samedi 14 novembre 2015

Philippiens 3: 8 T. Austin-Sparks

Je considère tout comme une perte par rapport à l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai perdu toutes choses. Je les considère comme des ordures, afin de gagner Christ. (Philippiens 3: 8 NIV)

L'homme a construit ses propres interprétations du Christianisme et de la vérité, emporté dans ses propres systèmes et il a confondu tant de choses que vous n’arrivez plus à comprendre,  sauf si vous avez un discernement clair comme celui de Néhémie , entre ce qui est de Dieu et ce qui n’est pas de Dieu Il y a des multitudes de bons chrétiens, honnêtes, sincères  qui sont vraiment dans le brouillard le plus terrible concernant ce qui est de Dieu et ce qui n’est pas de Dieu. Les systèmes religieux humains ont provoqué la confusion et des multitudes de gens honnêtes croient de tout leur cœur que le système dans lequel ils sont vient de Dieu, et il leur faut une véritable prise de conscience pour voir que tout cela a été fait par les hommes- et pas du tout par Dieu; ... » beaucoup d’ordures » comme le dit le verset de Philippiens.

Paul était de ceux-la. Réfléchissant sur sa vie passée, sur les privilèges et les héritages qu’il pensait de façon si totale et absolue venir de Dieu, il croyait vraiment être dans la volonté de Dieu et pourtant Il est venu un moment où il a dit: "Les choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à  cause de Christ ... pour Qui j’ai accepté la perte de toutes choses, et je les regarde comme des ordures afin de gagner Christ". Pourtant auparavant il était si dévoué à tout ce système religieux traditionnel dans lequel il vivait,  qui était devenu simplement un système de formes et de lois extérieures.

Il croyait, néanmoins, que tout cela venait de Dieu jusqu'à ce que la lumière se mette à briller,  jusqu'à ce qu'il ait vu qu’en comparaison avec la plénitude de Christ, tout cela n’était qu’ordures. Il utilise un mot fort; le mot qu'il utilise signifie  "des choses destinées à être jetées aux chiens." Saul de Tarse jetant son judaïsme aux chiens! Il l'a fait quand il a vu Christ. Vous ne pouvez jamais vous extraire des ordures tant que vous n’avez pas vu Christ.

Demandez au Seigneur de vous révéler la plénitude de Christ et vous verrez les choses sur lesquelles vous vous êtes appuyés jusque là comme de simples ordures, bonnes à être jetées aux chiens. Le Seigneur devra nous montrer par révélation ce que sont ces ordures, y compris dans le domaine religieux, nous montrer où les choses de l'homme se terminent  et où celles de Dieu commencent. Voilà une réelle difficulté pour recouvrer le plein témoignage du Seigneur Jésus.

Par T. Austin-Sparks à partir de: En ce qui concerne Jérusalem

(jour 10) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


10 ème Jour. Avec humilité, crainte et confiance

«Voici,  l'œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa gratuité, afin qu’il les retire de la mort et qu’il les entretienne en vie durant la famine.
Notre âme s’est attendue à l’Éternel, il est notre aide et notre bouclier.
Certainement notre coeur se réjouira en lui parce que nous avons mis notre confiance en son saint nom. Que ta bonté soit sur nous, Ô Éternel, comme nous nous sommes attendus à toi.» Psaume  33:18- 22.

    Dieu abaisse ses regards sur ses enfants, et ceux-ci élèvent leurs regards vers lui. Quand nous nous attendons à lui, nous regardons à lui et nous rencontrons son regard paternel.

    Nous attendre à Dieu, voilà ce qui détourne nos yeux et nos pensées de nous- mêmes, de nos désirs et nos besoins, pour nous occuper de notre Dieu. Nous l’adorons alors, lui et son amour qui veille sur nous, clairvoyant et prêt à subvenir à tout ce qu’il nous faut. Remarquons bien ici ce qui nous est dit de «l’œil de l’Éternel,» de ce qu’il est pour ceux sur lesquels s’arrêtent ses regards, pour ceux qui regardent à lui.

   «L’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa gratuité.» La crainte et la confiance paraissent généralement opposées l’une là l’autre, mais en la présence de Dieu et dans l’adoration que nous lui offrons, la crainte se trouve en parfait accord avec la confiance, car en Dieu se concilie toute contradiction apparente. La justice et la paix, le jugement et la miséricorde, la sainteté et l’amour, la toute puissance et la plus grande douceur, la majesté suprême et la condescendance qui sait s’abaisser, toutes ces choses se rencontrent et s’allient en lui. Il y a en effet une crainte qui fait souffrir, et que le parfait amour peut seul dissiper; mais il y a aussi une crainte d’un autre genre qui se trouve dans le ciel même. 

    Dans le cantique de Moïse et de l’Agneau, voici ce que disaient ceux qui le chantaient «Ô Seigneur! qui ne te craindra et qui ne glorifiera ton nom!» Et du trône même de Dieu sortait une voix qui disait: «Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs et vous qui le craignez, petits et grands!» {Apocalypse 15:3 19:5} En nous attendant au Seigneur notre Dieu, souvenons-nous toujours que «son nom est saint et redoutable.» {Psaume 111:9} Plus nous nous abaisserons devant lui avec crainte, adoration et sainte révérence, plus nous nous humilierons comme les anges qui se voilent la face devant son trône, plus aussi sa sainteté rayonnera sur nous, préparant notre âme à écouter Dieu et à le laisser se révéler à nous. C’est quand nous sommes pénétrés de la vérité de ces mots: «Que nulle chair ne se glorifie devant Dieu», {1Corinthiens 1:29} que nous sommes préparés à voir sa gloire. «L’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent.»

    «Sur ceux qui s’attendent à sa gratuité.» La vraie crainte de Dieu, bien loin d’entraver notre confiance, ne fera que la stimuler et la fortifier. Plus nous nous abaisserons devant Dieu, sentant que nous ne pouvons nous confier qu’en sa miséricorde, plus aussi Dieu se rapprochera de nous, nous donnant la sainte hardiesse de nous confier en lui. Que toujours notre attente à Dieu soit remplie de confiance et d’espérance, d’une espérance aussi rayonnante et inépuisable que la miséricorde de Dieu. Sa paternelle bonté envers nous est telle que toujours et quel que soit l’état de notre âme, nous pouvons compter sur sa miséricorde chaque fois que nous allons à lui.

    Voilà ce que sont ceux qui s’attendent à Dieu. Et maintenant voyons ce qu’est le Dieu auquel nous nous attendons. «L’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa gratuité, afin qu’il les retire de la mort et qu’il les entretienne en vie durant la famine.» Non pas pour leur éviter le danger de la mort et de la famine, car ceci est parfois nécessaire pour les pousser à s’attendre à lui, mais pour les délivrer et les garder en vie. Les dangers qui nous menacent sont souvent très réels et effrayants, notre situation soit quant à la vie temporelle, soit quant à la vie spirituelle, pourra nous paraître désespérée, mais toujours voici l’espoir du croyant: «L’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent.» Cet œil divin voit le danger, il suit avec sollicitude son enfant éperdu, mais confiant, il sait à quel moment son coeur sera prêt à recevoir la bénédiction, fruit de l’épreuve, il sait aussi de quelle manière elle doit lui être envoyée. Oh! craignons le Dieu vivant, tout puissant, et confions-nous en sa miséricorde. Avec humilité, mais avec assurance aussi, écrions-nous: «Notre âme s’est attendue à l’Éternel, il est notre aide et notre bouclier. Que ta bonté soit sur nous, ô Éternel, comme nous nous sommes attendus à toi!»

    Quel bonheur de pouvoir s’attendre à un tel Dieu, secours toujours présent en toute circonstance, bouclier et rempart coulpe tout danger. Enfants de Dieu, dans votre complète incapacité, ne voulez-vous pas vous jeter à ses pieds pour attendre en silence son secours? Dans la plus grande disette spirituelle comme à l’approche imminente de la mort, attendez-vous à Dieu, c’est lui qui délivre et qui maintient en vie. Ne vous bornez pas à vous le répéter à vous-même seulement, dites- le vous les uns aux autres. Ce psaume ne s’adresse pas à tel individu isolé’, mais à tout le peuple de Dieu, «Notre âme s’est attendue à l’Éternel, il est notre aide et notre bouclier.» Fortifiez-vous mutuellement dans ce saint exercice de foi et d’attente, afin que chacun puisse dire de ses frères aussi bien que de lui-même: «Nous t’avons attendu, nous nous égaierons et nous réjouirons de son salut.» {Esaïe 25:9}

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
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vendredi 13 novembre 2015

(jour 9) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


9 ème Jour. De tout ton coeur

«Demeurez fermes et que, votre coeur se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel.» Psaume 31:24.

    Ce texte est à peu près le même que celui de la méditation précédente, mais il va nous servir à insister sur un enseignement très important pour ceux qui veulent réellement s’attendre à Dieu. C’est par le coeur que nous devons nous attendre à Dieu. «Que votre coeur se fortifie.» C’est de l’état de notre coeur devant Dieu que dépendra notre attente. Ce n’est qu’autant que notre coeur est préparé par le Saint-Esprit, que nous pouvons entrer plus ou moins en la sainte présence de Dieu et attendre de lui ses grâces. Souvenons-nous donc de ces mots:

    «Demeurez fermes et que votre coeur Se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel».

    Ceci paraît si simple et si naturel qu’on pourrait se demander: Chacun n’admet-il pas cette vérité? À quoi bon insister autant là-dessus? Il le faut pourtant, parce qu’un très grand nombre de croyants n’ont aucune idée de la différence qui existe entre la religion du coeur et la religion de l’intelligence, et que celle-ci est en général celle qui prévaut sur l’autre. On ne comprend pas qu’en ceci le coeur a plus d’importance que l’intelligence. Il faut voir dans cette erreur l’une des principales causes de la faiblesse de notre vie chrétienne, et ce n’est qu’en le comprenant bien qu’on recevra pleine bénédiction de la foi qui s’attend à Dieu.

    Voici un passage des Proverbes qui m’aidera à me faire comprendre: «Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur et ne t’appuie pas sur ta sagesse.» {Proverbes 3:5} En toute religion nous avons à faire usage de ces deux forces-là. Notre intelligence doit recueillir la connaissance que nous offre la Parole de Dieu; elle prépare ainsi la nourriture que le coeur doit s’assimiler; mais ici nous sommes en grand danger de nous appuyer sur la force de notre intelligence pour saisir les choses de Dieu. 


    On s’imagine qu’en s’occupant de la vérité, on fortifie par là-même sa vie spirituelle; il n’en est rien. L’intelligence nous fait saisir l’idée ou l’image des choses de Dieu, mais elle ne peut agir sur la vie de l’âme. C’est là ce dont nous avertit ce commandement: «Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur et ne t’appuie pas sur ta sagesse, ou ton intelligence». C’est par le coeur que l’homme peut croire et se mettre en contact avec Dieu. C’est dans le coeur que Dieu envoie son Esprit qui nous communique sa présence divine. Dans tout ce qui constitue notre religion, c’est le coeur qui est appelé à se confier et à aimer, à adorer et à obéir. Notre intelligence est absolument incapable de créer on de maintenir en nous la vie spirituelle, c’est notre coeur qui doit s’attendre à Dieu pour recevoir de lui cette vie spirituelle.

    Il en est de ceci comme de la vie physique. Ma raison peut me dire ce que je dois manger et boire et comment les aliments nourrissent mon corps; mais elle ne peut me nourrir elle-même; c’est mon corps qui possède les organes chargés de le faire. De même quant au domaine spirituel: ma raison peut m’informer de ce que dit la Parole de Dieu, mais elle ne saurait me nourrir du «pain de vie»; c’est Là ce que le coeur seul peut faire par sa foi et sa confiance en Dieu. On peut bien étudier la nature et les effets de la nourriture et du sommeil, mais dès qu’il s’agit de manger on de dormir, on laisse de côté toute étude, toute spéculation de ce genre pour user de la faculté de manger et de dormir. C’est ainsi qu’après avoir entendu ou médité la parole de Dieu, le chrétien ne doit pas se confier en ses pensées, mais s’en détourner pour appeler son coeur à s’ouvrir devant Dieu, à entrer en communion avec lui.

   Voici donc ce qui nous assure la grâce de pouvoir nous attendre à Dieu: c’est de reconnaître l’incapacité de toute pensée et tout effort venant de nous-même, de faire taire tout ce qui vient de notre intelligence, pour laisser notre coeur adorer en silence, se confier en Dieu et attendre de lui qu’il renouvelle et consolide son oeuvre en nous. C’est précisément là ce que nous enseigne notre texte: «que votre coeur se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel.» Souvenez-vous bien de la différence qui existe entre la connaissance, fruit de l’intelligence, et la foi qui vient du coeur. Gardez-vous de la tentation de vous appuyer sur votre intelligence et ses pensées claires ou profondes. Celles-ci ne sont que reflets et images fugitives; elles ne servent qu’à vous faire connaître ce que le coeur doit recevoir de Dieu. «Que votre coeur se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel.» Offrez à Dieu votre coeur, c’est à ce merveilleux organe de votre nature spirituelle que Dieu se révèle, c’est lui qui vous permet de connaître Dieu. Avec une entière confiance, croyez que Dieu agit dans votre coeur par le Saint-Esprit quoique vous ne puissiez pas le voir. Que votre coeur attende en repos et en silence devant Dieu et c’est là, tout au fond de votre être, que Dieu agira, soyez-en bien certain.

     Pour entretenir ma vie terrestre, il ne me suffit pas de savoir quel air et quelle nourriture me conviennent. Il faut encore que je respire cet air et que je mange cette nourriture, les assimilant ainsi à mon corps. De même ce n’est pas la connaissance des vérités divines qui pourra seule me faire du bien; il faut que par son Esprit le Seigneur lui-même entre au dedans de moi et fasse sa demeure en moi. C’est par le coeur que je dois m’attendre à Dieu, c’est dans mon coeur que je dois recevoir Dieu, c’est dans mon coeur que Dieu me communiquera son Esprit et par là toutes les grâces spirituelles de Christ. Donnez, abandonnez continuellement tout votre coeur à Dieu. C’est là ce qu’il demande de vous pour pouvoir demeurer en vous. Oui, «que votre coeur se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel.»

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»




Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
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Courte méditation sur Luc 6:23-26

23  Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.
24  Car celui qui voudra sauver sa vie (son âme) la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera.
25  Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même?
26  Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.

                  Le Seigneur, par cette parole si connue, et combien difficile pour notre ego, invite ses disciples et la foule qui était présente à renoncer à leur âme, à leur vie. Il faut se mettre dans la peau d'un de ces auditeurs qui ne connaissait rien de ce que nous savons. Comment renoncer à son âme, à cette vie ? Nous, nous savons que nous avons la vie dans le Fils qui est venue habiter en nous, par pure grâce. Mais eux, ils ignoraient  même qu'il existait la vie éternelle qui est dans le Fils. Cette vie n'était pas encore donnée.  

                    Ils ne pouvaient pas comprendre cela. Le Seigneur leur demande de prendre l'instrument de supplice par excellence pour le suivre. Un instrument de souffrance et de mort pour être disciples du Seigneur. Il est bon de se mettre dans la situation de ces personnes pour comprendre l'effet dévastateur dans leurs cœurs de cette demande  ! Il est parfois bon de se mettre en situation pour apprécier réellement les paroles percutantes de notre Seigneur. 

                      Frédéric Godet a écrit : "La vie naturelle n'est qu'une fleur passagère qui, après s'être épanouie, ne peut tarder à se faner. Ce frère a vraiment bien décrit cette vie naturelle et nous pouvons comprendre que la croix que nous devons porter est le moyen d'anéantir cette vie éphémère pour vivre de celle qui nous a été accordée gracieusement par le Père. La vie de son Fils en nous. Jean a écrit dans sa première lettre:

9  Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils.
10 Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils.
11  Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils.
12  Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
13  Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.

                    Comme c'est simple de croire quand nous avons cette parole merveilleuse ! Mais eux ? Quant à nous, nous devons tuer notre vie naturelle par la croix afin de vivre de la vie éternelle qui est dans le Fils. Nous avons le Fils ! C'est beau ! C'est glorieux ! Mais combien de fois il m'est arrivé (et il nous arrive) de faire taire cette vie du Fils pour vivre de celle éphémère de mon (de notre) ego ! Notre vie naturelle doit être engloutie par la vie du Fils en nous. Le moyen est cette croix qui nous oblige à échanger cette vie naturelle par la vie du Fils en nous, comme l'a si bien dit W. Nee. Paul explique clairement comment la croix devient active en nous. Par la vie de l'Esprit et notre obéissance à celui-ci :

16  Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.
17  Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.

                  La croix est agissante par notre obéissance à l'Esprit de Dieu en nous. C'est simple, très pratique et le gain de cette obéissance est la vie du Fils qui grandit en nous, en moi. Il m'est arrivé d'entendre des prières de ce genre "je veux plus de toi, plus de toi Seigneur !" Je préfère de loin cette prière qui demande "moins de moi, moins de moi Seigneur !" Plus notre ego diminue, plus la vie de Christ grandit en nous. Nos désirs deviennent les désirs du Seigneur, nos aspirations celles du Seigneur, etc. C'est un chemin parfois difficile et frustrant pour notre moi, mais le gain spirituel n'est pas comparable à la perte subie ! La preuve, lisez le verset 26 de Luc 6 !

26  Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.

                     Mais nous avons une autre option :

5  C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.  (1 Corinthiens 4)

                    Voilà juste quelques pistes de méditation à partir de ces quelques versets qui sont d'une richesse inouï quand par la grâce du Saint-Esprit nous pouvons les creuser. Personnellement, il m'est arrivé d'avoir honte et de me taire dans des situations difficiles. Il est bon de garder la communion avec le Seigneur pour éviter ces tristes situations. Bien sûr, nous avons la grâce du pardon par la repentance, la confession et l'abandon de ces manquements. 

9  Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
10  Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.
1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
2  Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1 Jean 1:9-2:2)

                     Veillons car notre Seigneur est à la porte!

jcb


jeudi 12 novembre 2015

2 Timothée 4: 2 T. Austin-Sparks

Prêche la parole, insiste en toute occasion, qu’elle soit favorable ou non, réfute, reprends et encourage. (2 Timothée 4: 2 )

Même les bonnes personnes qui ont été bénies par le Seigneur, à qui Il a montré Sa faveur et qu'Il a puissamment utilisées, peuvent en fin de compte être impliquées dans une tragédie spirituelle, si pour une raison quelconque, elles ont accepté le compromis. Nous nous disons que nous devons être très prudents,  que nous ne devons pas faire ceci ou cela, car cela peut avoir tel et tel résultat. Nous devons être prudents pour éviter ..." mais quoi? Avons-nous peur de perdre le prestige des hommes, leur soutien, les amis, la position, l'opportunité? Si ces choses ont plus de poids que notre obéissance au Seigneur, alors notre loyauté est divisée; et si nous le permettons, nous pouvons  être entraînés dans une terrible tragédie; la tragédie qui suit toujours le compromis ....

Si nous voulons atteindre la plénitude spirituelle, nous devons être gouvernés par les principes divins et célestes, et non par des considérations humaines. Les Principes divins, et  non pas, "Quelles seront les conséquences?" non pas, "Que pourrions nous perdre?" et même pas, "Qu'est-ce que le Seigneur pourrait perdre?" parce que c’est un argument très subtil.

Le Seigneur ne nous demande pas de raisonner de cette façon. Il dit, "Quel est le principe divin? Hé bien que ce principe te gouverne et te guide." Vous pouvez ne pas voir du tout comment les choses vont tourner. Si vous êtes gouvernés par les principes divins, vous pouvez sembler perdre beaucoup. Mais à la fin, ces principes divins seront justifiés.

Vous devez reconnaître que le compromis sur les principes ne peut que mener à la catastrophe. On le voit partout Nous devons nous dire: «Qu'est-ce que le Seigneur a révélé ?  Cela signifiera ceci, cela coûtera cela, cela impliquera cela pour moi.. Mais ce n’est pas le sujet. Je ne vais pas être du tout influencé ou gouverné par les conséquences.  Ce que Dieu a révélé est la seule chose qui compte pour moi".

Par T. Austin-Sparks à partir de: Le Péril des loyautés divisées


(jour 8) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


8 ème Jour.  Plein de courage et de force

«Attends-toi à l’Éternel et demeure ferme, et il fortifiera ton coeur. Attends- toi, dis-je, à l’Éternel.» Ps 27:14.

    Le psalmiste venait de dire: «N’eût été que j’ai cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants, c’était fait de moi.» N’eût été sa foi en Dieu, le coeur lui aurait défailli, mais s’assurant en Dieu, au Dieu qui donne la foi, il s’exhorte lui-même et nous invite, nous aussi, à avoir confiance en Dieu: «Attends-toi à l’Éternel et demeure ferme et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l’Éternel.» Lorsque nous cherchons à nous attendre à Dieu, il importe d’être intimement convaincu que notre confiance ne sera pas déçue. C’est là le secret qui obtient toute grâce et dont il faut se souvenir. Croyons, osons croire que Dieu est prêt à nous écouter, à nous secourir, et que nous nous attendons à un Dieu qui n’a jamais trompé la confiance de ses enfants.

    «Demeure ferme et il fortifiera ton coeur.» On cite souvent ces mots dans les occasions où il est question de quelque entreprise difficile, de quelque lutte à soutenir, de quelque ennemi redoutable contre lequel toute force humaine parait insuffisante. Est-il donc si difficile de se confier en Dieu qu’il soit nécessaire d’y être invité par ces mots: «Demeure ferme et il fortifiera ton coeur.» Oui, c’est difficile. Le secours que nous demandons se fait souvent attendre. Il doit nous délivrer d’ennemis contre lesquels nous sentons notre impuissance. Les grâces que nous implorons sont spirituelles et invisibles, elles sont au-delà du pouvoir de l’homme, ce sont des réalités surnaturelles et divines. 

    Nous sommes généralement peu habitués à rester en communion avec Dieu, et souvent ce Dieu en qui nous nous confions paraît se dérober à notre foi. Nous sommes donc tentés de craindre que notre foi ne soit trop faible pour pouvoir s’attendre à lui avec efficace, que notre volonté de le faire ne soit pas assez sérieuse, que notre abandon au Seigneur ne soit pas complet. N’y a-t-il pas là de quoi faire défaillir notre coeur? Au milieu de toutes ces craintes, de tous ces doutes, quel bonheur d’entendre cet appel du Seigneur: «Attends-toi à l’Éternel et demeure ferme, et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l’Éternel. Que rien, dans le ciel, sur la terre, ni dans l’enfer, ne t’empêche de t’attendre à ton Dieu; fais-le avec la parfaite assurance que ce ne sera pas en vain.

    Notre texte nous appelle donc à compter sur notre Dieu avec l’assurance que nous allons le rencontrer et qu’il va nous bénir. Disons-nous bien que rien n’est plus certain, et que ‘cette confiance en Dieu obtiendra de lui des grâces bien au delà de ce que nous attendons. Nous sommes si enclins à juger l’oeuvre de Dieu en nous d’après ce que nous sentons, que si nous ne recevons pas immédiatement telle ou telle grâce demandée, nous tombons bientôt dans le découragement. Souvenons-nous donc avant tout que pour s’attendre à Dieu, il faut le faire avec bonne espérance, avec la confiance que c’est le Dieu de gloire, de puissance et d’amour qui nous attend pour nous bénir.

    Direz-vous que vous craignez de vous bercer d’un vain espoir parce que vous ne trouvez en vous aucune garantie d’être prêt à recevoir autant du Seigneur? Je réponds aussitôt que Dieu lui-même vous garantit l’accomplissement des grandes choses promises à votre foi. Comprenez bien que ce n’est pas sur vous-même que vous devez compter, ni sue ce que vous sentez en vous, mais que c’est sur Dieu, sur ce qu’il est tout d’abord, puis sur ce qu’il veut faire en vous. Ce qui nous fait de cette attente habituelle à Dieu un devoir et un bonheur, c’est la nature même de Dieu, d’un Dieu si infiniment riche en bonté, en puissance, en vie et en joie que nous, pauvres et misérables que nous sommes, nous ne pouvons pas avoir de contact avec lui sans que sa puissance et sa vie ne passent de lui en nous, ne nous apportent mystérieusement et en silence ses grâces et ses bénédictions.       

     Dieu est amour! Voilà la meilleure, la seule garantie que votre attente ne sera pas déçue. L’amour ne cherche point son intérêt; et. l’amour de Dieu prend plaisir à se communiquer à ses enfants, il les combler de ses grâces. Venez donc, et tout faible que vous vous sentez, attendez en sa présence. Un pauvre infirme se fait porter au soleil pour se laisser pénétrer de sa bienfaisante chaleur. Faites de même Que tout ce qui est froid, sombre et triste en vous, reçoive le regard vivifiant du Dieu d’amour. Attendez sa sainte présence en vous répétant: «Oui, me voici au soleil de son amour. Et le Seigneur fera son oeuvre en vous. Oh! confiez-vous à lui sans réserve. Attends-toi à l’Éternel et demeure ferme et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l’Éternel»

«Mon âme, attends-toi à Dieu»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
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mercredi 11 novembre 2015

Jérémie 9 :23,24 T. Austin-Sparks

Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse.Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, (Jérémie 9 :23,24)  

Pourquoi le Seigneur ne fait-Il pas ceci ou cela, alors que nous pensons qu’Il devrait le faire ? C’est simplement cette âme insatiable qui veut des preuves et des démonstrations, et c’est pourquoi, s’il y a quelque chose dans l’œuvre chrétienne qui soit grand, impressionnant, avec une grande organisation, avec un grand mouvement de foule, tout ce qui peut être du domaine des choses visibles, de nombreux chrétiens courent après cela. L’ennemi peut entraîner des multitudes en imitant l’œuvre du Seigneur dans le domaine des manifestations et des preuves externes. Nous sommes si influençables, nous voulons posséder, c’est exactement le même principe qui a gouverné les chefs  dans ce passage des actes. Ils n’étaient pas d’accord pour que le principe de la Croix s’applique de cette manière et les dépouille de tout ce qu’ils étaient en eux-mêmes….

Quelle était la chose qui revenait souvent dans la prédication des prophètes ? C’était : connaître le Seigneur ! Ce qui manquait parmi le peuple de Dieu, à l’époque des prophètes, c’était la connaissance de Dieu. Nombreux étaient ceux qui suivaient le Seigneur à cause de tout ce qu’Il pouvait faire pour eux, mais pas à cause du Seigneur Lui-même.

Qu’est ce le Seigneur attend de vous et de moi ? Veut-Il en premier que nous fassions  des choses ? Le Seigneur n’est pas premièrement préoccupé par la quantité de choses que nous pouvons faire pour Lui. Il est beaucoup plus sensible à ce qui est fait et qui procède d’une connaissance de Lui-même. Le Seigneur désire par-dessus toute autre chose que nous le connaissions Lui.


Par T. Austin-Sparks de: Le ministère prophétique - Chapitre 5