Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
Il
y a une voix qui nous parle ici ce soir. Venant du ciel et de la
Parole, cette voix nous dit "Considérez". Et
considérer, cela signifie examiner attentivement quelque chose, y réfléchir sérieusement. Or c'est précisément ce que la société
humaine tout entière cherche à nous empêcher de faire.
L'organisation
de la société humaine voudrait que nous fassions tout sauf
considérer nos voies. Et le Saint Esprit dit "Considérez
vos voies". C'est plus important que toute autre chose que
vous puissiez considérer. Vous pourriez très bien considérer une
maison, une voiture, un voyage, la santé, l'assurance, ou bien
d'autres choses encore. Mais ce qui est plus important que tout cela,
c'est de considérer vos voies. Et quand les Écritures disent
"Considérez vos voies", il s'agit de vos voies morales. Il
est d'importance vitale que vous considériez vos voies. Il est plus
important que toute autre branche d'études dans laquelle vous
puissiez vous engager, que vous accordiez à vos voies morales une
considération attentive, sérieuse, intelligente et honnête. Et
remarquez que ce sont vos propres voies que vous devez considérer,
ce qui va à l'encontre de notre pratique courante. Car nous avons
l'habitude de ne jamais considérer nos propres voies, mais toujours
celles des autres.
Les
pharisiens d'autrefois en sont un exemple classique et terrible. Ils
connaissaient les péchés de tous, mais ils étaient ignorants des
leurs. Ils ne connaissaient pas leurs propres péchés. Ils
considéraient les péchés de la prostituée. Ils considéraient les
péchés du collecteur d'impôts. Ils connaissaient les péchés de
l'ivrogne. Mais ils ne connaissaient pas du tout leurs propres
péchés. La société ne cherche pas seulement à nous empêcher de
considérer; elle cherche tout particulièrement à nous empêcher de
considérer nos propres voies. Et comme l'homme est ainsi fait qu'il
considère toujours quelque chose, on s'arrange pour ne considérer
que les voies des autres.
Nous
lisons les journaux, nous murmurons, et nous ne comprenons pas
pourquoi les gens agissent comme ils le font. Mais l’Écriture ne
dit pas de considérer le criminel dans le journal, elle dit de
considérer nos propres voies. Et c'est l’œuvre du Saint Esprit de
fixer mon attention sur mes propres voies. Et donc j'aimerais ce soir
que vous considériez vos voies avec cette chose en vue: la loi des
choix et des conséquences.
Chaque
objet et chaque événement est lié à la fois à son passé et à
son futur. Chaque action qui est menée, chaque objet qui existe,
chaque mot que vous prononcez, et chaque chose que vous faites est
lié d'une part au passé, en tant que conséquence; et d'autre part
au futur, en tant que cause, qui donnera lieu à une autre
conséquence. La simple illustration que je donne souvent, c'est
celle de l’œuf dans le nid: l’œuf dans le
nid, c'est la conséquence d'une action qui a eu lieu dans le passé,
un oiseau l'a pondu. Mais, tout en étant une conséquence,
cet œuf est aussi une cause, il aura une conséquence dans
le futur, à savoir, qu'un nouvel oiseau sera éclos. Cet œuf est
un lien entre ce qui a été et ce qui sera, et il en est de même de
chacune de vos pensées, et de chacun de vos actes: ils forment un
lien entre la chose qui vous a fait penser ou agir ainsi, et la
conséquence qu'aura cette pensée ou cette action.
Tout
est une conséquence. La malédiction n'arrive pas sans cause, et la
bénédiction n'arrive pas sans cause. Tout est le résultat de
quelque chose. Tout est une conséquence. Mais non seulement tout
résulte-t-il de quelque chose, tout porte aussi des conséquences. Et
le moindre mot que vous prononcez aujourd'hui, c'est le résultat
d'un pré-conditionnement hier de votre intelligence et de votre
cœur. Et le mot le plus simple et le plus banal que vous prononcez
aujourd'hui aura des conséquences demain - elles seront peut-être
insignifiantes, mais il y aura des conséquences. Car tout ce que
vous êtes, tout ce que vous pensez, tout ce que vous dites et tout
ce que vous faites résulte d'un choix que vous avez fait, et donnera
lieu dans le futur à d'autres pensées, à d'autres paroles, et à
d'autres actions.
Tout
a des conséquences de double importance, et donc tout a une double
importance. Une chose a de l'importance d'abord de par ce qu'elle est
en elle-même, et ensuite, de par les conséquences qu'elle
engendrera. C'est important car, en tant qu'êtres moraux, nous
sommes responsables de nos actes. Je pense que cela aurait un effet
très bénéfique sur nos vies que de réaliser que nous serons
redevables de tout ce que nous faisons, et que nous devrons rendre
compte à Dieu de chacun de nos actes et de chacune de nos paroles.
Nous sommes des êtres intelligents et moraux, nous avons
l'intelligence pour comprendre une situation, et les facultés
morales pour en percevoir la qualité, et donc nous serons tenus
responsables devant Dieu, et chaque chose que nous faisons aura un
effet sur notre structure morale tout entière.
Je
ne suis pas sûr si ce ne serait pas là, en fin de compte,
l'aspect le plus important et le plus vital des causes et des
conséquences, à savoir, l'effet qu'ont ces choses sur notre
structure morale. L'impact qu'elles ont sur notre vie. Car ce que
nous sommes déterminera notre destin. C'est notre constitution
morale qui va déterminer pour nous le paradis ou l'enfer. Il y a une
idée de nos jours qui consiste à dire que le salut s'obtient un peu
comme un ticket de cinéma. On met une pièce dans le distributeur
on tire sur le levier, et on a un ticket pour le paradis! J'ai
entendu parler un homme à la radio récemment, qui disait qu'on n'a
pas besoin d'être juste pour aller au paradis, il suffit d'accepter
Jésus.
Eh
bien, ce qu'il a oublié, c'est que le fait d'accepter Christ, s'il
s'agit d'une conversion sincère, entraîne des conséquences
immédiates sur la vie morale tout entière, et fait d'un homme
pervers un homme juste. Il est ridicule de dire que le ciel servirait
de poubelle pour recueillir toute l'iniquité des hommes, mais que,
par Sa grâce, le Seigneur accepterait la souillure! Jamais aucun roi
n'a emmené la poubelle dans le salon du roi! Et Dieu ne peut pas,
par quelque tour de grâce, faire entrer dans Son paradis des hommes
vils, méchants, pervers, arrogants. Lorsqu'Il sauve un homme, Il le
sauve du péché. Et s'il n'est pas sauvé du péché, il n'est pas
sauvé du tout!
Et
il n'y a pas d'acte de grâce, de tour de miséricorde ni
de justification qui puisse amener un homme profane en
présence de Dieu, ni faire entrer un homme méchant dans Son saint
paradis ! Il n'est pas venu appeler les justes mais les pécheurs. Il
n'est pas venu appeler ceux qui pensaient être justes, mais ceux qui
savaient qu'ils étaient pécheurs! Mais lorsqu'Il nous appelle et
nous sauve, Il nous sauve de notre passé et de notre iniquité, et
par l'acte de justification, de régénération et de sanctification,
Il rend Son peuple digne du paradis. L'idée que la justification
serait une justice impartie et que ce serait une robe de justice pour
revêtir un homme sale, infâme, et puant, et que cet homme infect,
couvert des souillures et de la crasse de sa vie oserait se tenir
fermement dans le saint paradis du Dieu Tout-Puissant parmi les
séraphins et les chérubins et les esprits des justes sanctifiés,
et dire "Je devrais être en enfer. Je suis un homme sale, mais
vous ne pouvez rien faire! J'ai revêtu la robe de la justice de
Christ, et cela suffit." C'est une hérésie aussi terrible et
dévastatrice que celle qui est promulguée par les soi-disant
Témoins de Jehovah!
Dieu
sauve les pécheurs, et Il ne sauve que les pécheurs qui savent
qu'ils sont pécheurs, Il ne sauve que les pécheurs qui se
reconnaissent comme étant pécheurs, mais, lorsqu'Il sauve un
pécheur, Il en fait un homme saint et rempli du Saint Esprit! Et si
nous enseignons autre-chose, nous enseignons une hérésie, une
effroyable hérésie! Ce soir, le chœur a chanté un chant
de John Newton. John Newton était un puritain, et John Newton aurait
été horrifié et ébahi s'il avait entendu les doctrines que nous
enseignons de nos jours !
Un
certain homme a écrit un livre ou un tract qu'il a appelé, "Seuls
les pécheurs vont au ciel". Il cherchait à faire comprendre au
lecteur qu'on n'entre pas au paradis par la propre-justice -- ce qui
est vrai; il cherchait à montrer au lecteur que c'est par la grâce
que nous sommes sauvés et que cela ne vient pas de nous-mêmes,
c'est le don de Dieu, ce qui est vrai; il cherchait à faire
comprendre au lecteur que nul ne peut par ses bonnes œuvres être
suffisamment bon pour accéder au paradis, et que l'on doit se tenir
dans la justice de Christ.
Mais
néanmoins, par ce genre de titre, il change la grâce de Dieu en
débauche! Jamais aucun pécheur ne va au ciel! La prostituée et
l'idolâtre et le menteur et le timide auront tous leur part dans le
lac qui brûle de feu et de souffre ! Je dis donc que chacune de nos
actions porte des conséquences sur notre structure morale,
sur ce que nous sommes, ce qui est de loin la chose la plus
importante dans votre vie. Personne, personne ne me trompe avec ses
habits. Et ce qui est sûr, c'est que personne ne trompe le Saint
Esprit ! Et personne n'impressionne le Saint Esprit par sa beauté ni
par la couleur de sa peau. Personne n'impressionne le Saint Esprit
par son éducation, ni par ses diplômes, ni par ses voyages, ni par
le nombre d'autocollants sur sa valise. J'ai prêché une
fois à Wheaton College, et j'ai dit aux professeurs -- Dieu les
bénisse, c'est une bonne université -- mais je leur ai dit que
cette idée de faire le tour du monde et de revenir couvert
d'autocollants ... Je leur ai dit, "Rentrez chez vous nettoyer
votre valise, professeur ! Peu nous importe où vous avez été, ce
qui compte, c'est de savoir où vous allez!"
Et
nos choix, les choix que nous faisons, portent des conséquences sur
notre structure morale; soit ils fortifient la vertu, soit au
contraire, ils font pourrir le cœur même de la vertu. Vous avez
certainement rencontré des gens dont la vertu a pourri. Ils sont
comme un arbre prêt à tomber, pourri intérieurement. Et d’autre
part nos choix ont une conséquence secondaire, à savoir,
l'effet qu'ils ont sur les autres. Car personne ne vit isolément,
tout ce qu'il fait influera sur les gens qui l'entourent. Et
directement ou indirectement, dans tout ce qu'on fait, on influence
profondément quelqu'un d'autre. Si vous vivez une vie chrétienne
négligée, il y aura peut-être des personnes qui se serviront de
votre exemple pour justifier leur propre iniquité, bien plus grave
encore! Ou alors, il se peut qu'il y ait des gens qui remercient Dieu
pour vous, et qui prient "Dieu, rend-moi semblable à frère
Untel, rend-moi comme Mme Unetelle." Ça marche dans
les deux sens car nos actions portent des conséquences, et nos
actions résultent aussi de choix. Des choix impulsifs, mais des
choix néanmoins; des choix soigneusement étudiés, mais
des choix néanmoins. Et je dis que nos actes les plus cruciaux sont
les choix que nous prenons, ce sont toujours les plus cruciaux!
Aucune action n'a de conséquences aussi importantes ni aussi
distantes que l'action de choisir.
Je
répète, tout ce que nous sommes, c'est le résultat de choix que
nous avons faits, tout ce que nous sommes aujourd'hui, c'est le
résultat des choix que nous avons faits hier. Et tout ce que nous
serons demain résultera des choix que nous faisons aujourd'hui. Et
ces choix peuvent être bons comme ils peuvent être mauvais; ils
peuvent être faits dans l'ignorance, comme ils peuvent être
bien-avisés; ils peuvent être impulsifs comme ils peuvent être
bien réfléchis; ils peuvent être faits par méchanceté ...
Combien de couples ont eu une dispute, et la fille s'est empressée
d'aller se marier avec quelqu'un d'autre en disant, "Je vais lui
montrer !"
Puis
elle a vécu sa vie entière avec son deuxième choix, et elle a
murmuré aux gens qui la connaissaient durant les années à venir,
"C'était l'erreur de ma vie!" Des choix faits par égoïsme,
ou par intimidation, des choix qu'on a fait parce qu'on avait peur
d'en faire d'autres et des choix bien réfléchis... nous pouvons les
faire aussi, des choix sages, altruistes prévoyants,
courageux, humbles, inspirés par la foi, des choix faits par
obéissance à Dieu, nous pouvons faire tous ces choix.
Ce
soir je voudrais vous demander de considérer votre vie et votre
caractère, et je vous rappelle que ce que vous êtes aujourd'hui,
c'est ce que vous avez choisi d'être hier, car ni la bénédiction,
ni la malédiction ne vient sans cause. Nous vivons et nous allons
continuer à vivre à la lumière de choix et de conséquences, et ce
qui distingue l'homme sage de l'homme insensé, c'est que l'homme
sage sait qu'il devra rendre compte des actions accomplies dans notre
corps, tandis que l'insensé ne le sait pas.
Je
n'aime pas employer le mot "insensé", parce que ce n'est
pas un bon mot, c'est un mot empreint de mépris, et moi-même, je ne
l'utiliserais pas. Je ne pense pas que je me permettrais de dire,
sans une certaine hésitation, que tel ou tel homme serait un
insensé. Mais dans la Bible ce mot est employé assez fréquemment,
et un insensé, dans la Bible, ce n'est pas quelqu'un retardé
mentalement. Ce n'est pas un homme qui aurait perdu la raison. Dans
la Bible, un insensé, c'est un homme qui agit sans penser aux
conséquences. Cela n'a aucun rapport avec son intelligence, aucun
rapport avec son éducation, aucun rapport avec son niveau culturel.
Ces
grands joueurs, ces grands gamins riches et populaires dont on entend
parler, ils ont eu toute l'éducation qu'ils pouvaient avoir, ils ont
beaucoup d'argent, les meilleurs habits, les meilleures voitures, les
meilleures maisons, la meilleure nourriture - je n'utilise pas le mot
"meilleur" au sens moral mais pour désigner le plus
raffiné de ce que l'argent et le prestige peuvent procurer - et
pourtant ce sont de grand gamins, et ils dépensent leur vie
follement, et de temps en temps, on entend qu'un vieux gamin, ridé,
est mort - ils finissent tous par mourir, comme nous tous mourrons
bien un jour. Il a eu toutes les femmes qu'il a désirées, puisqu'il
avait l'argent pour se les procurer. Et il a eu toute l'acclamation
de la société parce qu'il avait l'argent qu'il fallait, et son nom
était dans le journal, et maintenant, il doit mourir. Et meurt comme
meurt un insensé car il meurt sans réfléchir aux conséquences. Il
a vécu sans penser aux conséquences et il a fait ses choix, et peut
être y pensera-t-il quand il sera au point de mourir, mais alors il
sera trop tard. Ce n'est pas du tout une question d'intelligence. La
différence n'est pas mentale mais morale. Et à vrai dire, ce n'est
même pas une question morale, car le mot "moral" comme je
le comprends et l'utilise, c'est un mot qui a rapport à l'éthique,
à la justice, et à mon rapport avec autrui, mais c'est plus profond
que cela. C'est dans l'esprit de l'homme. Dans la Bible, un homme
sage n'est pas nécessairement un homme instruit, quoi qu'il pourrait
l'être. Dans la Bible, un homme sage n'est pas nécessairement un
homme d'un haut niveau culturel, quoi qu'il pourrait l'être. Dans la
Bible, un homme sage, c'est un homme qui agit en considération des
conséquences. Il se demande "Quel en sera le résultat?"
Et ensuite, il agit d'une manière qui lui apportera des conséquences
dont il n'aura pas honte ni peur dans le jour à venir. Cela explique
la sagesse et la folie aux yeux de Dieu.
Il y a un homme dont notre Seigneur a parlé et qu'Il a appelé insensé. Je ne pense pas que ses voisins l'appelaient insensé, je ne le pense pas. A mon avis, s'il s'était arrêté pour saluer un fermier sur le bord de la route, ce fermier se serait empressé de rentrer chez lui, et aurait dit à sa femme, "Tu sais ce qui est arrivé, Jeannette? Monsieur Untel m'a salué aujourd'hui, et il m'a appelé par mon prénom!" Et s'il assistait à une réunion municipale, il serait le premier à prendre la parole, et tout le monde s’assiérait pendant qu'il parlerait. Et s'il se présentai pour un poste, il serait élu. Pourquoi ?
Parce qu'il possédait beaucoup de terre, c'était un grand fermier, un grand homme, quelqu'un d'influent, et il fallait qu'il arrache ses granges pour en construire de plus grandes, parce qu'il avait eu une récolte exceptionnelle. Et quand ses employés sont rentrés, faisant tourner leurs chapeaux sur leur pouce d'un air gêné, et lui ont dit, "Mr Untel, nous avons récolté plus que jamais auparavant! Vous n'y croirez pas quand nous vous dirons combien de remorques nous avons rentré de blé et de maïs. Et nous avons rempli les granges!"
"Eh bien," dit-il, "il va falloir en reconstruire." Il s'est frotté les mains, et il est allé reconstruire. Ensuite, il a mangé le repas du soir. Il a parlé à sa femme tout au long du repas de ses grandes granges, et du grain. Et pendant qu'il mangeait, il a dit, "Je ne me sens pas très bien." Sa femme lui a dit, "Oh, tu as été très occupé aujourd'hui, avec toute cette excitation. Tu devrais te coucher tôt." Il est donc allé se coucher, et sa femme est montée plus tard. Elle lui a parlé pendant qu'elle se préparait à se coucher; elle essayait d'avoir une conversation avec lui, mais il n'y avait pas de réponse.
Elle a levé la voix un peu; toujours pas de réponse. Enfin elle est allée vers lui et l'a regardé puis elle l'a secoué, puis elle a crié. "Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée" dit Jésus.
Un homme instruit, un homme respecté dans les environs? Un homme riche, un homme prévoyant. Mais un homme qui n'a jamais songé au-delà de son dernier souffle! C'était un insensé! Le Seigneur l'a dit! L'enfer est rempli d'insensé, et le ciel est rempli d'hommes sages. Et il n'y aura jamais un insensé au ciel, et il n'y aura jamais un homme sage en enfer, selon les définitions de Dieu. Car selon les définitions de Dieu, un insensé est un homme qui agit sans songer aux conséquences et qui choisit sans penser à l'éternité, et il n'y aura personne de ce genre dans le ciel. Et selon les définitions de Dieu, un homme sage, c'est un homme qui choisit avec demain en vue, et le ciel sera rempli d'hommes comme cela. Et l'enfer sera rempli de gens du genre opposé, qui ne vivent que pour aujourd'hui. Et pas nécessairement des hommes extérieurement mauvais.
L'idée
que Dieu aime les hommes injustes et qu'Il ne peut pas supporter un
homme droit est une hérésie moderne! Ce n'est pas vrai, et cela n'a
jamais été vrai! Il n'y a rien dans la Bible qui peut nous faire
penser une telle chose. Mais si un homme mauvais devient sage assez
longtemps pour faire son choix éternel à la lumière de
conséquences éternelles, et qu'il choisit Dieu et Christ et le sang
de l'Agneau et la repentance et la délivrance du péché, alors
c'est un homme sage, et Dieu le tient pour tel, et le ciel sera
rempli de gens comme cela.
Et
si l'homme bon et droit, qui vivait une vie assez honnête sur terre,
dont tous avaient une bonne opinion, que le pasteur, à sa mort, a
voulu faire entrer dans les limbes, ni paradis ni enfer... le pasteur
n'avait pas tout-à-fait le courage de dire que ce respectable
citoyen était au paradis, sachant que c'était un scélérat,
quoiqu'il était modérément droit et que tout-le-monde l'aimait.
S'il n'a pas osé le faire entrer au paradis, il l'a au moins conduit
aux portes extérieures. Vous avez sans doute été présents à des
obsèques où il y avait des hommes qui n'avaient jamais levé la
face pour regarder Dieu. Ils avaient mangé et bu, mais jamais comme
la poule, qui boit, et lève les regards vers Dieu, ni comme l'oiseau
qui chante Sa louange, mais ils n'avaient pensé qu'à eux-mêmes, et
ils avaient vécu pour eux-mêmes, et pourtant c'étaient des hommes
assez honnêtes. C'étaient des hommes assez honnêtes, j'en connais
beaucoup.
Mais
c'étaient des insensés, parce qu'ils avaient fait leurs choix. Ils
ont choisi avec qui ils voulaient se marier, et ils se sont mariés,
mais ils n'ont pas pensé à l'éternité en le faisant! Ils ont
choisi ce qu'ils voulaient faire de leur argent, et ils l'ont fait.
Ils ont choisi ce qu'ils voulaient dire, et ils l'ont dit, comme le
frère a lu dans les Psaumes ce matin, "Nos bouches sont à
nous, nos langues nous appartiennent. Qui peut nous dire ce que nous
devons dire de notre bouche?" Ils ont donc dit ce qu'ils
voulaient dire, mais ils n'ont pas pensé au jour du jugement et à
demain et à la face terrible de Dieu et au grand trône blanc... et
c'étaient des insensés ! L'enfer, dis-je, est rempli d'insensés,
et le ciel est rempli d'hommes sages ! Il y a des hommes sages dans
le ciel qui ne pouvaient ni lire ni écrire quand ils étaient sur
terre, et il y a des insensés en enfer dont les titres
universitaires suivaient leur nom comme la queue d'un cerf-volant!
Ils savaient tout sauf une chose... C'étaient des insensés !
"Choisis,"
dit le Saint Esprit. Et le grand choix suprême, le choix le plus
important, c'est le choix entre la vie et la mort. Et j'aimerais vous
faire remarquer que le fait que vous devrez choisir est déjà
décidé. Mais ce que vous choisirez, vous êtes libres de le
décider. Il a déjà été décidé que tout homme doit choisir.
Nous ne pouvons pas y échapper. Le Saint Esprit dit "Choisis."
Mais il nous est laissé de faire le choix que nous voudrons. Les
décrets éternels de Dieu concernent le fait que je dois choisir,
mais ils ne concernent pas l'objet de mon choix. Dès lors que les
décrets éternels déterminent ce que je choisis, je ne suis plus
moralement libre. Je ne suis plus libre du tout! Je suis un automate,
un Mr. X, un cerveau électrique, et Dieu me contrôle depuis les
cieux, et je ne peux pas faire mes propres choix.
Mes
frères, la liberté de choisir est nécessaire à la sainteté, tout
comme elle est nécessaire au péché. Si un homme ne peut pas
pécher, il ne peut pas non plus être saint. Parce que s'il ne peut
pas pécher, il n'est pas libre, et s'il n'est pas libre, il ne peut
pas être saint; car être saint, c'est choisir librement de suivre
le bon chemin, c'est un choix de sainteté et de justice. Personne
n'a jamais délibérément choisi la mort, je n'en doute pas.
N'est-ce pas Tennyson qui a dit, "Quoiqu'en dise la folle
tristesse / Nul homme respirant du souffle mortel / N'a jamais,
vraiment, désiré la mort. C'est pour la vie, et non la mort que
nous languissons." Jamais personne n'a désiré la mort; mais
nombreux sont ceux qui choisissent le chemin qui y mène! Et donc,
par une succession de petits choix, ils choisissent malgré tout la
mort! Ils ont fait le choix suprême de folie morale! Ils ont choisi
la mort. Ils n'ont pas regardé la mort face-à-face pour dire "Je
te choisis", mais ils ont regardé tous les chemins agréables
qui mènent à la mort, et ils ont dit "Je vous choisis" !
De jeunes couples sortent en voiture par une nuit comme celle-ci,
boivent un peu, tout joyeux, ils se racontent des blagues un peu
douteuses, et montent sur une grande route. Et ils dévalent la route
à toute vitesse ... aucun d'entre eux ne choisit la mort. Pas un
seul ne choisit la mort. Demandez au conducteur quand il s'arrête
quelque part prendre de l'essence, "Veux-tu mourir ?" S'il
peut retenir son rire assez longtemps pour répondre il dira "Quelle
question idiote ! Bien-sûr que non !"
Demandez
à la fille qui est assise à côté de lui "Veux-tu mourir ?",
et elle dira "Non, je suis trop jeune, j'ai toute ma vie devant
moi. Je veux seulement m'amuser un peu." Demandez aux deux qui
sont sur le siège arrière, tellement rapprochés qu'ils ne prennent
qu'une place, "Voulez-vous mourir ?", et ils diront "Non,
nous ne voulons pas mourir, bien sûr que non! Nous voulons vivre et
aimer et jouir du monde."
Personne
ne veut mourir. Mais ils voulaient boire ! Et ils voulaient voir
quelle vitesse ils pouvaient tirer de la vielle voiture. Et le garçon
au volant voulait faire le malin devant sa compagne. Et, alors qu'ils
abordent un virage, ils perdent le contrôle de la voiture, puis, un
peu plus tard, les pauvres gendarmes, écœurés les
sortent de la voiture. Un ou deux sont morts et les autres sont
brisés. Ils n'ont pas choisi de mourir! Ils ont simplement choisi le
chemin qui y mène ! Choisissez aujourd'hui. "J'ai mis
devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.
Choisis la vie."Toronto n'a pas choisi la mort. Toronto a
simplement choisi de faire des spectacles burlesques le dimanche, si
j'ai bien lu les journaux! Toronto n'a pas choisi de mourir et de
pourrir, comme New York et Chicago. "Toronto la bonne" a
simplement décidé qu'elle ne veut plus avoir l'air démodée et
puritaine. Et donc, ils ont ouvert la porte. Et permettez-moi de vous
dire, quand on ouvre cette boîte de Pandore, vous laissez s'échapper
tous les démons et tout le mal qu'il est possible de connaître.
On
dit qu'avant que Rome ne tombe sous les coups des Nordiques, les
femmes devaient se faire accompagner de policiers dans les rues --
elles n'étaient pas en sécurité. Et dans les grands quartiers de
la ville de Chicago, ma femme et moi ne permettions jamais à notre
fille de sortir seule. Jamais! Il fallait que quelqu'un soit avec
elle.
Les
villes ne choisissent pas la corruption et la mort; ils choisissent
simplement de faire des choses qui les amènent à la corruption et à
la mort! Et de même que les hommes ne choisissent pas la mort, ils
ne choisissent pas non plus la vie, directement! Aucun homme ne peut
se lever et dire, "Je choisis la vie", en ce sens. Il
faudrait plutôt dire, "Je choisis Celui qui donne la vie. Je
choisis le chemin de la vie. Je choisis la vie en choisissant le
chemin qui y mène. Je choisis la vie en choisissant Celui qui donne
la vie. Je choisis la vie en répudiant la mort."
Je
choisis la vie! J'ai dû faire beaucoup de mauvais choix dans ma vie,
mais je ne regretterai jamais le choix que j'ai fait quand j'ai
décidé de devenir chrétien. Il n'y avait personne chez moi qui
était chrétien -- personne -- aucune influence nulle part, aucune,
dans tout mon cercle de connaissances et d'intimes amis, pas une
seule! Mais, par la bonne miséricorde de Dieu, j'ai dit oui. Je ne
savais pas ce à quoi je m'engageais. Je ne connaissais pas les
plaisirs, et je ne connaissais pas les souffrances. Mais j'ai choisi.
Et
donc les hommes choisissent la vie et choisissant le sentier qui mène
à la vie. La Bible ne dit-elle pas, "Choisissez la vie"?
Oui, mais vous ne pouvez pas vous lever et dire simplement, "Je
choisis la vie". Vous devez venir là où est la vie. On choisit
l'eau, mais ensuite, on vient là où est l'eau, et on boit. Il faut
choisir d'être sauvé, mais pour être sauvé, il faut venir là où
est le Seigneur et Sauveur, et se donner à Lui.
Donc
nous faisons le bon choix en commençant par la repentance. Je parle
à des gens qui prennent leur religion très légèrement, très à
la légère! Vous êtes très indifférents par rapport à tout cela.
Faites attention que vous ne jetiez pas votre sort avec la mortalité!
Faites attention que vous ne disiez pas aux vers "Voici
mes sœurs," et à la mort "Voici mon frère"!
Vous ne pouvez pas vous permettre d'être insouciants.
Il
y a des gens qui veulent vous influencer. Certains d'entre vous
seriez de meilleurs chrétiens si vous n'étiez pas sous l'influence
d'autres personnes qui ne sont pas bon chrétiens. Certains d'entre
vous êtes influencés vers de mauvais choix. Et ceux qui vous
influencent sont aveugles. Ou bien ils sont endurcis et indifférents,
et moralement irresponsables et ils vous influencent! Mais
n'avez-vous jamais pensé qu'ils ne pourront pas vous aidez en ce
jour-là? -- Ils ne pourront pas vous aider ! Quand les juifs
voulaient tuer Jésus, ils ont cherché son disciple le moins fidèle,
Judas, celui qu'il pensaient pouvoir utiliser, celui qu'ils pouvaient
atteindre. Donc ils sont allés vers lui, et, en effet, ils pouvaient
l'atteindre, ils pouvaient l'acheter. Donc ils lui ont dit, "Nous
voulons prendre ton maître, mais nous connaissons mal son visage,
nous ne savons pas le reconnaître, et nous ne voulons pas en faire
un tumulte. Nous voudrions arriver discrètement et poser des chaînes
sur ton maître, mais ils sont tous habillés de la même manière,
et nous ne savons pas les distinguer." Puis lui de répondre,
"Je vous dirai de qui il s'agit... pour un prix. Dix-huit
dollars. Pour dix-huit dollars je vous dirai qui c'est". Ils ont
répondu, "D'accord, voici les dix-huit dollars". Il dit,
"OK, on va faire comme ça : lorsque j'arrive à un certain
endroit, je courrai vers les douze ... c'est à dire les onze, et
j'en embrasserai un et celui que j'embrasse, c'est votre homme".
Alors
il s'est approché de Jésus et il a dit "Rabbi." Jésus
s'est tourné vers lui tristement et a dit,"Ami". Il
l'a embrassé et ils l'ont saisi. Plus tard, lorsque Judas avait eu
une attaque de conscience, que l'argent lui brûlait les mains, et
qu'il les avait vu amener son ami bien aimé, il s'est retourné
violemment contre lui-même, et revenant vers ces hommes cruels il a
jeté l'argent à leur pieds en disant, "J'ai trahi le sang
innocent!". Mais ils ont répondu -- ô quel affreux et
diabolique cynisme ! "Que nous importe ! Tu y aviseras !"
Alors
cet individu qui t'égare, il te mène et il t'influence aujourd'hui,
mais il viendra un jour où il te dira, "Que m'importe? Je ne
peux être responsable de toi. A toi d'en aviser !" Votre
partenaire dans les affaires qui vous incite à profiter des
opportunités et à passer des accords un peu louches ... il sourit
et il te frappe dans le dos et il dit aux gens "Bon vieux
Pierre, c'est un chouette type, c'est vraiment un chouette type, ha
ha ha!". Mais il viendra un jour ou "Bon vieux Pierre"
se tiendra tout seul, et ce sera vous, et votre partenaire d'affaires
ne sera pas là pour vous épauler.
Je
vous le dis honnêtement, je fais de mon mieux pour vous influencer!
Je n'ai rien à gagner si vous choisissez le droit chemin, je n'y
gagnerais pas un centime! Je n'ai rien non plus à perdre si vous
choisissez le mauvais chemin, et pourtant je plaide avec vous dans le
langage du Saint-Esprit. Dieu met devant vous la vie et la mort, la
bénédiction et la malédiction, choisissez donc la vie! Choisissez
la vie en choisissant Celui qui vit. Choisissez la vie en répudiant
la mort et le péché."Je suis le Chemin, la Vérité et la
Vie". "Celui qui a le Fils a la Vie et celui qui n'a
pas le Fils ne verra pas la vie". Choisissez la vie en
choisissant Celui qui vit et Celui qui est la vie. Je m'efforce de
tout mon cœur à vous influencer à choisir le Bon Chemin.
J'essaie
aussi de vous influencer, vous chrétiens qui vivez une vie
chrétienne relâchée, à mettre de côté le péché, à considérer
vos voies, et ce soir-même à commencer à vivre une vie chrétienne
qui fera honte au diable, qui plaira à Dieu et qui vous mettra en
bonne voie vers une vie victorieuse, un service fructueux et un
caractère saint. Choisissez. C'est à vous de choisir. Ce choix
donnera lieu à des actions, et ces actions donneront lieu à votre
destin. C'est un grand honneur que Dieu nous a conféré, que nous
ayons la possibilité de choisir. Avez-vous choisi? Voulez-vous
choisir? Qu'avez-vous choisi ?
Et
enfin un dernier mot à ceux d'entre vous qui sont "entre deux
chaises", qui ne savez pas si vous croyez ou si vous doutez,
vous ne savez pas si vous devez capituler, ou si vous devez insister
encore un peu plus longtemps, vous ne savez pas si vous devez dire
oui ou non : j'essaie de tout mon cœur de vous pousser à dire oui à
Dieu et non au péché. Oui à Jésus, comme dit la chanson, et non
au diable. Qu'en dites-vous ?
Vous
qui êtes tenté, ô si profondément et si amèrement tenté, et
vous ne savez de quel côté vous tourner.
Il y a un homme dont notre Seigneur a parlé et qu'Il a appelé insensé. Je ne pense pas que ses voisins l'appelaient insensé, je ne le pense pas. A mon avis, s'il s'était arrêté pour saluer un fermier sur le bord de la route, ce fermier se serait empressé de rentrer chez lui, et aurait dit à sa femme, "Tu sais ce qui est arrivé, Jeannette? Monsieur Untel m'a salué aujourd'hui, et il m'a appelé par mon prénom!" Et s'il assistait à une réunion municipale, il serait le premier à prendre la parole, et tout le monde s’assiérait pendant qu'il parlerait. Et s'il se présentai pour un poste, il serait élu. Pourquoi ?
Parce qu'il possédait beaucoup de terre, c'était un grand fermier, un grand homme, quelqu'un d'influent, et il fallait qu'il arrache ses granges pour en construire de plus grandes, parce qu'il avait eu une récolte exceptionnelle. Et quand ses employés sont rentrés, faisant tourner leurs chapeaux sur leur pouce d'un air gêné, et lui ont dit, "Mr Untel, nous avons récolté plus que jamais auparavant! Vous n'y croirez pas quand nous vous dirons combien de remorques nous avons rentré de blé et de maïs. Et nous avons rempli les granges!"
"Eh bien," dit-il, "il va falloir en reconstruire." Il s'est frotté les mains, et il est allé reconstruire. Ensuite, il a mangé le repas du soir. Il a parlé à sa femme tout au long du repas de ses grandes granges, et du grain. Et pendant qu'il mangeait, il a dit, "Je ne me sens pas très bien." Sa femme lui a dit, "Oh, tu as été très occupé aujourd'hui, avec toute cette excitation. Tu devrais te coucher tôt." Il est donc allé se coucher, et sa femme est montée plus tard. Elle lui a parlé pendant qu'elle se préparait à se coucher; elle essayait d'avoir une conversation avec lui, mais il n'y avait pas de réponse.
Elle a levé la voix un peu; toujours pas de réponse. Enfin elle est allée vers lui et l'a regardé puis elle l'a secoué, puis elle a crié. "Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée" dit Jésus.
Un homme instruit, un homme respecté dans les environs? Un homme riche, un homme prévoyant. Mais un homme qui n'a jamais songé au-delà de son dernier souffle! C'était un insensé! Le Seigneur l'a dit! L'enfer est rempli d'insensé, et le ciel est rempli d'hommes sages. Et il n'y aura jamais un insensé au ciel, et il n'y aura jamais un homme sage en enfer, selon les définitions de Dieu. Car selon les définitions de Dieu, un insensé est un homme qui agit sans songer aux conséquences et qui choisit sans penser à l'éternité, et il n'y aura personne de ce genre dans le ciel. Et selon les définitions de Dieu, un homme sage, c'est un homme qui choisit avec demain en vue, et le ciel sera rempli d'hommes comme cela. Et l'enfer sera rempli de gens du genre opposé, qui ne vivent que pour aujourd'hui. Et pas nécessairement des hommes extérieurement mauvais.
Je
m'efforce ardemment de vous faire prendre la voie de la justice et de
Dieu. Voulez-vous prendre ce chemin, ce soir? Prions ensemble.
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