samedi 24 septembre 2011

COURTE MÉDITATION SUR COLOSSIENS 3.11

Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.  (Colossiens 3.11)

    Paul, inspiré par le Saint-Esprit, nous décrit, par ce verset, un des aspects, de l’œuvre de Christ à la croix. Il nous décrit la nouvelle race que Dieu a créée par notre Seigneur Jésus-Christ. Il n’est pas question ici du salut de chacun, mais de la nouvelle humanité engendrée par le Seigneur, le nouvel homme corporatif en Christ. Pierre affirme dans sa première lettre que nous sommes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple racheté. (1Pierre 2.9) Toutes les promesses d’Exode 19.5-6 données à Israël sont appliquées  à l’Église, réalisées dans l’ Église. ( le Juif premièrement et le Grec -païen-)

    Dans Ephésiens deux, Paul écrit :

10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. (Ephésiens 2.10)

    Nous avons été créés en Christ. Si nous avons été créés et non pas recréés, mais créés, qu’étions-nous avant cette naissance d’en Haut ? Nous étions comme ce qui est décrit dans Genèse un : informes et vides, mais avec l’image de Dieu ternie par notre nature adamique, et avec la pensée de l’éternité, au fond de nos cœurs. Tout était prêt pour recevoir la visite du Seigneur pour nous sauver, car à la création du premier couple, Il a mis cela en germe en tout homme. C’est Lui qui est venu à nous. Je pense que l’expression donner sa vie au Seigneur est impropre. C’est Lui qui nous prend ! Nous ouvrons la porte de nos cœurs et Il entre et fait Sa demeure en nous avec Son Père. Il nous a aimés le premier et nous avons succombé, par la révélation de cet amour, à Sa main tendue vers nous. La bonté de Dieu nous pousse à la repentance (Romains 2.4)
    Nous étions, pourrait-t-on dire, le ‘’matériau’’ nécessaire pour que le Seigneur en soufflant sur nous par Son Esprit, fasse de nous cette nouvelle création. Nous l’avions en germe par cette pensée de l’éternité et de  l’image de Dieu du début de la création.
    Le but de cette nouvelle création est de pratiquer les bonnes œuvres que le Seigneur nous a préparées. Nous devons vivre selon les lois du royaume pour établir ce royaume sur terre, dans la soumission au Seigneur. Ainsi nous le servons en rentrant dans l’accompli de Dieu. Tout est prêt. Il ne nous reste plus qu’à entrer dans le service en obéissant à l’Esprit en nous et en travaillant par ce qui nous a été donné. Nous avons chacun notre ‘’talent’’ pour Le servir ! Ce service céleste sert à l’avancement du royaume sur la terre. Le Seigneur nous a ordonné de faire de toutes les nations des disciples.
    Bien sûr, nous avons été  lavés, sanctifiés, justifiés au nom de Jésus (1Corinthiens 6.11) pour le service auquel nous sommes appelés. Il nous a revêtus de Sa justice et Il nous a rendu aptes à Le servir…si nous obéissons à l’Esprit en nous.
    Un autre point très important de cette nouvelle création que nous sommes se trouve  écrit à la suite de ce verset dix de ce chapitre deux de cette lettre :

11  C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme,  souvenez–vous
12  que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
13 Mais maintenant, en Jésus–Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14  Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation,
15  l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui–même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
16  et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
17  Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ;
18  car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.

    Dans ce passage, Paul décrit l’œuvre de Dieu pour que cette nouvelle création naisse. De tout temps, il y a eu inimitié entre Israël, le peuple de Dieu et les païens. La loi interdisait le mélange, car Dieu voulait préserver Son peuple des dieux des nations. Il était impossible pour un Juif de se mêler aux nations sans se souiller.
    Il y a eu des exceptions comme lorsque, par exemple, Elie a été nourri chez la veuve de Sarepta en Syro-Phénicie, hors des frontières du pays promis. (1 Roi 17) Jésus avec ses disciples sont restés deux jours dans cette ville de Samarie. (Jean 4) Tout était sous le contrôle et permis de Dieu.
    Jésus a anéanti par sa chair la loi dans ses ordonnances et ses prescriptions. Il a annulé la barrière, le mur infranchissable entre le Juif et le païen pour créer en Lui-même un seul homme nouveau. Il n’a pas aboli la loi, car Il est venu pour l’accomplir. Il a anéanti les ordonnances et les prescriptions de cette loi : les fêtes, les sabbats, les nouvelles lunes, les interdits alimentaires etc. (Colossiens 2.16-17) C’était l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle (le corps) de Christ. Nous retrouvons aussi cette expression dans Hébreux huit dans lequel est démontré que la sacrificature de l‘Ancienne Alliance était une image, une ombre des réalités célestes.
   Le Seigneur a rapproché les païens (dont je suis) des Juifs par Son Sang, la Croix. Nous sommes devenus proches par le Sang de Christ ! Nous sommes unis aux Juifs par le Sang de Christ. Les Juifs qui ont accepté ce sacrifice sont ceux parmi lesquels les païens ont été introduits, entés comme le dit Paul dans sa lettre aux Romains. Nous n’avions aucun droit de cité en Israël, étrangers aux alliances, sans espérance, sans Dieu. Quelle grâce ! Le Seigneur est venu chez les Siens pour les sauver. Dans Sa grâce infinie, Il nous a rendus capables, par Son Sang, de recevoir toutes les promesses de Son peuple. Il a formé la nouvelle humanité, le nouvel homme en unissant le Juif sauvé et le païen. Ensemble nous sommes ce nouveau peuple de Dieu, l’Israël céleste, la maison de Dieu, la famille de Dieu, le temple de Dieu, Son habitation. Mais nous sommes aussi Son corps, Juifs et païens confondus, pour continuer Son œuvre de salut jusqu’à Sa venue en gloire. Que de grâce, que de merveille !

Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus–Christ par l'Évangile, (Ephésiens 3.6)

    Bon, revenons à ce verset du début de notre méditation :

Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous

    C’est Christ, tout et en tous, qui, par la puissance du Saint-Esprit, est le ciment de cette nouvelle humanité, ce nouvel homme. Le but de cette humanité : être des adorateurs et servir le Seigneur dans tout ce qu’Il nous demande. C’est pour cela que Paul proclame l’abolition de toutes les spécificités et les barrières de chacun pour être ce un en Christ. Paul insiste pressé par l’Esprit pour que nous laissions tomber toutes ces différences afin de vivre une vie d’église, qui est cette nouvelle humanité, conforme à la volonté de Dieu. Il exhorte les Colossiens (donc nous aussi) de se revêtir d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité de douceur, de nous pardonner réciproquement, de se faire grâce comme le Seigneur a agi envers nous. Il y a des trésors inestimables dans ce chapitre trois de Colossiens. Je crois que le verset quinze est fondamental :

Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.

    Dans notre vie communautaire nous sommes la famille de Dieu. Une famille composée de membres du nouvel homme que nous sommes. C’est notre vie d’église, Juifs et païens.
    Dans notre vie sacerdotale, nous formons un seul corps et chacun reçoit un charisme pour l’édification commune. Un corps est formé de plusieurs membres. Imaginons un bras juif, un pied barbare, une bouche grecque etc. Il est impossible de fonctionner ainsi.
    Pour nous, aujourd’hui, nous sommes dans ce même cas. Il y a un grand nombre de dénominations à travers le monde. Je ne crois pas que le Seigneur veuille un bras évangélique, une jambe catholique, une autre baptiste, un autre membre de ce corps, Juif messianique, etc. Il n’est pas possible de vivre cette vie d’église ainsi. Chacun vient avec ses doctrines, ses dogmes, sa lecture de la Parole en essayant de chercher un accord possible pour marcher ensemble. Je ne crois pas que cela puisse mener à une vie d’église, selon le cœur de Dieu !
    Le seul modèle à suivre nous a été donné dans ce verset : ‘’Christ est tout en tous’’. Il n’y a pas d’autre possibilité. Le Seigneur nous a donné Son modèle. A chacun de balancer par-dessus bord toutes ces doctrines qui s’affrontent, toutes ces traditions qui tuent la vie de l’Esprit, tous ces dogmes qui parfois, n’ont rien à voir avec la Parole de Dieu. Que tout ce qui glorifie le Seigneur soit notre seule ambition de vie. C’est le Seigneur qui bâtit Son Église. C’est Lui qui fait de nous ces pierres vivantes afin de former ce saint sacerdoce qui Le glorifie. Il ne veut pas de religions, de rites, de mélange.
    Dieu a horreur du mélange au point qu’Il interdisait de se revêtir d’un vêtement en laine et  lin mélangés, d’atteler deux bêtes différentes pour labourer un champ, deux semences différentes dans une vigne. (Deutéronome 22.9-1) Notre Dieu a horreur du mélange ! Par ces commandements, Il établissait cette loi de pureté, de non-mélange.
    Les hommes, aujourd’hui veulent bâtir l’Église avec tous ces mélanges de traditions, de rites de dogmes etc. Je ne crois pas que le Seigneur veuille cela pour Son Église. Nous devons laisser de côté toutes ces choses qui détruisent la véritable unité de l’église. Nous devons conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. L’unité existe car l’Esprit n’est pas divisé. C’est la stricte obéissance à l’Esprit qui nous unira. Nous ne pouvons continuer ainsi ! C’est le Seigneur qui nous a sauvés ! Allons à Lui en abandonnant tout entre Ses mains divines ! Nos traditions, nos rites, nos dogmes, tout ce qui nous divise. Que le Seigneur soit notre tout ! Ainsi nous ‘’conserverons l’unité de l’Esprit par le lien de la paix’’ ! (Ephésiens 4.1-6) et l’ Église pourra vivre et grandir selon Dieu et non selon l’homme.
    Je ne crois pas que le Seigneur Jésus soit catholique ou protestant ou évangélique ou darbyste, adventiste ou n’importe quel autre iste (ou isme) inventé par les hommes. Il serait bon de revenir au fondement du christianisme et refuser toutes ces confessions, professions de foi et théologies multiples qui divisent tellement les hommes ! Que Christ soit notre profession de foi, notre théologie, nos dogmes etc…Une fois de plus, suivons l’exhortation de Paul. Il nous demande de ‘’conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix’’.
    Ainsi, nous serons cette lumière du monde et ce sel de la terre. Notre témoignage sera efficace pour le salut du monde, pour le présenter au Seigneur afin que par le témoignage de cette véritable Église Il le touche  à salut !

    Un dernier point pour clore cette méditation que nous trouvons dans le livre d’Esdras au chapitre quatre versets 1 à 5 :

1   Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un temple à l’ Éternel, le Dieu d’Israël.
2  Ils vinrent auprès de Zorobabel et des chefs de familles, et leur dirent : Nous bâtirons avec vous ; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui offrons des sacrifices depuis le temps d'Esar–Haddon, roi d'Assyrie, qui nous a fait monter ici.
3  Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d’Israël, leur répondirent : Ce n’est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu ; nous la bâtirons, nous seuls à l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse.
4  Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda ; ils l’intimidèrent pour l’empêcher de bâtir,
5  et ils gagnèrent à prix d’argent des conseillers pour faire échouer son entreprise. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus, roi de Perse, et jusqu’au règne de Darius, roi de Perse.

    Dès que l’autel a été rétabli et que les sacrifices exigés par la loi ont été offerts, le peuple a eu à cœur de réparer, de reconstruire le Temple. C’est le sujet du chapitre trois de ce livre. Le temple ne pouvait être reconstruit qu’avec l’autel rétabli. C’est à cause de cela que l’opposition est devenue grandissante afin de faire cesser ces travaux. Immédiatement, les ennemis se sont manifestés pour aider Israël à reconstruire le temple. Des personnes qui n’étaient pas passé par l’autel, par la croix, ont voulu se mêler au peuple pour la construction du sanctuaire. Le peuple les a rejetés et aussitôt ces personnes ont commencé à persécuter ceux qui construisaient. Derrière ces demandes d’aider le peuple à reconstruire le temple se dresse la puissance de l’ennemi. Il veut faire construire ce temple par des mains souillées, qui n’ont pas été purifiées sur l’autel. Un temple ainsi bâti ne peut être agréé de Dieu.
    C’est exactement la même chose, actuellement, l’ Église ne peut être bâtie que par des pierres vivantes sanctifiées qui passent constamment par l’autel. Elles doivent être conformes à la volonté de Celui qui bâtit. Tout ce qui est bâti sans le Seigneur ne tiendra pas et sera consumé par le feu lors de Son avènement.
    Malgré l’opposition grandissante le temple est rebâti avec la bénédiction de Cyrus. Après la disparition de ce roi, l’opposition devient si efficace qu’elle permet un arrêt momentané de la construction. Le peuple a tenu bon, la construction de la maison de Dieu fut achevée le troisième jour du mois d’Adar dans la sixième année du roi Darius.(6.15)
    La Maison de Dieu a pu être construite car Israël a refusé de se mélanger aux peuples environnants  pour cette œuvre. Ce sont les chefs des ennemis d’Israël qui ont désiré construire le temple avec le peuple de Dieu. Mais comme Israël avait rétabli l’autel, Dieu étant attentif à leur œuvre, et Il leur a donné la sagesse de comprendre que ce n’était pas possible de bâtir Sa maison avec des mains étrangères.
    C’est une leçon pour l’ Église aujourd’hui. Si nous ne sommes pas passés par l’autel, nous ne serons pas ces pierres vivantes dont le Seigneur puisse se servir pour bâtir Son temple, Sa maison. C’est Lui qui bâtit avec des pierres vivantes consacrées et sans mélange. Nous devons nous donner au Seigneur et Lui nous emploiera selon Son bon plaisir pour l’édification de l’ Église. Pas de dogmes ! Pas de rites ! Pas de programmes ! Pas de lois théologales établies par l’homme ! Seulement Christ en tout et pour tous ! Tout est de Lui, par Lui et pour Lui. Il n’y a pas d’autres moyens pour l’édification de Son temple !
    Il est à noter que se sont les ennemis qui veulent bâtir la maison avec Israël. Ils voulaient une alliance. Le refus des chefs du peuple a révélé la véritable motivation de ces hommes. Je crois que pour la construction de la maison de Dieu, c’est la même chose. Si nous refusons catégoriquement les conditions imposées par ces chefs religieux, nous sommes immédiatement rejetés. La maison de Dieu ne peut être bâtie et se développer que par cette nouvelle humanité, ce nouvel homme en Christ !
    Laissons-nous ‘’posséder’’ par le Seigneur et Il bâtira Son Église par ceux qui lui appartiennent et qui ne font aucun compromis avec les exigences de la Parole de Dieu.

jcb

samedi 17 septembre 2011

LE PEUPLE QUI PORTE LE NOM DE L’ETERNEL


7  L’ Éternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
8  Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu’habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
9  Voici, les cris d’Israël sont venus jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font souffrir les Égyptiens.
10  Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d’Israël. (Exode 3.)

    Pour la première fois, l’ Éternel dit que les enfants d’Israël sont le peuple qui Lui appartient, Son peuple. L’ Éternel descend pour libérer Son peuple de l’esclavage auquel l’avait soumis pharaon. Il a vu la souffrance de Son peuple et Il choisit un homme et lui donne la capacité spirituelle et matérielle de faire sortir le peuple de l’esclavage. C’est Dieu qui prend l’initiative. Quand Dieu se révèle pour la première fois, Il se révèle comme Sauveur de Son peuple ! C’est toujours Lui qui prend l’initiative !
    C’est toujours Lui qui vient vers nous. Il nous a aimés le premier et nous savons quel est le prix de cet amour : la croix ! La libération de l’esclavage du péché par son expiation. Il s’est révélé par Jésus-Christ comme le Sauveur de tous les peuples. Il sauve tous ceux qui acceptent l’œuvre de Christ à la croix. ‘’Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous transportés dans le royaume du Fils de Son amour.’’ (Colossiens 1.13) 
    Le Juif premièrement a été délivré puis le Grec (les païens) car le salut vient des Juifs. (Jean 4.22) Il s’agit du ‘’mystère caché de toute éternité et révélé maintenant à Ses saints apôtres et prophètes’’ (Ephésiens 3.5) Nous sommes dans le pays de Dieu, celui du Fils de Son amour ! Nous sommes passé du monde qui est au pouvoir du malin (1Jean 5.19) dans le royaume du Fils de Son amour. Le Juif et le Grec sont en Christ le peuple de Dieu, c’est cela le mystère caché de toute éternité : un peuple constitué de toutes les nations de la terre, uni aux fils d’Israël, par l’œuvre de la croix !
    Dieu a envoyé Son Fils afin de briser la puissance du diable. ‘’Il a réduit à l’impuissance par  Sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable.’’ (Hébreux 2.14) Celui qui a les clés de la mort est du séjour des morts est notre Seigneurle Ressuscité.

Pharaon a vu sa puissance brisée lors du passage de la mer rouge. Par l'immolation de l'agneau, la puissance de Satan, du péché et de la mort a été brisée La chose est symbolisée dans Ex. 12 par l'institution de la Pâque. C'est pour Israël une vraie résurrection, une délivrance complète de la tyrannie de Pharaon. (T.A. Sparks)

   La puissance du diable a été brisée, rendue à l’impuissance par la mort de Christ. La première Pâque n’était que l’ombre des choses à venir. Christ est la véritable Pâque (Christ notre Pâque a été immolée (1Corinthiens 5.7) Dieu est venu par Jésus-Christ délivrer tous ceux qui s’approchent de Lui par Son Fils. Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes. (2Corinthiens 5.19) Christ est le salut de Dieu par la réconciliation de l’œuvre de la croix. La puissance du diable, dont l’ombre est pharaon, a été anéantie par l’œuvre de la croix.

7 Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens. (Exode 6.7)

    L’ Éternelle est descendu pour libérer Son peuple. Il Se révèle comme le Libérateur, le Sauveur des enfants d’Israël. Il s’est manifesté à Son peuple comme Sauveur.
    Lorsque le Seigneur Jésus est venu sur terre Son but a été le salut d’Israël. Il est venu pour ‘’sauver Son peuple de ses péchés’’ (Mathieu 1.21) Dieu n’a pas délaissé Son peuple. Il a tenu Sa promesse, Israël est quitte de ses péchés car le jugement de ceux-ci a été accompli sur l’Agneau de Dieu, par la sentence de la croix. La seule condition est de reconnaître en Jésus leur Sauveur, leur Souverain Sacrificateur, l’Agneau de Dieu, le Fils de l’homme, le Fils de Dieu et Dieu le Fils. Jésus est le TOUT de Dieu. Il est parfaitement Homme, parfaitement Dieu, parfaitement le vrai ‘’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde’’ et parfaitement le Souverain sacrificateur qui a inauguré le nouveau sacerdoce. Il est le TOUT de Dieu pour l’homme, le Juif premièrement et le Grec. (païen)
    Le salut qui vient des Juifs a été donné premièrement au peuple de Dieu, Israël. Il a été étendu à tous les hommes par les premiers Juifs convertis, témoins de Sa résurrection, qui ont répandu l’ Évangile ‘’qui porte des fruits et fait des progrès dans le monde entier’’ (Colossiens 1.6.) Le salut vient des Juifs ! En tout temps, au fil des siècles Dieu s’est réservé un ‘’reste’’ parmi Son peuple, comme ‘’les sept mille qui n’avaient pas plié le genou devant Baal’’ (1 Roi 19.18 ; Romains 11.4) Chaque Juif sauvé depuis la croix fait partie de ce reste et nous, païens, sommes mêlés à ces Juifs, peuple de Dieu, également sauvés comme eux.
    Maintenant et par les révélations que Paul a reçu du Saint-Esprit, nous pouvons affirmer que : " Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement;  la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. (Romains 2.28-29) Nous, païens, circoncis de coeur, nous sommes associés, unis aux Juifs circoncis convertis. Nous sommes l'olivier sauvage greffé, avec l'olivier franc, en Christ.

27  Esaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé. (Romains 9.)

    Ces paroles du prophète Esaïe reprises par Paul sont très solennelles, très difficiles pour Israël. Paul explique que Dieu est resté fidèle à son Alliance. Un reste seulement est sauvé. Tous les Juifs qui depuis le temps de la venue du Seigneur se sont convertis font partie de ce reste. La Bible nous certifie que la Loi est le pédagogue qui conduit à Christ. (Galates 3.24) Paul, toujours dans Romains, (11.1-5) affirme, en se donnant comme exemple et comme preuve, que ‘’dans le temps présent, il y a un reste selon l’élection de la grâce.’’ (Romains 11.5) Toute la Parole de Dieu conduit à Christ. Dans toutes les générations depuis la croix, un reste Juif a constamment été sauvé. Le monde a reçu le salut par la prédication de l’Evangile premièrement par ces Juifs sauvés. Puis, Dieu a suscité des hommes de toutes les nations qui, avec les Juifs, prêchent l’Évangile.

    Nous allons regarder à quelle fonction est appelé ce peuple libéré de la servitude d’Egypte et comment  est nommé, défini par Dieu ce peuple, Son peuple.

5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; (Exode 19.5)

    Cette promesse d’appartenance à l’Éternel, nous la trouvons dans d’autres passages comme dans Deutéronome 7.6 ; 14.2 ; 26.18. Le Rabbinat français traduit ce verset d’Exode 19.5 comme suit : ’ vous serez Mon trésor entre tous les peuples.’’  C’est une très belle image, qui montre combien est précieux ce peuple aux yeux de Son Dieu !
     Nous avons le pendant de cette affirmation dans 1 Pierre 2.10. Il s’agit, dans ce cas, de l’Église, c’est-à-dire ce peuple de Dieu composé du Juif et du païen. Lisons ce verset qui me comble de reconnaissance chaque fois que je le médite !

10  vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. (1Pierre 2)

    L’Église est le peuple de Dieu, le Juif premièrement (toujours, toujours !) avec le Grec (païen). Les Juifs et les Grecs sont tous, entés, greffés sur le Cep notre Seigneur Jésus-Christ. Les païens sont mélangés, mêlés avec les Juifs pour former le peuple de Dieu. C’est merveilleux ! ‘’Vous qui autrefois….. , et qui, maintenant, êtes le peuple de Dieu.’’ C’est beau ! Nous devons méditer cette vérité, la serrer dans notre cœur ! Nous avons obtenu miséricorde, le Juif comme le païen ! La porte d’entrée de ce peuple de Dieu : LA CROIX ! Le pays de ce peuple de Dieu : ‘’le royaume du Fils de Son amour’’ C’est un royaume intemporel né de la Passion de notre Seigneur.
    Romains 11 affirme que nous (les païens, dont je suis) avons été entés sur l’olivier franc et que ceux qui auraient du rester sur l’olivier ont été retranchés. Dieu a la capacité de les greffer à nouveau. Je crois que cet olivier franc est notre Seigneur, que les premiers qui ont été greffés sur le véritable olivier se sont les disciples Juifs du Seigneur. C’est la première Église constituée de ces Juifs convertis et de ces prosélytes. Je ne crois pas que nous ayons pu être greffés sur autre chose que sur Christ, le véritable Israël au milieu des premiers Juifs convertis. C’est ce que je crois, mais je n’en fais pas un dogme ! Nous ne pouvons être greffés que sur Celui qui a la vie éternelle, avec le Juif d’abord !
  
6  vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël.(Exode 19.6)

    Le but du Seigneur était de faire de Son peuple un royaume de sacrificateurs, et donc, puisque tous sont sacrificateurs c’est une nation sainte, mise à part pour l’Eternel afin de Le célébrer. Nous connaissons la suite…Mais le Seigneur n’a pas abandonné ce projet d’un royaume de sacrificateurs. Nous le savons bien. Ces versets de la première lettre de Pierre et d’Apocalypse 1 sont formels, indiscutables. Nous sommes la nation sainte et nous exerçons ce sacerdoce royal que le Seigneur nous a acquis à la croix, le Juif et le Grec, tous ceux qui ont accepté le sacrifice de notre adorable Seigneur. Nos victimes sont spirituelles, c’est le fruit des lèvres qui confessent Son Nom, fruit de louanges, d’adoration par une vie sanctifiée. (Hébreux 13.15)

et vous–mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez–vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus–Christ.  (1Pierre 2.5)

Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,  (1Pierre 2.9)

5  …. . A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,
6  et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! (Apocalypse 1)

    Ces versets sont très clairs et ils nous montrent que Dieu n’a jamais abandonné ce qu’Il avait décidé de faire de toute éternité : Un peuple qui Lui appartienne en propre, qui soit un royaume de sacrificateurs, une nation sainte investie d’un sacerdoce royal pour célébrer et glorifier Son Nom, mais aussi annoncer le salut aux nations. C’est le peuple de Dieu composé du Juif premièrement et du Grec ou païen.

    Continuons cette méditation avec quelque pensée sur le temple, le lieu où le Seigneur entre dans Son repos, celui où nous pouvons le rencontrer (2Chroniques 6.41)
    Dans l’Ancienne Alliance, Dieu s’est choisi un lieu pour y faire résider Son Nom. Durant la traversée du désert, l’Éternel Se rencontrait avec Son peuple à la Tente d’Assignation nommé aussi le Tabernacle. C’était le lieu de Sa résidence, au milieu du peuple, dans le désert. Plus tard, quand le peuple a habité le pays, la colline de Sion à Jérusalem a été choisie par l’ Éternel pour qu’Il y habite. Le Temple, le lieu de Son repos (2Chroniques 6.41) a été bâti sur la colline de Sion à Jérusalem. La demeure de l’Éternel est le Temple dans la ville de Jérusalem. C’est là, à cet endroit qu’Il désirait se rencontrer avec le peuple. C’était le lieu de la rencontre avec l’Éternel pour l’adoration, la louange, les fêtes, les sacrifices de reconnaissance, ceux pour l’expiation des péchés etc.

12 Mais vous le chercherez à sa demeure, et vous irez au lieu que l’Éternel, votre Dieu, choisira parmi toutes vos tribus pour y placer Son Nom. (Deutéronome 12.5)

    Puis le Seigneur est venu et un jour, Il a déclaré à la Samaritaine qui demandait comment et où il fallait adorer :

21  Femme, lui dit Jésus, crois–moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23  Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24  Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. (Jean 4)

    Le Seigneur, par ces paroles, abolit tous les rites qui étaient pratiqués au Temple, la Maison de Dieu, Il ne reconnaît plus ce Lieu pour la rencontre entre Dieu et l’homme. Il est impossible de comprendre réellement le bouleversement que ces paroles pouvaient engendrer dans le cœur de ceux qui ont entendu cette affirmation !
    Il fallait attendre l’œuvre de la croix, la mort, (la Pâque) la résurrection, l’Ascension et la glorification de notre Seigneur pour voir et vivre l’accomplissement de cette parole. Le lieu n’est plus géographique, il est vivant bâti de Sa main par les pierres vivantes que nous sommes. Il y a une multitude de lieux où Dieu est présent et où Il est adoré ! Chaque enfant de Dieu est un sanctuaire ! Chaque réunion de chrétiens est un sanctuaire, si nous sommes remplis de l’Esprit et y obéissons ! Sinon, nous sommes un club, une association humaine !

    L’Église est le nouveau temple de Dieu, le lieu de Son repos, l’endroit où Il habite, où Sa présence réelle est dans ce Temple formé de ceux qu’Il a rachetés. Il suffit de deux ou trois personnes assemblées en Son Nom pour que le Temple soit là où se réunissent ces deux ou trois. Lisons ces versets si connus de Mathieu 18 :

19  Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20  Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

    C’est le NOM DE JÉSUS invoqué qui amène la présence de Dieu au milieu de deux ou trois. Jésus est le véritable Temple du Dieu vivant. C’est Sa présence au milieu de deux ou trois, (ou de bien plus nombreux) qui est le Temple. C’est Lui le Temple (Jean 2.19-21) Si c’est Lui le Temple, c’est Lui aussi qui est l’Église et en Lui nous sommes l’ Église, le Lieu de la présence de Dieu. C’est tellement essentiel de bien assimiler toutes ces merveilleuses vérités. Jésus est le Temple de Dieu. Il habite en nous par Son Esprit.

Lisons aussi 1Corinthiens 3.16-17 :

16  Ne savez–vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?
17  Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.
 
Ainsi que 1Corinthiens 6.19 :

19  Ne savez–vous pas que votre corps est le temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous–mêmes ?

    C’est ce que le Seigneur expliquait à la Samaritaine. Le Temple de Dieu n’est plus un bâtiment mais une congrégation d’hommes et de femmes sauvés par la grâce de Dieu, le Juif premièrement et le païen forment ce Temple, par la présence du Seigneur Jésus en chacun de nous. Nous sommes ce Temple de Dieu individuellement (1Corinthiens 6.19) et collectivement (1Corinthiens 3.16) Le Temple de Dieu n’est plus un endroit géographique, mais des hommes et des femmes (le Juif premièrement et le païen) qui se réunissent pour invoquer le Nom du Seigneur.

Continuons notre méditation par ces versets d’Actes 15 : 

14  Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom.
15  Et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit:
16  Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David, J’en réparerai les ruines, et je la redresserai,
17 Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
18  Et à qui elles sont connues de toute éternité.

    Nous sommes le peuple qui porte le Nom de Dieu ! Le Seigneur a ajouté les païens au peuple de Dieu, afin de relever la tente (tabernacle) de David. Dieu a relevé la tente de David en établissant le Seigneur Jésus (descendant de David, le Lion de la tribu de Juda) sur le trône pour qu’Il règne éternellement. Jésus a restauré le culte pratiqué dans la tente dressée par David, sur la colline de Sion. Ce culte se pratiquait sans sacrifices sanglants. Il n’y avait que louanges, adoration dans la tente dressée sur la colline de Sion. Les sacrifices sanglants étaient pratiqués à Gabaon, dans la non-présence de Dieu puisque l’arche était établie au milieu de la tente, sur la colline de Sion. L’ Arche ou coffre était le trône de Dieu. Il siégeait entre les chérubins qui se trouvaient sur le couvercle de l’Arche.
    Les sacrificateurs n’étaient pas séparés de l’Arche par un voile. L’arche était au milieu de la tente et les sacrificateurs étaient devant pour la louange et l’adoration. C’est l’image, l’ombre dont la réalité est l’Église. Il n’y a plus de voile entre l’adorateur et son Dieu !
    Il y aurait encore bien des choses à partager sur ce sujet. Tout ce que l’ Éternel a dit à Son peuple est accompli en Christ pour Son Église composée du Juif premièrement et du païen.

L’ Église (le Juif premièrement et le païen) 

--est le peuple qui porte le Nom de l’ Éternel
--est une nation sainte
--est un royaume de sacrificateurs qui exercent un sacerdoce royal
--est la propriété de Dieu, le trésor de Dieu
--est le peuple de l’alliance
--le peuple qui a droit de cité en Israël
--est le temple du Dieu vivant, l’habitation de Dieu en esprit 
--est une race élue
    En cherchant dans la Parole, il y a encore des trésors à découvrir au sujet de l’ Église.

Pour clore cette courte méditation, lisons quelques versets de Malachie 3 :
  
16  Alors ceux qui craignent l ’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; L’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom.
17  Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, Ils m’appartiendront en propre, au jour que je prépare ; J’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert.
18  Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas.

    Ces versets nous permettent de comprendre la démarche de ces fils d’Israël qui n’ont jamais plié le genou devant des divinités étrangères, qui ont toujours essayé de plaire à l’Éternel. Lorsqu’ils entendirent le réquisitoire de Dieu sur le peuple, par la bouche de ce prophète, ils se sont concertés. Malgré leur marche droite devant leur Dieu ou à cause de cette marche, ils ont décidé d’écrire un livre de souvenir devant l’ Éternel.
    Dans ce livre de souvenir, ceux qui craignaient l’Éternel ont écrit leurs noms. Alors ceux qui craignent l'Éternel est traduit dans la Bible du Rabbinat français ‘’Cependant les adorateurs de l’Éternel s’exhortèrent mutuellement.’’ Je pense que cette traduction nous donne le vrai visage de ces fils d’Israël. Ils étaient des adorateurs. L’Éternel reproche par la bouche du prophète au peuple d’être le contraire de ces adorateurs.
    Le peuple et certains des sacrificateurs méprisaient la table de l’Éternel en apportant de la nourriture souillée (Malachie 1.7) des bêtes boiteuses, malades, aveugles. (Malachie 1.8) Ces sacrificateurs offraient ces bêtes à l’Éternel tout en sachant qu’elles ne pouvaient être agréées pour honorer le Seigneur. Ces sacrifices ne pouvaient être agréables. Ils rendaient complices de leurs abominations, les personnes qui étaient venu sacrifier, en ne repoussant pas ces bêtes non conformes. Au contraires ils les sacrifiaient, les offraient à Dieu !
    Le Seigneur prend à partie ces sacrificateurs qui ont fait trébucher des hommes au moyen de la loi en violant l’Alliance de Lévi. (Malachie 2.8-9) Juda s’est marié à la fille d’un dieu étranger. Il y avait aussi les mariages contre nature avec les femmes des nations, la répudiation, le vol par le non-respect des dîmes. Dieu est fâché, en colère contre Son peuple. Mais, il y a un reste fidèle qui craint l' Éternel, Ses adorateurs.
    Dieu renouvelle Ses promesses pour ce reste. Ce reste Lui appartient, ce reste L’adore, ce reste sera épargné lors du jugement qui va tomber sur le pays.
    Il y a eu un reste du temps du Seigneur, ceux qui étaient inscrits sur ce livre de souvenirs ont eu de descendants. Jésus a puisé dans ce livre, en a choisis, les a sauvés et ils sont devenus le salut pour toute la terre. Les noms notés dans ce livre de souvenir, connus de Dieu et les descendants de ces adorateurs sont devenus les premiers disciples, la première Église.  Le salut a pu ainsi, être prêché à toutes les nations.
    L’Éternel a promis de bénir jusqu’à la millième génération la postérité de ceux qui le craignent. Je pense que ceux que le Seigneur a touchés faisaient partie des descendants de ceux qui ont écrit ce livre de souvenir. Dieu est fidèle à Sa Parole, Il se souvient !
    L’Église est le peuple qui doit donner ce salut à toutes les nations. C’est la continuité de l’Ancienne Alliance. Les païens ont été ajoutés au reste d’Israël, pour le salut du monde. Nous sommes le peuple qui porte le Nom de l’Éternel, le Juif premièrement et le Grec.    

18  Et vous verrez de nouveau la différence Entre le juste et le méchant, Entre celui qui sert Dieu Et celui qui ne le sert pas.

    Ce verset est très actuel pour l’ Église. Nous sommes le peuple qui porte le Nom de l’Éternel. Est-ce que notre vie fait la différence entre le monde et le peuple de Dieu que nous sommes ? Est-ce que nos sacrifices spirituels sont offerts à Dieu en élevant des mains pures ? Est-ce que notre vie est vraiment sanctifiée ? Est-ce que nos noms pourraient être inscrits sur un livre de souvenir comme du temps du prophète ? Est-ce que nous souillons la Table du Seigneur en ne discernant pas le corps ? Et tant d’autres questions auxquelles chacun de nous doit être confronté ! Je crois que chacun pourra répondre à ces questions, dans le secret de son cœur !
    Le monde doit voir la différence ! Les chrétiens persécutés dans certains pays  montrent la différence par leur mode de vie et souvent ils en payent durement le prix.
    A méditer Actes 14.22 ; 1Thessaloniciens 2.14 ; 2Timothée 3.12 ; Hébreux 10.32-34 ; 1Pierre 4.12. Nous pouvons trouver encore d’autres passages comme ceux-ci.


jcb     

samedi 10 septembre 2011

COURTE MÉDITATION SUR LA LUMIÈRE ET LE SEL


C’est vous qui êtes le sel de la terre (Mathieu 5.13)
C’est vous qui êtes la lumière du monde (Mathieu 5.14)

    Le prophète Esaïe a écrit dan son livre :

6  Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.(49.6)

    La première partie de ce verset nous indique très clairement que cette prophétie est attribuée à notre Seigneur Jésus-Christ, le Serviteur parfait de l’Éternel. Il décrit cette Lumière qui a la vie en Elle et qui donne le pouvoir de devenir enfant de Dieu, comme nous l’explique Jean dans le prologue de son Évangile.
    Paul a proclamé cette même prophétie sur sa vie et celle de Barnabas lorsque les Juifs s’opposaient fortement à leur prédication. Nous lisons dans Actes 13.47 :

47 Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur : Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre.

    Paul reprend cette prophétie à leur compte et il dit aux Juifs ‘’voici nous nous tournons vers les païens car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur…’’ C’est la prophétie du prophète appliquée à la vie de Paul et de Barnabas, et par extension à tous les chrétiens. Cette parole confirme l’affirmation du Seigneur lorsqu’Il dit que nous sommes la lumière du monde. En premier ce sont les disciples qui étaient présents lorsque le Seigneur l’a déclaré ainsi que tous ceux qui sont nés d’en haut. Nous sommes tous cette lumière, certains ont la mission de la propager au loin vers les nations, mais tous, nous devons la propager là où nous vivons et travaillons.
    Malheureusement, nous mettons parfois et même souvent cette lumière sous le boisseau. (Mathieu 5.15) Notre vie gêne cette lumière et  elle est des fois ou même souvent voilée par des actes non conformes à ce que nous sommes et devrions vivre. Notre vie devient le boisseau de la lumière divine ! Le Seigneur parle d’abord du sel puis de la lumière. Le sel est mentionné en premier, ensuite la lumière. Pour que la lumière brille et passe à travers nos vies, il faut le sel. Nous allons essayer de comprendre pourquoi le sel et à quoi ce sel fait référence. Quel en est le symbole, l’image.
   
13   Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra–t–on ? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.
 
    Ce verset treize est calé entre deux versets précédents qui indiquent de quelle façon nous serons traités par le monde, si nous suivons le Seigneur et les trois suivants qui parlent de la lumière. Il nous déclare ‘’heureux’’ si nous sommes insultés, persécuté, accusés faussement, à cause de notre marche dans la foi. Puis dans les versets quatorze à seize, Jésus nous déclare lumière du monde. Entre ses deux parties des béatitudes se trouve ce verset treize sur le sel. Les persécutions et la lumière sont liées par ce verset sur le sel.
    J’aimerai aborder le sujet du sel à partir de divers textes de l’Ancien Testament qui en font mention. Regardons en premier Lévitique 2.13

13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel.

    La première des qualités de ce sel est la définition qu’en donne ce verset. C’est le symbole de l’alliance de Dieu avec Son peuple. Je crois que ce symbole, cette image du sel est très importante et elle nous permet d’en comprendre un de ses aspects.
    Nous sommes le sel de la terre. Si nous sommes le sel de la terre nous sommes le signe de l'alliance de Dieu avec l'homme.  Nous sommes donc cette offrande agréable à Dieu pour le salut de ce monde…si nous avons ce sel. Paul nous exhorte dans Romains douze à offrir nos corps comme un sacrifice vivant. Si nous n’avons pas de sel en nous-mêmes il est impossible d’une part d’offrir nos corps comme il est précisé et d’autre part que cette offrande soit agréée de Dieu. Voilà succinctement le premier point pour expliquer ce que ce sel peut représenter pour nous. L’offrande de nos corps doit être salée ! C’est notre culte au Seigneur !
    Nous lisons dans 2Chroniques 13.5 que Dieu a donné pour toujours à David la royauté sur Israël. Cette promesse est scellée par une alliance inviolable. La traduction littérale est ‘’par une alliance de sel’’. Dieu, Lui-même s’engage envers David par cette alliance de sel. Le sel définit une alliance permanente, inviolable et qui ne cessera jamais, garantie par Dieu Lui-même. Voilà donc pour ce premier point, qui, je pense, est très important.
    Nous sommes ce sel, symbole, image de l'alliance de Dieu avec l'homme par Jésus-Christ.

    Abordons à présent un autre symbole ou image de ce sel et comment il est produit, dans un sens spirituel naturellement.

24  Alors l’ Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’ Éternel.
25  Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
26  La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. (Genèse 19)

 9  C’est pourquoi, je suis vivant ! Dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d’ Ammon comme Gomorrhe, Un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours ; Le reste de mon peuple les pillera, Le reste de ma nation les possédera. (Sophonie 2)
  
    Tout d’abord, nous voyons la femme de Loth changée en statue de sel parce qu’elle s’est retournée pour voir la ville. Elle a désobéi au Seigneur qui l’avait formellement interdit, mais elle a laissé son cœur dans cette ville, d’où ce regard en arrière… et la sanction immédiate. Elle regrettait la vie dans Sodome. Le jugement est tombé. Le jugement de Dieu sur la chair, sur la nature de l’homme adamique de l’homme, la race humaine produit ce sel. 
    Puis il y a ce triste épisode des deux filles de Loth qui voulant chacune une postérité ont ‘’fait boire du vin à Loth’’ pour avoir cette postérité si convoitée. Elles ont enivré leur père pour aller avec lui, afin d’avoir une postérité ! Chacune à leur tour a agi ainsi. Loth devait être vraiment faible pour se laisser manipuler ainsi !
    Les deux enfants qui sont nés de ces deux relations incestueuses ont pour nom : Moab l’enfant de la fille aînée et Ben-Ammi celui de la cadette. Ce sont les pères des Moabites et des Ammonites. Ces deux peuples ont toujours été au fil des siècles les ennemis d’Israël. La postérité, ce qui est engendré de la chair, est l’ennemi de tout ce qui est spirituel, céleste. Israël, le peuple de Dieu, appelé par Dieu, est céleste. Il est ce peuple de Dieu qui a été si combattu, car en lui, il y avait la promesse de salut pour tous les hommes.
    Dans la nouvelle alliance les païens ont été ajoutés à ce peuple céleste. Le peuple céleste est désormais composé premièrement du Juif converti et du Grec (païen)
    Nous lisons dans le livre de Sophonie que la sentence, le jugement de Dieu sur eux est sans appel. Moab et Ammon seront comme Sodome et Gomorrhe, ‘’un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours’’. Le jugement de Dieu sur les œuvres de la chair produit du sel. Ce sel que nous devons avoir en nous-mêmes ! Ce sel rend le sol stérile , improductif ! C’est très important de souligner cela.
    D’autre part, le sel est le symbole de la stérilité. Nous trouvons cela dans le livre du Deutéronome (29.22) Lisons ce texte :

22  Les générations à venir, vos enfants qui naîtront après vous et l'étranger qui viendra d'une terre lointaine, –à la vue des plaies et des maladies dont l' Éternel aura frappé ce pays,
23 à la vue du soufre, du sel, de l'embrasement de toute la contrée, où il n'y aura ni semence, ni produit, ni aucune herbe qui croisse, comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, que l'Éternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur…

    L'Éternel avertit Son peuple par cette malédiction qui sera le fruit de leur désobéissance. Nous voyons, un fois de plus, le sel mentionné à côté des villes de Sodome et Gomorrhe et des deux autres proches de celles-ci. Il faut lire tout le contexte de ce chapitre du Deutéronome qui montre bien que le fait d’abandonner les lois et ordonnances fait fondre le jugement de Dieu sur le peuple et produit ce sel.

    Je cite deux autres passages de la Parole qui montrent bien que le sel est source de stérilité et de malédiction. Tout ce que touche le ciel produit par le feu du jugement de Dieu est maudit. Si, dans Juges, Abimélec a jeté du sel sur la ville, c’est bien pour la maudire. Le sel est vraiment le symbole de la malédiction et de la stérilité pour les choses de la terre, de ce monde.

45  Abimélec attaqua la ville pendant toute la journée ; il s’en empara, et tua le peuple qui s’y trouvait. Puis il rasa la ville, et y sema du sel.  (Juges 9)

6  Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur ; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants. (Jérémie 17)

    Que devons-nous tirer comme enseignement de ces exemples dans la Bible ? Comment pouvons-nous ‘’fabriquer’’ ce sel et que nos vies en soient remplies ? Je pense que c’est tout simplement la marche dans la sanctification qui nous donne d’être abondamment pourvu de ce sel. Je m’explique
    Si nous refusons tout ce que ce monde veut nous donner pour nous abreuver, nous nourrir, nous enseigner, nous faire vivre, comme certaines lectures, certains films, certaines façon de penser etc, ce monde devient un désert pour nous. Nous ne nous nourrissons plus de ce qu’il veut nous donner. Le monde devient ce désert brûlant, comme au temps de l’Exode, pour le peuple de Dieu. Dans ce désert brûlant, le peuple dépendait entièrement de la provision de l’Éternel pour vivre.
    SI nous refusons tout ce que le monde veut nous donner et qui est contraire aux choses de Dieu, nous maudissons ce sol sous nos pieds, il devient complètement stérile et nous ne pouvons nous nourrir que de ce que le Seigneur nous donne. Le monde devient stérile, maudit par le jugement que nous portons sur tout ce qui est contraire au Seigneur
    Nous pourrions multiplier les exemples au sujet de tout ce que la pensée moderne accepte comme étant la norme et qui peut polluer notre âme. Même certaines actions qui paraissent légitimes sont formellement contraires à la foi, au Seigneur et à Son Église.

    Quel est la preuve que non seulement nous avons ce sel, mais que nous sommes ce sel de la terre ? Il suffit de lire un peu des béatitudes pour le savoir :


10  Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
11 Heureux serez–vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
12  Réjouissez–vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.
13   Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra–t–on ? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.
14  Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ;
15  et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
16  Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

    Si nous sommes persécutés pour la justice, outragés, persécutés, et si l’on dit faussement toutes sortes de mal à cause du Seigneur, nous sommes le sel de la terre ! Le monde ne peut pas supporter que nous sommes à contre-courant de ce qu’il dit être la vérité, la justice, l’éthique de vie etc. 
    Il y a aussi tous nos amis chrétiens qui sont persécutés dans de nombreux pays. Ceux-là sont vraiment la lumière du monde et le sel de la terre. Ils dépendent du Seigneur pour leur vie à tous les niveaux. En France, nous n’en sommes pas encore là ! Alors pour nous en pays libre ?
    Si nous marchons en gardant la Parole du Seigneur chaque jour ‘’nous lavons notre robe’’, notre vie nouvelle engloutit notre propre volonté pour se soumettre à celle du Seigneur. La vie de Christ en nous (en moi) prend le dessus et nous (me) purifie. Nous devenons ainsi les producteurs de ce sel qui est le fruit de la sanctification (en symbole bien sûr) Ainsi nous allons vivre une vie complètement à l’opposé de la vie du monde. Nous devenons un témoignage vivant pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. De plus ce sel rend stérile tout ce que le monde veut nous (me) donner pour nous (me) nourrir. Toutes les choses du monde deviennent inconsommables, et seule, la Parole, devient notre (ma) nourriture. Le sel que nous produisons maudit et rend stérile toute la production de ce monde (littérature, cinéma,  programmes télévisés spectacles etc)  Je ne dis pas que tout est impropre à notre vie spirituelle, mais nous devons choisir et éliminer tout ce qui est contraire à notre foi. Il arrive même que des choses même légitimes et qui n'ont rien à voir avec le péché, comme un sport, un loisir, etc peuvent prendre une certaine importance qui risque de nuire à notre vie spirituelle. Celles-ci doivent être éliminées de nos vies, si elles risquent de devenir une pierre d'achoppement.
    Nous nous nourrissons de la vie de Christ en nous. Notre vie témoigne que le monde entier gît dans le malin et que ce qui le nourrit est maudit. Nous sommes, alors, la lumière du monde qui peut briller sans que le boisseau de notre vie la voile.
    C'est le premier des témoignages que nous devons au monde, afin qu'il soit interpellé. C'est la vie non conforme au monde qui interpelle et nous donne une vraie puissance pour la Parole que nous lui porterons , car elle sera le reflet de notre vie. Le Saint-Esprit pourra toucher les cœurs par notre parole sanctifiée, salée. 
    Ce sel produit par notre sanctification est le gage que notre lumière brille dans ce monde et peut l'interpeller !
    A chacun de pouvoir habiller cette courte méditation sur le sel, car il y a beaucoup à dire et partager sur ce sujet!

jcb