Traduit
et adapté de l’anglais par: Jean-Marc TOURN (2011)
I
- L’objectif du partenariat. Lire:
Josué 1: 1-11
II-
Des Hommes de Foi. Lire:
Josué 1: 1-11
III-
L’Appel au Trône. Lire: Psaume 78
IV
- La Réalisation. Lire:
Hébreux 2: 5-11.
V
- Le Secret de l’accomplissement du Plan Divin. Lire:
Josué 1: 1-11
Car
nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions
jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement
pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
n’endurcissez pas vos cœurs. » (Hébreux 3: 14-15)
La
traduction exacte du verset 14 est: « nous sommes devenus
partenaires avec
Christ, pourvu
que nous retenions le début de notre confiance ferme jusqu’à la
fin ». Le vrai sens du verset est « partenaires avec Christ »
Cette précision est très importante car tout l’objectif de cette
épître est le partenariat avec Christ.
Dès
le début de cette lettre, apparaissent les mots « fils » et «
héritier ». «
Dieu à la fin des temps nous a parlé par Son Fils…qu’il a fait
héritier de toutes choses. » Ces
mots de « Fils » et d’« héritier » sont les 2 mots clés de la
lettre. A ce propos, nous avons très vite dans cette lettre une
citation des psaumes:
En
effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à
venir dont nous parlons. Or, quelque un a rendu ce témoignage:
qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, ou le
fils de l’homme pour que tu prennes garde à lui ? » (Hébreux 2:
5-6) « Tu as mis toutes choses sous ses pieds…cependant nous ne
voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient
soumises…mais nous le voyons couronné de gloire et d’honneur.
(Hébreux 2: 8-9)
Et
puis, il y a cette merveilleuse révélation de la relation du Christ
exalté avec la race des rachetés:
Ainsi
donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a
également participé Lui-même… » (Hébreux 2: 14)
Car Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul… (Hébreux 2: 10)
C’est
ainsi qu’il ouvre le chapitre 3 avec ces mots:
C’est
pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste… »
Quelle est cette vocation céleste ? Le partenariat avec Christ :
Quelle est cette vocation céleste ? Le partenariat avec Christ :
Car nous sommes devenus partenaires avec Christ pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance… »
La
traduction correcte est très importante ici car toute l’épître
est en rapport avec ce «partenariat avec Christ » et nous pourrions
résumer cette expression ainsi: la plénitude de Christ et notre
accès à celle-ci.
Si
nous voulons saisir la signification de ce partenariat dans sa
plénitude, il nous faut revenir aux paroles du psaume: «
Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains. »
(Psaume 8: 6) Il
s’agit bien ici d’un partenariat avec le Christ exalté couronné
de gloire et d’honneur à qui toutes choses ont été soumises. Ce
n’est pas rien à contempler et c’est tout le contenu de cette
lettre.
En
lien avec cet objectif important, toutes sortes d’éléments
d’avertissements et d’urgence apparaissent par la forme
impérative utilisée 19 fois dans des verbes d’action (« allons »
« entrez en pleine stature » « croissez »…) Quelle est cette
pleine stature à atteindre ou cette croissance à ne pas manquer ?
Pourquoi toutes ces supplications et ces exhortations ? A quoi est-ce
lié ? A la plénitude de Christ, à Son appel céleste, à notre
partenariat avec Lui.
Le
parallèle entre l’épître aux Hébreux et le livre de Josué.
Nous
passerons d’un livre à l’autre et réciproquement pour découvrir
à partir du livre de Josué l’illustration historique de ce
mouvement spirituel qui apparaît dans la lettre aux Hébreux. Trois
points vont nous occuper à présent:
1)
L’objectif dont nous venons de parler.
2)
L’urgence
3)
Le processus qui intègre les principes d’atteinte de l’objectif.
1)
L’objectif.
L’objectif
est la plénitude de Christ ou le partenariat avec Christ. Cet
objectif prioritaire est représenté par une grande quantité de
choses comme les promesses, les alliances, la description du pays
promis, le repos de sabbat. Passons-les en revue:
a)
Les Promesses.
L’épître
aux Hébreux parle des promesses en au moins 12 occasions,
particulièrement les promesses que Dieu fait à Son peuple. Ces
promesses reliaient Israël à la terre de Canaan, c’est ainsi que
cette terre est connue sous le nom de pays de la promesse ou terre
promise. Historiquement, toutes les promesses doivent s’accomplir
et se réaliser dans le pays. Lorsqu’on comprend que l’épître
aux Hébreux est la contrepartie spirituelle du livre de Josué qui
en était le parallèle littéral et matériel, quand on comprend que
l’objectif est Christ exalté dans la plénitude, il est
significativement impressionnant d’avoir autant de références aux
promesses dans cette lettre. Ceci confirme clairement ce que Paul a
affirmé en une autre occasion:
Toutes
les promesses sont en Lui Oui et Amen, pour la gloire de Dieu le Père
» (2
Corinthiens. 1: 20)
Par
conséquent, de même que la terre était le pays de toutes les
promesses, Christ à présent est le pays en qui toutes les promesses
ont leur accomplissement. Il est important de réaliser que chaque
promesse est centrée sur le Seigneur Jésus et déjà accomplie en
Lui dans la gloire. En Sa Personne, toutes les promesses sont
réalisées, même si beaucoup d’œuvres doivent encore s’accomplir
et des choses à venir.
Sa
position de gloire et d’honneur affirme sans l’ombre d’un
doute, d’une question ou d’un risque, que chaque promesse
s’accomplit. Son exaltation se situe bien au-delà de toute
autorité, de toute principauté, de toute domination et de tout nom
qui peut se nommer, non seulement au temps présent mais dans
l’avenir. Il est établi En Haut pour que, de par sa position,
chaque promesse se réalise. Cela signifie qu’en Christ est assurée
la réalisation de chaque promesse et son appropriation par la pleine
communion avec Christ et la plénitude de foi en Lui.
«
Tout lieu que foulera votre pied, je vous le donne… » Cette
terre est donc le pays de la promesse : Christ. Pour notre foi et
notre marche, il est important de reconnaître que, en Christ, Dieu
nous a déjà assuré l’accomplissement des promesses; c’est
pourquoi tant de choses sont écrites sur la foi inébranlable.
Dans
nos requêtes, dans nos prières, nous sommes exhortés à avoir une
foi inébranlable, et la loi qui nous guide dans la pensée de Dieu
est que Dieu a déjà tout assuré, tout accompli en Christ. C’est
une nécessité pour nous de reconnaître et de saisir pleinement la
plénitude de l’œuvre de Dieu en Christ.
N’est-il
pas vrai que beaucoup de nos échecs sont dus au fait que nous avons
un doute ou une question sur l’accomplissement des choses; ou, pour
l’exprimer autrement, que nous n’avons pas suffisamment reconnu
que, par l’exaltation du Seigneur Jésus, l’œuvre complète de
Dieu, est accomplie? C’est simplement honorer Dieu que de croire
que Son œuvre en Christ est parfaite, que tout est accompli en Lui.
Il n’y a rien à ajouter à l’œuvre de Dieu: elle est totale,
elle est finale !
Dans
un sens, Christ ne sera jamais plus qu’Il l’est déjà
maintenant. Il sera exalté au milieu de nous et par nous; mais
Lui-même est déjà exalté, et dans ce sens Il ne sera jamais en
position plus élevée qu’à présent. Il a atteint la place
suprême. Cela veut dire que l’œuvre de Dieu est totale, complète,
finale dans le Seigneur Jésus, et, si c’est vrai, alors toutes les
promesses sont accomplies en Christ. Ceci constitue la base de
l’avancée de la foi vers la possession. C’est mettre le pied sur
quelque chose que Dieu a fait. C’est le point de vue du livre de
Josué - « J’ai donné… » Le Seigneur n’a jamais dit qu’Il
allait donner. C’est un fait accompli pour Lui avant même de dire
qu’ils avaient à avancer. Avant que le pied ne foule le pays, Il a
dit:
«
J’ai donné… » « Tout lieu que foulera la plante de tes pieds,
Je te l’ai donné… » ce
qui veut dire en effet: Va et prend possession. Ceci s’applique à
nous à propos des promesses divines.
Ces
promesses ne nous appartiennent qu’en Christ. Cela veut dire qu’une
position spirituelle, et une position de foi est à la base de la
réalisation des promesses. Notre difficulté n’est pas, comme
quelquefois nous pourrions le penser, de faire en sorte que Dieu
accomplisse Ses promesses, mais plutôt de nous mettre dans la
situation où nous croyons suffisamment pour prendre comme une chose
certaine que les promesses sont accomplies en Christ.
A
quoi servent les promesses ? Les promesses n’ont jamais eu comme
but un intérêt personnel, que ce soit dans le cas d’Israël ou
dans le nôtre. Peut-être est-ce un domaine où nous ne sommes
jamais entrés dans la joie des promesses. En tant qu’enfants de
Dieu, nous sommes souvent en situation d’embarras, de difficulté,
de souffrance personnelle qui rendent pour nous les choses
difficiles. Dans de telles circonstances, nous sommes inclinés à
prendre un passage de la Parole de Dieu et l’apporter au Seigneur
en Lui demandant de nous délivrer. C’est juste parfois, mais si la
motivation est purement personnelle, nous pouvons tenir pour acquis
que la promesse ne se réalisera pas.
Combien
d’entre nous ont constaté que c’est ainsi que cela se passe.
Dans une situation donnée, en raison d’une difficulté, d’une
épreuve, d’une souffrance, d’une adversité, vous êtes venus au
Seigneur, en prenant Sa Parole pour plaider devant Lui un changement
de situation, une délivrance, la libération de quelque chose, et
vous vous êtes aperçu que vous étiez face à un mur en pierres.
Vous vous êtes retrouvés en pièces, muets et silencieux ;
impossible d‘aller plus loin. Le ciel semblait fermé, pas d’issue,
pas de réponse, plus personne qui vous entende; et face à la
question, vous avez été tentés de douter de la promesse, vous avez
remis en question la fidélité de Dieu, soulevé des questions sur
la véracité de Sa Parole. Mais en fin de compte, le Seigneur vous a
montré que quelque chose devait être accompli en vous.
Vous
avez saisi à propos d’un objectif que vous aviez, qui vous
semblait nécessaire et très important, que quelque part se cachait
un intérêt personnel - inconscient peut-être, mais très réel aux
yeux de Dieu – qui rendait impossible pour vous d’accepter cette
situation. A la longue, vous en êtes arrivés à voir que votre
recherche du Seigneur dans la situation n’était pas centrée sur
les intérêts divins, mais au fond sur la manière dont cette
situation vous avait affecté. Le Seigneur a donc dû vous faire
entrer dans une crise au niveau de votre expérience, où vous avez
dû accepter pleinement cette épreuve liée à la volonté de Dieu.
Si
le Seigneur permet cette chose, alors j’y acquiesce pleinement, et
je dis: « Seigneur, si c’est ta volonté pour moi, je l’accepte
totalement; tout ce que je demande est de savoir que c’est ta
volonté, et, si c’est le cas, je l’accepte de tout mon cœur. »
Quand vous en êtes là, le mur disparaît et vous avez le sentiment
qu’une percée s’est faite; et très souvent la chose pour
laquelle vous vous teniez devant Dieu a été exaucée; la délivrance
est venue et un changement s’est opéré. Il n’en est pas
toujours ainsi, mais souvent…
En
vivant de telles expériences, nous apprenons que les promesses ne
sont pas des choses pour notre intérêt personnel, mais totalement
pour la gloire de Christ, dans le but d’apporter une plus grande
mesure de la plénitude de Christ en nous. Une fois de plus, par cet
exemple, nous en sommes venus à « Ce n’est plus moi, mais Christ
qui vit en moi.. » Voila la base requise par Dieu
pour la réalisation de Ses promesses. Si vous lisez le livre de
Josué, vous découvrirez que ceci peut être très largement
interprété de ce point de vue.
Chaque
fois que l’intérêt personnel de l’individu était manifeste, il
y avait arrêt dans la progression, dans la possession. Les promesses
ont toujours pour but de réaliser l’objectif de Dieu : la
plénitude de Christ.
Lorsque
nous posons nos pieds sur les promesses avec détachement personnel
et une consécration de tout notre cœur à la volonté de Dieu, nous
sommes sur le chemin de la réalisation des promesses ; ou, plus
exactement, dans l’accomplissement qui s’est déjà réalisé en
Christ.
Ainsi
les promesses sont proclamées dans l’Ancien Testament en relation
avec le pays qui intègre la plénitude de Christ, et dans la lettre
aux Hébreux, les nombreuses références aux promesses sont faites
par rapport à cette relation particulière. Christ est en pleine
lumière: les promesses sont vues comme étant accomplies en Lui; et
l’assurance des promesses réside en Lui pour nous.
b) Les Alliances.
Ce
qui est vrai pour les promesses l’est également pour les
alliances. Dans cette épître, le mot « alliance » apparaît
fréquemment. Le terme est mentionné au moins 9 fois et il a son
sens propre. Nous savons que ces alliances sont appelées alliances
de promesse. Revenez à l’Ancien Testament avec ses alliances et
vous verrez qu’elles font toutes allusion au pays de la promesse:
toutes les alliances faites avec Abraham, Isaac et Jacob sont reliées
au pays par leur postérité. Dieu a contracté une alliance avec eux
par rapport à une terre.
Dans
l’épître aux Hébreux, deux alliances spécifiques sont
mentionnées, une ancienne et une nouvelle: l’alliance faite avec
Israël au sujet de la terre, et l’alliance présente faite avec
l’Eglise, au sujet de la plénitude de Christ. L’une était un
symbole, une illustration, une préfiguration de l’autre. Et comme
les symboles et les typologies sont annulées par la réalité et la
finalité, ainsi la première alliance fut une préfiguration de la
seconde, la dernière alliance, l’alliance de Son Sang. L’important
réside dans le fait que c’est une alliance
!
Dieu
fit alliance pour amener les enfants d’Israël dans le pays de la
promesse, qui est le terrain de renforcement de la foi pour la
volonté de Dieu. Pour sa part, Dieu a fait alliance avec nous par le
Sang de Son Fils; Il s’est donné jusqu’au bout et c’est le
sens même de l’alliance. Si vous étudiez les alliances dans les
Écritures, vous découvrirez qu’elles impliquent un total échange
mutuel de la part de ceux qui font alliance.
Nous
n’irons pas plus loin sur ce sujet, mais c’est très clair; Il y
a toujours deux côtés dans une alliance, c’est pourquoi en
faisant alliance, le sacrifice était séparé en deux parties,
chaque membre de l’alliance en constituant la moitié, où chacun
se donnait totalement à l’autre dans un but précis et n’en
retenait rien.
Nous
en avons une illustration très forte dans la vie d’Abraham avec la
scène familière de Genèse chapitre 15: le sacrifice est divisé en
deux, chaque moitié face à l’autre moitié. Abraham a assumé sa
part du sacrifice en prenant position et le Seigneur aussi est
présent en disant: « Je le jure par Moi-même, par tout ce que Je
suis et ce que J’ai, Je me donne dans ce but ! » Abraham a dû de
son côté s’engager en disant: « Pour moi, tout ce que j’ai
toujours eu et tout ce que je suis est attribué à Dieu dans ce but
! » Nous lisons plus loin:
Il
arriva que Dieu mit Abraham à l’épreuve en lui disant: prends ton
fils, ton unique, que tu aimes et offre-le en sacrifice sur l’autel.
»
As-tu
bien assuré ta part de l’alliance, Abraham ? As-tu bien pensé à
tout, même éventuellement à la vie de ton fils et à ta propre vie
? Abraham fut fidèle à sa part de l’alliance. Dieu vint vers lui
et lui dit plus loin:
J’ai juré par Moi-même…que Je te bénirai de ma bénédiction, et en te multipliant, Je multiplierai ta postérité…par ce que tu as obéi à ma Voix…et parce que tu n’as pas épargné ton propre fils. »
C’est
l’Alliance absolue et Dieu s’est lié par serment en affirmant
que Son Plan ne sera jamais inachevé. Cette épître aux Hébreux
est un appel pour nous engager pareillement avec Dieu en Christ, pour
que l’Alliance soit pleinement réalisée. La lettre conclut par
une déclaration glorieuse sur la part prise par Dieu dans
l’Alliance:
Le Dieu de paix qui ressuscita le Grand Berger des brebis d’entre les morts avec le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, nous a rendus parfait en Lui. »
Si Jésus était resté au tombeau, l’alliance divine éternelle n’aurait pu être ratifiée. Il a fait tout le chemin, et en ressuscitant Jésus de la mort, Il a fait le maximum pour assurer la réalisation optimale de Son Plan pour toi, pour moi et pour tous les siens. L’alliance intègre la plénitude de Christ. Si nous tenons fermes, nous sommes maintenant partenaires (Hébreux 3: 14). Rien ne manque en Dieu: en vue de la perfection de Son Plan, nous ne devrions pas être en peine pour entrer dans tout ce que le Seigneur a prévu.
Cette
épître continue en lançant un appel insistant de différentes
manières. Par exemple, vers la fin du chapitre 5:
Alors que vous devriez être des enseignants, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les rudiments des premiers principes…alors pressons !
L’alliance concerne la plénitude de Christ dans l’Eglise. Comme Paul l’exprime si bien dans l’épître aux Ephésiens, l’Eglise est « la plénitude de Christ qui remplit tout en tous. » (Ephésiens 1: 23)
c) La description du pays.
A
ce sujet, il y a peu de choses à dire. Nous parlons de la plénitude
de Christ comme objectif principal représenté dans l’Ancien
Testament de diverses manières : premièrement, par les promesses;
deuxièmement, par l’alliance; troisièmement, par la description
du pays.
Nous
sommes tous familiers avec la description de ce pays promis: c’est
une bonne terre, dit le Seigneur, un pays où coulent le lait et le
miel, le froment, l’huile, les oliviers, les grenades et des
minerais sur les collines (Deutéronome 8). Ces ressources
avaient-elles été découvertes en même temps que toutes les
richesses de la terre promise ou avaient-elles été déjà
exploitées, on ne sait pas exactement…mais ici nous avons une
indication sur les ressources minérales de la Palestine. Le Seigneur
nous donne une merveilleuse description du pays et nous savons que
cette terre a été convoitée par toutes les nations alentours dès
le commencement.
Aucun
pays de ce monde n’a été autant l’objet de rivalités et de
conflits que celui-ci; tous les grands empires existants ont combattu
pour dominer sur ce pays. Dieu n’a choisi ni l’Islande, ni le
Mexique ni un autre pays. Il a choisi spécifiquement cette terre qui
se trouve être le centre géographique du monde pour y rendre
possible des richesses merveilleuses.
Conformément
à la pensée spirituelle de Dieu, ce pays serait une illustration de
Son Fils le Seigneur Jésus pour l’éternité, en qui sont tous les
trésors de sagesse et de connaissance, de grâce divine et de
plénitude de Dieu. La description de ce pays est une merveilleuse
révélation de la pensée de Dieu concernant Son Fils.
d) Le Repos de Sabbat.
La
lettre aux Hébreux nous ramène à Josué. A un endroit, au chapitre
4, se référant au repos du sabbat, nous lisons:
Car si Josué les avait introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. » (v.8)
Ce qui nous indique clairement que la pensée de Dieu pour le pays était que ce dernier soit pour eux le lieu de Son repos de Sabbat. Il était ce Sabbat individuel qui disait:
Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car Je suis doux et humble de cœur: et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11: 28-29)
Christ est le repos de Sabbat dans le pays. La plénitude de Christ est le repos de Sabbat par expérience; Si on trouve Christ, on trouve immédiatement le repos, car notre agitation s’arrête quand on entre dans une relation vivante avec le Seigneur Jésus. Le repos va même en s’élargissant, si nous avançons avec lui.
Pour
l’exprimer autrement, plus nous découvrons Christ de manière
vivante et expérimentale, plus notre repos et notre satisfaction
sont profonds. Nous ne sommes pas encore entrés dans tout ce que le
repos sabbatique de Dieu représente, parce que nous n’avons pas
encore atteint toute la plénitude de Christ. L’accent dans cette
lettre, même pour le repos sabbatique, est mis sur les croyants; pas
d’avertissement pour des pécheurs, qui auraient failli venir à
Christ pour trouver en Lui leur repos, mais un accent mis sur les
croyants qui n’entrent pas dans la plénitude de Christ,
c’est-à-dire dans le sabbat de Dieu en plénitude.
Voilà
tout ce que le Seigneur cherche à nous apporter. Toutes ces choses
dans l’Ancien Testament sont réunies en Christ, et le grand désir
du Seigneur est notre marche en avant, sous toutes ses formes. Nous
avons à considérer ce qu’est cette marche et ce qu’elle
implique. Par la grâce de Dieu nous allons le faire à présent.
Le
Seigneur nous appelle avec empressement, par chaque exhortation, par
un encouragement et même par des avertissements, à aller de
l’avant. Cette marche en avant, comme nous le verrons, sera
parsemée de conflits, d’adversité, de résistances. Néanmoins,
tout cela conduit à la volonté de Dieu, à cette plénitude finale.
Le défi réside dans notre volonté ou non d’aller de l’avant,
face à une résistance puissamment organisée, une opposition
œuvrant
de différentes façons, ouvertement ou subtilement, le tout pour
nous arrêter prématurément, pour céder un terrain qui devrait
nous appartenir. Voilà le défi !
Il
est nécessaire de rappeler ce challenge et cette exhortation. Nous
sommes spirituellement tout à fait dans la position de ces croyants
juifs à qui s’adressait cette lettre. Ils venaient d’abandonner
les choses terrestres, la religion terrestre, pour les choses
célestes, les vraies réalités spirituelles, et ce faisant, ils ont
eu à payer un grand prix. Ils furent mis de côté et rejetés à
cause de Christ. Leur réputation, leur statut, leur position, tout
s’est assombri pour eux et ils se sont retrouvés face à de
grandes difficultés, même parmi les gens religieux, ceux qui se
faisaient appeler peuple de Dieu, et ils furent réduits au silence.
Oui,
ils ont même eu la tentation de retourner aux choses terrestres, pas
nécessairement des choses mondaines, mais des choses terrestres, de
la religion terrestre.
A
cause du danger, à cause de tout ce qui avait déjà ralenti et
arrêté leur marche, cette lettre a été écrite. Elle montre les
promesses, les alliances, le grand désir que Dieu a pour Son peuple,
et elle dit ensuite: Allons !
Allons-y
! Entrons dans la pleine maturité ! Ce sont les expressions
dominantes. Gardons les bien dans nos cœurs le jour où nous aussi
ressentons que le prix est trop élevé, que nous faisons face à
trop de choses à cause de la position que nous avons prise !
Entendons les paroles: « … nous sommes devenus partenaires.
Partenaires avec Christ, si nous tenons fermes dans notre confiance
du commencement jusqu’à la fin… » Que le Seigneur nous vienne
en aide !
à suivre......
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