dimanche 14 novembre 2010

petite méditation sur Galates 3

1  O Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus–Christ a été peint comme crucifié ?
2  Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par la prédication de la foi ?
3  Etes–vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ?
4  Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois c'est en vain.
5  Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ?
6  Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,
7  reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.
8  Aussi l’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !
9  de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.
10  Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.
11  Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi.
12  Or, la loi ne procède pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
13  Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, -
14  afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis.

    Le premier verset dans cette traduction a un adjectif un peu édulcoré. ‘‘Fascinés’’ est traduit dans d’autres bibles par envoûtés (Semeur, Tob) ou ensorcelés (Martin, Chouraqui, Darby, Osty) Paul emploie un langage très violent, car cette hérésie entrait dans l’église et pervertissait l’œuvre du Seigneur. Nous sommes dans le mélange, la religion !
    Dans ce premier verset, il évoque la croix, qui est le fondement de son enseignement. En leur écrivant « vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié » il rappelle aux Galates tout ce que représente la croix pour ceux qui ont cru. L’apôtre a dû leur dépeindre cette croix comme le fondement de l’expiation de leurs péchés, donc de leur salut, et le début de l’ère de la grâce pour ceux qui croient. C’est la doctrine de la rédemption car notre péché a été  expié par Jésus notre Substitut. La Loi est donc accomplie par Jésus, l’Agneau de Dieu a été immolé et nous en avons le bénéfice si nous croyons. La justice de Dieu est accomplie de deux manières
   --la première est très simple. Le jugement est tombé sur le Seigneur, car celui qui pèche mourra. Il a pris notre condamnation à mort et l’a subie pour nous. La mort que nous méritions est tombée sur notre Substitut, Dieu est apaisé !
   --la deuxième est merveilleuse. Christ ayant subi ma condamnation, je suis quitte de mon péché. J’ai communion avec Dieu qui devient mon Père. Dieu est mon sauveur. Il peut me justifier tout en restant juste, car le péché est expié.
    Ceux-ci ont commencé par l’Esprit et finissent par la chair. La religion dans sa plus belle expression : faire quelque chose pour plaire à Dieu ! Dans ce contexte c’est la Loi de Moïse. Nous pouvons, nous aussi, tomber sous une loi, la notre, celle d’une dénomination, d’un ministère etc. Notre Loi est « la Loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ »
    Les judaïsants voulaient que les païens deviennent des fils de la Loi, afin d’avoir part à la promesse d’Abraham. Mais Paul dit que ce n’est que par la foi que les Juifs pouvaient entrer dans la promesse, comme les païens. La foi seule au Seigneur et à son œuvre rédemptrice  suffit. La Loi condamne car elle est la puissance du péché (1Co 15.56) Christ a pris notre condamnation, il en a payé le prix à notre place : la mort. En Lui, nous aussi, nous sommes morts et vivons de sa Vie en nous. Nous sommes baptisés en sa mort (Rm 6.3)
     Paul prend comme exemple la vie du père de la foi : Abraham. Abraham est l’ancêtre religieux d’Israël. Partout où il campait, il bâtissait des autels. C’est le premier circoncis Hébreux. Paul va démontrer qu’il est, avant tout, le père de la foi, pour confondre ces docteurs juifs qui obligeaient la pratique de la Loi et se disaient la postérité du patriarche. Il pose cette question : 
5  Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ?
Je vous donne la traduction de la bible Semeur qui est plus claire: « Voyons ! Lorsque Dieu vous donne son Esprit et qu’Il accomplit parmi vous des miracles, le fait-Il parce que vous obéissez à la Loi ou parce que vous accueillez avec foi la Bonne Nouvelle que vous avez entendue ? »
    Paul renvoie les Galates à l’œuvre que Dieu a accompli au milieu d’eux pour confirmer Sa Parole. S’ils persévèrent dans cette nouvelle voie, celle de la circoncision, ils renient leur foi et rentrent dans un état pire qu’avant leur conversion ! Ils ont cru en vain et se déchoient eux-même de la grâce de Dieu. C’est très grave, une véritable hérésie de l’antichrist !
   
    Il part de Genèse 15.6 pour sa démonstration : « Ainsi Abraham crut Dieu et cela lui fut compté comme justice. » Abraham a été justifié par la foi en Dieu et non par les œuvres qui ont suivi sa rencontre avec Dieu. Sa foi a reçu comme promesse que toute les nations seront bénies en Abraham. Tous ceux qui ont la foi sont bénis avec Abraham, le croyant,
    La Loi exige de vivre entièrement tout ce qui est exigé par celle-ci, ce qui est impossible. Celui qui est sous la Loi, la transgresse obligatoirement et il tombe sous la malédiction de cette Loi. Nous savons cela. Le Seigneur l’a vécue entièrement sans la transgresser. Il a pu aller à la croix comme un Agneau sans taches, se donner en sacrifice et expier nos péchés. De ce fait, il est devenu malédiction pour ceux qui étaient sous la Loi, car il a été pendu au bois. Il a accompli, ainsi, Deutéronome 21.23 et ceux qui sont sous la Loi sont rachetés de cette malédiction, car l’Agneau l’a subie à la place de celui qui croit. Ainsi, parce que les Juifs ont cru et ont été rachetés, les païens aussi sont au bénéfice de la bénédiction d’Abraham accomplie en Jésus-Christ. Les Juifs ont été délivrés de la malédiction de la Loi et les païens aussi.
    Par la foi, les Juifs et les païens reçoivent la promesse de l’Esprit. Le Juif et le païen forment l’église qui est la véritable Sion, l’habitation de Dieu en Esprit. Nous ne sommes plus des étrangers, mais la nouvelle humanité en notre Seigneur Jésus-Christ.

    Continuons notre lecture, avec cette perle que nous trouvons au verset 16

15  Frères je parle à la manière des hommes, une disposition en bonne forme, bien que faite par un homme, n’est annulée par personne, et personne n’y ajoute.
16  Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ.
17  Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard.
18  Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.

    C’est un passage extrêmement important que ces quatre versets ! Paul nous dit clairement que la postérité d’Abraham c’est Christ ! Israël, le peuple de Dieu a porté pendant des siècles la promesse faite à Abraham et a subi de nombreuses persécutions. Il portait la postérité d’Abraham dans son sein. Cette postérité, celle en qui toutes les familles de la terre sont bénies est la personne de notre adorable Seigneur. Il est la postérité d’Abraham. Israël (le reste fidèle) a porté la semence tous ces siècles jusqu’à la naissance de Jésus.

Lisons ce commentaire de W. Hendriksen :

    En promettant ces riches bénédictions spirituelles, Dieu avait, depuis le commencement, détourné l’attention d’Abraham, du pluriel vers le singulier, des semences vers la semence : « En ce qui concerne Ismaël… je lui donnerai aussi de nombreux descendants… Mais j’établirai mon alliance avec Isaac » (Genèse 17.20).. « C’est par Isaac que te sera suscité une descendance » (Gn 21.12, cf Rm 9.7). De même, plus tard, Dieu a très clairement expliqué à Isaac et Rebecca que ce ne serait pas  dans la lignée d’Esaü que la promesse se continuerait  (Gn. 25.23 ; Cf 27.27-29)   La distinction entre les semences et la semence dans Galates 3.16 se fonde donc sur les paroles que Dieu lui-même a adressées aux patriarches. (W. Hendriksen)

   L’évangile de Mathieu commence ainsi : Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. Jésus-Christ est le fils de la promesse faite à Abraham. En Jésus est la promesse de la bénédiction, bénédiction qui, partie du peuple Juif, car Jésus, l’Homme, est Juif, a envahi la terre entière. Mathieu l’a écrit inspiré par le Saint-Esprit.
    Paul développe sa pensée. L’héritage ne peut pas venir de la Loi, car la Loi est venue 430 ans après la promesse. Cette Loi ne pouvait pas annuler la promesse de Dieu, sinon elle serait devenue vaine. Par la promesse, Abraham a reçu ce don de la grâce  et elle s’est concrétisée par la venue de Christ.
    Paul compare la promesse faite à Abraham à un testament humain. D’après la loi grecque les testaments étaient scellés pour ne pas être altérés et ils étaient irrévocables. Il était impossible d’y inscrire de nouvelles dispositions. Il en de même de la promesse.
    Si tous sont d’un seul, c’est à dire Christ, il ne peut pas y avoir deux peuples qui cohabitent : l’église d’un côté, le peuple de Dieu de l’autre. Paul insiste sur le singulier : la postérité et c’est à partir de cette seule et unique postérité que naît le peuple qui porte son NOM (Actes 15.14) : l’EGLISE. (Le Juif premièrement et le non-Juif) Je crois qu’il est fondamental de bien comprendre cette vérité.
    Reprenons le verset de cette promesse dans Genèse 17.7 :  Je ferai de mon alliance avec
toi et avec tes descendants d’âge en âge une alliance perpétuelle, pour être ton Dieu et le Dieu de tes descendants;

    Jésus-Christ est celui par lequel Juifs et non-Juifs deviennent enfants de Dieu. C’est ainsi qu’est accomplie la promesse faite à Abraham : pour être ton Dieu et le Dieu de tes descendants. C’est par Lui seul que nous naissons à cette nouvelle humanité. Cette naissance d’en haut nous introduit dans ce peuple de Dieu. Toujours les Juifs en premier, puis les païens, ainsi en a décidé le Seigneur. Si nous, païens, nous sommes sauvés, c’est parce que les Juifs ont été sauvés avant nous. Avec eux, nous sommes le peuple de Dieu.

19  Pourquoi donc la loi? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la postérité, à qui la promesse avait été faite; elle fut promulguée par des anges, par l’entremise d’un médiateur.
20  Or, le médiateur ne l’est pas d’un seul, mais Dieu est un seul.
21  La loi donc est–elle contraire aux promesses de Dieu? Loin de là! car s'il eût été donné une loi qui pût vivifier, la justice viendrait réellement de la loi;
22  mais l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné, par la foi en Jésus–Christ, à ceux qui croient.
23  Or avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.
24  Ainsi la loi a été notre conducteur (précepteur, pédagogue)  pour nous amener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.
25  Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur;

    Alors, pourquoi la Loi ? Paul répond : « Elle a été ajoutée à cause des transgressions jusqu’à ce que vienne la postérité à qui la promesse a été faite » Ce qui est terrible, c’est que cette Loi est ajoutée pour amplifier les transgressions. Elle met en évidence la désobéissance des hommes à l’ordre divin. Elle prouvait qu’il est impossible d’aller à Dieu par Elle ! On voit que la Loi est venue que pour un temps. Jésus a dit : « Je ne suis pas venu abolir la Loi ou les prophètes, mais pour l’accomplir » et comme Il l’a accomplie, par la foi en son œuvre, nous rentrons dans le salut « parce que la justice prescrite par la Loi est accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit » (Rm 8.4)
    Ezéchiel a écrit sous l’inspiration de l’Esprit : « C’est aussi moi qui leur ai donné des prescriptions qui n’étaient pas bonnes et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient pas vivre. » (20.25) Paul déclare aussi que la Loi est la puissance du péché (1Co 15.56) La Loi est donnée pour nous conduire à Christ, car il est impossible de plaire ou d’aller à Dieu par Elle. Elle nous dévoile notre vraie nature. Elle amplifie le péché et nous fait désespérer de nous-même ! Elle nous oblige à lever les yeux vers Christ et dispose nos cœurs à accepter ce don merveilleux qu’est la grâce du pardon et du salut. Le seul chemin c’est Jésus-Christ ! La loi nous conduit vers ce chemin. Le Seigneur nous a délivrés de la malédiction de la Loi. En Lui, nous sommes en communion avec le Père. Dans l’ancienne Alliance, Dieu est déclaré Père cinq ou six fois. Dans la nouvelle Alliance, Il est déclaré Père plus de cent fois.

    La Loi a été promulguée par des anges, croyance rabbinique, (cf Actes 7.53, Hébreux 2.2) Paul veut démontrer ainsi l’infériorité de la Loi car Elle a besoin d’un médiateur : Moïse, mais Dieu est Unique ! La promesse faite par Dieu seul est inconditionnelle et elle demeure inébranlable. La Loi est un contrat entre deux parties. Elle exige la présence d’un intermédiaire, un médiateur, en l’occurrence Moïse. Elle exige l’obéissance, être respectée pour ne pas en subir les sanctions. En Christ, nous rentrons dans cet accomplissement de la Loi. Nous sommes délivrés de la malédiction qui pèse sur ceux qui la transgressent.
    Nous abordons le verset vingt. Il y a eu plus de quatre cents interprétations de ce verset! Je donne juste une opinion qui me paraît être une bonne exégèse, celle d’Amiot. Il a écrit :

    Le médiateur n’est pas un. Paul part du principe qu’il n’y a de médiateur que dans des contrats bilatéraux (s’il s’agit d’un médiateur véritable et non pas d’un simple agent de transmission). Dans le cas de la Loi, il y a eu effectivement arrangement réciproque et contrat : non qu’Israël ait traité avec Dieu sur un pied d’égalité, mais en ce sens qu’il s’engage à observer la Loi et que Dieu, Auteur de l’Alliance due à son initiative spontanée et gratuite, promettait en retour des bénédictions, surtout d’ordre temporel (Ex 19.3-9 ; Lv 26 ;Dt 5.25-30)  
    L’intervention de deux parties rend le contrat imparfait et son exécution aléatoire ; dans le cas présent il peut y avoir défection du côté humain ; si l’homme manque à ses obligations, il rendra caduc l’engagement divin qui suppose l’accomplissement des clauses convenues. Au contraire, Dieu est seul dans le cas de la promesse qui était inconditionnelle et ne dépendait que de Lui ; tout avait été réglé irrévocablement.
    D’un côté une alliance, de l’autre un testament. La promesse avait donc une stabilité absolue et Dieu, qui l’avait d’ailleurs confirmé par serment (Hé 6.13), la tiendrait certainement à l’heure qu’Il avait choisie. La Loi ne pouvait ni s’y substituer ni la modifier

    La Loi nous enferme dans le péché et il est impossible d’en sortir par nos œuvres, celles de la Loi. La seule façon d’en sortir : la foi en l’œuvre rédemptrice de notre Seigneur. La Loi est ainsi le conducteur, précepteur ou le pédagogue qui nous conduit à Christ. Le pédagogue est établi pour une durée déterminé et une fois qu’il a accompli son service, il cesse toute activité. Le Seigneur est le but de la Loi. Celui-ci nous convainc par l’Esprit à une abdication totale à sa Personne, à son Amour, à sa Grâce, à sa Vie, à son Oeuvre. Il nous convainc de péché, de justice et de jugement par le saint Esprit et nous recevons pour fruit de cette abdication totale la foi qui nous sauve. Bien sûr, le premier pas, pour ce salut, est la repentance. C’est la condition nécessaire pour recevoir gratuitement ce merveilleux salut !
    L’affirmation de Paul est terrible : « L’Ecriture a tout enfermé sous le péché » Le but de cet enfermement, par contre, est glorieux ! C’est la promesse faite à Abraham. Cette promesse nous a été donnée par la foi en Jésus-Christ. C’est Lui qui a reçu cette promesse et, en Lui, nous la recevons ! La grâce de Dieu ! Merveilleux !

26  car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus–Christ.
27  Car vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
28  II n'y a plus ni Juif ni Grec; il n'y a plus ni esclave ni libre; il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus–Christ.
29  Or, si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse.

    Nous étions enfermés sous la surveillance de cette Loi. Puisque nous avons reçu cette foi, nous ne sommes plus sous la Loi : nous sommes fils de Dieu par la foi en Christ Jésus. C’est merveilleux ! Il n’y a plus de différence entre le Juif et le Grec (le païen) Il n’est plus question de différence entre le peuple Juif de l’ancienne Alliance et le païen, plus de barrières !  Il n’y a plus de différence entre esclave et libre. Tous sont égaux puisque fils de Dieu ! Il n’y a plus ni homme ni femme, (dans le sens spirituel s’entend.) Dans le couple, nous savons que la femme doit être soumise à son mari qui doit l’aimer comme Christ a aimé l’église. Nous sommes UN en Christ-Jésus, le peuple de Dieu de la nouvelle Alliance, l’Israël de Dieu car nous sommes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. Nous avons revêtu Christ, ayant été baptisés en Christ. Il est bien écrit baptisés en Christ. En Lui, nous sommes dans le Pays de la promesse, le vrai Pays dont Israël n’était que l’ombre. Nous sommes à et en Christ ! La circoncision était le signe de l’ancienne Alliance. Le baptême est celui de la nouvelle Alliance.
jcb

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