En
elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
(Jean 1:4)
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous........ (Jean 1;14)
Jésus
répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne
naît d ‘eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de
Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est
né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je
t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.
(Jean
3;5-7)
..... afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie
éternelle. (Jean 3;15)
Jésus
lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui
te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à
boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. (Jean 4:10)
Seigneur,
lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est
profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? (Jean 4:11)
mais
celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif,
et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau
qui jaillissant en vie éternelle. (Jean 4:14)
Car,
comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils
donne la vie à qui il veut.
(Jean 5:21)
En
vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est
déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et
ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père
a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en
lui-même.(Jean 5:25-26)
Vous
sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la
vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et
vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
(Jean 5:39-40)
Il
y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons;
mais qu’est-ce que cela pour tant de gens?
(Jean 6:9)
Ils
les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les
morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous
eurent mangé.
(Jean 6: 13)
Travaillez,
non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour
la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car
c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
(Jean 6:27)
Ils
lui dirent donc: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.
Jésus
leur dit: Moi, Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura
jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
(Jean
6:34-35)
La
volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en
lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
(Jean 6:40)
En
vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la
vie éternelle. Je suis le pain de vie.
(Jean 6:47-48)
Celui
qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le
ressusciterai au dernier jour.
(Jean 6:54)
Comme
le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père,
ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui
est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont
mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra
éternellement.
(Jean
6:57-58)
Le
dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout,
s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il
boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive
couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
(Jean 7:37-38)
Nous
nous arrêterons sur le troisième chapitre de Jean, car ce qui nous
y est présenté est incontestablement la vie de la nouvelle
création, et cette vie, c'est Christ. La préoccupation de Nicodème,
c'est évidemment la pensée du Royaume de Dieu. Il n'emploie pas
cette expression, il ne mentionne pas le Royaume, du moins dans le
récit qui nous a été conservé. Mais le Seigneur Jésus voit
tout-à-fait clairement ce qui intéresse Nicodème, c'est le Royaume
de Dieu comme cela doit être pour tout vrai Israélite. Le Seigneur
Jésus qui lit dans son cœur et connaît sa pensée, aborde donc
immédiatement la question de voir le Royaume de Dieu et comment y
entrer. Il se met aussitôt à montrer à Nicodème qu'aucun homme ne
peut entrer dans ce Royaume par la naissance naturelle, fût-il de la
race d'Israël, ou même un docteur en Israël
La
naissance naturelle ne peut pas assurer la vie éternelle
Cette
naissance naturelle, même si elle se produit dans un milieu dont
l'unique intérêt est le Royaume de Dieu, ne nous y fera jamais
entrer. Personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu par
la naissance naturelle. On peut être né ans une famille chrétienne,
et dans le Christianisme en tant que système religieux, ou encore
dans ce qui est appelé "l’Église chrétienne", mais
personne ne se trouvera dans le Royaume de Dieu par le fait de cette
naissance. C'est un tout autre royaume, entièrement différent du
royaume de la nature, si même il s'agit d'une nature religieuse.
Puisque ce royaume est nouveau et entièrement autre, il demande une
vie nouvelle, entièrement différente. C'est un royaume divin, c'est
le Royaume de Dieu. C'est pour cela qu'il demande une vie divine, une
vie qui soit la vie de Dieu..
Car,
comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils
d’avoir la vie en lui-même. (Jean 5:26)
Ainsi,
dans tout l'univers, seuls le Père et le Fils ont cette vie en
eux-mêmes. Il est important que nous sachions cela. Alors même que
nous avons reçu la vie éternelle, nous n'avons pas cette vie en
nous-mêmes. Nous parlerons de cela un peu plus loin.
Dieu
nous a donné la vie éternelle cette vie est dans son Fils (1 Jean
5:11)
Et
cette vie demeure en Lui et elle n'est jamais séparée de Lui.
Celui
qui a le ils a la vie (1 Jean 5:12)
Le
fait est que, ce Royaume étant divin, il demande une vie divine.
Cela signifie, comme le montre si parfaitement et si clairement la
Parole, que nous ne pouvons pas vivre selon Dieu, ni conformément
aux choses divines, par notre vie naturelle. Nous ne pouvons pas
arriver à Dieu par nos ressources naturelles, par les ressources de
notre esprit naturel. Nous nous heurterons contre les portes du
Royaume des cieux, sans jamais pouvoir y parvenir, si nous en tentons
l'accès par notre esprit naturel. Nous ne pourrons jamais arriver à
Dieu, ni entrer dans Son Royaume avec notre cœur naturel. Nous
pouvons avoir tous les sentiments, tout le désir, toute la passion,
tout le zèle possible; nous pouvons nous exciter très haut dans un
effort émotif, sans pouvoir jamais
parvenir
à rien. Personne ne se trouvera jamais dans le Royaume de Dieu ni
par l'intellectualisme, ni par l'émotivité.
Cela
est vrai aussi en ce qui concerne la volonté naturelle. "Ni
de la volonté de la chair", dit
la Parole,
"mais de Dieu". Nous
ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu par notre propre
volonté. Nous ne pouvons pas atteindre aux choses de Dieu par la
force de notre volonté naturelle, malgré tout notre vouloir, nos
déterminations, nos tentatives, nos efforts et nos résolutions.
Notre propre volonté ne pourra jamais nous y faire parvenir.
Personne n'a jamais été amené dans le Royaume de Dieu par sa
propre volonté, c'est-à-dire, personne n'a jamais été amené par
sa volonté à prendre la décision ou arriver à la détermination
d'être dans le Royaume de Dieu, comme s'il était possible de s'y
trouver par la force de cette décision ou de cette détermination.
Ceci ne peut être.
Beaucoup de fautes ont été commises sous ce rapport, et des multitudes ont été amenés à une position entièrement fausse, parce que l'effort avait été fait dans cette sphère naturelle, et les âmes avaient été appelées, selon des principes naturels, à exercer leur propre raison, leur propres sentiments, leur propre volonté, comme si elles pouvaient être régénérées de cette façon. Ainsi donc, avoir de l'intérêt et de l'activité dans le christianisme, c'est une chose, mais c'en est une toute autre que d'être dans le Royaume. Des foules de gens bien intentionnées s'intéressent au christianisme et sont actifs dans le christianisme. Ils ont vu la valeur de la vie chrétienne et celle de l'enseignement chrétien. Ils ont pensé que, si l'on pouvait seulement les observer, le monde serait entièrement différent. C'est ainsi qu'ils sont devenus actifs dans le christianisme. Ils ont cru être dans le Royaume de Dieu. Mais pas du tout ! Vous pouvez avoir tout l'intérêt possible dans le christianisme, et cependant ne pas être dans le Royaume.
C'est ici, en effet, ce que, dans des termes différents et plus concis, le Seigneur Jésus dit à Nicodème. Le seul moyen que nous ayons d'entrer dans le Royaume, c'est de recevoir la vie divine en nous, comme un don, par la foi en Jésus-Christ. C'est la base nouvelle de la nouvelle création, la base sur laquelle tout commence et tout est accompli, la base de la vie divine. Cette vie a en soi toutes les qualités et toutes les ressources de la nouvelle création. Elle continue notre existence même dans ce qui est appelé le Royaume de Dieu.
Chaque
Royaume est gouvernée par sa propre vie
Il
est à peine nécessaire de rappeler à notre pensée que chaque
royaume est gouverné par sa vie qui lui est propre. Il y a vie dans
le règne végétal, et le règne végétal est entièrement gouverné
par cette sorte de vie. Cette vie, dans ce règne, peut être
excessivement belle. Elle est capable de faire des choses vraiment
merveilleuses comme nous le voyons dans tout ce qui nous entoure.
Nous remarquons la variété, la magnificence, la beauté et la
puissance de vie dans le règne végétal. Mais cette vie a ses
limites, elle arrive à une fin. Entre le point où finit la vie du
règne végétal et celui où commence la vie du règne animal, il y
a une brèche, un vide qui ne peut être comblé.
Il y a dans le règne animal une merveilleuse variété, une extraordinaire manifestation de vie. Considérons tout ce que peut produire la vie animale. Mais nous voyons aussi une fin à ce règne, et encore une fois nous arrivons à une brèche qui ne peut être comblée, comme dans le premier cas. Bien que l'homme puisse trouver des amis parmi les animaux et qui puisse y avoir entre eux une espèce d'amitié, il n'y aura jamais entre un homme et une bête cette affection intelligente, ni cette communion intime qui unissent l'homme à l'homme. Ils vivent dans deux mondes différents.
Dans le royaume de la vie humaine, le pouvoir, la valeur, la variété ont une portée immense. Quelle hauteur peut atteindre une vie humaine ! Cependant, elle a ses limites, et elle aussi arrive à une fin. Il y a entre le royaume de la vie naturelle et le royaume de la vie divine une brèche qui ne peut être obturée.
Pour que le végétal de vienne animal, il faudrait qu'il devienne une nouvelle création, ayant en elle une vie nouvelle. Pour que l'animal devienne un homme, malgré tout ce que peuvent en dire les évolutionnistes, il faudrait qu'il devienne une nouvelle création, ayant en elle une autre vie. Et pour qu'un homme devienne un enfant de Dieu, un hériter du Royaume des cieux, il faut qu'il devienne une nouvelle création, dont la vie est entièrement tout autre, différente. C'est un autre royaume.
L'homme naturel est donc totalement incapable d'être en relation avec les choses de l'Esprit de Dieu. Les deux choses appartiennent à deux royaumes différents. La vie divine est essentielle au Royaume de Dieu. C'est le point sur lequel Christ insiste sans cesse dans Son entretien avec Nicodème, tel qu'il nous est raconté dans le troisième chapitre de l’Évangile de Jean.
La
vie divine doit diriger toutes choses
Quelle
est l'étape suivante ? Le croyant, qui a reçu la vie divine comme
un don de Dieu, par al foi en Jésus-Christ, a désormais le devoir,
la nécessité et la bénédiction de vivre par la foi sur cette base
nouvelle. C'est une obligation qui repose sur lui. Il ne peut faire
autrement. Il est obligé de vivre par la foi sur cette base nouvelle
de la vie divine, sinon il perdra tout ce pour quoi la vie lu a été
donnée. Elle n'agira pas automatiquement. Elle agira en raison d'une
attitude délibérée et définie que le croyant prendra à l'égard
de Christ, qui en Lui et en qui demeure cette vie. Il est nécessaire
pour le croyant de faire cela, et c'est son privilège et sa
bénédiction de vivre par la foi, sur la base de la vie divine.
C'est
pour le croyant une bas de vie entièrement nouvelle, toute
différente de la vie naturelle. Cette vie n'est pas en nous-mêmes,
bien que nous l'ayons reçue, elle est en Christ. Elle reste en
Christ, mais désormais, Christ est en nous par la foi, par la moyen
de l'Esprit Saint.
De
sorte que Christ habite par la foi dans vos cœurs. (Éphésiens
3:17)
Christ
en nous possède cette vie, mais Il la garde en Lui-même.
Pourrons-nous
saisir toute la portée de cette vérité, si nous employons pour
l'exprimer une expression à double sens ? Si nous le pouvons, cela
nous sera d'un grand secours. Cette vie nouvelle devient subjective
en même temps qu'objective. Si nous pouvons saisir cela, nous serons
sauvés de l'introspection, qui est une idée fausse de la vérité.
L'introspection cherche quelque chose en nos-mêmes. C'est en
nous-mêmes qu'elle essaie de découvrir quelque chose. Mais en ce
qui concerne la vie divine, bien qu'elle soit en nous, si nous sommes
de vrais croyants, elle n'est cependant pas en nous-mêmes, mais en
Christ qui est en nous. Vous et moi, ce n'est pas en nous-mêmes que
nous devons chercher les ressources que Dieu a données pour la vie
chrétienne, mais en Christ, qui non seulement est dans les cieux et
en dehors de nous, mais qui demeure en nous. Il nous faut toujours
respecter cette distinction, sinon nous deviendrons ce type morbide
de personnes qui cherchent toujours en elle ce qui n'y est pas, et
qui sans cesse se rendent compte qu'elles ne trouvent pas en elles ce
qu'elles y cherchent. Cela est un état terrible et misérable. Mais
savoir que Christ est là comme Celui qui nous suffit, et à regarder
à Lui qui est en nous, c'est entièrement libéré de soi, c'est
être délivré en Christ. Nous n'avons pas à produire des choses
divines, ni le résultat de ces choses divines, en nous-mêmes. Nous
n'avons pas à nous élever nous-mêmes à ce que nous pensons devoir
être, comme si nous pouvions y arriver. Nous n'avons pas à chercher
à nous entraîner à la vie chrétienne, aux choses de Dieu dans la
vie et le service. Il est fatal de chercher à le faire, comme si
nous le pouvions par nous-mêmes. Ce n'est pas un effort d'aucune
sorte qui nous est demandé de la part de Dieu. Notons bien ceci et
soulignons-le. Ce
n'est pas un effort d'aucune sorte qui nous est demandé de la part
de Dieu à l'égard des choses de Dieu, mais une loi positive dans le
Seigneur Jésus qui est en nous. Si
nous déclarons que c'est là que foi active, cela ne contredira pas
la déclaration que nous venons de faire. Ce n'est pas un effort. Foi
active, cela signifie que nous continuons sur la base qui est déjà
établie, que nous nous y tenons, que nous nous y appuyons et
qu'ainsi, nous avançons. C'est là que réside toute la différence
qu'il y a entre une foi active qui continue sur une base établie et
cet effort qui cherche à faire quelque chose pour pouvoir avancer.
La
vie divine est pour l'homme tout entier
Cela
dit, nous pouvons faire un pas de plus. Nous verrons que cette vie en
Christ, qui est en nous, est pour l’homme tout entier - esprit, âme
et corps.
La
vie divine - Pour l'esprit
Elle
commence dans l'esprit de l'homme, qu'elle rend vivant pour Dieu, qui
est Esprit. Pour être en communion intelligente et consciente avec
ce qui est spirituel, il faut que nous soyons spirituels, et que nous
soyons vivants dans le royaume qui est spirituel. L'homme, par sa
nature, n'est pas vivant pour Dieu. Son esprit n'est pas vivant
envers Dieu, qui est Esprit. Tout est spirituel dans le royaume de
Dieu, et nous savons que cela ne signifie pas qu'il est irréel,
éthéré ou abstrait. Il est souvent beaucoup plus réel que ce qui
est matériel et temporel. Cette vie divine commence donc dans
l'esprit de l'homme, qu'elle rend vivant pour Dieu et pour tout ce
qui est de Dieu, pour le royaume de Dieu qui est spirituel.
La
vie divine - Pour l'âme
Cette
vie divine est ensuite pour l'âme. Loin de mettre l'âme de côté
et de la faire disparaître comme si elle était une chose défendue,
la vie divine vivifie l'âme et lui donne son énergie. L'âme a été
maintenant amenée sous le gouvernement de l'Esprit de vie, de
l'Esprit de Dieu. Elle n'est plus sous la domination de l'esprit du
monde, de
Satan, et désormais, sous le gouvernement de l'Esprit Saint, l'âme
doit recevoir son énergie de l'Esprit de vie.
a)
La pensée
La
pensée est une partie de l'âme. Elle doit être vivifiée. C'est
une part de l'héritage de la vie que d’avoir la pensée vivifiée,
illuminée et pleine d'énergie. Une pensée vivifiée et mue par la
vie de Dieu dépasse de tout un univers la pensée naturelle, en ce
qui concerne la connaissance et l’intelligence. Elle ouvre un monde
et royaume entièrement nouveaux, qu'il est non seulement impossible
de faire connaître à l'homme naturel, qu'il serait déraisonnable
d'essayer. Il est inutile de parler des choses de l'Esprit de Dieu à
l'homme naturel.
C'est
en cela que consiste la folie de la prédication, quant à ce qui
nous concerne. C'est à la fois une chose sans espoir que de parler à
l'homme naturel des choses de l'Esprit de Dieu, et cependant non sans
espoir. Il faut pour le faire un abandon complet à l'Esprit de Dieu
qui, seul, peut les révéler au cœur avec effet et avec puissance.
C'est une bénédiction pour nous que d'avoir une intelligence
vivifiée et illuminée divinement : nous sommes dans un monde
nouveau. Combien cela est important pour l'enfant de Dieu ! Le désir
du Seigneur pour les Siens et ce dont le Seigneur a besoin en eux,
c'est qu'ils aient une intelligence spirituelle et une pensée
vivifiée, averti et illuminée à Son égard, à l'égard de Ses
voies, de Ses choses.
Si
l'on reconnaissait cela, il y aurait moins de tragédies, moins de
déceptions, de désillusion, d'erreur et d'égarement, qui sont la
conséquence de nos jugements selon la pensée naturelle, et de nos
conclusions au sujet de certaines choses que nous estimons tout à
fait justes et bonnes parce qu'elles semblent l'être. Le langage de
certaines personnes peut sembler paraître absolument pur et sain,
leurs arguments parfaitement justes, leurs voies véritables. Tout
semble entièrement bon à la pensée naturelle, car elle n'a pas le
pouvoir de discerner ce qui est au-delà, derrière et au-dedans.
Puis, les personnes en question sont entraînées dans l'erreur. Il y
a des déceptions parce que les choses de Dieu sont très subtilement
contrefaites, et l'ennemi sait bien cela. S'il peut présenter une
contrefaçon, une imitation très adroites, il le fera. Il y a
beaucoup de chrétiens qui seront pris au piège, parce qu'ils
manquent d'intelligence spirituelle. Il réussit donc a faire de
grandes choses parce qu'il compte sur cela, parce qu'il connaît
l'état des choses tel qu'il est : le manque d'intelligence
spirituelle dans le peuple de Dieu. Cette vie divine est pour notre
intelligence. Cette intelligence est obscurcie dans la pensée
naturelle, nous affirme la Parole de Dieu. Mais, dans le Royaume de
Dieu, elle est délivrée du pouvoir des ténèbres, transférée et
vivifiée. Cette vie divine est bien pour la pensée.
b)
Le cœur
Cette
vie est ensuite pour le cœur, une vie qui anime, qui maintient le
désir, gouverne les affections, et se sert justement des émotions.
L'émotion n'est pas coupable en elle-même, mais si nous pensons que
l'émotion naturelle soit de quelque valeur dans les choses divines,
nous nous trompons grandement. C'est une émotion juste, une
affection et un sentiment gouvernés par l'Esprit et animés par la
vie divine, qui sont des traits de cette humanité qui reste la
pensée de Dieu. L'humanité est une pensée divine.
L'humanité est une pensée éternelle. Nous ne sommes point appelés à être des esprits dépouillés de leurs corps et flottant dans les airs durant toute l'éternité. Nous serons des êtres humains, mais selon la pensée de Dieu. Cette humanité est dans les cieux maintenant dans la personne du Fils de l'Homme qui se révéla à Jean, à Patmos. Jean dit : "Je me retournais pour voir." Et Celui qui lui est apparu est nommé "le Fils de l'Homme." Il y a maintenant dans les cieux une humanité selon la pensée originelle de Dieu. Et c'est à elle que, vous et moi, nous devons être rendus conformes. Toutes les émotions et les affections saintes, pures et bonnes, du Fils de l'Homme doivent être trouvées en nous. C'est cette vie divine qui les produit, et qui les sauve du domaine dans lequel elles ont tombée, et qui est à la fois faux et vain.
c) la volonté
La volonté est une autre partie de l'âme, et elle entre dans ce même royaume de l'activité divine. La volonté doit être mue par la vie divine. Nous pouvons d'un côté être par nous-mêmes sans aucune volonté. Nous souffrons peut-être de cela à cause des faiblesses et des impotences de notre vie physique, ou bien notre volonté a, pour quelque autre raison, perdu sa force et nous n'y pouvons rien. Mais la vie divine donne de l'énergie à la volonté, et Dieu nous amène par elle à vouloir et a à agir selon Son bon plaisir. Rappelons-nous, d'un autre côté que cette volonté doit être mue par la vie divine pour accomplir les desseins de Dieu. Il n'est pas question d'avantage de la volonté de la chair pour l'accomplissement de l’œuvre de Dieu qu'il ne l'est pour la nouvelle naissance "lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair". Ce qui n'a pas de place dans la naissance ne peut en avoir dans ce qui suit. Ainsi, nous ne pouvons pas produire de fruits divins, ni accomplir le plan divin, ni faire l’œuvre divine dans la volonté naturelle, aussi forte soit-elle. La force naturelle doit se soumettre à la maîtrise de l'Esprit de Dieu.
La vie divine - Pour le corps
Cette vie divine est ensuite pour le corps. Nous savons que c'est dans cette direction et dans ce domaine que bien des fautes ont été commises, et que beaucoup de confusion et de contradictions se produisent parmi le peule de Dieu. Lorsque l'on prend une position que l'on déclare fondée et doctrinale, et qu'il y a contradiction dans l'histoire et l'expérience, on engage l'honneur du Seigneur. Et on soulève beaucoup de choses contre le Seigneur en prenant une fausse position. Lorsque nous parlons de vie divine pour le corps, nous n'affirmons que cela signifie nécessairement que toutes nos infirmités, toutes nos faiblesses physiques soient mises de côté, ni que l'élément mortel qui est dans notre corps soit détruit. Cela ne signifie rien de pareil, et cela ne devait pas avoir besoin d'être dit. Car, s'il en est ainsi - et quelques personnes ont pris cette position extrême avec des conséquences désastreuses pour leur doctrine et pour la foi des autres, et pour l'honneur du Seigneur - nous serions déjà dans nos corps de résurrection. Il serait vrai pour nous dès maintenant que ce corps mortel a revêtu l'immortalité. Qui serait prêt à affirmer cela ? La vie divine ne détruit pas l’infirmité, ni la faiblesse, ni la mortalité de ce corps, mais elle est sa force contre tout cela. Paul en est un exemple très clair. L'infirmité l'accompagnait sans cesse. Dans les dernières années de sa vie, il fut très près de la mort à cause d'une maladie. La faiblesse lui tenait constamment compagnie. Il évoque souvent dans ses lettres, ce principe de "corps de mort", et malgré cela, il poursuit malgré tout sa route, jusqu'à ce qu’il répande sa vie comme une libation devant le Seigneur et la donne pour Son Nom. Il dit "le temps de mon départ est arrivée". Il ne dit pas : "l'heure est venue où je devrai ma livrer à la mort qui ait dans mon corps mortel, où je devrai admettre que je suis vaincu par la maladie et l'infirmité". Il continua jusqu'au bout alors que, à tous les points de vue naturels, la mort aurait dû le réclamer depuis longtemps.
Cela est un témoignage à cette grande vérité : tandis qu'il peut y avoir infirmité et mortalité, faiblesse et même maladie, la vie divine peut sans cesse être l'énergie contre toutes ces choses jusqu'à ce que l’œuvre de Dieu soit accomplie. Une telle fin n'est pas celle de la défaite, c'est un ministère achevé, du moins en ce qui concerne cette vie présente.
L'homme tout entier devient ainsi un témoignage spirituel à Christ seul dans Sa vie de résurrection. C'est pour cela que nous sommes ici-bas. Cela nous ramène à ce que nous disions plus haut. C'est l'obligation et la nécessité aussi bien que le privilège du croyant, de vivre par la foi sur la base de cette vie divine. Elle n'agit pas instinctivement, et nous rappelons ce qui est écrit :
-Et ce que je vis dans maintenant la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu (Galates 2.20)
Prisonnier du Seigneur
Mais tout cela doit être gouverné par une autre chose,dont nous avons besoin de nous rappeler et qui, en un sens, confirme ce que nus avons dit. Lorsque nous vivons, vous et moi, sur la base de la vie divine, et que nous cherchons à exercer notre foi pour que cette vie divine agisse en nous, pour l'esprit, l'âme et le corps, nous devons entièrement prisonniers du Seigneur. Nous ne pouvons pas agir à notre guise. Si nous commençons, vous et moi, à nous exercer et à nous intéresser à certaines choses sans l'accord de Dieu, Sa vie ne pourra pas agir en nous, et elle 'agira pas, ce sera la mort. Si, tout en demandant la vie divine pour notre corps, nous nous mettons à user nos forces physiques, la vie divine ne nous soutiendra pas. Elle ne nous supportera pas. Notre corps doit se maintenir dans les limites de la permission divine. SI nous les dépassons, nous verrons que le Seigneur ne nous suit pas, dans Sa vie divine. Nous éprouverons alors une réaction. Quelque chose ira mal, st physiquement, soit nerveusement.
Il en est de même dans tous les autres domaines. La vie divine agit dans la sphère des intérêts et des desseins divins. Elle garde toujours la direction des buts de Dieu, et nous aurons la vie tant que nous resterons dans cette direction. Nous avons la vie tant que nous demeurons en Christ. Mais si, dans nos intérêts, nos pensées, nos occupations nous éloignent de ce que veut Christ, nous ne pourrons plus ni compter sur la vie divine, ni la recevoir. Souvenons-nous de cela, de peur de nous écarter et de présumer de cette vie en disant : "Je puis compter maintenant sur la vie du Seigneur ! " Elle n'opère que dans les limites de la volonté divine.
Cela ne signifie pas nécessairement que nous devions nous priver d'un nombre infini de choses. Le Seigneur peut bénir, pour notre joie, beaucoup de choses qui ne sont pas en contradiction avec Sa pensée. Mais c'est lorsque ces choses entrent en conflit avec Ses intérêts, et si nous en restons occupés, que nous perdons l’énergie de Sa vie. Notre attitude dit donc sans cesse chercher la direction de la volonté du Seigneur et être prête à l’obéissance. Est-ce que le Seigneur veut ceci ? Est-ce que ceci est dans volonté du Seigneur pour aujourd'hui, ou bien les intérêts du Seigneur demandent-ils de les laisser de côté ? Est-ce que cela airait contre l'intérêt du Seigneur ? C'est tout le temps une question de vie ou de mort.
A Nicodème qui est incapable de rentrer dans le Royaume de Dieu, le Seigneur dit :
Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ? En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? (Jean 3 : 10-12)
Le Seigneur parlait de Ses illustrations, "Le vent souffle où il veut", de la nécessité de "naître de nouveau". Nicodème était comme dans un brouillard. Il ne comprenait pas les propos du Seigneur, même lorsqu'Il se servait de paraboles. Il dit en fait : "Je ne comprends pas de quoi Tu parles." Et le Seigneur lui répond : "Oh ! Nicodème si je suis descendu à ce niveau pour te présenter ces choses et que tu ne puisses les comprendre, qu'en sera-t-il quand si j'essaie de te révéler et de te présenter les réalités célestes telles qu'elles sont ?" Il est impossible pour l'homme naturel d'arriver aux choses de Dieu, même les plus simples, et c'est pourquoi il est nécessaire, pour Nicodème lui-même, d'avoir une autre vie.
C'est ainsi que le Seigneur Jésus ramène constamment les choses à Lui- même, et qu'Il montre à Nicodème que la vie est liée au Fils de l'Homme et au Fils de Dieu.
Dieu a tant aimé............qu'il a donné son Fils Unique. (Jean 3:16)
Lorsque nous lisons le troisième chapitre de Jean, et que nous observons les références personnelles que nous y avons de Christ, nous voyons que le Seigneur dit en réalité à Nicodème : "Nicodème, c'est du Fils de Dieu que tu as besoin pour entrer dans le Royaume de Dieu !
Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie. ( 1 Jean 5:12)
"Maintenant, Nicodème, tu es un représentant en Israël, et tu vois qu'Israël qui rejette le Fils est par conséquent dans la mort. Israël ne pourra jamais entrer dans le Royaume de Dieu avant d'être né de nouveau. C'est là ce que tu dois faire, Nicodème, toi qui est le représentant d'Israël. SI tu accepte le Fils de Dieu, tu vivras et ainsi tu entreras dans le Royaume."
Tout est donc ramené à la Personne; non pas à une chose, mais à une Personne. La vie éternelle est en Jésus-Christ notre Seigneur.
T.A.S.
Cela est un témoignage à cette grande vérité : tandis qu'il peut y avoir infirmité et mortalité, faiblesse et même maladie, la vie divine peut sans cesse être l'énergie contre toutes ces choses jusqu'à ce que l’œuvre de Dieu soit accomplie. Une telle fin n'est pas celle de la défaite, c'est un ministère achevé, du moins en ce qui concerne cette vie présente.
L'homme tout entier devient ainsi un témoignage spirituel à Christ seul dans Sa vie de résurrection. C'est pour cela que nous sommes ici-bas. Cela nous ramène à ce que nous disions plus haut. C'est l'obligation et la nécessité aussi bien que le privilège du croyant, de vivre par la foi sur la base de cette vie divine. Elle n'agit pas instinctivement, et nous rappelons ce qui est écrit :
-Et ce que je vis dans maintenant la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu (Galates 2.20)
Prisonnier du Seigneur
Mais tout cela doit être gouverné par une autre chose,dont nous avons besoin de nous rappeler et qui, en un sens, confirme ce que nus avons dit. Lorsque nous vivons, vous et moi, sur la base de la vie divine, et que nous cherchons à exercer notre foi pour que cette vie divine agisse en nous, pour l'esprit, l'âme et le corps, nous devons entièrement prisonniers du Seigneur. Nous ne pouvons pas agir à notre guise. Si nous commençons, vous et moi, à nous exercer et à nous intéresser à certaines choses sans l'accord de Dieu, Sa vie ne pourra pas agir en nous, et elle 'agira pas, ce sera la mort. Si, tout en demandant la vie divine pour notre corps, nous nous mettons à user nos forces physiques, la vie divine ne nous soutiendra pas. Elle ne nous supportera pas. Notre corps doit se maintenir dans les limites de la permission divine. SI nous les dépassons, nous verrons que le Seigneur ne nous suit pas, dans Sa vie divine. Nous éprouverons alors une réaction. Quelque chose ira mal, st physiquement, soit nerveusement.
Il en est de même dans tous les autres domaines. La vie divine agit dans la sphère des intérêts et des desseins divins. Elle garde toujours la direction des buts de Dieu, et nous aurons la vie tant que nous resterons dans cette direction. Nous avons la vie tant que nous demeurons en Christ. Mais si, dans nos intérêts, nos pensées, nos occupations nous éloignent de ce que veut Christ, nous ne pourrons plus ni compter sur la vie divine, ni la recevoir. Souvenons-nous de cela, de peur de nous écarter et de présumer de cette vie en disant : "Je puis compter maintenant sur la vie du Seigneur ! " Elle n'opère que dans les limites de la volonté divine.
Cela ne signifie pas nécessairement que nous devions nous priver d'un nombre infini de choses. Le Seigneur peut bénir, pour notre joie, beaucoup de choses qui ne sont pas en contradiction avec Sa pensée. Mais c'est lorsque ces choses entrent en conflit avec Ses intérêts, et si nous en restons occupés, que nous perdons l’énergie de Sa vie. Notre attitude dit donc sans cesse chercher la direction de la volonté du Seigneur et être prête à l’obéissance. Est-ce que le Seigneur veut ceci ? Est-ce que ceci est dans volonté du Seigneur pour aujourd'hui, ou bien les intérêts du Seigneur demandent-ils de les laisser de côté ? Est-ce que cela airait contre l'intérêt du Seigneur ? C'est tout le temps une question de vie ou de mort.
A Nicodème qui est incapable de rentrer dans le Royaume de Dieu, le Seigneur dit :
Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ? En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? (Jean 3 : 10-12)
Le Seigneur parlait de Ses illustrations, "Le vent souffle où il veut", de la nécessité de "naître de nouveau". Nicodème était comme dans un brouillard. Il ne comprenait pas les propos du Seigneur, même lorsqu'Il se servait de paraboles. Il dit en fait : "Je ne comprends pas de quoi Tu parles." Et le Seigneur lui répond : "Oh ! Nicodème si je suis descendu à ce niveau pour te présenter ces choses et que tu ne puisses les comprendre, qu'en sera-t-il quand si j'essaie de te révéler et de te présenter les réalités célestes telles qu'elles sont ?" Il est impossible pour l'homme naturel d'arriver aux choses de Dieu, même les plus simples, et c'est pourquoi il est nécessaire, pour Nicodème lui-même, d'avoir une autre vie.
C'est ainsi que le Seigneur Jésus ramène constamment les choses à Lui- même, et qu'Il montre à Nicodème que la vie est liée au Fils de l'Homme et au Fils de Dieu.
Dieu a tant aimé............qu'il a donné son Fils Unique. (Jean 3:16)
Lorsque nous lisons le troisième chapitre de Jean, et que nous observons les références personnelles que nous y avons de Christ, nous voyons que le Seigneur dit en réalité à Nicodème : "Nicodème, c'est du Fils de Dieu que tu as besoin pour entrer dans le Royaume de Dieu !
Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie. ( 1 Jean 5:12)
"Maintenant, Nicodème, tu es un représentant en Israël, et tu vois qu'Israël qui rejette le Fils est par conséquent dans la mort. Israël ne pourra jamais entrer dans le Royaume de Dieu avant d'être né de nouveau. C'est là ce que tu dois faire, Nicodème, toi qui est le représentant d'Israël. SI tu accepte le Fils de Dieu, tu vivras et ainsi tu entreras dans le Royaume."
Tout est donc ramené à la Personne; non pas à une chose, mais à une Personne. La vie éternelle est en Jésus-Christ notre Seigneur.
T.A.S.
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