Considérant
toujours cette lettre aux Galates et le verset de qui la résume, à
savoir le verset 20 du chapitre 2, avec la dernière partie du verset
19. Nous avons vu quelle large place Abraham tient dans cette lettre,
et donc quelle large place est faite à la foi. Je pense qu'il serait
juste de dire qu'en écrivant cette lettre, l'apôtre avait pour
objet de traiter la question de la foi, et il introduisit Abraham
comme le grand exemple. Comme nous l'avons déjà dit, nous y voyons
Paul symboliquement joignant ses mains à celles d'Abraham et se
tenait avec lui sur la même base.
Nous
avons dit que sept choses dans lesquelles la foi a introduit Abraham,
et de façon semblable Paul, et cela s'applique à nous. Nous avons
brièvement mentionné trois de celles-ci. La première chose dans
laquelle la foi amena Abraham fut l'unité avec l'intention divine,
cette intention étant une descendance céleste en union avec le Fils
de Dieu. La seconde chose fut l'unité avec la méthode divine, à
savoir, la séparation d'avec la terre et la nature, et l'union avec
le ciel. La troisième chose fut l'unité avec le moyen divin par
lequel Dieu œuvre toutes choses, qui est l'Esprit nous conformant à
l’image du Fils par la croix. Maintenant nous continuons avec le
quatrième aspect de la foi.
4
- L'Unité avec le Temps Divin
«
– quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son
Fils – »,
Galates 4 :4. Quand l’accomplissement du temps est venu, ou encore quand vint la plénitude du temps ! Il n'est pas difficile pour nous de voir, comment dans le cas d'Abraham, sa foi fut amenée en relation avec le temps de Dieu. Le facteur temps chez Abraham fut un facteur très réel, et peut-être l'un des plus éprouvants et des plus difficiles pour sa foi.
Galates 4 :4. Quand l’accomplissement du temps est venu, ou encore quand vint la plénitude du temps ! Il n'est pas difficile pour nous de voir, comment dans le cas d'Abraham, sa foi fut amenée en relation avec le temps de Dieu. Le facteur temps chez Abraham fut un facteur très réel, et peut-être l'un des plus éprouvants et des plus difficiles pour sa foi.
Or,
cette question du temps, dans le cas d'Abraham, a affecté bien des
points quant à la signification de sa vie. Abraham reçut une
représentation très vaste de la vérité divine et une révélation
très complète. Aussi, sa vie a eu une influence significative sur
beaucoup de choses, maintes et maintes fois nous rencontrons un test
de la foi d’Abraham en relation avec les agissements de Dieu. En
vérité, d'une certaine perspective, en considérant sa vie tout
entière, nous pouvons dire qu'elle a abouti finalement au triomphe
de la foi sur ce facteur particulier du temps.
Dans le sens divin absolu, il n'a point reçu les promesses divines durant son existence. A la fin de sa vie, il s'attendait encore a l'accomplissement de la promesse, et si sa foi avait succombé, il aurait naturellement adopté l'attitude suivante : étant donné que la chose ne s'était pas accomplie depuis un temps si long et durant sa vie, tout cela représentait peut-être une grosse erreur de sa part, une fausse espérance, un certain égarement et ainsi de suite.
Mais, si la lettre aux Hébreux doit être prise comme révélant sa position réelle, il crut jusqu’à la fin. Il a donc cru que Dieu avait Son temps en vue de l'accomplissement de Son intention et que, bien que cela ne se soit pas produit durant sa vie, Ses paroles s’accompliraient néanmoins. Durant toute sa vie, dans tous les agissements de Dieu à son égard quant à l'intention divine, il dû endurer des épreuves à propos du facteur temps, et ayant été éprouvé sur ce critère, la promesse fut accomplie.
Dans le sens divin absolu, il n'a point reçu les promesses divines durant son existence. A la fin de sa vie, il s'attendait encore a l'accomplissement de la promesse, et si sa foi avait succombé, il aurait naturellement adopté l'attitude suivante : étant donné que la chose ne s'était pas accomplie depuis un temps si long et durant sa vie, tout cela représentait peut-être une grosse erreur de sa part, une fausse espérance, un certain égarement et ainsi de suite.
Mais, si la lettre aux Hébreux doit être prise comme révélant sa position réelle, il crut jusqu’à la fin. Il a donc cru que Dieu avait Son temps en vue de l'accomplissement de Son intention et que, bien que cela ne se soit pas produit durant sa vie, Ses paroles s’accompliraient néanmoins. Durant toute sa vie, dans tous les agissements de Dieu à son égard quant à l'intention divine, il dû endurer des épreuves à propos du facteur temps, et ayant été éprouvé sur ce critère, la promesse fut accomplie.
C'est
ce principe spirituel que nous voulons mettre en avant. Nous le
voyons très clairement et de façon suprême, au sujet de la
promesse d’Isaac. Vous vous souvenez comment, dans le quinzième
chapitre de la Genèse, le Seigneur est venu vers Abram lui faire la
promesse qu'en sa descendance il y aurait une bénédiction
universelle. C'est alors que le combat commença, et qu’Abram
prépara un sacrifice, et comment, de son côté, il entra lui-même
dans une alliance avec Dieu par la foi. Quand il eut réalisé sa
part, c'est à dire la part de la foi, qu'il croyait Dieu et
lorsqu’il confirmait ceci dans une alliance par le sacrifice, alors
il nous est dit, quand toutes les conditions furent réunies, que
l’alliance entre Dieu et Abram fut alors ratifiée.
L'épisode
semble nous indiquer une confiance très absolue dans la promesse de
Dieu concernant la descendance ; l'indication qu'Abram prit position
à cet égard, une position absolue et qui l'engageait totalement par
la foi. Cela renfermait tout, et cela n'est compris et reconnu que
lorsque l'on voit à quoi Dieu s'était engagé ce jour-là ; car
Dieu n'a jamais fait d'alliance qu'en relation avec Son propre Fils.
Il est important de se souvenir que les alliances de Dieu sont
toujours en relation avec Son Fils. Elle sont liées au Seigneur
Jésus.
Quand Dieu, ce jour-là, fit alliance avec Abram, dans le sang et par l'autel, Dieu s'engageait en ce jour avec tout ce qu'Il possédait, par tout ce qu'Il pouvait faire. Il s'engageait jusqu'à la mesure de Son Fils unique et bien-aimé, et ce, jusqu'à la mort ; car cet autel et ce sacrifice préfiguraient le don le plus plein et le plus grand de Dieu dans l'alliance. Pour sa part, Abram entra en cela en coopération avec Dieu. Qu'il sût ou non ce qui allait arriver, nous ne pouvons pas le savoir, mais il devait savoir que, pour sa part, l'alliance l'engageait à être aussi absolu que Dieu.
Ce qui suivit quelques années plus tard, fut la demande de Dieu à Abram d'accomplir sa part dans l'alliance. « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes – » Abram fut réellement éprouvé en ce jour-là, concernant ce qui avait eu lieu en ce jour particulier, et c'est la même foi qui, à la fois, reçoit et donne le fils.
Quand Dieu, ce jour-là, fit alliance avec Abram, dans le sang et par l'autel, Dieu s'engageait en ce jour avec tout ce qu'Il possédait, par tout ce qu'Il pouvait faire. Il s'engageait jusqu'à la mesure de Son Fils unique et bien-aimé, et ce, jusqu'à la mort ; car cet autel et ce sacrifice préfiguraient le don le plus plein et le plus grand de Dieu dans l'alliance. Pour sa part, Abram entra en cela en coopération avec Dieu. Qu'il sût ou non ce qui allait arriver, nous ne pouvons pas le savoir, mais il devait savoir que, pour sa part, l'alliance l'engageait à être aussi absolu que Dieu.
Ce qui suivit quelques années plus tard, fut la demande de Dieu à Abram d'accomplir sa part dans l'alliance. « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes – » Abram fut réellement éprouvé en ce jour-là, concernant ce qui avait eu lieu en ce jour particulier, et c'est la même foi qui, à la fois, reçoit et donne le fils.
L'Intention
du Délai
Ainsi,
au chapitre 15, nous avons la promesse, et bien que cela ne paraisse
pas être ainsi, vu que l'histoire est si rapidement présentée, il
semble cependant que cela eut lieu au moins quinze ans avant que la
promesse fût accomplie. Cela eut lieu au moins une quinzaine
d’années auparavant, mais nous ne pouvons pas le dire avec
certitude car l'Hébreu est très imprécis sur ce point. Vous vous
souvenez que lorsque les hommes vinrent vers la tente d'Abram et
ratifièrent la promesse, leurs propos dans notre traduction
ressemblent a quelque chose comme ceci : « au temps » ou « à
l'époque » ou « à la période », (Genèse 18:14). Les mots sont
très vagues. Certains ont traduit cela : « L'année prochaine, au
temps fixé... », mais nous ne pouvons traduire cette expression
avec certitude.
Tout ce que nous pouvons dire est que ce fut une ratification précise de la promesse, qu'au temps fixé par Dieu ce serait accompli. Cette ratification dans la tente eut lieu quelques quatorze ou quinze années après les événements du chapitre 15, où la promesse fut donnée. Ainsi, en prenant en considération toutes les circonstances : la promesse, l’âge, l’époque, etc., vous pouvez constater que ce facteur temps fut une réelle question de foi. Le temps passe. On s'éloigne de plus en plus de toute possibilité d'accomplissement. Abram était âgé de quatre-vingt dix neuf ans lorsque cette ratification de la promesse fut faite.
Vous voyez que le facteur temps fut une réelle épreuve. En outre, ce fut un mouvement de Dieu délibéré et précis. Pourquoi le Seigneur, sachant ce qu'Il ferait, n'a-t-Il pas attendu jusqu'a ce qu'Il soit sur le point de l'accomplir, pour venir simplement dire : « Abram, ceci aura lieu ! » et le réaliser ? Mais non ! Il est venu, l'a annoncé et s'en est allé, et les années se sont succédées. Puis Il revint, ratifia Sa promesse, et sur ce, il y eut encore de l'attente. Le Seigneur a des voies étranges. Il agit à notre égard de cette façon. Il recherche à introduire Ses instruments dans l'unité avec Lui-même.
Il y a une petite phrase dans le Nouveau Testament qui est connue comme ceci : « quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé ». La signification de cette parole est que d’attendre, comme dans le cas d'Abram, n'était pas une chose plaisante, ce n’est pas une chose que les hommes choisissent. Ceci sous-entend que si le Seigneur pouvait en avoir la liberté, Il accomplirait Son intention immédiatement. La longanimité, l'indulgence, la patience, l'endurance, toutes ces choses de la part de Dieu ne sont pas celles qu'Il choisirait dans la mise à exécution de Ses intentions, vu toute la souffrance, la détresse et la peine qui s'y trouvent. Mais Il a souffert, et Il a souffert longuement, afin que Ses instruments parviennent a l'unité avec Lui ; unité avec Sa pensée.
Tout ce que nous pouvons dire est que ce fut une ratification précise de la promesse, qu'au temps fixé par Dieu ce serait accompli. Cette ratification dans la tente eut lieu quelques quatorze ou quinze années après les événements du chapitre 15, où la promesse fut donnée. Ainsi, en prenant en considération toutes les circonstances : la promesse, l’âge, l’époque, etc., vous pouvez constater que ce facteur temps fut une réelle question de foi. Le temps passe. On s'éloigne de plus en plus de toute possibilité d'accomplissement. Abram était âgé de quatre-vingt dix neuf ans lorsque cette ratification de la promesse fut faite.
Vous voyez que le facteur temps fut une réelle épreuve. En outre, ce fut un mouvement de Dieu délibéré et précis. Pourquoi le Seigneur, sachant ce qu'Il ferait, n'a-t-Il pas attendu jusqu'a ce qu'Il soit sur le point de l'accomplir, pour venir simplement dire : « Abram, ceci aura lieu ! » et le réaliser ? Mais non ! Il est venu, l'a annoncé et s'en est allé, et les années se sont succédées. Puis Il revint, ratifia Sa promesse, et sur ce, il y eut encore de l'attente. Le Seigneur a des voies étranges. Il agit à notre égard de cette façon. Il recherche à introduire Ses instruments dans l'unité avec Lui-même.
Il y a une petite phrase dans le Nouveau Testament qui est connue comme ceci : « quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé ». La signification de cette parole est que d’attendre, comme dans le cas d'Abram, n'était pas une chose plaisante, ce n’est pas une chose que les hommes choisissent. Ceci sous-entend que si le Seigneur pouvait en avoir la liberté, Il accomplirait Son intention immédiatement. La longanimité, l'indulgence, la patience, l'endurance, toutes ces choses de la part de Dieu ne sont pas celles qu'Il choisirait dans la mise à exécution de Ses intentions, vu toute la souffrance, la détresse et la peine qui s'y trouvent. Mais Il a souffert, et Il a souffert longuement, afin que Ses instruments parviennent a l'unité avec Lui ; unité avec Sa pensée.
Le
but est que cela élève cette chose à un certain niveau. Ce n'est
pas que le Seigneur agisse avec vous et avec moi simplement comme un
maître d'école, essayant d'obtenir quelque chose de nous. Il se
peut que le Seigneur désire que des qualités morales se développent
en nous : la patience, la longanimité et ainsi de suite ; il n'y a
aucun doute que cela est vrai, mais ce n'est pas simplement cela. Le
Seigneur dit : « Je ne vais pas faire ceci jusqu'à ce que tu
manifestes des signes de certaines qualités ». Le Seigneur nous
élève exactement sur le même niveau que le Sien, nous introduisant
dans une réelle unité avec Lui-même, de sorte que nous ayons le
même sentiment que le Sien envers les autres, et à l'égard de la
situation et du besoin.
Je crois que lorsque le Seigneur parvient à obtenir dans Son Église la même pensée que la Sienne, alors Son temps est arrivé. Le Seigneur n'est pas simplement en train d'attendre un temps quelconque. Il y a quelque chose qui est lié à ce temps, et Il cherche à produire dans le cœur de Son instrument ce qui est dans Son propre cœur, de sorte que cet instrument, qu’il soit individuel ou collectif, aspire à la même chose que Lui. L'Eglise doit aspirer aux choses de Dieu, sa pensée doit être en accord avec celle de Dieu et cette aspiration et attente unique ne se trouve pas encore dans l’Église.
Il y a bien des voix, des voix différentes et discordantes parmi le peuple de Dieu, des voix qui sont même en contradiction les unes avec les autres. Ceci se traduit par des délais agonisants, par des impossibilités grandissantes de la situation de l’Église. Les vainqueurs aspirent dans la souffrance à tout ce qui est de Dieu par rapport à tout ce qui est autre ; l’Église sera amenée à cette aspiration céleste. Au milieu de la nuit, il y aura un cri ! C’est ici l’unité avec Dieu dans Son temps, dans les temps fixés par Dieu.
Je crois que lorsque le Seigneur parvient à obtenir dans Son Église la même pensée que la Sienne, alors Son temps est arrivé. Le Seigneur n'est pas simplement en train d'attendre un temps quelconque. Il y a quelque chose qui est lié à ce temps, et Il cherche à produire dans le cœur de Son instrument ce qui est dans Son propre cœur, de sorte que cet instrument, qu’il soit individuel ou collectif, aspire à la même chose que Lui. L'Eglise doit aspirer aux choses de Dieu, sa pensée doit être en accord avec celle de Dieu et cette aspiration et attente unique ne se trouve pas encore dans l’Église.
Il y a bien des voix, des voix différentes et discordantes parmi le peuple de Dieu, des voix qui sont même en contradiction les unes avec les autres. Ceci se traduit par des délais agonisants, par des impossibilités grandissantes de la situation de l’Église. Les vainqueurs aspirent dans la souffrance à tout ce qui est de Dieu par rapport à tout ce qui est autre ; l’Église sera amenée à cette aspiration céleste. Au milieu de la nuit, il y aura un cri ! C’est ici l’unité avec Dieu dans Son temps, dans les temps fixés par Dieu.
Cependant,
il est vrai que Dieu a Son temps. Il existe une plénitude de temps à
l'égard de tout mouvement divin, et nous ne pouvons pas agir en
dehors du temps de Dieu. Peut-être avons-nous appris cela. Nous ne
pouvons pas précipiter les choses, nous ne pouvons pas hâter Dieu,
nous ne pouvons pas produire les choses pour lesquelles le temps
n'est pas approprié. Cette connaissance se trouve dans le Seigneur,
et Il voudrait nous introduire en esprit dans l’unité avec Lui sur
ce point. Il cherche et désire que nous soyons un avec Lui en Son
temps, afin que, lorsque Son temps sera vraiment là, Il nous ait à
Sa disposition comme ceux par lesquels Il peut agir. Quelle que soit
l'intention qui est liée à Son temps, le Seigneur doit avoir un
instrument par lequel Il puisse agir en vue de son accomplissement.
Et lorsque le temps du Seigneur arrive, combien nous le savons dans nos cœurs ! Je pense que nous tous avons appris quelque chose à ce sujet. Oh, combien nous avons crié, gémi, agonisé, lutté de toutes nos forces et fait tout ce que nous pouvions faire pour obtenir de Dieu qu'Il fasse certaines choses ; mais Son temps n'etait pas venu.
Et lorsque le temps du Seigneur arrive, combien nous le savons dans nos cœurs ! Je pense que nous tous avons appris quelque chose à ce sujet. Oh, combien nous avons crié, gémi, agonisé, lutté de toutes nos forces et fait tout ce que nous pouvions faire pour obtenir de Dieu qu'Il fasse certaines choses ; mais Son temps n'etait pas venu.
Nous
avons été éprouvés dans la foi et nous avons fini par parvenir là
où nous nous tenons de façon précise et ferme avec Dieu pour cette
chose-là et nous ne lâchons pas prise, alors le temps de Dieu
arrive, nous savons dans nos cœurs que le temps est venu ; alors de
façon merveilleuse, son propos s’accomplit. Tout ce que cela a
coûté de prière et d'angoisse nous porterait peut-être à espérer
que, lorsque Dieu agit, le monde le sache ; mais cela se produit
simplement, et l'on reconnaît à peine par les indications
extérieures que la chose s'est produite.
Le
temps de Dieu est arrivé, et ce fut si facile ; cela s'est passé
simplement. Mais nous ne pouvons point dire, il nous est défendu de
dire, que le fait de s’attacher au Seigneur, que notre prière,
notre prise de position avec Lui, notre effort pour parvenir au but
étaient inutiles ; que cela se serait produit au décret de Dieu en
Son temps, que nous agonisions ou non. On ne se permet pas de prendre
cette position à propos de quoi que ce soit, en ce qui concerne
Dieu. Isaac peut avoir été prédéterminé avant la fondation du
monde, et cependant la foi d'Abram fut le facteur essentiel de
l'introduction d'Isaac. Toute la Parole de Dieu converge vers le fait
que Dieu Lui-même requiert la foi coopérante de Son peuple, même
pour mener à bien les œuvres qui ont été pré-ordonnées.
Maintenant,
nous pourrions approfondir ce point-là, en suivant cette ligne à
travers toute la Parole, mais nous ne le ferons pas présentement.
Retenons simplement que le facteur temps dans la Parole de Dieu est
une chose très utile à savoir.
5
– Unité sur la Base Divine
Considérons
maintenant la foi qui nous amène dans l'unité avec la base divine
du dessein éternel de Dieu, à savoir, la résurrection. Nous
remarquons combien tout ceci est implicite dans la lettre aux
Galates, et est particulièrement mis en avant dans le verset que
nous avons devant nous : « Je suis crucifié avec Christ; et je
ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi; et ce que je vis maintenant
dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu –
» Vous voyez, la résurrection est implicite, et il en est ainsi
dans toute cette lettre aux Galates. C'est la base de Dieu pour
réaliser Son intention. En vérité, s’il doit y avoir la patience
de la foi, s'il doit y avoir toutes ces autres choses que nous avons
mentionnées en tant qu'expressions de la foi, il est tout à fait
aussi essentiel et indispensable qu'il y ait la résurrection comme
base pour l’œuvre de Dieu.
Maintenant, élargissez cela et vous vous apercevrez que Dieu demande cette base-là : tout le dessein de Dieu et toutes Ses intentions, sont réalisés sur la base de la résurrection. Aussi, il y a un vaste champ, mais cela est récapitulé dans le cas du Seigneur Jésus, car toutes les Écritures se trouvent rassemblées en Lui : Il est la somme de toute la Parole de Dieu ; tout se retrouve en Lui, tous les symboles, ombres et figures se trouvent simplement rassemblés en Lui. Tout le dessein de Dieu pour tous les âges se concentre en Lui, et pas le moindre détail de ce dessein ne peut être accompli si ce n'est sur la base de Sa résurrection d'entre les morts.
Si le crucifié était resté dans le sépulcre, le dessein de Dieu aurait entièrement échoué. C'est par la résurrection d’entre les morts que tout est réalisé, et c'est ici un principe spirituel gouvernant. Quant au peuple du Seigneur, ceci signifie que le Seigneur doit œuvrer parmi eux afin qu'Il obtienne positivement en eux la résurrection comme base d’action. Bien sûr, là où il n'y a pas de mort il ne peut y avoir de résurrection ; ainsi, la mort doit prendre place avant qu’il n’y ai la résurrection. Nous devrions considérer la mort comme le côté négatif et la résurrection comme le coté positif d’une même chose. La valeur de la mort est appréciée en ce à quoi elle conduit et par rapport à ce qu'elle rend possible, à savoir la résurrection et Dieu se tient toujours du côté positif. Ainsi, le Seigneur recherche toujours en nous la foi en vue de la résurrection.
Maintenant, élargissez cela et vous vous apercevrez que Dieu demande cette base-là : tout le dessein de Dieu et toutes Ses intentions, sont réalisés sur la base de la résurrection. Aussi, il y a un vaste champ, mais cela est récapitulé dans le cas du Seigneur Jésus, car toutes les Écritures se trouvent rassemblées en Lui : Il est la somme de toute la Parole de Dieu ; tout se retrouve en Lui, tous les symboles, ombres et figures se trouvent simplement rassemblés en Lui. Tout le dessein de Dieu pour tous les âges se concentre en Lui, et pas le moindre détail de ce dessein ne peut être accompli si ce n'est sur la base de Sa résurrection d'entre les morts.
Si le crucifié était resté dans le sépulcre, le dessein de Dieu aurait entièrement échoué. C'est par la résurrection d’entre les morts que tout est réalisé, et c'est ici un principe spirituel gouvernant. Quant au peuple du Seigneur, ceci signifie que le Seigneur doit œuvrer parmi eux afin qu'Il obtienne positivement en eux la résurrection comme base d’action. Bien sûr, là où il n'y a pas de mort il ne peut y avoir de résurrection ; ainsi, la mort doit prendre place avant qu’il n’y ai la résurrection. Nous devrions considérer la mort comme le côté négatif et la résurrection comme le coté positif d’une même chose. La valeur de la mort est appréciée en ce à quoi elle conduit et par rapport à ce qu'elle rend possible, à savoir la résurrection et Dieu se tient toujours du côté positif. Ainsi, le Seigneur recherche toujours en nous la foi en vue de la résurrection.
Or,
Abram, une fois encore, fut éprouvé à ce sujet par rapport à la
foi. Ce fut la puissance de la résurrection, qui, à la fois dans
son cas et dans celui de Sara, en tout premier lieu, amena Isaac.
Vous vous souvenez que Sara avait ri. Le Seigneur dit à Abram : «
Pourquoi Sara a-t-elle ri ? … Y a-t-il quelque chose qui soit
trop difficile pour l’Éternel ? » La foi en la
résurrection était requise, car, comme Paul nous le dit dans sa
lettre aux Romains : « [Abraham] n'eut pas égard à son propre
corps déjà comme mort » (Romains 4 :19, traduction littérale).
En tout premier lieu, Abraham crut Dieu quant à la résurrection,
dans cette première épreuve. D'autre part, quand arriva l'offrande
d'Isaac, il crut Dieu tout autant. Il nous est dit qu'il obéit parce
qu'il croyait que Dieu pouvait le ressusciter d'entre les morts. Ce
fut la foi en la résurrection qui fournit à Dieu ce qui était
nécessaire en vue de l'accomplissement de Son intention.
Combien
nous sommes éprouvés par cette chose même ! Le Seigneur permet
parfois que les choses soient très difficiles, à la fois dans nos
vies individuelles et corporellement. Il permet ces temps pendant
lesquels tout semble comme si la mort avait la victoire. Et il semble
que notre foi est sans cesse éprouvée quant à cette question de la
résurrection. Si nombreuses que soient nos expériences et les fois
où nous sommes sortis vainqueurs dans la résurrection et le
triomphe ; il semble cependant que nous serons toujours éprouvés.
Chaque nouvel assaut de la mort, chaque nouvelle expérience lorsque
les choses semblent aller au plus mal, nous testent jusqu’à nos
limites. C’est ici la signification de toutes ces épreuves : nous
sommes très éprouvés, et ceci nous interpelle profondément. Nous
questionnons le Seigneur et ses méthodes, et nous remettons en cause
des choses pour lesquelles nous avions fait les plus grandes
déclarations d'assurance.
De
telles épreuves devraient nous amener à ne plus jamais dire : je ne
douterai plus jamais ! C’est par ces choses, les difficultés et
les adversités que le Seigneur produit des progrès spirituels dans
nos vies. Le Seigneur s'approprie un point d’appui en nous. Son
œuvre, en ce qui nous concerne, par l'épreuve de la foi, est de
nous amener (quoique notre réponse soit si lente) à la position où
nous Lui faisons confiance en tant que Dieu de la résurrection. Où
nous pourrons nous libérer de tout ce qui semble être la mort ;
avec l'assurance et la confiance que la fin n'est pas la mort mais
plutôt la résurrection.
Encore
une fois, c'est la base que le Seigneur doit posséder, la foi en Lui
– le Dieu de la résurrection. Lorsque que dans une situation
définie nous en arrivons à une question de vie ou de mort, nous
nous s’exclamons alors : Impossible ! C'est sur ce point précis
que nous devons faire face à l'épreuve : Est-ce trop difficile ?
Est-ce impossible ? Vous remarquez que le mot "impossible"
est particulièrement lié à la question de la résurrection. La foi
n’est jamais plus éprouvée que face à la résurrection, là où
la mort est confronté. Cela signifie que là où nous avons la foi
quant à la résurrection, il y a une grande victoire ; c’est dans
ce domaine de la résurrection sur la mort que la foi obtient sa plus
grande victoire. C'est ici le triomphe final : la foi dans le Dieu de
la résurrection.
6
– Unité avec la Passion Divine
La
foi a introduit Abraham dans l'unité avec la passion divine. C'est
étrange, et néanmoins réel, que le Seigneur appelle Son peuple à
être un avec Lui dans la passion de Son propre cœur. Je pense qu'il
n'y a aucun exemple dans toute la Parole de Dieu, où le langage est
plus identique que dans le cas d'Abram appelé à offrir Isaac et
Dieu donnant Son Fils. « Prends ton fils, ton uinque, celui que
tu aimes… », (Genèse 22:2). « Car Dieu a tant aimé le
monde, qu’il a donné son Fils unique… » (Jean 3:16). Le
fils de son amour ! Cela amène Abraham très près de Dieu, et Dieu
très près d'Abraham. C'est ici que nous avons la plus grande unité
entre Abraham et le Seigneur. Nous avons dit que Paul joint les mains
à celle d'Abraham sur la même base, et ce grand serviteur de Dieu
avait bien des choses à dire qui indiquaient qu'il était sur cette
même base de la passion divine :
«
Maintenant, je me réjouis dans les souffrances pour vous, et
j'accomplis dans ma chair ce qui reste encore à souffrir des
afflictions du Christ pour son corps qui est l'assemblée. »
«
Pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et
la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort. »
C’est
ici l’unité avec le Seigneur dans sa passion.
«
Et Jésus leur dit: Vous ne savez ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que moi je bois, ou être baptisés du
baptême dont moi je serai baptisé? Et ils lui dirent: Nous le
pouvons. Et Jésus leur dit: Vous boirez bien la coupe que moi je
bois, et vous serez baptisés du baptême dont moi je serai baptisé.
»
Le
Seigneur nous appelle à cela en relation avec Son dessein. Le grand
dessein éternel de Dieu requiert que ceux qui sont liés avec ce
dessein, en tant qu'instruments pour sa réalisation, soient par cela
même en contact, mais très légèrement, avec Sa coupe, qu'ils
goûtent à la coupe de Sa passion, qu'ils parviennent à l'unité
avec Lui dans cette passion de souffrance, de peine, de chagrin qui
brise le cœur. L'ennemi, si souvent, touche aux choses les plus
saintes, les plus sacrées, de sa main corruptrice, de sorte que,
lorsque quelque enfant de Dieu goûte seulement un peu à la
communion de Ses souffrances, l'ennemi donne une interprétation
erronée à ces souffrances et met sur elles l'aspect de la colère
du Seigneur, de Son déplaisir, alors que réellement c'est un
partage à l'unité la plus sacrée avec le Seigneur, l'honneur le
plus grand.
Je
suis toujours très hésitant à m’exprimer sur la façon dont Paul
parlait, comme par exemple : « S'il faut se glorifier, je me
glorifierai dans ce qui est de mon infirmité. ... » Je me
glorifie de mes infirmités ? Peut-être éprouvons-nous beaucoup de
difficulté à l’admettre, mais il y a sans doute de la place pour
admettre que la souffrance offre des possibilités de privilèges,
une place d’honneur. Une telle souffrance qui sera significative
pour le Seigneur, qui le glorifiera et qui contribuera à
l’accomplissement de Son dessein.
Il
semble évident que Paul comprenait ces choses avec beaucoup de
discernement. Il est vrai qu’à travers « la communion de ses
souffrances », le Seigneur a acquis beaucoup pour Lui-même, et
que Son Corps a bénéficié beaucoup par la participation des
chrétiens qui ont acceptés de souffrir avec Lui.
Je
pense que nous avons souvent dit que ceux qui n'ont pas souffert ont
très peu à donner. Certes, nous ne voulons pas attacher beaucoup
d'importance à nos souffrances, mais nous signalons le principe
spirituel: il faut que Dieu ait ceux qui sont dans l'unité avec Sa
passion.
7
– Unité avec la Plénitude Divine
Nous
pouvons utiliser le mot élargissement au lieu du mot plénitude, les
deux ont la même signification ici. Ce que nous avons ici c’est la
foi testée et éprouvée dans bien des directions :
«
Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les
compter. Et il lui dit: Ainsi sera ta semence. », Genèse 15 :5
«
Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence.
», Genèse 22 :18
C'est
l'élargissement, c'est la plénitude et la foi qui ont amené Abram
à cette position.
La
foi du vainqueur ne se préoccupe pas des éléments restreignant du
temps et de ce monde mais le conduit pleinement dans le vaste domaine
du dessein de Dieu connu de toute éternité. L’Église est appelée
à ce dessein qui, comme nous l'avons dit, est universel.
Ce
qui est vrai de l’Église, l’est aussi pour nos vies
individuelles. La voie de l'élargissement passe par l’épreuve de
la foi quant aux temps de Dieu, quant à la passion de Dieu ; le test
de la foi quant à la base de Dieu, quant au moyen de Dieu. Lorsque
le Seigneur a éprouvé Son peuple dans le domaine de la foi sur ces
points, alors l'élargissement prend place. C’est de cette façon
que nous parvenons à la plénitude. C'est sous les pressions
diverses que nous sommes élargis, l’accroissement spirituel passe
par une une foi éprouvée par chaque agissement divin ; et il n'y a
pas d’autre voie.
Ainsi
s'est accomplie la promesse envers Abram. Vous remarquez ce que dit
Paul dans Galates : « afin que la bénédiction d'Abraham parvînt
aux nations dans le Christ Jésus ». Quelle était cette
promesse? C'était le don de l'Esprit. Maintenant nous pouvons
résumer tout cela en une déclaration familière du Seigneur dans
Luc 12:49-50 : « Je suis venu jeté le feu sur la terre; et que
veux-je, si déjà il est allumé? Mais j'ai à être baptisé d'un
baptême; et combien suis-je à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit
accompli! ». Il était à l’étroit, et Il soupirait dans
cette étroitesse alors qu’Il aspirait à l’élargissement, à
l'affranchissement. Comment va-t-Il venir ? « Mais j'ai à être
baptisé d'un baptême ». Quel baptême ? La Passion, la Croix.
Quel sera le résultat ? La propagation du feu sur la terre ; c'est à
dire l'Esprit. La Pentecôte fut le résultat de la Passion. Ce fut
l'élargissement provenant de la mise à l'étroit, et ce fut par le
moyen de la Croix. Nous devons parvenir de cette façon à l'unité
avec Dieu dans Sa plénitude. Souvenons-nous que la plénitude est
Son but pour nous. Autant l'intention de Dieu est d'élargir, autant
Sa façon d'opérer est d’éprouver la foi. Oh combien de fois nous
ne voyons que l’épreuve, nous avons l’impression que Dieu n'a
rien d'autre pour nous. Mais en fait, son but est élargissement
spirituel, et cet élargissement, cet accroissement se produit par la
Croix. Il recherche à nous introduire dans ce qui répond pleinement
a Son but ultime par le moyen de l'épreuve de la foi et ce, jusqu’à
ce que Son Fils remplisse toutes choses. Nous sommes appelés a cette
plénitude, c’est notre vocation.
Que
le Seigneur utilise ces paroles pour nous encourager en chemin, nous
fortifier et garder toujours devant nous le fait que la foi est la
victoire.
à suivre....
à suivre....
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