Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
Les
considérations financières tuent la religion
(chapitre 13)
Démétrius,
l'orfèvre, ne pouvait trouver d'autre preuve à sa religion que : "O
hommes, vous savez que notre bien-être dépend de cette industrie.
[...] Grande est la Diane des Éphésiens!" Il poussait le
peuple à adorer Diane pour des raisons financières.
Tout
intérêt financier dans la religion est mortel. Aussitôt qu'un
homme s'emmêle de considérations financières, il cesse d'être un
prophète, et devient un fils de Mammon. Son cœur dégénère et son
esprit commence à mourir. S'il remplit un devoir religieux,
accomplit un acte moral, exige une réforme, ou prêche une doctrine
dans le seul but d'assurer son revenu, il n'est plus un vrai berger,
mais un mercenaire.
Que
L'Église soutienne ses ministres comme un pays ses soldats, afin de
les libérer pour la bataille, semble tout à fait naturel pour la
plupart des chrétiens. On trouve cet arrangement dans l'Ancien
Testament, et on a repris à peu près le même système dans
L'Église. Cette façon de procéder est sage et irréprochable, à
condition que le prédicateur et le peuple soient de véritables
enfants de Dieu.
L'Église
a la lourde responsabilité de faire en sorte que le ministre soit
libre financièrement d'enseigner ce qu'il croit du fond de son cœur.
Le chantage financier est une arme terrible qu'on utilise parfois
contre un homme qui prêche avec insistance une vérité dérangeante.
Malheur à l'homme qui en est la victime. Mais, bien plus encore,
malheur à l'église suffisamment basse pour l'employer.
Paul
avait une profession sur laquelle il a toujours compter lorsqu'il en
avait besoin, et je me demande s'il ne serait pas sage que chaque
pasteur fasse de même. Il n'y a rien de pire que de s'incliner
devant Mammon.
Quelques
pasteurs ont trouvé une assez bonne solution au problème financier:
ils vivent par la foi. Un tel homme n'est pas sensible à la pression
financière; il n'est redevable de ce qu'il enseigne que devant Dieu,
et Dieu, lui, est responsable de lui fournir son pain quotidien. On
ne peut pas, dans ces conditions, subjuguer un homme en l'affamant,
car le serviteur de Dieu vit de la manne, et la manne se trouve
toujours là où la foi l'entrevoit.
à suivre.....
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