lundi 7 février 2011

courte méditation sur Jean 4

JEAN 4, LA SAMARITAINE, LE FILS DE L'OFFICIER

1  Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
2  Toutefois Jésus ne baptisait pas lui–même, mais c'étaient ses disciples.
3  Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
4  Comme il fallait qu’il passât par la Samarie,………………….

    Le Seigneur quitte la Judée car Il apprend que les pharisiens savent que ses disciples baptisent plus que Jean. Connaissant ce qui allait se passer avec ces religieux, Il part pour ne pas entrer dans de vaines discussions avec eux. Comme nous le constatons dans les quatre évangiles, plus la notoriété de Christ augmente, plus l’opposition des religieux grandit. 
    Parce qu’Il ne fait que ce qu’Il voit faire du Père (Jn 5.19) Il est parti en Galilée. Jésus voit ce que fait le Père. Superbe communion entre le Fils de l’homme et son Père. Il voit le Père !! C’est glorieux ! Nous entendons la voix de Dieu par les injonctions de l’Esprit en nous, mais Lui, Le voyait !
    Comme il fallait qu’Il passe par la Samarie….. Un Juif ne passait jamais par la Samarie, mais le Seigneur a sûrement vu le Père en Samarie, donc  Lui aussi est allé dans ce pays interdit aux Juifs. Il faut regarder l’arrière-plan, comment ce pays est devenu infréquentable pour un Juif et surtout pour les religieux.
    Ce pays est né d’un jugement de Dieu sur Israël quand les 12 tribus ne  formaient qu’un seul peuple. Ce jugement a scindé le pays d’Israël en deux entités indépendantes. Deux tribus au Sud (Juda et Benjamin) et les dix autres tribus au Nord. C’est la sanction de l’ Éternel sur le peuple suite à la vie corrompue de Salomon. Il a très bien commencé sa vie mais la fin a été plutôt lamentable.
    Il faut ajouter que la première scission en deux royaumes s’est produite à la mort de Saül. Ich-Boschet, fils de Saül a été proclamé roi par les tribus du Nord et de l’Est. Seule la tribu de Juda est restée fidèle à David. Ich-Boschet a régné deux ans avant de se faire assassiner. Il a fallu sept ans avant que David soit proclamé roi sur tout Israël (2 S. 2. 10-11 ; 5.1-5) Israël n’a été un seul peuple que  sous les règnes de David et Salomon, mais toujours avec des rivalités. C’est pour cela qu’il y a eu le schisme après la mort de Salomon. C’est très intéressant de le noter ! Le peuple de Dieu n’est resté que très  peu de temps uni en un seul peuple ! Très interpellant pour nous aujourd’hui !

    Donc, le jugement est tombé sur le peuple, comme l’a dit l’ Éternel par la bouche de l’homme de Dieu, Schemaeja :

22  Mais la parole de Dieu fut ainsi adressée à Schemaeja, homme de Dieu:
23  Parle à Roboam, fils de Salomon, roi de Juda, et à toute la maison de Juda et de Benjamin, et au reste du peuple. Et dis–leur:
24  Ainsi parle l’ Éternel : Ne montez point, et ne faites pas la guerre à vos frères, les enfants d’Israël ! Que chacun de vous retourne dans sa maison, car c’est  par moi que cette chose est arrivée. Ils obéirent à la parole de l’ Éternel, et ils s’en retournèrent, selon la parole de 
l’ Éternel. (1Roi 12)

    Continuons la lecture de ce passage des Rois :

25  Jéroboam bâtit Sichem sur la montagne d’Ephraïm, et il y demeura ; puis il en sortit, et bâtit Penuel.
26  Jéroboam dit en son cœur : Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David.
27  Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l’Eternel, le cœur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda.
28  Après s’être consulté, le roi fit deux veaux d’or, et il dit au peuple : Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem ; Israël ! voici ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’ Égypte.
29   Il plaça l’un de ces veaux à Béthel, et il mit l’autre à Dan.
30  Ce fut là une occasion de péché. Le peuple alla devant l’un des veaux jusqu’à Dan.
31 Jéroboam fit une maison de hauts lieux, et il créa des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n’appartenant point aux fils de Lévi.
32  Il établit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qui se célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Voici ce qu’il fit à Béthel afin que l’on sacrifiât aux veaux qu’il avait faits. Il plaça à Béthel les prêtres des hauts lieux qu’il avait élevés.
33  Et il monta sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, le quinzième jour du huitième mois, mois qu’il avait choisi de son gré. Il fit une fête pour les enfants d’Israël, et il monta sur l’autel pour brûler des parfums.

    Il est à remarquer que les meilleurs éléments de la population avaient renoncé à suivre ce culte idolâtre, particulièrement les lévites qui se sont rapproché du seul vrai Temple, celui de Jérusalem. Nous pouvons dire qu’en Juda vivaient des personnes de toutes les tribus d’Israël, tous ceux qui sont restés fidèles à l’ Éternel. Nous trouvons cela dans le deuxième livre des Chroniques au chapitre 11 :

14  car les Lévites abandonnèrent leurs banlieues et leurs propriétés et vinrent en Juda et à Jérusalem, parce que Jéroboam et ses fils les empêchèrent de remplir leurs fonctions comme sacrificateurs de l’ Éternel.
15  Jéroboam établit des sacrificateurs pour les hauts lieux, pour les boucs, et pour les veaux qu’il avait faits.
16  Ceux de toutes les tribus d’Israël qui avaient à cœur de chercher l’Eternel, le Dieu d’Israël, suivirent les Lévites à Jérusalem pour sacrifier à l’Eternel, le Dieu de leurs pères.

    . Les douze tribus étaient en Juda, uniquement ceux qui n’ont pas voulu de l’apostasie des dix tribus du Nord. Tout Israël était donc en Juda, le fameux reste, les vrais adorateurs. Il n’est resté que la tribu de Juda, c’est pour cela que tous ceux qui voulaient être fidèles à l’ Éternel se sont réfugiés en Juda. Plus tard, eux aussi sont tombés dans l’idolâtrie !

   Ceux qui sont resté se sont retrouvés en pleine apostasie. Ils sont devenus idolâtres en pratiquant le culte institué par Jéroboam qui était un plagiat du véritable. Jéroboam a régné vingt-deux ans. Nadab, fils de Jéroboam régna deux ans et fit ce qui est mal et marcha dans la voie de son père. Baécha, fils d’ Ahiya de la maison d’Issacar conspira contre lui et le fit mourir. Baécha régna sur tout Israël vingt-quatre ans et fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, comme Jéroboam. Zimri conspira contre lui et massacra toute le maison de Baécha. Il régna sept jours sur Israël et fut déchu par Omri. Il alla se réfugier dans le donjon du palais ‘’et brûla sur lui le palais’’. Omri régna douze ans sur Israël et il agit plus mal que tous ceux qui étaient avant lui. Il a ainsi préparé la voie à son fils Achab, qui a été le roi de l’apostasie, jusqu’à l’extrême ! A la fin de sa vie et après une parole du prophète Elie, il s’est humilié devant l’ Éternel qui l’a gardé du malheur qui devait venir sur lui. Hélas ! Le jugement est tombé sur son fils et sa maison. (1R. 21.17-29)
    Achab, fils d’ Omri régna vingt-deux ans sur Israël, à partir de Samarie (la ville) et il prit pour femme Jézabel (de sinistre mémoire) et il alla rendre un culte à Baal, comme si le culte aux veaux d’or n’était pas assez ! Il est écrit de lui dans 1Roi 21 : «25  Il n’y a eu personne qui se soit vendu comme Achab pour faire ce qui est mal aux yeux de l’ Éternel, et Jézabel, sa femme, l’y excitait.  Il a agi de la manière la plus abominable, en allant après les idoles, comme le faisaient les Amoréens, que l’ Éternel chassa devant les enfants d’Israël. »   
     Ahazia, fils d’ Achab régna deux ans sur Israël. Il fit, lui aussi, ce qui est mal aux yeux de 
l’ Éternel. Il tomba de sa chambre haute dans le treillis se blessa et en mourut. Yoram fils d’Achab régna douze ans sur Israël à Samarie. Il renversa le monument de Baal que son père avait fait, mais il s’attacha aux péchés de Jéroboam. Il fut tué par Jéhu, ainsi que le roi de Juda qui était avec lui. Jéhu a fait tout cela, à cause de la parole qui lui fut donnée par un des fils des prophètes envoyé d’Elisée. C’est l’Eternel qui l’a oint pour être roi sur Israël. (2Roi 9.1-10). Il a tué 2 rois, (Achab et Ahazia roi de Juda). Il a exterminé toute la famille d’Achab et tous les prophètes de Baal. Il supprima Baal du milieu d’Israël, mais ne s’écarta pas des péchés de Jéroboam. Comme il a accompli la parole de justice, l’Eternel lui a dit :

30  L’ Éternel dit à Jéhu : Parce que tu as bien exécuté ce qui était droit à mes yeux, et que tu as fait à la maison d’ Achab tout ce qui était conforme à ma volonté, tes fils jusqu’à la quatrième génération seront assis sur le trône d’Israël.
31  Toutefois Jéhu ne prit point garde à marcher de tout son cœur dans la loi de l’Eternel, le Dieu d’Israël ; il ne se détourna point des péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.
32  Dans ce temps–là, l' Éternel commença à entamer le territoire d'Israël ; et Hazaël les battit sur toute la frontière d'Israël.

    Ensuite il y a eu : Yoahaz, Joas, Jéroboam II, Zacharie, Challoum, Menahem, Peqahya, Peqah et Osée dernier roi d’Israël. De chacun de ces rois, il est écrit : « il fit ce qui est mal aux yeux de l’ Éternel  ; il ne s’écarta pas des péchés que Jéroboam, fils de Nebath, avait fait commettre à Israël » 
    Avec ce dernier roi est venue la fin du royaume d’Israël car la justice de Dieu s’est abattue sur le peuple. Il est écrit dans 2Rois 17 :

7  Cela arriva parce que les enfants d’Israël péchèrent contre l’ Éternel, leur Dieu, qui les avait fait monter du pays d’ Égypte, de dessous la main de Pharaon, roi d’ Égypte, et parce qu’ils craignirent d’autres dieux .(le rabbinat français traduit le verbe craindre par adorer)
8  Ils suivirent les coutumes des nations que l’ Éternel avait chassées devant les enfants d’Israël, et celles que les rois d’Israël avaient établies.
9  Les enfants d’Israël firent en secret contre l’ Éternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien. Ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis les tours des gardes jusqu’aux villes fortes.
10  Ils se dressèrent des statues et des idoles sur toute colline élevée et sous tout arbre vert.
11  Et là ils brûlèrent des parfums sur tous les hauts lieux, comme les nations que l’ Éternel avait chassées devant eux, et ils firent des choses mauvaises, par lesquelles ils irritèrent 
l’ Éternel.
12  Ils servirent les idoles dont l’ Éternel leur avait dit : Vous ne ferez pas cela.
13  L’ Éternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes commandements et mes ordonnances, en suivant entièrement la loi que j’ai prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes.
14  Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs pères, qui n’avaient pas cru en l’ Éternel, leur Dieu.
15  Ils rejetèrent ses lois, l'alliance qu'il avait faite avec leurs pères, et les avertissements qu'il leur avait adressés. Ils allèrent après des choses de néant et ne furent eux–mêmes que néant, et après les nations qui les entouraient et que l' Éternel leur avait défendu d'imiter.
16  Ils abandonnèrent tous les commandements de l’ Éternel, leur Dieu, ils se firent deux veaux en fonte, ils fabriquèrent des idoles d’ Astarté, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal.
17  Ils firent passer par le feu leurs fils et leurs filles, ils se livrèrent à la divination et aux enchantements, et ils se vendirent pour faire ce qui est mal aux yeux de l’ Éternel, afin de l’irriter.
18  Aussi l' Éternel s'est–il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. –Il n'est resté que la seule tribu de Juda.
19  Juda même n'avait pas gardé les commandements de l' Éternel, son Dieu, et ils avaient suivi les coutumes établies par Israël. –
20  L’ Éternel a rejeté toute la race d’Israël ; il les a humiliés, il les a livrés entre les mains des pillards, et il a fini par les chasser loin de sa face.
21  Car Israël s’était détaché de la maison de David, et ils avaient fait roi Jéroboam, fils de Nebath, qui les avait détournés de l’ Éternel, et avait fait commettre à Israël un grand péché.
22  Les enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait commis ; ils ne s’en détournèrent point,
23  jusqu’à ce que l’ Éternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait annoncé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour.
24  Le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d’Israël. Ils prirent possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes.
25  Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ils ne craignaient (n’adoraient R.F.) pas l’ Éternel, et l’ Éternel envoya contre eux des lions qui les tuaient.
26  On dit au roi d’Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays, et il a envoyé contre elles des lions qui les font mourir, parce qu’elles ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays.
27  Le roi d'Assyrie donna cet ordre : Faites-y aller l'un des prêtres que vous avez emmenés de là en captivité ; qu'il parte pour s'y établir, et qu'il leur enseigne la manière de servir le dieu du pays.
28  Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre (adorer R.F.) l’ Éternel.
29  Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu’elles habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains.
30  Les gens de Babylone firent Succoth–Benoth, les gens de Cuth firent Nergal, les gens de Hamath firent Aschima,
31  ceux d’ Avva firent Nibchaz et Tharthak ; ceux de Sepharvaïm brûlaient leurs enfants par le feu en l’honneur d’ Adrammélec et d’ Anammélec, dieux de Sepharvaïm.
32  Ils craignaient (adoraient R.F.) aussi l’Éternel, et ils se créèrent des prêtres des hauts lieux pris parmi tout le peuple : ces prêtres offraient pour eux des sacrifices dans les maisons des hauts lieux.
33  Ainsi ils craignaient (adoraient) l’ Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait transportés.
34  Ils suivent encore aujourd’hui leurs premiers usages : ils ne craignent (adorent) point 
l’ Éternel, et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs ordonnances, ni à la loi et aux commandements prescrits par l’Eternel aux enfants de Jacob qu’il appela du nom d’Israël.
35  L’ Éternel avait fait alliance avec eux, et leur avait donné cet ordre : Vous ne craindrez point d’autres dieux ; vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne les servirez point, et vous ne leur offrirez point de sacrifices.
36  Mais vous craindrez l’ Éternel, qui vous a fait monter du pays d’ Égypte avec une grande puissance et à bras étendu ; c’est devant lui que vous vous prosternerez, et c’est à lui que vous offrirez des sacrifices.
37  Vous observerez et mettrez toujours en pratique les préceptes, les ordonnances, la loi et les commandements, qu’il a écrits pour vous, et vous ne craindrez (n’adoreraient) point d’autres dieux.
38  Vous n’oublierez pas l’alliance que j’ai faite avec vous, et vous ne craindrez point d’autres dieux.
39  Mais vous craindrez l’ Éternel, votre Dieu ; et il vous délivrera de la main de tous vos ennemis.
40  Et ils n’ont point obéi, et ils ont suivi leurs premiers usages.
41  Ces nations craignaient (adoraient) l’ Éternel et servaient leurs images ; et leurs enfants et les enfants de leurs enfants font jusqu’à ce jour ce que leurs pères ont fait.

    Ce verset 41 est très important pour nous, les chrétiens ! Nous pouvons adorer l’Eternel et en même temps servir des images ! Très parlant, non ? Il faut remarquer que dans certaines branches du christianisme il y a ce mélange de vérité et de coutumes idolâtres. Le Seigneur connaît les cœurs et ceux qui sont sincères seront sûrement amenés à quitter cette idolâtrie. Il connaît les cœurs et Il les délivre. J’en suis persuadé !!
Revenons à notre méditation:

23 jusqu’à ce que l’ Éternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait annoncé par
tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour.
24  Le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’ Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d’Israël. Ils prirent possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes.

    J’ai repris ces deux versets lus plus haut, dans lesquels nous lisons que le roi d’Assyrie a déporté Israël en Assyrie et l’a remplacé par des nations idolâtres. Israël avait pris l’habitude d’adorer d’autres divinités. L’ Éternel l’a châtié en le déportant dans le pays de ces divinités.               
    D’autres peuples entièrement idolâtres venus de cinq districts d’Assyrie ont colonisé le pays des dix tribus. Ces étrangers, mélangés à ceux des Israélites de la Palestine centrale qui avaient échappé à la captivité, sont à l’origine de ce peuple samaritain. Fatalement, il y a eu des mariages mixtes, des pratiques idolâtres et ce peuple a perdu sa pureté originelle. L’idolâtrie, la désobéissance, le culte des veaux d’or institué par Jéroboan et ses successeurs, ont plongé Israël dans un dévoiement complet. Le fruit de cette désobéissance ne pouvait être que la colère et le jugement de Dieu  tombant sur Israël ! C’est ce qui s’est produit, hélas ! Ces dix tribus ne sont jamais revenues dans le pays.
    Le mélange a causé la ruine spirituelle de ces Samaritains et ils sont devenus une nation idolâtre et païenne. Cela depuis environ 720 ans avant notre ère. Depuis cette date, Israël n’existe plus, remplacé par ces colons des cinq districts d’Assyrie et mélangé avec ceux qui avaient échappé à la déportation. Dieu a le mélange en horreur !
    Voilà, succinctement, comment est né le peuple samaritain. Un peuple qui n’a plus rien de commun avec les 10 tribus et la tribu de Juda, qui elle aussi, a été déportée à cause de sa désobéissance (apostasie, alliance avec des peuples païens, refus d’écouter les prophètes, de se repentir etc) vers 580 avant notre ère. Après un exil de 70 ans, Juda a pu revenir à Jérusalem, reconstruire le Temple et la ville et habiter dans son pays. Ce détour par l’Ancien Testament est un peu long, mais il nous permet de revoir des textes que, peut-être, nous laissons de côté. Ils sont fondamentaux pour comprendre le Nouveau Testament ! De plus, ce n’est qu’un survol succinct de ces pages de la Parole de Dieu.

Nous voilà enfin dans notre texte !

5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
6  Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.
7  Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne–moi à boire.
8  Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
9  La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes–tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains.
10  Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne–moi à boire ! tu lui aurais toi–même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
11  Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais–tu donc cette eau vive ?
12  Es–tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui–même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
13  Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;
14  mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
15  La femme lui dit : Seigneur, donne–moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
16  Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
17  La femme répondit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari.
18  Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
19  Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
20  Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
21  Femme, lui dit Jésus, crois–moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22  Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23  Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père recherche
24  Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.

    Jésus, fatigué du voyage. Je trouve ce passage superbe. Nous voyons un homme, fatigué. Il était réellement un homme, sans péché, certes, mais un homme qui a eu faim, soif, qui a été fatigué comme nous. Pourtant, Il est Dieu ! Il n’a pas fait semblant d’être un homme. Il l’a été vraiment avec les limites et les faiblesses physiques de la nature humaine.  
    Il est Celui par qui et pour qui tout existe. Il est la Parole qui a tout créé. Il tient toutes choses entre ses mains. En Lui, tout a été créé ! Et nous contemplons un Homme assis au bord d’un puits qui demande à boire à une femme, Sa créature ! Que c’est beau ! Quelle humilité ! Qui peut réellement saisir la profondeur de cet épisode de la vie de notre merveilleux et adorable Seigneur ? Celui qui a créé l’eau se met entre les mains d’une femme pour étancher sa soif !  
    Cet Homme fatigué, assis au bord du puits, sait déjà qui est cette femme. Le Père qui l’a précédé à Samarie L’a conduit jusqu’à elle et Lui a révélé sa vie. Il va se servir de cet élément naturel, l’eau, pour toucher le cœur de cette femme et l’enseigner. Nous avons le puits de Jacob qui étanche la soif du corps et le puits divin qui étanche  celle de l’âme. Cette femme a su immédiatement que Jésus est Juif. Le texte ne nous dit pas comment elle a connu que Jésus est juif. Peut-être l’habillement ? Je ne sais !
    Cette femme vient à la sixième heure, midi selon certains commentateurs ou six heures du soir pour d’autres. Voici ce que dit l’encyclopédie des difficultés bibliques à ce sujet :

    La plupart de nos versions qui indiquent (dans le texte ou en note) une heure correspondante dans notre système horaire disent qu’il est environ midi. C’est ce qui correspond à la manière hébraïque de compter les heures. Cependant, d’autres indications d’autres indications horaires dans l’évangile de Jean nous permettent de conclure que Jean, vivant dans un contexte romain, suivait les habitudes romaines et non les habitudes juives. Les Romains comptaient de minuit à midi, puis midi à minuit. Cette différence dans la notation des horaires explique les différences entre les synoptiques et Jean dans les récits de la Passion. D’après cette manière de compter, la sixième heure était soit six heures du matin, soit du soir. C’étaient les deux moments de la journée où les femmes venaient puiser. Le fait que Jésus est fatigué du voyage ferait penser vers six heures du soir

    Elle est très étonnée de la demande du Seigneur, je pense pour plusieurs raisons
--Elle est Samaritaine, ethnie métissée et détestée par les Juifs.
--Elle se sait connue pour sa vie de péché, sans savoir que Lui aussi Il sait
--Elle est dans un endroit public. Aucun Juif ‘’respectable’’ n’aurait daigné lui parler et encore moins lui demander à boire. Ce qu’elle touche est impur pour un Juif pieux !  Notre Seigneur est merveilleux. Il va lui répondre :’ « si tu connaissais le don de Dieu !! » Il est le don de Dieu ! Notre Seigneur est vraiment merveilleux !
    Il va toucher son cœur en lui disant que Son eau, celle qu’Il donne, va jaillir en source dans son cœur jusque dans la vie éternelle. Elle ne comprend pas vraiment ce qu’Il lui a dit, mais elle veut de cette eau ! Il va la confondre par cette parole de connaissance en lui montrant qu’Il sait très bien qui elle est et ce qu’elle vit.
    Elle comprend qu’Il est prophète et va demander immédiatement où doit-on adorer : à Jérusalem ou bien sur le mont Garizim ? Le Seigneur nous a enseignés que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Malgré sa situation de pécheresse, elle a dans son cœur une recherche profonde de Dieu, de Celui qu’elle ne connaît pas. Elle a dans son cœur ce creux en forme d’éternité et cette image du Dieu créateur. Nous sommes tous faits à l’image de Dieu. Jésus et son Père se sont unis pour que cette femme puisse arriver au salut. Le Seigneur regarde au cœur.
    Cette soif de Dieu, tapie au fond du cœur de cette femme, va être étanchée par notre Seigneur ! Cette eau qu’Il a demandée va être le départ d’un réveil, d’abord dans le cœur de la Samaritaine, puis, après son témoignage, dans celui des gens du pays. La femme témoigne de Celui qu’elle a vu, aux villageois, ce qui excite leur curiosité. Ces personnes veulent voir par elles-même, et le Seigneur va les toucher. Elles iront jusqu’à dire : « Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-même, et nous savons que c’est vraiment Lui le Sauveur du monde »
    C’est une leçon à retenir pour nos vies, notre témoignage. Nous devons interpeller les personnes à qui nous témoignons, déjà par notre vie, puis par la parole, afin de leur donner envie de connaître Celui que nous présentons. Elles iront vers le Seigneur qui saura les convaincre. Il ne nous est pas permis de convaincre celles-ci, c’est le rôle du Saint-Esprit, mais seulement de témoigner. Le reste appartient au Seigneur l’Esprit.
    Le Seigneur va lui répondre en lui expliquant non pas où mais comment adorer et surtout qui doit-on adorer. Ce passage est fondamental pour notre vie chrétienne. Ce n’est pas Dieu qui cherche des adorateurs, mais le PÈRE. C’est fondamental et très beau. Le Père recherche ces adorateurs. S’Il les cherche, c’est que ces adorateurs ne sont pas en grand nombre ! A nous de savoir si nous en sommes……... Ou pas !
    Le PÈRE ! C’est Lui qui cherche des adorateurs en esprit et en vérité. Bien sûr, Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité ; quand nous adorons nos sommes en communion avec le Père. Notre adoration est pour le Père. Dieu est aussi le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est le Père de nos esprits régénérés.
    Si Dieu est notre Père, Jésus est notre Frère, le Frère aîné qui a reçu la double part d’héritage. Notre héritage c’est Dieu, mais en tant que Père ! Je dis cela car nous trouvons dans Ézéchiel 44 à propos des fils de Tsadoq que l’Éternel, Lui-même est leur héritage. (44.28) Nous avons le Père comme héritage dans le Fils, naturellement. Sommes-nous dans le Fils ? Si oui, nous sommes dans notre héritage car le Père est dans le Fils. Nous ne pouvons pas vraiment entrer dans toute la profondeur de la connaissance de cette grâce qui nous est donnée et dont nous vivons ! Par contre, nous pouvons affirmer que l’adoration est le moyen ’ordinaire ‘ de vivre la communion avec le Père, dans le Fils, par l’Esprit.
    L’adoration n’est pas un moment privilégié dans la communion intime avec le Père. L’adoration est un mode de vie fondé sur l’obéissance à l’Esprit de Dieu qui habite en nous. Tout peut être acte d’adoration, même les choses ou les actes les plus simples. Paul nous exhorte à tout faire comme pour le Seigneur.
    Le salut vient des Juifs ! C’est sûr, car Jésus est Juif. Il est d’abord venu pour sauver Son peuple et le salut a atteint toutes les nations. Les premiers chrétiens étaient Juifs, c’est sûr. Il y a eu, aussi, dans la première église des prosélytes (païens convertis au judaïsme) car Nicolas était un prosélyte d’Antioche. Il a été désigné pour ‘’servir aux tables’’. Je pense qu’il devait y en avoir d’autres que lui et qu’il a été désigné pour représenter cette communauté.

25  La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
26  Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.

    C’est la première fois où Jésus se déclare le Messie, en dehors du cercle des douze, avant le procès de sa passion. En Samarie, le terme de Messie n’avait pas la même connotation qu’en Judée. En Judée, tous attendaient le Messie glorieux, mais un Messie politique et militaire qui allait établir durablement la suprématie du peuple en chassant les envahisseurs.
    La Samaritaine, au contraire, quand le Seigneur lui a parlé de l’adoration, a aussitôt mentionné la venue du Messie qui allait annoncer toutes choses. Cette femme attendait un Messie qui allait l’enseigner et non un guerrier puissant. Malgré sa vie dissolue, le cœur de cette femme a la vraie soif du Messie dans son cœur !

27  Là–dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes–tu ? ou : De quoi parles–tu avec elle ?
28  Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens:
29  Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait–ce point le Christ ?
30  Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
31  Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
32  Mais il leur dit : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
33  Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait–il apporté à manger ?
34  Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.
35  Ne dites–vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
36  Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
37  Car en ceci ce qu’on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
38  Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
39  Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m’a dit tout ce que j’ai fait.
40  Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours.
41  Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
42  et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous–mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.

    Nous lisons au verset vingt-sept l’étonnement des disciples face à cette femme et nous avons vu pourquoi cela. La femme va témoigner, nous avons aussi vu cela.
    Le Seigneur va dévoiler la vraie faim de son cœur en leur expliquant ce qui le motive avant tout : « faire la volonté du Père et accomplir son œuvre » Il prend, là aussi, les choses de la vie naturelles pour enseigner à ses disciples les vraies valeurs qui doivent motiver tout homme pour le service. Quelle est notre priorité ? Nos besoins naturels ou la volonté de Dieu ? La faim ne doit pas être un obstacle à faire la volonté du Père. Si une occasion se présente pour servir, alors que c’est l’heure du repas, nous  devons faire taire notre faim et servir le Père à ce moment précis. Nous aurons toujours le loisir de nous restaurer après ce  service ! C’est peut-être une opportunité qui ne représentera plus jamais !
    Le Seigneur mentionne la moisson et les champs qui blanchissent (la moisson qui mûrit) Cette femme était mûre pour entendre la parole de salut de Jésus, ainsi que la majorité des villageois. Il dit qu’il faut discerner le temps de la récolte qui est bien plus important qu’un repas !! Jésus enseigne, ici, que souvent nous entrons dans le travail de disciples/semeurs et recueillons le fruit de leur travail. C’est très important de savoir ces choses ! Cela nous permet de rester dans l’humilité car ce fruit est le fruit du travail commun de l’église et non le mien ou le vôtre ! C’est le fruit du travail de toute l’église.
    Le Seigneur et ses disciples sont restés deux jours en Samarie. Incroyable ! Ils ont mangé bu et couché dans ce village de Samaritains. Je pense que même les disciples ont du avoir des moments d’hésitation pour vivre deux jours mélangés avec ces personnes. Le Seigneur, Lui, est resté car Il était en plein dans la moisson. Bon gré, mal gré, les disciples L’ont suivi !

43   Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ;
44  car il avait déclaré lui–même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
45  Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête 
46  Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.
47  Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.
48  Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.
49  L’officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure.
50  Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla.
51  Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit.
52  Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté.
53  Le père reconnut que c'était à cette heure–là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.
54  Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée.

    Jean relate ce second miracle dans son évangile, ce second signe, afin de montrer que les distances géographiques n’existent pas pour Lui. Il y a une similitude entre ce signe et le premier : les noces de Cana.
--A Cana, le Seigneur fait un reproche à Marie : « Femme, qui a-t-il entre toi et moi ? » Il fait de même pour l’officier royal : « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croirez point ! »
--Les personnes obéissent immédiatement à sa Parole. A Cana, les serviteurs vont puiser l’eau. Ici, l’officier croit et retourne immédiatement dans sa ville
--Jésus est entouré de ses disciples préfigurant l’église. Ce miracle s’accomplit dès qu’Il a prononcé cette Parole de guérison.
--Le miracle est immédiat. A Cana l’eau puisée devient du vin. L’officier sait, par ses serviteurs que son enfant a été guéri lorsque le Seigneur a  prononcé la Parole.
--Les serviteurs, à Cana, ont cru et obéi. L’officier a cru et a obéi au Seigneur en retournant chez lui, à Capernaüm.
--Les disciples ont cru au Seigneur, après le miracle de Cana. L’officier et toute sa maisonnée a cru au Seigneur.
    Il y a sûrement beaucoup d’autres points à voir avec ce miracle. Nous étudierons tout cela ensemble

jcb

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