vendredi 25 octobre 2019

(4) CANTIQUE DES CANTIQUES PARTIE 4 TROISIÈME ÉTAPE - LE REPOS ET LE FRUIT 6:10-8:14) Par Ed Miller

Cet article est la transcription d'un message donné en 2004 par Ed Miller lors d'une conférence pour hommes qui s'est tenue à Easton dans le MaryLand. Le thème de cette série d'articles, tiré du Cantique de Salomon, est l'Union d'Amour entre Christ et Son Église. La forme parlée a été conservée. (NdT). 

PRINCIPE INDISPENSABLE - PRIÈRE D'INTRODUCTION 
RAPPEL

                    Merci de reprendre ce merveilleux livre du Cantique des cantiques. Encore une fois, notre prière est que Celui que nous cherchons et en qui nous nous réjouissons, le Seigneur Jésus, vienne tout d'un coup dans Son temple. Alors que nous revenons à la Parole de Dieu, nous confiant en Lui pour qu'Il mette sur nos cœurs le fardeau qui est sur Son coeur, je vous rappelle encore une fois ce principe indispensable de toute étude de la Bible, à savoir: une dépendance totale envers le Saint-Esprit, comme celle d'un enfant envers ses parents.

                    C'est Sa Bible, c'est Lui qui l'a inspirée; c'est Son souffle qui l'a créée; et Il désire maintenant souffler à nouveau pour nous permettre de la comprendre. Il est aussi réel pour nos coeurs que lorsqu'Il a, par Son souffle, engendré Sa Parole. Il désire à nouveau souffler sur Sa Parole et la rendre vivante et vitale. C'est pourquoi, nous venons à nouveau comme des petits enfants. Toutes nos études, toutes nos méditations, tous les efforts que nous avons faits pour essayer de rassembler les choses ne sont rien si Dieu Lui-même ne nous parle pas et ne dévoile pas Son Fils. Nous avons donc besoin de Lui faire confiance.

                    Laissez-moi vous donner un verset extrait du Cantique lui-même pour souligner ce principe. Je le sors du contexte du Cantique, pour le considérer dans le contexte de l'ensemble des Écritures. En d'autres termes, en l'isolant de ce passage particulier, j'ai peut-être fait violence à son contexte immédiat dans le Cantique, mais il reste vrai si on le considère par rapport à toutes les Écritures. Il s'agit du verset 5:6. Vous rappelez-vous que, dans notre précédente leçon, nous avons parlé de l’Époux qui frappe à la porte de l'épouse? A ce moment-là, elle semblait plus inclinée à profiter de son repos que de répondre à son Époux. En tout cas, le Seigneur Lui a révélé qu'elle était Son Jardin; qu'Il n'allait jamais quitter Son Jardin et qu'Il y était toujours. Pourtant, pendant un certain temps, elle a perdu la sensation de Sa présence. Elle a appris plus tard qu'elle n'avait pas perdu Sa présence, mais seulement la sensation de Sa présence. Lorsqu'elle est sortie dans la rosée et l'humidité, ce qui illustrait le fait qu'Il était encore là, Il l'a appelée. Au verset 5:6, elle est dehors et elle le cherche: « J'étais hors de moi, quand il me parlait. »

                    Cette expression, « J'étais hors de moi, quand il me parlait », est notre prière pour cette leçon alors que nous nous confions dans le Seigneur pour qu'Il nous révèle le message qu'Il a sur Son cœur. Nous prions que nos cœurs s'élèvent vers Lui pendant qu'Il nous parle. Et même si, à ce moment-là, elle a perdu la sensation de Sa présence, Il était encore là, Il parlait encore, Il appelait encore, et de ce fait quelque chose la mettait hors d'elle. « J'étais hors de moi, quand il me parlait. » En ayant ceci à l'esprit, prions et demandons à Dieu de rendre cela réel pour nous.

Prions 

                    Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta Parole, nous avons vu si souvent notre cœur battre alors que Tu parlais. C'est pourquoi, nous Te demandons de parler à nouveau. Continue de nous attirer à Toi. Viens dans Ton temple pour que nos vies soient changées. Nous désirons encore une fois contempler le merveilleux visage de notre Époux. Seigneur, nous Te demandons ce matin, alors que nous méditons sur Ta Parole, que Tu révèles à nos coeurs le message que Tu as pour nous. Nous savons que si nous voyons le Seigneur, alors nous serons comme Lui. Par conséquent, nous Te prions de nous donner une vision de notre Sauveur qui nous transforme. Nous Te remercions de ce que nous pouvons compter sur Toi pour cela. Alors que nous nous apprêtons à considérer les merveilleux versets de notre troisième étape, des versets qui nous sont si précieux et que nous connaissons si peu, veuille s'il Te plaît nous parler. Nous Te remercions au nom de Jésus, Amen.

                     Frères, permettez-moi de faire un petit résumé de ce que nous avons déjà vu. Le livre du Cantique des cantiques est le dernier livre de la section poétique de la Bible et il nous pousse, je le crois, à expérimenter l'apogée de l'expérience rédemptrice que nous pouvons avoir sur cette terre. C'est là où Il nous veut, chacun d'entre nous. L'apogée de notre expérience rédemptrice sur terre est notre relation amoureuse avec Jésus. Il s'agit d'une relation intime avec le Bien-aimé de notre âme. Il s'agit d'une relation avec Lui. C'est à cela que Dieu travaille dans nos cœurs, et c'est vers là qu'Il veut nous amener dans ce merveilleux livre qui est l'apogée de l'expérience rédemptrice.

                    J'ai suggéré que cette histoire peut se voir sur deux niveaux. C'est une histoire d'amour qui existe dans deux mondes. C'est un amour céleste illustré par un amour terrestre. Bien que nous nous soyons concentrés sur le côté divin, je prie que Dieu, dans Sa grâce, nous permette de saisir cette grande vérité sur les deux niveaux. C'est vous qui êtes l'époux dans votre relation avec votre conjoint. Vous êtes l'initiateur. Vous êtes celui qui l'attire. Elle est votre jardin. Vous devez prendre plaisir en elle, telle qu'elle est. Dieu désire que toutes ces merveilleuses vérités soient vraies non seulement dans notre union avec Lui, mais aussi au niveau terrestre.

                    Le Cantique commence au verset 1:2, avec ce désir, cette aspiration de l'épouse: « Qu'il me baise des baisers de sa bouche! Car ton amour vaut mieux que le vin. »

                     Elle expérimente ce grand désir. Elle a goûté au monde; elle a goûté l'amour du Seigneur, et c'est cet amour qu'elle a choisi. Maintenant elle désire juste qu'Il exprime continuellement Son Amour envers elle, encore et toujours. Elle sait que pour pouvoir entrer dans cette union, elle a besoin d'être attirée par Lui; elle n'a pas besoin de venir d'elle-même. Pour pouvoir goûter à cet amour, elle doit y être attirée. Frères, réalisez-vous que notre course dépend du fait qu'Il nous attire? Ce n'est pas une pieuse expression; c'est une réalité bénie.

                Sur quoi fondons-nous notre espoir de jouir d'une vie chrétienne victorieuse et d'une union intime avec Lui? Je pense que la réponse est que nous avons un Sauveur qui nous fait la cour. Il passe Son temps à nous appeler, et à nous attirer. Il n'arrête jamais.

                    N'appréciez-vous pas les histoires d'amour où le mari courtise sans cesse son épouse? Même lorsqu'ils sont mariés depuis plusieurs années, le mari continue d'attirer et de courtiser son épouse. A tout moment dans notre vie, si nous sentons que notre amour pour le Seigneur devient sec ou froid, nous pouvons alors contempler le visage de notre Époux et dire: « Attire-moi et nous courrons après toi. » Il n'arrête jamais de courtiser; Il n'arrête jamais d'attirer. L'épouse a commencé à expérimenter cela.

Le verset 2:16 dit:« Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui. »

                    Au début, lorsque nous sommes attirés, quand nous entrons dans notre union avec Lui, nous sommes si centrés sur nous-mêmes. Nous nous focalisons sur l'intérêt que nous Lui portons. Elle Le désire. Elle Le recherche. Elle Le trouve. Elle s'accroche à Lui. Elle s'agrippe à Lui. Elle veut manger dans Son pâturage. Elle souhaite se reposer. Il semble que tout tourne autour d'elle, et parce qu'elle est si centrée sur elle, elle ne cesse de se rabaisser. Elle a une mauvaise image d'elle-même. Elle pense devoir être belle pour être aimée. En fait, c'est l'inverse qui est vrai. Elle doit être aimée pour être belle. Ce n'est pas la même chose. Dieu, en l'attirant, lui enseigne cette vérité. Comme je l'ai suggéré dans la première leçon, cette première caractéristique est la lumière; c'est la révélation; c'est la découverte; c'est la compréhension; c'est l'illumination. « Qu'il me baise des baisers de sa bouche! » Chaque fois qu'il l'embrasse, elle est ébahie, ses yeux et sa bouche s'ouvrent davantage, et elle prend conscience d'un monde qu'elle ne soupçonnait pas. Dieu continue de se montrer et se montrer sans cesse. Il n'arrête pas de l'embrasser, encore et encore.

                   Un grand changement survient dans la deuxième étape. On ne lit plus « Mon bien aimé est à moi, et je suis à lui. » A la place, on lit au verset 6:3: « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. »

                  Il s'agit maintenant de Son intérêt pour elle, de l'intérêt de l’Époux pour l'épouse. Là, on parle très peu de son intérêt pour Lui. Même si on le trouve encore un peu, l'accent porte maintenant sur Son intérêt pour elle. Je suis à mon bien-aimé. De même que la révélation, la lumière est aussi la caractéristique de la première section. Puis j'ai tenté de vous montrer que, selon ma compréhension, la soumission est la grande caractéristique de la deuxième étape.

                    Quand nous avons terminé notre précédente leçon, nous étions en train de considérer l'histoire principale de cette section, à savoir l’Époux et Son jardin. Regardez à nouveau les versets 4:12. « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée. »

Verset 4:15: « Une fontaine des jardins, Une source d'eaux vives, Des ruisseaux du Liban. »

                  Il L'appelle Son jardin; Son jardin privée. « J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée. » Avant cela, dans toute la première étape, ses yeux se sont ouverts, et ses pensées semblaient être, « Je suis Sa jardinière », mais maintenant elle a découvert la réalité parce qu'Il l'a attirée et courtisée. Il l'a délivrée du besoin de se mettre en valeur pour être acceptable, attirante, séduisante et belle. Elle a finalement appris « je ne suis pas Sa jardinière, je suis Son jardin. » C'est cette révélation qui a changé sa vie. Lorsque qu'elle a été saisie par cette réalité - et que cela n'a plus seulement été une information - elle en a été frappée, « Je suis Son jardin! Il m'aime, il m'aime réellement. »

                    Après ce formidable changement qui a eu lieu dans son cœur, elle a fait cette merveilleuse prière que l'on trouve en 4:16:  

« Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent! -Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu'il mange de ses fruits excellents! »

                     A une telle révélation, elle ne pouvait que répondre par une entière soumission. Elle dit : « Viens vent du Nord, viens vent du Sud, quel que soit le vent qui souffle sur ma vie, ce n'est pas important, tant que Lui est satisfait, tant qu'Il est heureux. » A la fin de notre précédente leçon, nous avons vu de quelle façon Il l'a amenée à un autre niveau. Il voulait qu'elle sache qu'Il était toujours présent par la foi. Avant elle s'était accrochée à Lui par la vue, mais maintenant Il lui enseigne: « Je suis là, même si c'est le contraire qui semble vrai, je suis là. » Et lorsqu'elle L'a perdu, elle a commencé à méditer sur Lui; et tout d'un coup elle s'est rappelée: « Il n'est pas du tout perdu, je sais où Il est. Il est dans Son jardin. » L'expression que le Nouveau Testament utilise pour qualifier cela est le Temple. C'est pour cette raison que lorsque Jésus, enfant, a semblé perdu, on L'a retrouvé dans le temple. Où pouvez-vous Le trouver? Il est dans Son Temple. Il est toujours dans Son temple. Il est toujours dans Son jardin.

                    C'est cette vérité que l'on voit en 6:1: « Où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé? Nous le chercherons avec toi. »

Verset 6:2« Mon bien-aimé est descendu à son jardin. »

Je sais où Il est. 

COMMUNION MUTUELLE

                    Très bien frères, tout cela nous amène à notre dernière étape de l'apogée de l'expérience rédemptrice. La section finale va du verset 6:11 à la fin. 

Le verset clé se trouve en 7:10:« Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. »

                     En me basant sur la lumière dont je dispose pour l'instant, je vois en cette expression le point culminant de ce livre. Il ne s'agit plus que de Lui. Il ne s'agit plus que de Son intérêt en elle. « Ses désirs se portent vers moi. » Je vous ai dit, lorsque nous avons commencé, que c'est un livre très personnel; il n'y en a que pour l'épouse et l’Époux, mais elle va devoir apprendre dans cette partie que le « moi » est pluriel. Gardez cette vérité à l'esprit, nous allons la développer dans cette leçon. Elle a vu à nouveau combien leur union dépendait très peu d'elle. C'est Lui qui l'a fait comme elle est. Tout ce qu'elle a vu, c'est Lui qui le lui a montré. Toute la beauté qu'Il attendait d'elle, provenait de Lui; Il lui a donné Sa beauté. Elle a couru vers Lui parce qu'Il l'a attirée. Son amour envers Lui, son étreinte sur Lui et son désir pour Lui, tout semble disparaître dans la troisième étape lorsqu'elle dit: « Je suis à mon bien aimé, et ses désirs se portent vers moi.»

                     Je vous ai dit que dans cette troisième étape, il y avait deux mots qui pouvaient résumer ce que Dieu avait sur le cœur. Dans la première étape le mot clé était révélation, dans la deuxième étape le mot clé était soumission, eh bien je suggère que l'étape trois est résumée par deux mots: Repos et Fruit. J'aimerais vous illustrer cela.

                    La première section nous montre comment le cœur de l'épouse était fixé sur la satisfaction qu'elle trouvait en Lui; dans la deuxième section, l'accent était mis sur la satisfaction qu'Il trouve en elle. Maintenant, lorsque nous en arrivons à la section trois, l'accent est mis sur la communion mutuelle. Dans cette section ils sont un; il est presque impossible de les voir séparés. Regardez ces versets:

« Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages!» (7:11)
« Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse. » (7:12)
« Nous avons une petite sœur, Qui n'a point encore de mamelles; Que ferons-nous de notre sœur? » (8:9)
« Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. » (8:9)

                     Il y a une merveilleuse sécurité dans cette section, l'épouse profite du repos de l’Époux et il ne s'agit plus que de « nous » et de « notre », maintenant. Voilà ce qu'est l'union. 

SE REPOSER EN S'APPUYANT

                  Laissez-moi vous donner une illustration de cela, je l'ai déjà mentionné en passant, nous lisons au verset 3:4:

« A peine les avais-je passés, Que j'ai trouvé celui que mon cœur aime; Je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché Jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère, Dans la chambre de celle qui m'a conçue. »

                   J'aimerais comparer les versets 3:4 et 8:5. En 3:4, nous voyons que l'épouse s'accroche à Lui; j'ai souligné le fait que s'accrocher n'était pas nécessairement très sain. Elle s'accrochait à Lui comme une désespérée. Je sais qu'il y a une bonne façon de se cramponner au Seigneur et Dieu a créé Son peuple, selon Jérémie, pour qu'il s'accroche à Lui. Il y a un passage de la Bible qui parle de cela. Mais à cette étape de son expérience avec l’Époux, elle pensait que si elle le lâchait, Il partirait au loin. En d'autres termes, leur union dépendait de sa capacité à s'accrocher à Lui. C'est elle qui maintenait le tout ensemble. Il y a une bonne façon de s'accrocher au Seigneur mais il y en aussi une mauvaise.

                   Avez-vous déjà dit cela, ou avez-vous déjà entendu cela? « Je dois prévoir un temps à part pour méditer chaque jour, ou alors Il s'en ira. Si je n'ai pas un temps de méditation chaque jour, alors toute ma journée sera fichue et je ne pourrai pas profiter d'une douce union avec le Seigneur. » C'est la mauvaise manière de se cramponner, parce que cela veut dire que votre union avec Lui dépend de votre fidélité à s'accrocher à Lui. Certains pensent comme cela: « J'ai besoin d'être fidèle dans mon intendance. Si j'oublie de donner ou d'être généreux, alors ma relation avec le Seigneur risque de se refroidir. » Cela, c'est s'accrocher de la mauvaise manière. D'autres encore disent: « Je ne dois pas manquer les réunions avec les saints; je ne dois pas oublier de rompre le pain, de venir le dimanche, d'aller à la réunion de prière, à la conférence ou alors cela va interférer avec ma relation avec Christ. » Je ne suis pas en train de dire du mal des moments de méditation matinaux, de la bonne intendance de nos biens, ou des réunions entre les enfants de Dieu, le Corps de Christ. Je dis simplement que ce n'est pas cela qui assure notre relation avec Lui. Ma relation avec Lui ne dépend pas du fait que je Le tienne, mais elle dépend du fait que Lui me tienne.

                    Je me rappelle avoir un jour entendu une merveilleuse illustration, peut-être l'ai-je d'ailleurs déjà employée. Cette illustration concernait la natation et cela explique pourquoi je ne sais pas bien nager et pourquoi je ne serai sûrement jamais un bon nageur. Mon fils vient juste de me payer des cours de natation, parce qu'il pense que je prends trop de poids. Je ne peux pas respirer correctement lorsque j'essaie de nager, le maître-nageur essaie donc de m'apprendre combien c'est facile et naturel. J'ai des difficultés pour nager et je vais vous dire pourquoi. Une des raisons principales de mes difficultés est que je fais trop de mouvements. Je fais beaucoup de mouvements avec mes bras, je bouge comme un fou, mais j'utilise mes mouvements pour essayer de me maintenir à la surface. Pourtant les mouvements ne sont pas prévus pour cela.

                    Je suis supposé mettre ma confiance dans la création parfaite de Dieu, l'eau, pour me porter. C'est l'eau qui me porte; les mouvements des bras sont supposés me faire avancer. Malheureusement, j'utilise les mouvements pour me maintenir à la surface. C'est pour cela que je coule au lieu de nager. Voici donc l'illustration: « Frères, l’œuvre accomplie et parfaite de Christ est capable de vous porter. » Les mouvements sont censés vous faire avancer. Ne négligez pas les moments de méditations, mais ne mettez pas votre confiance en eux pour vous porter. Que Dieu puisse les utiliser pour vous emmener plus loin. Ne négligez pas la communion avec le peuple de Dieu, mais ne lui faite pas confiance pour vous porter. C'est l’œuvre accomplie et terminée de Christ qui vous porte. Croyez cela! Que Dieu puisse utiliser tous nos mouvements pour nous emmener plus loin dans le Seigneur.

                   Bon, dans la première partie, l'épouse se cramponnait d'une façon malsaine; sa relation avec l’Époux dépendait de sa capacité à s'accrocher à Lui. La fin du livre se termine d'une manière toute différente. Le verset 8:5 nous montre le progrès.

« Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé? »

                    Oh quelle belle image, elle est appuyée sur son Bien aimé. S'appuyer est mieux que s'accrocher parce qu'elle n'a plus du tout peur qu'Il s'échappe et parte. Elle se repose! Elle s'appuie simplement sur son Bien aimé. Elle est à l'aise. J'aime la façon dont c'est écrit: « Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé? »

                    J'aurais pensé, (je parle comme un insensé) qu'il aurait été écrit, « Qui est celle qui sort du palais? » ou « Qui est celle qui sort du banquet? » ou « Qui est celle qui sort du jardin? » appuyée sur son Bien aimé. Mais le passage ne dit pas cela. Le passage dit: « Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé? »

                    Je pense qu'une des plus belles choses au monde est de voir un croyant qui était dans le désert, sortir du désert en s'appuyant sur le Bien aimé. Quel témoignage! Vous voyez parfois une personne sortir du désert mais sans être encore entrée dans la troisième étape de l'amour; elle est encore dans l'étape un; elle est attachée au bien-aimé, mais elle est comme accrochée à Ses pieds et Il doit la tirer hors du désert. C'est probablement ainsi que je ferais.

                     Frères, je sais que certains d'entre vous ont vécu une telle expérience de désert récemment, et vous avez vu ce témoignage à la gloire de Dieu. Ce n'est pas juste un poème dans le livre des Cantique. Non! C'est la réalité de la vie! Vous l'avez vu. Vous avez entendu le témoignage d'un frère, dont les larmes coulaient le long de ses joues à cause d'une perte douloureuse, monter du désert en étant appuyé sur le Bien-aimé. Parfois c'est toute une famille qui est appelée à passer par ce qui peut être appelé une expérience du désert. C'est incroyable de voir ce que le Seigneur a fait. Avez-vous déjà contemplé le repos lorsque toute une famille monte du désert en s'appuyant sur le Bien aimé; à travers la fournaise sans même avoir sur eux l'odeur de la fumée? C'est un glorieux témoignage!

                    Il y a un cher frère à Newport que j'ai eu le privilège d'aller visiter il y a plusieurs mois maintenant. Cela fait 37 ans qu'il vit dans l'agonie à cause d'une maladie. Mais il fait confiance au Seigneur. Je ne peux pas vous dire tout ce que lui et sa famille ont pu m'apporter ainsi qu'à ma famille, en le voyant monter du désert, appuyé sur Son Bien aimé.

                    Le Cantique se termine d'une manière si merveilleuse. On peut y voir l'épouse dans une merveilleuse position. Il règne une atmosphère de sûreté et de sécurité; c'est cela le repos. L'épouse n'est ni anxieuse ni tracassée; elle n'a pas peur. Tout semble aller très bien et elle s'appuie sur le Bien-aimé. Aux versets 8:6-7, elle a appris: « Je suis Son jardin; Il m'aime vraiment » et maintenant elle est capable d'expérimenter ce merveilleux amour. 

SE REPOSER DANS L'AMOUR

                    Les commentateurs aiment ces versets parce qu'ils parlent d'amour. C'est l'amour qui découle de son repos.

« Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras; Car l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de l'Éternel. Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris. » (8:6-7)

                    La référence au sceau sur son bras, dans le verset 3:6, symbolise leur union maritale. Cette femme a dit: « Merci pour le symbole de Ton amour. Pas pour l'anneau que l'on met au doigt; mais fais plutôt de moi Ton anneau. Ne me mets pas à Ton doigt, mais mets-moi sur Ton cœur. » Nous avons au verset 3:6, une glorieuse image de l'amour. Elle se rappelle aussi les jours où elle s'accrochait à Lui de manière désespérée: « Si je Le lâche, Il partira. » Maintenant lorsqu'elle pense à Son amour, elle se dit: « Oh, maintenant je sais que Tu me tiens. » Ici, elle utilise une image très forte, « fort comme la mort. » La mort ne lâche pas prise. Une fois que la mort a attrapé sa victime, elle ne la lâche plus. Elle dit: « Son amour est fort comme la mort et je sais qu'il ne me lâchera en aucun cas. »

« Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour. » (8:7)

                    Vous savez de quelle manière nous utilisons les expressions, « Ils sont passés par des eaux profondes. » ou « Un déluge est survenu dans leur vie. » Ici, elle réalise qu'il n'y a pas d'eau assez profonde, ou de déluge assez fort, pour mettre à mal l'amour qu'Il lui exprime; elle se sent tellement en sûreté. Tout est maintenant repos et de confiance.

                    Rappelez-vous frères, je ne veux pas nous ramener sur terre, mais c'est une histoire d'amour qui existe dans deux mondes. Votre épouse a besoin de savoir qu'elle est scellée dans votre cœur, que vous la tenez aussi fort que la mort tient quelqu'un. Elle a besoin de le savoir. Il vous faut le lui dire. Elle doit savoir que même si un déluge survient, même si l'eau est profonde, cela ne changera rien. L'eau ne peut pas submerger votre amour pour elle. Même si elle le sait, vous devez le lui dire! L'époux a besoin de dire ces choses. Elle doit savoir qu'elle est votre seule et unique; que vous l'aimez jalousement.

                    Nous savons qu'au niveau terrestre, les images finissent toujours par se détériorer, n'est-ce pas? Sur terre, on ne peut aller que jusqu'à un certain point, mais l'amour de Dieu va bien au-delà. Il n'y a aucune image, aucune expression poétique, pas même dans ce livre du Cantique des cantiques, qui puisse correctement illustrer l'amour de Dieu pour nous. Ce livre est l'histoire du véritable amour de l'Epoux pour Son épouse. Or même l'amour humain le plus grand est limité. Il n'y a rien sur la terre qui puisse illustrer l'amour de l’Époux céleste. C'est pourquoi elle essaie de trouver l'expression la plus forte, « l'amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts », mais tout semble en dessous de la réalité. Rien ne peut décrire l'amour infini. Jésus m'aime d'un amour infini, et seul l'infini peut mesurer l'intensité de cet amour.

                    Prenez tout l'amour que vous pouvez trouver sur la terre, et empilez-le jusqu'à ce que vous ayez une montagne d'amour. Un mari aime son épouse. Prenez donc tout l'amour que les époux ont pour leur épouse; prenez tout l'amour que les épouses ont pour leur mari; prenez tout l'amour que les parents ont pour leurs enfants; prenez tout l'amour que les enfants ont pour leurs parents; prenez tout l'amour que les frères ont pour leurs sœurs; prenez tout l'amour que les sœurs ont pour leurs frères; prenez tout l'amour que les voisins ont pour leurs voisins; prenez tout l'amour que les chrétiens ont pour les chrétiens. Trouvez tout l'amour que vous pouvez trouver et empilez le, quelle énorme pile vous aurez alors!

                   Dieu vous aime en cet instant davantage que la somme de tout l'amour de tous les êtres humains envers d'autres êtres humains dans tous les siècles passés, et dans tous les siècles à venir. Je suis désolé de ne pas vous dire la vérité entière. Je dois utiliser de faibles illustrations parce qu'elles sont finies par nature. Lui, Il a un amour infini envers vous.

                    Autant que je sache, c'est Jean 17:23 qui s'en approche au plus près. Dans ce verset, Dieu nous dit qu'Il nous aime autant que Dieu le Père aime Dieu le Fils. Quel amour! Quel amour! Il est clair que nous grandirons dans la compréhension de Son amour, mais l'intensité de Son amour ne peut jamais augmenter. Dieu ne peut jamais vous aimer davantage qu'Il ne vous aime en ce moment. Même lorsque vous aurez passé un milliard d'années au ciel, Il ne vous aimera pas davantage qu'Il ne vous aime en ce moment. Vous voyez, seul Dieu peut communiquer Dieu. Si vous commencez à le croire et que vous laissez Dieu imprimer cela dans votre cœur, cela va vous changer. « Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour. » (Je ne veux pas être présomptueux, je parle comme un fou) mais Son amour est si intense, si immense, que vous ne pouvez pas l'abîmer, même avec votre péché. Je sais que je risque d'être mal compris, mais il faut que cela soit dit. Quel amour incroyable Il a pour nous!

                     Frères, laissez-moi vous demander, pouvez-vous vous appuyer sur Lui? Avec un tel amour, pouvez-vous lui faire confiance? S'Il permet que vous passiez par le désert, pouvez-vous vous appuyer sur Lui pour sortir du désert? Je suggère que c'est exactement l'image que vous avez dans le Cantique de Salomon. Vous pouvez vous reposer. Elle s'est installée dans Son amour. Laissez-moi vous demander: « Est-ce que votre épouse peut s'appuyer sur vous? » Est-ce que Dieu peut manifester cela dans notre cœur. Que l'épouse soit toujours dans le repos; qu'elle puisse toujours vivre dans la paix. 

LE FRUIT DE L'UNION : SPONTANÉITÉ

                    Regardez comment la troisième section commence au verset 6:4. C'est une conversation dans le jardin entre l’Époux et l'épouse, celle-ci venant de découvrir qu'Il est dans le jardin. Dans cet endroit, Il lui dit que Son cœur s'emballe pour elle et bat la chamade. Il ne cesse de l'encenser et de la louer. Pourtant au milieu de toutes Ses louanges, on peut remarquer quelque chose de spécial.

« Une seule est ma colombe, ma parfaite; Elle est l'unique de sa mère, La préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse; Les reines et les concubines aussi, et elles la louent. Qui est celle qui apparaît comme l'aurore, Belle comme la lune, pure comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières? Je suis descendue au jardin des noyers, Pour voir la verdure de la vallée, Pour voir si la vigne pousse, Si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable Aux chars de mon noble peuple. Reviens, reviens, Sulamithe! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. -Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe Comme une danse de deux chœurs?» (6:9-13)

                    Au milieu de Ses louanges envers elle, Il dit: « Tu es mon jardin. Tu es belle, tu es ravissante. » Tout d'un coup, les gens commencent à la regarder, et se mettent aussi à la louer. La description commence au verset 3:9. Les jeunes filles se mettent à la regarder, les reines et les concubines aussi. Elle semble merveilleuse aux yeux de tous. Pendant qu'Il la loue parce qu'elle est Son jardin, tous commencent à l'encenser parce qu'Il l'a rendue belle; tout le monde la regarde bouche bée et les yeux grands ouverts. Notez s'il vous plaît, qu'elle n'essaie pas de témoigner, de dire à tous de la regarder. Elle n'essaie pas d'être une bénédiction ou d'avoir de l'influence sur qui que ce soit. C'est cela que j'ai en vue en disant que le mot clé de cette section est fruit.

                    Quand l’Époux l'encense et lui dit qu'elle est belle, ne croyez pas que c'est de la flatterie. C'est la vérité. Elle est belle, parce qu'elle est belle. Il ne lui dit pas: « Je sais que tu es horrible mais je ne peux pas le supporter. » Il ne dit pas cela. Il ne dit pas: « Je sais que tu es toute tachée de péchés, mais je veux être élégant avec toi. » Il ne dit pas cela. Il dit: « Tu es merveilleuse. » Et même si sa beauté est empruntée, même si c'est une beauté reflétée, c'est une véritable beauté. C'est ainsi qu'Il l'a voit. Quelle belle image nous avons au verset 3:10:

« Qui est celle qui apparaît comme l'aurore, Belle comme la lune? »

                    Vous savez que la lune n'émet pas sa propre lumière; elle reflète la lumière; c'est une lumière qu'elle emprunte; c'est la lumière qui vient du soleil. Par elle-même, la lune n'est qu'un désert; c'est stérile; c'est froid; ce n'est rien. L’Époux a transformé l'épouse. Lorsque l'épouse décrivait l’Époux, j'ai noté, pour mon édification, tout ce que l'épouse dit de l’Époux. J'en suis arrivé à la conclusion que la majeure partie de sa description concerne Son visage, c'est si incroyable. Elle n'aurait pas pu le décrire aussi bien, si elle n'avait pas intensément fixé Son merveilleux visage. Elle se focalise dessus. C'est pour cela que ses yeux sont comme des colombes. Vous devez lire le passage de Watchman Nee qui traite de « ses yeux sont comme des colombes »; c'est une section merveilleuse de son commentaire sur ce livre.

                     L'épouse a été transformée. Elle ne porte plus de bijoux; elle ne porte pas de boucles d'oreilles; et ne couvre plus sa peau de parfum. Elle ne le fait plus! Elle se contente d'écouter l’Époux lorsqu'Il lui dit: « Tu es merveilleuse, tu es si belle, tu es si charmante. » Et tout le monde dit: « Waouh, regardez la! Elle est incroyable! » Et ils commencent à la regarder. Inouï! 

SURNATURELLEMENT NATUREL

Que fait-elle maintenant? Verset 3:11:

« Je suis descendue au jardin des noyers »

                    Je sais que ce verset est compris de différentes manières. Frédérick Krummacher, même si je le respecte beaucoup en tant que commentateur et que j'apprécie son œuvre, a de mon point de vue, raté le coche ici. Il pense que c'est une expérience négative, qu'elle est en train de retomber dans ses égarements. Personnellement je pense que c'est une chose normale. Elle ne fait rien de particulièrement spirituel ici.

                     Je sais que si nous regardons cela dans une perspective terrestre, cela n'a rien de spirituel. Si le récit avait dit: « Elle a jeûné pendant quarante jours et vient juste de terminer son jeûne » ou « Elle a participé à trois nuits de prière consécutives » ou « Elle vient juste de revenir de son troisième voyage missionnaire » ou « Elle est sur le point de terminer un livre de méditations » ou encore « Elle s'est fidèlement occupée d'une personne dans le besoin pendant une année et demi. » Alors je dirais: « Laisse-moi te regarder, Sulamithe; Toi, tu es quelqu'un! Waouh! Quelle personne spirituelle tu dois être pour pouvoir faire tout cela. » Mais ce n'est pas ce qui est dit. Il est écrit qu'elle est descendue pour ramasser des noix. C'est une chose toute à fait banale et habituelle; c'est si naturel; elle se contente de vivre. C'est surnaturellement naturel! Les yeux de tous sont grands ouverts et étonnés de ce qu'ils voient. C'est le point essentiel. Lorsque je vis en union avec l’Époux, je n'ai pas besoin de faire des choses spirituelles pour être attirant. Simplement vivre avec Lui, c'est déjà attirant!

                    Elle n'en était même pas consciente. Elle n'en savait rien. Tout le monde a les yeux grands ouverts et est subjugué par sa beauté, et elle ne s'en aperçoit même pas. « Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable Aux chars de mon noble peuple. Reviens, reviens, Sulamithe! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. »

                     Elle se contente de vivre! Elle ramasse simplement des noix, et elle devient le centre d'attraction. Ils voient sa beauté comme une beauté reflétée, réfléchie; c'est la beauté de l’Époux. Elle vient juste d'entrer dans son union avec son Époux, et tout le monde la regarde. C'est merveilleux. Ils la voient pure comme le soleil; elle est comme la pleine lune. Il n'y a pas de programme, pas de truc, pas d'astuce, pas d'ersatz. Tout est spontané. Elle ne fait que vivre et soudain, à cause de son union avec l’Époux, elle est devenue attirante aux yeux de tous.

                    Je pense que c'est à dessein que Dieu a gardé le verset 6:13, jusqu'à l'étape trois. Vous dites peut-être: « le Cantique de cantiques parle du roi et de la Sulamithe! » Mais ce n'est qu'ici qu'elle est appelée Sulamithe. Vous ne trouverez pas ce mot dans les chapitres précédents. Je vous ai dit que Sulamithe est la forme féminine de Salomon. Dans le verset 1:3, au début de son expérience avec Lui, elle crie Son nom; Son nom était comme un parfum qui se répand; elle voulait Son nom. Maintenant elle l'a et elle est devenue comme Lui. Elle a Son nom et Sa nature; elle a son caractère, et maintenant elle est « Salomon. » Elle est devenue comme Lui; elle est comme la lune, la pleine lune. Il n'y a pas d'éclipse ici, le terre ne se met pas en travers. C'est la pleine lune. 

DIVINE

Regardez s'il vous plait le verset 6:13:

« Reviens, reviens, Sulamithe! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. -Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe Comme une danse de deux chœurs? »

                    Que signifie « Comme une danse de deux chœurs? » J'ai un renvoi dans ma Bible qui dit: « Mahanaim » - l'avez-vous aussi dans votre Bible? Eh bien, je suis content que cela soit ici car maintenant j'ai une référence. Je peux aller à Genèse 32. Je vais juste vous raconter l'histoire; et je suis sûr que vous allez vous en rappeler. Jacob a fui le Seigneur et son frère pendant plusieurs années. Il est sur le point de rencontrer Esaü le lendemain. Il renvoie sa famille. Il est seul et pendant qu'il est seul avec le Seigneur, il va combattre avec Lui. Vous rappelez-vous cette histoire? Eh bien, avant le combat avec le Seigneur, il dresse sa tente car il veut être seul. Ensuite lorsqu'il regarde autour de lui, il voit plein de tentes. Il s'est installé sans s'en rendre compte, au milieu d'un autre camp, il ne peut pas y croire; il se frotte les yeux. Ce sont des anges, il y a des anges partout. Il a appelé ce lieu Mahanaim qui signifie « deux camps. » Il y a un camp que vous pouvez voir avec vos yeux et il y a aussi un camp spirituel.

« Reviens, reviens, Sulamithe! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. » (6:13)

                   Elle est si humaine, et elle est si divine. Il y a deux camps. Ils la regardent, et elle n'est pourtant qu'une personne comme une autre, mais ils continuent de la regarder. Il y a quelque chose chez vous qui est différent. C'est une chose glorieuse, frères, lorsque vous vivez simplement en union avec Lui, et que tout le monde vous regarde et dit: « Il y a quelque chose chez toi qui est pur comme le soleil. C'est une lumière qui est empruntée, mais tu es comme la pleine lune. » Lorsque quelqu'un peut vous regarder et n'avoir que Dieu comme seule explication de votre vie alors c'est un témoignage spirituel. Il y a en vous quelque chose de divin. C'est ce qui lui est arrivé! Elle n'a rien fait si ce n'est d'être relation avec l’Époux et elle a été changée; elle a été transformée; elle est devenue la Sulamithe; elle est devenue Salomon; elle est devenue Lui, elle est devenue la lune; elle est devenue une lumière réfléchie; une beauté réfléchie; une gloire réfléchie. Maintenant tout le monde est attiré par elle, et tout le monde regarde ce mystère. Ils voient deux camps. Ils voient le côté humain et le côté divin.

                     C'est le fruit de la troisième étape. Vous êtes le jardin; vous profitez du jardin; et tout d'un coup vous devenez une attraction. Avant que vous en soyez conscients, sans le savoir, inconsciemment, vous êtes en vue. Les gens vous regardent. Elle est dans le repos, elle monte du désert, en s'appuyant sur son Bien aimé. Elle est maintenant si détendue. Elle est maintenant si belle - de Sa beauté. Elle n'essaie pas de se mettre en avant; elle est en dehors du champ de vision; il ne s'agit que de Lui et de Ses désirs envers elle. Un témoignage a été créé, c'est aussi naturel que de respirer et cela attire tous les regards. 

LE FARDEAU POUR L’ÉGLISE

                    J'aimerais que vous ayez à l'esprit ces deux pensées, d'un côté le repos et de l'autre le fruit; être transformé à Son image de sorte que tout le monde soit attiré. J'aimerais que vous remarquiez comment le livre se termine, que Dieu nous aide alors que nous considérons le chapitre 8. Il y a beaucoup de choses dans ce chapitre que je ne peux pas expliquer. Je ne suis qu'en train de commencer à voir certaines choses. Mais je suis sûr de cela: tout ce chapitre a pour sujet l’Église. Tout le chapitre a pour sujet le Corps. Tout le chapitre a pour sujet le Corps entier des chrétiens. Au chapitre 8:1, elle parle au sujet de:

« Que n'es-tu mon frère, Allaité des mamelles de ma mère! »
Au verset 8:2
« Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère. »

                    Elle est si anxieuse. Au début, je vous ai dit que la maison de la mère n'était qu'une image de l’Église; elle est si anxieuse d'emmener l'Epoux dans la maison de sa mère. Ce n'est pas la première fois qu'elle le mentionne. Elle s'est tellement réjouie de l'union avec l’Époux, qu'elle désire maintenant que tout le Corps puisse en profiter.

                    Le livre qui, dans le Nouveau Testament, est le vis-à-vis du livre du Cantique est je pense 1 Jean. Le Nouveau Testament termine de la même façon avec l'expérience rédemptrice; l'apogée; le livre de la communion; le livre de l'union avec le Seigneur. Le même fardeau est exprimé en 1 Jean 1:3:

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. »

                     C'est une personne qui est si unie au Seigneur qu'elle a un fardeau pour toute l’Église. Elle regarde autour d'elle et dit: « Oh, j'aimerais que tout le monde puisse expérimenter cela. Ce serait la plénitude de ma joie. » L'apogée de l'expérience rédemptrice n'est pas seulement le message du livre du Cantique, mais le dernier chapitre du livre. Ce chapitre amène le message à son apogée. Les commentateurs évangéliques sont d'accord pour dire que l'Eglise est très proéminente dans ce dernier chapitre. On la voit même tout à la fin quand vous trouvez des vignerons servant par obligation et d'autres à cause de leur union. L'épouse a sa propre vigne et elle sert à cause de son union. Mais j'aimerais me focaliser sur les versets 8:8-9

« Nous avons une petite sœur, Qui n'a point encore de mamelles; Que ferons-nous de notre sœur, «Le jour où on la recherchera? Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. »

                    Alors que le livre, le poème, le Cantique, le message de Dieu tire à sa fin, nous arrivons dans la maison de la mère. Nous avons retracé la progression depuis le début. Cela a commencé lorsqu'Il a attiré l'Épouse suite à sa prière; leur relation s'est développée et l'Épouse s'est rapprochée du Seigneur. Elle est devenue de plus en plus proche au point de finir appuyée sur Lui. Elle est devenue un témoignage, même en se contentant de ramasser des noix. Mais cette union ne doit pas s'arrêter avec ce témoignage.

                    Elle regarde autour d'elle et dit à l’Époux: « Tu dois venir dans le maison de ma mère. Tu dois venir vers l’Église. Tu dois venir dans le Corps. Il y a une petite sœur, elle n'a pas de seins. » Elle n'est pas mature; elle n'est pas développée. Elle n'a pas appris ce que j'ai appris.

                 Elle vit maintenant en complète union avec le Seigneur et elle commence à avoir un fardeau pour tous ceux qui sont autour d'elle. Remarquez qu'elle ne dit pas: « J'ai une petite sœur », mais elle regarde l’Époux dans les yeux et elle dit: « Nous avons une petite sœur. » Maintenant son fardeau est pour ceux qui ne sont pas encore entrés dans cette expérience; qui n'ont pas encore expérimenté ce qu'elle a expérimenté. Elle aimerait aider, elle dit donc à l’Époux: « Que pouvons-nous faire? J'ai goûté à tant de choses; j'ai vu tant de choses; j'ai expérimenté tant de choses! Tu as fait tant de merveilles pour moi; je suis maintenant parée de Ta beauté. C'est de Toi que je brille. Mais qu'en sera-t-il d'eux? De ma sœur? De mon frère? Elle n'a pas de seins. Elle n'est pas entrée dans cette expérience; elle n'est pas développée; elle est immature. Que pouvons-nous faire Seigneur? Comment pouvons-nous les aider? » 

LA PROTECTION POUR LES IMMATURES

                     Peu importe la façon dont vous interprétiez les portes ou les murs du verset 8:9, la seule solution pour guérir de l'immaturité est la maturité. « Si elle est un mur, si elle est une porte » certains disent que c'est une bonne chose. D'autres disent que c'est une mauvaise chose. Laissons de côté la controverse parce que la réponse est la même. Que vous considériez « le mur et la porte » comme bons ou mauvais, la question subsiste, que pouvons-nous faire pour ceux qui sont immatures? Je pense que la réponse est celle-ci: Il n'y a qu'une seule réponse. Vous ne pouvez pas rendre mature une personne immature. Un programme ne vous aidera pas. Et vous ne pouvez pas mettre sur pieds un nouveau programme. Vous ne pouvez pas faire ce que seule la croissance peut faire. Seule la maturité peut aider à guérir de l'immaturité.

                    Alors que le livre se termine, l'épouse qui est entrée dans une union intime, demande à l’Époux: « Que pouvons-nous faire? » Il donne une réponse double. J'aimerais que nous la considérions parce que c'est ainsi que le livre se termine. C'est l'apogée de l'expérience rédemptrice. Essayons maintenant de répondre à la question: « Que puis-je faire? Que pouvons-nous faire? » Le « nous » c'est moi et le Seigneur, vous et le Seigneur, l’Église et le Seigneur. Que pouvons-nous faire pour la sœur qui n'a pas de sein? Il donne une réponse double.

La première réponse se trouve dans le verset 8:9:

« Si elle est un mur, Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent; Si elle est une porte, Nous la fermerons avec une planche de cèdre. »

                    Ne vous perdez pas dans ces mots qui sont des images. N'essayez pas de trouver le sens de chaque petit mot. Trouvez le principe. Je pense que ce qu'il dit, c'est que la seule chose que l'on peut faire pour une personne immature est de la protéger. Nous pouvons la garder. Nous pouvons veiller sur elle. Nous pouvons l'entourer. Nous pouvons les aider, les garder! Tant qu'ils ne recherchent pas le Seigneur par eux-mêmes, ils ne peuvent pas devenir matures. C'est la première partie de la réponse.
Quelle est la seconde partie de la réponse? On la trouve dans les versets 8:13-14:

« Habitante des jardins! Des amis prêtent l'oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre! - Fuis, mon bien-aimé! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes des aromates! » 

LE TÉMOIGNAGE D'UNE VIE

                    Frères, nous arrivons à la fin et je pense que c'est la réponse finale de Dieu. Priez, s'il vous plaît, dans vos cœurs que Dieu puisse vous communiquer cela. Voici le sens de ce verset selon moi. Je sais qu'il y a différents avis concernant la personne qui parle. Est-ce l'époux; est-ce l'épouse; est-ce en partie l'époux et en partie l'épouse? Tout le monde semble avoir son avis sur la question, donc moi aussi, j'ai le droit d'avoir mon avis sur la question. Je pense que c'est l’Époux qui parle au verset 8:13. Je pense que c'est l'épouse qui parle au verset 8:14. Que dit l’Époux au verset 8:13. N'oubliez pas que c'est une réponse à la question: « Que ferons-nous pour notre petite sœur qui n'a pas de seins? » Et voilà ce qu'Il répond. La première partie de la réponse est: « Tu dois la soutenir; tu dois la protéger; tu dois être prêt d'elle; tu dois la surveiller; tu dois la garder. » C'est la première partie.

                     Et voici la seconde partie de la réponse. Je vais maintenant parler comme si j'étais le Seigneur, et je prie de ne pas Le déshonorer. Je pense qu'Il est en train de dire: « Ma chère épouse. Tu as fait une découverte parce que je t'y ai attirée. Et tu as découvert que tu étais Mon jardin. Te rappelles-tu de cela, ma chère épouse? Eh bien, tu dois apprendre que même si je t'ai dit personnellement: « Tu es Mon jardin; tu es Mon jardin privé; Mon seul jardin; Mon unique jardin; Mon seul et unique jardin. Je dois te dire quelque chose. J'ai de nombreux jardins. » Regardez le texte: J'ai beaucoup de jardins. C'est un pluriel. « Tu désires m'amener dans la maison de ta mère. Très bien, j'irai dans la maison de ta mère, à travers toi. Tu es Mon jardin. Tu te préoccupes de ces deux mauvais frères qui t'ont si mal traitée et qui t'ont fait travailler dans les vignes; tu as tant d'intérêt pour ces gardes qui t'ont mal compris, maltraitée et persécutée; tu t'intéresses tant aux filles de Jérusalem qui ont dérangé ton repos; tu as tant d'intérêt au sujet de cette petite soeur qui n'a pas de seins; tu te soucies tant des gardiens de la vigne qui travaillent sous la pression des obligations et non à partir de leur union. Tu as un fardeau pour la maison de ta mère et tu M'invites, viens à la maison de ma mère, Tu dois venir ici, Tu dois aider ces personnes, certaines d'entre elles ne sont pas encore entrées dans cette relation avec toi. »

                    Le Cantique des cantiques comporte plusieurs titres pour l’Église, il parle des compagnons, des bergers, des gardes, des ouvriers, des filles de Jérusalem, et des filles de Sion. Il y a de nombreux noms qui désignent le peuple de Dieu. Mais le dernier titre que l'on trouve dans ce livre pour désigner le peuple de Dieu est jardins (« habitante des jardins » verset 8:13). « Ils sont tous Mes jardins, mais ils ne l'ont pas encore réalisé. Ils sont tous mes jardins. Et par conséquent toi qui es Mon jardin, je te place dans mes jardins. » L’Époux dit à son épouse: « Veux-tu savoir comment ils peuvent être aidés? Je te place dans Mes jardins. C'est leur espoir d'atteindre la maturité. Leur espoir c'est que tu puisses être parmi eux parce que tu es devenue comme Moi; ils sont maintenant attirés par toi, et ils voient deux personnes, mais ils ne le comprennent pas. Ils sont confus lorsqu'ils te regardent; ils savent qu'il y a un côté humain, mais ils voient aussi un côté divin et tu es devenue une image de Moi qui rayonne; une réflexion; tu es aussi pure que la pleine lune. Tu es Ma représentante parmi les jardins. »

Au verset 8:13 l’Époux dit:

« Des amis prêtent l'oreille à ta voix. »
« Veux-tu savoir ce que tu peux faire? Tu dois les protéger ou ils se détruiront eux-mêmes. Tu dois veiller sur eux. Tu ne peux pas les faire mûrir. »  

                    C'est ce que nous essayons parfois. Parfois lorsque je rencontre des chrétiens, j'aimerais les secouer et leur dire: « Qu'est-ce qui ne va pas avec toi?! Commence à rechercher le Seigneur! » Mais cela ne marche pas, c'est pourquoi nous devons les protéger, tu dois veiller sur eux, tu dois être auprès d'eux, tu dois les aimer. Ensuite il dit: « Tu es Mon jardin, et voici Ma solution. Je mettrai Mon jardin parmi Mes jardins. Là-bas tu seras comme un rayonnant témoignage et ils pourront voir deux camps, deux personnes. Tu seras l'attraction: « Ils prêtent l'oreille à ta voix. »

Ensuite il dit:

« Laisse-moi entendre. Laissez-moi entendre ta voix alors que tu parles à mes jardins. »

                    C'est ensuite au tour de l'épouse de parler. Je sais que certains pensent que ce verset prédit le second retour de Christ: « Dépêche-toi, Sois semblable à la gazelle sur les montagnes. »

                     Je n'ai pas de problème  avec ceux qui disent qu'il s'agit  du deuxième retour. Cela ne me surprendrait pas si ce livre qui a pour sujet l'apogée de l'expérience rédemptrice se terminait avec: « Viens Seigneur Jésus, viens. »

                    Peut-être que c'est la vraie explication. Mais lorsque je regarde le contexte, je ne pense pas qu'il s'agisse de cela. Je pense qu'Il dit: « Tu as un fardeau pour ceux qui ne sont pas encore mûrs. Très bien, Ma solution c'est toi, et ta relation avec Moi. J'ai fait en sorte que tu rayonnes à travers ton union avec Moi, et cela leur servira de témoignage; je vais mettre Mon jardin dans Mes jardins. Ils vont écouter ta voix, et tu pourras leur dire comment tu es arrivée ici.

                    Rappelle-toi du chemin parcouru. Dis leur comment je t'ai convaincue que tu étais Mon jardin. Dis leur tout! Je m'attends à ce que tu le leur dises! » Alors elle se souvient: « Je me rappelle lorsque j'étais encore dans une boîte; je me rappelle lorsque j'étais encore derrière les treillis de ma chambre; je me rappelle lorsque je ne savais pas que j'étais Ton jardin. Je me rappelle ce que tu as fait alors. Tu es venu comme une gazelle, gambadant au-dessus des montagnes, jusqu'à ma petite boîte, et tu m'as fait une proposition, Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! Je me rappelle de ces choses précieuses. »

                    Je pense que l'épouse est en train de dire, « Je le ferai. Je serai Ton jardin dans Tes jardins. Je sais qu'ils sont Tes jardins. J'ai été dure avec eux. J'ai été si furieuse contre les filles de Jérusalem et contre mes frères. Je les ai mal considérés. Je ne les ai jamais considérés comme étant Tes jardins. Pardonne-moi, Seigneur! Je sais maintenant qu'ils sont aussi Tes jardins; et je sais comment tu m'as touchée. Je sais qu'ils écoutent ma voix et je leur dirai tout ce que je peux leur dire. Mais je sais que cela n'apportera pas la maturité. Dépêche-toi. Viens mon Bien aimé; viens vers eux comme Tu es venu vers moi. »

                    Je pense que cela se termine ainsi. Je pense que l'épouse a un grand fardeau pour le Corps, afin que tous puissent profiter de cette relation. L’Époux dit: « Je vais te laisser ici comme un témoignage vivant de ce qu'une telle relation peut faire. » Et elle dit: « Fais ainsi. Je serai là, écoute ma voix, je vais le leur dire. Mais, dépêche-toi. Viens comme une gazelle. Fais pour eux ce que tu as fais pour moi. »

                      Et d'après ce que je comprends c'est là qu'est le cœur de Dieu dans ce Cantique.

Prions:
                    Père, merci de nous avoir attirés dans notre union avec Toi. Tu connais les frustrations qui sont dans nos cœurs; nous regardons autour de nous et nous aspirons à ce que tout le monde puisse Te connaître de la façon dont Tu T'es fait si gracieusement connaître à nous. Merci de nous mettre dans Tes jardins. Merci de ce que dans Ta pensée, chaque chrétien est Ton jardin. Viens vite, Bien aimé. Viens comme une gazelle; viens vite, viens rapidement. Attire-les à Toi, comme Tu nous as attiré. Attire-moi, et nous courrons après Toi. Nous te prions au nom de Jésus. Amen

Copyright - Bible Study Ministries Inc.  Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse

Aucun commentaire: