lundi 23 novembre 2015

2 Corinthiens 5:16 T. Austin-Sparks

15 Juillet

Ainsi, désormais, nous ne percevons plus personne de manière humaine; (2 Corinthiens 5:16 )

La chose première et principale est l’absolue  nécessité de nous connaître les uns les autres selon l'Esprit. Cela signifie que dans la mesure où nous en sommes conscients, nous ne devons pas faire de ce que nous sommes par nature, la base de nos relations, de nos attentes, de nos jugements, de nos appréciations et évaluations.

Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas conscients de la nature humaine de l'autre et que nous sommes totalement insensibles à ses défauts. Non! Nous serons toujours sensibles. Il est même probable que  plus nous sommes spirituels, plus nous devenons sensibles à ce que nous sommes par nature et ce que les autres sont par nature. Peut-être que nous allons souffrir d'autant plus des défauts, des imperfections, des forces et des faiblesses  naturelles de l'autre .

Il y a aussi le fait que nous sommes face à un adversaire qui cherchera toujours à exploiter ces imperfections, pour nous affecter et nous atteindre. Il est à l'œuvre dans cette affaire pour perturber les relations entre les enfants de Dieu. Il ne se lasse pas d’agir ainsi.

Ne pas connaître l’homme selon la chair ne veut pas dire que tout ce domaine cessera d'exister pour nous, mais cela signifie que nous allons regarder au-delà de ce domaine et que nous serons constamment en train de rechercher la grâce et l'aide du Saint-Esprit pour cultiver une détermination à  regarder au delà de ce que nous sommes par nature, pour voir ce qu'il y a du Seigneur Jésus et de l'Esprit Saint dans l'autre, et de garder nos yeux fixés sur cela.

Par T. Austin-Sparks de: remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu - Chapitre 10

(jour 19) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)



19 ème Jour. Comme au juste juge

«Nous t’avons attendu, ô Éternel! dans le sentier de tes jugements...car lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants de la terre apprennent la justice.» 

Esaïe 26:8,9.
«L’Éternel est un Dieu juste; Heureux tous ceux qui s’attendent à lui.» 
Esaïe 30:18.

    Notre Dieu est un Dieu de jugement et de miséricorde. L’un et l’autre de ces attributs accompagnent ses actions. Dans le déluge, dans la sortie d’Égypte du peuple d’Israël aussi bien que dans la ruine des Cananéens, nous voyons toujours sa miséricorde accompagner le jugement. De même pour ce qui concerne chaque individu, Dieu juge et condamne le péché, tandis que la miséricorde sauve le pécheur; et quand sa miséricorde sauve le pécheur, ce n’est pas malgré le jugement, c’est parce que le jugement avait condamné le péché. Quant nous cherchons à nous attendre à Dieu, n’oublions pas que nous devons voir en lui «le Dieu juste» qui juge et condamne.

     «Nous t’avons attendu dans le sentier de tes jugements.» Voilà ce que notre expérience nous fera réaliser. Si nous sommes sincère dans notre désir de sainteté, dans notre entière consécration au Seigneur, sa sainte présence nous fera découvrir des péchés ignorés ou cachés, elle nous humiliera très bas, nous révélera le mal attaché à notre nature, notre opposition à la loi de Dieu et notre incapacité à accomplir cette loi divine. Nous comprendrons la vérité de ces mots: «Qui pourra soutenir le jour de sa venue...car il sera comme le feu du fondeur.» {Malachie 3:2} «Oh! si tu ouvrais les cieux, si tu descendais, les montagnes s’écrouleraient, elles se fondraient au feu.» {Esaïe 64:1,2} C’est par miséricorde que Dieu condamne en nous le péché, qu’il nous en fait sentir toute la gravité. Souvent le pécheur cherche à fuir loin de ce jugement de Dieu, mais l’âme qui veut trouver Dieu, qui veut être affranchie du péché s’incline avec humilité devant la sentence divine. En silence et avec espoir elle se souvient de ces mots: «Que Dieu se lève et ses ennemis seront dispersés.» {Psaume 68:1} «Nous t’avons attendu, ô Éternel, dans le sentier de tes jugements.»

    Quand on cherche à s’attendre à Dieu, qu’on ne soit pas surpris de voir le péché se révéler toujours davantage. Que nul ne désespère en constatant son incapacité à vaincre le péché, à dominer ses mauvaises pensées, à sortir des ténèbres qui semblent lui cacher la face de Dieu. Lorsque Jésus au Calvaire a été pour nous le don de la miséricorde divine, Dieu n’a-t-il pas caché son amour pour son Fils bien aimé sous la rigueur du jugement et de la condamnation? Oh! humiliez-vous sous les jugements divins qui condamnent chacun de vos péchés: le jugement prépare la voie à la miséricorde qui vient ensuite. Il est écrit: «Sion sera rachetée par le jugement.» {Esaïe 1:27} Attendez- vous à Dieu avec la confiance qu’au milieu même de ses jugements, Dieu vous amènera à saisir le salut. Attendez-vous à lui et il vous fera recevoir sa grâce.

    Voici une autre application de ce même texte. Nous savons que Dieu doit visiter la terre «dans le sentier de ses jugements.» Nous attendons qu’il le fasse. Quelle attente! Nous savons que des millions d’hommes portant le nom de chrétiens vivent dans une grande indifférence religieuse et qu’à moins de changement de leur part, ils vont attirer sur eux les jugements de Dieu. Ne ferons-nous pas tout ce qu’il nous sera possible pour les avertir et intercéder pour eux auprès de Dieu. Et si nous sentons que pour le faire nous manquons de courage et de force, ne commencerons-nous pas par nous attendre à Dieu d’une manière plus précise et plus instante, demandant au «Dieu juste» de se révéler dans la voie de ses jugements qui vont fondre jusque sur nos amis. Ne serons- nous pas effrayés de ce qui les menace? Ne nous sentirons-nous pas pressés de leur parler et de prier pour eux plus que jamais?

    Quand nous nous attendons à Dieu, ce n’est pas seulement pour nous mettre à l’abri de ses jugements, c’est encore pour laisser Dieu prendre si bien possession de nous, nous remplir si bien de sa sainteté, de l’amour de Christ au Calvaire et du feu céleste de l’Esprit, que nous en soyons réveillés et poussés à avertir les autres, à leur dire que «nous attendons Dieu dans la voie de ses jugements.» Vous, chrétiens, montrez que vous croyez réellement au Dieu juste qui doit juger la terre.

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»



Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com

dimanche 22 novembre 2015

Actes 04:32 T. Austin-Sparks

Tous les croyants n’étaient qu'un cœur et qu'une âme. (Actes 04:32 )

Le Seigneur doit disposer sur terre d’une compagnie qui, à tous égards, soit  un peuple céleste. Leurs ressources spirituelles de vie, de puissance, de sagesse, de connaissance, et leur but doivent être célestes et ne dépendent seulement que du Saint-Esprit. Leurs moyens et leurs  méthodes doivent être  fournis et dictés par Dieu. Leur énergie doit être directement l'énergie Divine; ce qui signifie qu'ils doivent avoir été séparés de leur propre énergie.

Les relations et les associations spirituelles doivent être célestes. C’est la transformation de l’Eglise en  une institution et un système terrestre qui lui a coûté sa puissance émanant du Trône, et cette puissance ne peut être recouvrée qu’en prenant une position claire concernant les relations traditionnelles. Il y aura besoin d'une position purement céleste quant à la nature vraiment céleste du Corps du Christ - l'Eglise, sans aucune contradiction dans des ordres terrestres.

Nous avons entendu dire que, lors d’ un rassemblement de serviteurs du Seigneur, ils rapportaient :  "c’était comme si on touchait le Ciel. Chacun avait abandonné - pour un moment - les différences de dénominations et les divisions terrestres." . Alors pourquoi y revenir?

Par T. Austin-Sparks de: "Pour un temps comme celui"




(jour 18) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)



18 ème Jour. Pour qu’il se révèle à tous

«En ce jour-là on dira: Voici notre Dieu, nous l’avons attendu et il nous sauvera; c’est ici l’Éternel, nous l’avons attendu; nous nous égaierons et nous réjouirons de son salut.» 

Esaïe 25:9.

    Ce texte nous offre deux précieuses vérités. Il nous dit d’abord, que c’est tout le peuple de Dieu réuni qui s’exprime ainsi, ensuite que c’est lorsque Dieu s’est révélé à son peuple que tous ont pu s’écrier avec joie: Voici notre Dieu! C’est ici l’Éternel! Voilà ce que nous avons besoin d’apprendre. Oh! quelle puissance, quelle bénédiction on obtient quand tous s’unissent pour s’attendre à Dieu!

    Remarquez que les mots «nous l’avons attendu» reviennent deux fois dans ce passage. Dans un temps de calamité, les cœurs de tous avaient été poussés à se réunir ensemble. Renonçant à tout secours humain, à tout espoir, tous s’étaient retournés d’un même coeur vers leur Dieu pour tout attendre de lui. N’est-ce pas précisément là ce qu’il nous faut dans nos Églises et nos réunions de prière? L’état de l’Église et du monde ne le demande-t-il pas? N’y a-t-il pas là des maux insurmontables pour la sagesse humaine? L’Église de Christ n’est-elle pas affaiblie, paralysée par le ritualisme et le rationalisme, par le formalisme et la mondanité qui lui ôtent toute force? Sa vie spirituelle n’est-elle pas menacée par le développement, l’excès de la culture intellectuelle, de la richesse et du plaisir? Soit en pays chrétien, soit chez les peuples païens, l’Église ne se voit-elle pas incapable de se mesurer avec le débordement de l’incrédulité, du péché, de la dépravation générale? Et pourtant n’avons-nous pas dans les promesses de Dieu, dans la puissance du Saint- Esprit, tout ce qu’il faut pour combattre le mal, pour donner à l’Église l’assurance qu’elle fait ce que Dieu attend d’elle? Si nous savions nous réunir pour attendre de Dieu une effusion de son Esprit, n’est-ce pas là ce qui nous obtiendrait la grâce dont nous avons besoin? Nous ne pouvons pas en douter.

     Dans nos réunions, si nous nous attendions à Dieu d’une manière plus précise et définie, nous obtiendrions le même résultat que dans notre culte privé, c’est-à-dire la conviction plus profonde que Dieu, veut se charger de tout; le sentiment plus humble et plus habituel de notre entière incapacité, accompagné du besoin d’être toujours plus dépendant de Dieu: la conscience que l’essentiel est de donner à Dieu la première place en toutes choses; et l’assurance qu’après avoir entendu nos prières il accordera la délivrance au temps voulu. Le but de cette attente serait d’amener chaque membre d’une réunion de prière et d’édification à sentir mieux la présence de Dieu, en sorte qu’en se séparant, tous emporteraient la conviction d’avoir remontré Dieu lui-même, de lui avoir laissé, à lui directement, toutes leurs requêtes, et de n’avoir plus qu’à attendre en paix qu’il agisse avec puissance.

     C’est de cette expérience-là que parle notre texte. Dieu intervient parfois d’une manière si frappante, que tous doivent s’écrier: «Voici notre Dieu! C’est ici l’Éternel!» Ces mêmes paroles se réalisent aussi pour ceux qui après s’être attendus à Dieu reçoivent une effusion nouvelle de l’Esprit de Dieu, et sentent si bien sa présence qu’ils doivent s’écrier avec une sainte adoration: «Voici notre Dieu! C’est ici l’Éternel!» C’est  ce qui manque beaucoup trop dans nos cultes et nos réunions religieuses. Pour le pasteur fidèle, il n’est pas de tâche plus difficile, plus sérieuse et plus bénie que celle d’amener son troupeau à rencontrer Dieu lui-même. Avant de commencer sa prédication, le pasteur devrait chercher à mettre chacun en contact intime avec Dieu. Quand Pierre entra chez Corneille celui-ci lui dit: «Nous voici tous présents devint Dieu.» {Actes 10:33} Voilà pourquoi ils étaient prêts à recevoir le Saint-Esprit. Attendre devant Dieu, attendre que Dieu se révèle à nous, s’attendre à Dieu, voilà la condition essentielle à laquelle Dieu manifeste sa présence.

    Un groupe de croyants qui se réuniraient pour s’attendre à Dieu soit en s’édifiant mutuellement, soit en observant de courts intervalles de silence et qui ouvriraient leurs cœurs à Dieu pour recevoir ce qu’il aurait à leur révéler sur sa volonté, sur le mal à découvrir cri eux, ou sur leur travail et la manière de le faire ne tarderaient pas à pouvoir s’écrier: «Voici notre Dieu; nous l’avons attendu et il nous sauvera. C’est ici l’Éternel; nous l’avons attendu. Nous nous égaierons et nous réjouirons de son salut.»


«Mon âme, attends-toi à Dieu!»

Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
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samedi 21 novembre 2015

(jour 17) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


17 ème Jour. Dans les temps d’obscurité

«Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob. Je m’attends à lui,» (Esaïe 8:17.)

    Voici un serviteur de Dieu qui s’attend à lui, non pour son propre compte, mais pour son peuple auquel Dieu avait voilé sa face. Ceci nous montre qu’après avoir commencé par nous attendre à Dieu pour ce qui nous concerne personnellement, soit pour notre avancement spirituel, soit pour l’exaucement de nos prières, nous ne devons pas nous en tenir là. Nous pouvons marcher dans la pleine lumière de la présence de Dieu et pourtant être entouré de personnes auxquelles Dieu a caché sa face. Bien loin de nous contenter de ne voir là que le juste châtiment de leurs péchés ou la conséquence de leur Indifférence, nous sommes appelés à nous occuper avec sollicitude de leur triste état et à nous attendre à Dieu en leur faveur. Le privilège de pouvoir s’attendre à Dieu comporte une grande responsabilité. Lorsque Christ est entré en la présence de Dieu, il a aussitôt usé de la place privilégiée qu’il occupait pour devenir notre intercesseur; nous aussi, dès que nous savons réellement ce qu’est l’accès auprès de Dieu et la confiance en lui, nous devons en user en faveur de nos frères moins favorisés, nous souvenant de ces mots: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.»

    Faites-vous partie de quelque congrégation où vous ne rencontrez ni la vie spirituelle, ni la joie que vous pourriez désirer soit dans la prédication, soit dans les rapports fraternels? Ou bien appartenez- vous à quelque Église qui offre encore tant d’erreurs, tant de mondanité, tant de recours à la science humaine, tant d’asservissement au formalisme que Dieu cache sa face dans mainte circonstance et que vous n’êtes pas surpris de ne voir là que peu de conversions, de ne trouver là que peu de véritable édification? Il se peut aussi que vous vous trouviez mêlé à diverses oeuvres chrétiennes, école du dimanche, conférences religieuses, union chrétienne de jeunes gens, missions lointaines et que là encore le manque de vie spirituelle vous indique que Dieu cache sa face. Vous croyez en comprendre la raison : trop de confiance en l’homme, en l’argent, trop de formalisme et d’indulgence pour le moi, trop peu de foi et de prière, trop peu d’amour et d’humilité, trop peu de l’esprit qui animait Christ sur la croix. Parfois vous désespérez, tout cela vous semble sans remède.

    Croyez alors que Dieu peut remédier et qu’il le fera. Inspirez-vous de l’esprit du prophète en répétant ses paroles et appliquez-vous à vous attendre à Dieu pour ses enfants fourvoyés. Au lieu de juger et de condamner, au lien de vous décourager et de désespérer, souvenez-vous que Dieu vous appelle à lui. Si les autres négligent de le faire, adonnez-vous d’autant plus à cet exercice de confiance et de foi. Plus les ténèbres sont profondes, plus aussi il est nécessaire de recourir à celui qui seul peut délivrer. Plus ceux qui vous entourent se confient en eux-mêmes sans s’apercevoir qu’ils sont pauvres, aveugles et incapables d’aucun bien, plus aussi il est urgent pour vous qui voyez le mal et qui avez accès auprès de celui qui seul peut venir à notre secours, de vous tenir à votre poste en vous attendant à Dieu. Chaque fois que vous êtes tenté de soupirer ou de vous plaindre, répétez-vous tout de nouveau: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.»

    Le cercle s’étend plus loin encore. Il faut penser à toute l’Église chrétienne répandue dans le monde, l’Église grecque, l’Église romaine et l’Église protestante qui comptent des millions d’âmes. Dans les Églises protestantes seulement, dans celles qui lisent la Bible et qui ont des professions de foi orthodoxes, que de formalisme encore! que de rites humains jusque dans le temple de Dieu! Que de preuves évidentes aussi que Dieu cache sa face!    


    Que doivent faire ceux qui voient cet état de choses et qui s’en affligent? Voici la première chose à faire: «Je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face à la maison de Jacob.» Comptons sur Dieu en lui confessant humblement les péchés de son peuple. Prenons le temps de nous attendre à lui en intercédant avec sollicitude, avec amour pour tous les saints, nos frères bien aimés, quelque fourvoyés qu’ils nous paraissent être. Attendons-nous à Dieu avec foi jusqu’à ce qu’il nous montre sa volonté de nous exaucer. Attendons-nous à lui en nous offrant à lui et en le priant de nous employer auprès de nos frères. Attendons-nous à Dieu sans nous lasser, ne lui laissant aucun repos jusqu’à ce que Sion redevienne la joie de la terre. Oui, comptons sur le Seigneur qui cache sa face à un si grand nombre de ses enfants. Et en nous réjouissant que «la clarté de sa face» vienne éclairer tous ses enfants, répétons-nous: «J’ai attendu l’Éternel, mon âme l’a attendu et j’ai eu mon espérance en sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus que les gardes du matin n’attendent le matin.»

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
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2 Corinthiens 3:18 T. Austin-Sparks

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. (2 Corinthiens 3:18 )

Je crois que si nous vivons dans le rayonnement de la Vie Divine, nos visages reflèteront quelque chose de cette Vie. En tout cas, le monde saura si nous vivons vraiment en contact avec le Seigneur, et nous parlerons un langage que seuls ceux qui sont spirituels pourront comprendre et apprécier.

Mais la tragédie de ce qu'on appelle "l'Eglise" est que si souvent ce caractère distinctif a été perdu. On essaye aujourd'hui d’effacer tout ce qui nous différencie du monde, pour pouvoir nous approcher d’eux dans l'espoir de les gagner. Oui, le monde religieux se conforme à ce siècle.

Mais ce qui s’est passé à la Pentecôte , c’est que ces gens de l'Esprit étaient  totalement différents au centre même de leur être, si différents de tous les autres peuples, et leur puissance et leur influence résidaient dans ce fait. Vous ne pouviez pas les conformer au monde,  non pas parce qu’ils étaient des gens  difficiles et irritables, mais en raison de leur constitution spirituelle; et c’était le secret de leur influence dans le monde.

La progression et l'augmentation de la vie spirituelle impliquent qu’un fossé va se creuser entre les enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas. Cela ne doit pas être pris littéralement dans le sens, de nous renfermer sur nous-mêmes, nous soustraire au contact avec les gens du monde. Cela serait  une mauvaise application du principe.

Le Seigneur Jésus est notre exemple par excellence, Lui qui pouvait aller dans n’importe quel milieu et Il l'a fait délibérément, se rendant chez les publicains et les pécheurs, de toutes les classes sociales, mais Son pouvoir sur eux résidait dans Sa différence fondamentale avec eux. Gardons-nous de cette grande tendance de nous conformer au siècle présent. Se conformer signifie perdre la puissance spirituelle.

Par T. Austin-Sparks à partir de: Gouvernés par le Saint-Esprit

vendredi 20 novembre 2015

1 Pierre 5 :10 T. Austin-Sparks

Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.(1 Pierre 5 :10)

Quelque chose doit être fait en nous mais aussi pour nous. Nous voulons avoir les choses pour nous, que le Ciel intervienne pour nous, que nos difficultés nous soient enlevées, nous désirons une route toute droite. Les Cieux peuvent être prêts à agir, le Seigneur peut être prêt  à travailler pour nous, mais cela  ne Lui suffit pas - et cela ne serait pas bon  pour nous si les choses s’arrêtaient là.

Le principe même de la croissance spirituelle et de la maturité exige qu'Il garde en équilibre ce qui est objectif et ce qui est subjectif; à savoir que quelque chose doit être fait EN nous autant que POUR nous. C’est à nouveau le principe de la Croix. Il est mort pour nous – c’est ce qui est objectif. Nous sommes morts en Lui – c’est ce qui est  subjectif. Voici les deux côtés de l'expérience spirituelle. Il maintient en équilibre ces choses.

Nous devons avoir cet équilibre forgé en nous, et être délivrés de cette tendance de permettre à nos problèmes d’obscurcir le Seigneur, cette habitude invétérée que nous avons de voir la situation simplement objectivement au lieu de dire, "Qu'est-ce que le Seigneur veut nous enseigner à ce sujet? Que veut-il faire en nous dans cette affaire? Il désire atteindre quelque chose en nous! ".

Il a quelque chose à faire en nous avant qu'Il ne puisse le faire pour nous. Combien de fois nous avons constaté que lorsque nous sommes arrivés à une nouvelle position avec le Seigneur, quand la chose a été faite en nous, alors il y a eu un mouvement vers l'extérieur. Nous devons prendre à cœur cette question comme quelque chose qui nécessite un changement en nous.


Par T. Austin-Sparks à partir de: Le problème de la Pierre