2 Corinthiens 5:7 ;Matthieu 17:3, 5, 8 ;1Corinthiens 4:4 ; Genèse 2:8-9, 16-17
"Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." (Genèse 2:8-9)
Par ces deux arbres différents, Dieu nous montre en termes imagés deux manières différentes de vivre sur la terre : le principe qui gouverne la conduite de certaines personnes
est la connaissance du bien et du mal, tandis que d'autres personnes sont gouvernées par le principe de la vie.
Prenons un peu e temps pour considérer ces deux principes différents, puisqu'ils touchent à la vie des enfants de Dieu. Remarquons tout d'abord, bien qu'un chrétien puisse être gouverné principalement par l'un ou l'autre de ces principes, toutes ses actions ne sont cependant pas obligatoirement gouvernées par le même principe.
Si notre conduite est contrôlée par le principe du bien et du mal, chaque fois que nous devons pendre une décision, nous nous demandons d'abord : "Est-ce juste ou faux ? Est-ce que se serait bien ou mal de d'accomplir cela ?" Beaucoup de chrétiens hésitent avant d'entreprendre une certaine chose et se posent continuellement toutes ces questions. Ils ont décidé de faire ce qui es juste ; ils désirent éviter tout ce qui est mauvais et mener une vie en harmonie avec ce qu'ils considèrent être le christianisme. Aussi soupèsent-ils scrupuleusement toutes leurs actions. Ils examinent attentivement chaque situation et ne vont de l'avant qu'une fois persuadés que leur manière d'agir est bonne. Ils essayent d'agir de façon convenable pour un chrétien. Ainsi, ls sont toujours en alerte pour choisir entre le juste et le faux et pour faire uniquement ce qu'ils considèrent comme juste.
Qu'est-ce que le sermon sur la montagne ? Que nous est-il dit dans les chapitres 5 à 7 de l’Évangile de Matthieu ? Ne nous est-il pas dit que nous ne devons pas être contents avant d'avoir satisfait aux exigences de la vie que Dieu a mise en nous ? Le sermon sur la montagne ne nous dit pas que tout est pour le mieux, pourvu que nous fassions ce qui est juste. L'homme dirait : "Si quelqu'un te frappe sur la joue, pourquoi présenter l'autre ?" Si vous acceptez une telle offense sans rendre la gifle, c'est que vous avez atteint certainement le dernier degré de la maîtrise de soi. Mais Dieu dit quelque chose d'autre : si, lorsque l'on vous frappe sur une joue, vous ne faites que baisser la tête et vous en aller, vous verrez que la vie intérieure ne sera pas satisfaite. II n'y aura pas de satisfaction en vous jusqu'à ce que vous ayez tendu l'autre joue à celui qui vous a frappé, pour recevoir le même traitement. Agir ainsi prouvera qu'il n'y a pas d'amertume en vous. C'est le chemin de la vie!
Beaucoup de gens disent que les chapitres 5 à 7 de l’Évangile de Matthieu sont exigeants, sont au-dessus de nos forces. Je l'admets. C'est une véritable impossibilité. Mais le point important est celui-ci : vous avez une vie en vous et cette vie vous dit qu'à moins que vous ne fassiez ce que le sermon sur la montagne exige, vous ne trouverez pas de repos. Toute la question consiste en ceci : marchez-vous sur le chemin de la vie ou sur le chemin du bien et du mal ?
Dieu créa l'homme et lui prépara une nourriture pour sa subsistance. L'homme tirait son existence de Dieu et c'était l'intention de Dieu que l'homme dépende de lui durant toute sa vie. La vie que Dieu avait donnée devait être maintenue au moyen d'une nourriture appropriée que lui-même fournissait.
"Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." (Genèse 2:8-9)
Par ces deux arbres différents, Dieu nous montre en termes imagés deux manières différentes de vivre sur la terre : le principe qui gouverne la conduite de certaines personnes
est la connaissance du bien et du mal, tandis que d'autres personnes sont gouvernées par le principe de la vie.
Prenons un peu e temps pour considérer ces deux principes différents, puisqu'ils touchent à la vie des enfants de Dieu. Remarquons tout d'abord, bien qu'un chrétien puisse être gouverné principalement par l'un ou l'autre de ces principes, toutes ses actions ne sont cependant pas obligatoirement gouvernées par le même principe.
Qu'est-ce que le principe du bien et du mal?
Si notre conduite est contrôlée par le principe du bien et du mal, chaque fois que nous devons pendre une décision, nous nous demandons d'abord : "Est-ce juste ou faux ? Est-ce que se serait bien ou mal de d'accomplir cela ?" Beaucoup de chrétiens hésitent avant d'entreprendre une certaine chose et se posent continuellement toutes ces questions. Ils ont décidé de faire ce qui es juste ; ils désirent éviter tout ce qui est mauvais et mener une vie en harmonie avec ce qu'ils considèrent être le christianisme. Aussi soupèsent-ils scrupuleusement toutes leurs actions. Ils examinent attentivement chaque situation et ne vont de l'avant qu'une fois persuadés que leur manière d'agir est bonne. Ils essayent d'agir de façon convenable pour un chrétien. Ainsi, ls sont toujours en alerte pour choisir entre le juste et le faux et pour faire uniquement ce qu'ils considèrent comme juste.
Mais la Parole de Dieu dit:
"Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." (Genèse 2:17)
Agir selon ce qui est en apparence d'un niveau moral élevé, rejeter tout ce qui est mauvais et choisir uniquement ce qui est bon, ce n'est pas vivre en chrétien! C'es vivre sous la loi ; c'est agir selon l'ancienne alliance, non selon la nouvelle. Air de cette manière c'est se conformer à un standard religieux ou éthique : c'es tout à fait en dessous du standard chrétien.
Le chrétien et la vie
Qu'est-ce que la vie chrétienne ? C'est la vie de Christ en nous. Si vous êtes chrétien, vous possédez une nouvelle vie et quand vous devez décider d'agir, vous ne vous demandez si c'est juste ou faux, mais quel effet cela produira sur a vie qui es en vous : comment cette nouvelle vie en vous va-t-elle réagir ? Il est surprenant de voir que le but visé par tant de chrétiens consiste uniquement à se conformer à un niveau étique, bien que ce que Dieu nous ait donné par la nouvelle naissance ne soit pas une quantité de règles et d'ordonnances auxquelles il nous demande de nous conformer. Il ne nous a pas amenés à un nouveau Sinaï pour nous donner une nouvelle série de commandements "tu feras" et "tu ne feras pas". La vie chrétienne ne nous demande pas d'examiner le juste et le faux dans tout ce que nous vivons ou entreprenons. En tant que chrétien, vos possédez maintenant la vie de Christ et vous devez tenir compte de la réaction de sa vie. lorsque vous songer à une action, un désir, à faire quelque chose, si la vie en vous s'intensifie et vous engage à le faire, s'il y a une réponse positive de la vie intérieure, s'il y a l'onction en vous (1Jean 2:20, 27), vous pouvez alors le faire avec confiance. C'es la vie intérieure qui vous l'a indiqué. Mais si, lorsque vous vous demandez si vous devez faire un certain pas, la vie commence à s'affaiblir en vous, vos saurez que vous ne devrez pas faire ce pas, même s'il semble très raisonnable de le faire.
Réalisez-vous que la conduite de beaucoup d’incroyants est réglé sur le principe du "juste" ou du "faux" ? Qu'est-ce qui différencie le chrétien de l'incroyant si le même principe les gouverne tous les deux ? La Parole de Dieu nos montre clairement que le chrétien est dirigé par la vie de Christ et non par un code de morale extérieur. Il y a quelque chose de vital à l’intérieur du chrétien, quelque chose qui répond à ce qui est de Dieu et réagit contre ce qui n'est pas de lui ; ainsi nous devons prendre garde aux réactions qui viennent de l'intérieur de nos-mêmes. Quand la source vivante qui est en nous jaillit en réponse à une suggestion, nous devrions la suivre, mais quand elle décline, nous devrions repousser cette idée. Nous ne devrions pas nous laisser gouverner par des faits extérieurs ou des raisonnements, qu'ils viennent de nous-mêmes ou d'autrui. Certaines personnes peuvent approuver quelque chose, et lorsque nous pesons le pour et le contre, il se peut que nous pensions que cette chose est bonne ; mais que dit la vie intérieure à ce propos ?
Réalisez-vous que la conduite de beaucoup d’incroyants est réglé sur le principe du "juste" ou du "faux" ? Qu'est-ce qui différencie le chrétien de l'incroyant si le même principe les gouverne tous les deux ? La Parole de Dieu nos montre clairement que le chrétien est dirigé par la vie de Christ et non par un code de morale extérieur. Il y a quelque chose de vital à l’intérieur du chrétien, quelque chose qui répond à ce qui est de Dieu et réagit contre ce qui n'est pas de lui ; ainsi nous devons prendre garde aux réactions qui viennent de l'intérieur de nos-mêmes. Quand la source vivante qui est en nous jaillit en réponse à une suggestion, nous devrions la suivre, mais quand elle décline, nous devrions repousser cette idée. Nous ne devrions pas nous laisser gouverner par des faits extérieurs ou des raisonnements, qu'ils viennent de nous-mêmes ou d'autrui. Certaines personnes peuvent approuver quelque chose, et lorsque nous pesons le pour et le contre, il se peut que nous pensions que cette chose est bonne ; mais que dit la vie intérieure à ce propos ?
Le standard transcendant de la vie
Lorsque vous réalisez que le facteur transcendant de la conduite de tout chrétien est la vie, vous savez alors que vous ne devez pas seulement éviter tout ce qui est mauvais, mais aussi tout ce qui est bien qu'extérieurement. Seul ce qui résulte de la vie chrétienne est une conduite chrétienne, c'est pourquoi nous ne pouvons pas consentir à agir si cette action ne jaillit pas de la source de la vie. Souvenons-nous de la Parole de Dieu:
Tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où u en mangeras, tu mourras.
Remarquons que "bien et mal" sont mis ensemble ici, et en opposition à "bien et mal" nous trouvons la "vie". Le standard de la vie est un standard transcendant.
Au début de ma vie chrétienne, je cherchais avec persévérance à éviter tout ce qui était mal, et je me mettais délibérément à faire ce qui est bien. Il me semblait que je faisais des progrès splendides. En ce temps-là j'avais un collaborateur qui avait deux ans de plus que moi et nous n'étions jamais d'accord. Les différences qui nous opposaient ne concernaient pas nos occupations habituelles ; nos désaccords se manifestaient au sujet de questions publiques. Nous nous disputions également en public. Je me disais : "S'il veut faire ce travail de cette manière-là, je protesterai car ce n'est pas juste". Mais peu importe la façon avec laquelle je protestais, il refusait toujours de céder. Mes arguments étaient fondés sur la ligne du juste et du faux, les siens reposaient sur le fait qu'il était plus âgé que moi. J'avais beau avance des arguments irréfutables pour prouver qu'il avait tort et que j'avais raison, il présentait sa preuve unique et incontestable pour justifier son action : il avait deux ans de plus que moi. Comment pouvais-je réfuter ce fait ? Ainsi, il gagnait toujours la partie. Il avait le dessus extérieurement, mais moi, intérieurement, je ne cédais pas. Son absurdité me froissait et je restais fermement attaché à mon opinion qu'il avait tort et que j'avais raison Un
jour je m'en suis plaint auprès d'ne sœur aînée dans le Seigneur, une sœur qui avait une grande expérience spirituelle. Je lui expliquai le cas. Je lui présentais mes arguments et lui demandais d'arbitrer. Était-ce lui ou moi qui avait raison ? C'était ce que je voulais savoir. Elle sembla ignorer le juste et le faux de toute l'affaire en me regardant droit dans les yeux, elle me répondit tranquillement : "Tu aurais mieux fait de faire ce qu'il te disait". Je fus entièrement insatisfait de sa réponse et je pensai en moi-même : si j'ai raison, pourquoi ne pas le reconnaître ? Si j'ai tort, pourquoi, pourquoi me dire de faire ce qu'il me dit ?" Aussi, je lui demandai : "Pourquoi ?" "Parce que, me dt-elle, dans le Seigneur, le plus jeune doit se soumettre à l'aîné." "Mais, lui répondis-je, dans le Seigneur, si le plus jeune a raison e que l'aîné a tort, doit-il se soumettre ?" En ce temps-là, j'étais étudiant au lycée et e n'avais appris aucune leçon de discipline, aussi je donnai libre cours à ma contrariété. Elle sourit simplement et dit encore une fois : "Tu aurais mieux fait de faire ce qu'il te disait.
Plus tard, il allait y avoir un baptême et trois d'entre nous devaient, ensemble, en porter la responsabilité - le frère qui avait deux ans de plus que moi, un frère qui était sept ans plus âgé que lui et moi-même. "Maintenant, voyons c qui va se passer, me dis-je en moi-même." Je dois toujours faire ce que toi, mon aîné de deux ans, me dis - vas-tu toujours faire ce que ce frère qui est ton aîné de sept te dit ?" Nous avons parlé tous les trois de ce baptême, mais il refusa les suggestions avancées par son aîné. Sur chaque point il insistait pour que se soit fait selon son idée. Finalement, il nous renvoya tous les deux avec cette remarque : "Laissez-moi faire, je peux très bien me débrouiller tout seul!" Je me demandai de quelle sorte de logique il s'agissait : "Tu insistes pour que je t'obéisses toujours parce que tu es mon aîné, mais toi, tu n'as pas besoin d'obéir à ton aîné". Je me rendis sur le champ vers la même sœur et je lui exposai le problème. Je lui demandais son verdict. "Ce qui me contrarie, c'est que ce frère ne s'occupe pas e ce qui est juste et de ce qui est faux". Elle se leva et me demanda : "N'as-tu jamais vu jusqu'à ce jour ce qu'est la vie e Christ ? out au long de ces derniers mois, tu as maintenu que tu avais raison et que ton frère avait tort. Ne connais-tu pas la signification de la croix ?" Puisque le seul point que je mentionnais était la question d'avoir raison ou tort, elle m'attaqua sur mon propre terrain et me demanda
"Penses-tu avoir raison de t'être comporté comme tu l'as fait ? Penses-tu avoir raison de parler comme tu l'as fait ? Penses-tu avoir raison d'être venu vers moi pour m'exposer ces problèmes ? Il se peut que tu agisses d'une façon raisonnable et juste, mais même si c'est le cas, qu'en est-l de ce qui réait en toi ? Est-ce que la vie en toi ne proteste pas contre ta propre conduite ?" Je dus admettre que même lorsque j'avais raison du point de vue humain, la vie en moi déclarait que j'avais tort.
Le standard chrétien ne donne pas uniquement son verdict sur ce qui n'est pas bien, mais également sur ce qui paraît bien extérieurement. Beaucoup de choses sont justes selon le standard humain, mais le standard divin les condamne parce qu'l leur manque la vie divine. Le jour dont je viens de parler fut le premier où je vis que si j'allais vivre dans la présence de Dieu, toute ma conduite devait être réglée par le principe de la vie, et non par le principe du juste et du faux. Depuis ce jour, j'ai commencé à voir de plus en plus clairement que, lorsqu'il est question d'une façon d'agir, même si certains déclarent qu'elle est juste, je dois être cependant très sensible aux réactions de la vie de Christ en moi. Quand nous avançons dans une voie qu paraît bonne, la vie en nous devient-elle plus forte, ou s'affaiblit-elle ? Est-ce que l'onction confirme que le chemin que nous suivons est juste, ou est-ce que l'absence d'onction indique que l'approbation divine est retenue ? Le chemin de Dieu pour nous, ne nous est pas montré par des signes extérieurs, mais par des réactions intérieures. C'est la paix et la joie de l'esprit qui nous indique le sentier de la vie chrétienne.
Un jour, je visitai un certain lieu. Un frère qui le critiquait fortement y été également invité. Il savait que cet endroit avait beaucoup à offrir spirituellement, mais il désapprouvait ce qui y était vécu et faisait des comparaisons défavorables d'avec l'endroit d'où il venait. Durant les deux ou trois mois pendant lesquels nos étions ensemble, ses critiques dépassaient celles de tous les autres. Un jour, il alla trop loin, aussi lui dis-je : "Pourquoi restes-tu donc ici ? Pourquoi ne pas faire tes bagages et partir ?" "Je ne peux pas à cause de cela dit-il en montrant son coeur ; chaque fois que je me prépare à sortir, la paix dans mon coeur s'en va. Une fois déjà je suis parti, et je suis resté quinze jours éloigné, mais j'ai du demander la permission de revenir". "Frère, ne vois-tu pas ces deux différentes lignes de conduite-celle qui est déterminée par la vie, et celle qui est déterminée par le juste et le faux ?" "Oh, dit-il, e n'ai pas essayé de partir qu'une seule fois, mais un grand nombre de fois, mais à chaque fois, mon expérience a été la même : aussitôt que je me prépare à partir, quelque chose me retient. Même si beaucoup de ce qui est fait ici est faux, il est également faux que je parte". Ce frère, ayant vu qu'il y avait beaucoup d'aide spirituelle à recevoir dans cet endroit, décida d'y rester et de rencontrer Dieu.
Tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où u en mangeras, tu mourras.
Remarquons que "bien et mal" sont mis ensemble ici, et en opposition à "bien et mal" nous trouvons la "vie". Le standard de la vie est un standard transcendant.
Au début de ma vie chrétienne, je cherchais avec persévérance à éviter tout ce qui était mal, et je me mettais délibérément à faire ce qui est bien. Il me semblait que je faisais des progrès splendides. En ce temps-là j'avais un collaborateur qui avait deux ans de plus que moi et nous n'étions jamais d'accord. Les différences qui nous opposaient ne concernaient pas nos occupations habituelles ; nos désaccords se manifestaient au sujet de questions publiques. Nous nous disputions également en public. Je me disais : "S'il veut faire ce travail de cette manière-là, je protesterai car ce n'est pas juste". Mais peu importe la façon avec laquelle je protestais, il refusait toujours de céder. Mes arguments étaient fondés sur la ligne du juste et du faux, les siens reposaient sur le fait qu'il était plus âgé que moi. J'avais beau avance des arguments irréfutables pour prouver qu'il avait tort et que j'avais raison, il présentait sa preuve unique et incontestable pour justifier son action : il avait deux ans de plus que moi. Comment pouvais-je réfuter ce fait ? Ainsi, il gagnait toujours la partie. Il avait le dessus extérieurement, mais moi, intérieurement, je ne cédais pas. Son absurdité me froissait et je restais fermement attaché à mon opinion qu'il avait tort et que j'avais raison Un
jour je m'en suis plaint auprès d'ne sœur aînée dans le Seigneur, une sœur qui avait une grande expérience spirituelle. Je lui expliquai le cas. Je lui présentais mes arguments et lui demandais d'arbitrer. Était-ce lui ou moi qui avait raison ? C'était ce que je voulais savoir. Elle sembla ignorer le juste et le faux de toute l'affaire en me regardant droit dans les yeux, elle me répondit tranquillement : "Tu aurais mieux fait de faire ce qu'il te disait". Je fus entièrement insatisfait de sa réponse et je pensai en moi-même : si j'ai raison, pourquoi ne pas le reconnaître ? Si j'ai tort, pourquoi, pourquoi me dire de faire ce qu'il me dit ?" Aussi, je lui demandai : "Pourquoi ?" "Parce que, me dt-elle, dans le Seigneur, le plus jeune doit se soumettre à l'aîné." "Mais, lui répondis-je, dans le Seigneur, si le plus jeune a raison e que l'aîné a tort, doit-il se soumettre ?" En ce temps-là, j'étais étudiant au lycée et e n'avais appris aucune leçon de discipline, aussi je donnai libre cours à ma contrariété. Elle sourit simplement et dit encore une fois : "Tu aurais mieux fait de faire ce qu'il te disait.
Plus tard, il allait y avoir un baptême et trois d'entre nous devaient, ensemble, en porter la responsabilité - le frère qui avait deux ans de plus que moi, un frère qui était sept ans plus âgé que lui et moi-même. "Maintenant, voyons c qui va se passer, me dis-je en moi-même." Je dois toujours faire ce que toi, mon aîné de deux ans, me dis - vas-tu toujours faire ce que ce frère qui est ton aîné de sept te dit ?" Nous avons parlé tous les trois de ce baptême, mais il refusa les suggestions avancées par son aîné. Sur chaque point il insistait pour que se soit fait selon son idée. Finalement, il nous renvoya tous les deux avec cette remarque : "Laissez-moi faire, je peux très bien me débrouiller tout seul!" Je me demandai de quelle sorte de logique il s'agissait : "Tu insistes pour que je t'obéisses toujours parce que tu es mon aîné, mais toi, tu n'as pas besoin d'obéir à ton aîné". Je me rendis sur le champ vers la même sœur et je lui exposai le problème. Je lui demandais son verdict. "Ce qui me contrarie, c'est que ce frère ne s'occupe pas e ce qui est juste et de ce qui est faux". Elle se leva et me demanda : "N'as-tu jamais vu jusqu'à ce jour ce qu'est la vie e Christ ? out au long de ces derniers mois, tu as maintenu que tu avais raison et que ton frère avait tort. Ne connais-tu pas la signification de la croix ?" Puisque le seul point que je mentionnais était la question d'avoir raison ou tort, elle m'attaqua sur mon propre terrain et me demanda
"Penses-tu avoir raison de t'être comporté comme tu l'as fait ? Penses-tu avoir raison de parler comme tu l'as fait ? Penses-tu avoir raison d'être venu vers moi pour m'exposer ces problèmes ? Il se peut que tu agisses d'une façon raisonnable et juste, mais même si c'est le cas, qu'en est-l de ce qui réait en toi ? Est-ce que la vie en toi ne proteste pas contre ta propre conduite ?" Je dus admettre que même lorsque j'avais raison du point de vue humain, la vie en moi déclarait que j'avais tort.
Le standard chrétien ne donne pas uniquement son verdict sur ce qui n'est pas bien, mais également sur ce qui paraît bien extérieurement. Beaucoup de choses sont justes selon le standard humain, mais le standard divin les condamne parce qu'l leur manque la vie divine. Le jour dont je viens de parler fut le premier où je vis que si j'allais vivre dans la présence de Dieu, toute ma conduite devait être réglée par le principe de la vie, et non par le principe du juste et du faux. Depuis ce jour, j'ai commencé à voir de plus en plus clairement que, lorsqu'il est question d'une façon d'agir, même si certains déclarent qu'elle est juste, je dois être cependant très sensible aux réactions de la vie de Christ en moi. Quand nous avançons dans une voie qu paraît bonne, la vie en nous devient-elle plus forte, ou s'affaiblit-elle ? Est-ce que l'onction confirme que le chemin que nous suivons est juste, ou est-ce que l'absence d'onction indique que l'approbation divine est retenue ? Le chemin de Dieu pour nous, ne nous est pas montré par des signes extérieurs, mais par des réactions intérieures. C'est la paix et la joie de l'esprit qui nous indique le sentier de la vie chrétienne.
Un jour, je visitai un certain lieu. Un frère qui le critiquait fortement y été également invité. Il savait que cet endroit avait beaucoup à offrir spirituellement, mais il désapprouvait ce qui y était vécu et faisait des comparaisons défavorables d'avec l'endroit d'où il venait. Durant les deux ou trois mois pendant lesquels nos étions ensemble, ses critiques dépassaient celles de tous les autres. Un jour, il alla trop loin, aussi lui dis-je : "Pourquoi restes-tu donc ici ? Pourquoi ne pas faire tes bagages et partir ?" "Je ne peux pas à cause de cela dit-il en montrant son coeur ; chaque fois que je me prépare à sortir, la paix dans mon coeur s'en va. Une fois déjà je suis parti, et je suis resté quinze jours éloigné, mais j'ai du demander la permission de revenir". "Frère, ne vois-tu pas ces deux différentes lignes de conduite-celle qui est déterminée par la vie, et celle qui est déterminée par le juste et le faux ?" "Oh, dit-il, e n'ai pas essayé de partir qu'une seule fois, mais un grand nombre de fois, mais à chaque fois, mon expérience a été la même : aussitôt que je me prépare à partir, quelque chose me retient. Même si beaucoup de ce qui est fait ici est faux, il est également faux que je parte". Ce frère, ayant vu qu'il y avait beaucoup d'aide spirituelle à recevoir dans cet endroit, décida d'y rester et de rencontrer Dieu.
Les faits extérieurs ne gouvernent pas nos décisions
Une des conceptions les plus erronées parmi les enfants de Dieu est de penser Que les actions sont déterminées par ce qui est juste et ce qui est faux. Ils font ce qui est juste à leurs yeux, ils font ce qui leur paraît juste selon leur passé, selon leurs années d'expériences. Un chrétien devrait baser chacune de ses décisions sur la vie qu'il a en lui. C'est là quelque chose de complètement différent. Je ne désire pas que vous voyiez qu'un chrétien ne doit pas arriver à une autre décision que celle que la vie lui indique. Si la vie en vous réagit pour une quelconque action, alors allez-y! Mais si la vie en vous diminue, cessez immédiatement!
Je me rappelle être allé à un certain endroit où les frères travaillaient vraiment avec efficacité. Dieu les employait réellement. Si vous demandiez si leur travail était parfait, je devrais vous répondre que non et qu'il y avait encore bien des choses à perfectionner. Humblement, ils m'ont demandé d'exposer tout ce que je voyais et qui n'était pas correct. Je leur fis donc un certain nombre de remarques, mais aucun changement ne se produisit! Cela m'a-t-il ennuyé ? Absolument pas ! Je pouvais uniquement des faits extérieurs qui avaient besoin d'être améliorés ; je ne pouvais pas voir ce que Dieu faisait intérieurement et cela aurait été une folie de ma part d'y toucher. Je n'osais pas conseiller Dieu sur ce qu'il devait faire dans leurs vies.
Dans un autre endroit que j'ai visité, les frères n'évangélisaient pas. Ils m'entretinrent de cette question et me demandèrent si je ne pensais pas qu'ils devraient annoncer l’Évangile. "Selon l'Ecriture vous devriez le faire", répondis-je. Ils admirent qu'ils ressentaient la même chose, mais ce qui est surprenant, c'est que Dieu ne leur donnait pas la vie pour aller évangéliser. Dans de telles circonstances, si nous connaissons Dieu, nous ne pouvons que rester silencieux, car notre sentier est tracé par sa vie seule et non par le juste et le faux. Frères et sœurs, le contraste entre ces deux principes de vie est immense. Tant de gens se posent encore cette question : "Est-ce qu'il est juste de faire ceci ? Est-ce qu'il est mal de faire cela ?" La seule question que le chrétien doit se poser est la suivante : "Est-ce que la vie diminue o augmente quand je songe à faire cela ?" La réaction de la vie divine en moi doit déterminer point par point le parcours que je dois suivre. C'est là quelque chose de crucial!
Ecoutez-le!
Sur la montagne de la transfiguration, Moïse était présent et il représentait la loi. Elie était présent et il représentait les prophètes ; le standard de la foi était là et également présent le standard prophétique. Mais Dieu imposa silence à ces deux standards qui étaient qualifiés pour parler au cours de la dispensation de l'Ancien Testament. Il dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le!" Aujourd'hui, le standard du chrétien n'et ni la loi, ni les prophètes, mais Christ, le Christ qui habite en nous. C'est pourquoi, la question n'est pas : "AI-je raison ou ai-e tort ?" Mais : "Ai-je la confirma ion de la vie divine ?" Nous verrons souvent que ce que nous approuvons par nous même, la vie en nous, le désapprouve. Quand c'est le cas, nous ne pouvons pas faire ce qui nous semble bon.
La vie divine doit être satisfaite
Je me souviens l'histoire de deux frères qui cultivaient tous les deux des champs de riz. Leurs champs étaient au milieu d'une colline. D'autres champs se trouvaient plus bas. Pendant les périodes de grandes chaleurs, ils amenaient de l'eau durant la journée et se reposaient les nuits. Une nuit, alors qu'ils dormaient, les fermiers qui possédaient des champs plus bas que les leurs percèrent un trou dans le canal d'irrigation qui entourait les champs des frères et firent ainsi couler toute l'eau sur leurs propres cultures. Le lendemain matin, les frères devinèrent ce qui s'était passé, mais ne dirent rien. Ils remplirent à nouveau les conduites d'eau et la nuit suivante, l'eau fut une seconde fois également volée. Le lendemain matin, quand ils découvrirent que les fermiers les avaient à nouveau spoliés de leur eau, ils ne plaignirent aucunement. N'étaient-ils pas des chrétiens ? Les chrétiens ne doivent-ils pas être patients ? Ce même jeu fut répété sept nuits de suite et durant sept jours successifs ces deux frères souffrirent l'injustice en silence. On pourrait penser que de tels chrétiens, capables de se laisser traiter ainsi jour après jour, sans jamais émettre un reproche, devaient remplis et même déborder de joie! C'est surprenant à dire, mais ils n'étaient pas du tout contents et leur mécontentement les éprouvait à tel point qu'ils présentèrent leur problème à un serviteur de Dieu. Et après avoir exposé leur cas, ils lui demandèrent : "Comment se fait-il qu’après avoir souffert cette injustice une semaine entière, nous soyons toujours mécontents ?" Ce frère qui avait de l'expérience leur répondit:
"Vous êtes mécontents parce que vous n'êtes pas allés jusqu'au bout. Vous devriez d'abord irriguer les champs de ces fermiers et ensuite les vôtres. Retournez chez vous et essayez. Vous verrez si oui ou non vos cœurs trouveront le repos après cela". Ils acceptèrent d'essayer et partirent. Le matin suivant, ils étaient debout plus tôt que d'habitude et leur première tâche fut d’irriguer les champs des fermiers qui leur avaient volé leur eau avec insistance. Il se passa cette chose étonnante : plus ils travaillaient dans les champs de leurs voleurs, plus ils étaient remplis de joie. Une fois qu'ils eurent fini d'arroser leurs propres champs, leur cœurs étaient dans un repos parfait. Quand les frères eurent répété cette opération deux ou trois jours, les fermiers les appelèrent pour s'excuser et ajoutèrent : "Si c'est cela le christianisme, nous voulons en savoir d'avantage!"
Nous voyons ici la différence entre le principe du juste et du faux et le principe de la vie. Ces deux frères furent très patients, n'était-ce pas juste ? Ils avaient travaillé par une chaleur intense pour irriguer leurs rizières et avaient souffert sans se plaindre que d'autres volent leur eau, n'est-ce pas très bien ? Qu'est-ce qui pouvait bien manquer pour qu'ils n'aient pas leurs cœurs en paix ? Ils avaient fait ce qui est juste et bien. Ils avaient fait tout ce que l'homme pouvait demander d'eux. Mais Dieu n'était pas satisfait. Ils ne trouvaient pas la paix dans leurs cœurs parce qu'ils n'avaient pas considéré les exigences de sa vie. Quand ils se conformèrent à son standard, la joie et la paix jaillirent de leurs cœurs. Les exigences de la vies divine doivent être remplies; ainsi nous n'osons pas manqué de satisfaire Dieu.
"Vous êtes mécontents parce que vous n'êtes pas allés jusqu'au bout. Vous devriez d'abord irriguer les champs de ces fermiers et ensuite les vôtres. Retournez chez vous et essayez. Vous verrez si oui ou non vos cœurs trouveront le repos après cela". Ils acceptèrent d'essayer et partirent. Le matin suivant, ils étaient debout plus tôt que d'habitude et leur première tâche fut d’irriguer les champs des fermiers qui leur avaient volé leur eau avec insistance. Il se passa cette chose étonnante : plus ils travaillaient dans les champs de leurs voleurs, plus ils étaient remplis de joie. Une fois qu'ils eurent fini d'arroser leurs propres champs, leur cœurs étaient dans un repos parfait. Quand les frères eurent répété cette opération deux ou trois jours, les fermiers les appelèrent pour s'excuser et ajoutèrent : "Si c'est cela le christianisme, nous voulons en savoir d'avantage!"
Nous voyons ici la différence entre le principe du juste et du faux et le principe de la vie. Ces deux frères furent très patients, n'était-ce pas juste ? Ils avaient travaillé par une chaleur intense pour irriguer leurs rizières et avaient souffert sans se plaindre que d'autres volent leur eau, n'est-ce pas très bien ? Qu'est-ce qui pouvait bien manquer pour qu'ils n'aient pas leurs cœurs en paix ? Ils avaient fait ce qui est juste et bien. Ils avaient fait tout ce que l'homme pouvait demander d'eux. Mais Dieu n'était pas satisfait. Ils ne trouvaient pas la paix dans leurs cœurs parce qu'ils n'avaient pas considéré les exigences de sa vie. Quand ils se conformèrent à son standard, la joie et la paix jaillirent de leurs cœurs. Les exigences de la vies divine doivent être remplies; ainsi nous n'osons pas manqué de satisfaire Dieu.
Qu'est-ce que le sermon sur la montagne ? Que nous est-il dit dans les chapitres 5 à 7 de l’Évangile de Matthieu ? Ne nous est-il pas dit que nous ne devons pas être contents avant d'avoir satisfait aux exigences de la vie que Dieu a mise en nous ? Le sermon sur la montagne ne nous dit pas que tout est pour le mieux, pourvu que nous fassions ce qui est juste. L'homme dirait : "Si quelqu'un te frappe sur la joue, pourquoi présenter l'autre ?" Si vous acceptez une telle offense sans rendre la gifle, c'est que vous avez atteint certainement le dernier degré de la maîtrise de soi. Mais Dieu dit quelque chose d'autre : si, lorsque l'on vous frappe sur une joue, vous ne faites que baisser la tête et vous en aller, vous verrez que la vie intérieure ne sera pas satisfaite. II n'y aura pas de satisfaction en vous jusqu'à ce que vous ayez tendu l'autre joue à celui qui vous a frappé, pour recevoir le même traitement. Agir ainsi prouvera qu'il n'y a pas d'amertume en vous. C'est le chemin de la vie!
Beaucoup de gens disent que les chapitres 5 à 7 de l’Évangile de Matthieu sont exigeants, sont au-dessus de nos forces. Je l'admets. C'est une véritable impossibilité. Mais le point important est celui-ci : vous avez une vie en vous et cette vie vous dit qu'à moins que vous ne fassiez ce que le sermon sur la montagne exige, vous ne trouverez pas de repos. Toute la question consiste en ceci : marchez-vous sur le chemin de la vie ou sur le chemin du bien et du mal ?
La plénitude de la vie doit être en nous
Parfois, un frère agit stupidement. Vous pensez que ses actes exigeraient une exhortation ou un reproche. Ainsi, un jour, vous vous mettez en route pour aller chez lui. Oui, vous devez lui parler une bonne fois, c'est vraiment juste ! Il a eu tout à fait tort. Vous arrivez à la porte et vous tendez la main vers la sonnette. Mais, quand vous êtes sur le point de sonner, votre main retombe. Alors, vous vous demandez : "N’est-ce pas juste de lui parles ?" Le problème n'est pas de savoir si c'est juste de lui parler, mais si la vie divine en vous, vous le permet. Vous pouvez exhorter ce frère et il est possible qu'il reçoive votre exhortation avec courtoisie et qu'il promette de faire ce que Dieu dit, mais plus vous prêcherez à ce frère, plus la vie qui est en vous diminuera. Quand vous retournerez chez vous, vous devrez admettre que vous avez eu tort.
Un jour, j'ai rencontré un frère qui était dans le besoin. Il était très pauvre et ne pouvait s'attendre à aucune aide venant d'une institution ou d'une personne quelconque. Aussi ai-je pensé que je devais sûrement faire quelque chose pour lui. A ce moment précis, je ne vivais pas dans l'abondance; ainsi, c'était pour moi, un grand sacrifice que de l'aider. J'aurai du être plein de joie quand je partageais avec lui l'argent dont j'avais bien besoin, mais c'était tout le contraire. Je ne sentais pas la vie en moi et une voix en moi me disait : "Tu n'as pas agi dans la vie, tu as simplement sur la base de ta gentillesse naturelle en répondant à un besoin humain". Dieu n'a pas exigé cela de toi". Arrivé chez moi, je dus confesser mon péché et demander pardon au Seigneur.
Un jour, j'ai rencontré un frère qui était dans le besoin. Il était très pauvre et ne pouvait s'attendre à aucune aide venant d'une institution ou d'une personne quelconque. Aussi ai-je pensé que je devais sûrement faire quelque chose pour lui. A ce moment précis, je ne vivais pas dans l'abondance; ainsi, c'était pour moi, un grand sacrifice que de l'aider. J'aurai du être plein de joie quand je partageais avec lui l'argent dont j'avais bien besoin, mais c'était tout le contraire. Je ne sentais pas la vie en moi et une voix en moi me disait : "Tu n'as pas agi dans la vie, tu as simplement sur la base de ta gentillesse naturelle en répondant à un besoin humain". Dieu n'a pas exigé cela de toi". Arrivé chez moi, je dus confesser mon péché et demander pardon au Seigneur.
Nos actes doivent être contrôlés par la vie
Frères et sœurs, laissez-moi vous répéter que toute notre conduite doit être déterminée, non par le bien et le mal, mais par la vie qui est en nous. Si vous agissez sans vous soucier de l'exigence de cette vie, même si ce que vous faites est bien, vous vous retrouverez face à la réprobation de Dieu. Nous devons discerner la vie de la mort. Si ce que j'ai entrepris a fait diminuer la vie en moi, même si l'intention semblait bonne, je dois confesser mon péché devant Dieu et chercher son pardon.
Dans 1 Corinthiens Paul écrit :
"Car je ne me sens coupable de rien; mais ce n'est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c'est le Seigneur." (4.4)
C'est facile de distinguer le bien du mal, mais Paul n'était pas gouverné par le bien et le mal. Même quand il ne se sentait pas coupable d'avoir fait quelque chose de faux, il n'osait cependant pas affirmer que tout était en ordre en lui. Il confessait que le Seigneur était son juge. Au tribunal, c'est le Seigneur qui nous jugera, mais sa vie est nous maintenant et elle dirige notre chemin. Pour cette raison Paul dit dans 2 Corinthiens 5.7 : "Nous marchons par la foi et non par la vue". Nous ne prenons pas de décisions sur la base d'un standard extérieur, légal, mais sur la base d'une vie intérieure. C'est un fait que le Seigneur Jésus-Christ demeure dans les croyants et qu'il s'exprime constamment en eux. C'est pourquoi nous devons devenir sensible à sa voix et apprendre à discerner ce que dit sa vie. Un grand changement aura lieu en nous quand notre conduite ne sera plus réglée par le principe du bien et du mal, mais uniquement par le principe de la vie.
W. Nee
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