mercredi 1 décembre 2010

petite méditation sur 1Jean 2.24 à 3.3

24  Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père.
25  Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle.
26  Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent.
27 Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés.
  
    Ce verbe demeurer se trouve plus de vingt fois dans les lettres de Jean et autant de fois dans son évangile, quasiment toujours en relation avec la Vie, l’Esprit, la Parole, le Seigneur, le Père. C’est vraiment l’enseignement fondamental que le Saint-Esprit a voulu faire passer à travers les écrits de Jean, celui que le Seigneur aimait. Quelque part, il avait dû comprendre avant les autres ce que c’était que de garder cette Parole dans le cœur.
    C’est lui qui a reconnu le Seigneur lors de la deuxième pêche miraculeuse (Jan 21) C’est à lui que le Seigneur a confié Marie, sa mère. Je pense que sa vie intérieure devait être très profonde et que les paroles qu’il avait reçues du Seigneur, était tenues serrées dans son cœur. Son cœur était à l’unisson avec celui de Jésus.
    Il pouvait affirmer, ainsi, que celui qui garde la Parole, demeure dans le Fils et dans le Père. La garder veut dire, bien sûr la vivre ! La méditation et la lecture de la Parole nous font demeurer dans la Divinité, et la Divinité habite en nous par le Saint-Esprit.
    La promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle ! Que dire de plus ? Tout l’enseignement de l’évangile de Jean ( chapitres 13 à Jean 17) se trouve résumé dans ces versets ; On peut même affirmer que ce qu’ils ont entendu dès le commencement sont les dernières paroles que le Seigneur a données à ces disciples. L’enseignement pendant la dernière Pâque et l’institution du repas du Seigneur. C’est le fondement de notre vie intime avec le Seigneur, celui de notre vie au sein de l’église. Si nous vivions de cette façon, je suis persuadé que le monde aurait envie de connaître pourquoi nous vivons ainsi. Il voudra, lui aussi vivre de cet amour. Le témoignage de vie donne de la puissance au témoignage oral. Jésus faisait et enseignait (Actes 1.1) Il faisait avant d’enseigner. A méditer !

    J’aimerai, maintenant essayer d’établir la définition de ce mot onction, à partir de l’Ancienne Alliance. Il est très important pour nous de comprendre ce que voulait exprimer Jean, par ce mot, à ses lecteurs. Pour cela, regardons aussi le verset vingt qui la mentionne

20  Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part (du Saint) de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance.

    La  traduction littérale pour onction est plutôt : l’huile d’onction. Ce terme fait référence à l’Ancienne Alliance. L’onction d’huile pratiquée pour les malades (Jacques 5.14) est différente de ce qui est écrit ici. L’huile d’onction fait référence aux textes d l’Ancienne Alliance. Il n’y avait que certains privilégiés pour recevoir cette onction.
    Nous savons que certaines personnes étaient ointes pour être introduites dans leur ministère auprès de l’Eternel.

    --le souverain sacrificateur et tous les sacrificateurs étaient oints en vue de leur service dans le Tabernacle ( et plus tard pour le Temple) ainsi que tous les objets nécessaires au service de la sacrificature pour l’Eternel. Cette onction était nécessaire pour la fonction.
    Toutes les personnes ou objets qui étaient oints étaient affectés au service de l’Eternel exclusivement. Il n’était pas question de prendre le plus petit ustensile pour un autre usage que le service pour l’Eternel. Nous avons, ici, une définition du mot sanctification. Mise à part, séparation absolue pour le service de l’Eternel. Il en était ainsi des hommes et des objets. Lisons ce texte d’Exode 30

22   L’Eternel parla à Moïse, et dit:
23  Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle–même ; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,
24  cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive.
25  Tu feras avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon l’art du parfumeur ; ce sera l’huile pour l’onction sainte.
26  Tu en oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage,
27  la table et tous ses ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, l’autel des parfums,
28  l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base.
29  Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié.
30  Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce.
31  Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras : Ce sera pour moi l’huile de l’onction sainte, parmi vos descendants.
32  On n’en répandra point sur le corps d’un homme, et vous n’en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions ; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte.
33  Quiconque en composera de semblable ou en mettra sur un étranger, sera retranché de son peuple.

    Nous voyons que tout ce qui était destiné pour le service dans la Tente était oint, d’une huile spéciale, parfumée et qui ne pouvait servir qu’à cet usage. Non seulement les sacrificateurs, mais aussi tout ce qui était utile au service étaient oint par cette huile. Tout absolument tout était oint pour l’usage exclusif du sacerdoce. Bien sûr, ce n’était que l’ombre  des choses à venir dont le Seigneur et son Eglise sont la réalité. Nous sommes sanctifiés (oints) afin de vivre une vie exclusive pour le Seigneur. Cette vie exclusive ne veut pas dire une vie en dehors du monde. Bien au contraire ! Paul a écrit :
  
31  Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. (1Co 10.31)

17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. (Col 3.17)

    Ces deux passages sont très clairs et quand on lit le contexte de Corinthiens, il s’agit du manger et du boire. Tout ce que nous vivons peut être un moment de louange au Seigneur. Nous sommes des sacrificateurs ou prêtres, dans toutes nos actions, même les plus terre-à-terre. Nous sommes toujours au service de notre Seigneur, tout est pour sa gloire !

    Malheur à celui qui désirait cette huile pour son usage personnel ! On ne pouvait même pas en répandre sur le corps d’un homme. C’était l’huile d’onction, pour l’usage exclusif du service dans le Tabernacle. Les sacrificateurs seuls étaient oints de cette huile.

    --Les roi étaient oints, mais nous n’avons pas d’indication sur la composition de l’huile. C’était l’onction royale. Ils étaient oints par un sacrificateur ou un prophète (1S.10.1 ;16.3, 13   1R 1.39 ;19.15,16 etc)

    --Les prophètes, mais peut-être que tous n’étaient pas oints. (en tout cas, au début de leur ministère). Nous avons le récit de l’onction prophétique dans le cas d’Elisée (1R 19.16)

    Ceux qui avaient été oints étaient appelés, en Hébreu : Messie dont l’équivalent en grec est Christ. David, qui a eu la possibilité de tuer Saül a déclaré à celui-ci dans 1S 24.11   « Je ne porterai pas la main sur monseigneur ; car il est le messie (oint) de l’Eternel »
    Nous voyons que peu de monde recevait cette onction. Elle était destinée à des hommes choisis par le Seigneur pour un service ou ministère particulier. Ils étaient mis à part (sanctifiés) pour cet emploi, ce service prévu par l’Eternel. Leur vie était exclusivement pour servir le Seigneur. Le roi était oint pour conduire le peuple sous l’autorité de l’Eternel. Il n’était, en fait, que le vice-roi. Les sacrificateurs étaient mis à part pour le service auprès de l’Eternel et du peuple. La Loi définissait l’âge et la durée de leur service pour Dieu. Le prophète n’avait qu’une seule ambition servir Dieu en annonçant Ses oracles au peuple.

   Dans le Nouveau Testament, le Seigneur est l’Oint par excellence. Pas de façon matérielle car il n’a jamais reçu physiquement l’onction d’huile. Elle était le résultat direct de l’œuvre de l’Esprit. Il est nommé plus de 550 fois Christ (Oint) ! Il avait le triple ministère de sacrificateur, roi et prophète. Tout est réalisé en Lui.
    Nous voyons que l’onction était réservée pour ceux qui étaient appelés par l’Eternel, afin de pouvoir le servir. L’onction qualifiait la personne pour un service particulier. Tous ceux qui avaient reçu cette onction devenaient dépositaires de leur service devant l’Eternel et en exercer la responsabilité due à cette onction.
    Voilà un petit résumé de ce qu’est l’onction. Pour nous, je crois que de bien comprendre tout ceci,  nous permettra d’apprécier la richesse spirituelle que le Seigneur nous a donnée pour le servir. Il serait bon de méditer sur ce trésor que nous avons reçu pour le service de notre Dieu et Père. La lecture et la méditation des épitres de Paul nous permettent de grandir dans la révélation du Seigneur et de la beauté de son Eglise.

    Chose extraordinaire, le verset vingt-sept affirme « l’onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous »  L’onction n’est pas sur nous, mais en nous. C’est un bouleversement total de la conception de l’onction.
    Pour essayer de pénétrer dans cette vérité merveilleuse, et la comprendre  examinons ce texte d’Hébreux 8. Ce texte reprend une parole du prophète Jérémie (31.31-34) qui a reçu la révélation de la nouvelle alliance :

7  En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde.
8  Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle,
9  Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Egypte ; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, Et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur.
10  Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours–là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
11 Aucun n’enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ;
12  Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés.
13  En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.

     Ce passage de Jérémie, repris dans Hébreux, est une explication très claire de ce que Jean écrit à ses lecteurs : « mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en Lui, comme elle vous l’a enseignée » Cette onction reçue de Lui demeure en eux, comme le dit le début du verset.
    La première Alliance a été écrite sur des tables de pierre, avec le doigt de Dieu, sur le Mont Sinaï. La deuxième Alliance est écrite par le Saint-Esprit  sur les cœurs de ceux qui acceptent son amour, amour manifesté par le sacrifice de l’Agneau qui a expié et pardonné nos péchés. Le Seigneur écrit cette Alliance dans nos cœurs par Son Sang qui a coulé à la croix et Il vit en nous par le Saint-Esprit.
    Cette promesse qui a été faite à Israël s’est étendue à tous les hommes. Le salut vient des Juifs a déclaré le Seigneur Jésus à la Samaritaine près du puits de Jacob. Cette promesse de Jérémie a été accomplie dans le cœur des premiers disciples. Le Seigneur leur a donné l’ordre de faire de toutes les nations des disciples. Ainsi cette nouvelle Alliance révélée à Jérémie a envahi le monde entier. Nous en sommes les témoins, et, ainsi est  accomplie cette parole du Seigneur : le salut vient des Juifs. Bien sûr ! Jésus est ce Juif par excellence, de qui est venu ce salut. Il est né Juif, descendant  de la tribu de Juda. Il a laissé cet héritage à tous les Juifs sauvés et c’est eux qui nous ont annoncé ce salut
    Notre onction vient de Lui et elle intérieure. C’est une vérité bouleversante pour nous qui  sommes sauvés. Pourquoi cette onction est-elle en nous ? Parce qu’Il a pardonné nos iniquités et qu’Il ne se souvient plus de nos péchés. Il nous enseigne toutes choses !!

   Pour conclure, lisons Ezéchiel 36.26-27  

26  Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
27  Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.

    Ce sont encore des prophéties qui concernent le rétablissement d’Israël par une Alliance nouvelle. Le renouvellement de l’Alliance se fait par une nouvelle dimension spirituelle, comme dans Jérémie. Tout se passe dans le cœur. Nous sommes les bénéficiaires de cette bénédiction par notre foi au Seigneur, et parce qu’elle a d’abord été donnée aux Juifs. Ceux-ci nous l’on transmise par la prédication de la bonne nouvelle.
    Une dernière remarque au sujet de ce verset vingt-sept. Jean écrit « vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne » Est-ce à dire que les chrétiens n’ont pas ou plus besoin d’enseignement ? Bien sûr que non ! Ce n’est pas dans ce sens que Jean a écrit cette recommandation. Ces chrétiens ont reçu l’enseignement de base de la part de Jean et de son équipe. Cet enseignement les a menés à la conversion et ils ont reçu l’onction, qui est le fruit de cet enseignement initial. Dans le contexte présent, il s’agit de mettre en garde les disciples contre la doctrine de ces antichrist. Jean les exhorte à écouter et obéir au Saint-Esprit qui habite en eux pour savoir ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas. Rappelons-nous ce qu’a dit Jérémie « Personne n’enseignera plus son concitoyen, ni personne son frère en disant : connais le Seigneur ! En effet, tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ». Si nous entretenons cette communion avec notre Dieu et Père, je ne crois pas qu’Il nous laissera être séduits par des doctrines d’antichrists.
    Nous pouvons, aussi, affirmer que l’onction demeure en nous, parce que Christ, l’Oint de Dieu, demeure en nous par Son Esprit ! C’est un trésor au prix incalculable !

28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.
29  Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.
1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.
2  Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.
3  Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.

    Tout ce qui précède nous conduit à ces versets, qui je crois, sont essentiels pour notre vie de disciple. Tout d’abord, le verset vingt-huit nous mène directement au retour du Seigneur. Je  crois que cette exhortation est primordiale pour notre marche et notre témoignage. Si nous demeurons en Lui, comme Il nous l’a enseigné par sa Parole, nous aurons de l’assurance lors de sa venue, car nous l’attendrons avec impatience et amour. Paul évoque dans sa deuxième lettre à Timothée ceux qui auront aimé son Apparition en ce Jour-là. Ce Jour est évidemment le Jour de sa parousie. Est-ce que ce Jour-là nous n’aurons pas honte devant Lui, mais que revêtus de ce fin lin, éclatant et pur, qui sont les œuvres justes des saints , nous serons à ses côtés ? (Apocalypse 19.8). Il faut se souvenir que ce fin lin est le symbole de la robe nuptiale de l’épouse de Christ. Notre vie de justice nous permet de tisser cette robe nuptiale. C’est l’œuvre commune de l’Eglise, le fruit de notre sacrificature. Nous pouvons rapprocher ce vêtement de l’épouse du verset 13 du chapitre 14 de l’Apocalypse dans lequel il est écrit :

12  C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.
13 Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent

    Pour ceux qui seront vivants à son avènement, nous le verrons tel qu’Il est parce que nous serons semblables à Lui. Nous ne pouvons le voir que dans le corps de notre nouvelle création et revêtus et non nus.. Pour ceux qui se sont endormis dans le Seigneur, leur repos est acquis, car leurs œuvres justes les suivent. Le vêtement de nos œuvres justes (celles que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions) nous permettra de le voir tel qu’Il est, car nous serons semblables à Lui. Quelle grâce !
    Le verset vingt-neuf affirme que celui qui pratique la justice est né de Lui. Cette vie de justice nous est préparée par Dieu Lui-même. Non seulement Il nous a sauvés par notre Seigneur Jésus-Christ, mais de plus, Il a préparé tout ce qui est nécessaire pour vivre une vie juste devant Lui. Chacun tisse un morceau de cette robe nuptiale, dans l’obéissance à la voix de l’Esprit en nous……si nous pratiquons les œuvres qu’Il nous  préparées !
    Ce verset trois du chapitretrois est très important pour notre marche. Parfois, nous sommes entraînés à agir contrairement à la vie de Christ qui est en nous. Prenons un exemple très simple. Imaginez que je suis avec un frère. Nous parlons. Puis, je commence à critiquer l’église à laquelle j’appartiens ou un membre de cette église. A ce même instant pendant lequel je critique apparaît le Seigneur. Il vient chercher son Eglise. Quelle confusion pour moi ! Je crois que j’aurai honte devant Lui et confondu d’une telle façon que je ne puis même pas imaginer. Quelle honte ! Quelle confusion pour moi !
    Mais, si j’ai en moi, l’espérance de son Avènement, je vais tout faire pour ne pas être confus lorsqu’Il paraîtra. C’est sûr que je vais fuir toute situation qui peut déshonorer le Nom du Seigneur ! Imaginez un frère en train de frauder, de voler, de mentir ou pire de forniquer lors de l’Apparition du Seigneur. Quelle confusion pour cet homme !
    Entretenir en moi la flamme de l’amour de son apparition me garde de toutes ces choses
et comme nous exhorte le Seigneur Lui-même, à la fin de l’Apocalypse :

12  Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre.
13  Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
14  Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
15  Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !
16  Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.
17  Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.
18  Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ;
19  et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.
20   Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !
21 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !

    Encore une remarque importante sur ce verset 3.3. En premier lieu, nous constatons que le verbe se purifier est conjugué au présent. Ce qui implique que se purifier est un acte normal et nécessaire pendant notre marche avec notre Dieu, sur cette terre, et cela, chaque jour. Il n’y a pas d’alternative. Notre purification est un mode de vie simplement une nouvelle façon de vivre ! C’est la vie chrétienne normale, avec l’aide de l’Esprit.
    Porter l’espérance et l’amour de la venue de notre Seigneur ne peuvent que transformer toute une vie. Il n’est pas concevable  -avec l’amour de sa venue dans mon cœur- de laisser ne serait-ce que la moindre petite chose entre Lui et nous. Le Seigneur l’Esprit est là pour témoigner à notre cœur ce que nous devons laisser, abandonner par amour pour notre Maître. Il n’est plus, ici, question de loi : « ne prend pas, ne goûte pas, ne touche pas » mais d’actes d’amour envers notre Seigneur en abandonnant tout ce qui Lui déplait en nous.
    Je peux dire que se purifier est le mode de vie normal d’un chrétien. Cela s’appelle la sanctification!

    Pierre nous dit dans sa première lettre que nous avons purifié nos âmes en obéissant à la vérité. Nous savons que Jésus s’est déclaré Lui-même la Vérité. La Vérité est une personne. La purification de nos âmes est dans ce passage notre régénération accomplie par la semence incorruptible. Sur la base de notre purification initiale qui a été faite une fois pour toutes, nous allons et nous devons, chaque jour, nous purifier des choses, des actes qui nous salissent pendant notre vie ici-bas.

22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez–vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur,
23 puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu
   
    Ayant purifié vos âmes, (voilà c’est fait), en obéissant à la vérité. Sur la base de ma purification, accomplie une fois pour toutes par le sang de l’Agneau, je dois laver ma robe. Chaque jour, sous la domination d’amour du Saint-Esprit, je vis cette sanctification, par la confession et l’abandon des choses révélées dans mon cœur. Le but de cette purification : l’amour fraternel, s’aimer ardemment les uns les autres. Nous avons dans ces 2 versets, un résumé de l’exhortation de la lettre de Jean, pour la vie au sein de l’église.

     En conclusion, je reprends ce verset que nous avons vu ensemble : Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui–même est pur.
    L’espérance de sa venue, l’amour de son apparition, sont des puissants moyens pour nous tenir prêts  pour Le Jour, et que nous n’ayons pas honte, loin de Lui lorsqu’Il apparaîtra dans toute Sa gloire ! Il vient nous chercher ! Sommes-nous prêts en lavant chaque jour notre robe ? En marchant dans la sanctification ?

    Un dernier mot sur les versets 1 et 2 : Nous sommes enfants de Dieu. Parce que nous avons été sauvés par le sang de l’Agneau, nous sommes nés de Dieu, nous sommes enfants de Dieu, nous sommes de la postérité d’Abraham, par Jésus-Christ qui est Lui-même la descendance du patriarche ( Galates 3.16)
    Et comme le monde n’a pas connu le Seigneur, il ne peut pas nous connaître. C’est la guerre entre le monde et nous, jusqu’à Son Avènement. Ce jour-là nous serons semblables à Lui et le monde saura. Puissions-nous avoir la grâce de pouvoir toucher ces hommes et ces femmes que Dieu a tant aimé, afin que par notre témoignage le Père les appelle à la croix pour les sauver !

jcb
         

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