1. La communion fraternelle liée à l'exaltation du Seigneur Jésus
La souveraineté du Seigneur Jésus, en tant que Tête de Son Corps, est liée immédiatement et intimement à la communion fraternelle de Son peuple. Ou encore la communion fraternelle du peuple du Seigneur touche de la manière la plus intime à la Seigneurie de Christ, à Sa qualité de Tête de l’Église, au fait qu'Il est le Souverain. Cela signifie que, en opposition, un manque de communion fraternelle, un arrêt de cette communion, tout ce qui est faiblesse dans celle-ci, tout ce qui est dislocation dans le peuple de Dieu -- schismes, divisions, relations tendues -- tout ce qui est indépendance, séparation, détachement, isolement, tout cela touche à la souveraineté du Seigneur Jésus de façon directe, et enlève de Sa gloire à Sa Tête souveraine.
Pour que David pût parvenir au trône à Jérusalem, il avait fallu que le grand pas, le mouvement décisif qui l'amènerait à la domination universelle, soit fait à Hébron. Hébron signifie communion fraternelle -- et nous voyons en ce qui concerne David que ce fut lorsque triompha la communion fraternelle, que le trône entra en vue. Voici de quelle manière les événements se produisirent :
Tout Israël s’assembla auprès de David à Hébron, en disant: Voici, nous sommes tes os et ta chair. Autrefois déjà, même lorsque Saül était roi, c’était toi qui conduisais et qui ramenais Israël. L’Éternel, ton Dieu, t’a dit: Tu paîtras mon peuple d’Israël, et tu seras le chef de mon peuple d’Israël. Ainsi tous les anciens d’Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et David fit alliance avec eux à Hébron, devant l’Éternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël, selon la parole de l’Éternel, prononcée par Samuel. (1 Chroniques 11:1-3)
Hébron signifie communion, ligue, ces hommes se réunirent tous ensemble dans un seul but, avec un seul objectif, comme un seul homme, pour faire roi David. Sur quelle base ? "Nous sommes ton os et ta chair." C'est une unité organique, et non pas une union organisée ! C'est quelque chose d'intérieur, quelque chose qui est dans leur constitution même, de sorte que sa royauté est basée avant tout sur une unité intérieure.
"Quand aussi Saül était roi, c'était toi qui faisais sortir Israël et qui faisait entrer Israël." La royauté de David est, en second lieu, basée sur ses valeurs pratiques de conducteur. En présence de notre Seigneur Jésus, je vous le demande, est-Il digne, par Sa valeur et Son caractère de conducteur, d'être Roi ? Nous aussi, nous pouvons dire, quant à la première question, "Nous sommes ton os." Notre relation avec Lui est celle d'une unité organique et intérieure. EN ce qui concerne Sa dignité, Il l'a Lui-même prouvée. Oui, Saül avait été roi, mais il ne s'était pas montré digne de sa royauté. "Quand aussi Saül était roi, c'est toi qui faisais sortir et qui faisait rentrer Israël." Nous avons là, de manière typique, cette suprématie de Christ, en vertu de Ses propres facultés.
L’Éternel dit : "Tu seras prince....." Nous voyons, enfin, en troisième lieu, que la fondation du trône est faite de façon divine.
L’Éternel avait parlé par l'intermédiaire de Samuel, et le peuple rentra en ligne avec le décret divin, en oignant David comme roi. C'est là ce que représente Hébron. Hébron exprime l'unité intérieure, le droit à la royauté en raison de l'excellence personnelle, et le droit de royauté en vertu de l'appointement divin. Lorsque nous avons reconnu ces choses e que nous y sommes arrivés, nous savons ce qu'est la communion fraternelle. Ce fut donc par Hébron, dans la communion fraternelle et sur cette triple base, que David arriva à Jérusalem. Israël l'avait fait roi dans la communion fraternelle, et il monta ensuite à Jérusalem pour l'accomplissement de son but.
Ce n'est qu'une illustration, qu'une figure, mais il est vrai, quand au principe spirituel, que le Seigneur Jésus, dans Sa souveraineté, est profondément et directement affecté par la communion fraternelle de Son peuple, par son unité et que cela signifie une grande perte pour Lui lorsque cette unité, cette communion fraternelle, n'existe pas. Lorsqu'elle n'abonde pas.
L’Éternel dit : "Tu seras prince....." Nous voyons, enfin, en troisième lieu, que la fondation du trône est faite de façon divine.
L’Éternel avait parlé par l'intermédiaire de Samuel, et le peuple rentra en ligne avec le décret divin, en oignant David comme roi. C'est là ce que représente Hébron. Hébron exprime l'unité intérieure, le droit à la royauté en raison de l'excellence personnelle, et le droit de royauté en vertu de l'appointement divin. Lorsque nous avons reconnu ces choses e que nous y sommes arrivés, nous savons ce qu'est la communion fraternelle. Ce fut donc par Hébron, dans la communion fraternelle et sur cette triple base, que David arriva à Jérusalem. Israël l'avait fait roi dans la communion fraternelle, et il monta ensuite à Jérusalem pour l'accomplissement de son but.
Ce n'est qu'une illustration, qu'une figure, mais il est vrai, quand au principe spirituel, que le Seigneur Jésus, dans Sa souveraineté, est profondément et directement affecté par la communion fraternelle de Son peuple, par son unité et que cela signifie une grande perte pour Lui lorsque cette unité, cette communion fraternelle, n'existe pas. Lorsqu'elle n'abonde pas.
2. La communion fraternelle implique toute la signification de la
Croix de Christ
La communion fraternelle implique toute la signification de la Croix de Christ das une mesure et d'une manière plus grandes encore que la plupart des autres questions. Ce n'est peut-être pas quelque chose de nouveau, d'affirmer que la Croix du Seigneur Jésus n'a pas seulement mis de côté le péché en tant que péché, ni Satan et son pouvoir. Elle n'a pas été seulement une expiation pour le péché, mais la destruction de toute l’œuvre que Satan avait accomplie par le péché. Or, l'une de ces œuvres que Satan avait accomplie par ce moyen, c'était la désintégration de la création, l'introduction d'un élément de discorde à travers toute la création, si bien que dans son état déchu, elle n'est plus, pour ainsi dire, qu'en fragments. Il n'y a point d'harmonie, il n'y a pas d'unité, mais un élément conflictuel, une relation tendue, du conflit, de la rivalité et toutes ces choses qui s'opposent fragment à fragment, et qui amènent à cet état d'instabilité perpétuelle. C'est dans la constitution même des choses, et ce ne sera jamais restauré par le conseil des hommes. Malgré tout ce qui peut être obtenu grâce à des délais, par le moyen d'efforts et de nos tables rondes, jamais la question de cet élément invariable qui est désormais présent dans la constitution même de la création ne sera résolue. Il y aura des guerres jusqu'à la fin. Elles deviendront de plus en plus implacables.C'est dans la nature des choses, non pas seulement de l'homme, mais dans tout l'univers. L'union, l'unité de la race ont été détruites par Satan, par le moyen du péché de l'homme. Or, la Croix du Seigneur Jésus signifie la destruction des œuvres du diable. C'est pourquoi, en face de la croix, devant l'autel où Il dit : "Je me consacre Moi- même", au moment où Il va entrer dan les ombres de la croix, le Seigneur Jésus, dans le dix-septième chapitre de Jean, exhale cette prière: "Qu'ils soient un." C'est pour cette unité que la croix était nécessaire. C'est ce qu'accomplira la croix. La croix est le moyen par lequel Dieu --en Christ-- a mis fin à cet œuvre du diable, à cet état de séparation, de division, de schisme, de tension, de guerre, de conflit, qui existe maintenant dans la nature même des choses.
Dans la résurrection du Seigneur Jésus, dans laquelle nous sommes ensemble en Lui, il doit y avoir, il devrait y avoir ce témoignage que l’œuvre du diable a été détruite, a été anéantie et qu'il y a désormais ici-bas un peuple qui est un. Nous remarquons ainsi, après Sa résurrection, lorsque l'Esprit fut venu, qu'ils persévéraient dans la communion fraternelle, comme aussi dans d'autres actions, et que ce fut cette communion fraternelle, si profondément chérie dans le dessein divin, qui devint l'objet de l'assaut infatigable de l'adversaire, parce qu'elle était la preuve évidente de la destruction totale de ses œuvres dans la croix du Seigneur Jésus, et qu'elle en était le témoignage vivant. Nous savons très bien, lorsqu'il s'élève des divisions, qu'il y a des tensions dans les relations, que le seul moyen d'en triompher, c'est de faire une nouvelle application de la croix dans la vieille création. Les droits personnels, les sensibilités personnelles, les jalousies, les rivalités doivent être placés à nouveau sous la puissance destructrice de la croix,avant que l'on puisse revenir à cette communion fraternelle parfaite. La grande œuvre de la croix du Seigneur Jésus est affectée de manière particulière, plus encore que la plupart des choses, par la communion fraternelle.
Dans la résurrection du Seigneur Jésus, dans laquelle nous sommes ensemble en Lui, il doit y avoir, il devrait y avoir ce témoignage que l’œuvre du diable a été détruite, a été anéantie et qu'il y a désormais ici-bas un peuple qui est un. Nous remarquons ainsi, après Sa résurrection, lorsque l'Esprit fut venu, qu'ils persévéraient dans la communion fraternelle, comme aussi dans d'autres actions, et que ce fut cette communion fraternelle, si profondément chérie dans le dessein divin, qui devint l'objet de l'assaut infatigable de l'adversaire, parce qu'elle était la preuve évidente de la destruction totale de ses œuvres dans la croix du Seigneur Jésus, et qu'elle en était le témoignage vivant. Nous savons très bien, lorsqu'il s'élève des divisions, qu'il y a des tensions dans les relations, que le seul moyen d'en triompher, c'est de faire une nouvelle application de la croix dans la vieille création. Les droits personnels, les sensibilités personnelles, les jalousies, les rivalités doivent être placés à nouveau sous la puissance destructrice de la croix,avant que l'on puisse revenir à cette communion fraternelle parfaite. La grande œuvre de la croix du Seigneur Jésus est affectée de manière particulière, plus encore que la plupart des choses, par la communion fraternelle.
3. La communion fraternelle détermine la mesure et la valeur de la
plénitude de vie et l'efficacité du service
La plénitude de vie est déterminée par la communion fraternelle. Ceci n'est pas non plus une vérité nouvelle, mais il est nécessaire d'insister toujours sur le fait qu'il n'est pas possible d'arriver, de manière individuelle, à la plénitude de Christ. Ni vous, ni moi, nous ne pourrons jamais arriver individuellement à la plénitude de Christ. Il faut l’Église toute entière, le Corps de Christ tout entier, pour arriver à Sa plénitude. C'est l’Église qui est la plénitude de Celui qui remplit tout et en tous. Nous n'arriverons, vous et moi, à la plénitude de Christ qu'en relation avec tous les autres membres de Son Corps. Si nous nous isolons, nous limitons simplement notre croissance spirituelle, nous mettons immédiatement un obstacle à notre développement spirituel. Nous croitrons et nous nous développerons plus abondamment lorsque nous vivons dans la communion fraternelle. Notre foi mutuelle, notre amour mutuel, notre appui mutuel contribuent à l’enrichissement de tous. Il nous arrive parfois de penser que nous avancerions mieux, que nous ferions de progrès plus rapides, si nous pouvions nous éloigner et vivre par nous-mêmes. Croyez-moi, nous ne ferions que nous limiter, et le moment vendrait bien vite où nous désirerions retourner au milieu des enfants de Dieu.
L'ennemi, de son côté, cherchera toujours à nous éloigner, à nous faire sortir pour être seuls, non pas pour un jour ou deux -- c'est parfois très bon pour nous d'être un ou deux jours seuls avec le Seigneur, -- mais il cherche à nous faire partir définitivement. Demandons-le à ceux qui auront tenté cela. Ils nous répondent toujours qu'ils ont fait des progrès beaucoup plus rapides, qu'ils se sont enrichis spirituellement beaucoup plus dans la communion fraternelle avec d'autre enfants de Dieu, bien que cette communion fraternelle leur ait coûté parfois, qu'elle ait été difficile, et quelle ait demandé quelques conflits intenses, mais aussi les plus grandes victoires. Et c'est ainsi que nous avançons. Relisons dans les Épîtres aux Éphésiens et aux Corinthiens les chapitres qui traitent de ces questions, et nous verrons avec quelle insistance l'apôtre appuie sur cette loi, c'est-à-dire la loi qui veut que chacun contribue à l'édification et à l'enrichissement dans nos relations mutuelles.
L'efficacité du service est gouverné par la même loi. Nous n'accomplirons jamais le service le plus complet et le plus efficace pour Dieu, en gardant une position d'indépendance. Tout ce qui se fera dans cette ligne individuelle n'atteindra qu'un certain point et n'arrivera jamais à la plénitude spirituelle, ni avancer dans une réelle efficacité. Mais lorsque nous comprenons le service à la lumière de la vérité, de la réalité du Corps de Christ, il contribuera à l'accroissement du Corps : le Seigneur est là. C'est Lui qui agit et qui triomphe. La communion fraternelle ne consiste pas simplement à appeler les enfants de Dieu à prier pour nous lorsque nous avons un ministère à accomplir et à les amener à nous donner le nécessaire pour notre entretien. La communion fraternelle est quelque chose de beaucoup plus grand que cela. Il y a en elle des implications bien plus immenses. C'est une chose organique, et non quelque chose qui puisse être organisé. C'est une chose intérieure, une chose puissante en valeur. Les pertes sont considérables lorsque la communion n'existe pas, ou lorsqu'elle n'est pas reconnue.
L'ennemi, de son côté, cherchera toujours à nous éloigner, à nous faire sortir pour être seuls, non pas pour un jour ou deux -- c'est parfois très bon pour nous d'être un ou deux jours seuls avec le Seigneur, -- mais il cherche à nous faire partir définitivement. Demandons-le à ceux qui auront tenté cela. Ils nous répondent toujours qu'ils ont fait des progrès beaucoup plus rapides, qu'ils se sont enrichis spirituellement beaucoup plus dans la communion fraternelle avec d'autre enfants de Dieu, bien que cette communion fraternelle leur ait coûté parfois, qu'elle ait été difficile, et quelle ait demandé quelques conflits intenses, mais aussi les plus grandes victoires. Et c'est ainsi que nous avançons. Relisons dans les Épîtres aux Éphésiens et aux Corinthiens les chapitres qui traitent de ces questions, et nous verrons avec quelle insistance l'apôtre appuie sur cette loi, c'est-à-dire la loi qui veut que chacun contribue à l'édification et à l'enrichissement dans nos relations mutuelles.
L'efficacité du service est gouverné par la même loi. Nous n'accomplirons jamais le service le plus complet et le plus efficace pour Dieu, en gardant une position d'indépendance. Tout ce qui se fera dans cette ligne individuelle n'atteindra qu'un certain point et n'arrivera jamais à la plénitude spirituelle, ni avancer dans une réelle efficacité. Mais lorsque nous comprenons le service à la lumière de la vérité, de la réalité du Corps de Christ, il contribuera à l'accroissement du Corps : le Seigneur est là. C'est Lui qui agit et qui triomphe. La communion fraternelle ne consiste pas simplement à appeler les enfants de Dieu à prier pour nous lorsque nous avons un ministère à accomplir et à les amener à nous donner le nécessaire pour notre entretien. La communion fraternelle est quelque chose de beaucoup plus grand que cela. Il y a en elle des implications bien plus immenses. C'est une chose organique, et non quelque chose qui puisse être organisé. C'est une chose intérieure, une chose puissante en valeur. Les pertes sont considérables lorsque la communion n'existe pas, ou lorsqu'elle n'est pas reconnue.
Ce que coûte la communion fraternelle
Il doit y avoir de notre part abandon de tout ce qui est personnel et simplement individuel. Il faut que nous nous soumettions l'un à l'autre dans le Seigneur. Mais il y a pour nous un gain dans cette ligne. En effet, il est toujours dangereux de se lancer dans le service du Seigneur, de rencontrer l'ennemi dans la vie chrétienne, sans être en communion fraternelle, organique ou vivante, avec les enfants de Dieu. Non pas seulement parce qu'ils nous assurent l'appui dans leurs prières, mais parce que dans une communion fraternelle, il y a une unité. SI l'ennemi peut nous maintenir isolés, il nous brisera. Nous devrions rechercher de tout notre coeur tout ce qui peut contribuer à la communion fraternelle, répudier l'isolement, répudier l’indépendance, répudier tout ce qui tend à nous désunir. Si nous avons à lutter contre nos propres inclinations, contre nos propres sentiments, maintenons fermement l'aspect positif de la communion fraternelle et efforçons-nous d'y demeurer avec le Seigneur. Tout ce que nous pourrons mettre de côté pour l'assurer, contribuera certainement à l'enrichissement de chacun et à une efficacité beaucoup plus grande dans l’œuvre du Seigneur.
Que le Seigneur nous aide à prendre à cœur cette question de la communion fraternelle qui a, dans Son cœur, une si grande importance.
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