Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre vingt-quatrième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.
Prions:
Notre
Père céleste, merci pour Ta précieuse Parole. Merci de mettre Ta
vie et Ton Saint-Esprit dans nos cœurs. Nous Te demandons maintenant
d’ouvrir encore une fois nos cœurs et de nous donner une
révélation de notre Seigneur Jésus. Merci pour Ta gracieuse main
dans chacune de nos vies, merci de nous surprendre par Tes
merveilles, alors que Tu réponds tout le temps à nos besoins. Comme
nous Te bénissons pour cela ! Nous Te remettons cette étude
dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Très
bien, j’aimerais vous demander de prendre Jean
6. En
réalité nous allons puiser nos références dans Jean
6, Marc
6 et
Matthieu
14.
Vous
vous rappelez que nous avons divisé ce chapitre en trois parties, je
suggère que ce sont trois parties d’une même histoire. Il semble
que ce soit trois histoires, mais en fait il ne s’agit que d’un
seul récit. Voici comment le chapitre se décompose.
- Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 sans compter les femmes et les enfants.
- Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
- Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
Il
s’agit de trois parties d’une grande révélation du Seigneur.
Dans chacune de ces trois sections, nous allons continuer de suivre
notre plan en essayant de répondre à ces trois questions qui nous
sont suggérées en Jean
20:30-31.
Qui est Christ? Qu’est-ce que la foi? Et qu’est-ce que la vie?
Je
vous ai déjà dit que nous allions considérer le chapitre 6 de
quatre manières différentes. Nous aimerions le considérer en tant
qu’un tout, et nous verrons ensuite les trois parties de façons
indépendantes. Lorsque nous avons considéré
le chapitre 6 dans son ensemble, nous avons répondu à ces trois
questions de cette façon. Qui est Christ? Il est le
maître-enseignant et Il enseigne quelques grandes vérités Le
concernant alors qu’Il nourrit la foule.
Puis
Il a testé cette vérité à travers l’épisode de la mer
déchaînée. Vous vous rappelez qu’Il a obligé les disciples à
monter dans la barque et à aller sur la mer. Un bon enseignant ne
donne pas uniquement des informations, mais il s’assure que vous
connaissez ces informations, et c’est pour cette raison qu’Il les
a testées.
Qu’est-ce
que la foi selon ce chapitre? La réponse est que la foi, c’est
venir à Jésus. Finalement
qu’est-ce que la vie? La réponse est que c’est l’habileté à
obéir.
Très
bien, dans notre précédente leçon, nous avons commencé la
première partie qui est les versets 6:1-15 :
Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 hommes plus
les femmes et les enfants. Nous avons vu la première question, qui
est Christ? Notre réponse est qu’Il est le Tout suffisant. Il est
Celui qui est plus que suffisant. Je vous ai montré de quelle façon
Il montre par ce miracle qu’Il est plus que suffisant. Pour arriver
à faire cela, Il a d’abord montré à ses disciples qu’eux
n’étaient pas suffisants. Il ne les a pas seulement convaincus de
façon théorique, mais Il leur a également montré leur propre
insuffisance. Le résultat est qu’à la fin de cette journée, ils
ont découvert que le Seigneur était plus que suffisant pour eux et
des milliers de personnes comme eux, peu importe la situation et
comment ils se sentaient.
Très
bien, normalement nous devrions, comme à chaque fois répondre aux
deux questions suivantes qui sont: qu’est-ce que la foi et
qu’est-ce que la vie selon ce récit? Mais nous allons remettre
cela à plus tard, et directement sauter à la deuxième histoire
pour essayer de répondre à la question qui est Christ.
Je
vais juste vous donner une simple réponse à ces deux questions et
nous les développerons plus tard.
Dans
l’histoire de la multiplication des pains, qui est Christ? Il est
le tout suffisant. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est
continuellement venir au Seigneur Jésus. Je viens vide et ensuite Il
me remplit. Je me donne à Lui vide et Il me donne, puis je reviens
vide à Lui et Il me donne à nouveau. C’est continuellement
revenir à Jésus. Puis qu’est-ce que la vie? La vie c’est les 12
paniers pleins qui sont remplis au-delà de mes besoins. C’est la
surabondance. Comme je l’ai déjà dit nous reviendrons là-dessus
plus tard.
Très
bien, prenons maintenant la seconde histoire qui est le test, la mer
déchaînée. Le Seigneur Jésus a exposé une grande vérité dans ce
premier miracle, Il va maintenant tester cette vérité.
J’aimerais
vous présenter une vue d’ensemble de cette histoire et pour faire
cela, j’aimerais faire une synthèse à partir des éléments que
nous avons en Matthieu,
Marc et
Jean. En
d’autres termes, Matthieu narre ce récit et donne des détails.
Marc narre ce récit et donne d’autres détails. Luc et Jean
narrent également ce récit et donnent encore d’autres détails.
En fait Luc ne parle pas de la tempête, il parle de la
multiplication des pains, mais pas de la mer déchaînée.Ce
serait bien si nous pouvions diviser la seconde histoire en trois
scènes. Laissez-moi décrire ces scènes pour vous et vous montrer
de quelle manière elles sont en lien avec les disciples du Seigneur
Jésus. Dans chacune des trois scènes, les disciples sont à la même
place. Ils ne bougent pas. Ils sont dans la barque au milieu de la
mer déchaînée. Par conséquent dans tous les cas les disciples
restent où ils sont. De son côté Jésus, Lui, bouge. Dans les
trois scènes que le Saint-Esprit nous donne, Jésus est en
mouvement. Il est à trois places différentes. Laissez-moi vous
montrer cela.
Dans
la première scène, les disciples sont sur la mer déchaînée, et
Jésus est sur la montagne en train de dormir. Voici ce que dit Jean
6:15 dit:
« Et
Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se
retira de nouveau sur la montagne, lui seul. »
Voici
maintenant ce que dit
Marc 6:46-47:
« Quand il
l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir
étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était
seul à terre. »
Très
bien, dans la première scène, les disciples n’ont pas eu de
contact visuel avec le Seigneur Jésus. Il était hors de vue, Il
était absent, Il était sur une montage. La Bible nous dit qu’Il
était en train de les regarder. Il pouvait les voir, mais eux ne
pouvaient pas le voir. Très bien, voici la scène 1. Jésus est sur
la montagne et les disciples sur la mer.
Scène
2, les disciples sont encore
au milieu
de la mer démontée, mais Jésus a bougé. Voici ce que dit Jean
6:15:
« Après
avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus
marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et
ils eurent peur. »
Très
bien, maintenant Jésus est en train de marcher sur l’eau,
voici les
détails que rajoute
Marc 6:48:
« Il
vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était
contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers
eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »
Veuillez
noter l’expression « et
il voulait les dépasser ».
Dans la première scène, Il est sur la montagne en train de prier.
Dans la seconde scène, Il est sur la mer en train de marcher et il
semble qu’Il désire les dépasser. Il n’a pas prévu de monter
dans la barque, Il a prévu de marcher jusque de l’autre côté.
Voici la seconde scène.
Voici
la troisième scène maintenant, Jean
6:21 dit:
« Ils
voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque
aborda au lieu où ils allaient. »
« Puis
il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en
eux- mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »
Très
bien, dans la troisième scène Jésus est dans la barque avec eux.
Ils sont sur la mer. Dans la première scène, Il est sur la
montagne, dans la deuxième Il est en train de marcher sur l’eau et
dans la troisième scène, Il est avec eux sur la barque. A ce point,
Matthieu 14 rapporte quelque chose que les autres récits ne disent
pas. En Matthieu 14 nous lisons que Pierre est en train de marcher
sur l’eau. Lorsque nous en viendrons à ce qu’est la foi, nous
reprendrons ce petit détail, mais je vais le laisser de côté pour
l’instant. Très bien, essayez de vous imaginer ces trois scènes.
Ils sont dehors dans la barque au milieu de la mer agitée. Jésus
est sur la montagne, puis Il est en train de marcher et enfin Il est
dans la barque.
Je
pense que la meilleure façon de comprendre cela, est de premièrement
avoir une vision claire au sujet des détails que Dieu nous donne
concernant l’endroit où sont les disciples. Nous reviendrons
ensuite à Jésus et à Sa relation avec eux. Il n’est pas
suffisant de simplement dire ils sont là dehors sur une mer agitée.
Laissez-moi vous montrer certains détails pour que nous puissions
ressentir ce qu’ils ont ressenti. N’oubliez pas que cela est un
test. Le Seigneur est en train de tester ce qu’ils auraient dû
apprendre lors de la multiplication des pains pour les 5 000.
Puis lorsque nous l’aurons vu, nous pourrons commencer à appliquer
cela.
Laissez-moi
commencer avec ce que nous avons déjà souligné en mettant en avant
que Jésus les a poussés à aller dans la barque. Marc
6:45 dit:
« Aussitôt
après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à
passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que
lui-même renverrait la foule. »
Jean
6:18 dit:
« Il
soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »
Comme
je l’ai déjà dit, il s’agit d’un mot très fort, Jésus les
oblige à aller sur la barque. Il les a forcés à aller dans la
barque. Il leur a donné un commandement qui au niveau terrestre
semblait très simple, c’était: « Allez
sur l’autre rive. »
Ils avaient l’habitude de naviguer sur ce lac, ils avaient
l’habitude d’utiliser des bateaux. Ils avaient souvent fait cela.
Il semblait qu’ils pouvaient accomplir ce commandement, mais Jésus
était sur le point de leur montrer, tout comme lorsqu’ils devaient
nourrir la multitude, que cela leur était impossible. « Allez
sur l’autre rive »
est un commandement impossible, ils vont devoir apprendre le
commandement selon la nouvelle alliance. J’ai besoin de la
puissance de Dieu pour pouvoir obéir au Seigneur. Jésus va leur
enseigner cela. C’est de cette manière que tout cela commence.
Jean 6:18
dit : « Il
soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »
Ne
lisez pas cela à la légère, la mer a commencé à être agitée,
un vent très fort a soufflé. Matthieu
14:24 dit:
« La
barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car
le vent était contraire. »
La
barque était maintenant battue par les vagues. Je pense, comme vous
le savez, qu’il existe deux histoires de tempête. Il y a celle
dont nous sommes en train de parler, et ensuite il y a celle lors de
laquelle Jésus s’est assoupi. Ce sont deux histoires bien
différentes. La barque menaçait de couler. Ils étaient en danger
de mort. Le récit à propos de la tempête, bien que très frustrant
pour eux, ne leur fait pas courir de risque pour leur vie. Cela n’a
rien à voir avec
leur survie. Cette dernière a plutôt quelque chose à voir avec
leur propre résistance. Il y a une terrible tempête. Ils rament
contre le vent. Cela a plus à voir avec le fait de passer par une
épreuve que de
lutter pour sa survie.
Ceci
dit, en disant cela je ne désire pas sous-estimer la puissance de la
tempête. C’était une tempête très forte. Cela n’était pas
juste quelque chose de dangereux. N’oubliez pas qu’il y avait une
barque en jeu. Nous lisons qu’ils ramaient, mais c’était une
barque qui pouvait contenir 12 personnes et il y avait des voiles.
Ils ont dû apprendre que l’on ne traverse pas la vie chrétienne
avec une voile grande ouverte. En fait, on n’avance pas non plus à
la force de ses muscles.
Voici
ce que dit Jean
6:19:
«
Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent
Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et
ils eurent peur. »
Certaines
versions disent qu’ils avaient déjà parcouru 5 à 6 kilomètres.
Les érudits bibliques nous disent que de l’endroit où les 5000
ont été nourris jusque vers la destination, il y avait à peu près
12 kilomètres. Ce qui signifie pratiquement qu’ils avaient
parcouru la moitié du chemin.
Ils avaient ramé sur la moitié du chemin.
Veuillez
prendre note de ce détail que l’on trouve en Matthieu
14:25:
« A
la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur
la mer. »
Lorsque
Jésus est venu vers eux en marchant sur la mer, Matthieu nous dit
qu’il était la quatrième veille de la nuit. Les juifs divisaient
la nuit en quatre veilles. La nuit commençait à la tombée de la
nuit. La première veille allait de 6 heures du soir à 9 heures. La
deuxième veille allait de 9 heures à minuit. La troisième veille
allait de minuit à 3 heures. La quatrième veille allait de 3 heures
à 6 heures. Cela signifie de façon pratique que ces hommes étaient
très fatigués. Ils avaient été actifs toute la journée. Nous les
avons vus le matin lorsque la foule s’est rassemblée et a été
nourrie. Nous savons qu’ils sont montés dans la barque à la
tombée de la nuit et maintenant nous savons qu’ils ont ramé
pendant neuf heures ou plus.
C’est
lors de la quatrième veille que Jésus s’est finalement manifesté,
et les disciples n’avaient fait que la moitié du chemin.
Si
vous y pensez de façon spirituelle, tout cela est une image très
graphique, parce que vous aussi vous en êtes peut-être là dans
votre vie, dans la tempête en train d’être testés. Dans ce
cas-là la nuit est bien noire et bien longue. Il semble que le
maître soit absent. La mer est violente. Vous avancez face à un
vent contraire. Vous êtes très très fatigués et vous n’avez pas
encore fait la moitié du chemin alors que vous essayez de Lui obéir.
Très bien, c’est là où en étaient les disciples à ce moment
donné. Ils étaient au beau milieu d’une mer en furie. Ils étaient
très frustrés, et complètement entravés par la tempête qui
venait de la main de Dieu.
Marc
6:46-48 dit:
« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »
« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »
J’aime
ce verset de Marc
6:48.
Il dit: « Il
vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer. »
Depuis
sa position sur la montagne, Il voyait qu’ils avaient du mal à
ramer. Certaines versions disent: « Ses disciples avancent
péniblement. » Je pense que dans cette expression, ils avaient
beaucoup de peine à ramer, il y a plus de choses incluses que
simplement la fatigue physique. Je pense que cela est vrai. Je pense
qu’ils étaient fatigués. Leurs muscles étaient fatigués, les
membres leur faisaient mal. Ils avaient ramé depuis environ 9
heures. Ils avaient été debout toute la journée. Ils naviguaient
contre le vent. Mais je pense également qu’il y a une réalité
spirituelle dans cette expression. Je ne sais pas à quel point vous
êtes reconnaissants, mais je suis reconnaissant que notre Jésus
intercède pour moi depuis l’autel et qu’Il me voit lutter avec
beaucoup de peine.
Je
pense que cela décrit les milliers de chrétiens, qui honnêtement
n’ont pas encore appris à se reposer dans le Seigneur, de telle
sorte que leur vie n’est qu’un combat frustrant contre la
tempête, en train de ramer contre la tempête. Ils n’ont pas
encore appris le secret libérateur de l’obéissance selon la
nouvelle alliance. Ceci dit je ne pense pas qu’alors qu’ils
ramaient, les disciples étaient en train de se dire: « Je me
demande quelle leçon Il voulait nous apprendre lorsqu’Il a nourri
la multitude? » Je ne pense pas que cela leur soit venu à
l’esprit. Je ne crois même pas qu’ils pensaient: « Vous
savez les gars nous sommes au milieu d’un test. Nous ne voulons pas
le rater. Qu’est-ce qu’Il désire déjà que nous sachions?
Qu’est-ce qu’Il désire que nous fassions ? » Non, ils
n’étaient pas en train de se rappeler à quel point Jésus était
suffisant à la fin de la journée, alors qu’ils étaient sur la
mer.
Les
disciples étaient très conscients de leurs difficultés, de la
tempête, du vent et très touchés par leurs circonstances.
C’étaient des pécheurs bruts de fonderie. Nous, nous avons
l’habitude de lire cela comme s’ils étaient de grands chrétiens
matures. La réalité est que même s’ils ont été avec le
Seigneur depuis le début, cela ne fait au maximum que 3 ans et demi.
Ils n’étaient que des bébés, des bébés en Christ. Je ne suis
pas si sûr que ces pécheurs aguerris aient déjà appris à dompter
leur langue. Je suis presque sûr qu’ils n’étaient pas en train
de chanter pendant qu’ils ramaient. Pour eux à ce moment, la vie
n’était pas un rêve et ils ne devaient pas utiliser que des mots
agréables à entendre.
Mais
je pense que nous avons ici une merveilleuse image des chrétiens qui
agissent avec leurs propres efforts et leur propre force, en essayant
de lutter pour obéir au Seigneur. Leur cœur ne se rebelle pas
contre Dieu. Ils essaient de faire les bonnes choses. Si jamais ils
pensaient que la vie chrétienne c’est quelque chose à travers
laquelle nous pouvons naviguer à la force du vent, cette expérience
leur a ouvert les yeux. Si jamais ils pensaient que la vie chrétienne
était quelque chose dans laquelle vous pouvez avancer à la force
des bras, cette expérience leur a ouvert les yeux. C’est une belle
image de là où ils en étaient. Ils étaient en pleine tempête,
sur une mer déchainée, luttant avec leurs rames, très frustrés et
dans la défaite. Ils n’étaient arrivés qu’à la moitié de
leur périple parce qu’ils faisaient cela avec leur propre force.
Considérons
maintenant le Seigneur Jésus et Sa position par rapport aux
disciples dehors sur la mer déchaînée. Considérons à nouveau la
première scène. Matthieu
14:23 dit:
« Quand
il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart;
et, comme le soir était venu, il était là seul. »
Voici
ce que Marc
6:46 nous
rapporte: «
Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. »
Très
bien, cela n’est pas uniquement une histoire, c’est également
une prophétie, voici ce que je veux dire par cela. Cela ne décrit
pas uniquement leur condition, là où ils en étaient, mais cela
nous décrit également. Vous voyez, Jésus est hors de vue. Il est
absent. Il est sur la montagne en train d’intercéder pendant que
les disciples sont sur la mer déchaînée.
Dieu
ne nous dit pas au sujet de quoi Il a prié. Mais nous savons qu’Il
était en train de prier. Est-ce qu’Il était en train de prier
pour qu’ils puissent réussir le test ? je ne le sais pas !
Est-ce qu’Il était en train de prier pour que les gens qui ont
expérimenté les miracles, qui ont été guéris et tout cela
puissent continuer d’avancer avec Lui? Nous ne le savons
pas. Est-ce qu’Il avait juste un temps de communion avec son saint
Père? Il a
souvent fait cela. Je vous rends attentifs à cela, parce que le
livre d’Hébreux nous dit que c’est ce que Jésus est en train de
faire.
Il
a été élevé à la droite de Dieu en tant que grand prêtre et Il
prie pour nous. Il intercède pour nous pendant que nous sommes
ici-bas sur la mer déchainée. Il est sur une montagne distante, et
Il est en train de prier pour nous. A un moment donné entre 3 et 6
heures du matin, Jésus les a vus lutter contre les vagues et a
décidé qu’il était temps de les sauver, puis Il est venu en
marchant sur la mer. J’aime appeler cette relation entre Jésus sur
la montagne et les disciples dans le bateau une relation de pure foi.
Je prends cela d’Hébreux
11:1.
Est-ce que vous vous rappelez de ce verset?
Hébreux
11:1 dit:
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. »
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. »
Lorsque
Dieu parle de la foi, Il parle de choses que l’on ne voit pas, de
choses invisibles, de faire confiance au Dieu invisible. Dans la
première scène, ils n’ont pas pu voir le Seigneur Jésus. Jésus
était en train de prier. Jésus était en train de les regarder.
Jésus intercédait pour eux, mais ils ne pouvaient pas Le voir. Ils
n’avaient pas de présence physique de Jésus avec eux, Il était
juste entre eux, et il se peut qu’ils se soient dit: « Si
seulement Jésus était avec nous. Où est Jésus? Il semble qu’Il
soit si loin. »
Voici ce que dit 2 Corinthiens 5:7: « Car nous marchons par la foi et non par la vue. »
Voici ce que dit 2 Corinthiens 5:7: « Car nous marchons par la foi et non par la vue. »
C’est
pour cette raison que j’appelle cela de la pure foi, c’est parce
qu’il n’y a pas de vue. Ils ne peuvent pas voir Jésus. C’est
prophétique parce que c’est dans cette situation que nous sommes
également. Il est là-haut en train de prier pour nous, et nous ne
pouvons pas Le voir. Très bien, Jésus est donc sur la montagne et
les disciples sur la mer.
Vous
vous attendriez maintenant que je vous dise d’observer la scène 2.
Non, avant cela considérons la scène 3, puis nous reviendrons à la
deuxième, et nous verrons pourquoi lorsque nous ferons cela. Voici
la troisième scène, Jean
6:21 dit:
« Ils
voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque
aborda au lieu où ils allaient. »
Dans
cette scène Jésus n’est pas invisible.
Il n’est pas hors de vue. C’est donc l’exact opposé. Il
est visible. Il est juste là avec eux sur la barque. Il est tout ce
qu’il y a de plus présent. Nous allons donc appeler cela la vue.
Maintenant ils peuvent Le voir. Maintenant ils peuvent Le toucher. Il
est là devant leurs yeux.
Le
récit nous montre que lorsque Jésus est monté dans la barque, Il a
fait deux merveilleux miracles. Le premier miracle est décrit en
Matthieu
14:32 qui
dit: « Et
ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. »
Ce
fut la paix, la tempête a cessé. Tout est terminé. Cela est
spécialement merveilleux dans son aspect spirituel, si vous, tout
comme je l’ai fait, avez dû ramer avec vos propres forces et
lutter pour obéir au Seigneur et vivre la vie chrétienne, sans
arriver plus loin que la moitié du chemin. C’est une grande joie
lorsque Jésus monte finalement dans la barque car il y a ensuite la
joie dans votre cœur et le calme sur la mer.
Marc 6:51 dit:
« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »
Marc 6:51 dit:
« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »
Après
plus de neuf heures à avoir ramé, avoir un instant de calme n’est
pas uniquement étonnant mais aussi le bienvenu. Je ne sais pas
si vous avez déjà lutté dans votre vie spirituelle et qu’ensuite
le Seigneur a finalement apporté la paix et Il vous a délivré,
mais c’est une merveilleuse chose. Voici le second miracle que
Jésus a fait.
Jean 6:21 dit:
« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »
Jean 6:21 dit:
« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »
N’ayez
pas peur de croire cela. Ils n’avaient fait que la moitié du
chemin et immédiatement la barque arriva à l’endroit où ils
désiraient aller. Jésus est monté dans la barque et aussitôt
alors qu’Il calmait la tempête, ils sont arrivés sur la plage.
Plus besoin de ramer. La barque est arrivée à destination.
J’ai
aussi eu cette expérience dans ma vie, lorsque j’ai fait entrer
Jésus dans la barque et j’ai été très reconnaissant qu’Il
soit dans la barque. Il a calmé la mer et Il m’a miraculeusement
donné la victoire. Il m’a donné la délivrance. Je suis arrivé à
la destination où Il m’avait appelé à être. La tempête était
terminée, et nous étions sains et saufs à notre destination.
Voici
pour la troisième scène, j’appelle cette dernière la vue. Rien
n’est laissé à la foi. Il est là en personne. Il s’identifie
Lui-même. Il enlève mes peurs. Il calme mes tempêtes et Il
m’emmène à destination. Tout est réellement merveilleux.
Dieu
intervient alors d’une manière très puissante. Jésus est dans la
barque, nous pouvons Le voir, Il est actif, Il délivre, Il fait des
miracles, Il fait des signes, c’est pour cela que nous appelons
cette scène la vue.
Très
bien, considérons maintenant la scène 2. C’est la scène que j’ai
omis jusqu’à maintenant. Marc
6:48-50 dit:
« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris… »
« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris… »
Très
bien, les disciples ont donc vu Jésus sur les eaux et ont pensé
qu’Il était un fantôme. Ils ne savaient pas s’Il était un ami
ou un ennemi, s’Il était pour eux ou contre eux. Vous voyez, nous
sommes là entre la foi et la vue. Sur la montagne je ne peux pas Le
voir. Dans la barque, je peux Le voir. Lorsqu’Il est en train de
marcher sur la mer, je ne suis pas sûr de moi. C’est comme si l’on
était entre les deux. Le fantôme est ce qui est entre les deux.
Lorsqu’Il est en train de marcher sur l’eau je ne suis pas sûr.
C’est comme entre les deux. C’est à moitié visible et à moitié
invisible. Les
disciples ne savent pas s’ils voient une forme, un nuage ou autre
chose. Est-ce que c’est une personne? Ou est-ce que ce n’est pas
le cas? C’est en partie esprit et en partie chair. C’est un
mélange. Et le résultat de ce mélange fait que vous êtes sur la
barque en train de vous gratter la tête en vous demandant si c’est
le Seigneur ou si c’est un ennemi, si cela va bien se terminer ou
non.
Voici
donc pour la scène 3. Christ est sur la montagne, Christ est sur la
barque et Christ est en train de marcher sur la mer déchaînée.
L’une est la foi, l’autre est la vue et l’une est entre les
deux.
CHRIST
EST CELUI QUI S’OCCUPE DE MOI LÀ OÙ J’EN SUIS
Laissez-moi
vous donner la réponse à la question qui est Christ selon le
deuxième récit de Jean
6:16-21.
J’aime exprimer la réponse de cette manière et dire qu’Il est
Celui qui s’occupe toujours de moi là où j’en suis pour
m’emmener à la place où Il désire que je sois. Il s’occupe
tout le temps de nous comme nous sommes et où nous en sommes. Je
n’échangerais cette merveilleuse vérité de la Bible pour rien au
monde. Est-ce que vous réalisez cela? Si Dieu n’a pas une
situation idéale avec laquelle Il peut travailler, alors Il
travaillera à partir d’une situation qui n’est pas idéale.
Voici le Dieu que vous avez et le Dieu que j’ai.
Laissez-moi
maintenant vous poser cette question. Pensez-y simplement. Des trois
épisodes, Jésus sur la montagne, Jésus sur la mer et Jésus dans
la barque, laquelle aimeriez-vous le plus avoir pour votre expérience
chrétienne? Est-ce que vous préféreriez L’avoir sur la montagne,
là où ne vous pouvez pas le voir? Est-ce que vous préféreriez
L’avoir en train de marcher sans être certains de ce qu’Il fait?
Ou préféreriez-vous L’avoir dans la barque en train de faire des
miracles et des signes, en vous donnant la paix et vous emmenant à
bon port? Quelle est la chose que vous aimeriez plutôt avoir?
Laquelle préféreriez-vous?
Je
pense que ce que Dieu préférerait avoir est Jésus sur la montagne.
Je crois que c’est cela le choix de Dieu, parce que pour être
honnête, le choix de Dieu n’est pas mon choix. Mon cœur naturel
aimerait plutôt être dans la situation numéro 3. J’aime l’idée
d’avoir Dieu dans la barque. J’aimerais L’avoir à un endroit
où je peux Le voir. J’aimerais L’avoir là où je peux Le
sentir. J’aimerais L’avoir là tout près de moi.
J’aimerais
que Dieu me donne la paix. Je ne veux pas de mer déchainée. Je veux
qu’Il apporte la paix dans ma vie. J’aimerais qu’Il me permette
d’arriver à destination. Il m’a appelé à quelque chose et par
un miracle j’aimerais qu’Il m’emmène jusque là-bas. Vous
voyez, mon cœur naturel gravitera tout le temps autour de la vue. Je
n’aime tout simplement pas les moments où Dieu n’est pas près,
lorsqu’Il semble si loin, même si je sais que par la foi Il est à
la droite de Dieu le Père, et qu’Il est en train de prier pour
moi, qu’Il regarde au loin et qu’Il sait ce qui se passe.
Lorsque
nous en arriverons à ce qu’est la foi, nous rendrons tout cela
plus personnel, mais Dieu désire que je mette ma confiance en Lui
sur la mer déchaînée même lorsque je ne peux pas Le voir. Peu
importe à quoi cela ressemble, Il intercède pour que la volonté du
Père puisse être faite dans ma vie, Il désire que je mette ma
confiance en Lui alors que je rame contre les vents contraires. Mais
voici la question qui ressort du texte: qu’est-ce qui se passe si
je rate, si j’échoue? Vous pouvez compter sur le fait que je vais
un jour rater. Si je deviens si frustré avec la tempête et que je
lutte avec les rames et peut-être même je doute qu’Il soit en
train de prier pour moi, qu’Il peut me voir et qu’Il s’occupe
de moi, est-ce qu’Il va m’abandonner? Est-ce qu’Il va juste me
renvoyer? Est-ce qu’Il va m’abandonner? La réponse est non. Il
arrive un temps où Dieu nous voit en train de lutter avec nos rames,
et ensuite Il dit: « Très bien, cela suffit. » Et
ensuite, Il vient en marchant sur les vagues.
Voici ce que dit Marc 6:48:
« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »
Voici ce que dit Marc 6:48:
« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »
Rappelez-vous
que Marc
6:48 dit
qu’Il n’a jamais eu l’intention de monter dans la barque. Il
désirait marcher vers eux. C’était son second choix. Son premier
choix est que vous mettiez votre confiance en Lui, même si vous ne
Le voyez pas. Son second choix est qu’Il marche assez près de
vous, même si vous avez encore des questions, mais assez près pour
qu’Il puisse se faire connaître. En les dépassant Jésus désirait
faire deux choses.
Voici ce que dit Jean 6:19-20:
« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur! »
Voici ce que dit Jean 6:19-20:
« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur! »
La
première chose que Dieu fera si vous ratez, si vous ne pouvez pas
mettre votre confiance en Lui parce que vous ne pouvez pas Le voir ou
Le sentir, Il viendra vers vous, et la première chose qu’Il fera
est de se manifester en disant: « C'est
moi; n'ayez pas peur! »
Il viendra assez près pour que vous sachiez que le Seigneur est avec
vous, qu’Il ne vous a pas abandonné. Le fait qu’Il vous dise
« c’est
moi »,
devrait être assez pour faire fuir votre peur.
La
seconde chose qu’Il désirait qu’ils sachent se trouve dans les
mêmes versets. Il désirait qu’ils sachent que le fait qu’Il
marche sur la mer déchaînée signifiait que tout était sous Ses
pieds. Tout était sous Son contrôle et qu’Il était le Seigneur
de la tempête. Cela aurait été suffisant. Il désirait juste les
dépasser. Ensuite ils auraient su qu’Il était là et qu’ils
n’avaient pas besoin d’avoir peur. Mais nous savons qu’ils
n’ont pas passé ce test. Ce n’était pas suffisant pour eux de
juste savoir qu’Il était là et que tout est sous Son contrôle,
et ils L’ont donc invité à monter dans la barque.
Jean 6:21 dit:
« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »
Jean 6:21 dit:
« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »
Je
vous ai dit que lorsque Jésus monte à bord, Il fait deux choses: Il
calme la tempête, et ensuite Il vous emmène à la destination
désirée. Cela semble si merveilleux n’est-ce pas? C’est parce
que c’est de cela que sont faits la plupart des témoignages.
Lorsque vous entendez des personnes donner leur témoignage, combien
de fois avez-vous entendu quelque chose de ce genre: « Je suis
passé par une tempête dans ma vie, et Dieu est intervenu d’une
manière si incroyable! Il a apporté la paix dans ma vie, Il a fait
un incroyable miracle. Il a apporté la guérison. Il a apporté la
délivrance. Il a fait un signe; Il a fait une chose merveilleuse.
Dieu m’a amené à une place de victoire, à une place de repos, à
ma destination. » Habituellement, lorsque vous entendez des
témoignages de ce genre, nous disons quelque chose de ce genre:
« Oh! Quelle foi! J’aimerais tellement avoir une telle foi.
Comme ils font confiance à Dieu. Ils ont une telle paix alors qu’ils
passent par la tempête. Regardez ce que Dieu fait pour eux. Il fait
des miracles! Il apporte la délivrance. Il les mène à bon port! »
Mais est-ce que vous réalisez que cela n’était pas une réponse à
la foi ? C’est à cause de leur incrédulité qu’Il a fait
ces miracles.
Marc 6:51-52 dit:
« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. »
Marc 6:51-52 dit:
« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. »
Leurs
cœurs étaient endurcis. Ils n’avaient rien appris des miracles
des pains, et plus tard nous considérerons Pierre. Lorsque Pierre a
marché sur les eaux, Jésus ne lui a pas dit: « C’est super,
tu as bien fait. » C’est l’opposé qui est vrai. Il l’a
repris à cause de sa petite foi.
Je
sais que nous aimons les choses sensationnelles. Vous n’êtes pas
différents de moi. Je préférerais voir Dieu faire de grandes
choses et être très actif et faire des miracles, des
démonstrations, des signes, des merveilles, manifester de la
puissance, faire des délivrances et ainsi de suite. Mais il arrive
souvent que, lorsque quelqu’un donne un tel témoignage sur des
miracles qu’il a vécu, cela est plutôt un signe de manque de foi,
pas un signe de foi. Mais ce n’est pas toujours le cas, alors
n’allez pas juger le cœur des autres personnes pour les critiquer.
Jésus aimerait juste dire: « J’étais
sur la montagne en train de prier pour toi, tout allait très bien.
Puis lorsque tu as raté je suis passé près de toi, je me suis fait
connaître à toi et j’ai montré que tout était sous mon
contrôle. J’aurais aimé que cela ait été suffisant. Mais
ensuite tu m’as invité sur la barque et je n’ai pas refusé ton
invitation. » Jésus monte alors dans la barque et fait ces
choses si incroyables et ces miracles. Si
seulement ils pouvaient comprendre ces choses. Même voir ces
réalités nécessite un puissant miracle de Dieu. Seul
Dieu peut nous enseigner ces choses.
Laissez-moi
maintenant faire un commentaire pour ceux qui ont peut-être été
dans le même bateau et qui ont raté misérablement. Vous avez lutté
avec vos rames, Il est venu en marchant près de vous, mais ce
n’était pas assez et vous désiriez qu’Il vienne à bord. Il
s’est manifesté à vous, Il a montré que tout était sous Son
contrôle, pourtant vous avez crié et vous avez insisté pour avoir
la délivrance, pour avoir la guérison, pour avoir le miracle, pour
qu’Il pourvoit, pour qu’Il donne une direction claire, pour qu’Il
ouvre les portes et pourtant Il n’est pas monté à bord, Il vous a
juste dépassé.
Et
ensuite vous étiez désespérés. Vous vous êtes dit: « Il
faut qu’Il me délivre. Il faut qu’Il me guérisse. » Vous
avez jeûné et prié et mendié et vous pensiez que vous alliez
mourir si Dieu n’intervenait pas. Vous vouliez qu’Il fasse
quelque chose. Mais Lui est simplement passé à côté de vous.
Si
cela arrive, j’espère que Dieu vous donnera des yeux pour voir.
S’Il ne vient pas à bord, s’Il ne s’arrête pas, s’Il ne
guérit pas, s’Il ne délivre pas, même s’Il avait pu faire tout
cela, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est une bonne
nouvelle, cela signifie que vous aviez plus de foi que ce que vous
pensiez parce que vous n’en aviez pas besoin. Il s’occupe tout le
temps de nous où nous en sommes, pour nous emmener à la place où
Il désire que nous soyons. Si vous aviez besoin de cela, Il serait
venu avec vous et aurait fait tout cela. S’Il ne vient pas à bord,
même si vous criez, c’est que vous n’en aviez pas besoin, même
si vous croyez en avoir besoin. C’est
de cette manière que Dieu travaille.
Je
me rappelle le temps où j’étais étudiant à l’institut
biblique Moody au début des années soixante. Il y avait beaucoup
d’étudiants et de membres de la faculté qui commençaient à
« aspirer après le Saint-Esprit ». Il y a un mouvement
qui a commencé à traverser l’école à ce moment-là. De nombreux
membres du personnel et de l’institut ont commencé à parler en
langue. Je ne sais pas si vous êtes familiers avec cette expression
« parler en langue »? L’école Moody s’est
officiellement élevée contre cela et certains des enseignants ont
été renvoyés de l’école à cause de ce mouvement.
Quoi
qu’il en soit, en tant que jeune étudiant dans le Seigneur, tout
ce que je savais est que je ne désirais rien rater de ce que le
Seigneur avait pour moi, si cela était réel, si cela était vrai,
et je ne savais pas si cela était le cas. Je le désirais, je ne
voulais rien rater, je désirais le meilleur de ce que Dieu avait.
J’ai
donc décidé de rater trois jours d’école pour moi aussi recevoir
cela. J’ai passé ces trois jours dans une armoire, j’ai dormi
là-dedans, j’ai prié là-dedans, j’ai jeûné là-dedans et
j’ai crié. J’étais comme une épave émotionnelle et j’ai
juste prié Dieu qu’Il puisse me donner ce don des langues. J’ai
prié pendant trois jours que cela puisse se passer. Mais à la fin
de ces trois jours je n’avais rien. Alors qu’est-ce que j’ai
fait? J’ai continué mon chemin avec le Seigneur mais sans cela. Je
n’en avais pas besoin. A cette époque j’étais déçu. Tous mes
autres amis avaient cela, alors pourquoi est-ce que moi je ne l’avais
pas? J’avais prié, j’avais demandé au Seigneur, mais Il est
juste passé à côté de moi. Je vais vous dire pourquoi Il est
passé à côté de moi. C’est parce que je n’en avais pas
besoin. Je pouvais faire confiance à Dieu par la foi. Maintenant,
alors que je regarde en arrière, je loue Dieu de ce que cela ne me
soit jamais arrivé. Si j’en avais eu besoin alors je l’aurais
eu. Mais parce que je n’en avais pas besoin, alors Dieu est juste
passé à côté de moi. Je connais des chrétiens qui ont crié vers
Dieu pour recevoir des visions, des rêves, des miracles, des
guérisons et être conduits, mais il semble que Dieu est juste passé
à côté d’eux. Je vais vous dire pourquoi Il est passé à côté
d’eux. C’est parce qu’ils
n’en avaient pas besoin.
Très
bien, qui est Christ? C’est Celui qui s’occupe tout le temps de
moi là où j’en suis pour m’emmener à l’endroit où Il désire
que j’aille. Son plus grand désir est que je Lui fasse confiance
alors qu’Il est sur la montagne et que moi je rame sur la mer
agitée. Mais si je rate, Il ne va pas me rejeter. Il va venir et
marcher sur la mer près de moi. Il va se faire connaître à moi et
me rappeler que tout est sous son contrôle. Si je rate et que je Lui
demande de monter sur le bateau, devinez ce qu’Il va faire? Il va
venir sur le bateau, Il va faire de merveilleux miracles, Il va
apporter la paix dans nos cœurs et nous emmener jusqu’à
destination et ensuite Il devra m’enseigner à nouveau la même
leçon. Il est le
maître-enseignant.
Très
bien, voici pour une vue d’ensemble de ce chapitre. Dans notre
prochaine leçon, nous nous arrêterons plus longuement sur des
questions particulières.
Prions:
Notre
Père, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole. Nous
Te demandons de nous rendre capables de mettre notre confiance en
Toi, afin qu’à la fin de la journée nous puissions savoir que Tu
es plus que suffisant pour nous et pour des milliers de personnes
comme nous, peu importe quelles sont les circonstances et ce que nous
ressentons. Nous Te remercions pour la grâce que Tu nous fais de
venir à notre rencontre là où nous en sommes et pour accommoder Ta
grandeur à notre petitesse. Amen.
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