dimanche 6 septembre 2020

(12) - église (4) LA CRISE D'UN CHRISTIANISME SANS LE CHRIST par Chip Brogden

RESTAURER CHRIST DANS LE CHRISTIANISME

                   Nous essayons d'aller au cœur des choses, à la vraie racine de tout cela. La vérité c'est qu'il y a beaucoup de choses qui sont A PROPOS de Jésus mais qui NE sont pas Jésus. Et ensuite il y a Jésus Lui-même. Quand les choses au sujet de Christ deviennent plus importantes que Christ Lui-même, alors nous avons besoin de réévaluer qui nous sommes et ce que nous faisons.

                    Nous vivons à l'époque de Laodicée qui est caractérisée par une tiédeur insipide et un aveuglement concernant notre propre condition spirituelle (cf. Apocalypse 3:1-9). L'image qui nous est donnée est celle de Christ se tenant debout en dehors des choses, frappant à la porte, et attendant que quelqu'un Lui ouvre la porte (Cf. Apocalypse 3:20). Comme cela est écrit pour les saints, cela ne peut pas servir comme une invitation aux pécheurs d' « inviter Jésus dans leur cœur »; au lieu de cela, c'est un appel du Seigneur à l’Église pour qu'elle fasse à nouveau de Lui son centre. Le problème était, et est toujours, la communion, le partage, le fait de demeurer et de maintenir une relation avec la Tête.

                    La solution de Dieu pour une église tiède, sans couleur, sans odeur, et sans goût est une fraîche révélation de Jésus-Christ. Il nous ramènera sur nos fondations. Il nous alignera sur Son Objectif. Il nous réajustera à Lui. Dieu va nous purger, nous affiner, nous discipliner, et nous conformer à l'image de Son Fils. Mais nous devons répondre à Son Invitation. Et ouvrir la porte.

              O Chrétien, reviens à Christ! Simplifie ta vie, élimine « les nombreuses choses », regarde les comme de la boue, et accroche-toi à la Seule Chose! Sois réduit à Christ!

                      Le Seigneur dit: « A celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » (Apocalypse 3:21).

Amen! Viens Seigneur Jésus, viens.  par Chip Brogden

« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui... Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie et ne vous dépouille par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en Lui... » (Colossiens 2:6,8,9,10a)

                    La vie chrétienne est une vie qui est vécue EN CHRIST. Par conséquent, marcher EN LUI c'est vivre en tant que Chrétien. Le Christianisme n'est pas une religion, mais une relation. Un Chrétien est un sarment qui pousse sur le Cep et qui produit continuellement du fruit pour le Vigneron. L’Église est le rassemblement de l'ensemble des sarments sur le Cep (cf. Jean 15). Nous voyons dans cette métaphore que le Christianisme est supposé être un phénomène vivant, une réalité observable, pas une philosophie religieuse ou un ensemble de doctrines.

                    De la même manière que nous avons reçu le Seigneur Jésus, nous devons continuer à marcher dans le Seigneur Jésus. Recevoir Christ c'est la Porte, mais marcher en Lui comme nous l'avons reçu, c'est le Chemin. La Porte est un événement alors que le Chemin est un processus. La Porte sert à entrer alors que le Chemin sert à marcher.

                     Tout ce que Dieu a fait, fait, et fera, a pour but de nous emmener plus loin en Christ, de terminer ce qui a été commencé en nous quand nous L'avons reçu initialement. Dieu est Celui qui nous emmène à travers la Porte et Dieu est aussi Celui qui nous conduit le long du Chemin. Tout ce que Dieu a fait, fait, et fera, a le même objectif, et cet objectif est l'explication de tout ce que nous avons vécu, tout ce que nous vivons et tout ce que nous vivrons.

                  Jésus est l'Alpha de Qui toutes choses sont initiées en Dieu, et Jésus est l'Oméga en Qui toutes choses trouvent leur but en Dieu, leur signification, et leur raison d'être. Toutes choses commencent en Christ, et toutes choses finissent en Christ. Il est le Début et aussi la Fin.

                   La vraie croissance spirituelle a lieu quand nous réalisons que Dieu n'a qu'un seul but pour nous, et ce but est la connaissance entière, complète, expérimentale et mature de Jésus-Christ. Plus nous mettons de côté les « choses » et devenons entièrement centrés sur Christ, plus nous ferons des progrès.

LE CHALLENGE DE RESTER CENTRE SUR CHRIST

                    Les chrétiens devraient marcher dans le Seigneur Jésus de la même façon qu'ils L'ont reçu. Nous ne devons pas permettre à quoi que ce soit de nous empêcher de grandir en Lui. La croissance spirituelle dans la vie d'un chrétien est déterminée par la mesure de l'accroissement de Christ et la diminution du Moi: « Il doit grandir, mais je dois diminuer » (Jean 3:30). Ce n'est pas une question de dons, de connaissances, d'années d'expérience, ou de puissance. Si à la fin de la journée il y a moins de moi et plus de Jésus, alors je grandis. Sinon je ne grandis pas. Jésus doit devenir de plus en plus grand dans ma vie, et Je dois devenir de plus en plus petit. Voilà le Chemin.

                    Il y a beaucoup d'embûches, de pièges, d'obstacles et de détours, le long de ce Chemin qui mène à la compréhension de Christ en tant que Tout et en Tous. C'est pour cela que Paul dit que nous devons être sur nos gardes et ne laisser personne nous dépouiller. Dans ce contexte, le mot « dépouiller » signifie, « détruire et dérober les possessions de quelqu'un; être dépossédé de quelque chose par la force. » Toutes les bénédictions spirituelles que le ciel a à offrir se trouvent en Christ (Éphésiens 1:3). Une plénitude incroyable se trouve dans la Personne de Christ pour chaque croyant. Christ est LE Don De Dieu, le Don ultime, et ce Don est précieux, cher et de grande valeur.

                  Comment pouvons-nous être dépouillés? D'après Paul nous sommes dépouillés « par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. » Peu importe que la philosophie soit bonne, juste, moralement excellente et louable. Peu importe que la tradition soit bien intentionnée, sensée et utile. Peu importe que nous pensions que les éléments du monde soient nécessaires, ou à quel point la société en générale est importante. Si ces choses ne sont pas « d'après Christ », c'est à dire si elles ne sont pas de Lui, par Lui, et en Lui, alors elles sont sans valeur par rapport au Dessein, à l'Objectif de Dieu et doivent donc être écartées.

                 C'est à cela que fait allusion Paul dans Philippiens 3. Paul représente le meilleur de ce que la religion, la philosophie et les traditions ont à offrir - l'éducation, le sérieux, l'intelligence, la doctrine, le zèle, le service communautaire et ainsi de suite. « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (v. 7,8). Etre capable de mettre de côté toutes les choses religieuses, les philosophies morales, et les traditions d'un revers de la main et de les considérer comme des immondices, c'est reconnaître la connaissance expérimentale de Jésus comme suffisante. C'est cela ce que veut dire « être diminué ». L'objectif de Dieu pour chaque Chrétien c'est d'être réduit à Christ, et toutes choses concourent pour nous emmener vers cette conclusion: « pas moi, mais Christ » (Galates 2:20ss).

                    Les épîtres apostoliques, qui sont une portion significative de notre Nouveau Testament, essaient plus que tout autre chose, de rediriger les saints à nouveau vers Christ et loin d'une myriade de choses qui essaient de leur voler leur temps, leur énergie, leur attention, leur concentration ou leur dévouement spirituel. Beaucoup de choses étaient en compétition avec Christ et essayaient de voler tout cela aux nouveaux chrétiens. Ces distractions étaient nombreuses dans l'église primitive. Ils se sont trouvés englués dans beaucoup de choses. Toute la controverse entre les juifs et les païens, être circoncis ou ne pas l'être; être marié ou rester célibataire; respecter le sabbat ou ne pas le respecter; quel nourriture manger, et laquelle ne pas manger; lequel faut-il suivre, Pierre, Apollos ou Paul; parler en langue ou ne pas parler; comment les hommes doivent se comporter, et comment les femmes doivent se comporter; qu'en est-il de cela ou de ceci. Cela se passait comme cela, et cela continue encore aujourd'hui.

                   J'ai dit plusieurs fois que nous n'avons pas besoin de plus du Seigneur, puisque nous sommes déjà complets en Christ - nous avons juste besoin de moins de toutes les autres choses. Il y a beaucoup de choses qui nous dépouillent, nous ralentissent, nous distraient et nous conduisent loin de la simplicité d'une relation continue avec Jésus. Beaucoup de ces choses sont spirituelles et religieuses. On ne trouve pas nécessairement l'esprit de l'Antichrist uniquement dans ce qui est clairement satanique ou démoniaque. En fait, l'esprit de l'Antichrist se révèle dans tout ce qui essaie de nous dépouiller en détournant nos regards de Christ - cela est anti-Christ, contre Christ, en opposition au grand Objectif de Dieu.


FIN

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