LE SALUT PAR GRÂCE Ephésiens 2 : 1-10
verset 1-3
1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,
2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…
Après avoir glorifié Dieu par cette prière inspirée, Paul va nous faire découvrir la réalité de l’œuvre d’amour du Père et du Fils pour notre salut. Il nous démontre, en premier lieu, ce que nous étions avant ce jour glorieux où, touchés par la prédication de la parole, nous avons été sauvés, nés d'en haut par l’œuvre de l’Esprit.
Tout d’abord, voilà comment il qualifie la position des païens devant Dieu avant le salut : « Nous étions MORTS ! » Il nous démontre pourquoi nous étions ainsi : morts par nos offenses et nos péchés. Il est bon de rester un moment sur cela. Nos offenses et nos péchés ne peuvent pas altérer notre Dieu. C’est nous qui subissons cette mort et non le Seigneur. Nous sommes morts à Dieu. J’aime ce passage du livre de Job qui exprime bien ce que provoque notre désobéissance et notre ‘’propre justice’’
5 Considère les cieux, et regarde ! Vois les nuées, comme elles sont au–dessus de toi !
6 Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes péchés se multiplient, que lui fais-tu ?
7 Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de ta main ?
8 Ta méchanceté ne peut nuire qu’à ton semblable, Ta justice n’est utile qu’au fils de l’homme.(Job 35)
Tout d’abord le verset cinq exalte la création de Dieu. Il nous interpelle pour contempler cette œuvre grandiose qui reflète la gloire de notre Créateur. Comprendre que la sagesse de Dieu est infinie pour avoir pu organiser ainsi l’horloge du monde créé. Des lois physiques ont été instituées pour le bon fonctionnement de cet univers incroyablement beau. Il tient tout dans sa main. En contemplant tout cela, on ne peut que s’incliner et adorer !
Notre Dieu nous a créés et il a établi ses lois spirituelles pour que nous puissions vivre épanouis dans sa sainte présence. Il sait ce qui est bon pour nous. Nous devons le croire, même si, parfois, nous pensons être frustrés parce qu’Il nous interdit certains actes. Notre obéissance à sa parole est la source de l’harmonie de nos vies, la grâce d’une plénitude de vie, si elle en conformité avec Ses lois spirituelles et morales.
Si nous vivons selon la justice de Dieu, c’est-à-dire par des actions déclarées justes par Lui, cette justice est pour nous. Elle nous permet de nous épanouir. Elle ne peut l’affecter en aucun cas. Il reste le même, mais nous, nous nous séparons de la Vie par notre désobéissance et en supportons les conséquences. C’est très clair !
Lui n’est pas atteint par notre désobéissance. C’est nous, uniquement nous, qui subissons le fruit de nos transgressions. Le prophète Jérémie a, lui aussi, déclaré la même chose. L'Éternel reproche au peuple de brûler de l’encens à la reine des cieux. L'Éternel, dit au peuple par la bouche du prophète :
« 18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter.
19 Est–ce moi qu'ils irritent ? dit l'Eternel ; N'est–ce pas eux–mêmes, A leur propre confusion ? »
Quelque part, c’est ce que nous étions avant notre conversion. Ne connaissant pas Dieu, notre vie était une vie idolâtre de ce qui dominait sur nous. Nous ne préparions peut-être pas des gâteaux pour la reine du ciel, mais nous avions un centre d’intérêt, et celui-ci était notre idole ! Pierre nous avertit dans sa deuxième lettre lorsqu’il écrit « Chacun est l’esclave de ce qui a triomphé de lui » Que se soit le Seigneur qui, en tout temps triomphe de nous !!!
Nos offenses et nos péchés, voilà notre idolâtrie. Vivre une vie égocentrique, une vie centrée sur notre nombril, replié sur nous-mêmes est une vie de désobéissance. Même s’il n’y a pas des péchés aussi graves que le meurtre, l’adultère, le vol, les trafics en tout genre, etc, nous sommes idolâtres. Nous marchons selon le train de ce monde. Comme nous savons que le monde entier gît dans le malin,(1Jn 5.19) nous étions sous la domination du prince de la puissance de l’air, et donc, nous vivions sans Dieu et dans les ténèbres.
Pour récapituler, nous étions morts, idolâtres, victimes du prince de l’air. Et comme il est dit au verset trois nous étions des enfants de colère. A ce verset trois, Paul généralise en affirmant : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre. » En écrivant cela, il montre son humilité. Il se déclare enfant de colère comme les païens. Devant Dieu, et malgré la Loi, il met le Juif au même niveau que le non-Juif, dans cette même position : tous morts à Dieu. Nous sommes égaux devant Dieu, enfermés sous le péché et incapables de sortir de cette mort. Nous étions tous morts, eux, les Juifs, et nous les païens.
Nous étions autrefois conduis selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les désirs de notre chair et de nos pensées. Nous pouvons le comprendre pour les païens, mais Paul écrit cela aussi et surtout pour les Juifs. Nous, nous étions sous la puissance du prince de l’air. Eux étaient sous la puissance de la Loi. Le résultat est le même, nous étions tous des enfants de colère.
Paul écrit dans Philippiens sur sa vie passée en énumérant ses ‘’titres’’
4 Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage,
5 moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ;
6 quant au zèle, persécuteur de l’Eglise ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi.
Il était irréprochable à l’égard de la justice de la Loi ! Il mettait sa confiance dans la chair, il se déclarait, « circoncis de la race d’Israël, Hébreu/Pharisien /persécuteur /irréprochable à l’égard de la justice de la Loi » Tout cela est le témoignage de sa vie avant sa rencontre avec le Seigneur. Il était sous la condamnation de Dieu parce que sous la colère de Dieu, comme les païens. Nous étions tous morts à Dieu. Je crois que c’est très clair : l’homme a besoin de la grâce du salut. Il ne peut se sauver lui-même, ni payer le prix de son rachat. Lisons quelques versets du Psaume 49 :
7 Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat.
8 Le rachat de leur âme est cher, Et n'aura jamais lieu ;
9 (49–10) Ils ne vivront pas toujours, Ils n'éviteront pas la vue de la fosse.
10 Car ils la verront : les sages meurent, L'insensé et le stupide périssent également,
14 (49–15) Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, La mort en fait sa pâture ; Et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté s'évanouit, le séjour des morts est leur demeure.
15 Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, Car il me prendra sous sa protection.
La Bible est formelle. L’homme n’a pas les moyens de son rachat, il n’aura jamais lieu par ses mérites, la Loi, ou toute autre action venant de sa part.. Le salut est impossible pour l’homme. Le juste met sa confiance en l’Eternel et il sait et croit qu’il sera pris sous Sa protection et c’est Lui qui sauve son âme du séjour des morts. Nous pouvons admirer la foi de ce psalmiste qui proclame le salut de son âme, malgré la rigidité de la Loi. En tout temps, des hommes ont connu le cœur de l’Eternel. Ils savaient s’approcher de leur Dieu et ils nous ont laissé des témoignages de grâce formidables !
Ce psaume a été écrit par les fils de Qoré. Ceux-ci ont échappé au jugement de Dieu qui était sur leur clan, jugement provoqué par la révolte de leur père contre Moïse. Les familles de Qoré, Datan et Abirâm ont péri sous le jugement de Dieu, suite à cette révolte, contre Moïse (Nbre 16) Mais, les fils de Qoré n’ont pas subi ce jugement (Nbre 26.11) Ils ont été graciés. La Bible ne nous donne pas les raisons de cette grâce. Personne ne sait pas pourquoi, ils ont été sauvés de ce jugement. Par contre, ils connaissaient la grâce de Dieu et leurs psaumes en témoignent souvent.
Donc, nul ne peut payer le prix de son rachat, de son salut, mais Dieu qui est riche en miséricorde, et à cause de l’amour dont il nous a aimés………….
--2. versets 4-5
4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ;
Nous voilà dans ces versets de ce passage, au cœur de la révélation de l’amour de Dieu pour l’homme. Il est riche en miséricorde. Cette miséricorde s’est manifestée par la puissance de la croix, pour le rachat de l’humanité perdue, le Juif en premier puis le païen. La croix est la description de l’amour de Dieu, cet amour dont Il nous a aimés. L’amour de Dieu est plus fort que notre mort spirituelle. Le Cantique des cantiques nous dit que l’amour est fort comme la mort (8.6) Ici, l’amour est plus fort que la mort. C’est l’amour de Dieu. C’est le Sang (symbole de la vie) de notre précieux Seigneur qui, répandu pour nos fautes, nous rachète. Merveilleux Amour !
Tous ceux qui se sont déclarés mort devant Dieu et qui sont allé vers Lui, poussé par Son Amour ont reçu le pardon de leurs péchés et la grâce de la vie nouvelle en Jésus-Christ. C’est l’œuvre du Père et du Fils et de la puissance de conviction de l’Esprit qui ensemble nous mènent vers la croix pour notre salut.
Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu. Dieu nous sauve, car Il a un plan merveilleux pour nous. Ce n’est pas le salut pour le salut, mais le salut pour la VIE ÉTERNELLE, vie impérissable. Il nous donne une position céleste en Christ.
--3 versets 6-9
6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus–Christ,
7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus–Christ.
8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
9 Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
Un des buts de cet amour qui nous a sauvés c’est de nous donner le repos. Ce repos se trouve dans les lieux célestes et dans sa sainte présence. Être assis dans les lieux célestes est une image d’une réalité spirituelle. Nous sommes entrés dans le repos de Dieu par le Seigneur Jésus-Christ. Le repos nous a été accordé car nous ne sommes plus sous la colère de Dieu. C’est cela, notre repos. Le Sabbat, Jésus-Christ, par son œuvre nous permet de rentrer dans ce repos. Il est notre Sabbat perpétuel. Nous avons été créés en Lui. Cette création, comme la première, a un Sabbat. Ce Sabbat n’est plus un jour, mais une personne, notre merveilleux Seigneur. Nous devons entrer dans ce repos. Comment ? par la foi, c’est tout. Hébreux quatre nous explique très bien cela :
1 Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard.
2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
3 Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde.
4 Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour.
5 Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos !
6 Or, puisqu'il est encore réservé à quelques–uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
7 Dieu fixe de nouveau un jour–aujourd'hui–en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos cœurs.
8 Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour.
9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.
10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
11 Efforçons–nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
L’auteur de l’épître aux Hébreux oppose le repos du septième jour (verset 4) au repos dans lequel Dieu voulait faire entrer son peuple. Celui-ci n’a pas pu entrer dans ce repos à cause de son incrédulité. Ce repos est l’entrée du peuple en terre promise. Le contexte nous le montre sans équivoque. Le peuple avait le repos du Sabbat qu’il observait chaque samedi. Pourtant, le Seigneur s’est irrité contre son peuple, et à cause de son incrédulité il n’a pas pu entrer dans le repos, l’autre, celui de la terre promise.
Nous savons que cette promesse de rentrer dans son repos subsiste encore aujourd’hui pour nous. Le verset un nous le dit formellement. Si pour le peuple de l’Ancienne Alliance le repos de Dieu était l’entrée en Canaan, pour nous, il est notre entrée dans les lieux célestes. Nous sommes assis, en esprit, avec Christ dans le nouveau pays promis. C’est la foi, comme pour Israël sous la Loi, qui nous fait entrer et asseoir avec Christ dans ce nouveau Canaan.
La foi, la foi que le Seigneur nous a donnée, nous permet de croire que nous sommes dans ces lieux célestes. La foi seule nous permet de vivre dans ce Sabbat permanent, ce Sabbat est notre Seigneur. Il nous entraîne, avec Lui, dans son repos, repos céleste, et même comme nous le dit Pierre dans sa deuxième lettre, Il nous rend participant de sa nature divine. Quelle grâce ! Quel amour ! Quel trésor que nous avons là !
Nous pouvons aussi lire ces versets qui rapportent les paroles de notre Seigneur :
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Nous voyons bien que le repos de Sabbat est notre merveilleux Seigneur. Il nous invite à prendre son joug sur nous. Nous savons ce que cette image représente pour nous et nos vies ! Il est notre Repos, Il est dans les lieux célestes et c’est l’endroit où nous pouvons Le rencontrer. La foi nous mène en esprit, dans ces lieux et nous rentrons dans son repos.
Jésus-Christ est le don de Dieu pour nos vies. Tout est par grâce. Les seuls mérites de l’Agneau de Dieu sont amplement suffisants pour pourvoir à tous nos besoins quels qu’ils soient (spirituels, matériels ou autres)
La seule œuvre qui a pourvu à tous ces besoins est celle du Seigneur, Celui de la croix. Pas d’œuvres à accomplir pour notre salut. Le Don de Dieu s’appelle l’Agneau de Dieu. Nous pouvons contempler, ainsi, l’infinie richesse de sa grâce envers nous qui croyons.Le joug est aussi un moyen par lequel les bœufs devaient travailler. C'est une belle image qui nous montre que notre repos est, de fait, un état qui nous permet de travailler avec le Seigneur, dans Son œuvre. Nous avons le repos par notre réconciliation avec le Père. Comme le peuple en Canaan, nous devons conquérir le pays en obéissant au Seigneur. Le pécheur est dans le repos, le saint, lui, entre dans l'œuvre et le travail du Seigneur,
Quel témoignage d’amour envers le monde !
--verset 10
10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.
Je crois que ce verset il faut le graver dans nos cœurs en lettres de feu, du feu du Saint-Esprit ! Nous sommes l’ouvrage de Dieu ! Un ouvrage ne peut être réalisé que par le travail de celui qui le fait. Notre Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ ont travaillé avec la puissance de l’Esprit, à la naissance de l’église, la nouvelle création de Dieu. Nous sommes cette nouvelle création ! Notre demeure est dans les cieux. Nous avons notre vie sur cette terre afin de ‘’travailler’’ avec notre Dieu dans Son œuvre. Il a tout préparé d’avance et par notre obéissance à son Esprit, nous rentrons dans les œuvres bonnes qu’Il a préparées d’avance pour nous.
Nous avons été créés en Christ-Jésus. Sublime révélation donnée à Paul, par le Saint-Esprit ! Le Seigneur est venu pour nous sauver. Ce salut nous a été donné parce que notre nature adamique est morte, morte à Dieu. Le Seigneur nous a créés. Il ne nous a pas recréés, car la nature adamique est définitivement vouée à la destruction.
Je ne peux pas vraiment réaliser toute la portée de cette création. Celle-ci est la seule acceptable dans les lieux célestes, aux yeux de Dieu. Elle est celle dans laquelle habite le Seigneur par son Esprit. Elle est ma vie, la nouvelle, ‘’car Christ est ma vie et la mort m’est un gain’’ comme s’est exclamé Paul en écrivant aux Philippiens, puis aux Galates il dit : «ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. »
Notre corps est le Temple du Saint-Esprit qui est en nous et que nous avons reçu de Dieu. Nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes ! (1Co 6.19) Notre corps mortel est l’enveloppe de cette nouvelle création immortelle.
Paul déclare dans Romains huit que Dieu nous a connus d’avance et :
29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Nous ne pouvons que nous incliner et adorer, lorsque nous lisons ces vérités, ce que Dieu nous a donné, préparé de toute éternité. Qui peut comprendre cela : « nous avons été prédestinés à être semblable à l’image de son Fils » Parce que nous sommes prédestinés, (c’est-à-dire que durant notre marche sur la terre), nous devenons peu à peu semblable à l’image de son Fils. Nous sommes en chemin et lorsqu’Il sera manifesté nous serons semblables à Lui (1Jean 3.2) parce que nous le verrons Tel qu’Il est. Ici bas, nous sommes prédestinés à être semblables à son image. Nous ne serons semblables à Lui qu’à son Avènement. Je crois que cette image devient de plus en plus affinée et est proportionnelle à la connaissance que j’acquiers dans la fréquentation de mon Seigneur, dans l’obéissance à sa volonté.
Mais, je suis appelé, je suis justifié, je suis glorifié. Tous ces verbes sont au présent. Ils servent à décrire ce que nous sommes, maintenant. C’est le butin de la victoire du Seigneur, à la croix pour nous. Nous sommes, actuellement, glorifiés. Nous verrons la pleine réalisation de ces ‘’choses’’ à son avènement. Le fait demeure pour maintenant : nous sommes glorifiés. Il faut parfois, s’arrêter et méditer sur ces vérités essentielles et de ces bénédictions qui sont les nôtres, et cela à cause de cet amour dont Il nous a aimés.
Tout est de Lui, par Lui et pour Lui. Un dernier point pour cette méditation sur la création nouvelle que nous sommes en Lui :
1 Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
2 Affectionnez–vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
4 Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.
5 Faites donc mourir votre nature terrestre………( Colossiens 3)
Paul nous révèle la place de notre vie. Elle est cachée avec le Christ en Dieu. Cette vie que nous avons en Christ est exempte du péché originel, car elle est cachée en Dieu. Notre Père céleste ne peut pas nous accueillir en Lui avec notre nature héritée d’Adam. Nous sommes créés en Christ et cette vie nouvelle est cachée.
Cette vie c’est Christ ! Quand Il paraîtra, nous paraîtrons avec Lui dans la gloire. Cela se passera à la consommation de toutes choses. Si nous voulons vivre de cette vie maintenant sur la terre, nous devons faire mourir notre nature terrestre. Cette vie nouvelle est la vie de résurrection et elle ne peut se manifester que par la mort des actions de ma vieille nature. Impossible autrement ! Nous pourrions encore trouver d’autres choses à partager sur ce « nous avons été créés en Christ » Peut-être, quand nous serons ensemble réunis pour cette étude.
Revenons à ce verset 10, qui est tellement beau. Paul nous dit le pourquoi de cette nouvelle création : « pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions »
Il ne manque rien, absolument rien, pour pouvoir servir le Seigneur et Le glorifier. Tout est prêt. Notre seule obéissance, qui nous fait vivre dans la sanctification, est le seul critère qui nous donne la grâce de servir notre Maître !
Réfléchir, méditer, garder ces paroles précieuses dans nos cœurs. Pouvoir vivre en citoyen du ciel sur la terre. Vivre pour le servir dans son œuvre. C’est une œuvre parfaite. Nous ne pouvons rien ajouter, rien retrancher de ce qui est né à la croix, engendré par les souffrances de notre adorable Seigneur. Nous rentrons simplement dans son œuvre. Il a décidé de nous faire vivre et travailler dans Son œuvre. Nous aurons des joies, des peines, des tribulations, des oppositions énormes, des brisements, mais lorsque le Seigneur nous dira ou, peut-être nous a-t-Il déjà dit :
« C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Mt 25.23)
Quelle joie pour nous et quelle récompense ! Entrer dans la joie du Seigneur ! Que demander de plus ? RIEN ! Il faut se souvenir que nous avons tout absolument tout reçu en Christ. Tout ce qui est énuméré dans le premier chapitre de cette lettre. Et ce n’est pas rien! Là le Seigneur nous fait entre dans sa joie ! C’est le plus pour notre vie. La joie fait partie intégrante de notre service auprès de Lui. Lisons Romains 14.17-18 qui peut nous faire comprendre ce qu’est la joie selon le Seigneur :
17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint–Esprit.
18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
Dans le contexte de ce passage, Paul exhorte les chrétiens à vivre du spirituel et non pas des choses visibles comme le manger et la boire. Nous savons que selon la Loi, le manger et le boire était strictement encadré. Paul déclare que le royaume de Dieu n’a rien à voir avec ces préceptes. Il nous parle de la justice de la Loi de Dieu. Elle est accomplie en nous (Rm 8.4). Cet accomplissement nous donne la paix (Christ est notre paix !) Bien sûr cette paix engendre en nous la joie.
Là où ce passage est incroyablement extraordinaire, c’est que :
--1 si je crois que la justice de la Loi est accomplie en moi
--2 j’ai la paix avec Dieu
--3 cette paix engendre la joie du salut et de la justice accomplie en moi, qui ne dépend pas des circonstances, mais de ma position en Dieu par Christ
--4 et, merveille des merveilles, en croyant cela et en le vivant :je sers Christ et je suis agréable à Dieu. De rentrer dans la joie du salut fait partie de mon sacerdoce envers le Seigneur. Incroyable, non ! Croire est servir mon Seigneur !
Un autre passage de la Parole pour définir une autre source de joie. Lisons la lettre de Jacques, au premier chapitre :
2 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
Dans ce passage, notre joie prend sa source dans les diverses épreuves que nous traversons, durant notre vie terrestre. La joie d’être outragés pour le Nom !
Je pense à Pierre et aux apôtres qui ont été arrêtés par le Sanhédrin. Nous trouvons cet épisode de leur vie au chapitre 5 des Actes. Il faut se souvenir du contexte. Les Pharisiens auraient voulu les faire mourir mais ils avaient peur de la foule. Gamaliel conseilla de les laisser aller de peur de se trouver en guerre contre Dieu. Nous lisons aux versets 41-42 :
40 Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent.
41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.
Par les choses qu’ils ont subies, les apôtres sont rentrés dans la joie de leur Maître ! Cette joie a une source qui est opposée à la source des joies du monde !
Nous pourrons trouver ensemble pendant notre méditation beaucoup, beaucoup d’autres exemples pour entrer dans la joie de notre Maître.
jcb
jcb
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