«
Je hais toute voie de mensonge. » (Psaume 119:104b)
« Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14:26)
Aujourd'hui, mon cœur se lamente du manque de disciples. Jésus nous a dit d'aller dans le monde entier et de faire des disciples. Mais c'est bien trop difficile. Donc nous nous contentons de moins. Nous allons dans le monde entier et nous obtenons des « décisions pour Jésus ». Faire un disciple, c'est trop de travail. Je viens de parler avec un de mes amis qui est pasteur. Il a commencé avec un petit groupe dans son église une formation sur la direction de l'église. Alors qu'il établissait le programme, quelqu'un a dit, « Mais tout cela va nous demander beaucoup de discipline. » C'était l'un de ceux qui étaient censés être dirigeants, et il se plaignait de devoir être discipliné. Pour eux être disciple, c'est s'asseoir dans l'église tous les dimanches, et écouter le pasteur prêcher.
D'un certain côté, je trouve que la religion rend Jésus trop compliqué. D'un autre côté, je trouve qu'elle rend trop facile le fait d'être disciple. Imaginez que Jésus se tienne devant l'autel d'une église le dimanche matin alors que des gens s'avancent pour « prendre une décision » pour Jésus. Jésus les regarde et dit, « Désolé, vous ne pouvez pas être mon disciple. » Ils seraient choqués. Les responsables de l'église seraient horrifiés. L'assemblée serait consternée. Et pourtant, c'est exactement ce que décrit Luc 14:26. Quelqu'un vient à Jésus. Alléluia! Nous avons un disciple? Peut-être, mais peut-être pas. Car non seulement cette personne doit-elle venir à Jésus, mais encore lui faut-il détester ses parents, son conjoint, ses frères et ses sœurs. Elle doit haïr sa propre vie, et prendre sa croix et mourir pour pouvoir vivre. Connaissez-vous le vrai problème? En fait, nous ne voulons pas du tout être disciples, nous voulons simplement être sauvés. Nous voulons seulement aller au Ciel en étant dérangés le moins possible. C'est pourquoi nous parlons « d'être sauvés » au lieu de « devenir disciples ». Nous avons fait une séparation artificielle entre les deux, comme si la première était obligatoire, mais la seconde optionnelle. Peut-on vraiment être sauvé sans devenir disciple? Il y a des millions de personnes qui comptent dessus.
J'ai vu de nombreux appels à l'autel, mais de ma vie entière, je n'en ai jamais vu qui soit basé sur Luc 14:26. Pourquoi pas? Parce que personne n'y répondrait! De quoi parle Jésus? Il parle d'une sainte haine. Devenir disciple signifie que dorénavant, Jésus aura la prééminence dans ma vie. La « prééminence », cela veut dire la première place, la plus haute, la meilleure, la place favorite, la place suprême. Cela signifie Le placer avant toute autre personne et toute autre chose, même celles que je chéris le plus. Cela signifie abandonner mes droits et mes exigences, détester ma propre vie et la mettre entre Ses mains. C'est la mort de Soi. Jésus ne permettra pas qu'Il soit mis dans un coin, ou relégué à quelques heures le dimanche matin, tandis que nous vivons comme il nous plaît dans l'illusion que nous sommes « sauvés. » Soit Il est Seigneur DE tout, soit Il n'est pas Seigneur DU tout.
Dès
les premiers jours de notre vie de jeune chrétien, l'accent a été
placé avant tout sur l'amour. On nous apprend à aimer Dieu, à
aimer son prochain et à aimer son ennemi. Nous nous sentons fautifs
si nous n'aimons pas quelqu'un comme nous le devrions, et nous
demandons à Dieu de nous donner de l'amour pour ce frère ou cette
sœur.
Comme c'est merveilleux quand le Seigneur répond à notre prière,
et que nous sommes alors capables de nous aimer les uns les autres
d'un saint amour.
Mais
il y a un autre aspect de l'amour que l'on néglige souvent, et
c'est.... la haine. C'est une sainte haine qui va de pair avec un
amour saint. Pourtant, on n'entend pas beaucoup parler de cette
sainte haine. Il ne s'agit pas de la haine qui pousse les gens à se
battre et se tuer les uns les autres. Quand nous entendons le mot «
haine », nous pensons aux commérages, aux calomnies, aux disputes,
au meurtre, à la guerre, aux « crimes de haine » commis envers des
individus ou des groupes, aux « jihads », et aux croisades. Il n'y
a rien de saint dans tout cela, c'est du péché. Mais ce dont je
parle ici, c'est une sainte haine qui découle d'un saint amour.
J'aimerais
suggérer que la raison pour laquelle nous ne connaissons pas la
sainte haine, la bonne haine, est que notre amour n'est pas
suffisamment fort. Un amour fort produit une haine forte; un amour
saint produit une haine sainte. Par exemple, dans le Psaume 119,
David se réjouit de la vérité de la Loi de l’Éternel.
Parce qu'il a appris à aimer la vérité, il a aussi appris à haïr
toute voie de mensonge. On ne peut pas à la fois aimer la vérité
et aimer l'erreur. Mais plus on aime la vérité, plus on déteste le
mensonge. Comprenez-vous cela? C'est un exemple de la sainte haine.
AIMER
LES CHOSES QUE DIEU AIME, ET HAÏR
LES
CHOSES QUE DIEU HAIT
Savez-vous
qu'il y a des choses que le Seigneur déteste? Au cours de notre
étude, nous verrons que Dieu dit qu'Il déteste certaines choses. Et
pourtant, Dieu est amour. L'amour et la haine ne sont donc pas
incompatibles, mais complémentaires. Pourquoi certaines personnes
détestent-elles d'autres personnes? Parce qu'elles s'aiment
elles-mêmes. L'amour-propre est très destructeur. Donc l'amour est
puissant, et la haine aussi, même si nous n'aimons pas ou ne
détestons pas les bonnes choses. Il est possible, bien sûr,
d'employer l'un ou l'autre à de mauvaises fins. Mais la sainte haine
est autant un don que l'amour saint. A moins d'avoir une sainte haine
de l'ignorance, nous serons toujours trompés. A moins d'avoir une
sainte haine du péché, nous lui resterons toujours asservis. A
moins d'avoir une sainte haine de l'hypocrisie, nous ne serons jamais
sincères. A moins d'avoir une sainte haine de notre propre voie,
nous ne céderons jamais notre voie à Dieu. A moins d'avoir une
sainte haine du mal, nous ne le surmonterons jamais par le bien. Dans
votre vie, il y a toujours une chose que vous aimez, et une chose que
vous détestez. La question, c'est de savoir si vous aimez les choses
que Dieu aime et détestez les choses qu'Il déteste, ou si vous
aimez les choses que Dieu déteste et détestez les choses qu'Il
aime.
«
Nul ne peut servir deux maîtres; car, ou il haïra l'un et aimera
l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. »
(Matthieu 6:24a)
Le
contexte de ce passage parle de Mamon (l'amour et la recherche
incessante de la richesse). Mais le principe s'applique à tout. Il
ne peut y avoir qu'un seul maître dans votre vie. Vous ne pouvez
servir qu'une seule chose à la fois. Vous n'êtes pas libre de faire
ce que vous voulez. Même si vous dites que vous ne servez personne,
vous servez toujours votre Moi. Donc lequel choisissez-vous? Jésus
dit que si vous L'aimez, alors vous détesterez toutes les autres
choses. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que vous ne
permettrez à rien ni à personne de prendre la place de Celui que
vous aimez - pas pour un jour, pas pour une heure, pas pour une
minute. Si notre amour du Seigneur est fort, alors nous apprendrons à
détester tout ce qui est en compétition avec Lui. Nous mépriserons
tout ce qui cherche à entraver notre relation avec Christ.
Lorsque
ma femme et moi nous sommes mariés, il était déjà clair que nous
nous aimions l'un l'autre. Nous nous aimions AVANT de nous marier.
Cela ne suffisait-il pas? A quoi bon se marier? Notre mariage a
confirmé l'amour qui existait déjà, mais il a aussi mis en avant
notre rejet de tout autre fiancé potentiel quel qu'il soit - passé,
présent ou futur. En réalité, se choisir l'un l'autre, c'était
rejeter tous les autres. Cela n'aurait pas été suffisant de dire
simplement que nous nous aimions. Nous avons pris un engagement, et,
l'ayant fait, nous avons dû rejeter toutes mes « copines » et tous
ses « copains ». Autrement notre mariage aurait été voué à
l'échec.
Nous
disons que nous aimons le Seigneur. Nous chantons, « Tu es tout ce
que je désire. Je n'ai jamais eu besoin que de Toi. » Comment se
fait-il alors que nous pouvons venir au Seigneur, Lui donner notre
vie, Lui donner notre coeur, déclarer notre amour envers Lui, et
tenir encore à toutes nos « copines » et à tous nos « copains ».
Vous ne pouvez pas servir deux maîtres. Vous ne pouvez pas vous
donner complètement à plusieurs personnes. Vous ne pouvez pas à la
fois tenir à une chose, et avoir l'autre en plus. Vous pouvez faire
ce que vous voulez, mais de ce que vous voulez, vous ne pouvez pas
tout faire. Il arrive un point où vous devez faire un choix. Si vous
voulez servir le Seigneur, vous devez rejeter tout ce qui n'est pas
du Seigneur. Si vous Le servez, alors vous ne pouvez rien servir
d'autre. Il dit que si vous tenez à autre chose, vous le détestez
et le méprisez.
J'ai
fait une étude du mot « haine » en grec et en hébreu et j'ai fait
une découverte merveilleuse. J'ai trouvé que le mot « haine » a
précisément le même sens qu'en français. « Haïr » signifie
haïr en hébreu, en grec, et en français. Je cherchais quelque
vérité secrète, mais il n'y a en réalité aucun sens caché.
L'amour, c'est un mot fort. La haine, c'est un mot fort. Haïr
signifie mépriser, rejeter, être dégoûté par quelque chose. Il
n'y a pas de mi-chemin entre les deux. Mon ami, je ne voudrais jamais
mettre en question ton amour pour le Seigneur, mais je voudrais
t'interroger sur ta haine pour toutes les autres choses. Ce que vous
aimez est une indication quant à ce que vous détestez, et ce que
vous détestez est une indication quant à ce que vous aimez.
Détestez-vous le péché? Détestez-vous le mal? Détestez-vous
toute voie de mensonge? Si quelqu'un déteste suffisamment le péché,
il finira par crier à Dieu pour Lui demander d'être libéré. Si
quelqu'un déteste suffisamment le mal, il finira par apprendre à le
surmonter. Si quelqu'un déteste suffisamment toute voie fausse, il
finira par trouver la bonne voie.
ÊTRE
DISCIPLE, C'EST UNE RELATION
D'AMOUR ET DE HAINE
« Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14:26)
Je
suis venu au Seigneur à l'âge de huit ans. Je suis allé à
l'église depuis mon enfance. J'ai été dans une forme de ministère
ou une autre depuis l'âge de treize ans. J'ai entendu des milliers
de messages et j'ai assisté à des centaines de services. Pendant
tout ce temps, je ne me souviens pas d'un seul message portant sur
Luc 14:26. D'ailleurs, je ne me rappelle pas avoir entendu quelqu'un
citer Luc 14:26 dans les confins d'aucun bâtiment d'église.
Aujourd'hui, mon cœur se lamente du manque de disciples. Jésus nous a dit d'aller dans le monde entier et de faire des disciples. Mais c'est bien trop difficile. Donc nous nous contentons de moins. Nous allons dans le monde entier et nous obtenons des « décisions pour Jésus ». Faire un disciple, c'est trop de travail. Je viens de parler avec un de mes amis qui est pasteur. Il a commencé avec un petit groupe dans son église une formation sur la direction de l'église. Alors qu'il établissait le programme, quelqu'un a dit, « Mais tout cela va nous demander beaucoup de discipline. » C'était l'un de ceux qui étaient censés être dirigeants, et il se plaignait de devoir être discipliné. Pour eux être disciple, c'est s'asseoir dans l'église tous les dimanches, et écouter le pasteur prêcher.
D'un certain côté, je trouve que la religion rend Jésus trop compliqué. D'un autre côté, je trouve qu'elle rend trop facile le fait d'être disciple. Imaginez que Jésus se tienne devant l'autel d'une église le dimanche matin alors que des gens s'avancent pour « prendre une décision » pour Jésus. Jésus les regarde et dit, « Désolé, vous ne pouvez pas être mon disciple. » Ils seraient choqués. Les responsables de l'église seraient horrifiés. L'assemblée serait consternée. Et pourtant, c'est exactement ce que décrit Luc 14:26. Quelqu'un vient à Jésus. Alléluia! Nous avons un disciple? Peut-être, mais peut-être pas. Car non seulement cette personne doit-elle venir à Jésus, mais encore lui faut-il détester ses parents, son conjoint, ses frères et ses sœurs. Elle doit haïr sa propre vie, et prendre sa croix et mourir pour pouvoir vivre. Connaissez-vous le vrai problème? En fait, nous ne voulons pas du tout être disciples, nous voulons simplement être sauvés. Nous voulons seulement aller au Ciel en étant dérangés le moins possible. C'est pourquoi nous parlons « d'être sauvés » au lieu de « devenir disciples ». Nous avons fait une séparation artificielle entre les deux, comme si la première était obligatoire, mais la seconde optionnelle. Peut-on vraiment être sauvé sans devenir disciple? Il y a des millions de personnes qui comptent dessus.
J'ai vu de nombreux appels à l'autel, mais de ma vie entière, je n'en ai jamais vu qui soit basé sur Luc 14:26. Pourquoi pas? Parce que personne n'y répondrait! De quoi parle Jésus? Il parle d'une sainte haine. Devenir disciple signifie que dorénavant, Jésus aura la prééminence dans ma vie. La « prééminence », cela veut dire la première place, la plus haute, la meilleure, la place favorite, la place suprême. Cela signifie Le placer avant toute autre personne et toute autre chose, même celles que je chéris le plus. Cela signifie abandonner mes droits et mes exigences, détester ma propre vie et la mettre entre Ses mains. C'est la mort de Soi. Jésus ne permettra pas qu'Il soit mis dans un coin, ou relégué à quelques heures le dimanche matin, tandis que nous vivons comme il nous plaît dans l'illusion que nous sommes « sauvés. » Soit Il est Seigneur DE tout, soit Il n'est pas Seigneur DU tout.
à
suivre
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