dimanche 29 avril 2012

QUELQUES PENSEES SUR LE PSAUME 50 ET L'ENSEIGNEMENT DU SEIGNEUR

7  Écoute, mon peuple ! et je parlerai ; Israël ! et je t’avertirai. Je suis Dieu, ton Dieu.
8  Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches ; Tes holocaustes sont constamment devant moi.
9  Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, Ni de bouc dans tes bergeries.
10  Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ;
11  Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient.
12  Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme.
13  Est–ce que je mange la chair des taureaux ? Est–ce que je bois le sang des boucs ?
14  Offre  pour sacrifice à Dieu des  actions de grâces,  Et accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
15  Et invoque–moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.  

(Psaume 50)
 
20 Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. (Mathieu 5)

    "Si votre justice n'est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux." Cette affirmation de Jésus est la base de cette méditation. Le psaume 50 illustre parfaitement ce que le Seigneur a mis sur mon cœur. Nous voyons que Dieu reçoit favorablement les holocaustes que le peuple lui offre. L’Éternel déclare qu'ils sont constamment devant Lui. S'ils sont devant Lui, nous pouvons affirmer qu'ils sont agréés et agréables.... mais le Seigneur n'est pas satisfait.
    Pourquoi alors le Seigneur leur fait ces reproches ? Pourquoi veut-Il témoigner contre Son peuple ? Les holocaustes sont constamment devant Moi, dit-Il. Les sacrificateurs ont offert des bêtes sans défaut, sans tare, exactement conformes aux exigences de la loi. De ce point de vue, l'holocauste ne peut être qu'agréé car il est conforme à la norme établie par la loi. Le problème ne peut venir que de celui qui offre ce sacrifice.
    Quand nous lisons : "Je ne prendrai pas un taureau de ta maison, ni des boucs de ta bergerie", l’Éternel, par cette parole, dévoile le cœur de celui qui sacrifie. Il lui reproche son attitude intérieure. Celui qui offre, offre de ce qui lui appartient. Il ne reconnaît pas que c'est le Seigneur qui lui a donné cette bête et lui a permis de pouvoir la sacrifier pour s'approcher de Lui. Il ne comprend pas qu'il n'est que le gérant de ce que Dieu lui a confié. Il ne fait que Lui restituer une partie de ce qu'il a reçu. Le sacrifice est parfait, mais le cœur de celui qui offre est terriblement loin de la justice selon le cœur de Dieu. Il offre "sa propre justice", son propre bien, ce qui lui appartient. Il ne reconnaît pas que c'est le Seigneur qui a pourvu à ce sacrifice. Il est rempli de cette propre justice dénoncée par notre Seigneur dans ces passages de Mathieu. Le sacrifice devient un "moyen" par lequel celui qui offre est en paix avec Dieu, sans tenir compte de l'état de son cœur. C'est devenu un rituel dénué de tout ce qui en fait la valeur, et accompli par des cœurs incirconcis.
    Personne ne peut rien faire pour Dieu. Il est le Propriétaire de tout ce qui existe. On ne peut rien Lui offrir de ce qui est à nous-mêmes. Impossible ! Rien ne nous appartient ! Tout est de Lui, par Lui et pour Lui. C'est une pensée qui nous tient dans l'humilité et nous fait apprécier d'autant plus ce Dieu merveilleux que nous servons. Esaïe  s'est écrié dans un cantique : 

Éternel, tu nous donnes la paix ; Car tout ce que nous faisons, C’est toi qui l’accomplis pour nous. (Esaïe 26.12)

   Celui qui reconnaît ce que dit le prophète peut s'approcher de Dieu car il a un cœur circoncis, il sait que tout vient de l’Éternel. Nous ne pouvons rien Lui donner, tout ce que nous avons vient de Lui. Quand nous avons accompli un service, une action, un acte ou toute autre œuvre qui glorifient Dieu, nous sommes entrés dans ce qui était déjà préparé par Lui, pour nous, afin que nous le pratiquions ! C'est très important de comprendre cela. C'est la seule et stricte obéissance à Son Esprit qui nous permet de Le servir en vivant ce que le Seigneur a déjà préparé.Cette vérité nous tient dans l'humilité et la crainte de Dieu.
    La seule chose que demande le Seigneur est ce sacrifice de louanges, ces cœurs humbles et reconnaissants qui Le remercient pour tout ce qu'Il est en premier,et ce qu'Il a fait, car le mérite de cette offrande est celui de la bête qui a été immolée selon les prescriptions de la loi et sur laquelle a été déchargées les fautes de celui qui offre ce sacrifice. Ce sacrifice est agréé car il est conforme à la loi et celui qui offre est au bénéfice de ce sacrifice. Ce n'est sûrement pas le mérite de l’offrant  qui compte, mais celui du sacrifice sans défaut. Cette bête offerte est le symbole de l'Agneau de Dieu. Nous savons cela.
    Pour nous, chrétiens, nous sommes au bénéfice de notre Agneau immolé "dès la fondation du monde". Ce sacrifice parfait nous donne accès auprès de Dieu par les mérites de notre Agneau. Le sacrifice est parfait et nous sommes mis à son bénéfice. Notre cœur est parfois loin de réaliser cette grâce indescriptible dont nous bénéficions et il nous arrive d'être comme les hommes de ce Psaume. Nous présentons au Seigneur notre "œuvre" en sacrifice de reconnaissance avec un cœur imbu de ce que nous "avons réalisé". Ce que nous avons fait est le moyen par lequel nous nous approchons de Dieu, souvent inconsciemment et nous oublions les mérites de notre Agneau. L'orgueil nous guette, surtout si le Seigneur permet que nous réussissions ce qu'Il nous a donné de faire. Ainsi, souvent notre cœur s'enfle et nous tombons dans la mauvaise voie.
    Regardons ces actes de justice des scribes et des pharisiens tels que nous les présente le Seigneur dans Mathieu 6.
    Le premier acte de justice mentionnée par le Seigneur est "l'aumône". Le Seigneur décrit le cœur de celui qui donne en sonnant de la trompette. Nous pouvons comprendre que, même si cet acte est préconisé par la loi, le fait de proclamer cette "justice", montre l'orgueil démesuré de cette personne. Il veut se faire glorifier par les hommes. Son acte est juste, son cœur est mauvais. Il en est de même pour la prière et le jeûne.
    Au sujet de la prière, le Seigneur conclut par un enseignement sur le pardon. Si nous ne pardonnons pas, il nous est impossible d'être pardonnés par le Seigneur.
    Les actes de justice de cette nature ne permettront jamais à un homme de rentrer dans le royaume de Dieu. L'orgueil lui barre la route. L'acte en lui-même est selon la volonté de Dieu, mais le cœur de l'homme est une abomination aux yeux de Dieu.

13  Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. ( lire le contexte dans Mathieu 9)

    Jésus dit cette parole aux pharisiens qui l'accusaient de manger avec des pécheurs et des péagers. La réponse du Seigneur est lumineuse. Les pharisiens se séparaient de ces personnes pour ne pas "se souiller" en leur présence. Le Seigneur montre, par son attitude, que la séparation d'avec les pécheurs et les péagers est une séparation intérieure (ce que dira plus tard Paul dans ses écrits en la nommant la circoncision du cœur) et qu'ainsi, Il peut vivre et manger avec eux afin de leur donner les paroles du royaume. C'est la miséricorde qui devient efficace pour toucher les pécheurs et les mener au salut. Les pharisiens étaient dans le visible qui ne sert à rien, le Seigneur les conduit dans l'invisible, ces choses éternelles qui resteront pour toujours. C'est ce que voulait exprimer notre Seigneur lorsqu'Il a affirmé : "Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux." Non seulement, il est impossible d'entrer dans le royaume, mais aussi, il est impossible de toucher ceux qui ne sont pas sauvés, qui ont besoin du salut. La miséricorde prévaut sur les sacrifices offerts de façon légaliste et avec un cœur sec. Le sacrifice sans la miséricorde est vain. Il est en horreur à l’Éternel.

 7  Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents.  (lire le contexte dans Mathieu 12)

    Le contexte, ici, est différent. Les disciples arrachent des épis dans un champs de blé, un jour de sabbat pour les manger car ils ont faim. La réaction des pharisiens est immédiate : "la loi interdit cela le jour du sabbat !" Le Seigneur va leur démontrer l'esprit de la loi en prenant deux exemples. Le premier est celui de David et de ses hommes qui ont mangé les pains de proposition que "ni lui, ni ceux qui étaient avec lui, mais les sacrificateurs seuls avaient la permission de manger." (1Samuel 21.3-6) Ahimélek, le sacrificateur, a accepté de donner ces pains à David et à ses hommes car il a exercé la miséricorde en donnant à manger "ce qui était interdit" à ceux-ci. Le sacrificateur n'avait rien d'autre à offrir. C'est pour cette raison qu'il a enfreint la loi. La miséricorde, dans ce passage, a annulé la loi car le besoin comblé par cet acte de miséricorde est supérieur à la loi. 
    Le Seigneur prend un second exemple : celui de ces sacrificateurs qui violent la loi, durant leur service, le jour du sabbat, sans se rendre coupable. Lisons Nombres 28.9 :

Le jour du sabbat, vous offrirez deux agneaux d’un an sans défaut, et, pour l’offrande, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, avec la libation.

    Le jour du sabbat, il était formellement interdit (et il est toujours interdit pour les Juifs pieux qui observent le sabbat de nos jours) d'allumer un feu ou de faire n'importe quel travail de quelque nature que ce soit. Pour sacrifier ces deux agneaux, le sacrifice perpétuel du matin et du soir, les sacrificateurs devaient entretenir le feu. Le fait d'offrir ces agneaux étaient aussi un travail. De plus, ils devaient offrir la fleur de farine pétrie à l'huile comme offrande. Il devait donc "travailler" pour cela le jour du sabbat et pour présenter les agneaux, et pour préparer le pain. La farine pétrie la veille risquait de lever et être corrompue par le levain. 
    Dans ce cas aussi, le service est supérieur à la loi. En refusant de donner les pains de proposition à David et à ses hommes, Ahimélek pouvaient les condamner à mourir de faim ou à être incapables de se défendre, étant sans forces, s'ils étaient attaqués par des ennemis. 
    Il en est de même pour les sacrificateurs. Dans ce cas, ils violent le sabbat pour que le peuple soit toujours sous le sang de l'agneau, au bénéfice de l'alliance.  
    Lisons quelques versets qui sont en accord avec ce que nous venons de voir. Il y en a tellement dans la Bible

La pratique de la justice et de l’équité, Voilà ce que l’Éternel préfère aux sacrifices. (Proverbes 21.3)
 Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel,  Mais la prière des hommes  droits lui
est  agréable. (Proverbes 15.8)

   Ces deux versets que nous regardons, (il y en a bien d'autres) montrent la volonté de Dieu et ce qu'Il désire par-dessus tout : la pratique de la justice et de l'équité. Dans ce cas les sacrifices ne sont pas nécessaires car ces personnes sont au bénéfice du sacrifice perpétuel du matin et du soir. Ils peuvent réellement jouir de la grâce de Dieu matérialisée par ce sacrifice perpétuel. Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel. Il veut la prière des hommes droits. Le Seigneur ne demande pas la pratique de ces sacrifices qui masquent l'état du cœur de ceux qui les offrent. Le cœur droit n'a aucunement besoin d'un autre sacrifice. Ceux du matin et du soir lui suffisent amplement. Il peut s'approcher de son Dieu avec assurance et sa prière est agréable. Celui qui multiplie les rites religieux avec un cœur partagé irrite Dieu et sa pratique religieuse est en horreur à l’Éternel.

    Nous pouvons lire dans Ecclésiaste 4.17 ce verset qui va dans le même sens :

Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu ; approche–toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal. 

    Il s'agit de personnes qui ont l'habitude de se présenter devant la Face de Dieu (le Temple) par des pratiques religieuses, formalistes, répétitives sans avoir dans le cœur cette  pureté morale qui doit accompagner ces rites. Ils veulent plaire à Dieu par leur vie religieuse, mais leurs cœurs sont remplis de ce qui est écrit dans ce Psaume 50 (versets 16-21) que nous allons regarder plus loi dans notre méditation.
    Dans le contexte de ce Psaume, il s'agit du sacrifice de reconnaissance (ou de communion) Ce sacrifice que le fidèle offrait était mangé par celui-ci, en compagnie du sacrificateur, et devant l’Éternel. C'est le symbole de la communion profonde entre l'homme et son Dieu. La part pour l’Éternel était mangé par le sacrificateur. La graisse était toujours brulée et réservée pour Dieu. Le sacrifice était accompagné de gâteaux sans levain pétris à l'huile, de galettes arrosées d'huile, et de la fleur de farine faite en gâteaux pétris à l'huile. Ces précisions sur ces gâteaux et sur cette farine sont une image, un symbole dont la réalité est la vie pure et sans tâche de notre Seigneur, ce Pain vivant descendu du ciel. Toute sa vie a été embrasée par le feu de l'autel d'airain, cet autel donné par Dieu pour l'expiation des péchés. Le Pain descendu du ciel, notre Seigneur, tellement éprouvé lorsqu'Il était au milieu de son peuple est représenté par cette offrande sur l'autel d'airain. Hébreux 2 dit : 

10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.
   
    Nous trouvons la réalité de ce pain et cette fleur de farine qui étaient mis à brûler sur l'autel par ces versets d'Hébreux 2. Que c'est beau !  Combien sont merveilleux notre Seigneur et le Père dans leur action pour venir nous chercher, nous purifier, nous sauver. Combien ces ombres dans le Lévitique nous éclairent de toute cette souffrance nécessaire pour nous sauver! C'est vraiment glorieux ! Le pain offert sur l'autel représente pour nous, notre appréciation de Christ que nous offrons au Père. Il est impossible de s'approcher du Père sans cette amour que nous devons avoir pour Christ. Ces pains représentent notre part pour le Père, part issue de notre travail "dans le Seigneur".
   Et merveille des merveilles, ces oblations étaient accompagnées de pains levés. Ces pains levés sont l'image, le symbole de celui qui offre et qui est purifié par l'offrande de la vie pure et sans tâche de notre Seigneur. Lui, Il est passé sur le feu de l'autel pour nous et nous en Lui, ce pain levé que nous sommes est accepté car il passe sur l'autel avec Christ. Il n'y a pas de mélange, mais la grâce d'être avec le Seigneur sur l'autel d'airain. (Lévitique 7.11-15) Il a souffert pour nous et notre participation sur l'autel d'airain est bien moins éprouvante et douloureuse que la sienne.  
   Comme nous sommes à Sion et que les seuls sacrifices sont la louange et l'adoration, sans qu'il soit question de l'autel d'airain qui se trouvait à Gabaon, seul est pris en compte l'état du cœur de celui qui offre. Le Seigneur dit : "En guise de sacrifices, offre à Dieu des actions de grâces!" (v. 14) C'est clair. Puisque l'offrant est au bénéfice du sacrifice perpétuel de Gabaon, seul le cœur doit être pur pour que le sacrifice de louanges soit agréable à Dieu.
    Paul  a écrit dans Galates 2. 20 : "Je suis crucifié avec Christ, et ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi..." Crucifié signifie être sur l'autel avec le Seigneur, Pain sans levain et Paul, pain levé, mais avec le Seigneur, sur l'autel!

   Ceux qui venaient sacrifier, par leur comportement, l'état de leurs cœurs, leur façon de s'approcher de l’Éternel avec un cœur partagé ou plein de ce qui est décrit dans le Psaume pour ce sacrifice ne pouvait que déplaire fortement au Seigneur. C'est pour cette raison qu'Il dit : "La pratique de la justice et de l’équité, Voilà ce que l’Éternel préfère aux sacrifices. Ce n'est pas la peine d'aller plus loin dans cette méditation, si ce n'est de mentionner ce deuxième verset des Proverbes : 

"Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, Mais la prière des hommes droits lui est agréable." 
     
Lisons encore ces autres versets du Psaume 50 :

16  Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes lois, Et tu as mon alliance à la bouche,
17  Toi qui hais les avis, Et qui jettes mes paroles derrière toi !
18  Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères.
19  Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies.
20  Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère.
21  Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais ; Mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux.

    
    C'est la description des actions du cœur d'un homme dont le sacrifice ne peut être agréé. Combien de fois nous approchons-nous du Seigneur avec ce qui est décrit ici ! Surtout au niveau de notre langue ! Le Seigneur peut-Il regarder favorablement notre "sacrifice de reconnaissance", le fruit des lèvres qui confessent son Nom", (Hébreux 13.15) si nous sommes dans ces cas décrits par le Psaume ? 
    Souvenons-nous que ce Psaume a été écrit par Asaph qui officiait avec ses frères, dans la tente sur la colline de Sion. Il était en communion intime avec le Seigneur, dans la louange et l'adoration sans les sacrifices sanglants qui étaient pratiqués à Gabaon. C'est un type du sacerdoce de l’Église, libre de s'approcher du Seigneur étant couverte perpétuellement du Sang de l'Agneau pour la louange et l'adoration. 
    Peut-être que nous ne nous plaisons pas avec un voleur, mais combien de fois nous livrons notre bouche au mal en parlant d'un frère ou d'une sœur dans la foi en décrivant une situation délicate! Combien de fois notre langue dérape pour des choses futiles!  
    Les recommandations de ce Psaume sont renouvelées dans la nouvelle Alliance à travers les lettres de Paul et surtout celle de Jacques qui décrit si bien le mal de la langue qui n'est pas domptée !

5 De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
6  La langue aussi est un feu ; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle–même enflammée par la géhenne.
 
7 Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ;
8  mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel.
9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
10  De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
 
 

    Ces quelques versets développent ceux de ce Psaume. Jacques explique très bien, même si parfois il est dur dans ses propos, le mal que peuvent générer des paroles. Notre Seigneur a affirmé que c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. Tout ce qui sort de notre bouche a sa source au fond de nos cœurs. C'est avec ce cœur que nous nous présentons devant notre Dieu ! 
    Que chacun puisse aller plus loin dans cette méditation, avec l'aide du Saint-Esprit pour avoir ces cœurs débarrassés de tout ce qui peut nous souiller. Que notre bouche puisse exprimer les bonnes choses qui nous habitent par la vie de Christ en nous!
    J'ai vraiment conscience que ce n'est qu'une très faible approche des trésors qui sont écrits dans ce Psaume et dans ces passages  de la Bible que nous avons regardés. Ce n'est qu'un peu d'eau pour amorcer la pompe spirituelle de chacun!

jcb



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