samedi 21 novembre 2015

(jour 17) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


17 ème Jour. Dans les temps d’obscurité

«Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob. Je m’attends à lui,» (Esaïe 8:17.)

    Voici un serviteur de Dieu qui s’attend à lui, non pour son propre compte, mais pour son peuple auquel Dieu avait voilé sa face. Ceci nous montre qu’après avoir commencé par nous attendre à Dieu pour ce qui nous concerne personnellement, soit pour notre avancement spirituel, soit pour l’exaucement de nos prières, nous ne devons pas nous en tenir là. Nous pouvons marcher dans la pleine lumière de la présence de Dieu et pourtant être entouré de personnes auxquelles Dieu a caché sa face. Bien loin de nous contenter de ne voir là que le juste châtiment de leurs péchés ou la conséquence de leur Indifférence, nous sommes appelés à nous occuper avec sollicitude de leur triste état et à nous attendre à Dieu en leur faveur. Le privilège de pouvoir s’attendre à Dieu comporte une grande responsabilité. Lorsque Christ est entré en la présence de Dieu, il a aussitôt usé de la place privilégiée qu’il occupait pour devenir notre intercesseur; nous aussi, dès que nous savons réellement ce qu’est l’accès auprès de Dieu et la confiance en lui, nous devons en user en faveur de nos frères moins favorisés, nous souvenant de ces mots: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.»

    Faites-vous partie de quelque congrégation où vous ne rencontrez ni la vie spirituelle, ni la joie que vous pourriez désirer soit dans la prédication, soit dans les rapports fraternels? Ou bien appartenez- vous à quelque Église qui offre encore tant d’erreurs, tant de mondanité, tant de recours à la science humaine, tant d’asservissement au formalisme que Dieu cache sa face dans mainte circonstance et que vous n’êtes pas surpris de ne voir là que peu de conversions, de ne trouver là que peu de véritable édification? Il se peut aussi que vous vous trouviez mêlé à diverses oeuvres chrétiennes, école du dimanche, conférences religieuses, union chrétienne de jeunes gens, missions lointaines et que là encore le manque de vie spirituelle vous indique que Dieu cache sa face. Vous croyez en comprendre la raison : trop de confiance en l’homme, en l’argent, trop de formalisme et d’indulgence pour le moi, trop peu de foi et de prière, trop peu d’amour et d’humilité, trop peu de l’esprit qui animait Christ sur la croix. Parfois vous désespérez, tout cela vous semble sans remède.

    Croyez alors que Dieu peut remédier et qu’il le fera. Inspirez-vous de l’esprit du prophète en répétant ses paroles et appliquez-vous à vous attendre à Dieu pour ses enfants fourvoyés. Au lieu de juger et de condamner, au lien de vous décourager et de désespérer, souvenez-vous que Dieu vous appelle à lui. Si les autres négligent de le faire, adonnez-vous d’autant plus à cet exercice de confiance et de foi. Plus les ténèbres sont profondes, plus aussi il est nécessaire de recourir à celui qui seul peut délivrer. Plus ceux qui vous entourent se confient en eux-mêmes sans s’apercevoir qu’ils sont pauvres, aveugles et incapables d’aucun bien, plus aussi il est urgent pour vous qui voyez le mal et qui avez accès auprès de celui qui seul peut venir à notre secours, de vous tenir à votre poste en vous attendant à Dieu. Chaque fois que vous êtes tenté de soupirer ou de vous plaindre, répétez-vous tout de nouveau: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.»

    Le cercle s’étend plus loin encore. Il faut penser à toute l’Église chrétienne répandue dans le monde, l’Église grecque, l’Église romaine et l’Église protestante qui comptent des millions d’âmes. Dans les Églises protestantes seulement, dans celles qui lisent la Bible et qui ont des professions de foi orthodoxes, que de formalisme encore! que de rites humains jusque dans le temple de Dieu! Que de preuves évidentes aussi que Dieu cache sa face!    


    Que doivent faire ceux qui voient cet état de choses et qui s’en affligent? Voici la première chose à faire: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.» Comptons sur Dieu en lui confessant humblement les péchés de son peuple. Prenons le temps de nous attendre à lui en intercédant avec sollicitude, avec amour pour tous les saints, nos frères bien aimés, quelque fourvoyés qu’ils nous paraissent être. Attendons-nous à Dieu avec foi jusqu’à ce qu’il nous montre sa volonté de nous exaucer. Attendons-nous à lui en nous offrant à lui et en le priant de nous employer auprès de nos frères. Attendons-nous à Dieu sans nous lasser, ne lui laissant aucun repos jusqu’à ce que Sion redevienne la joie de la terre. Oui, comptons sur le Seigneur qui cache sa face à un si grand nombre de ses enfants. Et en nous réjouissant que «la clarté de sa face» vienne éclairer tous ses enfants, répétons-nous: «J’ai attendu l’Éternel, mon âme l’a attendu et j’ai eu mon espérance en sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus que les gardes du matin n’attendent le matin.»

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com


2 Corinthiens 3:18 T. Austin-Sparks

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. (2 Corinthiens 3:18 )

Je crois que si nous vivons dans le rayonnement de la Vie Divine, nos visages reflèteront quelque chose de cette Vie. En tout cas, le monde saura si nous vivons vraiment en contact avec le Seigneur, et nous parlerons un langage que seuls ceux qui sont spirituels pourront comprendre et apprécier.

Mais la tragédie de ce qu'on appelle "l'Eglise" est que si souvent ce caractère distinctif a été perdu. On essaye aujourd'hui d’effacer tout ce qui nous différencie du monde, pour pouvoir nous approcher d’eux dans l'espoir de les gagner. Oui, le monde religieux se conforme à ce siècle.

Mais ce qui s’est passé à la Pentecôte , c’est que ces gens de l'Esprit étaient  totalement différents au centre même de leur être, si différents de tous les autres peuples, et leur puissance et leur influence résidaient dans ce fait. Vous ne pouviez pas les conformer au monde,  non pas parce qu’ils étaient des gens  difficiles et irritables, mais en raison de leur constitution spirituelle; et c’était le secret de leur influence dans le monde.

La progression et l'augmentation de la vie spirituelle impliquent qu’un fossé va se creuser entre les enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas. Cela ne doit pas être pris littéralement dans le sens, de nous renfermer sur nous-mêmes, nous soustraire au contact avec les gens du monde. Cela serait  une mauvaise application du principe.

Le Seigneur Jésus est notre exemple par excellence, Lui qui pouvait aller dans n’importe quel milieu et Il l'a fait délibérément, se rendant chez les publicains et les pécheurs, de toutes les classes sociales, mais Son pouvoir sur eux résidait dans Sa différence fondamentale avec eux. Gardons-nous de cette grande tendance de nous conformer au siècle présent. Se conformer signifie perdre la puissance spirituelle.

Par T. Austin-Sparks à partir de: Gouvernés par le Saint-Esprit

vendredi 20 novembre 2015

1 Pierre 5 :10 T. Austin-Sparks

Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.(1 Pierre 5 :10)

Quelque chose doit être fait en nous mais aussi pour nous. Nous voulons avoir les choses pour nous, que le Ciel intervienne pour nous, que nos difficultés nous soient enlevées, nous désirons une route toute droite. Les Cieux peuvent être prêts à agir, le Seigneur peut être prêt  à travailler pour nous, mais cela  ne Lui suffit pas - et cela ne serait pas bon  pour nous si les choses s’arrêtaient là.

Le principe même de la croissance spirituelle et de la maturité exige qu'Il garde en équilibre ce qui est objectif et ce qui est subjectif; à savoir que quelque chose doit être fait EN nous autant que POUR nous. C’est à nouveau le principe de la Croix. Il est mort pour nous – c’est ce qui est objectif. Nous sommes morts en Lui – c’est ce qui est  subjectif. Voici les deux côtés de l'expérience spirituelle. Il maintient en équilibre ces choses.

Nous devons avoir cet équilibre forgé en nous, et être délivrés de cette tendance de permettre à nos problèmes d’obscurcir le Seigneur, cette habitude invétérée que nous avons de voir la situation simplement objectivement au lieu de dire, "Qu'est-ce que le Seigneur veut nous enseigner à ce sujet? Que veut-il faire en nous dans cette affaire? Il désire atteindre quelque chose en nous! ".

Il a quelque chose à faire en nous avant qu'Il ne puisse le faire pour nous. Combien de fois nous avons constaté que lorsque nous sommes arrivés à une nouvelle position avec le Seigneur, quand la chose a été faite en nous, alors il y a eu un mouvement vers l'extérieur. Nous devons prendre à cœur cette question comme quelque chose qui nécessite un changement en nous.


Par T. Austin-Sparks à partir de: Le problème de la Pierre

(jour 16) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

16 ème Jour. Pour recevoir sa lumière

«J’ai attendu l’Éternel, mon âme l’a attendu et j’ai eu mon espérance en sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus ardemment que les gardes du matin n’attendent le matin.» Psaume 130:5,6.

    Avec quelle impatience on attend parfois le point du jour. Le marin dans un naufrage, le voyageur surpris par la nuit dans une contrée dangereuse, l’armée environnée d’ennemis, tous comptent sur le premier rayon de lumière pour être tirés de peine. Les enfants de Dieu aussi soupirent après la lumière de sa face qui dissipera leurs ténèbres. Ils s’écrient: «Mon âme attend le Seigneur plus ardemment que les gardes du matin n’attendent le matin.» Pouvons-nous parler ainsi? Nous attendre à Dieu, c’est souhaiter ardemment que sa lumière nous éclaire, qu’elle rayonne en nous, et que de nous elle rayonne aussi tout à l’entour.

    «Dieu est lumière.» {1Jean 1:5} et Paul nous dit que «Dieu a répandu sa lumière dans nos cœurs.» Quelle lumière? Celle de «la gloire de Christ qui est l’image de Dieu». {2Corinthiens 4:4} Le soleil réjouit notre terre de sa lumière vivifiante; Dieu fait briller de même la lumière de sa gloire et de son amour en Jésus-Christ, son Fils. C’est cette lumière-là qui doit remplir et réjouir notre coeur. Nous pouvons la recevoir parce que Dieu est notre soleil et qu’il est écrit: «Ton soleil ne se couchera plus...car l’Éternel sera ta lumière à toujours.» {Esaïe 60:20} L’amour de Dieu brille sur nous sans interruption; mais nous, pouvons-nous jouir de sa lumière sans cesse? Nous le pouvons et voici comment. La nature elle-même nous le dit. Ces grands arbres, ces belles fleurs et ces vertes prairies que l’ont-ils pour s’assurer la lumière du soleil? Ils ne font rien, ils se contentent de jouir des rayons qui les éclairent. Le soleil est à plus de cent millions de kilomètres de notre terre, mais malgré cette grande distance il nous réjouit de sa lumière, et la moindre fleurette qui redresse sa tête participe à cette exubérance de lumière et de vie aussi bien que les plus vastes campagnes qui en sont inondées. Ce n’est pas à nous de nous pourvoir de la lumière dont nous avons besoin pour notre travail de chaque jour; le soleil s’en charge et nous enveloppe tout le jour de ses rayons bienfaisants, tandis que nous n’avons qu’à laisser le soleil nous éclairer et nous réjouir de sa présence.

    Voici pourtant la différence qu’il y a entre l’oeuvre de la nature et celle de la grâce. Les arbres et les fleurs reçoivent inconsciemment les bienfaits de la lumière, tandis que pour nous, c’est avec décision de notre part, avec amour et gratitude que nous devons recevoir la lumière divine. La foi, une foi simple en la parole de Dieu, en son amour, voilà ce qui nous ouvre les yeux et le coeur, et nous fait recevoir l’indicible gloire de sa grâce. Et comme les arbres croissent et se développent de jour en jour aux rayons lumineux et chauds que leur envoie le soleil, nous aussi, dans notre vie chrétienne, nous devons avoir grand soin de recevoir la lumière de Dieu, de laisser bien lui-même nous remplir de sa lumière, de sa vie et de sa joie.

    Mais, demandez-vous, est-il réellement possible de jouir de la lumière divine tout le long de la journée, de s’en réjouir aussi naturellement qu’on se réjouit de voir une belle matinée baignée d’un brillant soleil? Oui, c’est possible. Quand je déjeune, le matin, je vois de ma place une belle vallée plantée d’arbres et de vignes et entourée de montagnes. Pendant les mois du printemps et de l’automne, l’éclat de la lumière est admirable, si bien que presque involontairement je suis obligé de m’écrier: Que c’est beau! Alors je me demande: Est-ce seulement la lumière du soleil qui peut produire tant de merveilles et tant de joie? N’avons-nous pas aussi la lumière divine, source intarissable de joie et d’allégresse? Oui, nous l’avons aussitôt que notre âme consent à faire silence et à s’attendre à Dieu, à le laisser resplendir en nous.

    Cher croyant! apprenez à vous attendre au Seigneur, à l’attendre plus encore que les gardes n’attendent le matin, Il se peut que, tout en vous ne soit que ténèbres; n’est-ce pas là ce qui doit vous faire désirer et attendre la lumière divine? Ce premier rayon de lumière pourra d’abord ne servir qu’à vous convaincre mieux de vos ténèbres, vous humiliant au souvenir de vos péchés; mais croyez que la lumière dissipe les ténèbres. À présent même prosternez-vous en silence devant Dieu et attendez-vous à lui avec la confiance qu’il vous éclairera. Répétez-vous avec une humble assurance que «Dieu est lumière,» lumière infiniment plus éclatante que celle du soleil. «Dieu est lumière.» Le Père est la lumière éternelle, inaccessible, incompréhensible. Le Fils est la lumière qui a revêtu un corps pour se manifester à nous. L’Esprit-Saint est la lumière qui entre, qui demeure et resplendit dans notre coeur.

    «Dieu est lumière» et il envoie ici-bas sa lumière dans mon coeur. Et moi, j’ai été longtemps si occupé des lueurs vacillantes de mes pensées et de mes efforts, que je n’ai pas su ouvrir mon âme à sa lumière.

    Mon incrédulité l’a empêchée d’entrer; mais dès que je me prosterne avec foi, la lumière divine resplendit dans mon coeur. Le Dieu dont Paul disait: «Dieu a fait briller la lumière dans nos cœurs», {2Corinthiens 4:6} c’est lui qui est mon Dieu. Que penser d’un soleil sans lumière, d’un Dieu sans éclat de lumière? Non, «Dieu est lumière.» Je prendrai le temps de rester tranquille à la lumière de Dieu. Mes yeux sont faibles et mes fenêtres ne sont pas propres et claires, mais je m’attendrai à l’Éternel. Son soleil brillera en moi et me remplira de lumière. J’apprendrai ainsi à marcher à la lumière de Dieu et dans la joie de Dieu. «Mon âme attend le Seigneur plus ardemment que les gardes du matin n’attendent le matin.»

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920

Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com




jeudi 19 novembre 2015

2 Corinthiens 1:20 T. Austin-Sparks

Toutes les promesses de Dieu ont été accomplies en Christ avec un retentissant «Oui!» (2 Corinthiens 1:20 )

A quoi servent les promesses ? Les promesses n’ont jamais été destinées à notre intérêt personnel, que ce soit dans le cas d’Israël ou dans le nôtre. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes souvent dans des  situations embarrassantes, difficiles, qui nous font souffrir. Dans de telles circonstances, nous sommes enclins à prendre un passage de la Parole de Dieu et  l’apporter au Seigneur en Lui demandant de nous délivrer. Il est juste parfois d’agir ainsi, mais si la motivation est purement personnelle, nous pouvons tenir pour acquis que la promesse ne se réalisera pas.

Beaucoup d’entre nous ont constaté que c’est ainsi que cela se passe. Dans une situation donnée, en raison d’une difficulté, d’une épreuve, d’une souffrance, d’une adversité, vous êtes venus au Seigneur, en prenant Sa Parole pour  Lui demander que votre situation change, une délivrance, la libération de quelque chose, et vous vous êtes aperçus que vous étiez face à un mur de pierre. Vous vous êtes retrouvés en pièces, muet et silencieux; incapables d‘aller plus loin. Le ciel semblait fermé, pas d’issue, pas de réponse, plus personne qui vous entende; et face à cette situation, vous avez été tentés de douter de la promesse, vous avez remis en question la fidélité de Dieu, soulevé des questions sur la véracité de Sa Parole. Mais en fin de compte, le Seigneur vous a montré que quelque chose devait être accompli en vous.

Vous tentiez d’atteindre un objectif que vous semblait nécessaire et très important, mais quelque part se cachait un intérêt personnel - inconscient peut-être, mais très réel aux yeux de Dieu - qui vous empêchait d’accepter cette situation. A la longue, vous en êtes arrivés à voir que votre recherche du Seigneur dans la situation n’était pas centrée sur les intérêts divins, mais au fond sur la manière dont cette situation vous affectait. Le Seigneur a donc dû vous faire entrer dans une crise dans votre expérience, où vous avez dû accepter pleinement cette épreuve liée à la volonté de Dieu.

Si le Seigneur permet cette chose, alors j’y acquiesce pleinement,et je dis: « Seigneur, si c’est ta volonté pour moi, je l’accepte totalement; tout ce que je demande est de savoir que c’est ta volonté, et, si c’est le cas, je l’accepte de tout mon cœur. » Quand vous en êtes là, le mur disparaît et vous avez le sentiment qu’une percée s’est faite; et très souvent la chose que vous demandiez au Seigneur est alors exaucée; la délivrance est venue et un changement s’est opéré. Il n’en est pas toujours ainsi, mais souvent..

 En vivant de telles expériences, nous apprenons que les promesses ne sont pas pour notre intérêt personnel, mais totalement pour la gloire de Christ, dans le but d’apporter une plus grande mesure de  plénitude de Christ en nous. Une fois de plus, par cette expérience, nous en sommes venus à « Ce n’est plus moi, mais Christ qui vit en moi.. » Voila la base requise par Dieu pour l’accomplissement de Ses promesses.

Par T. Austin-Sparks de: Partenaires avec Christ - Chapitre 1 


(jour 15) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

15 ème Jour. Et à son conseil

«Ils oublièrent aussitôt ses oeuvres et n’attendirent pas qu’il accomplit son dessein. Ils l’ont provoqué par leur dessein.» Ps 106:13,43.

    Voilà ce qui nous est dit du péché du peuple de Dieu dans le désert: Dieu avait merveilleusement délivré son peuple, Dieu était prêt à subvenir à ce dont il aurait besoin; mais lorsque vint l’heure de la détresse «ils ne comptèrent pas sur son conseil.» Ils ne se souvinrent pas que le Dieu tout puissant les gardait et les conduirait, ils ne s’informèrent pas de ses plans à leur égard. Ils n’écoutèrent que les pensées de leur coeur et provoquèrent Dieu par leur incrédulité. «Ils ne s’attendirent pas à son conseil.»

    N’est-ce pas le péché du peuple de Dieu dans tous les âges? Aux jours de Josué, c’est ce péché-là qui amena les trois échecs dont nous avons lu le récit: Quand les Israélites montèrent contre Aï, quand ils firent alliance avec les Gabaonites, quand ils s’établirent avant d’avoir conquis tout le pays, ils n’avaient pas consulté l’Éternel, ni attendu son conseil. De nos jours aussi le croyant avancé est exposé à la subtile tentation de lire la Parole de Dieu, en l’interprétant par sa propre intelligence sans «attendre son conseil.» Profitons de cet avertissement et voyons ce que nous enseigne l’exemple d’Israël. Il y a là un danger auquel non seulement chacun est exposé individuellement, mais qui menace tous les croyants collectivement, les obligeant à se tenir sur leurs gardes.

    Tous nos rapports avec Dieu doivent concourir à ce que sa volonté soit faite en nous et par nous ici-bas comme elle est faite au ciel. Dieu nous a promis de nous faire connaître sa volonté par son Esprit qui doit «nous conduire dans toute la vérité.» {Jean 16:13} Nous devons donc «attendre son conseil,» voyant en lui le seul guide et directeur de nos pensées et de nos actions,

    Dans le culte public, dans nos réunions de prière et nos comités, dans toute participation à l’oeuvre de Dieu, notre premier soin doit être de nous assurer de la volonté de Dieu. Dieu agit toujours selon le conseil de sa volonté, et plus nous chercherons à la connaître et à la respecter, Plus aussi nous aurons la certitude que Dieu veut agir en nous et par nous.

    Dans toute assemblée de ce genre, on court le risque de s’appuyer sur la connaissance qu’on a de la Bible, sur l’expérience du passé, sur une sainte profession de foi et le désir sincère de faire la volonté de Dieu, plutôt que de se dire qu’à chaque pas il faut être de nouveau guidé d’en haut. Il peut y avoir telle partie de la volonté de Dieu, telle application de la Parole de Dieu, telle expérience à faire de la présence et direction de Dieu et telle manifestation de la puissance de son Esprit dont on ne sache rien encore. C’est là ce que Dieu peut et veut révéler aux âmes qui sont résolues à le laisser tout diriger et conduire, et à attendre avec patience qu’il leur fasse connaître ses voies. Quand on se réunit pour louer Dieu de tout ce qu’il a fait, enseigné et donné, ce serait limiter son action que de ne pas attendre de lui davantage encore. Ce fut lorsque Dieu eut fait jaillir l’eau du rocher que plus tard le peuple d’Israël manqua de confiance en lui pour recevoir du pain. Ce fut lorsque Dieu eut livré Jéricho aux mains de Josué que celui-ci compta sur la prise d’Aï comme certaine; il savait ce que Dieu pouvait faire, mais il n’attendit pas son conseil. Nous aussi, c’est quand’ nous croyons savoir ce qu’est la puissance de Dieu et que nous pensons pouvoir compter sur lui pour accomplir nos plans, que nous l’empêchons d’agir, ne lui laissant pas le temps de le faire, parce que nous ne prenons pas le temps d’attendre son conseil.

     Le premier, le plus solennel devoir d’un pasteur, consiste à enseigner à tous la nécessité de s’attendre à Dieu. Pourquoi le Saint-Esprit descendit-il chez Corneille sur tous ceux qui écoutaient Pierre? C’est parce qu’ils avaient dit: «Nous voici tous présents devant Dieu pour entendre ce que Dieu t’a commandé de nous dire.». {Ac 10:33-44} On peut se réunir pour écouter quelque sérieuse exposition des vérités divines et pourtant en retirer très peu de profit spirituel si on le fait sans attendre le conseil de Dieu. Dans toute réunion religieuse, il faut croire à la présence du Saint- Esprit et s’attendre à lui, car c’est lui qui est chargé d’enseigner et de guider les saints de Dieu dans tout ce que leur coeur ne saurait concevoir.

    Plus de tranquillité d’esprit pour réaliser la présence de Dieu, plus d’humilité dans l’ignorance de ce que peuvent être les plans de Dieu, plus de foi en l’assurance que Dieu a de plus grandes choses à nous faire connaître, plus de désir de le voir se révéler à nous d’une manière glorieuse, voilà ce qui doit signaler les réunions des enfants de Dieu s’ils veulent éviter ce reproche «ils n’attendirent pas qu’il accomplit son dessein.»



«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com


mercredi 18 novembre 2015

2 Timothée 1:14 T. Austin-Sparks

Grâce à la puissance de l'Esprit Saint qui habite en nous, garde soigneusement la précieuse vérité qui t’a été confiée. (2 Timothée 1:14)

Qu’avez-vous à dispenser, à apporter aux autres? Etes-vous sûr que vous partagez ce que vous avez? Le Seigneur ne vous fait pas passer par des épreuves, par l’obscurité, par des expériences étranges, juste pour votre propre intérêt. Le Seigneur n'agit pas en vous comme Il le fait, afin que vous vous repliez sur vous-même, pour apprécier le résultat dans votre vie. Il le fait pour faire de vous un administrateur de Ses intérêts, un ministère. Si vous et moi permettons à ce fait de nous gouverner dans les jours de difficulté et d’épreuve, cela va nous aider à les traverser. Nous devrions tenir fermement le fait que notre épreuve doit signifier un enrichissement pour le peuple du Seigneur, et une accroissement de l'équipement et de la qualification pour le ministère ....

Demandez au Seigneur de vous libérer dans votre ministère à votre mesure. Nous ne parlons pas d'un service organisé officiel pour Dieu, où vous devez continuellement être au service des autres, que vous ayez les ressources pour le faire ou non. Cela est faux, et cela met une pression sur vos épaules, contre laquelle vous pouvez vous révolter.

Nous avons tout simplement à l'esprit la façon dont le Seigneur crée des contacts vivants. Les enfants de Dieu dans le besoin peuvent croiser votre chemin, et peuvent être à la recherche de la personne qui peut les aider. Ils ont crié au Seigneur pour qu’Il réponde à leurs besoins, et ils ont attendu de voir comment le Seigneur leur répondrait. Ils peuvent croiser votre chemin, et vous leur parlez de  toutes sortes de choses ordinaires; ils passent leur chemin, et vous avez échoué dans votre ministère. Ils n’ont pas reçu ce qu’ils étaient venu chercher, et votre ministère a déçu le Seigneur, et ceux qui cherchaient le Seigneur. Prions le Seigneur de nous libérer de ce qui nous retient pour remplir notre service pour Lui.

La Parole du Seigneur est: « ce qu'on demande des administrateurs, c’est qu’ils soient trouvés fidèles », ( 1 Corinthiens 4:2) pas éloquent, intellectuel, ou avec une forte personnalité, aucune de ces choses. Quelle est votre conception d'un administrateur, d’un ministère? Celui qui a une grande facilité d'expression, qui n’a aucune difficulté pour parler? Non! "...C’est qu’il soit trouvé FIDÈLE."

Par T. Austin-Sparks à partir de: Le ministère plus excellent - Chapitre 3