mardi 7 décembre 2010

petite méditation sur 1Jean 3.4 à 10

4  Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
5  Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché.
6  Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu.
7 Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui–même est juste.
8  Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.
9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.
10 C’est par-là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.

    Voilà une affirmation qui semble contredire les premiers versets de cette lettre, car Jean écrit : Quiconque demeure en Lui ne pèche point, alors qu’au début de sa lettre il nous dit que celui qui se croit sans péché fait Dieu menteur. Les exégètes, experts en grec expliquent que ce verbe, conjugué au participe présent, suggère une pratique constante du péché et non pas des actions ponctuelles. C’est la pratique de vie dont il s’agit, ici :ou bien vie de péchés sans cesse renouvelés ou alors vie dans la sanctification.
    De plus, il est important de noter que la vie de péché est mise en opposition à la vie de justice. Je crois qu’il faut essayer de comprendre ce qu’est une vie de justice, selon la Bible.
    La justice de Dieu !!! Comment définir la justice de Dieu ?
    Justice : caractère de ce qui est juste est la définition lapidaire que j’ai lue dans l’encyclopédie biblique de Reisdorf-Reece.
    Justice : principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité d’après le Larousse
    Justice : on peut dire que la justice ou une action juste est une action qui est conforme à une norme préétablie et qui spécifie ce qui est bien ou ce qui est mal. Tout acte est ainsi jugé d’après cette norme établie et qui tient lieu d’étalon.
    La justice de Dieu est par excellence une justice de salut. Dieu sauve et veut sauver. Il est fidèle à son alliance, comme nous le verrons au cours de ce partage. Il accomplit ses promesses de salut, mais Il ne peut renier la sentence de mort prononcée sur le pécheur !
    Sa justice combat pour l’établissement du droit (celui du Seigneur, bien sûr), du bonheur (le bonheur de vivre avec et par le Seigneur pour le Père). Ce n’est pas une justice commutative (je te donne, tu me donnes) Il n’est pas question de droit et devoir, mais de gratuité, sans aucune condition. La justice est accordée à celui qui croit non pas en Dieu, mais Dieu.
    Je crois Dieu quand Il déclare ma condamnation à mort. Je crois que Jésus a payé pour moi et a subi le châtiment que je mérite, et donc je suis déclaré juste par Dieu. Dieu m’a pardonné, non pas à cause de mes œuvres ou de mon observation de la Loi, mais à cause de la grâce obtenue par l’œuvre de Jésus-Christ. Jésus a expié mon péché et ma vie de péchés. Il a subi les foudres de la colère de Dieu pour moi. Il est mon substitut. Je suis pardonné en Lui.  L’Esprit de sainteté L’a ressuscité d’entre les morts et je suis justifié, car la mort n’a pas pu le retenir. Il était couvert par mon péché, mais Il est resté l’Agneau de Dieu sans péché. Sa résurrection est la preuve de Sa pureté de l’expiation des péchés et de ma justification. Mes péchés qu’Il a portés l’ont fait crucifié, Lui ont fait goûter la mort pour moi, pour tous !   Je vie en Lui, de Lui et par Lui !
    La colère de Dieu ne peut pas être dissociée de sa justice. Elle fait partie intégrante de celle-ci. Colère et justice de Dieu vont de pair. Elles expriment l’action fidèle de Dieu amenant à Lui ou éloignant de Lui le pécheur. Ceux qui acceptent leur état peuvent aller au Seigneur, poussés par l’Esprit, pour recevoir le pardon de leurs fautes.
    Nous  avons une description de la colère de Dieu, et de son objet  dans la lettre de Paul aux Romains :

18  La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
19 car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
20  En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
21  puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
22  Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
24 C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux–mêmes leurs propres corps ;
25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
27 et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux–mêmes le salaire que méritait leur égarement.
28 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
29 étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs,
30 médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
31  dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde.
32 Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

    La colère de Dieu est tombée sur ces hommes car ils ont bafoué Dieu. Il les a livrés à leurs penchants. Ils ont reçu la rétribution de leurs actions, car ils n’ont pas voulu se repentir. Notre propos n’est pas de développer ce qui est écrit dans ce passage de Romains, mais simplement de dire que la justice de Dieu est implacable. Elle est provoquée par ces choses qui sont décrites dans ce texte. Elle a mené Christ, notre Agneau à la croix. La colère de Dieu est tombée sur Lui et la justice de Dieu a été assouvie par le sacrifice de l’Agneau. Il a payé pour nous tous ! SI nous acceptons ce jugement sur l’Agneau, à notre place, nous sommes devant Dieu comme n’ayant jamais péché ! Nous devons, évidemment passé par la conviction de péché, la repentance, et accepté que de condamnés à mort nous soyons quittes de cette condamnation car elle a été exécutée sur l’Agneau. La grâce de Dieu !!

    Justice : Dieu a établi les normes de sa justice. Il s’agit de la Loi morale, en dehors de tout rite religieux, qui nous permet de vivre une vie épanouie pour nous-même et épanouissante pour notre vie sociale. Cette Loi règle nos rapports avec notre Créateur, avec notre famille, notre couple, notre vie sociale. Nous la trouvons dans Exode 20, texte repris dans le livre du Deutéronome au chapitre 5.

1  Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant:
2  Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.
3  Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
4  Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
5  Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
6  et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
7  Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
8  Souviens–toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9  Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10  Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.
11  Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
12   Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.
13  Tu ne commettras pas de meurtre.
14  Tu ne commettras point d’adultère.
15  Tu ne déroberas point.
16  Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
17  Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain

    Nous voyons que la définition du Larousse omet le rapport à Dieu et les exigences de notre Créateur avec sa Personne. Nous pouvons dire que Dieu donne la norme pour une vie épanouie. Les dix paroles ne sont que le reflet de ce qu’Il est, de sa personne, de son caractère, de sa transcendance.
    Dans ces dix paroles, les quatre premières ont pour objet l’Eternel. L’Eternel qui est la source de toute chose. Si nous obéissons et vivons de ce qui est prescrit dans ces quatre premières paroles, notre vie ne peut être que pleine de fruits et d’obéissance à la volonté de Dieu, une vie qui nous comble et qui Le sanctifie !.
    Les six dernières sont des commandements pour vivre une vie sociale épanouie, vivre heureux et dans la paix avec tous les hommes, dans nos familles, nos couples. Si nous sommes en accord ave les quatre premières paroles, les six dernières ne seront que le fruit de ces quatre premières.
    Nous avons le « souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. » C’est-à-dire mettre ce jour mis à part pour l’Eternel. Israël marchait d’un repos vers un autre repos. Cela afin de prendre du temps devant le Seigneur pour le servir en respectant les ordres prescrits par l’Eternel Lui-même.
   Pour nous, notre repos, notre sabbat est une personne : notre Seigneur Jésus-Christ. Hébreux 4 nous ouvre les yeux sur ce repos.

Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. Car celui qui rentre dans le repos de Dieu, se repose aussi de ses œuvres comme Dieu s’est reposé des siennes.

    Ce repos de sabbat n’a rien à voir avec un jour de la semaine. Il s’appelle Jésus-Christ. Ce repos nous a été donné par le pardon de nos péchés et le rétablissement de la communion avec notre Créateur. Nous sommes devenus enfants de Dieu, et nous avons accès auprès du trône de la grâce pour nos besoins.
   Le repos dans lequel devait les faire entrer Josué était Canaan. Le peuple de Dieu observait le sabbat, repos du septième jour, conformément à l’ordre de l’Eternel. Malgré ce repos de sabbat, Dieu voulait les introduire dans un autre sabbat, un autre repos : Canaan. L’Eternel a puni le peuple qui a refusé d’entrer en Canaan en disant : « Ils n’entreront certainement pas dans mon repos ! » (Ps 95.11) Le peuple observait le sabbat, mais l’Eternel désirait les faire entrer en Canaan, le vrai repos. Le repos de sabbat est un repos de communion avec le Seigneur. Ce repos, en Christ est permanent, puisqu’Il est notre repos ! Il est notre Canaan ! Ce repos implique la conquête du pays ! Ce repos est très actif, c’est un repos qui nous permet de gagner des batailles, ou plutôt de rentrer dans la victoire du Seigneur pour nous et conquérir notre pays !

Colossiens 2 nous éclaire sur ce sujet de repos d’une façon claire :

16 Ainsi donc, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune ou de sabbat :
17 tout cela n’est que l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle du Christ.

    Il n’y a plus d’interdit pour manger, boire, plus d’obligation de suivre le calendrier des fêtes, plus de sabbat selon la loi de  l’ancienne Alliance non plus. Christ est mon sabbat. Je dois donc sanctifier Christ. Pierre nous invite dans sa première lettre à sanctifier Christ le Seigneur dans nos cœurs. Voilà notre vrai et seul sabbat !
    La Loi de la première Alliance était écrite avec le doigt de Dieu sur deux tables de pierre (Ex. 31.18) La dernière Alliance en Christ est écrite sur les tables de notre cœur par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est l’Esprit de Christ en nous (Rm 8.9) Christ habite dans notre esprit. Il est notre loi. C’est  la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ qui m’a libéré de la loi du péché et de la mort (Rm 8.2.  Le peuple de l’ancienne Alliance allait d’un repos à un autre repos. L’Eglise est en repos, à chaque instant de sa marche dans ce monde….. Si elle maintient sa communion avec son Dieu ! Jésus-Christ notre sabbat !
    Je crois, malgré tout, que le fait de se reposer après six jours de travail demeure une loi de Dieu. En ce sens qu’elle nous permet de respecter un cycle biologique instauré par Dieu dans notre corps. Je ne crois pas au septième jour de la loi, mais à un repos naturel pour se ressourcer et prendre du temps pour note Dieu. Je ne veux pas en faire un dogme, bien sûr !
    La pratique de la justice est mentionnée, aussi, dans Mathieu six, lors du sermon sur la montagne pendant lequel le Seigneur cite  l’aumône, la prière et le jeune comme des actes de justice. Il enseigne comment plaire à Dieu en pratiquant ces œuvres de justice. Nous pouvons penser que ces actes sont le fruit de la justice de Dieu dans nos vies, plutôt que la justice elle-même, puisque Christ a été fait justice pour nous.
    Nous devons, aussi, regarder un autre aspect de la justice de Dieu, aspect qui nous révèle Son cœur merveilleux pour nous. Regardons ces versets d’Exode 34 :

5 L’Eternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l’Eternel.
6 Et l’Eternel passa devant lui, et s’écria : «  L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, 
7  qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! »

    L’Eternel a proclamé son Nom. Le Nom de l’Eternel a été proclamé par l’Eternel, Lui-même à Moïse. Ce Nom béni a été proclamé pour que l’homme Le connaisse. Il a été proclamé à Moïse lorsque celui-ci était dans le creux du rocher. C’est une belle image de Christ à la croix ! Christ notre Rocher percé !
    La première parole que Moïse entend est : « Je suis miséricordieux et compatissant » Nous voyons, déjà, par cette affirmation, l’ombre de la croix, qui a été la démonstration la plus grande, la plus belle et la plus absolue de cette miséricorde et de cette compassion de Dieu pour l’homme. Ensuite, seulement ensuite, il va dire qu’Il ne tient pas le coupable pour innocent. Il proclame d’abord sa compassion et seulement après, Il va parler de sa justice (il ne tient pas le coupable pour innocent). Sur la base de sa première déclaration, Il peut s’occuper du coupable. La mort de Christ à la croix a expié le péché du coupable et Dieu peut le traiter et le juger à partir de sa faute expiée. Il peut donc, pardonner et relever le coupable qui se repent car sa faute a été expiée.
    L’arrière-plan de cette révélation à Moïse est très significatif du Cœur de l’Eternel. Il a proclamé Son Nom, après l’épisode du veau d’or et de l’intercession de Moïse qui a pu, par sa prière, détourner la colère de l’Eternel. Un jugement est tombé sur Israël, mais il n’a pas été exterminé. La croix est déjà présente, ici. L’Eternel a vécu au milieu de son peuple, en étant présent dans le Tabernacle. La base, le fondement de Sa Présence est le sacrifice perpétuel pendant lequel on immolait un agneau le matin et un agneau ‘’entre les deux soirs’’ (Exode 38.39). Ainsi, le péché du peuple était expié et l’Eternel pouvait vivre en son sein. Ceci était l’ombre des choses à venir. Nous en connaissons la réalité : l’Agneau de Dieu !
    Il est lent à la colère, et nous avons pu expérimenter cela aussi dans nos vies. Chaque fois que nous avons commis des actions qui étaient contraires à sa volonté, nous avons reçu la discipline due à notre faute, nous avons pu confesser, nous détourner de ce péché et Il nous a rétablis dans sa communion avec Lui. Nous méritions la mort, mais fidèle à son alliance conclue par le sacrifice de Christ, nous avons été châtiés et il nous a donné la vie, la vraie, la Sienne. Et la mort de Christ à la croix nous a libérés de notre condamnation, car Il a expié notre péché. Le salaire du péché c’est la mort. (Rm 6.23).
    Il est lent à la colère, mais cette colère est toujours active pour tous ceux qui, en sachant, méprise sa bonté. Romains 2.4 nous pose une question que nous devrions toujours serrer dans notre cœur : « méprises-tu les richesses de sa bonté, de son support et de sa patience, sans reconnaître que la bonté de Dieu te mène à la repentance »
    Il est riche en bienveillance et en fidélité. A quoi l’Eternel est-il fidèle ? Il est fidèle à son alliance. Son alliance a été scellée par le Sang de Christ. Ce Sang répandu (qui est la vie humaine de Christ) est continuellement devant les yeux de l’Eternel. Dieu se souvient que les péchés de l’humanité ont été expiés à la croix et Il peut appeler le pécheur pour le mettre au bénéfice de cette expiation. Nous pouvons définir la bonté et la fidélité de Dieu par l’œuvre de la croix. Il pardonne ou plutôt, Il a pardonné et nous fait rentrer dans ce pardon.
    Nous allons définir ce qu’est la bienveillance de Dieu, traduit parfois bonté ou miséricorde. Ce mot est la traduction du mot hébreu : hésèd. Voici la définition qui se trouve dans le glossaire de ma bible dite ‘’à la colombe’’

    BIENVEILLANCE : traduction du mot hébreu hésèd dont le sens est si riche qu’aucun mot français peut le rendre dans sa plénitude. Il indique la loyauté et la solidarité qui doivent exister entre des personnes liées par la parenté, l’amitié, le service, une alliance ou un contrat. Entre Dieu et son peuple ou un homme en particulier, ce terme contient les notions qui marquent une communion profonde : amour, grâce, fidélité, bonté, et aussi piété, culte rendu avec vérité et sincérité. Le même mot a donné en hébreu un substantif qui est traduit par les fidèles (Ps 50.5 ; 52.11 etc) c’est-à-dire ceux qui rendent un culte loyal à Dieu, qui sont fidèles et pieux.
    Il est nécessaire de bien comprendre ce qu’est la bienveillance (miséricorde, bonté) de Dieu qui est sur nous, car Il nous a sauvés. Sa bienveillance nous sert de bouclier quand, parfois nous nous détournons. La bienveillance de Dieu nous garantit l’accomplissement des promesses de l’Alliance !

    Revenons à notre texte :

    --celui qui pratique la justice est juste, comme Lui, le Seigneur est juste. Pratiquer la justice est synonyme de vie sans péché. Nous avons vu ce qu‘est pratiquer la justice : vivre selon les dix paroles. Nous avons aussi, en nous, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ qui nous a libéré de la loi du péché et de la mort. Cet Esprit qui habite en nous, nous donne la puissance de vivre une vie de justice. Bien sûr, nous avons tous nos moments de chutes, mais nous avons la provision de la grâce de Dieu pour traiter ces actions et les abandonner. Nous ne pratiquons plus le péché. Le péché n’est plus notre mode de vie.
    Nous sommes justes, comme Lui, le Seigneur est Juste. Je crois que cette vérité devrait faire l’objet d’une méditation des plus profondes. Notre vie est comparée à celle de notre Seigneur, et Jean affirme, inspiré par le Saint-Esprit, que celui qui pratique la justice est juste comme le Seigneur est juste. A méditer !!

     --celui qui commet le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Ce qui est vrai pour celui qui pratique la justice est aussi vrai pour celui qui pratique le péché. Le juste est de Dieu. Celui qui pèche est du diable. Il s’agit, ici, de celui qui vit continuellement dans le péché et qui le pratique. Commettre est traduit du verbe grec qui signifie faire, produire, façonner. C’est vraiment une vie dans laquelle le péché est le mode de vie, dans laquelle on fait, on produit, on façonne notre péché (ou nos péchés).
    Comme le Seigneur a enseigné dans les évangiles (celui qui n’est pas avec moi est contre moi Mt 12.30) nous sommes soit fils de Dieu, soit fils du diable. Il n’y a pas d’alternative. C’est dur, brutal, direct, mais vrai.
    Comme dans tous les écrits de Jean, nous sommes exhortés à demeurer en Lui. Celui qui demeure en Lui ne pèche pas. Nous savons comment demeurer en Lui, garder Sa Parole !
    Le Fils de Dieu a détruit les œuvres du diable. Ces œuvres sont détruites. La Parole de Dieu nous le dit, nous devons le croire, même si nous voyons que tout ce qui se passe autour de nous peut contredire cette vérité ! Les œuvres du diable sont détruites. C’est clair. Pour le croire, nous devons devenir comme ce petit enfant. Si nous commencions à raisonner, bien sûr que nous allons douter, mais Dieu a dit…A nous de choisir !

    --9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.

    C’est un passage assez difficile à expliquer. La semence de Dieu demeure en nous. Je crois que nous pouvons trouver une explication par la Parole de ce verset. Dans Colossiens trois, Paul nous révèle par l’Esprit que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Dieu a horreur du péché. Si nous avons une vie cachée avec le Christ en Dieu, elle est sans péché. Elle est notre provision pour notre marche ici-bas. Pour la vivre nous devons faire mourir notre nature terrestre. Notre vie cachée est la vie de Christ en nous, la sienne, pas la notre. Paul le déclare sas détour par ce verset très connu de Galates 2.20 :

Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui livré lui-même pour moi.

   C’est un passage très clair : Lorsque Paul vivait par lui-même, il persécutait l’église en croyant rendre un culte à Dieu. Maintenant Christ vit en lui et cette vie glorifie et sert Dieu. La vie cachée de Christ en Dieu pour Paul a produit ces écrits qui nous font vivre et ce ministère qui a tant donné aux païens, aux Juifs et à l’église. Ce sont ces œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. Si Dieu les a préparées, à nous de les vivre, comme l’a fait Paul. C’est la vie de Christ en nous !!
    Notre vie n’est pas transformée ! Elle est échangée par la vie de Christ en nous. La manifestation de cette vie est un bouleversement complet. Notre témoignage change  quand la source de notre vie est en Christ ! Nos comportements, nos actions, tout ce qui est visible de nous change car Christ est notre vie !

jcb

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