(quelques
pensées sur ce vaste sujet)
Nous
allons essayer de partager simplement sur ce sujet très important : la
sanctification ou la sainteté. La sanctification sépare une personne, un objet,
un jour, un lieu etc, pour le service auquel Dieu le ou la destine. C’est la
première signification de cette action de Dieu. Cette personne, cet objet, ce
jour, ce lieu devient saint, séparé pour le Seigneur.
3 Dieu bénit le septième
jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre
qu’il avait créée en la faisant. (Genèse 2)
La
première mention de la sanctification se trouve dans le livre de la Genèse
(2.3) Il s’agit du septième jour que Dieu a sanctifié. C’est un jour spécial,
mis à part, destiné à servir de repos pour l’homme afin de permette à celui-ci
de s’approcher de Dieu sans rien qui le retienne ou le perturbe. Ce jour-là,
l’homme libéré de tout le tracas de la semaine peut se consacrer entièrement à
la recherche et à la communion avec le Seigneur.
14 Moïse descendit de la montagne vers le
peuple ; il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements.
15 Et il dit au
peuple : Soyez prêts dans trois jours ; ne vous approchez d’aucune
femme. (Exode 19)
La
deuxième mention de la sanctification, nous la trouvons dans Exode 19.14-15.
Moïse, sur l’ordre de l’Éternel, descend de la montagne et il ‘’sanctifie’’ le
peuple par un rituel qui n’est pas mentionné. Nous ne savons pas comment le
peuple a été sanctifié par Moïse. Le texte dit simplement : ‘’ils
lavèrent leurs vêtements’’ et les hommes n’ont pas pu s’approcher de leurs
femmes pendant trois jours.
Au verset
23 de ce même chapitre, Dieu ordonne à Moïse de sanctifier la montagne afin que
personne ne puisse monter sur celle-ci. Moïse a sanctifié la montagne par des
limites que le peuple ne devait pas franchir sous peine de mort.
8 Souviens–toi du jour du
repos, pour le sanctifier.
9 Tu travailleras six
jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10 Mais le septième jour
est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage,
ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton
bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.
11 Car en six jours
l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu,
et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le
jour du repos et l’a sanctifié.
(Exode 20)
La troisième
mention de la sanctification nous la trouvons dans les dix commandements. Dieu
a sanctifié le septième jour et Il demande à l’homme de le sanctifier, de le
mettre à part pour Dieu. Ici, c’est bien de remarquer que l’homme doit
sanctifier le septième,jour c’est lui qui le met à part pour se reposer comme Dieu
l’a fait dans Genèse et communier avec Lui.
Puis dans la
suite du récit d’Exode, le Seigneur va donner des ordres très précis pour la
construction du tabernacle qui sera l’habitation de Dieu au milieu de son
peuple. Tout ce qui va servir au culte sera sanctifié, mis à part pour le
service de Dieu. L’huile sainte, le parfum, les ustensiles etc sont sanctifiés.
Une tribu est mise à part, sanctifiée pour le service auprès de l’Éternel, la
tribu de Lévy. Parmi cette tribu, une famille est mise à part, sanctifiée pour
la prêtrise, c’est la famille d’Aaron.
Tout ce qui
touche au service (ustensiles, autels, lieu etc) et à la sacrificature devient
saint et à l’usage exclusif pour le culte rendu à Dieu. L’endroit où Dieu se
révèle est un lieu saint à cause de Sa présence en celui-ci.
La première
mention d’un lieu saint se trouve dans Exode 3.5, quand Dieu se révèle à Moïse
dans le buisson ardent. ‘’N’approche pas d’ici, ôte tes sandales car
l’endroit sur lequel tu tiens est une terre sainte ’" La terre est
sainte à cause de la présence de Dieu sur celle-ci.
Donc, le premier
sens de ce mot c’est la séparation dans le but d’un service exclusif pour Dieu.
Cette séparation implique pour l’homme, une vie conforme à l’appel qu’il a reçu
de Dieu. Il doit avoir une vie morale conforme à la personne de Dieu. Il doit
imiter le Seigneur.
Paul écrira aux
Éphésiens (5.1) :
‘’Soyez les imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés
et marchez dans l’amour’’
Jésus,
Lui-même dira :
‘’Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est
parfait.’’ (Mathieu 5.48)
Il explique
que le Père fait pleuvoir sur les bons comme sur les mauvais. C’est dans ce
sens que nous pouvons être parfaits. C’est-à-dire être aussi bons envers nos amis, les
chrétiens, nos relations, etc qu’envers les incrédules ou ceux qui veulent nous faire du mal, qui nous méprisent etc. Nous
devons avoir la même attitude envers eux, comme celle que nous avons envers la
famille de Dieu, nos frères et sœurs en Christ, nos amis, nos relations. En cela, nous sommes parfaits
C’est une vie
morale selon la norme de Dieu. Cette norme est très simple ‘’Soyez saints
car Je suis saint.’’ (Lévitique 11.44, 19.2 etc) Dans l’ancienne alliance,
le sabbat est le signe entre Dieu et le peuple, signe qui prouve que ce peuple
est le peuple de Dieu, signe qui doit durer éternellement. (Exode 31.17)
L’Éternel parle à Moïse et lui dit :
Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce
sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on
connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. Vous observerez le
sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. (Exode 31.13-14a)
Observer le
sabbat signifie simplement que le peuple sanctifie ce jour en le mettant à part
pour se tenir devant la face de Dieu. Ce septième jour est le rappel du
septième jour de la création, jour qui n’a ni soir, ni matin. Les six
premiers jours commencent toujours par un soir, un matin, ils sont limités dans le temps. Le septième jour est un jour sans commencement ni fin, pas de soir, pas de matin. L’homme et la femme ont
été créés le sixième jour. Le Seigneur les a introduit dans le septième jour
qui est sans limite de temps. Le premier couple pouvait vivre dans un repos
perpétuel en prenant possession de la création de Dieu :
Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et
soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et
sur tout animal qui rampe sur la terre (Genèse 1.28)
Le
premier couple avait cet ordre à accomplir en étant dans ce septième jour qui
n’a ni commencement, ni fin. Ils pouvaient vivre dans ce repos permanent et
travailler en obéissant à ce commandement de Dieu. Je crois que ce repos est le fait que le
Seigneur pouvait rencontrer Adam et Ève pour avoir cette merveilleuse communion. Ils ont commencé
leur vie dans le repos du septième jour, le sabbat sans limites de Dieu. Ce repos se concrétisait par une intimité et une communion profondes avec le Créateur.
Que pouvons-nous tirer comme leçon pour nous chrétiens ?
Doit-on observer ce septième jour, comme le peuple juif actuel ? Bien sûr
que non puisque nous sommes dans la nouvelle alliance. Lisons Colossiens 2.16-17 :
16 Que personne
donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une
nouvelle lune, ou des sabbats:
17 c’était
l’ombre des choses à venir, mais le corps (la réalité) est en Christ.
Toutes ces règles, ces lois ont été anéanties par la venue de
Christ. Il est le nouvel Adam, celui qui est le plaisir du Père. Il a pris
toutes ces choses et les a englouties avec Lui dans Sa mort. C’étaient les
prescriptions pour le vieil Adam qui est resté au fond du tombeau. Christ est
la réalité dont les ombres sont ces prescriptions de la loi. Les Colossiens
étaient critiqués car ils n’observaient plus ces rites et prescriptions nécessaires
au vieil Adam. Paul écrivait aux Galates ces mêmes choses de façon
différentes :
9 mais à présent que
vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment
retournez–vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous
voulez vous asservir encore ?
10 Vous
observez les jours, les mois, les temps et les années !
11 Je crains d’avoir
inutilement travaillé pour vous.
Il n’est plus
nécessaire de respecter les fêtes, les sabbats et tous ces rites qui étaient le
fondement de l’alliance du Sinaï. La réalité est en Christ. Nous devons, malgré
tout respecter un jour de repos par semaine, mais sans connotation religieuse.
Cela fait partie du respect de la vie biologique que Dieu nous a donnée. De
plus, ce jour de repos nous permet d’avoir une plus grande intimité avec notre
Dieu, en mettant ce temps de repos à Son écoute.
Pour nous,
chrétiens, nous avons aussi le devoir de rentrer dans le repos, le sabbat de
Dieu. Notre sabbat n’est plus un jour mais une personne : notre Seigneur
Jésus-Christ. Notre sabbat, c’est notre salut en Jésus-Christ. Nous nous
reposons dans la paix de Dieu car nous avons été réconciliés avec Dieu par le
sacrifice de Christ. Il a payé pour nous et nous sommes à nouveau, en communion
intime avec le Père, exactement la même position que le premier couple en Éden.
Les chapitres
deux, trois et quatre de la lettre aux Hébreux expliquent bien cela. Nos péchés
sont expiés. (Hébreux 2.17) Nous entrons dans le service pour Dieu par notre
vocation céleste. (Hébreux 3.1) Nous sommes Sa maison (Hébreux 3.6) Nous
entrons dans le repos de Dieu par un jour fixé : aujourd’hui ! (Hébreux
4.7) C’est toujours l’aujourd’hui de Dieu pour entrer dans le repos de Dieu. Le
repos n’est plus un jour de 24 heures, mais la Personne bénie de notre Seigneur
Jésus-Christ par Son œuvre accomplie à la croix, notre repos est sans limite de
temps.
Jésus a dit aux
pharisiens qui l’interrogeaient au sujet du divorce : ‘’Au commencement il
n’en était pas ainsi.’’ (Mathieu 19.8) Nous pouvons dire la même chose pour le
sabbat. Au commencement, Dieu a introduit Adam et Ève dans le septième jour,
jour du repos de Dieu qui n’a ni soir ni matin comme limites.
Jésus-Christ a
été fait sanctification pour nous ! (1Corinthiens 1.30) Notre
sanctification est en nous ! Elle est intérieure par la puissance de la
vie de notre Seigneur en nous et elle est agissante pour nos vies…si nous
obéissons !
Un autre point très important de la sanctification est que la
séparation mène à la vie. Dès les premiers versets de la Bible cette séparation
est présente. Elle est le départ de la création du monde. La Parole de Dieu
nous parle toujours de séparation pour que la vie se manifeste pleinement. La
Genèse, dans le récit de la création, nous montre ce principe qui mène à la
vie. Lisons dans Genèse 1 :
3 Dieu dit :
Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
4 Dieu vit que la
lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
5 Dieu appela la
lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y
eut un matin : ce fut un jour (et non pas le premier jour)
Dieu dit que la lumière soit. Il n’a pas créé la lumière, Il la
fait apparaître car elle existait déjà de toute éternité, car Dieu est lumière et
nous savons qui est cette lumière. Il sépare la lumière des ténèbres et c’est un
jour. C’est à partir de ce jour unique que tout va être créé. Ce jour est
spécial comme les deux autres qui suivent car le soleil, la lune et les étoiles
ne sont créés que le quatrième jour ! Ces trois premiers jours existent sans que le soleil et la lune séparent le jour de la nuit.
6 Dieu dit :
Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les
eaux.
7 Et Dieu fit
l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au–dessous de l'étendue d'avec les
eaux qui sont au–dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
8 Dieu appela
l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le
second jour.
Nouvelle séparation que Dieu pratique pour faire apparaître
deux étendues, la céleste et la terrestre. Il prépare, par cette séparation ce
qui sera le domaine de l’homme : la terre qui n’est pas encore visible. Il
appelle l’étendue : ciel. Le ciel est issu de cette nouvelle séparation.
9 Dieu
dit : Que les eaux qui sont au–dessous du ciel se rassemblent en un seul
lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
10 Dieu appela le
sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
11 Puis Dieu
dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la
semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en
eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
12 La terre
produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et
des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.
Dieu vit que cela était bon.
13 Ainsi, il y eut
un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Au verset 9, la Parole de Dieu fait séparer l’eau qui se trouve
au-dessous du ciel de ce qui est solide. Le sec apparaît. Il nomme le sec terre
et mers la masse des eaux. Cette séparation étant achevée, Il ordonne à la
terre de se couvrir de verdure. Le garde-manger de Dieu se remplit pour
subvenir à la nourriture des êtres vivants qui vont venir peupler la terre.
14 Dieu dit :
Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour
d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques,
les jours et les années ;
15 et qu’ils servent
de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut
ainsi.
16 Dieu fit les deux
grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus
petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
17 Dieu les plaça
dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
18 pour présider au
jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu
vit que cela était bon.
19 Ainsi, il y eut
un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Nouvelle
séparation de la part de Dieu avec le soleil qui éclaire le jour et la lune et
les étoiles pour éclaire la nuit. Il y a en permanence ce concept de
séparation. La séparation a permis à la vie de se développer sur la terre.
C’est un principe fondamental pour la vie biologique, mais aussi et surtout
pour la vie spirituelle. Elle ne peut se manifester et être vécue que par la
séparation.
Nous allons, à présent voir le fruit de la sanctification, par
des exemples concrets dans la vie de ceux qui suivent et obéissent au Seigneur.
Regardons d’abord dans le deuxième livre des Chroniques chapitre 14 :
1 Asa fit ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel,
son Dieu.
2 Il fit disparaître les autels de l'étranger et les hauts
lieux, il brisa les statues et abattit les idoles.
3 Il ordonna à Juda de rechercher l’Éternel, le Dieu de ses
pères, et de pratiquer la loi et les commandements.
4 Il fit disparaître de toutes les villes de Juda les hauts
lieux et les statues consacrées au soleil. Et le royaume fut en repos devant
lui.
5 Il bâtit des villes fortes en Juda ; car le pays
fut tranquille et il n'y eut pas de guerre contre lui pendant ces années–là,
parce que l' Éternel lui donna du repos.
6 Il dit à Juda : Bâtissons ces villes, et
entourons–les de murs, de tours, de portes et de barres ; le pays est
encore devant nous, car nous avons recherché l'Éternel, notre Dieu, nous
l'avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. Ils bâtirent
donc, et réussirent.
Asa fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. Comment ?
En sanctifiant le pays. Il détruit les autels étrangers, tout ce qui incite le
peuple à pratiquer l’idolâtrie. Il libère le peuple en détruisant tout ce qui
déplaît à Dieu et pousse ainsi son peuple à être fidèle à l’Éternel. Il sépare
le peuple de toutes les idolâtries étrangères en les faisant disparaître. Par
son action, il sanctifie le peuple qui ne peut que rechercher son Dieu, car
tout ce qui le poussait à aller vers d’autres divinités a été anéanti par le
zèle de leur roi. Le fruit de cette sanctification est la paix pour le peuple
‘’pendant ces années-là’’ Notre Dieu est merveilleux !
Mais, dans ces moments de paix, l’ennemi rôde et Zérah
l’Éthiopien sort avec son armée pour combattre Asa. Lisons la suite de ce
chapitre :
8 Zérach, l'Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d'un
million d'hommes et trois cents chars, et il s'avança jusqu'à Maréscha.
9 Asa marcha au–devant de lui, et ils se rangèrent en
bataille dans la vallée de Tsephata, près de Maréscha.
10 Asa invoqua l'Eternel, son Dieu, et
dit : Éternel, toi seul peut venir en aide au faible comme au fort: viens
à notre aide, Éternel, notre Dieu ! car c'est sur toi que nous nous
appuyons, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Éternel, tu
es notre Dieu : que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi !
11 L’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et
devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite.
12 Asa et le peuple qui était avec lui les poursuivirent
jusqu'à Guérar, et les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir
sauver leur vie, car ils furent détruits par l'Éternel et par son armée. Asa et son peuple firent un très grand
butin ;
13 ils frappèrent toutes les villes des environs de Guérar, car
la terreur de l'Éternel s'était emparée d'elles, et ils pillèrent toutes
les villes, dont les dépouilles furent considérables.
14 Ils frappèrent aussi les tentes des troupeaux, et ils
emmenèrent une grande quantité de brebis et de chameaux. Puis ils retournèrent
à Jérusalem.
Zérah est venu pour combattre le peuple de Dieu, un peuple
sanctifié par la volonté de son roi à rechercher la volonté de l’Éternel et à
l’accomplir. Asa prie l'Éternel car il connaît son Dieu. Il sait qu’il peut s’appuyer
sur Lui. Il est exaucé. C’est l’Éternel qui frappe les Éthiopiens ! Les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent détruits par l'Éternel
et par son armée. C’est l’armée de l’Éternel qui combat et qui remporte la
victoire ! Asa et son peuple firent un très grand butin ! L’Éternel
combat et le peuple ramasse le butin !
Nous lisons que la terreur de
l’Éternel s’empare des villes et le peuple s’empare d’un très grand butin,
d’une grande quantité de brebis et de chameaux. C’est le fruit de la
sanctification du peuple opérée sous la responsabilité de ce roi.
Lorsque l’Éternel a réveillé l’esprit de Cyrus, roi de Perse,
afin de reconstruire le temple à Jérusalem, la première action du peuple a été
de rebâtir l’autel. La ville était en ruine, le temple était détruit, mais la
première action a été cette reconstruction de l’autel. A partir de l’autel
rebâti le peuple a invoqué Son Dieu et la ville a été sanctifiée. La
reconstruction a pu se dérouler, avec des oppositions, des luttes, mais le
fondement des bâtisseurs était l’autel rebâti. Par cet autel, le peuple était
sanctifié et pouvait reconstruire le temple et plus tard, avec Néhémie, c’est
la ville qui a été rebâtie. L’autel en premier ! Avec l’autel, tout est
possible !
Pour clore cette partie
de la méditation, lisons Lévitique 20.26 :
26 Vous serez saints pour
moi, car je suis saint, moi, l’Éternel ; je vous ai séparés des peuples,
afin que vous soyez à moi.
Être saint, c’est être séparé
pour appartenir à Dieu. C’est le premier sens
Être saint, c’est vivre avec un
sens moral qui vient de Dieu. C’est le deuxième sens.
La norme pour un saint se trouve
dans cette parole de Dieu :‘’ Soyez saints car Je suis saint’’ C’est
un ordre ! Ce n’est pas une option !
Examinons à présent le côté pratique, comment vivre cette vie
de saint. Vivre dans la sanctification est la norme pour un chrétien. Sans la
sanctification, personne ne verra le Seigneur.
Tout d’abord
examinons l’œuvre de la croix sur nos vies, ce que nous sommes devenus par la
vie de Christ livré pour nous. Que nous dit la lettre aux Éphésiens ?
Dans le premier chapitre nous voyons que :
--Nous sommes bénis de toutes
sortes de bénédictions spirituelles (en Jésus-Christ)
--Nous sommes saints et irrépréhensibles
devant Dieu (en Jésus-Christ)
--Nous sommes ses enfants
d’adoption (par Jésus-Christ)
--Nous sommes rachetés par le
Sang de l’Agneau (la croix, la grâce par Jésus-Christ)
--Nous sommes pardonnés par le
Sang de l’Agneau (œuvre de la croix de notre Seigneur)
--Nous sommes héritiers de ce
royaume merveilleux (par Jésus-Christ)
--Nous sommes scellés du
Saint-Esprit, gage de notre héritage
Dans le deuxième chapitre, Paul affirme, par le Saint-Esprit
que :
--Nous sommes rendus à la vie
avec Christ
--Nous sommes ressuscités avec
Christ
--Nous sommes assis dans les
lieux célestes avec Christ (position de repos)
--Nous sommes son ouvrage, nous
avons été créés en Christ
--Nous pratiquons les œuvres déjà
préparées
--Nous sommes un seul homme
nouveau (le Juif et le païen)
--Nous avons accès auprès du Père
dans un même Esprit
--Nous sommes concitoyens des
saints, membres de la famille de Dieu
--Nous sommes une habitation de
Dieu en esprit
C’est la description de cette mise à part, de cette
sanctification que le Seigneur a obtenue pour nous par Son sacrifice. Tous ceux
qui acceptent l’œuvre d’amour de la croix sont saints et aptes à servir Dieu le
Père par les œuvres qui sont préparées. Ils ont la dignité d’une vocation
céleste afin de célébrer la gloire de Dieu (Éphésiens 1.6, 12, 14) De plus tout
ce qui est écrit est vrai et c’est ce que nous sommes en Christ ! C’est
beau ! C’est merveilleux !
Regardons aussi ce que Paul écrit aux Corinthiens dans sa
première lettre chapitre 6 :
6 ….mais vous avez été lavés,
mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur
Jésus–Christ, et par l'Esprit de notre Dieu.
15 Ne savez–vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?
19 Ne savez–vous pas que votre corps est le
temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous
ne vous appartenez point à vous–mêmes ?
20 Car vous avez été rachetés à un grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à
Dieu.
Nous pourrions
encore trouver d’autres passages dans la Parole qui qualifient ce que
représente cette sanctification, cette mise à part pour le service auquel Dieu
nous a destiné.
Nous avons reçu
tout ce qui est nécessaire pour le service, que ce soit la vie nouvelle issue
du sacrifice de Christ ou les dons pour ce service, l’équipement par le
Saint-Esprit. Par le décret de Dieu et l’œuvre de Christ, nous avons été créés
en Christ pour ce service. Il n’est pas question, d’après Éphésiens 2.10, d’une
recréation, mais bien d’une création. Tout ce que nous étions avant notre salut
n’était que le ‘’matériau’’ dont le Seigneur s’est servi pour nous créer.
Nous sommes
réellement issus d’une nouvelle création et introduits dans un nouveau royaume.
Colossiens 1.13 affirme
‘’qu’Il (le Père) nous a délivrés du pouvoir des ténèbres
pour nous transporter dans le royaume du Fils de Son amour.’’
Dans ce royaume ne peuvent entrer que ceux
qui ont été créés selon Éphésiens 2.10. Voilà ce que nous sommes par
l’œuvre de la croix ! C’est la part de Dieu pour celui qui croit.
(fin de la première partie)
jcb
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