samedi 15 février 2014

(2) ROMAINS (Romains 1:1-17) Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre deuxième leçon sur cette merveilleuse épître aux Romains.

     Prions: Père, nous Te remercions pour Ta précieuse Parole et pour le privilège que Tu nous as donné de venir devant Toi et de l'étudier. Nous Te prions Seigneur de nous délivrer de la vanité de l'homme, de la chair et du sang, et de nous nous montrer à nouveau, d'une façon toute nouvelle et fraîche, les merveilles de notre Sauveur et la beauté de Son salut. Alors que nous étudions Romains, nous Te demandons Seigneur de nous faire entrer profondément dans la pleine signification de ce qu'est avoir Christ comme notre Sauveur. Nous savons Seigneur que Tu as mis ce livre dans la Bible pour nous enseigner, nous instruire et nous conformer à Christ. Nous ne désirons rien rater de ce que Tu as pour nous, c'est pour cela que nous Te demandons, Saint-Esprit, de m'oindre alors que je parle et de nous oindre tous alors que nous écoutons pour que nous puissions voir le Seigneur Jésus et être transformés par cette révélation. Nous nous attendons à Toi. Au nom de Jésus, amen.


RÉSUMÉ - ROMAINS, L'ÉPÎTRE DU FONDEMENT

    Dans notre précédente leçon, nous avons essayé d'introduire le merveilleux livre de Romains. Dans un premier temps, j'aimerais donc présenter à nouveau l'idée principale du livre et ce que Dieu a sur le cœur dans cette épître. Puis nous continuerons là où nous nous sommes arrêtés. L'objectif d'une leçon d'introduction est de saisir l'Esprit de Dieu dans un livre. Nous ne désirons pas simplement exposer des faits, mais nous désirons voir le Seigneur, c'est l'objectif de toutes nos études bibliques. Nous désirons voir Dieu, le saisir Lui. Pourquoi le Saint-Esprit nous a-t-il donné Romains? Quel impact ce livre peut-il avoir dans notre vie? Que raterions-nous sans ce livre? La dernière fois, j'ai souligné les caractéristiques qui font de Romains un livre fondamental. Ce n'est pas un accident si l'épître de Romains vient en premier dans votre Bible, parmi les épîtres sur l'Église.
    Romains n'a pas été écrit en premier, mais Dieu l'a mis en premier, parce que c'est un livre fondamental. Tout ce qui suit dans votre Bible est bâti sur le message de Romains. C'est pour cela que Dieu l'a mis en premier. C'est dans la mesure où nous sommes fondés dans le message de Romains, que nous serons également fondés dans les messages qui suivent. Parce que les autres épîtres ne font que plonger dans Romains, en retirer une vérité, puis amplifier cette vérité. Il n'y a pas de nouvelles vérités après Romains. Romains est le message complet de l’Évangile du salut, et tous les autres livres, qu'il s'agisse de Corinthiens, Galates, Ephésiens ou Colossiens, sont fondés sur Romains, prennent des vérités de Romains et amplifient ces vérités. Vous pouvez donc voir pourquoi Dieu nous a donné avec Romains, le livre le plus stratégique, systématique et logique de la Bible et l'a mis en premier. C'est parce que c'est une grande fondation.
    Laissez-moi vous citer plusieurs choses qui font de lui un livre si fondamental. Premièrement, un accent incroyable est mis dans le livre de Romains sur le salut complet. J'attire votre attention sur l'expression « salut complet », parce que le mot salut a subi de nombreux abus à travers les années. Ce que nous avons d'habitude à l'esprit n'est pas un salut complet. Mais Romains nous donne un salut complet. Certaines personnes l'appellent un salut en trois volets. A cause de cet aspect, de nombreuses personnes ne sont pas allées assez en profondeur dans le livre, elles pensent que le thème de Romains est le salut en trois volets, que le sujet est le salut complet. En progressant dans notre étude, nous verrons que Romains divise le salut en trois temps. Le « salut passé » est appelé la justification, le « salut présent » est appelé la sanctification, le « salut futur » est appelé la glorification, Romains a beaucoup de choses à dire sur ces sujets. Mais ce n'est pas le thème de Romains. En lisant les cinq premiers chapitres sur la justification, les chapitres six à huit sur la sanctification et les chapitres neuf à onze sur la glorification, vous pourriez finir par penser que le thème est la glorification. Dans un sens c'est le cas mais ce n'est pas le message exact. Vous voyez, le salut complet n'est que le conteneur du thème. Vous ne trouverez pas dans votre Bible un livre aussi systématique et logique. Tout se succède de façon suivie. Tout est dans un ordre logique. Vous avez du mal à croire que c'est une lettre, pourtant Romains est une épître.


JÉSUS CHRIST EST LE SALUT COMPLET, IL NE DONNE PAS LE SALUT

    Paul nous parle du « salut passé » de la culpabilité et des conséquences du péché, du «salut présent » de la puissance et de l'esclavage du péché, du « salut futur » du résultat et de la présence du péché, mais ce n'est pas le thème. Le thème glorieux du livre de Romains n'est pas le salut mais le Sauveur. Ce ne sont pas que des mots différents, c'est une toute autre direction, c'est un autre accent. Le livre de Romains, et c'est pour cela qu'il est en premier, nous présente le Seigneur Jésus-Christ qui EST le salut, pas qui donne le salut mais qui EST le salut complet. Romains présente le salut comme une Personne. Personne n'entre dans la justification en étudiant les mots grecs ou en comprenant une doctrine, en voyant à quel point on est coupable, et comment notre dette a été payée. Ce n'est pas ainsi que nous sommes fondés dans le salut.
    C'est lorsque vous rencontrez Jésus que vous avez la paix. C'est lorsque vous rencontrez Jésus que vous avez l'assurance. Jésus a été fait pour nous justification (cf. 1 Corinthiens 1:30). C'est le grand accent du livre de Romains. La même chose est vraie pour la deuxième partie. Vous pouvez peut-être vous demander: « Mais comment puis-je être sanctifié? Comment puis-je vivre de façon sainte dans ce terrible monde pécheur? » Vous direz peut-être: « Il faut étudier la sanctification, la victoire, le repos, la vie abondante, la vie plus profonde ou le mysticisme. »


LE SALUT N'EST PAS UN PLAN, C'EST UNE PERSONNE

    Non, ce n'est pas ainsi que vous entrez dans la sanctification! Jésus a été fait pour nous sanctification (cf. 1 Corinthiens 1:30). Vous entrez dans la sanctification en voyant une Personne. La sanctification n'est pas une chose, c'est ce qui est glorieux dans Romains. De nos jours, on parle beaucoup du plan du salut. Mais le salut n'est pas un plan, c'est une Personne, c'est Christ! C'est ce que Dieu veut faire. Il veut nous fonder, mais pas dans une doctrine, pas dans un enseignement, pas dans un credo, mais Il veut nous faire avancer dans une union intime avec la Personne de Jésus-Christ, qui est le salut complet. Quand on est fondé sur ce que nous dit Romains, on ne recherche pas ensuite une deuxième bénédiction, parce que Christ est le salut complet. Il est la justification, la sanctification et même la glorification.
    Qu'est-ce que la gloire? On lit souvent des choses au sujet de la gloire dans la Bible. Mais qu'est-ce que la gloire? Quelqu'un dira peut-être que la gloire est un attribut de Dieu. Non, ce n'est pas le cas. La gloire n'est pas un attribut de Dieu. La gloire est un mot qui résume tout ce que Dieu est. Tout ce que Dieu est, est gloire. La gloire c'est Dieu qui se manifeste. C'est Dieu qui brille, c'est Dieu qui est révélé. Lorsque vous pensez au troisième volet de votre salut, ne pensez pas au ciel. Penser cela c'est rater la réalité, c'est laisser Christ de côté.


LA GLOIRE EST LA SOMME TOTALE DES ATTRIBUTS DE DIEU

    Vous voyez, la gloire n'est pas un attribut de Dieu, c'est la somme totale de tous Ses attributs. Par exemple, est-ce que Dieu est amour? Vous répondrez sûrement: « Oui, Dieu est amour. Dieu est glorieux dans Son amour. » Est-ce que Dieu est fort et puissant? Oui et Il est glorieux dans Sa force. Est-ce que Dieu est sage? La réponse est oui, et Il est glorieux dans Sa sagesse. Est-ce que Dieu est omniprésent? Oui, et Il est glorieux dans Son omniprésence. Vous voyez, la gloire c'est tout ce que Dieu est. Lorsque vous lisez quelque chose au sujet de la gloire de Dieu, vous pouvez en déduire tout ce que Dieu est. C'est là où le péché prend tout son sens, parce que c'est être privé de la gloire de Dieu, de tout ce que Dieu est (cf. Romains 3:23). Par conséquent qu'est-ce que le troisième volet de votre salut, qu'est-ce que la glorification? La réponse est: c'est le jour où tout ce que Dieu est, est révélé. Jusqu'à présent nous ne voyons que comme à travers un miroir, d'une manière obscure. Pour l'instant, nous sommes freinés par nos limitations et notre humanité. Mais un jour nous ne serons plus limités par notre péché, et un jour Dieu sera capable de se manifester complètement en nous. Pour l'instant, nous progressons dans cette direction. Mais il y aura un jour où plus rien ne l'empêchera.
    Tout cela n'est pas une doctrine, ce n'est pas un credo, ce n'est pas une philosophie. C'est la glorieuse espérance que nous avons. L'espérance que la Personne de Christ sera un jour complètement manifestée dans nos vies. A tel point que le résultat du péché, et sa présence, disparaîtront à tout jamais. C'est lorsque nous Le verrons que nous serons semblables à lui, pas lorsque nous mourrons. Ne donnez pas le crédit à la mort, comme si la mort pouvait vous libérer de votre vieille nature pécheresse. Ce n'est pas la mort qui nous libère de notre ancienne nature pécheresse, c'est voir Jésus. Lorsque nous Le verrons, nous serons semblables à Lui (cf. 1 Jean 3:2). Vous voyez, c'est voir Christ qui détruit pour toujours l'ancienne nature mauvaise, pas la mort. Rendez à la mort ce qui appartient à la mort, mais ne lui donnez pas ce qui appartient à Christ.


L'ÉVANGILE EST LA PERSONNE DE JÉSUS CHRIST

    Ceci dit, qu'est-ce que le salut complet? Est-ce expérimenter ceci ou cela? Est-ce un enseignement ou une philosophie? Est-ce une chose? Romains nous dit que le salut est une Personne. C'est une merveilleuse Personne, c'est la deuxième Personne de la trinité, le Seigneur Jésus-Christ. Si nous sommes réellement fondés dans le salut, nous serons fondés dans le Seigneur Jésus. Nous serons si revêtus du Seigneur que le péché n'exercera plus sa domination sur nous. Romains est donc le livre qui nous dit que Dieu a tout mis dans Son Fils, et qu'Il nous a ensuite donné Son Fils. En ayant Son Fils, nous avons toutes les choses que Dieu veut pour nous. Dieu ne nous donne jamais rien en dehors de Jésus. Plus nous le voyons Lui, plus nous savons ce que nous avons et les richesses qui sont à nous en Christ.
    Ainsi l’Évangile c'est Jésus lui-même. Romains 1:1 dit: « Mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu. » Le salut est une bonne nouvelle, c'est l’Évangile. Mais l’Évangile n'est pas une chose, l’Évangile est la Personne de Jésus-Christ. L’Épître de Romains est simplement remplie de bonnes nouvelles. Les cinq premiers chapitres sont une bonne nouvelle pour les pécheurs perdus. Les chapitres six à huit sont une bonne nouvelle pour les pécheurs sauvés. Les chapitres neuf à onze sont une bonne nouvelle pour le monde entier. Il y a des bonnes nouvelles partout où vous regardez. Dès le début de Romains, Paul fixe nos regards sur Christ et ensuite nous voyons le Seigneur à travers toute l'épître.
    Avant de reprendre la leçon, laissez-moi vous redonner le plan que nous suivons. Dans les chapitres 1 à 5, le Seigneur Jésus est présenté comme Celui qui est ressuscité, comme Celui qui était crucifié, mort et enseveli et qui est maintenant vivant. Dans ces versets, Paul souligne le « salut passé » ou la justification. Nous appelons ce passage « l’œuvre achevée », parce que Paul nous rend attentifs à la Croix, au Sang, et au fondement de notre justification. C'est « l’œuvre achevée », la justification. Dans les chapitres 6 à 8, nous voyons un autre aspect de Christ. Cette fois, ce n'est pas Christ ressuscité d'entre les morts, mais Christ vivant dans notre cœur, c'est la sanctification. Nous appelons ce passage « l’œuvre inachevée. » Cette « oeuvre inachevée » a bien entendu pour objectif de nous conformer à l'image de Christ, à nous rendre saints. Ainsi vous avez « l’œuvre achevée » dans les chapitres 1 à 5, « l’œuvre inachevée » dans les chapitres 6 à 8, et dans les chapitres 9 à 11 vous avez encore une autre image de Christ.
    Vous voyez, dans les chapitres 1 à 5 il s'agit de Christ sur la Croix, dans les chapitres 6 à 8, il s'agit de Christ ressuscité, de Christ dans mon cœur, et dans les chapitres 9 à 11, il s'agit de Christ sur le trône. Nous appellerons cela, « l’œuvre inachevée achevée. » Vous pouvez voir comment le livre se développe. D'abord vous avez « l’œuvre achevée », ensuite « l’œuvre inachevée » et enfin « l’œuvre inachevée achevée », amenée à sa consommation. Le livre se termine finalement avec les chapitres 12 à 16, que nous appelons le résultat de Christ en tant que notre salut complet. En d'autres termes, c'est la section pratique. Si je suis réellement fondé en Christ en tant que mon salut complet, à quoi ressemblera ma vie? Elle ressemblera aux chapitres 12 à 16. C'est là où il développe toute la section pratique. Si je suis réellement fondé et que je connais Christ comme ma justification, ma sanctification et ma glorification, alors je vivrai de la façon décrite dans les chapitres 12 à 16. Voilà ce que nous avons vu la dernière fois.
    Considérons donc maintenant les versets 1:1-17. C'est une merveilleuse introduction à ce livre. Lisons: « Paul, esclave de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu, - qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts), Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens, parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ- à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Évangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous, demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous. Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici. Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi, autant qu'il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l'Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi. »


UN CHRÉTIEN COMPLET EST CELUI QUI A EMBRASSE UN SAUVEUR COMPLET

    Voilà en ce qui concerne l'introduction du livre. Vous remarquez qu'il ne va pas directement au cœur de ce qui concerne Christ en tant que salut en trois volets, mais pourtant dans un sens, il le fait. Laissez-moi vous montrer de quelle manière ces versets sont si appropriés pour introduire le message de Romains. Ces versets sont appropriés parce qu'ils font deux choses. Premièrement, ils présentent Christ comme le salut en trois volets. En d'autres termes, vous trouvez un résumé de Romains dans ces 17 versets. Deuxièmement, ils présentent l'apôtre Paul en tant que chrétien complet. Mais qu'est-ce qu'un chrétien complet? Un chrétien complet est quelqu'un qui embrasse un sauveur complet. Voilà ce qu'est un chrétien complet. A quoi ressemble votre vie lorsque vous connaissez Jésus en tant que votre salut complet? Eh bien Paul en est une grande illustration dans ces seize versets. A travers certaines de ses phrases, vous pouvez voir à quoi ressemble un chrétien complet. Bien entendu vous en avez un développement complet dans les chapitres 12 à 16.
    Laissez-moi vous montrer comment Christ nous est présenté en tant que notre salut complet. J'aimerais débuter en le disant de la manière suivante: Christ n'est pas dans l’Évangile, Christ est l’Évangile. Une fois encore, il ne s'agit pas simplement d'une question de mots. Veuillez remarquer comment ce passage commence: « appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu. » Il ne fait pas de préliminaire, et dit directement qu'il a été mis à part pour l’Évangile de Dieu. Mais qu'est-ce que l’Évangile de Dieu? Au verset 1:3 nous lisons: « qui concerne son Fils », et au verset 1:9: « Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Évangile de son Fils. » L’Évangile est le Fils de Dieu. C'est la bonne nouvelle de Jésus. Il est la bonne nouvelle. Cette expression « l’Évangile de Dieu » est un résumé du livre de Romains. C'est de cela dont il s'agit dans le livre, la bonne nouvelle de Dieu. L’Évangile signifie bonne nouvelle, et je peux vous dire que lorsque vous parcourez Romains, partout où vous regardez, il y a des bonnes nouvelles. Il y en a dans le passé, dans le présent, et dans le futur.
    Quelqu'un parmi vous se dit peut être: « Lorsque je regarde en arrière, je souhaiterais vraiment pouvoir changer mon passé. Je souhaiterais défaire ce qui a été fait auparavant, défaire mon passé, parce que mon passé est une mauvaise nouvelle. » Il est vrai que vous ne pouvez pas toucher à votre passé pour le changer, vous ne pouvez pas le défaire. Mais Romains dit que vous avez le privilège de pouvoir croire la bonne nouvelle de Dieu au sujet de votre passé, et je peux vous dire que c'est une chose incroyable. C'est cela l’Évangile de Dieu. A tout moment où je regarde à Jésus seul, je ne suis plus une victime de mon passé. Peu importe mon passé. C'est incroyable de savoir cela. S'il y a un chrétien qui est hanté par son passé, à quelque niveau que ce soit, il a besoin de Romains, il a besoin d'être fondé en Romains. Parce qu'une fois que vous êtes fondés en Romains, vous êtes libérés par la bonne nouvelle de Jésus, en relation avec chaque «moment » de votre vie, le passé, le présent et le futur. C'est une bonne nouvelle, une bonne nouvelle, une bonne nouvelle !!! C'est l’Évangile de Dieu, l’Évangile de Jésus, la bonne nouvelle de Christ.
    Vous ne comprendrez pas Romains avant de voir qu'il s'agit d'une bonne nouvelle, au sujet d'une mauvaise nouvelle. C'est une bonne nouvelle, au sujet des mauvaises nouvelles partout dans ma vie. Si vous êtes fondés dans l’Évangile de Dieu, vous serez remplis de bonnes nouvelles. Nous avons à nouveau besoin de saisir ce qu'est cette bonne nouvelle. Aussi précieux que soit la délivrance du péché, ce n'est pas cela la bonne nouvelle. L’Évangile, ce n'est pas cela. L’Évangile est le Seigneur Jésus-Christ! Certaines personnes diraient: « Je suis un prédicateur de l’Évangile, parce que j'annonce la pardon. J'annonce la justification par la foi basée sur le Sang de Jésus-Christ. Je prêche l’Évangile, le plan du salut. » Quelqu'un qui veut aller un peu plus loin pourra dire: « Non, ce n'est pas tout l’Évangile, pas complètement. Vous ne prêchez pas l'Evangile, avant de prêcher la vie victorieuse, le salut au temps présent et la victoire sur le péché, la vie abondante et le repos dans le Seigneur. » Un autre dira encore: « Vous pensez que vous êtes des prédicateurs de l’Évangile, mais c'est moi qui prêche l’Évangile, parce que je prêche le futur. Je prêche le retour de Jésus-Christ, l'enlèvement, le millénium, la gloire, le ciel et l'enfer. L’Évangile c'est le futur. » Quelqu'un viendra enfin et dira: « Je suis le seul prédicateur de l’Évangile parce que je prêche toutes ces trois choses. Je prêche le pardon basé sur le Sang de Jésus. Je prêche la victoire maintenant dans votre vie et la sainteté. Je prêche qu'Il revient à nouveau dans le futur. Je suis un prédicateur de l’Évangile. »


PRÊCHER L'ÉVANGILE C'EST DONNER CHRIST

    Réalisez-vous ce que Romains nous dit? Romains nous dit qu'il est possible de prêcher tout cela et de ne pas être un prédicateur de l’Évangile, parce que ce n'est pas l’Évangile. L’Évangile annonce cela, l’Évangile proclame cela, mais l’Évangile est une Personne. Des milliers et des milliers de personnes enseignent et prêchent ces choses, mais ne vous donnent pas Jésus. Et si elles ne vous donnent pas Christ, alors elles ne vous donnent pas l’Évangile, parce que Jésus est la bonne nouvelle de Dieu. C'est la Personne de Jésus-Christ, c'est le Seigneur. Si vous Le laissez dehors, il n'y a plus de d’Évangile. Vous voyez, le salut n'est pas croire une chose plutôt qu'une autre. C'est une Personne, c'est une relation. Si je souhaitais vous décrire ce qu'est le mariage, qu'est ce que je dirais? Est-ce que je dirais que le mariage, c'est un sol propre, un lit bien fait, une bonne nourriture, des pantalons repassés, un bébé au sec? Est-ce cela le mariage? Je peux vous dire que non. Le mariage est une union précieuse entre deux personnes, voilà ce qu'est le mariage. C'est une relation, c'est une unité entre un homme et une femme. Si je souhaite vous présenter mon épouse, je ne vais pas vous dire ce qu'elle fait. Je vous la ferais rencontrer, je vous montrerais qui elle est, c'est une personne, elle n'est pas seulement ce qu'elle fait. Pour moi le mariage c'est Lillian, pas une maison propre. La vie chrétienne c'est Christ, pas un cœur propre. Voyez-vous la différence? C'est une Personne. Le salut c'est Christ Lui-même.
    Paul débute le livre de Romains avec Lui. Veuillez noter les versets 1:3-4: « Qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts), Jésus-Christ notre Seigneur. » Que veut-il dire par les versets 1:3-4? Il y a sûrement davantage que Son humanité (né de la postérité de David, selon la chair) et Sa divinité (déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté) qui sont attestées dans ces versets. Il y a davantage dans ces versets que le fait de dire comment Il est entré dans le monde, et comment Il l'a quitté. Il est venu dans le monde par l'incarnation, c'est l'humanité, et Il l'a quitté à travers la résurrection et dans ce sens Il est le Fils de Dieu. C'est vrai mais il semble y avoir un accent très fort qui est mis sur la résurrection. Pourquoi? Que dit-il ici: « Déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts. » Laissez-moi vous rappeler quelque chose que vous savez sans doute déjà. Alors que notre Seigneur Jésus vivait sur la terre, alors qu'Il marchait pendant 33 ans et demi, et tout spécialement pendant les trois dernières années et demie, pendant son ministère, vous rappelez-vous combien de fois Il a rendu les gens attentifs au fait que Ses miracles étaient des signes, et qu'ils prouvaient qui Il était. En Jean 10:37-38 Il dit: « Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » Il disait, croyez mes oeuvres, croyez aux signes, ce sont des preuves, des évidences. Il y a un signe auquel Il faisait davantage référence qu'aux autres. A chaque fois qu'il y avait un vrai conflit, des personnes qui doutaient et qui disaient: « Donne-nous une preuve de qui tu es! » Il répondait: « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai... » (cf. Jean 2:19) Plus tard un autre groupe de sceptiques est venu vers lui en criant: nous voulons un miracle et Il a répondu: « Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (cf. Matthieu 12:38-40) Il faisait continuellement référence à Sa résurrection, comme étant la preuve, l'attestation infaillible, l'évidence.
    Ceux qui étudient la logique ont un principe, qu'ils appellent « fortiori », (Argumentum a fortiori). C'est du latin, et cela signifie un argument qui va du plus grand au plus petit. En d'autres termes, le plus petit est inclus dans le plus grand. Si je peux soulever 50 kilogrammes, est-ce que je peux soulever 30 kilogrammes? Oui, parce que le plus léger est inclus dans le plus lourd. Si je peux me permettre de donner 10000 euros, est-ce que je peux donner 1000 euros? Oui, parce que le plus petit est inclus dans le plus grand. Vous voyez, la mort est le problème le plus insoluble qui soit. Par conséquent, cela devient le plus grand miracle que Dieu puisse faire. Si Dieu peut résoudre le problème le plus difficile alors Il peut certainement résoudre tous les problèmes plus petits. La résurrection du Seigneur Jésus est présentée dans la Bible comme le miracle des miracles. Si ce miracle est vrai alors il contient tous les autres miracles et tous les autres signes. C'est ce que vous avez ici. Jésus a été déclaré Fils de Dieu par la résurrection. Cela a été le miracle des miracles.


JÉSUS A ÉTÉ DÉCLARÉ FILS DE DIEU DANS LA RÉSURRECTION

    Pendant des années je me suis posé des questions au sujet du Psaumes 2:7 qui dit: « L'Éternel m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. » Vous êtes vous déjà demandé ce que cela signifie? L'auteur d'Hébreux le cite en Hébreux 1:5 pour montrer à quel point Jésus est plus grand que les anges. Il écrit: « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils? » Devant ce verset, j'étais perplexe, car je savais qu'en tant qu'homme, Il avait été engendré, mais en tant que Fils de Dieu, cela n'avait pas de sens pour moi. Il dit: « Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? » Mais à quel jour pouvait-Il faire référence? Jésus n'a jamais eu de commencement. Bethlehem n'a pas été Son commencement. En tant que Fils de Dieu, Il a existé avant Bethlehem. La création n'a pas été Son commencement. En tant que Fils de Dieu, Il a existé avant la création. La Bible nous enseigne que Jésus est Fils de Dieu de toute éternité. Il est depuis toujours le Fils de Dieu. Alors que veut dire: « Je t'ai engendré aujourd'hui. » Je suis si reconnaissant que Dieu cite ce passage dans un autre endroit du Nouveau Testament, mais cette fois-ci avec des explications. En Actes 13:32-33 Paul dit: « Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères, Dieu l'a accomplie pour nous leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui. » De quel jour parle-t-il? Il parle du jour de la résurrection. C'est en ce jour, lorsque Jésus ressuscita des morts, qu'Il fut déclaré Fils de Dieu. C'est la même idée que l'on trouve dans Romains 1:3. Cette résurrection devient donc la preuve infaillible que Jésus est le Fils de Dieu.
    Nous n'avons avancé que de quatre versets dans Romains mais nous avons déjà de nombreuses bonnes nouvelles. Dans Romains, nous voyons un incroyable salut en Christ. Le Seigneur Jésus incarné, Dieu venant dans la chair, né de la postérité de David, selon la chair, déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts. Nous n'avons parcouru que quatre versets et nous avons déjà ce Christ si puissant et glorieux qui se dresse devant nous comme Celui qui est venu dans le monde, en tant que Dieu et qui a été crucifié, qui est mort, qui a été enseveli, qui est ressuscité et qui a été déclaré avec puissance Fils de Dieu. Nous n'avons parcouru que quatre versets, mais jusqu'où va-t-il nous emmener? Vous voyez, c'est cela Romains. Et tout au début, Paul nous présente Celui qui peut prétendre à être le Salut complet. Parfois nous chantons ce refrain: « Parce qu'Il vit, je peux faire face aux lendemains. » Il est en train de parler de cela ici. Dans ce chapitre, la résurrection n'est pas simplement de la belle théologie, il parle d'union avec un Christ vivant. Voilà ce qu'est son salut.


LE CHRÉTIEN COMPLET EST UN ESCLAVE DE JÉSUS CHRIST

    En plus de nous présenter Christ, comme notre salut complet, ces 17 versets nous donnent également un aperçu du chrétien qui est rentré dans le message complet de Romains et du salut complet. Je suggère que l'apôtre Paul est présenté ici comme un chrétien complet, comme quelqu'un qui a embrassé et qui s'est approprié Christ comme son salut complet. Laissez-moi vous donner trois caractéristiques d'un chrétien complet que l'on trouve ici. Le verset 1:1 dit: « Paul, esclave de Jésus-Christ. » La première caractéristique d'un chrétien est qu'il est un esclave de Jésus-Christ. Les deux premiers mots en grec dans Romains sont: « Paulos doulos. » Doulos est le mot grec pour esclave. Romains ne commence pas avec Paul le rabbi, Paul le docteur, Paul le professeur, Paul l'ancien, Paul le pasteur, Paul le berger, il commence avec cette déclaration: Paul, esclave de Jésus-Christ. Nous pouvons lire cela sans y prêter attention, et nous dire: « Ce ne sont que des salutations, passons à autre chose. » A cette époque, le mot « doulos » signifiait vraiment quelque chose. Réalisez-vous que lorsque Paul a écrit Romains, il y avait plus d'esclaves que d'hommes libres. Un homme riche pouvait posséder deux ou trois cents esclaves. Certaines personnes possédaient à Rome jusqu'à 1000 esclaves. A cette époque la forme d'esclavage était la pire que l'humanité ait connu. L'esclavage romain était bien pire que l'esclavage des égyptiens.
    Aristote a écrit au sujet des esclaves romains, et il les appelle des propriétés. Les esclaves romains étaient des propriétés, comme une chaise, un bureau, une table ou un animal. En tant que propriétés, ils pouvaient être achetés, vendus, abusés, frappés ou tués, ce n'était pas un crime. Ils étaient à la merci de leur propriétaire. J'attire votre attention là-dessus parce qu'en choisissant ce mot, Paul en connaissait tout le sens. Il a décidé de s'appeler lui-même un « doulos », un esclave de Jésus. Il comprenait ce que ce mot signifiait et toutes ses implications. Il mettait cela en contraste avec tous les titres que le monde pouvait offrir. Il considérait que devenir un esclave de Jésus-Christ comportait plus de dignité que d'être un empereur. Il préférait plier le genou devant Christ, que de voir un empereur plier le genou devant lui. Il se considérait comme la propriété du Seigneur Jésus-Christ, comme un esclave, comme étant à Sa disposition.
    Réalisez-vous que si vous êtes sérieux pour voir Christ dans Romains, si Dieu commence à vous enraciner dans ces choses et qu'Il commence à les rendre réelles en vous, alors il en résultera que vous vous appellerez vous-mêmes, esclaves de Jésus-Christ? Vous appartiendrez de façon exclusive à un autre. En connaissant le message de Romains, je ne suis pas surpris que l'apôtre commence par marquer sa soumission à Jésus-Christ, parce qu'il s'est vu comme un esclave. Vous pouvez faire le rapprochement avec le verset 1:9 où il dit: « Que je sers en mon esprit. » Cet esclavage est une forme d'adoration spirituelle. Nous verrons cela plus en détail lorsque nous arriverons au chapitre 6. S'il vous plaît, ne lisez pas cela à la légère, Paul fait une déclaration vraiment radicale lorsqu'il s'appelle lui-même un esclave. Sachant ce qu'était l'esclavage, il est incroyable qu'il ait choisi ce mot et qu'il ait dit de façon volontaire, je désire être cela. Qui dans son bon sens et vivant à Rome à cette époque serait prêt à dire: je désire être un esclave ! Vous voyez, le cœur naturel dirait: je désire être un «eleutheros ». C'est le mot grec pour homme libre. Pourtant Paul a choisi le mot « doulos. » La seule raison pour laquelle il l'a choisi est qu'il a vu Christ comme son salut complet. Il en a été si touché et si transformé, et même, c'est un paradoxe, si libéré qu'il s'est désigné comme un esclave.
    On parle beaucoup de soumission et de se soumettre au Seigneur de nos jours. Mais réalisez-vous qu'aucun chrétien ne peut se soumettre au Seigneur avant d'avoir vu Christ. Tant de chrétiens luttent avec la soumission, mais ils n'ont pas vu Christ. Avant que vous n'ayez la révélation de Christ tel qu'Il est présenté dans Romains, et que vous l'ayez vu par l'illumination de l'Esprit, car je ne parle pas seulement de doctrine, je parle de Dieu vous révélant, de façon personnelle, Christ en tant que votre salut complet, vous ne pouvez pas vous soumettre et vous appelez vous-mêmes un esclave. Avez-vous du mal à vous soumettre? Dieu veut travailler en nous dans ce domaine, alors que nous étudions le livre de Romains ensemble.


LE CHRÉTIEN COMPLET VIT PAR L'OBÉISSANCE DE LA FOI

    Voyons maintenant une autre caractéristique de ceux qui ont eu la révélation de Christ en tant que leur salut complet, d'un chrétien complet. On voit également dans ces versets qu'un chrétien complet vit par une simple foi d'enfant. J'aime la façon dont Paul le développe ici. Regardez le verset 1:5, Paul utilise une merveilleuse expression « l'obéissance de la foi. » Cela peut sonner comme une contradiction. L’Évangile, c'est-à-dire le Seigneur Jésus, produit l'obéissance de la foi. Quelqu'un dira peut être: « L'obéissance ne sonne pas pour moi comme une bonne nouvelle, mais comme une mauvaise nouvelle. Cela semble être un ensemble de nouvelles règles, observances et obligations qui définissent un standard de vie impossible à atteindre. » Non, il s'agit ici de l'obéissance de la foi. Il ne s'agit pas d'une obéissance légaliste. En parcourant le livre, nous verrons qu'il y a une grande différence entre le devoir d'obéissance et la puissance pour obéir. Le devoir est notre responsabilité, mais pas la puissance pour l'accomplir. La puissance nous vient du Seigneur et personne ne peut obéir sans cela. Veuillez noter le verset 1:16: « L'évangile est la puissance de Dieu pour le salut. » Paul parle ici du salut en trois volets.
    De quoi ai-je besoin pour obéir à Dieu? Je n'ai besoin que de l’Évangile, que de la bonne nouvelle de Jésus. C'est la puissance de Dieu pour le salut c'est-à-dire pour la justification, pour la sanctification et pour la glorification. Tout ce dont vous avez besoin pour obéir au Seigneur c'est de l’Évangile, la bonne nouvelle, Christ. Veuillez noter cette merveilleuse expression au verset 1:17: « de foi en foi. » Qu'est-ce que cela signifie? Dans un autre endroit vous avez l'expression « de gloire en gloire. » Selon Romains, quel est le point de départ pour connaître Jésus en tant que son salut complet? La réponse est la foi, c'est le point de départ. Nous sommes justifiés gratuitement par Sa grâce et c'est par la foi. Le point de départ est la foi. Mais une fois que j'ai commencé, vers où dois-je aller selon Romains? Comment puis-je continuer dans la vie chrétienne? En d'autres termes, comment puis-je passer de la justification à la sanctification? Je commence par la foi, mais ensuite? Il n'est pas écrit de la foi vers les oeuvres. Il est écrit de foi en foi. Je commence par la foi et je continue par la foi. Comment emmène-t-on tout cela à sa consommation, vers son apogée? La réponse est par la foi. Vous ne le voyez pas dans le français, mais dans le grec cela signifie de foi en foi en foi en foi en foi... C'est le genre de chose qui ne s'arrête pas. Le premier pas est la foi, mais comment je passe à l'étape suivante? Par la foi. J'ai mis une fois ma confiance en Jésus, mais que dois-je faire maintenant? Il faut à nouveau mettre sa confiance en Lui. C'est de foi en foi en foi en foi... Ceux qui sont des chrétiens complets qui ont vu Christ en tant que leur salut complet, vivent par l'obéissance de la foi. Ils vont de foi en foi en foi en foi...


NE PAS METTRE SA FOI EN LA FOI MAIS EN CHRIST

    Pourquoi la foi est-elle si importante dans Romains? La foi est importante dans Romains parce que cela nous centre sur Christ. Christ est l'Objet de la foi. La chose la plus importante au sujet de la foi n'est pas la foi. La chose la plus importante sur la foi est l'Objet de la foi. Dans la vie chrétienne, une des erreurs les plus terribles que vous puissiez faire, est de faire confiance à la foi. C'est avoir la foi dans la foi. La foi n'est pas l'objet. Si vous faites confiance à la confiance, vous aller chuter. Vous voyez, la foi qui regarde à elle-même cesse d'être la foi. Pour être réelle, la foi doit regarder loin d'elle-même, vers un objet. Et bien entendu l'Objet de la foi chrétienne est le Seigneur Jésus-Christ. C'est pour cela que la foi est souvent comparée à un oeil. On trouve dans la Bible les expressions comme regarder, contempler et ainsi de suite. La foi est l'oeil de l'âme. Chacun d'entre nous a deux yeux. Et ce qui est vrai pour chacun d'entre nous, c'est que vos yeux ne se regardent pas eux-mêmes. Ils ne peuvent pas le faire à moins de regarder dans un miroir. Tout l'objet des yeux est de regarder loin d'eux vers autre chose. C'est ainsi que vous pouvez voir. Vous regardez loin des yeux pour voir un objet. C'est pour cela que la foi est appelée un oeil, elle ne se regarde pas elle-même, elle regarde au loin pour voir Jésus. C'est pourquoi la foi est si importante.
    En fait vous voyez en Romains que la foi et Christ sont si entremêlés, que parfois on peut les échanger. Par exemple au verset 1:17 nous lisons au sujet « de la foi pour la justice », et dans le verset 10:4 vous lisez au sujet « de Christ pour la justice. » Duquel s'agit-il, de Christ ou de la foi? C'est la foi et Christ, parce que Christ est l'objet de toute foi réelle. Cela pointe vers la même chose. Ce que je veux dire c'est que Paul était un chrétien complet parce qu'il a embrassé un Sauveur complet. Il était un esclave, la propriété de Jésus-Christ et également un homme de foi. Il a vécu par l'obéissance à la foi, et de foi en foi en foi en foi... Tout ce que Paul souhaitait faire c'est servir Jésus et mettre sa confiance en Jésus. Voilà ce qui arrive lorsque vous voyez Christ comme votre salut complet.


LE CHRÉTIEN COMPLET EST HUMBLE

    On trouve une troisième caractéristique d'un chrétien complet dans ces versets. Dans ce passage, Paul me frappe par son humilité et son humanité, il n'essaie pas du tout de passer pour quelqu'un de spirituel. Laissez-moi-vous en donner plusieurs illustrations. Le verset 1:7 dit: « A tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! » Pour ceux qui ont l'habitude des épîtres de Paul, vous reconnaîtrez l'expression «grâce et paix » comme étant sa salutation habituelle. Il l'utilise en Galates, en Corinthiens, en Philippiens, en Colossiens, en Ephésiens, en Thessaloniciens, en Tite et en Philémon. Les historiens nous rappellent que le mot grâce, est « charis », c'était la salutation habituelle des grecs. Lorsqu'un grec rencontrait un autre grec dans la rue, il ne lui disait pas « salut », il lui disait « charis », grâce. Ils nous rappellent également que les juifs utilisaient les mots hébreux « shalom », ou le mot grec « eirene » en tant que salutation habituelle. Lorsqu'un juif rencontrait un autre juif dans la rue, il ne lui disait pas « salut », il lui disait « eirene », paix, « shalom. »
    Je vous rappelle que Paul était juif avant de devenir chrétien. Ne pensez-vous pas que par respect pour les juifs, il aurait pu tourner cela autrement. Au lieu de dire « grâce » et « paix » en utilisant d'abord la forme grecque et ensuite la forme hébreu, il aurait pu utiliser d'abord la forme hébreu, pour dire paix et grâce. Vous voyez, Paul n'essayait pas d'impressionner les gens. Il était si plein de Christ qu'il avait le bon ordre dans son cœur, et l'ordre de Dieu est grâce et paix, c'est toujours l'ordre de Dieu, la grâce vient avant la paix. En fait la Bible passe beaucoup de temps à nous rendre attentifs à cela. C'est pour cette raison que les légalistes ne peuvent pas avoir la paix. Parce que la paix est un fruit de la grâce et s'ils ne vivent pas par la grâce, ils ne peuvent pas avoir la paix. C'est impossible. La grâce vient toujours en premier et ensuite vient la paix. Si vous manquez de paix dans votre cœur, c'est parce que vous n'avez pas la grâce de Dieu. Dieu rend les choses si simples.
    Rappelez-vous que Paul n'essaie pas de paraître spirituel. Il ne se dit pas: « Je vais essayer d'être spirituel et placer Jésus quelque part dans la conversation. Je vais faire bien attention pour saisir les opportunités de témoigner. » Paul est simplement si saturé du Christ complet qu'il déborde. Il n'essaie pas d'être spirituel, mais suit l'ordre de Christ, l'enseignement de Dieu, cela se manifeste tout naturellement dans ses « bonjours » et ses « au revoir. » Ses « bonjours » deviennent des prières et ses « au revoir » des bénédictions. Il n'essaie pas d'être spirituel, il est simplement Paul. Il est si « entouré de Christ » en tant que son salut complet, que sans effort, sans lutte, il manifeste simplement ce qu'il vit sans se forcer à témoigner. La grâce du Seigneur et la paix du Seigneur sont sur ses lèvres en tout temps.
    Lorsque vous regardez les versets 1:8-13, ne vous imaginez pas que Paul connaissait ces gens depuis de nombreuses années, et qu'ils étaient les meilleurs amis du monde. Regardez le verset 1:8: « Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous. » Considérez également le verset 1:9: « Je fais sans cesse mention de vous », le verset 1:10: « Continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous » et le verset 1:11: « Car je désire vous voir. » Réalisez-vous qu'ils étaient des étrangers? Paul n'a jamais rencontré ces personnes. Il n'a jamais rencontré ces chrétiens, pas même une fois. Il n'a qu'entendu parler de ces chrétiens, mais regardez le cœur de cet homme. Il dit: « Je fais sans cesse mention de vous dans les prières. » Il est si naturel, si humble, si doux. Il ne se glorifie pas de ses grandes expériences, il ne dit pas: « Eh les gars, savez-vous que je suis un grand missionnaire. Avez-vous déjà entendu parler de mes voyages missionnaires? » Il ne dit rien de tel, il ne parle pas de la façon dont Dieu l'a utilisé par le passé.
    En fait lorsqu'il parle de venir, regardez ce qu'il dit aux versets 1:11-12: « Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Je peux vous dire qu'il ne s'était pas enorgueilli d'être un grand apôtre. L'attitude de Paul n'était pas: « Ils ont besoin de moi, j'ai tant de choses à leur donner. Ils ne peuvent pas être complets sans mon ministère. » Non ce n'est pas ce qu'il dit, il dit: « J'ai entendu parler de vous. Je me réjouis de ce que Dieu fait dans votre vie. Je prie pour vous, j'aimerais vous voir, parce que nous pouvons tant nous aider les uns les autres. Votre foi peut m'édifier et je peux vous édifier, et ensemble nous pouvons grandir. » Vous voyez, lorsqu'un homme est fondé dans l’Évangile de Dieu, il est humble. Je suis content de voir cet homme si ouvert pour recevoir et être enseigné par d'autres chrétiens. Il ne s'élevait pas au-dessus des autres comme étant le grand apôtre.
    En voici une autre illustration. Le verset 1:14 dit: « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. » D'autres versions disent: « Je suis débiteur tant aux Grecs qu'aux Barbares, tant aux sages qu'aux ignorants. » En 1 Corinthiens 9:16 il dit:« Annoncer l'Evangile, n'est pas un motif d'orgueil pour moi. C'est une nécessité qui s'impose à moi. Malheur à moi si je n'annonce pas l’Évangile. » Vous voyez, Paul n'a pas l'attitude de nombreuses personnes qui pensent: « Vous avez de la chance de m'avoir. » Il n'a pas dit cela. Il ne considérait pas son ministère comme un don pour ceux qui avaient moins de privilèges. Beaucoup de personnes pensent que leur ministère est une faveur pour le peuple de Dieu. Non ce n'était pas le cas pour Paul comme pour tout chrétien complet. Pour Paul, c'était le contraire. Les gens de Rome ne lui devaient rien. Ils n'avaient pas de dette envers lui. C'est tout le contraire, il dit: « C'est moi qui ai une dette. C'est moi qui vous dois quelque chose. » Pour Paul, son ministère était une dette. Il avait une dette envers les autres pour partager Christ avec eux. C'était son obligation que de partager le Seigneur Jésus avec eux. Il pensait que c'était le fardeau qu'il avait à décharger. Voyez-vous ce que Paul est en train de dire? Non seulement il a une dette envers Dieu pour le privilège qu'il a reçu, mais il a une dette envers les personnes auprès de qui il sert.
    Pour Paul, l'audience n'était pas importante, peu importait qu'elle soit petite ou grande, brillante ou stupide, éduquée ou illettrée. Il disait: « J'ai l'obligation de partager Jésus-Christ avec tout le monde. J'ai trouvé un trésor dans ce si grand salut, en Christ. Et maintenant j'ai une dette. » Ne serait-il pas merveilleux si chaque chrétien pouvait voir le ministère de cette façon? Pas comme « vous êtes bénis de m'avoir ici avec vous », mais « je suis si béni de vous avoir avec moi. » Il considérait son ministère comme étant une dette. Il n'y avait pas de fierté en Paul lorsqu'il prêchait le Seigneur Jésus-Christ, de la même façon qu'il n'y a pas de fierté dans un homme lorsqu'il paie sa dette. Il n'y a aucune raison d'en être fier, vous n'avez aucune raison de vous glorifier lorsque vous payez votre dette. Payer sa dette n'est pas une distraction, c'est une chose très sérieuse. Un homme qui ne paye pas sa dette n'est pas honnête. Pour Paul, présenter Jésus-Christ était une affaire d'intégrité, c'était une obligation. Il dit qu'il a une dette et qu'il veut avoir la possibilité de s'en décharger. Pour lui, l’Évangile de Christ était un trésor et il disait en être le gérant.


LE CHRÉTIEN COMPLET SE DOIT A TOUT LE MONDE

    Regardez à nouveau le verset 1:14: « Je suis débiteur tant aux Grecs qu'aux Barbares, tant aux sages qu'aux ignorants. » Laissez-moi vous mettre en garde par rapport à ce verset. De nos jours on met l'accent sur quelque chose qui peut être quelque peu dérangeant et qui pourrait, je le pense, être un sérieux problème. C'est restreindre l'appel de Dieu à certains groupes. Certains disent qu'ils ont un ministère envers les étudiants, d'autres qu'ils ont un ministère envers les enfants, d'autres qu'ils ont un ministère envers les prisonniers, d'autres qu'ils ont un ministère envers les personnes âgées, d'autres qu'ils ont un ministère envers ceux qui dépendant de drogue, d'autres qu'ils ont un ministère envers les handicapés. Je ne veux pas minimiser les ministères spécialisés, mais j'aimerais attirer votre attention sur le fait que le chrétien complet se doit à tous. Pas seulement à tel groupe ou tel groupe. Paul dit qu'il se doit tant aux Grecs qu'aux Barbares, tant aux sages qu'aux ignorants. Peut-être direz-vous, mais comment vais-je faire pour payer cette dette, c'est plus que je ne peux supporter? Le verset 1:15 dit: « Ainsi, autant qu'il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l'Évangile. » Vous voyez, j'ai une dette mais Dieu ne permet jamais que cette dette aille au-delà de mes capacités et mes opportunités. Oui, c'est une dette mais dans la mesure de ce qu'il y a en moi, en d'autres termes selon les capacités et les opportunités que Dieu me donne. Parce nous savons que nous n'avons pas la liberté de choisir notre propre chemin et nos propres opportunités, nous devons nous attendre au Seigneur pour cela.
    Ceci dit, Paul avait été préparé pour l’Évangile de Dieu. Pas seulement pour le prêcher mais surtout pour le vivre. C'est de cette manière qu'il s'est déchargé de sa dette. Je suggère que c'est un merveilleux résumé de tout le livre de Romains. Vous voyez, Romains nous présente un Christ complet et un chrétien complet. Un chrétien complet est quelqu'un qui est un esclave de Jésus-Christ, quelqu'un qui vit de foi en foi en foi en foi, et quelqu'un dont la vie déborde du Seigneur Jésus-Christ. Même dans ses salutations, il déborde. Il est ouvert à tous les chrétiens pour qu'ils puissent être édifiés. Cela ne va pas seulement dans un sens, il ne se dit pas: « J'ai quelque chose à vous donner, mais vous n'avez rien à me donner. » Il est ouvert pour être enseigné par Dieu, quelle que soit la personne que Dieu décide d'utiliser. Tout le Corps de Christ peut le servir et l'enseigner. Finalement il a une dette envers tous les hommes, son ministère est une dette, il n'est pas fier en train de dire: « Vous avez des obligations envers moi parce que je viens. » Il dit que l'obligation va dans l'autre sens.
    Veuillez noter que cette section se termine avec ces deux versets bien connus, verset 1:16-17: « Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui (dans l'évangile en Christ) est révélée la justice de Dieu de foi en foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi. » Ces versets sont certainement un condensé de Romains, parce que son message est l’Évangile, Christ, la puissance de Dieu pour le salut, le salut complet. Pour qui est tout cela? La réponse est pour les juifs premièrement et aussi pour les Grecs. En d'autres termes pour tout le monde. Quelle est la condition? Quelle est la limitation? Le verset 1:16 dit: « Pour le salut de quiconque croit. » Parce que le juste vivra par la foi. Dans ces deux versets, vous avez donc le grand message du salut complet pour tous ceux qui croient. Voilà le sujet de Romains, c'est le salut pour tous ceux qui le prennent par la foi, c'est un Christ complet pour tous ceux qui croient.
Les commentateurs font souvent remarquer les trois « Je » des versets à 1:14-17.
• Verset 1:14: « Je suis débiteur. »
• Verset 1:15: « Je suis prêt. »
• Verset 1:16: « Je n'ai point honte. »
    En tant que chrétien complet, profitant d'un salut complet, d'un Christ complet, Paul désire donner ce message à autant de chrétiens ouverts possibles. Pour lui, il était excitant de savoir qu'il y avait une justice de Dieu, un standard de Dieu, qu'il pouvait communiquer d'une façon pratique pour ces gens. Nous lirons 46 fois au sujet de cette justice dans le livre de Romains. Il en est fait mention 92 fois dans le Nouveau Testament, tout le livre tourne autour de cela. Au verset 1:16, lorsque Paul dit: je n'ai pas honte, il utilise un mot fort qui signifie, je suis fier. C'est écrit de façon négative, mais il ne dit pas seulement: « Je n'ai pas honte de l’Évangile » mais « je suis fier de l’Évangile parce que c'est la bonne nouvelle de Dieu, la bonne nouvelle de Jésus. » Cette bonne nouvelle ne dit pas seulement: « Sois saint. » Mais elle donne également la puissance pour être saint. C'est la bonne nouvelle de Dieu, la puissance de Dieu pour le salut. Je vous fais à nouveau remarquer que l’Évangile n'a pas de puissance, Il est la puissance. Veuillez bien noter ce que Paul dit:« L’Évangile est la puissance de Dieu pour le salut. » C'est vrai parce que l’Évangile c'est Jésus. Paul était fier de Jésus, parce qu'Il lui donnait la puissance pour vivre sa vie de chrétien.
    Comme Paul désirait aller à Rome, on pourrait s'attendre à ce que Paul dise: « J'ai toutes les craintes à avoir, mais je n'ai pas peur de prêcher l'évangile à Rome. » Il ne dit pas, je n'ai pas peur, il dit: « Je n'ai pas honte. » Vous voyez, ce message du salut complet en Jésus est si radical et si paradoxal que ceux qui l'embrassent, sont considérés comme des fous, même parmi les chrétiens. Paul était sur le point d'aller à Rome, c'était le lieu de la culture, de la science, des richesses et de philosophie, c'était le centre du monde païen. Rome était la capitale du monde. Ce que Paul avait à dire allait être pris de façon très offensive à Rome. On allait se moquer et rire de lui. Rome avec toute son arrogance ne pouvait que manifester du mépris pour ce petit Paul et son message. Pensez à ce qu'il avait à leur dire. Il devait aller à Rome, ville remplie de culture et de sophistication, et leur dire: « Vous devez considérer comme méprisable tout ce que vous estimez précieux et mettre votre confiance pour toute l'éternité dans ce juif pauvre et insignifiant que vous avez tué. » Ils allaient juste lui rire au nez.
    Mais Paul dit: « Je n'ai pas honte de l’Évangile de Christ. Je suis fier de l’Évangile de Christ. » Paul n'était pas fier dans le sens où il disait: « Je suis fier parce que j'ai les bons mots, parce que je suis éloquent. Parce ce que je suis doué pour débattre et discourir. » Non il disait: « Je suis fier de l’Évangile. Je suis fier de Jésus. » Peut-être que lorsque nous lisons cela, nous pouvons nous dire: « C'était vrai pour Rome, mais de nos jours les chrétiens n'auraient pas honte de l’Évangile de Christ. » Je souhaite que cela soit vrai. Il est vrai qu'aucun des chrétiens qui s'est approprié un Christ complet n'a honte, parce qu'une fois que vous avez commencé à voir Christ, ce que les personnes pensent, disent ou font n'a plus d'importance. Je crois que de nombreux chrétiens ont honte de l’Évangile. Certains le manifestent en étant dérangés lorsqu'ils sont stigmatisés. Ils disent: « Je n'ai pas envie que l'on m'appelle évangélique, fondamentaliste, charismatique, ou né de nouveau. » Ils sont embarrassés d'être associés à ces groupes, à des gens qui sont un peu différents et étranges. Ils ne désirent pas se tenir parmi ceux qui sont rejetés. Une autre honte c'est également celle de vivre une vie sainte, digne de l’Évangile, parce qu'il est embarrassant de vivre une vie sainte au milieu de certains groupes. Mais Paul dit: « Je n'ai pas honte de l’Évangile, je suis fier de l’Évangile. »
    Avant de terminer, j'aimerais juste introduire la prochaine section. Nous avons appelé les chapitres 1 à 5, l’œuvre achevée. Voilà comment Dieu a découpé ces chapitres. Dans les versets 1:18-3:20, l'apôtre nous montre que nous avons besoin du salut. Après cela, il montrera que Dieu a pourvu pour les juifs, pour les païens et pour le monde entier. Mais il a d'abord besoin de leur montrer qu'ils en ont besoin. Il le fait en divisant le monde en deux groupes. Les païens, appelés les gentils, et les juifs. Si vous voulez comprendre les trois premiers chapitres, voici ce que Paul fait. Les païens, les gentils, ne peuvent pas être justifiés par les lois de la nature. C'est dans cette partie qu'il parle de la conscience et de la création. Les gentils ne peuvent pas trouver Dieu par les lois de la nature. Puis il met cela de côté et il dit que les juifs ne peuvent pas trouver Dieu par la loi de Moïse. C'est ainsi qu'il présente le grand besoin de salut. Le monde entier a besoin d'être sauvé. Vous ne pouvez pas trouver Dieu par les lois de la nature, et vous ne pouvez pas Le trouver par la loi de Moïse. C'est là où Paul présente le besoin terrible des hommes, ce sont trois chapitres très sombres. Dans ces trois chapitres, il montre à quel point l'homme a besoin du salut. Dans ces trois chapitres, vous voyez ce qu'il y a dans le cœur des hommes, et dans les chapitres suivants vous voyez ce qu'il y a dans le cœur de Dieu et comment Il pourvoit aux besoins des hommes. Voilà Romains.

    Prions: Père, nous désirons être des Chrétiens complets. Nous prions que par cette étude de Romains, Tu ouvres nos cœurs et que tout ce qui est vrai de la justification puisse être vrai de nous. Que tout ce qui est vrai de la sanctification puisse être vrai de nous. Et que tout ce qui est vrai de la glorification puisse être vrai de nous. Emmène-nous plus loin dans le message de Romains. Manifeste cette Parole dans nos cœurs, nous Te le demandons au nom de Jésus.

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