Né
à Bayview, Prince Edward Island, Canada, le 15 décembre 1843, d'une
famille écossaise, il reçut une forte et très austère éducation
presbytérienne. Richement doué, mais physiquement frêle, il passa
à 16 ans par une intense crise de santé et d'âme, suivie d'une
conversation profonde et typique : « Souvenez-vous que la toute
première bonne œuvre que vous ferez jamais... sera de croire en
Jésus-Christ !. Jusqu'à ce que vous en veniez-là, toutes vos œuvres, vos prières, vos larmes et vos bonnes résolutions seront
vaines. Croire au Seigneur Jésus, c'est tout simplement le prendre
au mot et admettre qu'Il vous reçoit et vous sauve actuellement, à
l'endroit où vous êtes. N'a-t'Il pas dit : « Celui qui vient à
moi, certes, je ne le mettrai pas dehors ! »
Après avoir lu ces lignes, A. B. Simpson fit aussitôt ce pas décisif. Le résultat fut immédiat et fécond... la conviction de péché qui le torturait depuis si longtemps le quitta séance tenante. Ce fut là le début d'une vie et d'un ministère exceptionnellement bénis.
Consacré et marié à 21 ans, il fut successivement pasteur, à Hamilton du 12 Septembre 1865 au 20 Décembre 1873, à Louisville jusqu'au 7 Novembre 1879 et à New York, de Novembre 1879 au 7 Novembre 1881, puis il travailla indépendamment 38 ans.
A chacune de ces étapes, il fit des pas de géant dans la vie spirituelle, tandis que son œuvre, elle aussi, se développait de façon étonnante. La fin de son ministère à Hamilton fut marquée par la crise décrite dans ces pages. Dès lors, rempli de la vie divine, il nage en pleine liberté dans la grâce, comme un poisson dans l'Océan et, avec une rare puissance, proclame en paroles et par la plume la plénitude de la vie qui est en Christ ; il fonda une association qui devint plus tard le Christian and Missionary Alliance et, sous le même nom, le premier journal missionnaire illustré des États-Unis. Il exerça aussi un admirable ministère de guérison.
Grand centre de coopération inter-ecclésiastique, la C. and M. Alliance établit des œuvres de relèvement pour buveurs et femmes tombées, etc., créa une vingtaine de sociétés missionnaires dans les régions les plus négligées (en 25 ans, 125 de ces missionnaires avaient déjà sacrifié leur vie au service du maître).
Partout dans les États-Unis, A. B. Simpson fut appelé pour des « missions » remarquablement bénies. Son activité littéraire et oratoire fut prodigieuse.Enfin, il fonda à Nayak sur l'Hudson un institut missionnaire qui prit un merveilleux essor. C'est là qu'il s'endormit paisiblement le 29 Octobre 1919, dans sa 76 ème année.
Son labeur fut prodigieux, peu d'hommes ont vu ainsi s'ouvrir devant eux des possibilités toujours plus vastes d'exercer pour leur Sauveur une influence féconde.
Gustave Bugnion. L'Hermitage Lausanne
Courtes méditations de Simpson
"Moi en eux, et Toi en Moi» (Jean, 17 : 23.).
Nous
connaissons peu sur la taille d'une âme humaine et de son esprit.
Jusqu'à ce qu'Il renouvelle, purifie et entre dans le cœur, jamais
nous ne pourrons avoir une conception adéquate des possibilités de
l'être que Dieu a fait à Son image même, et qu'Il renouvelle
maintenant d'après le modèle du Seigneur Jésus Lui-même.
Nous
savons, cependant, que Dieu a fait l'esprit humain pour être Son
temple et y demeurer, et qu'il sait comment bâtir la maison qui peut
contenir Sa plénitude infinie. Nous connaissons quelque
chose de cela alors que toute notre nature est vitalisée en
une marée montante lors de la venue du Saint-Esprit, et que de temps
en temps de nouvelles effusions éveillent des pouvoirs qui dormaient
et des capacités que nous ignorions posséder.
Oh,
donnons Lui le droit de tirer le meilleur de nous, et, rempli
d’émerveillement, un jour nous contemplerons le temple glorieux
qu'Il a élevé, et nous dirons: "Seigneur, qu’est ce l'homme
que tu ais mis ton cœur en lui? "
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«Bénis
le Seigneur, ô mon âme» (Psaume 103 : 1).
Bénis
le Seigneur, ô mon âme, et que tout ce qui est en moi magnifie son
saint nom. Bénis le Seigneur, ô mon âme, et n'oublie aucun de Ses
bienfaits; IL pardonne toutes tes iniquités, IL guérit toutes tes
maladies; IL délivre ta vie de la fosse de la destruction, IL te
couronne de bonté et de miséricorde; IL rassasie ta bouche avec de
bonnes choses, de sorte que ta jeunesse est renouvelée comme
l'aigle.
Qui
peut mieux que nous chanter cette chanson d’actions de grâces,
nous réjouissant comme le font la plupart d'entre nous, nous avons
confiance en cette plénitude du salut, et louant Dieu pour la
glorieuse santé d'un Seigneur ressuscité et d’une jeunesse
éternelle?
Ce
psaume et ses versets sont au centre même de l’Écriture par un
décompte exact des lettres et des versets. Qu’il le soit aussi
dans nos vies, alors que nous regardons en arrière, vers l'avant et
vers le haut, remplis de reconnaissance et d'action de grâce alors
que nous chantons ses strophes finales, «Bénis le Seigneur, ô
mon âme, et que tout ce qui est en moi bénisse Son saint nom."
Seigneur, centre mon cœur en Toi dans un esprit d'amour
et de louange.
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«Je
te fortifierai, oui, je viendrai à ton secours, oui, je te
soutiendrai» (Ésaïe 41 : 10.).
Dieu
a trois façons de nous aider: Tout d'abord, il dit: «Je te
fortifierai», c’est à dire que Je te rendrai un peu plus fort.
Ensuite, «Je viendrai à ton secours", c'est-à
dire, J'ajouterai Ma force à ta force, mais tu dirigeras
et Je vais t’aider. Enfin, quand tu es prêt, "Je te
soutiendrai de la main droite de Ma justice"; c’est à dire,
je t’élèverai corporellement et je te mènerai avec moi, et
ça ne sera plus ni ta force ni Mon aide, mais Mon complet soutien.
Par conséquent, il doit être tout à fait vrai, que lorsque nous
arrivons à la fin de notre force, nous arrivons au début de la
Sienne, et qu'en Lui les plus faibles sont les plus forts et les plus
démunis les plus aidés.
«Il donne de la force aux faibles» mais à «ceux qui n'ont pas de force" du tout "Il donne plus de force", et Sa parole est à toujours «Ma grâce te suffit." La réponse est un paradoxe de contradictions, et pourtant une vérité les plus pratiques. "Par conséquent, plus volontiers, je me glorifierai dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi,. car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort".
A.B.
Simpson
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