dimanche 4 mars 2012

COURTE MÉDITATION SUR LA SANCTIFICATION (première partie)

(quelques pensées sur ce vaste sujet)

    Nous allons essayer de partager simplement sur ce sujet très important : la sanctification ou la sainteté. La sanctification sépare une personne, un objet, un jour, un lieu etc, pour le service auquel Dieu le ou la destine. C’est la première signification de cette action de Dieu. Cette personne, cet objet, ce jour, ce lieu devient saint, séparé pour le Seigneur.

3  Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. (Genèse 2)

    La première mention de la sanctification se trouve dans le livre de la Genèse (2.3) Il s’agit du septième jour que Dieu a sanctifié. C’est un jour spécial, mis à part, destiné à servir de repos pour l’homme afin de permette à celui-ci de s’approcher de Dieu sans rien qui le retienne ou le perturbe. Ce jour-là, l’homme libéré de tout le tracas de la semaine peut se consacrer entièrement à la recherche et à la communion avec le Seigneur.

14  Moïse descendit de la montagne vers le peuple ; il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements.
15  Et il dit au peuple : Soyez prêts dans trois jours ; ne vous approchez d’aucune femme. (Exode 19)

    La deuxième mention de la sanctification, nous la trouvons dans Exode 19.14-15. Moïse, sur l’ordre de l’Éternel, descend de la montagne et il ‘’sanctifie’’ le peuple par un rituel qui n’est pas mentionné. Nous ne savons pas comment le peuple a été sanctifié par Moïse. Le texte dit simplement : ‘’ils lavèrent leurs vêtements’’ et les hommes n’ont pas pu s’approcher de leurs femmes pendant trois jours.
    Au verset 23 de ce même chapitre, Dieu ordonne à Moïse de sanctifier la montagne afin que personne ne puisse monter sur celle-ci. Moïse a sanctifié la montagne par des limites que le peuple ne devait pas franchir sous peine de mort.

8  Souviens–toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9  Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10  Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.
11  Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
(Exode 20)

    La troisième mention de la sanctification nous la trouvons dans les dix commandements. Dieu a sanctifié le septième jour et Il demande à l’homme de le sanctifier, de le mettre à part pour Dieu. Ici, c’est bien de remarquer que l’homme doit sanctifier le septième,jour c’est lui qui le met à part pour se reposer comme Dieu l’a fait dans Genèse et communier avec Lui.
    Puis dans la suite du récit d’Exode, le Seigneur va donner des ordres très précis pour la construction du tabernacle qui sera l’habitation de Dieu au milieu de son peuple. Tout ce qui va servir au culte sera sanctifié, mis à part pour le service de Dieu. L’huile sainte, le parfum, les ustensiles etc sont sanctifiés. Une tribu est mise à part, sanctifiée pour le service auprès de l’Éternel, la tribu de Lévy. Parmi cette tribu, une famille est mise à part, sanctifiée pour la prêtrise, c’est la famille d’Aaron.
    Tout ce qui touche au service (ustensiles, autels, lieu etc) et à la sacrificature devient saint et à l’usage exclusif pour le culte rendu à Dieu. L’endroit où Dieu se révèle est un lieu saint à cause de Sa présence en celui-ci.
    La première mention d’un lieu saint se trouve dans Exode 3.5, quand Dieu se révèle à Moïse dans le buisson ardent. ‘’N’approche pas d’ici, ôte tes sandales car l’endroit sur lequel tu tiens est une terre sainte ’" La terre est sainte à cause de la présence de Dieu sur celle-ci.
    Donc, le premier sens de ce mot c’est la séparation dans le but d’un service exclusif pour Dieu. Cette séparation implique pour l’homme, une vie conforme à l’appel qu’il a reçu de Dieu. Il doit avoir une vie morale conforme à la personne de Dieu. Il doit imiter le Seigneur. 
    Paul écrira aux Éphésiens (5.1) :

‘’Soyez les imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés et marchez dans l’amour’’

    Jésus, Lui-même dira :

‘’Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.’’ (Mathieu 5.48)
   
    Il explique que le Père fait pleuvoir sur les bons comme sur les mauvais. C’est dans ce sens que nous pouvons être parfaits. C’est-à-dire être aussi bons envers nos amis, les chrétiens, nos relations, etc qu’envers les incrédules ou ceux qui veulent nous faire du mal, qui nous méprisent etc. Nous devons avoir la même attitude envers eux, comme celle que nous avons envers la famille de Dieu, nos frères et sœurs en Christ, nos amis, nos relations. En cela, nous sommes parfaits
    C’est une vie morale selon la norme de Dieu. Cette norme est très simple ‘’Soyez saints car Je suis saint.’’ (Lévitique 11.44, 19.2 etc) Dans l’ancienne alliance, le sabbat est le signe entre Dieu et le peuple, signe qui prouve que ce peuple est le peuple de Dieu, signe qui doit durer éternellement. (Exode 31.17) L’Éternel parle à Moïse et lui dit :

Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. (Exode 31.13-14a)
   
     Observer le sabbat signifie simplement que le peuple sanctifie ce jour en le mettant à part pour se tenir devant la face de Dieu. Ce septième jour est le rappel du septième jour de la création, jour qui n’a ni soir, ni matin. Les six premiers jours commencent toujours par un soir, un matin, ils sont limités dans le temps. Le septième jour est un jour sans commencement ni fin, pas de soir, pas de matin. L’homme et la femme ont été créés le sixième jour. Le Seigneur les a introduit dans le septième jour qui est sans limite de temps. Le premier couple pouvait vivre dans un repos perpétuel en prenant possession de la création de Dieu :

Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre (Genèse 1.28)

    Le premier couple avait cet ordre à accomplir en étant dans ce septième jour qui n’a ni commencement, ni fin. Ils pouvaient vivre dans ce repos permanent et travailler en obéissant à ce commandement de Dieu. Je crois que ce repos est le fait que le Seigneur pouvait rencontrer  Adam et Ève pour avoir cette merveilleuse communion. Ils ont commencé leur vie dans le repos du septième jour, le sabbat sans limites de Dieu. Ce repos se concrétisait par une intimité et une communion profondes avec le Créateur.
    Que pouvons-nous tirer comme leçon pour nous chrétiens ? Doit-on observer ce septième jour, comme le peuple juif actuel ? Bien sûr que non puisque nous sommes dans la nouvelle alliance.  Lisons Colossiens 2.16-17 :

16   Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats:
17  c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps (la réalité) est en Christ.

    Toutes ces règles, ces lois ont été anéanties par la venue de Christ. Il est le nouvel Adam, celui qui est le plaisir du Père. Il a pris toutes ces choses et les a englouties avec Lui dans Sa mort. C’étaient les prescriptions pour le vieil Adam qui est resté au fond du tombeau. Christ est la réalité dont les ombres sont ces prescriptions de la loi. Les Colossiens étaient critiqués car ils n’observaient plus ces rites et prescriptions nécessaires au vieil Adam. Paul écrivait aux Galates ces mêmes choses de façon différentes :

9  mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez–vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ?
10  Vous observez les jours, les mois, les temps et les années !
11  Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous.

    Il n’est plus nécessaire de respecter les fêtes, les sabbats et tous ces rites qui étaient le fondement de l’alliance du Sinaï. La réalité est en Christ. Nous devons, malgré tout respecter un jour de repos par semaine, mais sans connotation religieuse. Cela fait partie du respect de la vie biologique que Dieu nous a donnée. De plus, ce jour de repos nous permet d’avoir une plus grande intimité avec notre Dieu, en mettant ce temps de repos à Son écoute.
    Pour nous, chrétiens, nous avons aussi le devoir de rentrer dans le repos, le sabbat de Dieu. Notre sabbat n’est plus un jour mais une personne : notre Seigneur Jésus-Christ. Notre sabbat, c’est notre salut en Jésus-Christ. Nous nous reposons dans la paix de Dieu car nous avons été réconciliés avec Dieu par le sacrifice de Christ. Il a payé pour nous et nous sommes à nouveau, en communion intime avec le Père, exactement la même position que le premier couple en Éden.
    Les chapitres deux, trois et quatre de la lettre aux Hébreux expliquent bien cela. Nos péchés sont expiés. (Hébreux 2.17) Nous entrons dans le service pour Dieu par notre vocation céleste. (Hébreux 3.1) Nous sommes Sa maison (Hébreux 3.6) Nous entrons dans le repos de Dieu par un jour fixé : aujourd’hui ! (Hébreux 4.7) C’est toujours l’aujourd’hui de Dieu pour entrer dans le repos de Dieu. Le repos n’est plus un jour de 24 heures, mais la Personne bénie de notre Seigneur Jésus-Christ par Son œuvre accomplie à la croix, notre repos est sans limite de temps.
    Jésus a dit aux pharisiens qui l’interrogeaient au sujet du divorce : ‘’Au commencement il n’en était pas ainsi.’’ (Mathieu 19.8) Nous pouvons dire la même chose pour le sabbat. Au commencement, Dieu a introduit Adam et Ève dans le septième jour, jour du repos de Dieu qui n’a ni soir ni matin comme limites.
    Jésus-Christ a été fait sanctification pour nous ! (1Corinthiens 1.30) Notre sanctification est en nous ! Elle est intérieure par la puissance de la vie de notre Seigneur en nous et elle est agissante pour nos vies…si nous obéissons !
    Un autre point très important de la sanctification est que la séparation mène à la vie. Dès les premiers versets de la Bible cette séparation est présente. Elle est le départ de la création du monde. La Parole de Dieu nous parle toujours de séparation pour que la vie se manifeste pleinement. La Genèse, dans le récit de la création, nous montre ce principe qui mène à la vie. Lisons dans Genèse 1 :

3   Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
4  Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
5  Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut un jour (et non pas le premier jour)
   
    Dieu dit que la lumière soit. Il n’a pas créé la lumière, Il la fait apparaître car elle existait déjà de toute éternité, car Dieu est lumière et nous savons qui est cette lumière. Il sépare la lumière des ténèbres et c’est un jour. C’est à partir de ce jour unique que tout va être créé. Ce jour est spécial comme les deux autres qui suivent car le soleil, la lune et les étoiles ne sont créés que le quatrième jour ! Ces trois premiers jours existent sans que le soleil et la lune séparent le jour de la nuit.

6  Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux.
7  Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au–dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au–dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
8  Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
 
    Nouvelle séparation que Dieu pratique pour faire apparaître deux étendues, la céleste et la terrestre. Il prépare, par cette séparation ce qui sera le domaine de l’homme : la terre qui n’est pas encore visible. Il appelle l’étendue : ciel. Le ciel est issu de cette nouvelle séparation.

9  Dieu dit : Que les eaux qui sont au–dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
10  Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
11  Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
12  La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
13  Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
 
    Au verset 9, la Parole de Dieu fait séparer l’eau qui se trouve au-dessous du ciel de ce qui est solide. Le sec apparaît. Il nomme le sec terre et mers la masse des eaux. Cette séparation étant achevée, Il ordonne à la terre de se couvrir de verdure. Le garde-manger de Dieu se remplit pour subvenir à la nourriture des êtres vivants qui vont venir peupler la terre.

14   Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
15  et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
16  Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
17  Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
18  pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
19  Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

    Nouvelle séparation de la part de Dieu avec le soleil qui éclaire le jour et la lune et les étoiles pour éclaire la nuit. Il y a en permanence ce concept de séparation. La séparation a permis à la vie de se développer sur la terre. C’est un principe fondamental pour la vie biologique, mais aussi et surtout pour la vie spirituelle. Elle ne peut se manifester et être vécue que par la séparation.

    Nous allons, à présent voir le fruit de la sanctification, par des exemples concrets dans la vie de ceux qui suivent et obéissent au Seigneur. Regardons d’abord dans le deuxième livre des Chroniques chapitre 14 :

1 Asa fit ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu.
2 Il fit disparaître les autels de l'étranger et les hauts lieux, il brisa les statues et abattit les idoles.
3 Il ordonna à Juda de rechercher l’Éternel, le Dieu de ses pères, et de pratiquer la loi et les commandements.
4 Il fit disparaître de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les statues consacrées au soleil. Et le royaume fut en repos devant lui.
5 Il bâtit des villes fortes en Juda ; car le pays fut tranquille et il n'y eut pas de guerre contre lui pendant ces années–là, parce que l' Éternel lui donna du repos.
6 Il dit à Juda : Bâtissons ces villes, et entourons–les de murs, de tours, de portes et de barres ; le pays est encore devant nous, car nous avons recherché l'Éternel, notre Dieu, nous l'avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. Ils bâtirent donc, et réussirent.

    Asa fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. Comment ? En sanctifiant le pays. Il détruit les autels étrangers, tout ce qui incite le peuple à pratiquer l’idolâtrie. Il libère le peuple en détruisant tout ce qui déplaît à Dieu et pousse ainsi son peuple à être fidèle à l’Éternel. Il sépare le peuple de toutes les idolâtries étrangères en les faisant disparaître. Par son action, il sanctifie le peuple qui ne peut que rechercher son Dieu, car tout ce qui le poussait à aller vers d’autres divinités a été anéanti par le zèle de leur roi. Le fruit de cette sanctification est la paix pour le peuple ‘’pendant ces années-là’’ Notre Dieu est merveilleux !
    Mais, dans ces moments de paix, l’ennemi rôde et Zérah l’Éthiopien sort avec son armée pour combattre Asa. Lisons la suite de ce chapitre :

8 Zérach, l'Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d'un million d'hommes et trois cents chars, et il s'avança jusqu'à Maréscha.
9 Asa marcha au–devant de lui, et ils se rangèrent en bataille dans la vallée de Tsephata, près de Maréscha.
10 Asa invoqua l'Eternel, son Dieu, et dit : Éternel, toi seul peut venir en aide au faible comme au fort: viens à notre aide, Éternel, notre Dieu ! car c'est sur toi que nous nous appuyons, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Éternel, tu es notre Dieu : que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi !
11 L’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite.
12 Asa et le peuple qui était avec lui les poursuivirent jusqu'à Guérar, et les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent détruits par l'Éternel et par son armée. Asa et son peuple firent un très grand butin ;
13 ils frappèrent toutes les villes des environs de Guérar, car la terreur de l'Éternel s'était emparée d'elles, et ils pillèrent toutes les villes, dont les dépouilles furent considérables.
14 Ils frappèrent aussi les tentes des troupeaux, et ils emmenèrent une grande quantité de brebis et de chameaux. Puis ils retournèrent à Jérusalem.

    Zérah est venu pour combattre le peuple de Dieu, un peuple sanctifié par la volonté de son roi à rechercher la volonté de l’Éternel et à l’accomplir. Asa prie l'Éternel car il connaît son Dieu. Il sait qu’il peut s’appuyer sur Lui. Il est exaucé. C’est l’Éternel qui frappe les Éthiopiens ! Les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent détruits par l'Éternel et par son armée. C’est l’armée de l’Éternel qui combat et qui remporte la victoire ! Asa et son peuple firent un très grand butin ! L’Éternel combat et le peuple ramasse le butin !
    Nous lisons que la terreur de l’Éternel s’empare des villes et le peuple s’empare d’un très grand butin, d’une grande quantité de brebis et de chameaux. C’est le fruit de la sanctification du peuple opérée sous la responsabilité de ce roi.
    Lorsque l’Éternel a réveillé l’esprit de Cyrus, roi de Perse, afin de reconstruire le temple à Jérusalem, la première action du peuple a été de rebâtir l’autel. La ville était en ruine, le temple était détruit, mais la première action a été cette reconstruction de l’autel. A partir de l’autel rebâti le peuple a invoqué Son Dieu et la ville a été sanctifiée. La reconstruction a pu se dérouler, avec des oppositions, des luttes, mais le fondement des bâtisseurs était l’autel rebâti. Par cet autel, le peuple était sanctifié et pouvait reconstruire le temple et plus tard, avec Néhémie, c’est la ville qui a été rebâtie. L’autel en premier ! Avec l’autel, tout est possible !

    Pour clore cette partie de la méditation, lisons Lévitique 20.26 :

26  Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel ; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi.

Être saint, c’est être séparé pour appartenir à Dieu. C’est le premier sens
Être saint, c’est vivre avec un sens moral qui vient de Dieu. C’est le deuxième sens.
La norme pour un saint se trouve dans cette parole de Dieu :‘’ Soyez saints car Je suis saint’’ C’est un ordre ! Ce n’est pas une option !

    Examinons à présent le côté pratique, comment vivre cette vie de saint. Vivre dans la sanctification est la norme pour un chrétien. Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur.
    Tout d’abord examinons l’œuvre de la croix sur nos vies, ce que nous sommes devenus par la vie de Christ livré pour nous. Que nous dit la lettre aux Éphésiens ?

    Dans le premier chapitre nous voyons que :
--Nous sommes bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles (en Jésus-Christ)
--Nous sommes saints et irrépréhensibles devant Dieu (en Jésus-Christ)
--Nous sommes ses enfants d’adoption (par Jésus-Christ)
--Nous sommes rachetés par le Sang de l’Agneau (la croix, la grâce par Jésus-Christ)
--Nous sommes pardonnés par le Sang de l’Agneau (œuvre de la croix de notre Seigneur)
--Nous sommes héritiers de ce royaume merveilleux (par Jésus-Christ)
--Nous sommes scellés du Saint-Esprit, gage de notre héritage

    Dans le deuxième chapitre, Paul affirme, par le Saint-Esprit que :
--Nous sommes rendus à la vie avec Christ
--Nous sommes ressuscités avec Christ
--Nous sommes assis dans les lieux célestes avec Christ (position de repos)
--Nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ
--Nous pratiquons les œuvres déjà préparées
--Nous sommes un seul homme nouveau (le Juif et le païen)
--Nous avons accès auprès du Père dans un même Esprit
--Nous sommes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu
--Nous sommes une habitation de Dieu en esprit

    C’est la description de cette mise à part, de cette sanctification que le Seigneur a obtenue pour nous par Son sacrifice. Tous ceux qui acceptent l’œuvre d’amour de la croix sont saints et aptes à servir Dieu le Père par les œuvres qui sont préparées. Ils ont la dignité d’une vocation céleste afin de célébrer la gloire de Dieu (Éphésiens 1.6, 12, 14) De plus tout ce qui est écrit est vrai et c’est ce que nous sommes en Christ ! C’est beau ! C’est merveilleux !

    Regardons aussi ce que Paul écrit aux Corinthiens dans sa première lettre chapitre 6 :

6 ….mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus–Christ, et par l'Esprit de notre Dieu.
15  Ne savez–vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?
19  Ne savez–vous pas que votre corps est le temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous–mêmes ?
20  Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

    Nous pourrions encore trouver d’autres passages dans la Parole qui qualifient ce que représente cette sanctification, cette mise à part pour le service auquel Dieu nous a destiné. 
    Nous avons reçu tout ce qui est nécessaire pour le service, que ce soit la vie nouvelle issue du sacrifice de Christ ou les dons pour ce service, l’équipement par le Saint-Esprit. Par le décret de Dieu et l’œuvre de Christ, nous avons été créés en Christ pour ce service. Il n’est pas question, d’après Éphésiens 2.10, d’une recréation, mais bien d’une création. Tout ce que nous étions avant notre salut n’était que le ‘’matériau’’ dont le Seigneur s’est servi pour nous créer.
    Nous sommes réellement issus d’une nouvelle création et introduits dans un nouveau royaume. Colossiens 1.13 affirme

‘’qu’Il (le Père) nous a délivrés du pouvoir des ténèbres pour nous transporter dans le royaume du Fils de Son amour.’’

     Dans ce royaume ne peuvent entrer que ceux qui ont été créés selon Éphésiens 2.10. Voilà ce que nous sommes par l’œuvre de la croix ! C’est la part de Dieu pour celui qui croit.

(fin de la première partie)

jcb

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