Transcrit,
traduit et mis en ligne par :
http:www.eglisedemaison.com
Trois
facteurs qui font une bonne œuvre (chapitre 15)
Chaque
chrétien veut faire le bien. Il sait que ce ne sont pas ses bonnes œuvres qui le sauvent, mais il sait aussi que les bonnes œuvres
découlent de son salut et qu'elles en sont la preuve. Et il sait
qu'un jour il se tiendra devant le trône du jugement de Christ, et
qu'il devra rendre compte de ses actes, et sera rétribué selon ses
œuvres faites dans la chair, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
Pour
être bonne, une œuvre doit passer trois tests et répondre aux
questions suivantes : 'Quoi ?', 'Pourquoi ?', et 'Comment ?' Ce que
nous faisons est, bien entendu, très important. Il y a des œuvres
qui sont mauvaises en elles-mêmes ; rien ne peut les justifier et
elles n'ont pas de circonstances atténuantes. Mais pour le moment,
passons la question du 'Quoi' et ne prêtons plutôt attention qu'aux
œuvres qui sont incontestablement considérées comme bonnes.
Au
risque de me répéter, j'aimerais ajouter que dans la religion et
dans la morale, ce qui compte par dessus tout, c'est les intentions.
Ce n'est pas ce qu'un homme fait, mais pourquoi il le fait, qui
détermine la qualité morale de son œuvre. Une œuvre, au premier
abord, peut paraître bonne mais lorsqu'elle est faite avec égoïsme,
cette œuvre devient mauvaise. Bien évidemment, comme nous ne
pouvons pas toujours connaître les motivations des autres, nous ne
pouvons pas savoir si leurs œuvres sont bonnes ou mauvaises. L'amour
ordonne d'accorder à chaque homme le bénéfice du doute, mais Dieu
seul connaît les cœurs ! Je crois que la plupart d'entre nous
servons le Seigneur et nos frères avec des motivations qui passeront
le test du 'Pourquoi' ?
Mais
nous voilà devant un autre facteur qui je pense ne nous permet pas
d'être entièrement optimiste. C'est la façon dont les bonnes
œuvres sont faites et l'esprit dans lesquelles nous les faisons. Je
pense qu'il est facile de passer les deux premiers tests et d'échouer
lamentablement au troisième.
De
tous les hommes, les chrétiens doivent être les plus bienveillants
et ils doivent savoir s'effacer. Leurs dons doivent être faits en
privé et sans étalage. Il est de leur devoir de ne pas embarrasser
celui qui reçoit leur aide. Par exemple, par notre façon de prêter,
la personne qui reçois peut se sentir humilié et profondément
blessé, a tel point que même après avoir remboursé ses dettes,
elle aura encore le sentiment d'être redevable. Elle se sentira
petite et inférieure pendant très longtemps parce que le prêt
avait été accordé dans un mauvais esprit !
Il
y a un petit poème qui exprime très bien ma pensée :
Sans
gloire
Est
un cadeau de première classe
Qu'il
fait honte d'avoir!
Quand
il est offert sans grâce!
J'ai
bien peur qu'un grand nombre de faveurs soient offertes sans grâce
et qui ne sont ni plus, ni moins des blessures pour des personnes qui
les reçoivent. La plupart d'entre nous ont déjà vécu cette
expérience douloureuse que de se sentir petit par le biais d'un
service qui nous avait été rendu sous le regard supérieur ou un
sourire affichant la tolérance ou le dédain ! Nous chrétiens, nous
devons prier pour la grâce innée au moment où nous intervenons
auprès d'un ami. Je connais quelques personnes qui savent rendre
service avec cette même grâce là et qui eux, se sentent honorés
d'avoir pu rendre ce service et non le contraire. Un tel don est
aussi rare qu'il soit beau. Nous devons cultiver ce don un peu plus
attentivement.
Il
va sans dire qu'un service fait à contrecœur ne saurait être
accepté par Dieu. Un cadeau amer n'est pas vraiment un cadeau, même
s'il est offert à des pauvres ou à une association caritative, et
cela, même via l'étranger. Un travail spirituel et religieux qui
s'effectue sous la mauvaise foi ou avec du ressentiment, ferai mieux
de renoncer à être effectuer ! Même s'il paraît bon de le faire ;
il vaut mieux pour tous qu'il ne soit pas fait car à la longue il
s'avérera mauvais !
Le
but du sujet est que si nous voulons que notre travail soit une bonne
œuvre, nous devons y mettre tout notre cœur ! Il faut que cela soit
le travail de L'Esprit et que le travail soit effectuer dans L'Esprit
!
Sans
l'Esprit, les " bonnes œuvres " ne sont que bois, paille
et pacotille !
à suivre....