dimanche 31 mars 2019

(35) Deuxième série Evangile de JEAN - PARTIE 35 LA FOI - JEAN 11 par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre trente-cinquième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

Prions:

                    Père nous Te remercions tellement pour qui Tu es. Nous Te remercions pour Ta précieuse Parole. Alors que nous méditons sur Jean 11, merci de focaliser nos cœurs d’une manière toute nouvelle et fraîche sur le Seigneur Jésus. Nous Te remercions Seigneur parce que nous pouvons Te faire confiance pour cela et pour tous les détails de notre vie, et nous Te demandons simplement que Tu puisses nous donner du repos, alors que nous nous focalisons sur Christ. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

RÉSUMÉ

                    Merci de prendre Jean 11. Dans notre précédente leçon nous avons commencé à étudier le récit de la résurrection de Lazare. Selon la chronologie habituellement acceptée, cet événement de la résurrection de Lazare d’entre les morts s’est déroulé à peu près deux mois avant la croix. Avant que nous considérions les détails de ce chapitre je désirais vous rendre attentif à ces trois questions qui nous servent de plan. Qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie? Nous sommes en train de répondre à la première question. Selon Jean 11 qui est Christ?

Jean 11:23-26 dit: « Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? »

                    Jésus nous dit ici qu’Il est la résurrection et la vie. Nous développerons cela un peu davantage lorsque nous répondrons à la question : qu’est-ce que la vie ? Rappelez-vous que Marthe a fait une grande erreur, c’est-à-dire qu’elle a regardé à la résurrection plutôt qu’à Christ. Elle a regardé au futur plutôt qu’à Christ. Elle a regardé aux doctrines plutôt qu’à Christ. Elle a dit qu’elle savait que son frère allait ressusciter au dernier jour. Mais pourquoi est-ce qu’il en sera effectivement ainsi? C’est parce que le Seigneur sera présent à ce moment-là pour être sûr que cela se produise.

                    Ce que Jésus dit ici à Marthe c’est: « Je serai présent à ce moment-là pour ressusciter ton frère, mais Tu n’as pas besoin d’attendre jusqu’au dernier jour parce que je suis déjà là. Regarde à moi et non pas à quelque chose appelée résurrection, ni au futur. » A la fin de notre précédente leçon j’ai essayé de vous rendre attentif au fait que, dans Jean 11, Jésus donne une plus profonde révélation de Lui-même. Marthe et Marie croyaient toutes les deux à la même chose.

                    En Jean 11:21, nous trouvons le témoignage de Marthe qui dit: « Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. » Et en Jean 11:32, nous trouvons le témoignage de Marie qui dit: « Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. » Marie et Marthe croient toutes les deux que si le Seigneur avait été présent, Lazare aurait été guéri. Il ne serait pas mort. Est-ce que cela est vrai? Nous ne le savons pas à cent pour cent mais selon l’ensemble des Écritures, nous pouvons assurer que cela est vrai. Si l’on s’en tient à l’évangile, il n’y a jamais personne de malade qui ait demandé au Seigneur à être guéri et qui ait été repoussé.

                    Je crois qu’Il aurait guéri Lazare, je pense que Marthe a raison : si Jésus avait été présent, son frère ne serait pas mort. Je pense que Marie a raison : si Jésus avait été présent, son frère ne serait pas mort. Si Jésus avait guéri Lazare, Il aurait été connu comme Celui qui empêche la mort. Mais Jésus a retardé exprès Son arrivée. Jean 11:6 dit: « Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était. » Jean 11:17 dit: « Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. » Lorsque Jésus a reçu l’information comme quoi Lazare était malade, Il a fait exprès de reporter Son départ. En fait ce n’est que quatre jours après que Lazare soit inhumé qu’Il est arrivé.

                   J’aime à faire le lien de cela avec le verset 11:5 qui dit: « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »

                    Jésus les aimait. Je dis cela parce qu’il semblerait que ce que Jésus fait là ne soit pas une preuve d’amour. Nous, nous pensons sûrement qu’un signe de l’amour de Jésus pour eux aurait été qu’Il aille très rapidement à Béthanie jusqu’à la maison de ses amis. Ensuite, Il aurait pu les réconforter, imposer les mains à Lazare pour le relever, mais dans Son amour, Il a reporté son départ. La raison est qu’Il désirait donner une révélation plus profonde de Lui-même. S’Il avait guéri Lazare, Il aurait été Celui qui empêche la mort. Celui qui délivre de la maladie. Mais maintenant on peut Le connaître d’une façon plus profonde, pas comme Celui qui empêche la mort, mais comme Celui qui est vainqueur de la mort!

                    Vous voyez, nous, nous avons toutes ces informations, mais eux ne les avaient pas. Eux, ils ont dû passer par ces épreuves, ils ont dû vivre avec, moment après moment. Habituellement nous aimons l’idée que Dieu est Celui qui empêche les choses désagréables d’arriver. Nous aimons lorsqu’Il empêche la maladie, les problèmes, la pauvreté, les épreuves. Nous aimons à prier: « Seigneur délivre-nous de… » De ces circonstances, de cette situation, de cette confrontation, de cette affliction. Nous aimerions Le connaître comme Celui qui délivre de. Mais alors que vous avancez dans le Seigneur Il va faire exprès pour que vous ne Le connaissiez pas comme Celui qui délivre de, pour que vous puissiez Le connaître comme Celui qui est vainqueur. Ainsi le Seigneur nous appelle à être des vainqueurs.

                    N’oubliez pas que dans le Nouveau Testament, la mort nous est présentée comme étant le problème le plus insoluble de l’homme. Si Dieu peut résoudre le problème le plus insoluble, tous les problèmes les plus petits, seront inclus dans cela. J’aime à faire le lien de cela avec 1 Corinthiens 15:26 qui dit: «Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » Paul appelle la mort le dernier ennemi. Le dernier ennemi qui sera écarté est la mort. Jésus aimerait montrer qu’Il peut vaincre tous les ennemis, et l’ennemi final, le dernier ennemi.

                    Qui est donc Christ? Il est la résurrection et la vie. Celui qui aimerait se révéler Lui-même. Pas comme celui qui empêche la mort, mais comme Celui qui est vainqueur. Tout tourne autour de la révélation de Christ. Il arrive souvent dans notre vie chrétienne que nous oublions que nous venons à Jésus pour une raison plus profonde que juste pour que nos besoins soient satisfaits, où même le fait que nos besoins soient satisfaits n’est pas le premier objectif, en tout cas cela ne devrait pas l’être. L’objectif principal est de connaître Christ, connaître Dieu. En dehors de toutes les délivrances que Dieu ne vous ait jamais données, la question principale est: « Est-ce que nous Le connaissons mieux après être passé par là? »

                    Il y a beaucoup de choses qui se font au nom de la relation d’aide chrétienne qui n’a que pour objectif que les besoins des gens puissent être satisfaits plutôt qu’une révélation plus profonde de Christ. Pourtant une fois que les tempêtes sont passées il arrivera un moment où nous remercierons Dieu, de ce qu’Il a permis certaines choses dans nos vies parce que cela nous a permis de Le connaître d’une manière plus profonde. C’est donc Son amour qui fait qu’Il Lui arrive de retarder Son intervention et qui nous permet de la connaître d’une manière plus intime.

                    Cela nous emmène à la seconde question : qu’est-ce que la foi? Qu’est-ce que la foi selon le chapitre 11? Pour répondre à cette question nous devons voir qui Jésus utilise pour illustrer la foi. Ce chapitre est unique parce que la plupart des commentateurs pensent que les miracles que Jean nous donne sont des signes et nous avons ici le dernier miracle qu’Il a fait. Jean 11:53 dit: « Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. » La prochaine apparition que Jésus va faire sera le dimanche des rameaux, le début de la semaine de la passion qui l’emmènera jusqu’à la croix. Nous avons donc ici le dernier grand miracle que Jésus a fait dans l’évangile de Jean.

                    Pour ma part je pense que tous les miracles sont des signes donc je ne fais pas de celui-ci le dernier signe. Je pense que c’est la guérison de l’oreille de Malchus qui est le dernier miracle qu’Il a fait avant d’aller sur la croix. Mais ce n’est pas étonnant que nous trouvions ce récit dans l’évangile de Jean parce que de plusieurs manières c’est un miracle de conclusion. Le Dieu homme est ici dans son humanité, et Il pleure et dans Sa divinité Il dit: « Lazare, sors ! » Nous trouvons donc ici cette merveilleuse image du Seigneur Jésus qui est comme une apogée.

                    Il n’y a rien de privé avec ce miracle. Il a fait tout cela dans un endroit public. Il y a eu de nombreux témoins. Parce que cela est si public et parce que Dieu s’occupe de tant de personnes en même temps, nous devons trouver dans ce récit ce qui illustre la foi. Jean 11:1 dit: « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. » Est-ce que c’est Lazare qui va être l’illustration de la foi ? Vous savez que ce chapitre parle de Lazare. En passant j’aimerais préciser que c’est la première fois que Lazare est mentionné dans la Bible. Et vous savez la dernière fois où il est mentionné ? C’est dans le chapitre 12, le suivant. C’est-à-dire que tout ce que l’on sait de Lazare est là dans les chapitres 11 et 12.

                    Ne confondez pas ce Lazare avec celui de la parabole dont Jésus parle en Luc 16. Il s’agit là d’un pauvre homme nommé Lazare. Mais le Lazare dans Jean 11 est un homme riche. Nous pouvons déduire cela du fait que sa sœur Marie a offert un vase rempli d’encens pour oindre Jésus. Nous verrons cela plus en détail lorsque nous serons dans le chapitre 12. Il semble évident qu’ils possédaient une très grande maison parce qu’il y avait beaucoup de personnes dans leur maison en même temps. Un autre signe de leur richesse, était que Lazare a été enterré dans un caveau devant lequel on a roulé une pierre. Le juif moyen n’était pas enterré dans un caveau. Il était enroulé dans une pièce de tissu puis mis dans un trou. Mais lorsque vous étiez riche vous étiez enterré dans un caveau. C’est aussi de cette manière que notre Seigneur a été enterré. Ésaïe 53: 9 dit: « On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. » Cette prophétie a été donnée des centaines d’années avant que Jésus soit né. On a dit qu’Il allait mourir entre deux brigands et enterré dans le caveau d’un homme riche.

                    Vous savez que Joseph d’Arimathée était un homme riche et il a donné un caveau pour le Seigneur Jésus. Jésus n’a jamais rien possédé. Vous n’avez pas besoin de posséder quelque chose dont vous n’aurez besoin que trois jours. Il y a de nombreuses personnes qui pensent que Lazare était le jeune homme riche avec lequel Jésus a parlé en Luc 18. C’est ce jeune homme qui est reparti triste après sa discussion avec Jésus. De nombreuses personnes pensent que Lazare et ce jeune riche ne font qu’une seule et même personne.

                    Le point que je désire souligner est que dans ce chapitre « qu’est-ce que la foi? » ce n’est pas Lazare qui illustre la foi. Jean 11:43 dit: « Ayant dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors! » Lazare était dans la tombe il ne peut pas illustrer la foi. Lazare est dans la tombe, il n’est plus qu’un corps en train de se décomposer. Il n’y a aucun moyen par lequel il puisse avoir la foi. Ainsi la foi est illustrée dans ce chapitre mais pas par lui.

                    Les disciples sont également mentionnés dans ce chapitre. Jean 11:12-15 dit: « Les disciples lui dirent: Seigneur, s'il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. » Jésus utilise les événements entourant la mort de Lazare pour aider ses disciples à avancer dans la foi. Alors est-ce que ce sont ses disciples qui sont l’illustration de la foi? C’est possible.

                  Mais il y avait un autre groupe dans ce chapitre. Jean 11:19 dit: « Beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. » Jean 11:31 dit: « Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sépulcre, pour y pleurer. » Il y avait un autre groupe de personnes présentes appelées les juifs. La tradition de l’époque était que lorsque quelqu’un mourrait, on engageait des personnes pour se lamenter. Ces personnes venaient et elles déchiraient leurs vêtements, elles revêtaient un sac et se jetaient de la cendre. Elles arrachaient leurs cheveux. Elles étaient payées pour manifester de la sympathie, c’était des pleureuses professionnelles. Elles étaient payées trois jours pour pleurer et sept jours pour se lamenter. Vous pouvez évaluer la richesse d’une famille en fonction du nombre de personnes qui étaient embauchées pour se lamenter sur le bien-aimé qui était décédé.

                    Jésus va illustrer la foi. Mais Lazare ne peut pas illustrer la foi. Les disciples vont être amenés à la foi mais ils ne sont pas l’illustration de la foi. Ces pleureuses professionnelles ne sont sûrement pas non plus l’illustration de la foi. Mais il y a encore un autre groupe. Le verset 11:42 dit: « Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. » Il y avait une foule autour de Jésus. Ce sont les voisins, les amis, la famille, les bien-aimés de Lazare. Mais alors qui illustre la foi dans ce chapitre ? Il y a tant de personnes dans ce chapitre.

                    Ce n’était sûrement pas le prochain groupe qui est mentionné dans les versets 11:46-47: « Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. » Ces pharisiens, ces leaders religieux n’étaient pas venus pour être témoin de la résurrection, mais on leur a rapporté la résurrection. On parle d’eux à cause de la façon dont ils ont réagi à ce miracle.

                    Je vous rends attentif à cela parce qu’il y a beaucoup de personnes dans ce chapitre. Il ne s’agit pas uniquement de Lazare. Bien entendu j’ai laissé de côté deux personnes importantes et je l’ai fait exprès. Il s’agit des sœurs de Lazare, Marthe et Marie.

Les versets 11:1-2 disent: « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. »

Le verset 11:5 dit: « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »

                    Je pense que la question qu’est-ce que la foi est illustrée dans ce chapitre par les deux sœurs, Marthe et Marie. Avant que je ne vous donne la réponse je n’aimerais pas que vous mélangiez cette Marie avec les cinq autres Marie que l’on trouve dans le Nouveau Testament. Il y a six Marie dans le Nouveau Testament.

                    Je me rappelle de cette Marie à travers ces trois nombres, 10, 11, 12. Il s’agit de Luc 10, et Jean 11 et 12. Ces trois chapitres contiennent l’ensemble de ce que nous savons sur Marie. Chaque fois que Marie apparaît, elle est aux pieds de Jésus. Et dans tout ce qui nous est rapporté d’elle, elle ne parle qu’une seule fois. En Luc 10 elle est aux pieds de Jésus pour recevoir l’instruction. En Jean 11 elle est aux pieds de Jésus pour lui partager tout ce qu’elle a sur le cœur. Et en Jean 12 elle est aux pieds de Jésus pour l’adorer. C’est une merveilleuse méditation que d’étudier ces trois chapitres parce que nous devrions être à ses pieds pour recevoir l’instruction, pour lui partager ce que nous avons sur le cœur et pour l’adorer.

                    On fait souvent la confusion entre cette Marie et la personne dont on ne donne pas le nom en Luc 7. La raison pour laquelle nous avons cette confusion est parce que cette femme a également oint les pieds de Jésus. Comme cette femme a oint les pieds de Jésus et que Marie de Béthanie l’a également fait, il y a parfois confusion et l’on pense qu’il s’agit de la même personne. Mais ce ne sont pas réellement les mêmes personnes. Lorsque je dis que Marie n’est mentionnée que dans Luc 10, et Jean 11 et 12, je veux dire mentionnée par son nom. Matthieu et Marc mentionnent également Marie mais sans donner son nom.

                    Il y a également des personnes qui ont fait la confusion entre Marie sœur de Lazare, avec Marie de Magdala. Je pense que c’est parce qu’elles ont également confondu cette Marie de Magdala avec la Marie de Luc 7.

DIEU AGIT DANS PLUSIEURS VIES EN MÊME TEMPS
POUR EN TIRER GLOIRE

                    J’aimerais maintenant faire une observation. Comme Jésus s’occupe dans ce chapitre de Lazare, des disciples, des pleureuses professionnelles, de la famille élargie, des voisins, des amis, des leaders religieux et des deux sœurs, j’aimerais vous faire remarquer que Jésus agit tout le temps dans plusieurs vies en même temps. Nous avons ici une merveilleuse illustration de cela. En fait nous sommes 2 000 ans plus tard et Il s’occupe de nous.

                    Dieu agit dans de nombreuses vies en même temps. Il m’arrive souvent que j’aille visiter quelqu’un en pensant que je vais pouvoir apporter quelque chose mais c’est souvent l’opposé qui est vrai. C’est comme pour la femme de Sarepta. Lorsqu’elle a pourvu aux besoins d’Élie, Élie a pourvu aux besoins de cette femme. Dieu agit tout le temps dans les deux sens. Le principe est que Dieu agit dans votre vie pour agir dans la vie des autres personnes.

                    Est-ce que vous êtes prêts à faire confiance à Dieu pour qu’Il emploie vos besoins pour agir dans la vie de quelqu’un d’autre ? Vous voyez, dans ce chapitre la maladie n’est qu’une illustration. Je pense que nous sommes lents à comprendre cela. Ce que Dieu permet dans nos vies n’est presque jamais pour nous tout seul, c’est également pour beaucoup d’autres personnes. Je pense que nous réalisons très rarement tout ce qui prend place dans nos vies. Est-ce que nous pourrons un jour prier une prière comme celle-ci. « Seigneur s’il te plaît ne me guéris pas de cette maladie jusqu’à ce que tu aies accompli ta pleine volonté dans toutes les vies qui peuvent être touchées par cette situation particulière dans ma vie. » Je me demande si nous sommes prêts à être malades pour que quelqu’un d’autre puisse être béni.

                    Ce chapitre nous emmène au bout de ce principe. Lazare n’a pas seulement été malade pour le bien des autres. Il est également mort pour le bien des autres. Est-ce que vous êtes prêts à mourir pour que les autres puissent vivre? Vous voyez, dans les principes spirituels c’est tout le temps vrai. Nous mettons tout le temps notre vie de côté pour le bien des autres.

Jean 11:4 dit: « Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » Jean 11:40 dit: « Jésus lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? »

                    Tout cela arrive pour la gloire de Dieu. Ce que Dieu fait dans nos vies n’est pas pour nous mais pour Lui. C’est pour manifester la gloire de Dieu.

                    Je peux voir cela dans la façon par laquelle ma vie de prière a changé à travers les années. Je ne peux pas mettre de date sur le changement mais alors que je regarde en arrière je peux voir le changement. Au début de ma vie chrétienne ma prière était tout le temps « délivre-moi ». Je priais: « Seigneur délivre-moi parce que tu es un Dieu de délivrance. » Mais alors que les années passaient et que je commençais à mieux voir le Seigneur, ma prière a changé. J’ai commencé à prier: « Garde-moi. » Je voulais juste être gardé que je sois délivré ou non. Et maintenant je ne me préoccupe même plus d’être gardé. Il n’est plus important pour moi d’être délivré ou gardé. Ma prière maintenant est « Père glorifie ton nom ». C’est tout ce qui est important. C’est ce que Jésus illustre ici. Dieu agit dans une vie pour ensuite agir dans de nombreuses vies de telle sorte qu’à la fin Il en obtienne de la gloire.

                    Qu’est-ce que la foi dans ce chapitre illustré par Marie et Marthe? C’est explicité en 1 Pierre 1:6-7 qui dit:

« C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. »

                    Vous avez noté que ce chapitre a pour sujet la foi qui est testée. Ces personnes passent par diverses épreuves. Je vous rends attentifs à cela parce que lorsque vous arrivez à Jean 11 vous verrez la foi en Marie et Marthe, mais il s’agit de la foi sous pression, de la foi qui est testée. J’aime la façon dont Pierre le dit: c’est testé par le feu.

                    1 Pierre 1:8 dit: « lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse. » Dans 1 Pierre 1 Dieu est absent, au moins pour nos sens, vous ne le voyez pas. C’est aussi ce qui arrive dans Jean 11. Les deux sœurs n’ont pas vu Jésus, Il était absent. Elles ne le voyaient pas. Parce que Dieu était invisible, parce qu’Il agissait de façon mystérieuse derrière la scène. La question devant nous est donc : si vous ne Le voyez pas est-ce que vous l’aimez encore?

                    Retournons en Jean 11. Qu’est-ce que la foi illustrée par Marthe et Marie? Je crois que c’est aimer le Seigneur Jésus et croire dans le Seigneur Jésus, même lorsque vous ne pouvez pas Le voir. Dans ce chapitre la foi de Marie et de Marthe a été testée comme l’or est testé. Jean 11:3 dit: « Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. » Jean 11:5 dit: « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. » Jean 11:11 dit: « Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. » Jésus aime Marie et Marthe. Jésus aime Lazare. Jésus a appelé cette famille, mes amis. C’était des amis très proches.

                    Pourtant lorsque nous lisons le test que l’on trouve dans ce chapitre, nous sommes tentés de demander est-ce que c’est de cette façon que Jésus traite ceux qu’Il aime? Est-ce que c’est de cette manière que Jésus traite ses amis? Vous connaissez sûrement cette expression: « Avec un ami comme cela, qui a besoin d’un ennemi. » Lorsque vous lisez les mystérieuses façons d’agir de Dieu dans ce chapitre, vous devez commencer là où le chapitre commence. Jésus les aime, Jésus est ami avec eux. Et le Seigneur corrige ceux qu’Il aime.

                   Laissez-moi vous montrer de quelle façon leur foi a été réellement testée. Premièrement par le fait que Jésus ait décalé son départ. Jésus n’a pas répondu tout de suite à leur appel, à leur message. Jean 11:6 dit: « Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était. » Jésus est resté exprès deux jours de plus. Lorsque l’on fait le lien entre les versets 11:5 et 6 on pourrait dire: « Je t’aime c’est pour cette raison que je ne viens pas, je vais retarder mon départ. »

                    Jean 11:17 dit: « Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. » Il a décalé son départ de 2 jours mais cela faisait déjà quatre jours que Lazare était mort. Il faut que vous compreniez que ces quatre jours ont paru très longs pour Marie et Marthe. Elles ont envoyé un message disant: « Ton ami, notre frère, celui que tu aimes est malade. » Jésus n’est pas venu lorsqu’Il a entendu qu’il était malade. Puis Lazare est mort. Jésus n’est pas venu lorsque Lazare est mort. Ils ont alors préparé le corps. Mais Jésus n’est pas venu pendant qu’ils préparaient le corps. Puis ils l’ont mis dans une tombe mais Jésus n’est pas venu pour les funérailles. En fait ce n’est que quatre jours plus tard que Jésus s’est finalement manifesté. Il faut que vous compreniez que cela a été une absence très notable. Cela a dû être très douloureux. Tous Ses amis souffrent et Jésus ne se manifeste pas.

                    Notre cœur naturel dit: « Mais pourquoi est-ce que Dieu retarde son intervention s’Il m’aime? Pourquoi est-ce qu’Il prolonge notre tristesse? » Il ne fait aucun doute que notre détresse est prolongée pour la même raison que cela nous a été envoyé au départ. C’est parce qu’Il nous aime et qu’Il aimerait que nous Le connaissions d’une façon plus profonde.

                    A partir des commentaires faits par Marthe et Marie nous voyons que leur foi a été réellement testée. Elles ont toutes les deux dit des choses très similaires. Voici ce que dit Marthe au verset 11:21: « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. » Marie dit la même chose au verset 11:32: « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. » Le commentaire qu’elles ont fait est pour moi l’illustration d’une foi ébranlée. Elles sont passées par des temps difficiles. Nous, nous connaissons déjà le dénouement de toute cette histoire. Mais pour elles c’était très difficile. Elles disent à Jésus, « Si tu eusses été ici ». C’est une façon de dire: « Tu avais les informations, tu aurais pu être là. Mais maintenant c’est trop tard. » Voilà ce qui était impliqué dans ce qu’elles ont dit.

                     En disant cela elles suggèrent que tout aurait pu être différent. Si souvent nous sommes tentés de regarder aux causes secondaires en disant: « Les choses auraient été différentes si… s’il avait pris ses médicaments, s’il avait attaché sa ceinture, s’il avait fait attention, si les circonstances avaient été différentes. Mais maintenant c’est trop tard. »

                    Vous voyez, la vérité est que Jésus était omniprésent. Il était déjà là. Marie et Marthe disent: « Si tu avais été là. » Mais Il était présent! Il avait déjà fait des miracles depuis une certaine distance. Jésus les a appelées à une foi plus profonde. Nous devons apprendre que Jésus règne. Aucune calamité ne peut l’empêcher de faire ce qu’Il veut, peu importe le nombre d’obstacles qui se trouvent devant lui. D’un autre côté, Il peut permettre une calamité peu importe le nombre d’obstacles que nous enlevons. Il est sur le trône. Cela fait donc partie de leur accusation: « Si tu avais été ici, les choses auraient pu être différentes. » Mais c’est même plus profond que cela. Non seulement les femmes disent: « Cela aurait pu être différent » mais elles disent aussi: « Cela aurait dû être différent! » En d’autres termes elles disent: « Tu aurais dû être là. » Dans ce qu’elles disent, on peut sentir un blâme contre Dieu. Elles sont blessées, c’est pour cela que Marie n’est pas sortie tout de suite. Elle savait qu’Il était là. Elle est restée à pleurer.

                    Elles se sentaient offensées parce qu’elles pensaient que Jésus était leur ami, Il disait qu’Il les aimait, Il avait logé chez eux très souvent, et maintenant Il a décidé de décaler son départ pour aller chez elles. Elles ont envoyé des gens vers Jésus, elles aiment Jésus, Jésus les aime, ce sont des amis. Je pense qu’elles sont passées par un grand test. Et c’est également un grand test pour la foi de n’importe quel chrétien lorsque Dieu semble être loin et absent. Croire que Dieu ordonne quelque chose et que cela pourrait être différent et que Dieu ordonne et ne fait pas d’erreur est un grand test pour notre foi.

                     Même si la foi de Marie et Marthe a été testée par le délai dans la venue de Jésus, si l’on s’en tient au récit elles ont réussi ce test. Même si elles Lui disent que s’Il avait été là les choses auraient été différentes elles L’aiment encore. Elles croient encore en Jésus. Les versets 11:21-22 disent: « Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. » Est-ce que vous pouvez voir la foi de Marthe ici ? Elle dit: « Cela aurait pu être différent, cela aurait dû être différent, mais même maintenant, même si cela semble trop tard, je sais qui Tu es. »

                    Mais il n’y a pas eu que le délai qui a été un test pour leur foi. La seconde chose qui a été un test pour leur foi est qu’Il a rendu les choses délibérément confuses. Il leur a donné une parole claire qui n’était pas claire. Le verset 11:4 dit: « Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » Pour moi cela est aussi clair que cela peut l’être. Nous n’avons aucune preuve que le messager envoyé par Marie et Marthe soit revenu chez les deux femmes. Nous savons que le messager est arrivé chez Jésus. Mais je pense que le messager a dû revenir et je pense qu’ils ont dû être très soulagés lorsqu’ils ont entendu les paroles de Jésus. Les sœurs envoient un messager disant: « Celui que tu aimes est malade. » Le messager revient avec cette réponse: « Cette maladie n'est point à la mort. »

                    Si quelqu’un que vous aimez était malade et que le docteur vous donnait ce message: « Cette maladie n'est point à la mort. » N’en déduiriez-vous pas que votre bien-aimé n’allait pas mourir ? C’est le message que Marie et Marthe ont reçu. Personnellement je serais allé murmurer dans l’oreille de mon frère malade: « Lazare je sais que tu ne te sens pas bien. Je sais que ta fièvre augmente. Je sais que tout semble aller mal, mais j’ai reçu une parole de Jésus. Cette maladie n'est point à la mort. » Ensuite Lazare aurait été toujours plus faible et j’aurais continué de l’encourager en disant: « Je sais que Jésus va venir, Il l’a promis. Il ne va pas se renier, Il va garder sa parole, cette maladie n'est point à la mort. »

                    Qu’est-ce que vous pensez qui a bien pu se passer dans leur cœur lorsque leur frère a été déclaré mort ? Je suis sûr qu’elles sont restées à côté de lui en attendant que son souffle revienne parce qu’elles ne pouvaient pas croire ce qui s’était passé, parce qu’elles avaient reçu une parole claire de Dieu. Jésus aurait pu dire au messager: « Dis-leur qu’il va mourir et que je le ressusciterai d’entre les morts. » Il aurait pu dire cela. Mais Il ne l’a pas fait et c’était délibéré. Parce que l'épreuve de notre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. Ce Jésus que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse.

                    Je peux vous dire que si jamais le docteur me dit un jour au sujet de mon épouse: « Cette maladie n'est point à la mort. » Je serai si heureux parce que cela signifierait qu’elle ne va pas mourir. Même un enfant pourrait comprendre cela. Personnellement, il m’est arrivé de penser avoir une parole claire du Seigneur, mais après coup cela n’a pas été si clair.

                    Vous voyez, nous nous attendons à ce que le Seigneur agisse d’une certaine manière. Que nous l’aimions ou pas, nous mettons Dieu dans une boîte. Nous décidons comment Dieu devrait agir, et nous pensons que Dieu est limité par notre credo. Mais lorsque Dieu surprend et qu’Il n’agit pas selon nos attentes, qu’Il nous déçoit et qu’Il nous laisse confus et frustrés nous sommes tentés d’oublier qu’Il nous aime, que nous sommes ses amis et qu’Il a fait cela avec un objectif. Dieu sait lorsqu’Il décale Son intervention, lorsqu’Il nous rend confus et qu’Il nous donne une parole qui n’est pas si claire, que cela va nous pousser vers Lui et à la fin nous Le connaîtrons mieux.

                    C’est un bon moment ici pour vous partager un témoignage que Saint Augustin donne sur sa mère Monique qui était chrétienne. Elle a prié pendant trente-trois ans pour son Fils. Dans son témoignage il dit: « Elle a davantage souffert pour ma naissance spirituelle, que lorsqu’elle m’a donné la naissance physique. » Je pense que de nombreux parents peuvent faire leurs ces paroles. Dans ses confessions Augustin écrit qu’il a vécu une vie de débauche. C’était un pécheur de la pire espèce. C’était un homme très mauvais. A l’âge de trente-trois ans il désirait aller à Rome contre l’avis de sa mère. Il lui mentit en lui disant qu’il n’allait pas partir. Elle lui prêchait constamment et lui parlait constamment de Jésus Christ.

                    Il se rappelle du moment où son bateau quittait la côte pour Rome et que sa mère était en prière sur l’île. Il dit qu’il savait ce qu’elle priait. Elle demandait à Dieu: « Ne le laisse pas aller à Rome, pas dans cette grande ville. C’est déjà un mauvais homme, qu’est-ce qui va sa passer avec lui s’il va dans cette grande ville avec toutes ces influences mauvaises ? »

                   A Rome, Augustin finit par connaître Jésus Christ. Dans ses confessions il écrit que sa mère priait Dieu de ses lèvres de ne pas laisser partir son fils pour Rome. Il dit que cela était la prière d’un moment. Plus loin il écrit: « Et que vous demandait-elle, mon Dieu, avec tant de larmes? De ne pas permettre mon voyage. Mais vous, dans la hauteur de vos conseils, touchant au ressort le plus vif de ses désirs, vous n'avez tenu compte de sa prière d'un jour, pour faire de moi selon sa prière de chaque jour... » N’est-ce pas une phrase merveilleuse ?

                    Il nous arrive parfois de penser ou de prier quelque chose mais ce n’est pas réellement ce que nous désirons. La mère d’Augustin a prié Dieu de ne pas le laisser partir pour Rome, mais ce n’est pas réellement ce qu’elle pensait c’était plutôt « sauve-le ». C’est pour cette raison qu’Augustin dit: « Le Seigneur a mis de côté la prière des lèvres de ma mère pour répondre à la prière de son cœur. Il a mis de côté la prière d’un moment pour répondre à la prière de chaque jour. »

                    Qu’est-ce que la foi? C’est lorsque Dieu place un délai dans son intervention, lorsqu’Il est absent, lorsqu’Il nous rend confus, lorsqu’Il ne répond pas à la prière d’un moment ni aux prières de nos lèvres et que vous croyez encore au Seigneur et que vous l’aimez encore. C’est cela la prière de la foi.

Prions:

                     Père nous te remercions tellement que dans ton grand amour pour nous, Tu nous rends souvent confus, Tu mets un délai à ton intervention, Tu nous retires ta présence. Montre-nous Ton amour, fais-nous grâce de continuer de t’aimer et de te faire confiance. Emmène-nous plus loin dans la foi afin que lorsqu’elle sera testée elle puisse être trouvée comme étant de l’or. Nous Te le demandons dans le nom de Jésus. Amen.




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