Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre vingt septième et dernière leçon sur cette
merveilleuse épître aux Romains.
Prions: Père,
le Seigneur Jésus est tout ce dont nous avons besoin. Père, nous
avons besoin de le réaliser, et nous Te demandons de le rendre très
clair en nous par Ton Saint-Esprit. Alors que nous considérons la
fin du livre de Romains, nous Te demandons d'imprimer en nous de
façon indélébile la vérité que Jésus-Christ est complet et
qu'Il sera pour toujours tout ce dont nous avons besoin. Nous prions
que Tu puisses nous faire voir cela. Manifeste cette attitude
d'enfant dans nos coeurs, pour que nous puissions recevoir quelque
chose de Toi. Montre-nous d'une façon toute nouvelle, notre Seigneur
Jésus et ensuite change-nous par cette révélation. Nous Te le
demandons dans le Nom qui surpasse tout autre nom, celui du Seigneur
Jésus-Christ. Amen.
Avant
de commencer ces deux nouveaux chapitres, j'aimerais simplement vous
rappeler que nous sommes dans la partie de Romains qui va des
chapitres 12 à 16 et qui présente le résultat de notre relation
avec le Seigneur. En d'autres termes, ces sections montrent ce que
signifie que de regarder à un Sauveur complet. Dans les onze
premiers chapitres, le Saint-Esprit a présenté le Seigneur Jésus
en tant que notre Salut complet. Maintenant Il nous montre ce qu'est
un chrétien complet. Un chrétien complet est un chrétien qui a
embrassé un Sauveur complet. C'est dans la mesure où vous aurez
saisi un Sauveur complet que vous serez un chrétien complet. Ces
derniers chapitres décrivent le genre de vie que nous aurons si nous
embrassons un Sauveur complet.
En
un mot, on peut dire que si je suis en règle avec Dieu, je serai en
règle dans toutes les autres relations de la vie. Si je ne suis pas
en règle avec Dieu, je ne serai pas en règle dans les autres
relations de la vie. Cela exprime la frustration qu'il y a d'essayer
d'être en règle au niveau terrestre sans être en règle avec Dieu.
Toutes les relations que nous avons vues dans ces derniers chapitres
nous poussent et nous conduisent à retourner à Dieu. C'est
incroyable de voir à quel point tout finit par se résumer à une
relation spirituelle. Il est formidable de réaliser que tout ce que
j'ai besoin de faire, est de Le voir, est d'être au clair avec le
Seigneur et cela aura des conséquences dans ma famille, dans
l'église, dans la société, et dans toutes les relations de la vie.
Dans
notre dernière leçon, nous avons discuté au sujet des
versets 14:1-15:13 qui parlent de nos relations avec
nos frères et sœurs en Christ plus forts et plus faibles. Voici le
plan que nous avons suivi:
- •
Versets 14:1-12:
la fondation de notre relation avec nos frères et soeurs plus forts
et plus faibles. Bien entendu le fondement de notre relation avec
qui que ce soit est notre relation avec le Seigneur. Voilà la
fondation.
- • Versets 14:13-23:
Quelle est notre responsabilité envers nos frères plus forts et
plus faibles? Quel est le principe qui se dégage? Nous avons résumé
cela par cette phrase: Un renoncement à nos libertés, fruit d'un
amour sincère pour le bien de Jésus et de nos frères plus forts
et plus faibles.
CHRIST
L'EXEMPLE SUPREME DU RENONCEMENT A SOI
Nous
aimerions maintenant considérer le chapitre 15:1-13, où
l'on trouve l'exemple suprême de ce renoncement à soi, fruit d'un
amour sincère pour le bien de Dieu et des autres. De toutes les
personnes dans l'univers, Qui, au-dessus de toutes les autres, a
accepté de renoncer à Ses libertés, à Ses droits, à Ses
prérogatives, pour le bien de Dieu et des autres? Lisons les
versets 15:1-13: « Nous qui sommes forts, nous devons
supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous
plaire à nous-mêmes. Que chacun de vous plaise à son prochain pour
ce qui est bien en vue de l'édification. Car le Christ n'a point
cherché à se plaire à lui-même, mais, selon qu'il est écrit: Les
outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur moi. Or, tout ce
qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin
que, par la patience, et par la consolation que donnent les
Écritures, nous possédions l'espérance. Que le Dieu de la
persévérance et de la consolation vous donne d'avoir les mêmes
sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, afin que
tous ensemble, d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père
de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les
autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Je
dis, en effet, que Christ a été serviteur des circoncis, pour
prouver la véracité de Dieu en confirmant les promesses faites aux
pères, tandis que les païens glorifient Dieu à cause de sa
miséricorde, selon qu'il est écrit: C'est pourquoi je te louerai
parmi les nations, Et je chanterai à la gloire de ton nom. Il est
dit encore: Nations, réjouissez-vous avec son peuple! Et encore:
Louez le Seigneur, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous
les peuples! Ésaïe dit aussi: Il sortira d'Isaï un rejeton, Qui se
lèvera pour régner sur les nations; Les nations espéreront en lui.
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute
paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la
puissance du Saint-Esprit! »
Dans
ces versets, l'exemple d'un renoncement à ses libertés, fruit d'un
amour sincère pour le bien de Dieu et des autres est celui de notre
Seigneur Jésus-Christ. Le contexte parle du frère fort et du frère
faible. Ici Dieu est sur le point de nous en donner la plus grande
illustration sur terre. Dans cet exemple, c'est le Seigneur Jésus
qui est le fort, et qui a mis de côté Sa liberté pour le plus
faible. C'est Lui qui a toutes les libertés, c'est Lui qui a tous
les droits et toutes les prérogatives. Il n'avait rien à mettre de
côté. Notre Seigneur était complètement libre. Dans cet exemple,
c'est nous qui sommes faibles et qui avons des infirmités.
En Romains 5: 7-10 nous lisons: « Car, lorsque nous
étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour
des impies. » Et Romains 5: 10 dit: « Car si,
lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec
Dieu par la mort de son Fils, bien plus, étant réconciliés,
serons-nous sauvés par sa vie. » C'est nous qui sommes les gens «
sans force » et « les ennemis » et c'est Lui qui met Sa vie de
côté. C'est donc le Seigneur Jésus qui est ici l'illustration de
ce renoncement à Ses libertés, fruit d'un amour sincère pour le
bien des autres.
Regardez
le verset 15:3 qui dit: « Car le Christ n'a point
cherché à se plaire à lui-même. » Ma question est: si Christ n'a
pas cherché à se plaire à lui-même, à qui désirait-Il plaire?
Qui essayait-Il de satisfaire? Lorsque le Seigneur Jésus a mis de
côté Sa vie, Ses droits, Sa liberté et qu'Il s'est renié
Lui-même, à qui voulait-Il plaire? C'est à Son Père. En Jean
8:29 Jésus dit: « Celui qui m'a envoyé est avec moi; il
ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est
agréable. » Jésus cherchait toujours à plaire à Son Père.
C'était la passion de Jésus. A un moment donné, Il appelle cela
Son pain, Sa boisson et Sa nourriture. (cf. Jean 4:34)
Tout ce que Jésus voulait faire, c'était faire plaisir à Son Père,
Le servir et Le satisfaire. Même à Gethsémané où Il a mis de
côté Ses droits et Sa vie comme personne avant Lui en devenant
péché pour nous, Sa prière était la même. Il a dit: « Pas ma
volonté mais la tienne. » Il désirait plaire sans cesse à Son
Père.
PLAIRE
AU PROCHAIN OU A DIEU
Je
vous rends attentifs à cela parce que j'ai dit que Jésus est notre
illustration. Ce n'est pas à Lui qu'Il plaît mais à Son Père. Si
vous ne lisez pas attentivement ce passage, vous risquez de rater ce
que Dieu dit. Les versets 15:1-3 disent: «Nous qui
sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le
sont pas, et ne pas nous plaire à nous-mêmes. Que chacun de vous
plaise à son prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification.
Car le Christ n'a point cherché à se plaire à lui-même, mais,
selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui t'insultent sont
tombés sur moi. » Ici Paul dit de plaire à son prochain, pas à
Dieu. Nous avons besoin de voir cela par rapport à l'ensemble des Ecriture pour bien comprendre ce qu'il dit ici. Lorsque Paul dit: «
Ne vous plaisez pas à vous-mêmes, plaisez à votre prochain »,
était-il en train de dire: « Soyez des gens qui cherchent à plaire
aux hommes? »
Galates
1:10 reste toujours vrai, c'est là où il dit: «
Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire ou celle de
Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais
encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » En
Galates, Paul dit qu'il veut plaire à Christ et pas aux hommes et en
Romains il demande de plaire aux hommes. Si je mets cela en avant,
c'est pour illustrer le fait que l'apôtre Paul ne cherchait pas à
plaire aux hommes, à aucun moment il n'a cherché cela. Il ne
recherchait jamais les louanges des hommes. Il n'a jamais cherché à
plaire aux hommes eux-mêmes, pas comme une fin en soi, pas en tant
qu'objectif. Il ne vivait pas pour rendre heureux son prochain, pour
plaire aux hommes. Paul avait un coeur comme celui de Jésus, et il
vivait comme Jésus vivait, pour plaire à Dieu. Voilà où était le
coeur de Paul. Son désir était juste de plaire au Seigneur, de Le
satisfaire.
Plaire
aux hommes, mettre de côté votre liberté pour le bien de quelqu'un
d'autre, n'est pas une fin en soi, c'est un moyen vers une fin. Quel
est l'objectif de tout cela? La réponse est: plaire à Christ,
plaire au Seigneur. Paul cherchait à plaire aux hommes uniquement
lorsque plaire aux hommes plaisait au Seigneur. Lorsque plaire aux
hommes ne plaisait pas au Seigneur, il ne cherchait pas un seul
instant à plaire aux hommes. Son coeur battait de la même façon
que le coeur de Christ, pour satisfaire Dieu, pas pour satisfaire les
gens. Nous disons que le Seigneur Jésus est mort pour les pécheurs,
que Christ est mort pour nous ou que Christ est mort pour le monde.
C'est vrai dans une certaine mesure, mais ce n'est pas la raison
fondamentale. Christ n'est pas premièrement mort pour vous, Christ
est mort pour Dieu. Christ est mort pour son Père. Christ est mort
pour satisfaire Dieu, pour satisfaire Sa sainteté, Sa justice, et Sa
nature. C'est parce qu'Il désirait plaire à Dieu, que Jésus a
donné Sa vie pour nous. Cela n'a pas été pour les hommes, mais
pour le Seigneur.
Je
vous rends attentifs à cela parce que l'apôtre Paul ne nous demande
pas de mettre de côté nos droits et notre liberté pour plaire à
notre prochain. Mais il nous demande de plaire à notre prochain pour
plaire au Seigneur. C'est toujours le plaisir du Seigneur que Paul
avait en vu. J'ai mis en évidence dans notre précédente leçon que
l'apôtre Paul a toujours à nouveau mis de côté sa liberté, ses
scrupules et les choses qui n'avaient pas beaucoup d'importance comme
la nourriture, la célébration des fêtes et la distinction entre
les jours. Pourtant lorsqu'une personne mettait sa confiance dans ce
scrupule, alors Paul refusait de mettre de côté sa liberté. Par
conséquent soyez prêts à mettre vos libertés de côté pour les
autres à moins qu'ils ne mettent leur confiance dans cette chose
même.
Laissez-moi
vous en donner une illustration, parce que la Bible dit que dans
certains cas, Paul n'aurait jamais mis de côté sa liberté, même
pour quelques instants. Je vais essayer de donner une illustration
actuelle pour que nous comprenions tous. Imaginons qu'un chrétien
croit de tout son coeur qu'en se levant chaque matin à 3 heures pour
prier et lire la Bible jusqu'à 6 heures, Dieu est honoré, que Jésus
est satisfait et que cela plaît à Dieu. Il pense que s'il fait cela
alors cela fera plaisir à Jésus. Si l'apôtre Paul connaissait ce
frère, d'après ma compréhension des Écritures et du coeur de Paul,
je suis sûr que Paul dirait: « Si tu penses que cela fait plaisir à
Jésus, alors je vais te rejoindre. J'ai la liberté de me reposer et
de dormir de 3 heures à 6 heures, mais parce que tu penses que cela
fera plaisir à Jésus, j'aimerais me joindre à toi. Je vais prier
et étudier avec toi. » Paul serait prêt à mettre de côté son
sommeil, à mettre de côté sa liberté et ils auraient une belle
communion chaque jour de 3 heures à 6 heures. Je suis sûr que Paul
ferait cela à cause de son amour pour le Seigneur.
Mais
s'il y avait un chrétien qui disait: « Tu dois te lever à 3 heures
pour lire ta Bible et prier de 3 heures à 6 heures, ou alors tu n'es
pas un chrétien spirituel. Si tu ne fais pas cela, tu n'as pas de
communion avec Dieu, et tu ne peux pas grandir, tu vas mourir. » Si
une personne disait cela alors Paul refuserait catégoriquement de se
lever pour prier, lire la Bible et étudier avec cette personne. Si
une personne faisait de cela une condition pour avoir une vie
spirituelle, alors Paul dirait: « Tu peux oublier. Je t'invite à
venir voir à travers ma fenêtre, je serai en train de dormir à
cette heure là, et j'aimerai que tu vois que j'en profite bien. Je
ne me lèverai pas et je ne viendrai pas lire et prier avec toi. »
Paul désirait plaire aux hommes lorsque plaire aux hommes plaisait à
Dieu. Mais Paul refusait de plaire aux hommes, lorsque les hommes
essayaient de gagner une sorte de mérite ou de faveur auprès de
Dieu.
Voici
encore un autre exemple. Imaginez quelqu'un disant: « Tu sais Paul,
je suis d'arrière plan juif, je suis en train de lire l'Ancien
Testament, et j'ai quelques problèmes avec Lévitique 11, parce que
Lévitique 11 donne toute une liste de nourritures qui ne sont pas
pures. » Il se peut qu'il dise à Paul: « Tu sembles disposé à
manger du porc, mais cela gène ma conscience, et je pense que cela
honorerait Dieu, et que cela plairait à Dieu, si je ne mangeais pas
de porc. » D'après la Bible je sais ce que Paul ferait. Il lui
dirait: « Je ne mangerai plus jamais de porc. Si tu penses que Dieu
est honoré et si tu penses que cela plaît à Dieu, si tu fais cela
pour rendre Jésus heureux, alors je vais aussi le faire, et je ne
mangerai jamais de porc. J'aimerais que tu fasses plaisir à Jésus
et j'aimerais également faire plaisir à Jésus. Nous allons ainsi
faire plaisir à Jésus ensemble. »
Mais
s'il y avait un frère ou une sœur qui refuseraient une sorte de
nourriture, en disant: «C'est une condition pour une marche normale
avec Dieu. Tu ne peux pas marcher normalement avec Dieu si tu manges
du porc. » Dans ce cas je peux vous dire que Paul ne mangerait que
du cochon matin, midi et soir. Il ne mettrait pas sa liberté de
côté, pas pour un seul instant si quelqu'un pensait que c'était
une condition pour vivre la vie chrétienne. Vous voyez, vouloir
plaire à Dieu est une chose, mais essayer de Le soudoyer en est une
autre. C'est une toute autre direction. C'est une chose que d'agir
pour bénir Jésus, mais c'est une autre chose que d'agir pour
essayer de recevoir Sa faveur. Paul dit que si quelqu'un fait quoi
que ce soit pour devenir spirituel, alors il y résistera de toutes
ses forces. Il se lèvera contre cela, et ne mettra pas sa liberté
de côté, si quelqu'un essaie de gagner quoi que ce soit de Dieu.
Tout est don, tout est grâce et gratuit. Mais il dit que si
quelqu'un fait quelque chose juste pour plaire à Jésus, alors il
mettra toutes ses libertés de côté, et se fera tout à tous pour
le bien de celui qui désire faire plaisir à Jésus. (cf. 1
Corinthiens 9:22) Voilà de quoi il parle ici.
C'est
également ce que Jésus a fait. Il n'a pas cherché à se faire
plaisir à Lui-même mais à Son Père, et Il a tout mis de côté
pour nous, et tout cela pour plaire à Son Père. Paul dit que c'est
ainsi que nous devrions vivre. Vous voyez, Paul aimait tellement l’Évangile, il aimait tellement le message de la grâce, qu'il
refusait que des personnes puissent penser que faire quelque chose
peut nous rendre davantage spirituel. Il n'aurait pas accepté que
quelqu'un ait cette idée. Il ne pouvait tout simplement pas le
tolérer et prenait des positions très fermes contre cela.
C'est
dans ce sens que Jésus devient notre exemple. Nous devons mettre de
côté nos libertés, pas en tant que personnes essayant de plaire
aux hommes, mais en tant que personnes qui veulent plaire à Dieu.
Mais c'est également vrai que nous désirons être des personnes qui
plaisent aux hommes, lorsque plaire aux hommes plaît à Dieu! Mais
uniquement à cette condition.
Le
verset 15:7 dit: « Accueillez-vous donc les uns les
autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. » Et
ensuite Paul donne l'illustration que Christ est serviteur des
circoncis tout comme des païens. Christ nous a acceptés et Paul dit
qu'Il est notre exemple. La façon dont Christ nous a acceptés est
la façon dont nous devons accepter notre frère plus fort et plus
faible. Comment Christ nous a-t-Il acceptés? La réponse est qu'Il
nous a acceptés comme nous sommes et dans la situation où nous
sommes. Regardez à nouveau le verset 14:1 qui dit:
« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez
pas sur les opinions. » Que nous soyons forts ou faibles ou quelque
part au milieu, il y a toujours la tentation d'accepter un frère ou
une sœur pour les « convertir » à ses idées. Nous avons du mal à
les accepter tels qu'ils sont ou pour ce qu'ils sont car d'une façon
ou d'une autre, nous essayons de leur faire voir les choses à notre
façon, de leur imposer notre « lumière », de leur imposer ce que
nous pensons être vrai. Mais Paul dit: « J'aimerais que vous vous
acceptiez de la même façon que Jésus vous a acceptés. J'aimerais
que vous vous acceptiez comme vous êtes, là où vous en êtes, avec
la lumière que les uns ou les autres ont, sans essayer de leur
imposer votre lumière, sans essayer de les changer. »
LA
SEULE CHOSE IMPORTANTE EST DE VIVRE POUR PLAIRE AU SEIGNEUR
Dans
le domaine des scrupules, à propos de choses qui n'ont pas
d'importance dont traite ce chapitre, peu importe que le chrétien A
ne soit pas d'accord avec le chrétien B. La seule chose qui est
importante est que les chrétiens A et B vivent pour faire plaisir au
Seigneur et s'acceptent l'un l'autre. Au verset 14:6 on
lit: « Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le
Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il
rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur
qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. » Ce verset montre
bien que la seule chose qui est importante dans la vie chrétienne,
que vous soyez forts ou faibles, c'est de faire ou ne pas faire les
choses pour rendre le Seigneur heureux, pour plaire au Seigneur. Ce
n'est que cela qui est important. Tout ce qui importe c'est de vivre
pour Lui plaire. Paul dit que c'est la seule base pour l'acceptation.
Ce n'est pas important si vous vous rassemblez en cercle, en carré
ou en triangle. Ce n'est pas important si vous vous faites appeler
par un nom ou un autre. Ce n'est pas important si vous célébrez le
Seigneur un jour plutôt qu'un autre jour. La traduction de la Bible
que vous utilisez n'est pas importante. Le style de musique que vous
appréciez et jouez n'est pas important. Cela n'a pas d'importance.
Toutes ces choses n'ont pas d'importance.
Certains
groupes refusent la communion avec des personnes qui ne voient pas le
retour du Seigneur comme eux. Des églises se séparent parce que
certaines personnes sont pré-millénaristes et d'autres
post-millénaristes. Certaines personnes disent: « Je ne peux pas
avoir de communion avec ces personnes parce qu'elles parlent en
langue. » D'autres personnes disent: « Je ne peux pas avoir de
communion avec ces personnes parce qu'elles ne parlent pas en langue.
» Certaines disent: « Je suis calviniste » et d'autres disent: «
Je suis arménien. » Pourtant toutes ces choses ne sont pas
importantes. La question n'est pas de quelle arrière plan est une
personne, mais est-ce qu'elle aime le Seigneur? Est-ce qu'elle veut
plaire au Seigneur? Dans ce cas acceptez cette personne.
J'ai
entendu une anecdote au sujet d'Harry A. Ironside. Il voyageait en
train et il a eu l'occasion de partager sa foi dans le Seigneur. A un
moment donné, quelqu'un lui a demandé: « Mais de quelle
dénomination êtes-vous? » Monsieur Ironside a cité le Psaume
119:63: « Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, et de
ceux qui gardent tes ordonnances. » C'est une belle description
d'une dénomination n'est-ce pas? « Je suis l'ami de tous ceux qui
te craignent, Et de ceux qui gardent tes ordonnances. » Nous devons
tous nous accepter de la même façon que Christ nous a acceptés.
Nous pouvons venir au Seigneur comme nous sommes. Nous n'avons pas
besoin de venir comme nous aimerions être ou comme nous serons un
jour, mais juste comme nous sommes. C'est comme cela que Dieu nous a
acceptés, c'est comme cela qu'Il nous a reçus et ainsi que nous
devrions nous recevoir.
Lorsque
vous regardez rapidement les chapitres 14 et 15 il se peut que
certaines personnes disent: « La façon dont l'apôtre Paul
encourage une vie indépendante me rend nerveux. » Lorsque je dis
indépendant, je ne veux pas parler d'une vie vécue pour soi-même,
mais je veux parler de ce que l'on a vu au sujet de « Ne jugez pas
le fort et ne jugez pas le faible, vivez simplement avec Jésus.
Laissez les autres vivrent devant Dieu, et vous, vivez devant Dieu,
que chacun vive soi-même devant Dieu. » Peut-être que quelqu'un
dira: « J'ai un peu de mal avec tout cela. Est-ce que c'est bon?
Est-ce que c'est saint? Est-ce que c'est juste d'avoir cette relation
individuelle avec Jésus? Qu'en est-il du Corps? Qu'en est-il de
l'Eglise? Qu'en est-il de la communion avec le peuple de Dieu? J'ai
peur de tout ce christianisme privé qui se passe juste entre vous et
Jésus, sans se préoccuper du fort et du faible. Est-ce que cela ne
va pas dans le sens où nous n'avons plus besoin les uns des autres,
et où il n'y a plus d'interaction entre les membres du corps? Est-ce
que cela ne va pas poser des problèmes si tout le monde regarde
juste à Jésus? »
La
réalité est que si je vis juste pour plaire à Jésus et pour
personne d'autre, et que vous vivez juste pour plaire à Dieu et pour
personne d'autre, alors nous sommes un et rien ni personne ne peut
nous séparer, et ensuite vous pouvez multiplier cela à autant de
membres qu'il y a dans le Corps de Christ. Regardez le
verset 15:6 qui dit: « Afin que tous ensemble,
d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre
Seigneur Jésus-Christ. » Dieu ne s'attend pas à entendre plusieurs
voix, Il ne désire entendre qu'une seule voix. Et cette seule voix
rassemble le fort et le faible, celui qui est lié et celui qui est
libre, et ainsi tout le peuple de Dieu l'acclame d'une seule voix,
pas de plusieurs voix. La seule façon d'avoir une seule voix est à
travers une vie indépendante, c'est-à-dire vous et Jésus. Et alors
que vous vivez dans votre relation avec Jésus et que je vis dans ma
relation avec Jésus, juste pour Lui plaire à Lui, c'est incroyable
de voir comme cette voix devient une. C'est à cette condition que
Dieu reçoit une adoration acceptable.
Ceci
dit, je ne peux pas quitter cette section sans vous avertir au sujet
de quelque chose à propos duquel vous êtes sûrement familiers.
Chaque époque de l'histoire de l'Eglise a été traversée par des
mouvements plus ou moins dangereux. Je crois qu'un des grands dangers
de nos jours est que l'Eglise est devenue centrée sur le Corps. Ce
mouvement a même un nom, il s'appelle « les vérités du Corps »,
et comporte tout un système de théologie. L'idée qui est derrière
est: mettons l'accent sur les chrétiens, mettons l'accent sur le
Corps, occupons-nous les uns des autres, portons les fardeaux les uns
des autres, écoutons les problèmes les uns des autres, et ainsi de
suite. L'idée est que j'ai besoin de vous et que vous avez besoin de
moi, que tous les croyants ont besoin des autres croyants, et ainsi
de suite. De nombreux livres qui vont dans ce sens ont été écrits.
On appelle également cela « les vérités retrouvées. » Ils
disent qu'ils sont en train de retrouver cette grande vérité qui a
été perdue dans l'histoire de l'Eglise au sujet du Corps. Des
chants sont écrits au sujet du Corps, on encourage tout le monde à
faire partie de cette « grande famille » et à s'impliquer dans la
vie des autres. Il y a bien entendu un fort accent qui est mis sur
l'unité.
LA
BIBLE MET L'ACCENT SUR LE TÊTE, PAS SUR LE CORPS
Cher
frère et sœur en Christ, je peux vous dire que cela n'est pas le
bon centre à avoir. Le centre de tout cela n'est pas Christ. La
Bible ne met pas l'accent sur le Corps, mais sur la Tête! Christ est
la Tête, et si vous êtes en règle avec la Tête, alors le Corps
trouvera sur juste place. Si vous détournez vos yeux de la Tête
pour essayer d'unifier le Corps et pour le faire travailler ensemble,
vous rencontrez des problèmes. Christ est la Tête du Corps. Il y a
tant de travail qui est fait sur l'unité. Certains s'imaginent que
si tous les chrétiens vivaient dans le même endroit, nous aurions
l'unité, nous pensons que c'est la proximité qui crée l'unité.
Mais ce n'est pas le cas, c'est un résultat de l'unité, mais pas ce
qui fera l'unité.
D'autres
pensent qu'il faut partager ses problèmes intimes. Un jour un
chrétien de l'Illinois m'a appelé en disant: « Tu as reçu Christ
dans ton coeur. Laisse-moi maintenant aussi rentrer dans ton coeur.
Et toi tu viendras dans mon coeur. J'aurai le droit de regarder dans
tous les coins de ta vie, et tout ce que je verrai chez toi qui n'est
pas bon, je te le dirai et toi tu pourras regarder dans les coins de
ma vie tout ce qui n'est pas bon chez moi, tu me le diras. Est-ce que
tu désires m'inviter dans ton coeur? » C'est comme s'il désirait
jouer le rôle du Saint-Esprit dans ma vie, et que je joue le rôle
du Saint-Esprit dans sa vie. Je lui ai bien entendu répondu: «
Absolument pas, je ne te veux pas dans ma vie, et je ne te veux pas
dans mon coeur! » Il n'y a que le Seigneur qui a le droit de
regarder dans mon coeur. D'autres essaient de créer l'unité à
travers les rencontres. Ils disent: « Organisons des rencontres pour
les jeunes, des rencontres pour les moins jeunes et des rencontres
pour les personnes âgées. Organisons des sorties, organisons des
repas. » Non ce n'est pas comme cela que vous aurez l'unité.
Le
point que je veux souligner est que nous n'avons pas besoin de créer
l'unité pour le Corps. Dieu nous a fait un avec la tête. C'est l’Évangile qui crée l'unité. C'est un Sauveur complet qui crée
l'unité. Et toutes ces autres choses que sont la coopération, la
proximité et le partage sont des expressions de l'unité. Si les
chrétiens ne sont pas un, ce n'est pas parce qu'il y a un problème
avec le Corps, c'est parce qu'il y a un problème avec la Tête. Si
un groupe n'est pas un, ce n'est pas un problème avec le Corps c'est
un problème avec la Tête. Plus les chrétiens en tant qu'individus
vivront en union avec la Tête, plus les chrétiens en tant que Corps
seront capables d'offrir à Dieu ce qui Lui plaît, c'est-à-dire une
seule voix en étant un seul coeur pour Lui.
Dans
ces versets c'est donc Jésus qui est l'exemple. C'est Lui qui a mis
de côté Sa propre vie pour le plaisir de Dieu, et Il a fait cela
pour les autres. Il accepte tout le monde de la même façon au même
niveau, comme ils sont et où ils sont. Avant que nous terminions
cette section qui comprend les versets 15:1-13,
j'aimerais que vous puissiez voir dans ces versets comment Dieu nous
pousse constamment à retourner à la réalité. Vous voyez, Il n'a
pas seulement dit une fois pour toutes aux versets 12:1-2:
« Considérez votre relation avec Dieu et maintenant laissez cela de
côté. » Mais chaque fois qu'Il nous parle d'une relation, Il nous
ramène à cela en disant: « Rappelez-vous que si ces relations sont
possibles, c'est grâce à votre relation avec Dieu. »
Vous
savez, vous pouvez vous dire en lisant des choses comme par exemple:
« Tout ce que nous avons à faire est de plaire à Dieu en plaisant
aux autres, renoncer à tous nos droits dans un amour sincère, en
mettant notre liberté de côté pour le bien des autres, en
acceptant chacun comme il est et où il est » que c'est facile à
dire mais pas facile à vivre. Effectivement certaines personnes ne
sont pas faciles à accepter comme elles sont et où elles en sont.
Il se peut même que vous vous disiez: « Mais comment vais-je être
capable de faire tout cela? C'est facile de dire cela mais je n'ai
aucune chance de réussir. Comment vais-je y parvenir? » C'est pour
cela qu'il parle maintenant d'espérance. C'est la seule raison pour
laquelle Paul parle de ce sujet ici. Le verset 15:4 dit:
« Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre
instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que
donnent les Écritures, nous possédions l'espérance. » Une
espérance au sujet de quoi? Il ne parle pas ici du salut. Il parle
de l'espérance de vivre de cette façon. A la question: « Comment
vais-je pouvoir vivre de cette façon? » Il répond: « C'est à
travers les Écritures que vous pouvez avoir de l'Espoir. » C'est là
où il commence. Vous direz peut être alors: « Très bien, je vais
ouvrir les Écritures, mémoriser des versets et ensuite je serai
capable de le vivre. » Si jamais vous avez déjà fait cela, vous
avez alors déjà réalisé à quel point la Bible peut devenir
froide, sèche et morte.
C'EST
MA RESPONSABILITÉ MAIS C'EST LA PUISSANCE DE DIEU
Pourtant
Paul dit que c'est par les Écritures que nous pouvons avoir de
l'Espérance. Mais il ne s'arrête pas là, le verset 15:5 dit:
« Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne.
» Et là il commence à vous dire ce que Dieu va vous offrir.
Regardez maintenant le verset 15:13: « Que le Dieu de
l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la
foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du
Saint-Esprit! » Quelle est mon espérance? Lorsque je considère
tout cela, je me dis: « C'est ma responsabilité, c'est mon
obligation, c'est à moi de faire tout cela. » Oui, c'est vrai mais
la puissance pour le faire ne vient pas de moi! C'est ma
responsabilité, mais c'est la puissance de Dieu qui l'accomplit.
C'est mon obligation, mais la vie me vient de Dieu. Quelle est mon
espérance? Paul répond: « Que le Dieu de l'espérance vous
remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous
abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit! » Ce n'est
que par la vie de Christ que vous pouvez vivre dans une relation
juste avec votre frère plus fort et plus faible. Paul nous ramène
donc toujours à nouveau à une vie de miracle à travers la vie de
Dieu. C'est à travers une connaissance de Dieu dans son coeur par
l'étude des Ecritures qu'Il nous dévoile progressivement Christ et
cette révélation de Christ me remplit d'espérance. Et c'est par
cette vie que je vis et que vous vivez...
Mais
cette façon de vivre ne nous est pas naturelle. En réalité nous
sommes plutôt fiers et égoïstes par nature, et nous aimons bien
nous plaire à nous-mêmes. Réalisez-vous que sans un miracle de
Dieu, vous auriez un esprit partisan, limité à un système de
théologie et vous tomberiez dans le « dénominationalisme? » Vous
voyez, les dénominations ne sont pas mauvaises, même si certaines
personnes enseignent cela. Mais la Bible ne dit pas cela. C'est le
dénominationalisme qui est mauvais, mais pas les dénominations. Se
réunir avec un groupe particulier à cause d'un crédo particulier
n'est pas faux, mais lorsque cela devient un « isme », lorsque cela
devient de l'exclusivisme, lorsque cela devient sectaire, et que l'on
érige des murs qui laissent les autres dehors, alors cela devient
mauvais. Voici à nouveau le point important, lorsque je suis
correctement en relation avec Dieu, lorsque je retire la puissance de
Lui seul, et que je vis par Sa vie, alors je suis capable, d'exercer
le fruit de l'Esprit qui est un renoncement à mes libertés fruit
d'un amour sincère pour le bien de Jésus et de mes frères et sieurs.
Très
bien, il y a encore une relation dont parle Paul avant de conclure la
lettre aux Romains. Dans les verset 15:14-33 il nous
dit que si nous sommes correctement en relation avec Dieu alors nous
serons correctement en relation avec le monde entier. Voici ce que
disent les versets 15:14-29: « Pour ce qui vous
concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes
pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et
capables de vous exhorter les uns les autres. Cependant, à certains
égards, je vous ai écrit avec une sorte de hardiesse, comme pour
réveiller vos souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m'a faite
d'être ministre de Jésus-Christ parmi les païens, m'acquittant du
divin service de l'Évangile de Dieu, afin que les païens lui soient
une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit Saint. J'ai
donc sujet de me glorifier en Jésus-Christ, pour ce qui regarde les
choses de Dieu. Car je n'oserais mentionner aucune chose que Christ
n'ait pas faite par moi pour amener les païens à l'obéissance, par
la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des
prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis
Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment
répandu l'Évangile de Christ. Et je me suis fait honneur d'annoncer
l'Évangile là où Christ n'avait point été nommé, afin de ne pas
bâtir sur le fondement d'autrui, selon qu'il est écrit: Ceux à qui
il n'avait point été annoncé verront, Et ceux qui n'en avaient
point entendu parler comprendront. C'est ce qui m'a souvent empêché
d'aller vers vous. Mais maintenant, n'ayant plus rien qui me retienne
dans ces contrées, et ayant depuis plusieurs années le désir
d'aller vers vous, j'espère vous voir en passant, quand je me
rendrai en Espagne, et y être accompagné par vous, après que
j'aurai satisfait en partie mon désir de me trouver chez vous.
Présentement je vais à Jérusalem, pour le service des saints. Car
la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu s'imposer une contribution
en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem. Elles l'ont
bien voulu, et elles le leur devaient; car si les païens ont eu part
à leurs avantages spirituels, ils doivent aussi les assister dans
les choses temporelles. Dès que j'aurai terminé cette affaire et
que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et
passerai chez vous. Je sais qu'en allant vers vous, c'est avec une
pleine bénédiction de Christ que j'irai. Je vous exhorte, frères,
par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, à
combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur,
afin que je sois délivré des incrédules de la Judée, et que les
dons que je porte à Jérusalem soient agréés des saints, en sorte
que j'arrive chez vous avec joie, si c'est la volonté de Dieu, et
que je jouisse au milieu de vous de quelque repos. Que le Dieu de
paix soit avec vous tous! Amen!
Alors
que Paul arrive à la fin de sa lettre, il va résumer le grand
message de ce livre. Alors qu'il arrive à la fin, il se voit
lui-même comme un chrétien complet, quelqu'un qui a embrassé un
Sauveur complet, et maintenant il s'utilise lui-même en tant
qu'exemple. Alors qu'il considère le monde entier, il se décrit de
deux façons. Le verset 15:16 dit: « D'être
ministre de Jésus-Christ parmi les païens, exerçant la
sacrificature dans l'évangile de Dieu, afin que les païens lui
soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit Saint.
» Il se décrit premièrement en tant que prêtre. Dans les
versets 15:19-20 il dit: « J'ai abondamment répandu
l'Évangile de Christ. Et je me suis fait honneur d'annoncer
l'Évangile là où Christ n'avait point été nommé, afin de ne pas
bâtir sur le fondement d'autrui, selon qu'il est écrit. » Ici, il
se décrit comme un pionnier. Paul se décrit dans ce passage comme
un prêtre et un pionnier.
L'allusion
qu'il fait à lui-même en tant que prêtre est tirée de l'Ancien
Testament. Un prêtre était quelqu'un qui était mis à part pour
offrir des sacrifices acceptables à Dieu. Il y a trois parties à
cette image. Il y a d'abord le prêtre, ensuite le sacrifice, et
enfin ce qui rend le sacrifice acceptable. Lorsque vous lisez des
chapitres comme Lévitique 2, vous voyez ce qui rendait
le sacrifice acceptable. Les prêtres de L'Ancien Testament devaient
répandre sur l'offrande de l'encens, de l'huile ou du sel. Et c'est
seulement ensuite qu'il pouvait l'offrir. L'offrande était ainsi
sanctifiée et devenait agréable grâce à l'huile, l'encens ou le
sel. Alors que Paul méditait à ce sujet, il se dit: « Alors que
j'arrive à la fin de cette lettre, et que je considère mes
responsabilités envers l'Eglise, envers mon prochain, envers la
société, et envers le monde entier, je me sens comme un prêtre et
un pionnier. » Paul dit qu'il est prêtre parce qu'il offre une
offrande à Dieu. Mais quelle est cette offrande? Il ne s'agit pas
d'animal, il ne s'agit pas de d'oiseaux, il offre des personnes. Le
verset 15:16 dit: « Afin que les païens lui soient
une offrande agréable, étant sanctifiée par l'Esprit Saint. »
Paul est un prêtre, il partage l’Évangile, et il offre ces personnes
à Dieu. Qu'est-ce qui rend ces personnes acceptables? Ce n'est pas
le sel, l'encens ou l'huile qui rend ces personnes agréables et
acceptables à Dieu. Non, il dit qu'ils sont « sanctifiés par le
Saint-Esprit. » C'est cela qui rend les païens agréables à Dieu.
En tant que prêtre de Dieu, Paul prêchait l’Évangile, il semait et
ensuite il prenait le résultat et l'offrait à Dieu en disant: «
Seigneur, voici mon ministère. Voilà mon offrande en tant que
prêtre et je sais que tu acceptes cela par le Saint-Esprit.
J'ai
récemment entendu un frère expliquer du point de vue botanique ce
qu'était un fruit. C'est ce que Paul avait à l'esprit à travers
tout Romains. Quel est l'objectif des fruits? Qu'est-ce qu'un fruit?
Ce frère a expliqué que le fruit est le « ventre de la semence. »
Pensez un instant à cela. C'est l'incubateur de la semence. Où se
trouvent les graines de pommes? Elles ne sont pas dans les feuilles.
Elles ne sont pas dans les branches. Elles ne sont pas dans le tronc.
Elles ne sont pas dans les racines. Où trouverez-vous les graines de
la pomme? La réponse est dans le fruit. Les graines de pommes sont
dans les pommes. Où se trouvent les graines du raisin? Elles ne se
trouvent pas dans le cep. Elles se trouvent dans le raisin, dans le
fruit. Le noyau de la cerise est dans la cerise. Le noyau de
l'abricot est dans l'abricot. Quand un fruit est-il cueilli? La
réponse est lorsque la graine, le noyau ou la semence est prête, et
pas avant cela. C'est lorsque le fruit est mur.
PORTER
DU FRUIT DE L'ESPRIT POUR RÉPANDRE LA SEMENCE
Voilà
l'illustration de Dieu. Vous voyez, Paul comprenait cela, car
en Romains 7:5 il dit: «Afin que nous portions des
fruits pour Dieu. » Le fruit n'est pas l'objectif, de nombreux
chrétiens disent: « Oh, je ne peux pas attendre jusqu'à qu'il y
ait du fruit dans ma vie. » Le fruit n'est pas l'objectif.
L'objectif c'est de répandre la semence, c'est la mission qui est
l'objectif. C'est gagner des âmes qui est l'objectif. Pourquoi Dieu
vous permet-Il de porter du fruit? C'est parce que le fruit porte la
semence. Et lorsque vous avez de vrais fruits, vous pouvez répandre
de la semence. C'est ce que Paul dit ici. Il dit: « Je suis un
prêtre. Partout où je vais, Dieu manifeste du fruit à travers moi,
et ensuite ce fruit répand de la semence et je peux prendre cela
pour l'offrir à Dieu. »
C'est
pour cette raison, chers frères et sœurs en Christ, qu'il est
important d'avoir le vrai fruit de l'Esprit, parce que la semence de
Dieu est dans le fruit. C'est dans le fruit. Chaque fois que nous
avons le vrai fruit dans notre vie, peu importe à qui nous parlions,
que ce soit à notre patron, à notre famille, à notre voisinage, à
un ami ou à un inconnu, nous répandons de la semence. C'est cela la
mission. C'est pour cela que c'est une folie de jouer à un jeu, de
faire comme si et d'utiliser de belles et grandes phrases alors que
vous n'avez pas le vrai fruit. Parce que si vous n'avez pas le vrai
fruit alors vous n'avez pas non plus la vraie semence. Vous pouvez
essayer de tromper toutes les personnes que vous voulez mais si vous
n'avez pas le fruit alors vous n'avez pas non plus la semence.
L'objectif du fruit est de porter la semence en lui-même, c'est pour
cela qu'il faut le bon fruit. Paul dit ici: « Je suis un prêtre et
par mon union avec Christ, je porte du fruit partout où je vais.
Tout ce que je fais c'est connaître Dieu, porter du fruit et
répandre de la semence. Et un jour je vais prendre tout cela et je
l'offrirai à Dieu comme une offrande qui sera acceptable par le
Saint-Esprit. » Lorsque Paul considère le monde entier, il dit: «
Nous sommes des prêtres. »
Ensuite
dans les versets 15:20-21 Paul dit: « Nous sommes
également des pionniers. » On tire parfois de ce passage l'idée
des missionnaires pionniers, qui vont dans des régions éloignées,
reculées ou désertiques et où Christ n'a pas encore été annoncé.
Vous pouvez certainement l'appliquer à cela, mais il ne parle pas
ici de missionnaire pionnier, il parle ici de chrétien pionnier. Il
parle de tous les chrétiens complets qui sont des pionniers. Frères
et soeurs en Christ, alors que nous sommes sur le point de terminer
l'étude de ce grand livre qui nous présente un chrétien complet,
Dieu veut vous utiliser en tant que pionnier comme Il n'a jamais
utilisé quelqu'un auparavant, d'une façon qui ne bâtit pas sur la
fondation de personne d'autre avant vous, d'une façon qui vous soit
unique, car vous êtes uniques. Vous êtes particuliers et en mettant
en vous du fruit, Dieu va répandre de la semence d'une façon qu'Il
n'a jamais utilisée avec personne d'autre avant. Alors que vous
connaissez le Seigneur Jésus et que vous portez du fruit, vous
deviendrez des « créateurs », juste en étant vous-mêmes, vous
serez capables de semer dans des endroits où personne ne peut semer
à votre place.
Alors
que Paul considérait le monde entier, il avait plusieurs prières
sur son coeur. La première est qu'il désirait venir dans la
plénitude de la bénédiction de Christ. En effet le
verset 15:29 dit: « Je sais qu'en allant vers vous,
c'est avec une pleine bénédiction de Christ que j'irai. » N'est-ce
pas glorieux? Là où vous allez n'est pas important mais lorsque
vous y arriverez, est-ce que cela sera dans la plénitude de la
bénédiction de Christ? Voilà quel était le coeur de Paul. Peu
importe où Paul allait arriver, ce qu'il désirait c'était y
arriver dans la plénitude de la bénédiction de Christ. Il fait une
autre prière au verset 15:32, c'est de trouver auprès
des autres chrétiens quelque repos et d'être rafraîchis par eux.
Il ne veut pas seulement recevoir des bénédictions mais également
être une bénédiction. Et c'est de cette façon qu'il vivait.
Il
se peut que vous pensiez: « Tout cela est bien pour Paul. Mais Paul
est Paul. Cet homme avait comme un monopole sur Dieu. Mais moi je ne
suis pas Paul. Lui il avait une relation toute particulière avec le
Seigneur que je n'ai pas. Dieu le prenait à part et lui disait des
choses à l'oreille, lui il est inspiré. Mais moi je n'ai pas tout
cela. Dieu ne me dit pas des choses comme Il l'a fait pour Paul. Dieu
ne me montre rien. Il est facile pour Paul de dire que nous sommes
des prêtres et de pionniers pour le monde entier, lui il connait la
volonté de Dieu. Mais moi quand je regarde ma vie, je me demande
parfois si je suis un chrétien, et je ne comprends pas toujours ce
qui se passe dans ma vie et ce que Dieu fait dans ma vie. Paul lui
semble savoir qu'il doit aller ici ou là, selon que Dieu le guide.
Mais moi je me demande s'il y a aussi une parole pour moi quelque
part. » Vous cherchez et cherchez mais vous ne semblez pas trouver,
ni savoir quoi faire.
Laissez-moi
pourtant vous montrer quelque chose au sujet de la vie de Paul.
Commençons par les versets 1:10-13 où il dit: «
Demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa
volonté, le bonheur d'aller vers vous. Car je désire vous voir,
pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez
affermis ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au
milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Je
ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le
projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi
vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché
jusqu'ici. » Le point important ici c'est qu'au début de la lettre
aux Romains Paul dit: « J'ai planifié de venir vous voir. »
Regardons maintenant les versets 15:22-28 où il
dit: « Et je me suis fait honneur d'annoncer l'Évangile là où
Christ n'avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le
fondement d'autrui, selon qu'il est écrit: Ceux à qui il n'avait
point été annoncé verront, Et ceux qui n'en avaient point entendu
parler comprendront. C'est ce qui m'a souvent empêché d'aller vers
vous. Mais maintenant, n'ayant plus rien qui me retienne dans ces
contrées, et ayant depuis plusieurs années le désir d'aller vers
vous, j'espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne,
et y être accompagné par vous, après que j'aurai satisfait en
partie mon désir de me trouver chez vous. Présentement je vais à
Jérusalem, pour le service des saints. Car la Macédoine et l'Achaïe
ont bien voulu s'imposer une contribution en faveur des pauvres parmi
les saints de Jérusalem. Elles l'ont bien voulu, et elles le leur
devaient; car si les païens ont eu part à leurs avantages
spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses
temporelles. Dès que j'aurai terminé cette affaire et que je leur
aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et passerai chez
vous. »
J'aimerais
vous faire remarquer que Paul décrit un itinéraire, il présente
son agenda, il fait des plans. D'abord il aimerait retourner à
Jérusalem car il a des dons à y apporter et cela fait longtemps
qu'il n'y est pas allé et ensuite il dit: « Puis, je viendrai vous
voir à Rome et nous nous mettrons ensemble pour lire, partager,
prier et nous réjouir ensemble. Oui, je viendrai à Rome pour vous
rencontrer et nous aurons la communion ensemble. Puis après vous
avoir quittés, j'irai en Espagne. Voilà l'itinéraire que j'ai
prévu jusqu'à présent. » Voilà son itinéraire, il veut aller à
Jérusalem, à Rome et en Espagne. Maintenant lorsque nous regardons
dans Actes 21:3-4, nous lisons: « Quand nous fûmes en
vue de l'île de Chypre, nous la laissâmes à gauche, poursuivant
notre route du côté de la Syrie, et nous abordâmes à Tyr, où le
bâtiment devait décharger sa cargaison. Nous trouvâmes les
disciples, et nous restâmes là sept jours. Les disciples, poussés
par l'Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem. »
Voilà donc la personne qui a selon vous un monopole sur Dieu. Paul
confie son itinéraire à l'Eglise de Rome mais lorsqu'il en parle
aux chrétiens de Tyr, les frères lui disent que l'Esprit de Dieu
lui demande de ne pas faire cela. Pourtant Paul n'en tient pas compte
et les quitte pour Césarée, où il y partage également ses plans
avec les chrétiens.
On
trouve la suite en Actes 21:8-12 où il est dit: «
Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Étant
entrés dans la maison de Philippe l'évangéliste, qui était l'un
des sept, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges qui
prophétisaient. Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un
prophète, nommé Agabus, descendit de Judée, et vint nous trouver.
Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit:
Voici ce que déclare le Saint-Esprit: L'homme à qui appartient
cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à
Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens. Quand nous
entendîmes cela, nous et ceux de l'endroit, nous priâmes Paul de ne
pas monter à Jérusalem. » Après les gens de Tyr, ce sont les
chrétiens de Césarée qui demandent à Paul de ne pas monter à
Jérusalem. Finalement Paul répond en Actes 21:13-14: «
Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le coeur? Je suis prêt,
non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour
le nom du Seigneur Jésus. Comme il ne se laissait pas persuader,
nous n'insistâmes pas, et nous dîmes: Que la volonté du Seigneur
se fasse! » Paul était obstiné, il ne cessait de dire: « J'irai à
Jérusalem, à Rome et en Espagne. J'ai déjà prévu mon itinéraire
et c'est comme cela que je ferais. »
Il
a partagé l'itinéraire qu'il a planifié avec les chrétiens de
Tyr, de Césarée et de Rome et voilà maintenant ce qu'il écrit aux
disciples de Rome dans les versets 15:30-32: « Je vous
exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de
l'Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en
ma faveur, afin que je sois délivré des incrédules de la Judée,
et que les dons que je porte à Jérusalem soient agréés des
saints, en sorte que j'arrive chez vous avec joie, si c'est la
volonté de Dieu, et que je jouisse au milieu de vous de quelque
repos. » Paul était conscient de ce qui pouvait lui arriver en
Judée et il demande aux chrétiens de Rome, qu'il soit délivré
alors qu'il s'apprête à aller à Jérusalem. Bien que la multitude
des conseillers disent à Paul de ne pas aller à Jérusalem, il
reste décidé à aller à Jérusalem, puis à Rome et enfin en
Espagne; pourtant il demande aux chrétiens de Rome de prier pour son
voyage en Judée, car des difficultés s'annoncent.
Très
bien, comment tout cela se termine-t-il? Eh bien il est allé à
Jérusalem et les autres chrétiens avaient raison, Agabus avait
raison, et les saints de Tyr et de Sidon avaient raison. Tous ceux
qui l'avaient averti avaient raison. Paul a été arrêté à
Jérusalem, il a été mis dans les chaines et il est effectivement
allé à Rome. Mais il n'est pas allé à Rome pour avoir la
communion avec ces chrétiens mais en tant que prisonnier, pour
passer devant César et pour mourir en martyr à cause du Seigneur
Jésus-Christ.
Pourquoi
vous ai-je raconté toute cette histoire? Parce que selon les récits
que nous avons, Paul n'est jamais allé en Espagne bien que cela
fasse partie de ses plans. Voilà ce grand apôtre, celui dont on
pense qu'il avait « un monopole sur Dieu », et à qui Dieu
partageait tous ses secrets. Ce que j'essaie de vous expliquer, chers
frères et soeurs en Christ, c'est que Paul n'avait rien de plus que
ce que vous avez, et Paul n'avait rien de plus que ce que j'ai. Paul
ne connaissait pas toute la volonté de Dieu, il ne savait pas où
aller et quand aller, où séjourner et combien de temps rester à un
endroit. Il ne savait rien de cela. Il marchait simplement selon la
lumière qu'il avait, et dans tous les endroits où il allait, il
portait du fruit qui lui permettait de semer, et chaque semence était
une bénédiction. Il ne faisait qu'avancer.
FAITES
DES PLANS, MAIS LAISSEZ LE SEIGNEUR LES CHANGER
Voilà
le point que je veux souligner et quelques applications. Il n'est pas
faux de faire des projets et des plans. Paul a fait des plans, il
désirait aller à Rome et en Espagne. Il n'est jamais arrivé en
Espagne, mais il l'a planifié. Certains chrétiens disent: « Vivez
au jour le jour et ne faites pas de plan. » Non, il n'est pas
mauvais de faire des plans. Mais rappelez-vous simplement que votre
Seigneur peut les changer et Il le fera. Vous pouvez faire tous les
plans que vous désirez mais Dieu est souverain et la volonté de
Dieu se fera. Vous pouvez faire des plans et il n'est pas faux de
faire des plans. Faites des plans. Vous pouvez même faire ce que
Paul a fait ici. Vous pouvez même demander aux gens de prier au
sujet de vos plans. C'est ce que Paul a fait ici, il a demandé aux
chrétiens de Rome de prier au sujet de ses projets. Dieu n'a pas
répondu à leur prière, du moins pas comme ils s'attendaient à ce
qu'Il le fasse. Paul leur demande de prier pour qu'il soit délivré
lorsqu'il ira à Jérusalem. Mais cela n'a pas marché! Il n'est pas
faux de demander aux gens de prier dans le sens où va votre coeur.
Vivez dans la lumière qui est la vôtre. N'essayez pas d'être
quelqu'un que vous n'êtes pas. Paul était simplement Paul.
En
passant, laissez-moi faire un petit commentaire au sujet de Proverbes
11:14 qui dit: « Et le salut est dans le grand nombre des
conseillers. » Croyez cela frères et sœurs. Lorsqu'il y a un Corps
de croyants qui avancent dans une seule direction, alors on peut y
trouver la sécurité. Mais voici l'autre côté, acceptez les
conseils mais n'acceptez pas de diktats et d'ordres de n'importe
quelle autre personne ou groupe. Ce n'est pas parce que tout le monde
dit qu'une chose est la volonté de Dieu, que cela en fait la volonté
de Dieu. Je ne veux pas juger le coeur de Paul en disant c'était
juste ou faux, ce qui est important c'est que son coeur désirait
plaire au Seigneur, peu importe ce qui ce passait. Il n'est donc pas
faux de faire des projets et il n'est pas faux de demander aux gens
de prier pour cela. Rappelez-vous simplement que Dieu n'est pas
obligé de répondre à vos prières et qu'Il peut changer vos plans
comme Il le désire.
Peut-être
que vous êtes tentés de dire: « Oh, je ne serai jamais un prêtre.
Je ne serai jamais utilisé de façon unique par Dieu. » N'essayez
pas d'être un prêtre et n'essayez pas d'être un pionnier. Soyez
simplement un enfant de Dieu. Soyez simplement quelqu'un qui est
correctement relié à Dieu et alors vous serez un prêtre et vous
serez un pionnier. Paul vous montre juste ce qui va se passer. Il ne
veut pas vous dire: « Essayez maintenant d'être un prêtre, un
pionnier et une bénédiction pour les autres. » Non, il ne dit pas
cela. La moins bonne chose que vous pouvez faire c'est d'essayer
d'être une bénédiction pour les autres. » Je me rappelle encore
des moments où j'essayais d'être une bénédiction pour ma famille,
c'était terrible. Non, vous ne pouvez pas essayer d'être une
bénédiction, mais la Bible dit: « Fais de l'Éternel tes délices,
Et il te donnera ce que ton coeur désire. » (cf. Psaume
37:4) La meilleure chose que vous puissiez faire pour votre
famille est de faire de Jésus votre délice. La meilleure chose que
vous puissiez faire pour votre prochain est de faire du Seigneur
votre délice. Vous avez des désirs dans votre coeur, alors faîtes
de l’Éternel votre délice et Il vous donnera les désirs de votre
coeur. Par conséquent vivez simplement dans une vraie relation avec
Lui.
CHAQUE
PARTIE DE LA BIBLE PEUT NOUS MONTRER QUELQUE CHOSE DE CHRIST
Considérons
maintenant le chapitre 16. Nous y trouvons 36 noms, avec lesquels
nous ne sommes, pour la plupart, sûrement pas familiers. Et si vous
êtes comme moi, vous ne pouvez sans doute pas les prononcer pour la
plupart. Ce sont 36 noms que l'on retrouve dans des salutations ce
qui fait qu'à la surface cela ressemble à un chapitre très
ennuyeux. Tout cela semble très sec. Cela fait longtemps que je
crois qu'il n'existe pas de portion des Écritures qui soit « sèche
et morte. » Même si je crois qu'il n'existe pas de passage des Écritures qui soient ennuyeux, cela ne signifie pas que j'arrive
toujours à retirer quelque chose de chaque passage. Mais même si je
ne le vois pas, il s'y trouve quelque chose pour nous. Ce chapitre 16
de Romains est inspiré, il fait partie de la Bible et c'est Dieu qui
l'y a mis et je suis sûr que Dieu récompense ceux qui prennent le
temps de chercher et de sonder. Si Dieu a mis ce chapitre dans la
Bible, alors c'est que cela doit nous aider à voir Christ.
Certaines
personnes sont capables de trouver dans ce genre de chapitre tout un
tas de pensées spirituelles, juste à travers la signification des
noms. Par exemple Rufus signifie: « Celui qui est roux », Junias
signifie « Jeune », Andronicus signifie « le conquérant » et
Amplias signifie « large, agrandi. » Je ne sais pas si cela vous
parle, mais cela n'a jamais eu beaucoup d'impact sur moi. Je me suis
alors dit que j'allais consulter mes commentaires pour voir comment
eux ils voient le chapitre 16. La plupart d'entre eux approchent ce
passage comme un problème. Considérez par exemple le verset 16:7 :
« Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de
captivité, qui jouissent d'une grande considération parmi les
apôtres, et qui même ont été en Christ avant moi. » Est-ce que
c'est important pour vous de savoir si Andronicus et Junias étaient
mari et femme? Est-ce vraiment important? Ou est-ce important de
savoir si Junias et Julia que l'on trouve dans certains manuscrits
sont une seule et même personne? Ou si Junias est en fait un nom
masculin et pas féminin? Voilà de quoi traitent certains
commentaires page après page. Andronicus et Junias sont appelés «
parents. » Est-ce important si cela signifie qu'ils sont de la
famille de Paul, de la même chair ou si ce sont juste des juifs
comme lui? Est-ce que cela est important? Qui peut répondre à cela?
Ce
verset 16:7 dit également qu'ils jouissent d'une
grande considération parmi les apôtres. Pourquoi? Est-ce que c'est
parce qu'ils se sont convertis avant Paul? Parce qu'ils ont fait
partie des soixante-dix que l'on trouve dans Luc 10? Il
est aussi écrit qu'ils ont été des compagnons de captivité, mais
dans quelle prison? J'ai un livre qui passe en revue tous les moments
où Paul a été emprisonné pour montrer à quel moment ces
personnes ont été emprisonnées avec Lui. Est-ce que tout cela est
important? Le verset 16:13 dit: « Saluez Rufus,
l'élu du Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. » Est-ce
que cela signifie que Paul et Rufus étaient des frères naturels, ou
est-ce que cette femme était sa mère affective plus que par la
chair? Est-ce que ce Rufus est le même Rufus dont on parle en Marc
15:21 dont le père Simon de Cyrène a porté la croix de
Jésus? Est-ce si important?
Les
versets 16:3-4 disent: « Saluez Prisca et Aquilas,
mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ, qui ont exposé leur tête
pour sauver ma vie. » Quand ont-ils risqué leur vie pour Paul? Je
pense que tout cela est très intéressant, mais je peux vous dire
chers frères et sœurs en Christ, que tout cela n'est pas Christ, ce
n'est pas le Seigneur. Même si vous pouviez répondre à toutes ces
questions, qu'auriez-vous de plus? Qui est-ce que cela intéresse
vraiment?
Ceci
dit, je crois que c'est un chapitre riche et en tant que dernier
chapitre du livre de Romains, ce n'est pas uniquement un chapitre
riche mais cela doit également être un chapitre de conclusion. Il
doit donc prendre tous les quinze premiers chapitres et rappeler les
points importants que nous y avons vus. Si Dieu est en train d'écrire
une Bible alors on peut s'attendre à ce qu'Il résume aussi les
choses importantes pour bien les mettre en évidence. Laissez-moi
vous montrer différentes choses qui selon moi font de ce chapitre un
chapitre de conclusion.
L'HISTOIRE
DE L'EGLISE C'EST L'HISTOIRE DE PERSONNES ORDINAIRES
La
première chose est la suivante. Paul a présenté Christ en tant que
Sauveur complet, et il a décrit le genre de vie auquel vous pouvez
vous attendre en tant que chrétien complet qui a embrassé un
Sauveur complet. Alors que vous parcourez Romains, vous vous rendez
compte que même si c'est un livre sur Christ, c'est également un
livre sur de grandes doctrines. Vous avez des doctrines à travers
tout le livre. Nous trouvons la justification par la foi, la
sanctification, Christ en nous, la doctrine du Saint-Esprit, la
doctrine de l'élection, la doctrine de la souveraineté de Dieu, la
doctrine de la gloire future et ainsi de suite. Ce livre contient
plein de doctrines. Si vous écriviez un livre rempli de tant de
doctrines, et si je vous demandais ensuite de le conclure, quelle
doctrine choisiriez-vous pour résumer le tout? Vous voyez, ce qui
est merveilleux c'est que Paul ne termine pas avec de la doctrine, il
termine avec des personnes, avec des personnes tout ce qu'il y a de
plus ordinaires. Il donne une liste de noms parce que ce n'est pas
Romains en tant que doctrine mais Romains en action. C'est le message
de Romains qui se manifeste dans des exemples vivants, dans des
personnes vivantes.
Regardez
s'il vous plaît la liste des personnes nommées:
- •
Verset 16:1:
« Diaconesse. »
- • Verset 16:2:
« Elle donné de l'aide à plusieurs. »
- • Verset 16:3 et
9: « Compagnons d'oeuvre. »
- • Verset 16:5,
8, 9 et 12: « Bien-aimé. »
- • Verset 16:6:
« Qui a pris beaucoup de peine. » Verset 16:7:
« Compagnons de captivité
- • Verset 16:10 «
Qui est éprouvé en Christ »
- • Verset 16:12:
« Qui travaillent pour le Seigneur. »
- • Verset 16:15:
« Saints »
Quelle
merveilleuse liste nous avons là. Et veuillez noter également:
- •
Verset 16:2:
« Dans le Seigneur. »
- • Verset 16:3:
« En Christ Jésus. »
- • Verset 16:7:
« En Christ. »
- • Verset 16:8:
« Dans le Seigneur. »
- • Verset 16:9:
« En Christ. »
- • Verset 16:10 :
« Eprouvé en Christ. »
- • Verset 16:11:
« Dans le Seigneur. »
- • Verset 16:12:
« Pour le Seigneur. »
- • Verset 16:13:
« L'élu du Seigneur. »
Ce
sont des personnes ordinaires. Ce sont des hommes et des femmes, des
nobles et des esclaves, des apôtres, des diaconesses, des
travailleurs et des prisonniers. Toutes ces personnes n'ont qu'une
seule chose en commun, elles sont en Christ, elles sont dans le
Seigneur. Leur grandeur, leur réputation est qu'elles Lui
appartiennent et qu'elles sont en Lui. Si vous regardez bien cette
liste de noms, vous verrez que vous ne trouverez aucun bâtiment,
aucune route, aucune rue, aucune avenue qui portent leur nom. Si vous
allez dans un musée vous ne trouverez pas leur portrait accroché au
mur. Leur vie ne sera pas écrite dans des encyclopédies, mais vous
pouvez voir ici ce qui a été merveilleux dans leur vie, c'est
qu'ils étaient en Christ. Ils vivaient, ils travaillaient, ils
priaient, ils oeuvraient, ils avaient un Sauveur complet.
Alors
que vous parcourrez le Nouveau Testament, vous y trouverez six femmes
appelées Marie. Il y avait Marie la mère de Jésus, Marie, la mère
de Jacques et la femme de Clopas, Marie la sœur de Marie la mère de
Jésus, Marie la mère de Jean Marc, Marie Magdala, et aussi Marie la sœur de Lazare et Marthe. Toutes ces Marie sont plus au moins
connues. Mais il y en a une autre dans le verset 16:6: «
Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous. » C'est «
Marie de Rome », c'est la sixième Marie. Qu'a-t-elle fait? Elle a
travaillé dur. Je crois que cette Marie mérite d'être mentionnée
dans le Nouveau Testament parce que Marie illustre ce que toute cette
liste illustre. Elle est derrière la scène, elle fait partie des
saints! Toutes ces personnes sont des saints, des personnes
ordinaires, qui vivent derrière la scène. Elles n'apparaissent pas
sur les estrades, elles n'ont pas un grand nom, elles n'ont pas de
réputation, mais Dieu a répertorié leurs noms.
Pendant
que cette Marie travaillait dur, peu importe ce qu'elle a fait, je me
demande si elle se disait: « J'espère que je serai dans le sixième
verset du seizième chapitre de Romains! » Elle n'essayait pas
d'entrer dans la Bible. Elle n'a rien fait pour que les gens se
souviennent d'elles. Elle était simplement une chrétienne en
Christ, et elle répandait la semence. Elle a simplement fait ce
qu'elle a fait. Lorsque vous regardez cette liste étrange de noms,
il faut vous rappeler qu'ils ne sont pas des étrangers, car un jour
vous serez assis avec certaines de ces personnes, et vous les
connaîtrez. Ce sont de vraies personnes qui connaissaient Jésus.
La
liste que Dieu a mise là n'est pas complète, c'est uniquement un
échantillon, ce n'est qu'une illustration, parce que c'est ainsi que
Dieu fait tout le temps. Il enregistre et met par écrit. C'est pour
cela que c'est si important d'avoir cette liste. Parce qu'Il est en
train de dire, c'est cela Romains. Romains c'est Phoebé, Andronicus,
Junias, Marie, Rufus et tous ces gens qui ne sont personne qui font
ces choses qui ne sont rien, derrière la scène, et pourtant Dieu
met tout cela par écrit. Voilà de quoi il s'agit ici. Cette liste
continue, votre nom est dans cette liste et mon nom est dans cette
liste. Je pense que je dois avoir dans ma bibliothèque deux
douzaines de livres sur l'histoire de l'Eglise. Ils se présentent
comme vous racontant l'histoire de l'Eglise, mais ce n'est pas le
cas. Parce que dans ces livres, je n'ai pas ces noms. C'est cette
liste qui est l'histoire de l'Eglise. L'histoire de l'Eglise, ce
n'est pas Martin Luther, Jean Calvin, John Wesley et George
Whitefield. Cela, c'est la vision des hommes, comme si l'histoire
n'était formée que de grands sommets. L'histoire de l'Eglise, ce
sont des milliers et des milliers de personnes derrière la scène
qui font juste ce qu'elles ont à faire, simplement parce qu'elles
sont en Christ. Cette personne donne, cette personne aide, cette
personne écrit, cette personne prie, cette personne parle, cette
personne réconforte et cette personne encourage, c'est cela
l'histoire de l'Eglise.
En
lien avec le chapitre 16, j'aime 1 Samuel 30:23-25. Les
Amalécites venaient d'attaquer le camp de David pendant son absence
et ils avaient pris leurs biens et leurs femmes. Certains des hommes
de David étaient trop fatigués pour les poursuivre alors ils
restèrent au camp avec les bagages. Lorsque David et les hommes
partis avec lui rattrapèrent les Amalécites, ils les battirent et
récupérèrent leurs biens. De retour au camp, certains des hommes
dirent à David qu'il ne fallait pas donner de part du butin à ceux
qui n'étaient pas venus avec eux, si ce n'est leur femme et leurs
enfants. Mais voici ce que David leur répond en 1 Samuel
30:23-25: « N'agissez pas ainsi, mes frères, au sujet de ce que
l'Éternel nous a donné; car il nous a gardés, et il a livré entre
nos mains la troupe qui était venue contre nous. Et qui vous
écouterait dans cette affaire? La part doit être la même pour
celui qui est descendu sur le champ de bataille et pour celui qui est
resté près des bagages: ensemble ils partageront. Il en fut ainsi
dès ce jour et dans la suite, et l'on a fait de cela jusqu'à ce
jour une loi et une coutume en Israël. » N'est-ce pas merveilleux?
Voyez-vous
ce que Dieu est en train de dire ici? Pensez-vous que ce sont les
gens comme Pierre, Jacques, Jean et Paul qui vont recevoir toutes les
victoires et les richesses? Non, ce sont toutes les personnes
ordinaires qui sont dans le Seigneur, qui sont en Christ, qu'elles
soient mises en avant ou qu'elles soient dans les coulisses, elles
partagent toutes les mêmes bénédictions. Ne penseriez-vous pas que
quelqu'un comme Elie devrait recevoir une plus grande récompense que
la veuve de Sarepta qui l'a hébergé? Pourtant que lisons-nous donc
dans Matthieu 10:41: « Celui qui reçoit un prophète en
qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui
qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de
juste. » N'est-ce pas merveilleux? La veuve de Sarepta recevra
toutes les récompenses qu'Elie recevra. Mais qu'a-t'elle fait? Elle
n'a jamais fait tomber le feu du ciel. Elle ne s'est jamais
confrontée aux prophètes de Baal. Elle n'a jamais prié pour
stopper la pluie. Elle n'a jamais ressuscité de morts. Frères et
soeurs en Christ, nous sommes un. C'est pour cela que nous devons
avoir une juste relation avec Dieu, pour porter du fruit et répandre
de la semence. C'est tout le message de Romains.
Je
suis tellement étonné lorsque je lis ces 36 noms. Paul connaissait
toutes ces personnes par leur nom. Je me suis amusé un jour à
compter combien de personnes Paul a nommé de façon individuelle
dans ses lettres. Mais j'en ai perdu la trace, je pense que cela doit
faire pas loin de 200 noms. Je ne pense pas que je connaisse 200
personnes par leurs noms. Savez-vous pourquoi il se rappelait d'eux?
C'est parce qu'il priait pour eux? Parfois nous nous excusons lorsque
nous oublions le nom de quelqu'un en disant: « Pardon je n'ai pas
vraiment la mémoire des noms. ». Savez-vous ce que nous disons en
disant cela: « Je ne me sens pas réellement concerné par vous. Je
ne me sens pas assez concerné par vous pour me souvenir de votre
nom. » Paul était engagé auprès de ces chrétiens, il avait une
relation avec ces personnes et ils les connaissaient, même s'il
n'était jamais allé à Rome. Il n'avait pas encore rencontré la
plupart de ces personnes. Il avait juste entendu parler d'une
personne ou d'une autre. Mais il était si excité de rencontrer ces
gens qui étaient en Christ, dans le Seigneur. Ce passage est une
grande illustration et une belle façon de clore ce livre. Ce
chapitre contient des salutations, et Paul était si rempli de Christ
que même ses salutations contenaient Christ. Il ne disait pas juste:
« Bonjour », il disait: « Bonjour en Christ. Je vous salue dans le
Seigneur. » Il ne disait pas simplement: « Au revoir, à plus tard
», il disait: « Au revoir en Christ, que le Seigneur soit avec
vous. » C'est parce que Christ irradiait et inondait sa vie. Voilà
tout le sujet de Romains.
Pour
terminer, lisons les versets 16:25-27 qui sont une
conclusion finale au message de Romains: « A celui qui peut vous
affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ,
conformément à la révélation du mystère caché pendant des
siècles, mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes,
d'après l'ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de
toutes les nations, afin qu'elles obéissent à la foi, à Dieu, seul
sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ!
Amen! » Ces versets soulignent premièrement l'objectif du message
de Romains. Quel est l'objectif de Romains, le verset 16:25 dit:
« Vous affermir. » Il s'agit d'affermir, de stabiliser. L'objectif
de Romains est de vous affermir, de vous donner du repos, de vous
stabiliser, de vous fonder profondément. C'est comme cela que Paul
termine son épître. C'est tout différent d'une expérience faite de
haut et de bas.
Ces
versets soulignent également le coeur de Romains. Vers où va le
livre? La réponse est la mission, car le verset 16:26 dit:
« Et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu'elles
obéissent à la foi. » N'est-ce pas une chose merveilleuse? Dans
les derniers versets de Romains, vous voyez le coeur de Dieu qui a en
vue le monde entier. C'est ce qu'Il désire. Il ne veut pas
uniquement que vous puissiez profiter d'un Christ complet, mais il
désire que toute la terre puisse profiter d'un Christ complet. La
façon dont Dieu présente la mission n'est pas en présentant la
mission. La façon dont Dieu présente la mission est en présentant
Christ, et alors que vous voyez Christ, cela a un impact sur la terre
entière.
Finalement
ces versets soulignent la finalité de Romains.En effet le
verset 16:27 dit: « A Dieu, seul sage, soit la
gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ! Amen. » Cette
finalité est la gloire de Dieu. Le message du livre est de vous
établir, le coeur du livre est la mission dans le monde entier, et
la finalité du livre est la Gloire du Dieu. C'est vers là que
toutes choses convergent, c'est-à-dire donner un Sauveur complet au
monde entier et cela pour la Gloire de Dieu. La fin de Romains ne
parle pas de la délivrance du péché, de Satan ou de l'enfer ou de
quelque chose comme cela, il ne s'agit pas non plus du ciel. Non, il
s'agit de la Gloire de Dieu.
Voilà,
j'espère que je ne vous ai pas perdu dans notre étude de Romains.
Laissez-moi vous donner un dernier conseil, si jamais vous êtes
perdus dans l'étude de Romains, alors mettez Romains de côté et
regardez à Jésus parce que c'est de Lui dont Romains parle. Il nous
parle de Christ. Ne vous perdez pas dans l'étude de Romains, ni de
n'importe quel autre livre. Réalisez-vous que si vous êtes ouverts
à Christ, vous êtes ouverts à n'importe quel livre de la Bible,
même si vous ne savez pas de quoi il s'agit? Quel est le message de
Nahum? Si vous êtes ouverts à Christ alors vous êtes ouverts au
message de Nahum, même si vous ne savez pas de quoi il s'agit. C'est
pour cela qu'il est si important d'être ouvert à Christ, parce que
si vous êtes ouverts à Lui, vous êtes ouverts à toute la parole
de Dieu. Voilà, j'espère que par notre étude de Romains, vous avez
maintenant une petite vision de ce que cela signifie d'avoir
Jésus-Christ comment son Sauveur complet et je prie que Dieu puisse
nous permettre de nous approprier cette vie.
Prions: Père
nous Te remercions parce que Tu nous as donné ce livre de Romains.
Seigneur nous savons que nous n'avons fait que toucher à certaines
des choses que Tu y as mises et de façon très imparfaite. Nous
prions que Tu puisses manifester dans notre vie tout ce que Tu sais
que ce livre signifie; la raison pour laquelle Tu l'as inspiré et
préservé à travers les âges. Imprime tout cela dans notre coeur,
montre-nous ce que cela signifie que d'avoir un Christ qui est notre
justification, notre sanctification et notre glorification. Nous
prions que nous puissions saisir Christ, que nous puissions nous
L'approprier. Nous Te prions de nous délivrer de cette vie qui est
vécue par notre propre chair, ou nous essayons d'être quelqu'un.
Laisse-nous expérimenter ce que cela signifie que d'avoir la vie de
l'Esprit de Dieu coulant en nous, et que nous puissions porter des
fruits qui se répandront en semence. Au nom de Jésus. Amen.
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