Lectures,
2e série :
«
Et Pierre leur dit, Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé
au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés; et vous recevrez
le don du Saint Esprit. » Actes 2 :38
«
Pierre dit, Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le
donne, Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. »
Actes 3 :6
«
Et les ayant fait comparaître, ils leur demandaient, Par quelle
puissance ou par quel nom avez-vous fait ceci?
Et
il n’y a de salut en aucun autre; car aussi il n’y a point
d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par
lequel il nous faille être sauvés.
Mais
afin que cela ne soit pas répandu davantage parmi le peuple,
défendons-leur avec menaces, de parler davantage en ce nom à qui
que ce soit.
En
étendant ta main pour guérir, et pour qu’il se fasse des miracles
et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus. Actes 4 :7,
12, 17, 30
« Mais quand ils eurent cru Philippe qui leur annonçait les bonnes nouvelles touchant le royaume de Dieu et le nom de Jésus Christ, tant les hommes que les femmes furent baptisés. Actes 8 :12
«
Et elle fit cela pendant plusieurs jours. Mais Paul, affligé, se
retourna et dit à l’esprit, Je te commande au nom de Jésus Christ
de sortir d’elle. Et à l’heure même il sortit. » Actes 16 :18
«
Mais quelques-uns aussi des Juifs exorcistes qui couraient çà et
là, essayèrent d’invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui
avaient des esprits malins, disant, Je vous adjure par Jésus que
Paul prêche. Et il y avait sept fils de Scéva, Juif, principal
sacrificateur, qui faisaient cela. Mais l’esprit malin, répondant,
leur dit, Je connais Jésus et je sais qui est Paul; mais vous, qui
êtes-vous? » Actes 19 :13-15
«
Car pour moi, étant absent de corps, mais présent en esprit, j’ai
déjà, comme présent, jugé (vous et mon esprit étant assemblés
avec la puissance de notre Seigneur Jésus Christ), de livrer, au nom
de notre Seigneur Jésus Christ, celui qui a ainsi commis cette
action. » 1 Corinthiens 5 :3-4
«
Et quelques-uns de vous, vous étiez tels; mais vous avez été
lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été
justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre
Dieu. » 1 Corinthiens 6 :11
«
Au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et
domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce
siècle, mais aussi dans celui qui est à venir; et il a assujetti
toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour être chef sur
toutes choses à l’assemblée. » Éphésiens 1 :21-22
«
C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom
au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou
des êtres célestes, et terrestres, et infernaux. » Philippiens 2
:9-10
«
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ
Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort? Nous avons donc été
ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme
Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père,
ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Car si nous
avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort,
nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection;
sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui,
afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions
plus le péché. Car celui qui est mort est justifié du péché. Or
si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi
avec lui. » Romains 6 :3-8
La
Croix
Et
maintenant la Croix. Naturellement, c'est à la Croix que le Sang fut
versé; et il semble que nous restions dans le même ordre de choses,
car le Sang est en rapport avec la croix, comme la croix est en
rapport avec le Sang. Cependant, dans la doctrine du Nouveau
Testament, la croix a une signification qui lui est propre.
Nous
avons lu dans le passage tiré du chapitre 6 des Romains, auquel il y
en aurait d'autres à ajouter, comme Colossiens 2 et plusieurs
encore, que la Croix nous libère de la chair et de l'homme naturel.
La position à laquelle nous amène la croix est la suivante: ce
n'est pas seulement la question de nos péchés qui a été résolue,
c'est celle de notre « moi », de ce que nous sommes en nous-mêmes;
nous avons été crucifiés avec Christ. C'est ici que nous nous
exposons, si nous n'y prenons garde, à toutes sortes de
contradictions, car les faits semblent démentir la vérité affirmée
par la Parole de Dieu. N'est-ce pas une expérience commune que cette
succession continuelle de chutes, de faiblesses et de rechutes,
alternant avec un repentir sincère, un besoin de pardon et de
purification, où l'on semble piétiner sur place. Cela se répétant
sans cesse, la vie n'est qu'une suite de chutes et de regrets, de
péchés et de repentirs, d'égarements et d'humiliations, de jour en
jour et de semaine en semaine. Une vie de hauts et de bas, un jour
dans la victoire, le lendemain dans la défaite, une vie qui se
continuera jusqu'au moment où une crise plus aiguë vous arrache un
cri de détresse : « Oh ! la vie chrétienne est une chose
terriblement difficile; il semble qu'elle ne consiste qu'à revenir
au Seigneur pour implorer Son pardon, à retomber ensuite pour se
repentir à nouveau; la victoire y a bien peu de place ! »
Mais
telle n'est pas la volonté du Seigneur. Et la raison secrète de
cela, c'est très souvent que nous n'avons jamais reconnu cette
vérité essentielle que, dans la Croix du Seigneur Jésus, tout ce
que nous sommes par nature a été mis de côté, et que, ne l'ayant
pas compris, nous n’avons pas accepté cette position avec tout ce
qu'elle signifie, tout ce qu'elle implique. Tout ce qu'elle signifie,
c'est que, à partir du moment où je l'ai acceptée, ce n'est plus «
moi » qui vis. « J'ai été crucifié avec Christ, dit l'apôtre,
si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi »
(Galates 2 :20).
Ce
n'est maintenant plus à nous-mêmes à choisir notre propre chemin,
à faire les choses à notre idée, à avoir notre propre volonté,
nos désirs personnels, à établir le programme de notre vie, à
dresser nos propres plans pour notre avenir. Non, plus rien ne
viendra de nous-mêmes, ni dans le domaine de la volonté, ni dans
celui de la pensée, ni dans celui du sentiment. Tout viendra
désormais du Seigneur .
Quand
nous en sommes arrivés à accepter cette position, à reconnaître
que, lorsque Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés
avec Lui; que, lorsqu'il a été enseveli, nous avons été ensevelis
avec Lui, pour ressusciter ensemble, avec Lui, nous recevons dans
notre cœur le Saint-Esprit de Christ, qui a pour but et pour objet
de gouverner notre vie, de diriger notre marche et de choisir notre
chemin.
«
Ce n'est plus moi. » « Si un seul est mort pour tous, tous donc
sont morts; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne
vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et
ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5 :14-15), et cela grâce à
la puissance et à l'énergie de l'Esprit qui demeure en nous. C'est
quelque chose de très absolu, qui touche à toutes les parties de
notre être et qui accomplit son œuvre jusqu'au fond de nous-mêmes
: voilà ce que signifie la Croix.
Cela
ne veut pas dire que nous n'aurons plus jamais de défaillances; nous
pourrons encore commettre des fautes, alors nous aurons toujours
recours au Sang. Mais ce que nous avons eu à apprendre, et ce que
tant d'autres ont encore à apprendre, c'est que la Croix a sa propre
valeur, sa valeur particulière. La Croix ne nous purifie pas du
péché; la Croix crucifie la chair. Maintenant, il se peut que nous
ayons une connaissance étendue au sujet de la doctrine du Sang, que
nous parlions beaucoup du Sang, tout en comprenant très mal ce
qu'est la Croix. Vous pouvez dire sur le Sang beaucoup de choses très
justes, tandis que votre chair se manifestera d'une façon très
évidente. La chose fondamentale et indispensable, c'est la Croix: «
Notre vieil homme a été crucifié avec Christ » (Romains 6 :6).
Comprenez-vous la différence ? A quoi cela nous servira-t-il
d'opposer le Sang au Diable, si notre chair n'a pas été mise de
côté par la Croix ? Si vous n'avez pas passé par cette œuvre
profonde de la Croix qui met une fin à l'homme naturel, l'ennemi
reviendra par la porte de derrière, et malgré toute la phraséologie
que vous posséderez sur le Sang, il vous battra sur tous les points.
Il y a tant de prédicateurs qui prêchent le Sang, qui savent en
parler de toutes les manières, alors que dans leur vie la chair est
sans cesse en évidence ; le « moi » se manifeste en tout. L'on
peut prêcher le Sang, tout en restant dans cette assurance
personnelle, cet orgueil, cette arrogance, cette ambition, toute
cette attitude qui caractérise la chair .
La
Croix résout donc le problème de l'homme, comme le Sang résout
celui du péché.
Le
Nom
Et
maintenant quelques mots au sujet du Nom. Ici encore il y a souvent
confusion, et l'on entendra plaider l'efficace du Sang là où l'on
devrait se servir du Nom. C'est le Nom qui est la puissante arme du
croyant contre l'ennemi, principalement dans la question du service.
Le Nom va plus loin que le Sang, dans ce sens particulier, –
j'insiste, dans ce sens particulier – car le Nom est lié à
l'autorité de Christ sur l'ennemi. Le Sang enlève à l'ennemi toute
base d'accusation et de condamnation. Le Nom du Seigneur Jésus est
l'arme puissante par laquelle toute autorité est enlevée à Satan,
dans tous les domaines, lorsque la question du péché et celle de la
chair ont été résolues. Après que nous en avons fini avec la
question du péché, nous avons en effet besoin de quelque chose de
plus. Nous avons besoin d'une position d'autorité sur les œuvres de
l' ennemi, non seulement dans notre propre vie, mais dans toutes les
situations qui nous entourent, car son activité se manifeste partout
sur cette terre. Or, c'est dans le Nom que nous avons cette
puissance. Le Nom représente l'autorité de Christ, et l'autorité
que nous avons en Christ, sur l'ennemi.
Le
chapitre 16 du livre des Actes en est un exemple classique. Ce que
nous trouvons là, vous vous en souviendrez, c'est l'apôtre Paul
qui, en ce qui concerne le péché dans sa propre vie, est au
bénéfice de toute la vertu du Sang précieux; l'apôtre Paul qui a
fait l'expérience de toute la signification de la Croix et en qui il
n'y a plus rien de lui-même, mais tout de Christ et en Christ. Il
est dans une solide position, un homme entièrement crucifié, établi
par la foi sur cette base où, par le Sang, il n'y a « pas de
condamnation », et c'est là qu'il rencontre l'ennemi actif et
occupé au dehors. Il regarde au Seigneur, il attend son heure pour
intervenir dans cette situation, ne voulant pas le faire de lui-même.
Il attend « pendant plusieurs jours » le moment du Seigneur, et
alors, au Nom de Jésus-Christ, il ordonne à cette œuvre satanique
de cesser. Paul est dans une position de triple puissance, en raison
de la Croix, du Sang et du Nom, mais au moment de l'action, c'est le
Nom qu'il invoque, ce n'est pas le Sang qu'il fait intervenir .
L'activité
du Diable nous apparaît parfois purement objective, et nous nous
mettons à invoquer le Sang. Mais ici, il nous faut prendre garde; il
nous faut veiller à ce que nos propres cœurs soient couverts par le
Sang, sinon l'ennemi se retournera contre nous. L'apôtre Paul
n'invoqua pas le Sang contre l'ennemi; c'est au Nom de Jésus-Christ
qu'il lui ordonna de sortir. Nous trouvons dans l'histoire des fils
de Scéva (Actes 19), un exemple frappant dans l'autre sens. Ces
hommes, qui ne s'appuyaient pas sur le fondement de la Croix, qui
n'étaient pas au bénéfice de la vertu du Sang, ne faisaient que
répéter une vaine formule en disant: « Je vous adjure par ce Jésus
que Paul prêche ». Aussi les démons se tournèrent-ils contre ces
hommes présomptueux en leur répondant: « Je connais Jésus et je
sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous ? » Et ces fils de
Scéva connurent une expérience redoutable. Ils apprirent qu'il n'y
a rien dans une simple formule, mais qu'il y a quelque chose, qu'il y
a tout dans une attitude fondée sur la Croix, dans la vertu du Sang,
car elle nous fait entrer dans l'autorité du Nom. Et le Nom possède
cette valeur objective, cette autorité sur l'ennemi.
«
C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom
au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou
des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute
langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu
le Père. » (Philippiens 2 :9-11). «En le ressuscitant d’entre
les morts; et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux
célestes, au-dessus de toute principauté, et autorité, et
puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement
dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. »
(Éphésiens 1 :20-21 ). Le Nom représente cette élévation suprême
du Seigneur Jésus.
Ainsi,
le Sang nous sépare d'avec le péché; la Croix nous sépare d'avec
nous-mêmes, d'avec notre vie propre; et le Nom nous met en union
avec le Seigneur souverainement élevé, assis sur le Trône, revêtu
de toute autorité.
Nous
espérons maintenant, sans en dire davantage, que quelques-unes de
nos difficultés seront résolues, et que en tout cas, nous verrons
un peu plus clairement la valeur particulière de chacune de ces
choses que nous ne confondrons plus désormais. Nous comprendrons
ainsi que ce Nom puissant et précieux ne saurait être invoqué sans
mettre en cause tout l'honneur et toute la gloire de notre Seigneur
Jésus-Christ. Et, s'Il doit, Lui, être honoré et glorifié en
nous, il faut que la question du péché soit résolue. que notre «
moi » soit mis de côté, que Christ ait en nous la première place,
qu'Il soit pour nous sur le Trône. qu'Il ait toute la place, en
toutes choses.
fin
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