Les offrandes
de grains, sous forme de farine, de galette ou tel quel, et les libations
étaient ajoutées au sacrifice. Elles complétaient le sacrifice de la bête
immolée. Pour les offrandes, la symbolique est assez facile à discerner car
Jésus a expliqué aux Juifs qui l’interrogeaient ‘’Moi, Je suis le Pain de vie’’
(Jean 6.35.)
C.H.Mackintosh a écrit à ce sujet :
‘’Nous
devons examiner l’offrande de gâteau, qui représente d’une manière très
précise, ‘’l’Homme Christ Jésus.’’ L’holocauste figure Christ dans sa mort,
l’offrande de gâteau le figure dans sa vie. Ni dans l’une, ni dans l’autre, il
est question de l’acte de porter le péché. Dans l’holocauste, nous voyons la
propitiation, mais point de péché porté –point d’imputation de péché- point
d’effusion de colère à cause du péché. Ce qui nous le démontre, c’est que tout
était consumé sur l’autel. S’il y avait là le moindre péché à expier, la
victime aurait dû être brûlée hors du camp. (comparez Lévitique 4.11-12 avec
Hébreux 13.11) Mais de
l’offrande de gâteau, il n’en est pas même question d’aspersion du sang. Nous
voyons simplement un beau type de Christ, vivant, marchant et servant ici-bas,
sur la terre.’’
La libation de
vin était ajoutée au sacrifice. Le vin était versé au coin de l’autel, tandis
qu’on disposait une poignée de farine sur l’autel et que le reste était
consommé par les prêtres. (d’après le dictionnaire encyclopédique du
judaïsme) J'ai lu aussi des commentaires disant que l'oblation était versée tout autour de l'autel. On ne peut pas le vérifier par la Parole.
La première
mention de ses offrandes et libations décrites pour être offertes ensemble, se
trouvent dans le livre de l’Exode, chapitre 29 versets 40-41. Il s’agit du
sacrifice perpétuel du matin et du soir qui garantissait la présence en grâce
de l’Eternel, fondée sur le sang répandu de la victime symbolisant l'expiation
des fautes accomplies. Là, dans le parvis du Tabernacle et plus tard du Temple,
devant l’autel d’holocauste, le peuple pouvait rencontrer son Dieu. Cette
rencontre était possible car elle était établie sur le sacrifice perpétuel des
deux agneaux du matin et du soir, ombre de l’œuvre de la croix. Chaque personne
pouvait se présenter avec son propre sacrifice accompagné des offrandes prévues
dans la loi et dont nous trouvons le détail dans Lévitique 2.
Les sacrifices d’animaux étaient toujours accompagnés d’une libation de vin et d’une offrande végétale. La quantité de ses offrandes, (vin et grains tels quels ou sous forme de farine ou de fines galettes ) pour chaque espèce d’animal, était précisée dans la Bible. Il y avait aussi un autre type d’offrande : celui des prémices, des premiers fruits de l’année et comportant les sept espèces dont Israël se glorifiait : le blé, l’orge, les raisins, les grenades, les figues, les olives et les dattes. Par une procession, on les transportait dans l’allégresse à Jérusalem, surtout pour la fête de Pentecôte. On pouvait les apporter jusqu’à la fête de la Dédicace ou fête des lumières. Quiconque apportait au Temple les premiers fruits de sa récolte, était tenu de faire une déclaration devant un prêtre, dont le texte se trouve dans Deutéronome 26.5-10 ( d’après le dictionnaire encyclopédique du judaïsme. )
L’offrande du
grain (tel quel, sous forme de fleur de farine ou de galette) est vraiment le
symbole de la vie terrestre de notre merveilleux Seigneur. Il s’est identifié,
comme dit plus haut, à ce pain, en le transformant en pain de vie spirituel
pour celui qui le mange.
Pour nous,
aujourd’hui, cette offrande étant préparée à la maison par celui qui devait la
présenter sur l’autel, démontre que nous sommes participants de celle-ci. C’est
ce que nous avons vécu ou compris par la révélation du Saint-Esprit, de notre
Seigneur et Sauveur, dans le secret de notre chambre, qui devient ce gâteau que
nous pouvons offrir au Père. C’est notre appréciation du Seigneur, notre vie de
communion avec Lui, qui devient cet encens d’adoration pour le Père. Une partie
était brûlée et le reste était mangé par les prêtres.
De ma vie de
communion intime avec le Seigneur, une partie est ce que je peux offrir au Père,
c’est mon adoration, et une autre partie peut être ‘’mangée’’ par les prêtres
que nous sommes. C’est le sacerdoce royal décrit dans 1Pierre 2.
‘’On ne se
présentera pas à vide devant ma Face.’’ (Exode 23.15) Ce commandement est
toujours valable aujourd’hui. Nous ne pouvons pas nous présenter à vide devant
le Père. Le seul présent d’adoration que nous pouvons et devons Lui présenter
est notre communion avec le Fils, ce que nous vivons avec Lui, ce que nous
connaissons de Lui.
L’offrande du
grain est type et image des perfections de l’Homme Jésus, le seul Fils de
l’homme. Seulement, comme c’est nous qui préparons cette offrande, elle ne peut
être que le fruit de notre communion qui nous donne la révélation, par le Saint-Esprit, de notre
Seigneur dans la beauté de Son humanité. Notre vécu avec le Seigneur remplit
nos mains de ce gâteau !
Regardons ces différents types d’offrandes à partir de
Lévitique 2 :
1 Lorsque quelqu’un fera à l’Eternel
une offrande en don (oblation), son offrande sera de fleur de farine; il versera
de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens.
2 Il l’apportera aux sacrificateurs, fils
d’Aaron; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée
d’huile, avec tout l’encens, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. C’est
une offrande d’une agréable odeur à l’Eternel.
3 Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron
et pour ses fils; c’est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par
le feu devant l’Eternel.
Cette fleur de
farine devait être préparée par celui qui l’offrait avec de l’huile et de
l’encens. L’huile et l’encens étaient nécessaires pour que cette oblation soit
agréée par le sacrificateur et donc par le Seigneur. Nous avons remarqué que
l’offrant préparait cette offrande chez lui. Nous savons que la farine
représente la vie parfaite de notre Seigneur, l’huile est le symbole du
Saint-Esprit.
Appliqué à nos
vies, nous pouvons dire que ce que nous avons compris de la vie de notre
Seigneur, révélé par la puissance de l’Esprit, devient vivant et opérant en
nous. L’encens est le symbole, le type de la louange et de l’adoration. Je ne
peux présenter au Père que ce que j’ai compris et vécu dans le Seigneur. C’est
ma louange, mon adoration pour le Père, dans le Seigneur, par la puissance de
l’Esprit saint. Nous l’avons vu plus haut.
Cette louange
exprimée oralement au sein de l’assemblée peut devenir une nourriture
spirituelle pour toute l’église. Ainsi, nous nous édifions comme des pierres
vivantes en exerçant notre saint sacerdoce. (1 Pierre 2) Ce qui est brûlé sur
l’autel est ce que j’ai vécu avec le Seigneur. Ce qui est partagé entre les
fils d’Aaron symbolise la part que je peux donner à l’église de ce que j’ai
reçu ou vécu de cette fleur de farine. Je suis associé au Seigneur, mais je ne
peux rien ajouter au sacrifice parfait du Seigneur.
Continuons cette lecture de Lévitique 2
4 Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au
four, qu’on se serve de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans
levain pétris à l’huile et des galettes sans levain arrosées d’huile.
5 Si ton offrande est un gâteau cuit à la poêle
(dans le poêlon), il sera de fleur de farine pétrie à l’huile, sans levain.
6 Tu le rompras en morceaux, et tu verseras de
l’huile dessus; c’est une offrande.
7 Si ton offrande est un gâteau cuit sur le
gril, il sera fait de fleur de farine pétrie à l’huile.
8 Tu apporteras l’offrande qui sera faite à
l’Eternel avec ces choses-là; elle sera remise au sacrificateur, qui la
présentera sur l’autel.
9 Le sacrificateur en prélèvera ce qui doit
être offert comme souvenir, et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande d’une
agréable odeur à l’Eternel.
10 Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron
et pour ses fils; c’est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par
le feu devant l’Eternel.
La première
offrande décrite, dans ce passage, est celle qui est cuite au four. Elle était
préparée sans levain ni miel comme toutes les offrandes mentionnées dans ce
chapitre. (Verset 11) Il est à remarquer que les galettes sans levain parfois
partagées dans certaines assemblées pour la cène sont percées et rayées.
D’après la tradition juive, le pain qui était servi pour la Pâque devait être
ainsi. Les rabbins disent que cela représente la chair de l’agneau griffée et
percée pour ou par le sacrifice.
C’est ce qu’a
dit Jésus dans Jean 6, c’est un portrait de Son Corps livré en sacrifice
expiatoire pour l’homme. Le côté sacrifice était encore caché à la
compréhension de ceux qui l’écoutaient, mais Il est notre nourriture
spirituelle par Sa croix. Il suffit de lire Esaïe 53 qui confirme cette coutume
juive. Pour nous, chrétiens, c’est très
parlant ! Il a été transpercé à cause de notre iniquité, écrasé à
cause de nos fautes…
Ce qui est
consumé à l’intérieur du four n’est visible pour personne. Cette offrande est
le symbole du sacrifice de Christ pour nos péchés. C’est l’image de Son énorme
souffrance intérieure en ce qui concerne Son esprit. C’est Gethsémané, c’est la
croix lorsque notre Seigneur a été fait péché (sacrifice pour le) pour nous. Il
a crié : ‘’Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?’’ Car le
Père ne pouvait plus le voir. Le Père séparé du Fils par nos péchés, par mon
péché ! Souffrance atroce, incompréhensible pour nous, mais bien réelle
pour Celui qui nous a aimés au-delà de ce que notre intelligence peut
comprendre.
Parfois il nous
arrive d’avoir des souffrances intérieures très profondes à cause de notre foi,
de notre vie de disciple. Cette souffrance peu de chrétiens peuvent la
comprendre, mais elle est louange et adoration pour le Père. Celles-ci ne
peuvent pas être comparées à celle de Christ, oh non ! Elles sont malgré tout importantes pour avoir ce cœur de compassion qui permet un service avec
beaucoup de fruits pour le Seigneur. Elles sont ma part pour Le glorifier. Paul
écrivait aux Colossiens, chapitre 1 :
24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances
pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair,
pour son corps, qui est l’Eglise.
Il ne s’agit
pas des souffrances de Christ sur la croix, pour l’expiation de nos péchés, car
on ne peut rien y ajouter. Son sacrifice est parfait et suffisant. Paul parle
des souffrances qui accompagnent la prédication de l’Evangile, mais surtout
celle concernant l’édification de l’église qui est le Corps de Christ. Ce sont
des souffrances intérieures dont seul le Seigneur peut voir et en apprécier la
dureté. D’ailleurs, Paul écrivait aux Galates chapitre 4 :
19 Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau
les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous,
20 je voudrais être maintenant auprès de vous,
et changer de langage, car je suis dans l’inquiétude à votre sujet.
22 Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils
Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d’Abraham? Moi aussi.
23 Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en
homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par
les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de
mort,
24 cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un,
25 trois fois j’ai été battu de verges, une fois
j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit
dans l’abîme.
26 Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur
les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de
ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril
dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.
27 J’ai été dans le travail et dans la peine,
exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes
multipliés, au froid et à la nudité.
28 Et, sans parler d’autres choses, je suis
assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises.
29 Qui est faible, que je ne sois faible? Qui
vient à tomber, que je ne brûle?
30 S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai!
31 Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et
qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!… (Chapitre 11)
11 Aucune, des offrandes que vous présenterez à
l’Eternel, ne sera faite avec du levain; car vous ne brûlerez rien qui
contienne du levain ou du miel parmi les offrandes consumées par le feu devant
l’Eternel.
12 Vous pourrez en offrir à l’Eternel comme
offrande des prémices; mais il n’en sera point présenté sur l’autel comme
offrande d’une agréable odeur.
13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes;
tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton
Dieu; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel.
14 Si tu fais à l’Eternel une offrande des
prémices, tu présenteras des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme
offrande de tes prémices.
15 Tu verseras de l’huile dessus, et tu y
ajouteras de l’encens; c’est une offrande.
16 Le sacrificateur brûlera comme souvenir une
portion des épis broyés et de l’huile, avec tout l’encens. C’est une offrande
consumée par le feu devant l’Eternel.
9 C’est pourquoi, je suis vivant! dit l’Eternel des armées, le Dieu
d’Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d’Ammon comme Gomorrhe, Un
lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours.
10 Cela leur arrivera pour leur orgueil, Parce qu’ils ont insulté et
traité avec arrogance Le peuple de l’Eternel des armées.
17 Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le
service (l’offrande) de votre foi, je
m’en réjouis, et je me réjouis avec vous tous.
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