samedi 30 novembre 2013

(22) HÉBREUX - ABRAHAM LE PÈLERIN DE LA FOI (Hébreux 11:8-10) Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-deuxième leçon sur cette merveilleuse épître aux Hébreux.

    Prions:  Père nous Te remercions encore une fois parce que, de notre point de vue, tout est simple, tout est par grâce. Nous T'aimons, mais merci parce que Tu nous as aimés le premier et parce que Tu l'as manifesté envers nous. Seigneur nous chérissons Ta parole; merci parce que Tu as pris la responsabilité de l'accomplir dans notre vie. Tu as dit que Tu allais Te révéler à nous, alors dirige une nouvelle fois les yeux de notre coeur vers le Seigneur Jésus. Nous nous attendons à Toi et Te remercions pour chaque partie de la Bible, et tout particulièrement pour le livre d'Hébreux. Merci de guider notre méditation. Nous le demandons dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

    Nous sommes arrivés dans le chapitre 11 et comme vous le savez, c'est le chapitre d'Hébreux qui nous parle de la foi. Je crois que dans ce chapitre, Dieu nous donne le plein développement de ce que signifie vivre par la foi. Si vous désirez avoir le plein développement de ce qu'est la résurrection, vous devez lire 1 Corinthiens 15. Si vous désirez avoir le plein développement de ce qu'est l'amour, vous devez lire 1 Corinthiens 13. De la même manière, ce chapitre contient le plein développement de la foi.
    A la fin de ce chapitre, Dieu nous parle de la foi active dans les versets 11:33-35 et de la foi passive dans les versets 11:36-40. La foi active est la foi qui agit, c'est ce que l'on fait. Nous vivons par la foi, nous agissons. La foi passive, c'est ce que l'on nous fait. Parfois, nous ne faisons rien du tout, nous sommes simplement assis et les choses arrivent. Nous avons besoin de la foi dans les deux cas, nous avons besoin de faire confiance au Seigneur. Rappelez-vous que la foi n'est pas plus grande que l'objet dans lequel on met sa foi. Ce qui fait que la foi est grande, c'est Christ. Nous faisons confiance à Christ. L'important n'est pas notre confiance, mais Celui en Qui nous la mettons. Par conséquent, une petite foi est suffisante lorsque l'on a un grand Christ. C'est pour cela que Christ a dit que nous n'avons besoin que d'une foi de la taille d'une graine de moutarde. C'est parce que c'est l'objet de notre foi qui est important.
    En parcourant ce merveilleux chapitre, nous avons restreint notre étude à ces deux faits. L'un vient de Romains 10:17 qui dit: « La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. » On peut également comprendre « de la révélation de Christ. » En d'autres termes pour avoir la foi, il faut avoir une Parole de Dieu. S'il n'y a pas de Parole, il ne peut pas y avoir de foi. Nous avons besoin d'une révélation qui nous soit envoyée du ciel. Il faut qu'elle vienne de là-haut. Cela ne doit pas venir de notre raisonnement, de notre logique ou de nos propres conclusions. Cela n'est pas la foi. Cela ne doit pas venir de notre imagination ou de notre ressenti. Cela ne doit pas venir de notre éducation, parce que mes parents me l'ont dit et que les ancêtres nous l'ont enseigné. C'est Dieu Lui-même qui doit parler. Notre foi doit donc se reposer sur Christ et sur une Parole que Dieu a donnée. Cela peut être un commandement, une promesse, une révélation ou quelque chose de semblable.
    Le deuxième fait se trouve dans le verset 11:1 qui dit: « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » La foi est en lien avec des choses invisibles. C'est l'opposé de la vue. Nous marchons par la foi, pas par la vue. Je vous ai parlé des trois expressions que Dieu utilise pour parler de « choses invisibles. » Premièrement, il s'agit de choses qui n'existent pas. Dieu a créé ce monde à partir de choses qui n'existent pas. Deuxièmement, il s'agit de choses futures. Si une chose est future, nous ne la voyons pas, elle est invisible. Troisièmement, il s'agit de choses spirituelles et éternelles. Ce sont des choses que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux naturels. La foi doit avoir une de ces choses ou toutes pour être la foi.
    Bien entendu, il ne s'agit pas de mettre sa foi en rien, dans le futur ou dans les choses spirituelles. Le verset 11:27 dit: « C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. » Voici Celui qui est votre invisible. C'est le Seigneur Lui-même.
Pour l'instant, nous avons considéré les quatre premières illustrations. Nous avons vu la création au verset 11:3, Abel au verset 11:4, Hénoc dans les versets 11:5-6 et Noé au verset 11:7. Considérez le verset 11:6 qui dit: « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Comme la foi est en tout point liée à Christ, Il est l'objet de notre foi, c'est Lui qui est l'invisible. C'est cela qui plaît à Dieu. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Si nous désirons un jour plaire à Dieu, nous devons vivre par la foi.
    Selon ces quatre premières illustrations, nous plaisons à Dieu lorsque nous n'apportons rien, de la même manière que la création, qui a été faite à partir de rien. Nous plaisons à Dieu lorsque nous offrons Christ, nous voyons cela avec Abel qui a offert Christ sous l'image d'un agneau. Nous plaisons à Dieu lorsque nous marchons avec Lui, nous voyons cela avec Hénoc qui a marché avec Dieu. Nous plaisons à Dieu lorsque nous recevons une révélation de Christ, de la même manière que Noé a reçu la révélation de l'arche. Tout est en lien avec Christ. La foi, c'est Lui faire confiance de telle sorte que nous puissions Le voir.
    Pour terminer ce résumé, j'aimerais citer 1 Pierre 1:6-9: « C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. »
    Voici comment je résume cela avec mes propres mots. Même lorsque Dieu teste votre foi, même lorsqu'Il semble si loin et que vous vous sentez si confus, vous L'aimez encore même si vous ne pouvez pas Le voir. Vous Lui faites confiance même si vous ne pouvez pas encore Le voir. Et lorsqu'Il se manifeste enfin, et je ne parle pas là de Sa seconde venue, je veux parler de lorsqu'Il se révèle Lui-même, alors vous expérimentez également ce merveilleux salut et vous serez transformés par cette révélation.
    Cela nous amène à une nouvelle illustration. Dans cette leçon et dans la suivante, nous allons considérer la foi d'Abraham. Le Saint-Esprit nous donne deux illustrations concernant la vie d'Abraham, son départ de la Mésopotamie et le sacrifice d'Isaac. Ces deux illustrations sont entrecoupées par une illustration concernant Sarah. Une des raisons pratiques pour laquelle le Saint-Esprit a fait cela, est parce qu'Il ne prend pas comme allant de soi le fait que vous connaissiez les histoires de l'Ancien Testament. Si le Saint-Esprit avait simplement dit: « Voici Abraham le pèlerin, il a tout quitté » et qu'ensuite Il dise: « Voici maintenant Isaac », vous seriez tentés de dire: « Mais qui est Isaac? » C'est pour cela qu'entre ces deux illustrations, Il nous parle de la naissance d'Isaac à travers la foi de Sarah. C'est pour cette raison qu'Il a fait cela de cette façon.
    Ceci dit, il se peut qu'il y ait plus que cela et que j'ai peut-être tort de vouloir mettre ces deux illustrations ensemble. Nous n'allons pas considérer ces trois illustrations dans l'ordre où Dieu les a données, mais nous considérerons d'abord les deux illustrations concernant Abraham puis celle sur Sarah.
    Très bien, considérons la première illustration concernant Abraham. Les versets 11:8-10 disent: « C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. »
    Après avoir décrit la foi d'Abraham en tant que pèlerin, l'auteur nous dit qu'Abraham n'était pas le seul à avoir cette foi de pèlerin. Voici ce que disent les versets 11:13-16: « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » Les versets 11:8-10 commencent en disant: « C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit… » J'aimerais vraiment que cela soit vrai dans ma vie. J'aimerais obéir dès que Dieu m'appelle.
    Il y a certaines informations sur Abraham que l'on ne trouve ni dans le récit de la Genèse, ni dans celui d'Hébreux. Alors qu'Etienne rappelle l'histoire d'Israël dans Actes 7, il nous donne des informations complémentaires. Voici ce que dit Actes 7:2-4: « Étienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charan; et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai. Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charan. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant. »
J'aimerais souligner l'expression: « Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie. » On ne nous dit pas comment cela est arrivé. Est-ce que cela a été un rêve, une vision, une apparence physique ou une intuition intérieure? Nous ne le savons pas. Mais nous savons que c'est central pour la foi. L'histoire d'Abraham n'a pas commencé avec Dieu qui a appelé et Abraham qui a obéi. Non, voilà comment cela a commencé: le Dieu de gloire lui est apparu, Dieu l'a appelé et ensuite il a obéi.
    L'apparition du Dieu de gloire a tout déclenché. Genèse 12:4 dit: « Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan. » Vous voyez, Hébreux ne nous dit pas quel âge il avait. Nous ne savons pas combien de temps il est resté à Charan. C'est là où son père est décédé. Abraham avait donc à peu près soixante ans lorsque Dieu lui est apparu. Nous avons besoin de ces deux faits pour bien comprendre Hébreux. Premièrement, le Dieu de gloire lui est apparu et deuxièmement, il avait à peu près soixante ans lorsque Dieu lui est apparu.
    Reprenons maintenant Hébreux 11:8-10: « C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. »
    J'aime faire référence à la foi d'Abraham en tant que la foi du pèlerin. Vous pouvez voir d'où je tire cela. Le verset 11:9 dit: « Il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes. » Vous voyez, une maison a des fondations. Mais une tente n'a que des pieux et des cordes, elle n'a pas de fondations. En vivant sous une tente, Abraham disait: « Je ne vis pas ici. Je ne fais que passer. Ce monde n'est pas ma maison, je ne fais que passer. » Voilà ce que disait Abraham. 
                   IL N'Y A PAS DE FONDATION POUR LE CHRÉTIEN SUR LA TERRE  

    Voici maintenant un fait intéressant. Genèse 23 nous parle de la seule propriété qu'Abraham n'ait jamais eue. Il a acheté un morceau de terre, c'était le champ de Macpéla. Savez-vous pourquoi il a acheté cette terre? Cela fut pour enterrer sa chère femme Sarah. Il n'a jamais possédé de maison. Il n'a jamais rien possédé. Le principe ici est que la seule chose que ce monde ait à nous donner est un coin de terre pour être enterrés. La seule chose que ce monde ait à nous offrir est une place dans un cimetière. Abraham a vécu en tant que pèlerin, il ne faisait que passer, il ne possédait rien sur la terre si ce n'est une tombe.
    Le verset 11:16 dit: « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. » Il recherchait cette cité qui a des fondations. Le verset 11:10 dit: « Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. » Par sa foi, Abraham illustre pour nous cette grande vérité, lorsque le Dieu de gloire apparaît et que nous Lui répondons par la foi, Dieu fait de nous des pèlerins. Dès que nous voyons le Dieu de gloire, nous ne vivons plus réellement ici. Abraham a vécu sur terre, mais pas réellement. C'est illustré par sa tente et ses déplacements constants. Son cœur était là où était son trésor, son cœur n'était plus vraiment là. Son corps était encore ici, sa famille était encore ici, sa tente était encore ici. Mais son cœur n'a jamais pu trouver de repos ici. Il n'y a pas de fondation dans ce monde. Voilà ce qu'Abraham illustre pour nous. Abraham recherchait une cité qui a des fondations, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
    Je vais maintenant parler comme un fou, mais si Hébreux 11 n'avait pas été écrit et que Dieu était venu vers moi pour me demander: « Ed, voici ce que j'aimerais faire. J'aimerais écrire un chapitre sur la foi et j'aimerais que tu m'aides. J'aimerais que tu parcoures la Bible et que tu choisisses quelqu'un qui puisse illustrer ce qu'est un pèlerin. » Eh bien, je n'aurais pas choisi Abraham. Je ne sais pas qui j'aurais choisi. Peut-être que j'aurais proposé Lazare le mendiant de la parabole de Jésus, en Luc 16, qui était couvert d'ulcères. Il est clair que lui n'avait pas de maison ici sur terre et il a dû être heureux de la quitter. Cet homme aurait sûrement été un bon exemple de ce qu'est un pèlerin. Peut-être que j'aurais également choisi Job. Il n'a pas eu des moments faciles dans sa vie, il était assis sur la cendre en train de se gratter avec un tesson. Peut-être que lui aurait pu faire un bon exemple de pèlerin? Ou alors si je réfléchissais davantage, je pourrais proposer Salomon. Parce que Salomon avait tout et était décidé à tester ce que ce monde pouvait procurer, mais il a vu que tout était vanité des vanités et poursuite du vent. Comme il a découvert que tout cela n'était que poursuite du vent, il se peut que lui aussi ait été un bon pèlerin. J'aurais pu aussi choisir Jean le Baptiste qui a choisi de dire: « Ce monde ne signifie rien pour moi, je préfère manger des sauterelles et du miel. »
    Mais Dieu n'a pas choisi le mendiant Lazare, Job qui souffrait, Salomon une personne insatisfaite ou Jean le Baptiste, celui qui était séparé ou quelqu'un comme cela. Non, soyez attentifs parce que c'est important, Dieu a choisi Abraham le millionnaire! Abraham était une des personnes les plus riches qui ait jamais vécu. Par conséquent, nous ne disons pas que pour être un pèlerin, vous ne devez rien posséder. J'ai entendu des personnes parler comme cela. Certains disent: « Je suis un chrétien. Je dois conduire un vieux tacot et je dois vivre dans une cabane. Je suis juste un simple chrétien. » Non, vous pouvez être millionnaire et pourtant être un pèlerin. Le fait d'être un pèlerin est lié au coeur. Je suis si reconnaissant que Dieu ait choisi Abraham pour illustrer la vie de pèlerinage.
    Le contraste que donne Genèse est: « Soyez un pèlerin comme Abraham et pas un colon, quelqu'un qui s'établit, comme Lot. » L'histoire d'Abraham et celle de Lot vont ensemble car nous sommes des pèlerins et pas des colons qui nous installons dans cette vie. Hébreux ne mentionne pas le côté colon, je vais donc laisser cela de côté. Ceci dit, qu'est-ce qui faisait qu'Abraham était un pèlerin? Si je ne regarde que le verset 11:8, je vois que Dieu l'a appelé et qu'il a obéi et alors mes yeux peuvent se tourner vers Abraham ou vers sa foi, et il se peut que je lui donne tout le crédit. Il se peut qu'alors je dise: « J'aimerais tellement avoir une foi comme la tienne. Abraham, tu es merveilleux, Dieu t'a appelé et tu as obéi. »
    D'un point de vue terrestre, cela a été une décision qui a impliqué beaucoup de choses. Nous, nous lisons cela à la légère: « Dieu l'a appelé et il a obéi. » Il a quitté Ur en Chaldée. C'était une des grandes villes de l'époque. Les archéologues ont fait des fouilles sur ces sites et ils ont réalisé que c'était une cité très développée. Ils ont retrouvé des tombes royales, des palais, des armes en or, des instruments de musique, le reste d'une bibliothèque et de merveilleux bijoux. Et nous, nous lisons simplement: « Abraham se leva et partit. » Pour Abraham, quitter Ur, c'était comme quitter New York, Los Angeles, Londres, Paris ou Tokyo. C'est comme quitter tout un monde d'opportunités. Il s'est simplement levé et il est parti. Il a quitté sa famille, il a quitté ses amis, il a quitté son emploi, il a quitté tout un tas d'avantages de cette vie d'un point de vue terrestre.
Pouvez-vous imaginer Abraham après que le Dieu de gloire lui soit apparu et lui dise: « Allez Abraham, il faut que tu t'en ailles. » Pouvez-vous l'imaginer rentrer à la maison et annoncer cela à sa famille et à ses amis. Voilà le dialogue qui aurait pu s'engager:
- Oh, cela semble vraiment excitant. Où vas-tu?

- Je ne sais pas.
- Combien de temps vas-tu être parti?
- Je ne sais pas.
- Où vas-tu vivre?
- Je ne sais pas.
- Comment vas-tu pourvoir au besoin de ta famille?
- Je ne sais pas.
- Qu'est-ce que tu vas faire?
- Je ne sais pas.
- Pourquoi pars-tu?
- C'est Dieu qui m'a dit de le faire. » 

    Voilà le témoignage de cet homme. Comme je l'ai dit, si tout ce que vous aviez était le verset 11:8, vous pourriez le féliciter et dire à quel point c'est un grand homme. Vous diriez sûrement: « J'aimerais aussi être comme cela. » La Bible dit que son père et son neveu sont partis avec lui. Mais combien de personnes non sauvées dans sa famille a-t-il laissées derrière lui? Cela a dû être une chose terrible. Je pense que vous devez avoir un fardeau pour vos bien-aimés qui ne connaissent pas Jésus, moi j'en ai un. Ce n'est pas facile à faire. Selon Josué 24:2, nous savons que sa famille n'était pas pieuse. Ils étaient idolâtres. Les païens avaient des dieux appelés les théraphims. Nous savons également que Sarah ne pouvait pas avoir d'enfant et ce n'était pas non plus facile. Ensuite, alors qu'ils étaient à Charan, Térach le père d'Abraham est mort. Cela a aussi été une période difficile pour Abraham.
    Ensuite où est-il allé? Rappelez-vous que le pays était rempli de Cananéens. Imaginez quelqu'un venir avec sa tente et s'installer sur votre terrain avec tous ses troupeaux, vous ne seriez sûrement pas très contents. Il en avait tellement que lui et Lot ont dû se séparer. Il était sur la propriété de quelqu'un d'autre et ces Cananéens n'étaient pas des plus tendres. Il devait surveiller ses avants et ses arrières à tout instant. C'est pour cela que je dis que si c'est tout ce que nous avions, je pourrais louer Abraham et dire: « J'aimerais tellement être comme Abraham. J'aimerais avoir une foi comme lui. » Mais un homme ne se lève pas et ne part pas tout simplement comme cela. Quelque chose doit le toucher. Et nous savons naturellement ce que c'est.

 LA FOI COMMENCE TOUJOURS AVEC UNE RÉVÉLATION DE DIEU  

    J'aimerais vous rendre attentifs à cela parce que le point de départ de la foi d'Abraham n'a pas été l'obéissance. Le point de départ de la foi d'Abraham est ce qu’Étienne nous dit en Actes 7:2: « Le Dieu de gloire est apparu à notre Père Abraham. » Sans la révélation du Dieu de gloire, il n'y aurait jamais eu de pèlerin. Cela n'a pas commencé avec Abraham, cela n'a pas commencé avec l'obéissance ou la soumission, et cela n'a sûrement pas commencé avec la foi. Tout commence avec l'apparition de Dieu.
    Il y a un chant que l'on chante parfois et qui dit:

Vers Jésus, lève les yeux,
Contemple son visage merveilleux,
Et les choses de la terre pâliront peu à peu,
Si tu lèves vers Jésus les yeux...
 
    Mais voilà l'autre côté, si nous levons les yeux vers Jésus pour Le contempler, les choses de Dieu grandiront de plus en plus. C'est ce qui est arrivé à Abraham. La foi commence toujours avec une révélation de Dieu. C'est pour cela que votre Bible commence ainsi: « Au commencement Dieu. » C'est vrai dans la nature et c'est vrai dans la grâce. C'est toujours Dieu, qui intervient le premier, Il est la Source.
    Vous voyez, Abraham n'a pas participé à une réunion de réveil en se disant: « Oh, oh, je crois que Dieu m'appelle maintenant et je ferais bien de quitter Ur. » Il ne participait pas à une journée de prière particulière, il n'était pas en train de suivre une liste de disciplines particulières, en espérant que quelque chose de spirituel allait se passer. Le Dieu de gloire s'est juste manifesté. Et je puis vous dire que c'est une chose merveilleuse lorsqu'Il intervient et la seule raison pour laquelle Il intervient se trouve dans Deutéronome 7:7-8. Ce verset dit: « Dieu m'aime parce qu'Il m'aime. » Y a-t-il un meilleur verset que celui-là? Dieu m'aime parce qu'Il m'aime et c'est pour cela qu'Il se manifeste.
    J'aime ce drôle de verset en Jean 8:56 qui dit: « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. » Je pense que lorsque le Dieu de gloire est apparu à Abraham, c'est le Seigneur Jésus-Christ qui est apparu à Abraham. Entendant cela, les juifs furent si furieux contre Jésus qu'ils prirent des pierres pour le lapider, parce qu'Il se faisait ainsi Lui-même Dieu. C'est donc voir Christ qui crée en nous un cœur de pèlerin. Je ne deviens pas détaché de ce monde, parce que j'ai beaucoup de foi et que je suis soumis. Je deviens détaché de ce monde, lorsque je vois le Seigneur et ainsi les choses du monde pâlissent.

NOTRE SYSTÈME DE VALEUR CHANGE LORSQUE NOUS TOURNONS NOS YEUX  VERS  JÉSUS

     La même chose est arrivée à l'apôtre Paul. Vous rappelez-vous de son témoignage dans Philippiens 3? Philippiens 3:7-10 dit: « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort. »
    Comment se fait-il qu'Abraham soit tout d'un coup devenu un pèlerin? C'est au moment où il a vu Christ qu'il s'est rendu compte que la terre n'avait plus rien à lui apporter si ce n'est une tombe. De même, Paul était sur le chemin pour aller à Damas et tout d'un coup il a vu la gloire du Seigneur, et alors il s'est écrié: « Tout n'est que boue. » Comment se fait-il que leur système de valeur ait changé si radicalement? La réponse: il faut tourner vos yeux vers Jésus et les choses de la terre pâliront. La vanité, le vide, la fausse gloire de ce monde deviennent évidents lorsque nous voyons le Seigneur.
    C'est si différent de ce que vous entendez souvent dire comme: « Ne soyez pas matérialistes. Laissez-tomber tout cela. Soumettez tout cela au Seigneur. » Et ensuite les gens s'écrient: « Oh, mais c'est si dur! C'est si dur d'abandonner ma maison et ma voiture au Seigneur. » Laissez-moi vous dire cela: si vous pensiez vraiment dans votre cœur que tout ce que vous possédez n'est que de la boue, auriez-vous beaucoup de mal à soumettre tout cela au Seigneur? Imaginez que quelqu'un vienne chez vous et dise: « J'aimerais que vous me donniez vos ordures? » Vous n'auriez pas beaucoup de mal à donner vos ordures! Personne ne refuse d'abandonner une chose, si quelque chose de plus grand lui est offert à la place.
    Imaginez que quelqu'un soit prêt à vous donner 100 euro pour une pièce de 1 euros. Est-ce que vous seriez prêts à le donner? Si je m'engageais à vous donner 1 million d'euros en échange de vos 100 euros, auriez-vous du mal à abandonner cela? Je pense que vous avez saisi ce que j'aime à souligner. Ce que j'essaye de dire est que la soumission est difficile, si vous ne voyez pas le Seigneur. C'est une terrible lutte, si vous n'avez pas vu le Seigneur. C'est pour cela que les gens ont tant de luttes. Il faut que vous puissiez voir le Seigneur.
    Hébreux 11:13 nous rend attentifs au fait qu'il ne s'agit pas que d'Abraham, mais de tous les chrétiens. Ce verset dit: « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. » Tous ceux qui voient réellement Jésus le Dieu de gloire, deviennent des pèlerins de coeur. Et un pèlerin de coeur est simplement quelqu'un qui ne fait que passer et il sait qu'il n'y a rien ici bas. Voici donc la définition d'un pèlerin: c'est quelqu'un qui a répondu par la foi à l'apparition du Seigneur.

UN PÈLERIN VIT UNE VIE DE CONFIANCE

    Ainsi donc, un pèlerin est quelqu'un qui a vu Jésus et qui l'a pleinement reçu. Laissez-moi vous donner deux caractéristiques d'une vie de pèlerin illustrée par Abraham. Premièrement, un pèlerin vit une vie de confiance. Hébreux 11:8 dit: « C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. » Abraham n'avait aucune idée de ce qui l'attendait lorsque Dieu l'a appelé. Il ne savait pas que son voyage allait commencer par les funérailles d'un de ses bien-aimés. Il ne savait pas que quelques temps plus tard, Dieu allait lui envoyer une terrible famine. Il ne savait pas qu'il allait se retrouver dans de fâcheuses et honteuses situations, en mettant sa femme entre les mains d'hommes mal intentionnés.
    Il ne voyait pas le futur. Il ne savait pas que d'ici quelques temps, il allait être impliqué dans une grande guerre et qu'il allait devoir combattre cinq armées, juste avec ses serviteurs. Il ne savait pas que tout cela allait arriver. Il ne savait pas que le roi de Sodome allait venir et essayer de le tenter avec les choses de ce monde. Il ne savait pas qu'il allait tomber dans le péché en essayant d'aider Dieu avec Agar. Il ne savait pas tout ce qui l'attendait. Il a fait confiance au Seigneur et il est parti. Il ne savait pas qu'un jour, il allait manifester de l'hospitalité envers des anges. Il ne savait rien de tout cela. Et nous ne savons pas non plus ce qui va nous arriver. C'est cela une vie de pèlerin. Vous ne savez pas ce qui va se passer durant cette journée ou la semaine prochaine. Par conséquent, un pèlerin fait confiance à Dieu concernant ce que l'on ne voit pas, le futur, ce qu'on ne sait pas.
    Je ne sais rien de ce qui arrivera demain, mais cela importe peu, je sais Qui tient les lendemains dans Sa main. Je pars avec Son autorité. La clé pour être guidé n'est pas la volonté de Dieu. Ne courez pas après la volonté de Dieu. Vous êtes en danger si vous commencez par rechercher la volonté de Dieu. A la place, recherchez le Dieu dont c'est la volonté et vous ne raterez jamais la volonté de Dieu. Proverbes 3:6 dit: « Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » Le Psaume 23 dit: « Le Seigneur est mon berger... Il me dirige près des eaux paisibles... Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice. » La seule façon de ne pas rater l'endroit où Il me guide est de suivre le Guide. Par conséquent, oublier de suivre le Guide mène simplement au désastre.

UNE VIE DE PÈLERINAGE EST UNE VIE DE « FAIM ET DE SOIF SPIRITUELLES » 

     Voici la seconde caractéristique. Une vie de pèlerinage est une vie de désir, de faim, de soif et de recherche. Je vous ai dit que le corps d'Abraham était sur terre, mais son cœur n'était pas ici-bas. Il était dans une autre place, assis avec Christ dans les lieux célestes. Sa pensée et son affection étaient sur les choses d'en-haut. Nous vivons ici, mais il n'y a pas ici de raison pour laquelle nous devrions vivre. Nous sommes des pèlerins, des étrangers, des gens qui ne font que passer. Nous lisons dans les versets 11:9-10: « C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. »
    Vous voyez, sa tente n'avait que des pieux et des cordages, mais il désirait des fondations. Dans son cœur il désirait être stable, solide et sûr, il désirait des fondations, celles dont Dieu est l'architecte et le constructeur. Ne pensez pas que parce qu'il habitait sous une tente, il ne s'intéressait pas aux fondations. S'il désirait des fondations, c'est qu'il désirait être stable et solide. Pour utiliser un terme du Nouveau Testament, il désirait demeurer. Il ne désirait pas s'installer comme un colon dans cette vie, mais il désirait demeurer et être stable. Celui qui a un cœur de pèlerin vit ici dans une tente.
    En l'an 2000, lorsque j'ai eu mon attaque cardiaque, j'ai eu un appel téléphonique d'un ami et il ne m'a pas dit: « Je prie pour toi ou quelque chose comme cela. » Vous savez ce qu'il m'a dit: « Eh! Ed, j'ai entendu dire que tu as une déchirure dans ta tente. » Il avait tout à fait raison, j'avais une déchirure dans ma tente. Nous ne sommes que dans une tente et c'est pour cela qu'en 2 Pierre 1, Pierre écrit qu'il est dans une tente et qu'il va la quitter subitement. Il était sur le point de mourir et d'aller avec le Seigneur pour être toujours avec Lui. Nous ne sommes que dans une tente et nous ne faisons que passer.
    Laissez-moi encore faire une remarque au sujet de deux mots. Abraham désirait avoir une fondation et pour avoir cette fondation, il savait qu'il avait besoin d'un architecte et d'un constructeur. L'architecte est celui qui prépare et trace les plans. Et le constructeur est celui qui prend le plan et qui l'exécute. L’Architecte est la source et Abraham dit que la seule façon pour avoir une fondation, c'est qu'il ne soit pas lui-même la source de sa propre vie. Il reconnaît son besoin d'un Architecte. Il a besoin de Quelqu'un qui a un objectif, une volonté et un plan. Il désire une sûre fondation. Et une fois qu'il a un plan, Abraham dit qu'il a également besoin d'un Constructeur.
    Je ne pense pas que je fais violence à ce passage, si je remplace le mot « cité » par d'autres. Le mot « cité » n'est qu'une illustration. Abraham recherchait une cité, parce qu'Abraham ne faisait que passer. Mais vous pouvez remplacer ce mot « cité » par d'autres. Par exemple, certains pèlerins pourraient dire: « J'ai besoin d'une épouse qui a des fondations, dont l'architecte et le constructeur est Dieu. » D'autres pourraient dire: « J'ai besoin d'un époux qui a des fondations, dont l'architecte et le constructeur est Dieu. » D'autres encore pourraient dire: « J'ai besoin d'une église qui a des fondations, dont l'architecte et le constructeur est Dieu. » D'autres pourraient dire: « J'ai besoin d'un ministère qui a des fondations, dont l'architecte et le constructeur est Dieu. » D'autres pourraient dire: « J'ai besoin d'une famille qui a des fondations, dont l'architecte et le constructeur est Dieu. » Par conséquent, de la même façon que Dieu est celui qui planifie, Il doit également être le constructeur.
    Laissez-moi terminer avec cette illustration. Qu'est-ce que cela signifie que d'avoir Dieu en tant que constructeur? La vie chrétienne peut être vécue sur la base d'un de ces deux principes. Si vous êtes chrétiens, vous vivez soit sur la base du principe de l'arbre de Noël, soit sur le principe de l'arbre fruitier. Je vais vous expliquer ce que je veux dire par cela. Nous sommes familiers avec ce qu'est un arbre de Noël. Un arbre de Noël est une chose merveilleuse, qui est créé par l'inventivité et la créativité des hommes. Nous faisons de belles choses en suspendant des décorations un peu partout sur l'arbre. Nous répartissons des boules, des guirlandes et des sucreries sur l'arbre. Et tout en-haut de l'arbre, nous mettons une étoile ou un ange. Si c'est bien fait, cela peut être très joli. Mais pourtant c'est tout ce qu'il y a de plus mort. C'est juste un arbre mort. Tout ce que vous avez mis sur l'arbre pour le rendre plus joli, mais n'a pas réellement changé l'arbre, n'est-ce pas? L'arbre est simplement un arbre.
    Nous nous donnons beaucoup de peine pour accrocher des choses tout autour de notre arbre à nous. Ainsi nous suspendons une étude biblique par ici et une méditation par là. Nous accrochons une prière par ici et un temps de communion par là en allant à l'église et tout ce genre de chose. Il y a des milliers et peut-être des millions de chrétiens arbres de Noël. Le chrétien arbre de Noël est celui qui a accroché des doctrines par ici, la mission par ici, la communion par là, la discipline spirituelle par là, les dons spirituels par ici et la bonne gestion des biens ici. C'est un arbre qui semble si beau. Il semble si beau que les gens vont venir et dire: « Oh, quel bel arbre! Quel bel arbre! Si seulement je pouvais moi aussi avoir tout cela. Quelle foi! Si seulement je pouvais avoir une foi comme la vôtre. Vous connaissez si bien la Bible. Si seulement je connaissais la Bible comme vous. Et votre vie de prière! Vous devez avoir un monopole sur Dieu. »
    C'est de cette façon que vivent la plupart des chrétiens, mais pas le pèlerin. Le pèlerin dit: « J'ai besoin d'un architecte et d'un constructeur. J'ai besoin de quelqu'un qui bâtisse, je n'ai pas besoin de suspendre les choses. » L'autre façon de vivre est selon le principe de l'arbre fruitier. Vous savez ce qu'est un arbre fruitier. Vous avez peut-être un arbre fruitier sur votre propriété, ou vous connaissez quelqu'un qui en a un. Un arbre fruitier a également des choses sur ses branches, mais personne ne les a mises sur les branches. Ses fruits sont arrivés à travers un principe qui s'appelle la vie. Cette vie est venue à travers l'arbre, puis les branches et elle a produit un fruit qui porte la semence pour davantage de vie. Voilà ce qu'est le fruit et la vie.
    Le pèlerin est simplement dans une tente, il ne fait que passer et il désire cet arbre qui porte le fruit de l'amour et avec l'amour, il y a toutes ces décorations que sont la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la miséricorde, la gentillesse et le contrôle de soi. Son arbre est merveilleux, mais c'est parce que Dieu en est le constructeur. Ainsi Abraham disait: « Je n'ai pas de fondation ici. J'ai rencontré le Dieu de gloire. Lorsque je l'ai rencontré, tout est devenu clair. Je sais maintenant ce qui a de la valeur et ce qui n'est que de la boue, je mets tout de côté pour le privilège de connaître Christ Jésus mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout. Et maintenant je recherche une cité, une famille, un ami, un ministère, un mari, une épouse, toutes choses qui a des fondations. » Et comment savez-vous si quelque chose a des fondations? C'est lorsque Dieu a planifié la chose, lorsqu'Il est l'architecte et également le constructeur. Que Dieu puisse manifester cela en nous. Nous n'en avons pas fini avec Abraham, parce que dans Hébreux 11, Dieu l'utilise pour illustrer la foi d'une autre façon, lorsqu'il offre Isaac. Nous verrons cela la prochaine fois.

    Prions:  Père, nous Te remercions pour cette illustration de la foi. Merci parce que tout cela ne dépend pas d'Abraham, ne dépend pas de son obéissance, ne dépend pas de sa soumission, mais cela dépend de Toi, de Celui qui apparaît comme le Dieu de gloire et qui transforme notre vision, notre coeur et qui nous transforme en pèlerin. Seigneur nous désirons avoir des fondations, de la stabilité dans ce monde instable. Nous savons que nous ne faisons que passer. Sois l'architecte de toutes choses dans nos vies. Sois le constructeur de toutes choses dans nos vies. Aide-nous à vivre selon le principe de l'arbre fruitier. Nous le demandons dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.


Aucun commentaire: