(La première série de ces études a commencé sur le blog le 18/11/2016)
Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre trente-troisième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
Avant
de commencer notre étude, j'aimerais vous partager un verset de 1
Pierre 2:25 qui
dit: « Car
vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes
retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.»
N'est-ce pas quelque chose de précieux? Nous étions des brebis
errantes mais maintenant nous sommes retournés vers le Pasteur et le
gardien de notre âme.
Prions:
Père céleste, nous Te remercions tellement parce que Tu es un si merveilleux Berger et un tel Gardien de nos âmes ! Merci pour la vérité de ce que nous sommes en sécurité dans Ton troupeau et sous le sang de Christ. Alors que nous méditons à nouveau sur Jean 10, nous Te prions que Tu puisses nous emmener plus loin dans la révélation de notre Sauveur en tant que pasteur et gardien qui s'occupe de nos âmes. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Merci
de prendre Jean
10. Dans
notre étude, nous sommes arrivés à ce merveilleux chapitre que
nous appelons le discours de Jésus à la fête de la dédicace.
Voici d'où nous avons tiré cela. Jean
10:22 dit:
« On
célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était
l'hiver. »
Dans notre précédente leçon, je vous ai dit que nous n'avons pas
d'idée de ce qu'était cette fête. Ce n'est pas mentionné autre
part dans la Bible. Nous ne savons donc pas ce qui a été dédicacé.
Il
y a pourtant des suggestions qui ont été faites. Certaines
personnes pensent qu'il s'agit d'une cérémonie qui rappelle la
dédicace du Temple de Salomon. Certaines personnes disent que
c’était une fête qui célébrait la restauration du temple de
Salomon par Zorobabel. Certaines personnes pensent que cela fait
référence à la période inter testamentaire, lorsque Judas
Macchabé a dédicacé à nouveau le temple souillé par Antiochus
Epiphanes. Mais nous ne savons pas exactement ce que cela était.
La
chose importante n'est pas ce qu'est la fête de la dédicace mais ce
qui est arrivé à la fête de la dédicace. Il y a eu un grand
discours de notre Seigneur lors de cette fête et c'est cela qui
attire notre attention et non pas le fait qu'il s'agisse de la fête
de la dédicace.
J'aimerais
vous rappeler la forme que ce discours a prise, Jean
10:6 dit:
« Jésus
leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur
parlait. »
Le discours que Jésus a donné est appelé parabole, dans d'autres
c'est appelé figure de style, illustration, allégorie ou proverbe.
Cette
parabole est appelée la parabole du Berger et des brebis. C'est ce
récit que Jésus a raconté. Voici les différents éléments qui
composent cette allégorie. Au verset 10:1
il est question d'un troupeau de brebis et d'une porte. Au verset
10:3
il est question d'un portier, c'est celui qui surveille la porte. Au
verset 10:10
il est question d'un voleur. Au verset 10:3
il est
question des brebis. Au verset 10:2
il est question du berger. Au verset 10:11
il est appelé le bon berger. Au verset 10:12
il est question du mercenaire et du loup. Vous voyez donc que cette
allégorie est davantage que le berger et les brebis, et chaque
partie est intéressante et instructive en tant que vérité de Dieu.
Il s'agit de la Parabole du berger et des brebis.
Encore
quelques mots pour rappel. Les versets 9:40-41
disent:
« Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: « Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste. »
« Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: « Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste. »
Vous
savez que la division des chapitres et des versets a été faite par
la main des hommes. Ce sont les hommes qui ont décidé comment
diviser le texte. C'est parfois fait de façon sage et parfois moins
sage. Le point que je veux souligner est que lorsque le chapitre 9 se
termine, Jésus est en train de parler aux pharisiens aveugles.
Voici
maintenant le verset 10:6
: « Jésus
leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur
parlait. » A
qui est-ce que Jésus a dit cette parabole? La réponse est :
aux pharisiens aveugles. Il parle encore aux pharisiens aveugles. Et
selon ce verset ils n'ont pas compris. Jésus propose donc cette
grande parabole mais eux n'ont aucune idée de ce dont il parle.
Même
si tout ce chapitre s'adresse aux pharisiens aveugles, il parle aussi
de nous, il parle également des brebis. Comme ce chapitre est
merveilleux et comme l'union avec Christ est si merveilleuse !
Nous oublions parfois que Jésus s'adresse ici aux pharisiens et nous
lisons cela comme s'Il s'adressait à nous. Il est vrai que dans un
sens c'est le cas. Mais le contexte montre que Jésus n'essaie pas de
réconforter les brebis, Il reprend très sévèrement les faux
bergers. Mais comme on y trouve tant de réconfort pour les brebis,
il semblerait que l'auteur Jean a inscrit tout cela pour que nous
puissions avoir les deux. Nous ne voulons donc pas négliger tout le
réconfort que l'on trouve ici pour les brebis.
A
travers Jean
20 nous
suivons le plan que l'on trouve en Jean
20:31 notre
verset clé. Ce verset dit : «
Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus
est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en
son nom. »
Vous
voyez, le Saint-Esprit nous dit pourquoi Il a écrit ce livre. Il
nous donne trois raisons. Pour que nous puissions Le connaître. Pour
que nous puissions croire en Lui. Et pour que nous puissions avoir la
vie en Son nom. Il nous dit que c'est pour cette raison qu'Il a écrit
ce livre. Et comme Il nous dit pourquoi Il a écrit ce livre, nous
nous posons ces trois questions alors que nous parcourons ce livre.
Qui est Christ pour que je puisse Le connaître? Qu'est-ce que la foi
pour que je puisse croire en Lui? Et qu'est-ce que la vie pour que je
puisse profiter de Lui ? Toutes les histoires que l'on trouve en
Jean, chaque chapitre de Jean répondent à ces trois questions.
Lorsque
nous en aurons fini avec ce livre, nous aurons au moins vingt-et-une
réponses aux questions qui est Christ, qu'est-ce que la foi et
qu'est-ce que la vie? Je dis au moins 21 parce que certains chapitres
nous rapportent plus que deux histoires. La façon dont nous
parcourons ces chapitres est que d'abord nous les parcourons d'une
façon générale en nous posant ces trois questions et ensuite nous
reprenons certains des détails du chapitre.
Lors
de notre précédente étude nous avons répondu à la première
question. Qui est Christ selon le chapitre 10 et cette merveilleuse
allégorie.
-
Jean 10:11 dit: « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »
-
Jean 10:14-16 dit : « Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. »
-
Jean 10:26-29 dit: «Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. »
Vous
voyez, nous n'avons pas besoin de chercher très profondément pour
comprendre la première question. Qui est Christ? Il est le bon
berger. Il est le berger des brebis. Nous lisons cela parfois à la
légère. Mais comment est-ce que cela sonnerait dans les oreilles
d'un juif à l'époque du Nouveau Testament lorsque Jésus dit: « Je
suis le bon berger. » ?
Voici
ce qui est écrit dans le passage très connu du Psaume
23:1:
« L'Éternel
est mon berger: je ne manquerai de rien.»
Dans la langue originelle l’Éternel est Jéhovah. Jéhovah est mon
berger. Lorsque le Seigneur Jésus clame être le bon berger, Il
disait être Jéhovah. C’est pour cette raison que les responsables
religieux étaient si en colère. C’est pour cette raison que les
chefs religieux l’accusent dans ce chapitre de blasphémer. C’est
pour cette raison qu’ils ont essayé de Le tuer et de Le lapider.
C’est parce qu’Il s’est fait Lui-même Dieu et s’est fait
appeler Jéhovah.
Dans
notre précédente leçon, j’ai essayé de vous montrer de quelle
façon Christ est le Berger des brebis et de quelle manière le
Berger était le seul et unique espoir pour les brebis. Les brebis
sont si facilement désorientées ! C’est un animal très
étrange de ce point de vue-là. Ésaïe
53:6 dit:
« Nous
étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie.
» Voilà
la caractéristique principale des brebis.
Nous
en verrons davantage sur notre merveilleux Berger alors que nous
avancerons dans ce chapitre mais pour l’instant qui est Christ ?
Il est le grand Berger des brebis. C’est le bon Berger qui donne Sa
Vie pour Ses brebis.
CE
QUE NOUS FAISONS MONTRE QUI NOUS SOMMES
Continuons
de trouver des réponses à nos questions dans Jean
10.
Qu’est-ce que ce chapitre nous apporte comme réponse à la
question : qu’est-ce que la foi ? Avant de vous donner ma
simple réponse, j’aimerais vous rendre attentif à l’accent qui
est mis dans tout le chapitre. Il y a différentes illustrations de
cela. Voici la première qui concerne notre berger.
Jean
10:37-38
dit: « Si
je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je
les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres,
afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que
je suis dans le Père. »
Jésus nous rend attentif à Ses œuvres. Jean 10:24-25 dit: « Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. »
Là encore, Jésus leur demande de regarder à Ses œuvres pour savoir qui Il est. On nous dit que l’arbre se reconnaît à ses fruits. On nous dit que le vrai chrétien se reconnaît à ses œuvres. On nous dit que la vraie foi se reconnaît par ses œuvres. Ainsi notre Seigneur Jésus a prouvé constamment qui Il était par ce qu’Il a fait. Il rend les gens attentifs à cela en répétant: « Regardez à mes œuvres. » C’est parce qu’un certain caractère a pour résultat une certaine conduite et si vous voyez ma conduite vous saurez qui je suis. Jésus dit: « Mes œuvres témoignent de qui je suis. »
Voici
la deuxième illustration. Jean
10:12-13
dit: «
Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui
n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les
brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le
mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met
point en peine des brebis. Je suis le bon berger. » Le
mercenaire est la personne qui fait le travail de berger pour de
l’argent. Il ne se préoccupe pas des brebis. Selon le verset
10:13,
pourquoi est-ce que le mercenaire s’enfuit lorsqu’il voit le loup
venir? C’est tout simplement parce qu’il est un mercenaire. Il ne
faut pas chercher l’explication très loin.
Jean
10:10 dit:
« Le
voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je
suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l'abondance. »
Pourquoi est-ce qu’un voleur vole? C’est parce qu’il est un
voleur. Pourquoi est-ce qu’un menteur ment? C’est parce qu’il
est un menteur. Jésus aimerait donc nous rendre attentifs à la même
chose. Il nous dit: « Pour savoir qui je suis et quel est mon
caractère, regardez ce que je fais et alors vous saurez qui je
suis. » C’est vrai parce que qui vous êtes détermine ce que
vous faites.
Jean
12 nous
parle de Judas le disciple qui s’occupait des finances. Jean
12:6 dit:
« Il
disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il
était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y
mettait. »
Pourquoi est-ce que Judas volait? C’est parce qu’il était un
voleur, c’est pour cette raison qu’il faisait cela. Dieu agira
tout le temps comme Dieu. Tout ce qu’Il fait le sera en fonction de
qui Il est.
Un
mercenaire finira toujours par fuir en temps de danger, parce qu’il
est un mercenaire. Un voleur finira par voler parce qu’il est un
voleur. Alors comment est-ce que cela peut nous aider à répondre à
la question qu’est-ce que la foi?
Jean 10:3-5 dit: « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.»
Et Jean 10:26-27 dit: « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. »
Jean 10:3-5 dit: « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.»
Et Jean 10:26-27 dit: « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. »
Est-ce
que vous voyez la chose incroyable que Dieu nous dit ici ? Il
dit: « Mes
brebis entendent ma
voix
et elles me suivent. »
Une des caractéristiques des brebis du Seigneur est qu’elles
suivent Christ. Elles Le suivent. Mais pourquoi est-ce que cela est
si incroyable? C’est si incroyable parce que la caractéristique
principale des brebis « naturelles » est qu’elles ont
tendance à fuir et à se disperser. Elles suivent toutes leurs
propres voies.
Et
tout d’un coup nous avons ici un miracle. La caractéristique des
brebis décrites ici est qu’elles ne fuient plus au loin mais elles
suivent le Seigneur. Voici à nouveau ce que dit le verset 10:4:
«
Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant
elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
» Les
brebis Le suivent parce qu’elles reconnaissent Sa voix. Et le
verset 10:5
dit: «
Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui,
parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Pourquoi
est-ce que les pharisiens n’ont pas cru? Jean
10:26 dit:
« Mais
vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. »
Ils ne
croient pas parce qu’ils ne font pas partie des brebis du Seigneur.
Le fait que vous êtes qui vous êtes, détermine ce que vous faites.
De la même façon que Dieu fait ce qu’Il fait à cause de qui Il
est, de la même façon qu’un mercenaire fait ce qu’il fait à
cause de qui il est, de la même manière le chrétien a été
transformé et il est maintenant une brebis de Christ et pour cette
raison sa caractéristique est qu’il entend Sa voix et il Le suit.
Il suit le Seigneur.
Il
y a de nombreux livres qui ont été écrits sur le Berger et les
brebis. Certains de ces auteurs comparent les chrétiens à des
brebis naturelles. Ils disent: « Vous voyez, les chrétiens ne
sont pas intelligents et ils sont stupides. » Ils montrent à
quel point les chrétiens sont bêtes en s’appuyant sur la nature
des brebis.
Je
ne veux pas dire que nous ne sommes pas une brebis sans intelligence
mais nous avons assez de sens pour mettre notre confiance en Jésus.
Et lorsque nous faisons cela nous devenons quelqu’un de tout
différent. Vous savez ce qui est incroyable dans ce chapitre c’est
qu’à aucun moment dans ce chapitre on nous dit à quel point les
brebis sont bêtes. Pourtant lorsque vous lisez des livres au sujet
des brebis et du berger c’est tout ce que vous voyez. Ils vous
donnent 10 caractéristiques pour souligner à quel point les brebis
sont bêtes, sans espoir et sans défense. Puis ils comparent cela à
des chrétiens.
LA
FOI C’EST SUIVRE LE BERGER
Mais
Dieu fait l’exact opposé de cela parce qu’Il essaie d’illustrer
que l’intuition spirituelle de Ses brebis est différente. Les
brebis de Dieu n’écoutent pas la voix des étrangers. Les brebis
de Dieu suivent le Seigneur en tant que direction principale de leur
vie. Avec cet arrière-plan, laissez-moi vous donner une réponse à
la question selon ce chapitre, qu’est-ce que la foi? La réponse
est : la foi c’est suivre le Berger. C’est suivre le Berger
en tant que fruit de qui je suis. Je suis maintenant changé en tant
que nouvelle créature et c’est pour cela que je suis le Berger.
J’aimerais
vous partager deux principes qui je pense, pourront aider à
clarifier ce que je veux dire par la foi c’est suivre le Berger. Le
premier principe est que comme le caractère produit la conduite, et
que la conduite est donc le fruit de qui je suis, suivre le Berger,
suivre le Seigneur n’est pas une condition pour être une brebis.
Suivre le Seigneur n’est pas une condition pour être une brebis,
c’est une évidence que l’on est une brebis. C’est la preuve
que je suis une brebis. C’est un fruit, c’est un produit dérivé,
c’est une des caractéristiques des brebis. Je ne suis pas une
brebis parce que je suis le Seigneur. Je suis le Seigneur parce que
je suis Sa brebis. Il ne s’agit pas simplement d’une autre
formulation. Il s’agit d’une toute autre direction. Si on mettait
les choses dans l’autre sens on finirait avec un salut par les
œuvres, plutôt qu’un salut par la grâce.
De
nos jours on parle de quelque chose qui s’appelle la « Théologie
de la Seigneurie1. »
Je pense que cette « Théologie de la Seigneurie » met
les bœufs après la charrue. Elle inverse les choses. Les personnes
qui tiennent cette position citent des versets comme 1
Jean 2:3-4 qui
dit:
« Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. »
(1 LordshipTheology ou Lordship Salvation en Anglais (NDT))
« Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. »
(1 LordshipTheology ou Lordship Salvation en Anglais (NDT))
Ensuite
ces personnes disent: « Vous voyez nous savons que nous l’avons
connu SI nous gardons ses commandements. » Et elles soulignent
fortement le mot « Si. » Elles disent: « Vous voyez
c’est conditionnel et garder ses commandements est la condition. »
Dans le Nouveau Testament ce mot « garder » signifie
« chérir ». C’est quelque chose que l’on fait dans son
cœur plutôt qu’une œuvre. Quoi qu’il en soit, elles en font
une condition et disent: « Si je me repends, si j’étudie, si je
jeûne, si je prie, si je me lève tôt, si je fais toutes ces choses
alors Jésus sera Le Seigneur. » Elles disent que l’on doit
faire toutes ces choses pour que Jésus soit proche de nous et que
nous puissions avoir la communion. Elles disent que je dois d’abord
me soumettre et ensuite Il sera le Seigneur.
Non,
pas du tout. C’est l’opposé qui est vrai. Il est important que
nous mettions les choses dans l’ordre. La question que nous devons
nous poser est : est-ce que je suis le Seigneur pour devenir Sa
brebis ou est-ce que parce que je suis Sa brebis ? Est-ce que je
me soumets pour faire de Lui mon Seigneur? Ou est-ce que je me
soumets parce qu’Il est mon Seigneur? Vous voyez ce n’est pas la
même chose. Est-ce que je garde Ses commandements comme une
condition pour continuer de m’aimer ou est-ce que c’est
parce qu’Il m’aime que je garde Ses commandements ?
Qu’est-ce que la foi? La foi c’est suivre le Berger pas comme une
condition, mais comme un fruit, comme étant le résultat d’une
union.
Le
deuxième principe que j’aimerais souligner est qu’en disant: Ses
brebis Le suivent, je ne veux pas dire que Ses brebis ne se perdent
jamais. La réalité est que cela arrive. Et je peux confesser
avec tristesse que cela m’arrive trop souvent. Chacun d’entre
nous avons expérimenté cette triste réalité. En fait le Psaume
119:176 dit:
« Je
suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je
n'oublie point tes commandements. »
Il ne faut donc pas faire l’amalgame entre le fait qu’il nous
arrive de désobéir au Seigneur et le fait de vivre dans la
désobéissance comme étant une direction de vie. Ce sont deux
choses différentes.
Jean
10:27-28 dit:
« Mes
brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je
leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de ma main. » Je
reviendrai à ce verset lorsque nous étudierons la question
qu’est-ce que la vie ? Parce que cela est en lien avec la
sécurité. Mais pour l’instant j’aimerais parler de l’abus que
l’on a pu faire de ce passage. On peut horriblement abuser de ces
deux versets.
Je
suis sûr que vous savez probablement que Jean
10:27 est
souvent utilisé comme un texte pour prouver que les chrétiens
profitent de la sécurité éternelle. La sécurité éternelle comme
elle est souvent enseignée et non pas comme la Bible en parle,
suggère qu’une personne est sauvée quoiqu’il arrive dans sa vie
et peu importe comment elle vit. Certaines personnes appellent cela
une « foi facile ».
L’idée
est de dire: « Faites confiance au Seigneur et vivez comme vous
le désirez. Si vous avez pris une décision pour Christ, vous irez
au paradis lorsque vous mourrez, quoi qu’il arrive. »
J’ai
entendu de nombreuses personnes essayer d’en tirer un peu de
réconfort en disant par exemple: « Il est vrai que lorsqu’il
a eu seize ans il est allé un peu de travers mais il a pris une
décision pour Jésus lorsqu’il avait quatre ans. Je sais
qu’il ira au ciel parce qu’une fois sauvé, tout le temps
sauvé. » Certaines personnes pensent ainsi que quoi qu’il
arrive, même si vous devenez un terroriste ou un meurtrier, vous
irez au ciel lorsque vous mourrez.
Il
y a plusieurs choses qui sont fausses avec cet enseignement. Une de
ces choses est que cela laisse à penser qu’il y a deux chemins qui
mènent au ciel. Cela enseigne qu’il y a un chemin spirituel qui
mène au ciel et qu’il y a un autre chemin qui serait charnel. Mais
il n’y a pas deux chemins qui vont vers le ciel. Il n’y a qu’une
seule route vers le ciel.
D’après
le contexte qu’est-ce qu’ils oublient lorsque les gens disent:
« vivez comme vous le désirez. » ? La
réponse
est le verset
10:27
qui dit:
« Mes
brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. »
La façon dont la sécurité éternelle est souvent enseignée est la
« non persévérance des saints. » En d’autres termes,
certains disent que ceux qui ne persévèrent pas jusqu’à la fin
seront sauvés. De nombreuses personnes croient et enseignent une
doctrine
appelée
la « sécurité éternelle », qui lie Dieu et qu’Il n’a
plus de choix, Il doit me sauver parce qu’un jour je me suis avancé
dans l’église, j’ai levé la main et j’ai signé une carte
d’engagement.
J’aimerais
être 100% clair. Est-ce que je veux dire qu’une personne peut
perdre son salut une fois qu’elle a été réellement sauvée ?
Et la réponse est non, je ne dis pas du tout cela. Ce que je veux
dire est qu’il y a une grande chance pour que les personnes qui
vivent une vie charnelle sans manifester les caractéristiques d’une
brebis qui suit Jésus, n’aient jamais été sauvées. Je ne veux
pas dire qu’elles ont eu le salut puis qu’elles l’ont perdue.
Je veux plutôt dire qu’elles ne l’ont jamais eu. Et cela à
cause du verset 10:27
qui dit: « Mes
brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. »
Le
caractère produit une conduite. La faiblesse, le péché, la
rébellion, vivre à l’opposé du Seigneur, n’est pas une
caractéristique d’une brebis du Seigneur. Le même apôtre qui a
écrit cela a aussi écrit 1 Jean. Écoutez de quelle façon il décrit
ce problème en 1
Jean 2:19 qui
dit: « Ils
sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres;
car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec
nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne
sont pas des nôtres. »
Ils sont partis pour manifester le fait qu’ils n’étaient pas
réellement d’entre nous. Ils n’ont rien perdu, ils n’ont tout
simplement jamais rien eu. Jésus ne dira pas un jour aux croyants:
« Je vous ai un jour connu mais maintenant je ne vous connais
plus. » Il leur dira simplement: « Je
ne vous ai jamais connu. »
Il ne s’agit pas ici d’une situation où des personnes ont un
jour eu le salut puis l’ont perdu.
Mais
ayant dit cela il faut aussi dire qu’il peut arriver que Ses brebis
puissent s’égarer. Le même chapitre qui dit que le Seigneur est
mon berger, dit également: « Il
restaure mon âme. »
Loué soit Dieu pour la restauration, parce qu’il nous arrive de
nous égarer. Il arrive qu’un chrétien mente, mais ce n’est pas
un menteur. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire par cela? Il ne
s’agit plus de la direction principale de la vie d’un chrétien.
Il peut arriver qu’un chrétien vole, mais ce n’est pas un
voleur. Ce n’est plus la direction principale de sa vie.
David
a commis un meurtre. David a commis un adultère. Mais je crois
honnêtement qu’il n’était pas un meurtrier, pas comme étant la
direction principale de sa vie. Son cœur était tourné vers le
Seigneur. Il était un homme selon « le cœur de Dieu ».
La
vérité est que si vous étudiez la Bible sous la direction du
Saint-Esprit vous réaliserez de plus en plus que n’importe quel
chrétien est capable de faire n’importe quel péché, qu’une
personne non sauvée peut faire. Si je détourne mes yeux du
Seigneur, je suis capable de faire n’importe quoi, mais cela n’est
pas la même chose que la principale direction de ma vie.
En
lien avec cela j’aime Proverbes
24:16 qui
dit: « Car
sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont
précipités dans le malheur. »
Peut-être que vous demanderez: « Est-ce que sept ici signifie
six plus un? » Non je ne pense pas que cela ait cette
signification. Je pense que sept ici est le nombre parfait de Dieu et
ce verset veut dire qu’un chrétien ne finira pas de tomber avant
qu’il n’arrive au ciel. Mais quelle est la différence entre le
chrétien et l’homme mauvais selon ce verset? A l’opposé du
mauvais homme, le chrétien finit pas se relever. Loué soit Dieu
pour la restauration ! Plus tard nous soulignerons encore cette
restauration, mais je désirais juste vous rendre attentif à cela.
Je
sais que de nombreuses personnes utilisent ce grand verset sur la
sécurité du chrétien et en abusent. Elles se trompent elles-mêmes.
Elles vivent des vies terribles mais elles disent: « Vous savez
j’ai accepté Jésus alors que j’étais dans un club d’enfant,
je lui ai demandé d’être mon bon berger. » Et ces gens
pensent être en sécurité avec cela.
Personnellement
je ne peux pas imaginer que Dieu puisse donner plus de réconfort
dans une réelle sécurité, que ce que l’on trouve dans ce
merveilleux verset: « Je
leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de ma main. »
Je sais qu’il y a des personnes qui enseignent que l’on peut
perdre son salut une fois que nous l’avons reçu. Je pense que la
Bible enseigne que si vous êtes réellement sauvés, vous suivrez le
Seigneur, et que si vous êtes réellement sauvés peu importe
combien de fois vous vous égarez, vous ne pourrez pas perdre votre
salut. Je pense que la Bible enseigne cela. J’ai également entendu
des gens dire: « Personne ne peut vous déraciner mais vous
pouvez vous échapper. Personne ne peut vous déraciner mais vous
pouvez glisser au loin ».
Vous
savez pourquoi je ne peux pas glisser d’entre Ses doigts et me
perdre? Parce que je suis Ses doigts. Je fais partie de Son corps et
vous faites partie de Son corps. Nous avons donc là une incroyable
sécurité. Et on a donc terriblement abusé de ce verset. Tout
l’objectif de ce verset est de donner une garantie, une sécurité
et une délivrance qui me délivre de moi. Je suis heureux que tout
cela ne dépende pas de moi, cela dépend du Seigneur.
Ainsi
suivre le Bon Berger ne signifie pas que je ne vais pas m’éloigner
de Lui de temps en temps. Mais cela signifie sûrement que cela ne
sera plus jamais la principale direction de ma vie. Je me sens
vraiment désolé pour les chrétiens indécis, ceux qui hésitent,
plus que pour les personnes non sauvées. Et je vais vous dire
pourquoi. C’est parce qu’ils sont pris entre deux mondes. Une
fois qu’ils se sont égarés ils ne se sentent plus chez eux dans
le monde non sauvé et ils ne se sentent plus chez eux dans le monde
chrétien. Ils sont tout simplement pris entre deux mondes.
Je
sais que ce sujet est controversé mais certaines personnes posent
cette question: « Est-ce qu’un chrétien peut se suicider? »
Je pense qu’il y a plus de raisons que ces chrétiens égarés se
suicident que les autres personnes parce qu’ils sont pris entre
deux mondes. Et s’ils ne mettent pas les choses en règle avec le
Seigneur, ils ne peuvent tout simplement pas vivre avec eux-mêmes.
Mais cela est une autre histoire.
Je
ne dis pas du tout cela pour que nous nous jugions les uns les
autres. Nous ne pouvons pas nous juger les uns les autres. Je ne peux
pas voir votre cœur et vous ne pouvez pas voir mon cœur. Nous ne
pouvons pas nous juger sur notre comportement extérieur. Si je
jugeais selon le comportement extérieur, je mettrais Lot en enfer et
Judas au ciel. Mais si nous vivons une vie charnelle, je pense que
nous nous trompons nous-mêmes si nous pensons que nous avons été
sauvés. Les brebis du Seigneur entendent Sa voix, elles ne suivent
pas les étrangers. La principale caractéristique des brebis du
Seigneur est qu’elles Le suivent.
Reprenons
nos questions et réponses. Qui est Christ? Il est le Grand Berger
des Brebis. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est suivre le Grand
Berger en tant que résultat d’une relation car Il a transformé ma
vie et je ne suis plus égaré.
Dans
la Bible, la justification vient en premier puis vient la
sanctification. La justification est du domaine de la relation, la
sanctification est du domaine du comportement. Le comportement est
tout le temps un fruit d’une relation. Nous voyons cela à travers
tout le Nouveau Testament.
LA
VIE C'EST ENTRER ET SORTIR ET TROUVER DE VERTS PÂTURAGES
Alors
qu’est-ce que la vie selon Jean
10?
Jean
10:10 dit:
« Le
voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je
suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l'abondance. »
Quel merveilleux verset ! « Je
suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l'abondance. » La
vie est l’abondance dont profite la brebis sous la responsabilité
du Berger.
Comme
vous le savez dans l’Ancien Testament le livre le plus intime,
celui qui parle de notre relation avec Christ, est le Cantique des
cantiques de Salomon. C’est le livre qui retrace une histoire
d’amour entre deux mondes. Une histoire d’amour céleste illustré
par une histoire d’amour terrestre. Dans le premier chapitre ce
récit est conté à travers un Berger et une brebis.
Cantique 1:7 dit: « Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu fais paître tes brebis, où tu les fais reposer à midi; car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons? »
Cantique 1:7 dit: « Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu fais paître tes brebis, où tu les fais reposer à midi; car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons? »
A
ce moment de l’histoire, la jeune fiancée n’est pas encore en
sécurité auprès de l’amant de son âme. Elle lutte encore et
elle pose ces deux questions dans le premier chapitre. La première
est: « Où tu fais paître tes brebis? Où est-ce que je
peux manger? » La deuxième question est: « Où tu les fais
reposer à midi ? Où est-ce que je peux me reposer? »
Cette jeune femme a besoin de ces deux choses. Elle a besoin de repos
et de nourriture. Où peut-elle se reposer et se rassasier?
Je
m’occupe beaucoup de chrétiens et les deux questions que j’entends
le plus souvent sont: « Où est-ce que je peux aller pour être
nourri? Et comment est-ce que je peux trouver le repos? » Ce
sont les deux mêmes questions que posent cette jeune fiancée dans
le Cantique des Cantiques. Je ne vais pas développer cela maintenant
mais c’est intéressant de voir la façon dont il développe cela.
Il répond simplement: « Suis
les brebis grasses et tu sauras. »
Alors
qu’est-ce que la vie dans Jean
10? La vie
est l’abondance, la vie est la relation et le repos. Laissez-moi
vous rendre attentif aux nombreuses références que nous avons ici
sur cette relation intime. Dans notre précédente leçon, nous avons
parlé des bergers orientaux, des brebis et de l'intimité qu'ils
avaient.
Voici
de nouveau les versets 10:3-4:
« Le
portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par
leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant
elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
»
J'ai
un cher ami qui est berger. Je me suis un jour arrêté près de là
où il gardait son troupeau et je lui ai demandé: « D'après ma
Bible les brebis peuvent reconnaître la voix du berger, est-ce que
cela est vrai? » Il
a répondu: « Oui cela est vrai. » Je lui ai donc demandé: «
Est-ce que vous pourriez appeler une de vos brebis? » Il a fait un
cri particulier et une de ses brebis est venue. Une brebis a levé sa
tête, est venue près de lui. Je lui ai donc demandé: « Est-ce que
je pourrais essayer? » J'ai essayé d'imiter la façon dont il a
appelé la brebis. Mais la brebis n'a même pas levé la tête,
pourtant je pensais que je l’imitais assez bien. Cela montre
l'intimité qu'il y a entre la brebis et le berger.
Le
verset 10:9
dit: « Je
suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera
et il sortira, et il trouvera des pâturages. »
Qu'est-ce que la vie? La vie c'est entrer et sortir et trouver de
verts pâturages. Une des raisons pour lesquelles j'aime cela est
parce que pendant des années, je ne savais pas comment me reposer
dans mon berger. Si à cette époque vous m'aviez demandé: « Est-ce
que cela décrit votre vie? Entrer et sortir et trouver de verts
pâturages ? J’aurais dit non. » J'aurais dû répondre: «
Non, ma vie ne ressemble pas à quelqu'un qui entre et qui sort. Ma
vie est plutôt une succession de haut et de bas. » Toute mon
expérience avec le Seigneur était une succession de haut et de bas.
Un
jour j'étais en haut et un jour en bas. Un jour j'étais zélé pour
le Seigneur et le lendemain froid pour les choses du Seigneur. Un
jour j'avais la victoire sur la tentation et le péché et le
lendemain je laissais se manifester la corruption qu'il y avait dans
mon cœur et je tombais dans le péché. Ma vie était une succession
de haut et de bas, de moments chauds et de moments froids. Voilà à
quoi ressemblait toute ma vie chrétienne.
Ce
n'est pas le genre de vie que le Seigneur est venu donner. La vie
abondante, ce n'est pas aller de haut en bas, mais entrer et sortir.
C'est entrer pour adorer et sortir pour témoigner. C'est entrer pour
recevoir les ordres et sortir pour obéir. C'est entrer pour se
soumettre et sortir pour servir. C'est cela la vraie vie chrétienne.
Je
me rappelle avoir partagé un verset du Psaume
23 avec
Lillian récemment. Psaume
23:2 dit:
« Il me
fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux
paisibles. »
J'ai été si béni avec ce verset ! J'ai dit: « Regarde
Lillian. De verts pâturages, des eaux paisibles. » Elle a répondu:
« Ce n'est pas cette partie qui a béni mon âme. » J'ai alors
demandé: « Qu'est-ce qui te bénit, toi? » Elle a répondu: « Il
me fait reposer. » Elle a dit: « De façon naturelle je ne me
reposerais pas. Je murmurerais dans ce vert pâturage et je
troublerais l'eau paisible s'il n'y avait pas le Seigneur » C'est
tout à fait vrai. Non seulement Il me dirige vers les eaux paisibles
mais en plus Il me permet de me reposer dans Ses verts
pâturages. »
Les
versets 10:4-5
disent: «
Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant
elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui,
parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Est-ce que vous voyez de quelle façon il utilise ici le contraste entre l'étranger et l'ami ? Le berger est un ami et la brebis ne suivra pas un étranger. Est-ce que vous réalisez que la confiance n'est jamais un problème entre les amis ? C'est automatique, vous faites automatiquement confiance à votre ami. Est-ce que vous réalisez que la confiance est un problème parmi les étrangers ?
Est-ce que vous voyez de quelle façon il utilise ici le contraste entre l'étranger et l'ami ? Le berger est un ami et la brebis ne suivra pas un étranger. Est-ce que vous réalisez que la confiance n'est jamais un problème entre les amis ? C'est automatique, vous faites automatiquement confiance à votre ami. Est-ce que vous réalisez que la confiance est un problème parmi les étrangers ?
Nous
enseignons tout le temps à nos enfants et à nos petits-enfants à
ne pas parler aux étrangers. Vous ne prêteriez pas d'argent à un
étranger. Si un étranger passe et vous demande de lui prêter votre
voiture, vous n'allez pas lui donner vos clés. Vous ne le pouvez
pas. Si un étranger passe et vous propose d'emmener vos petites
filles jouer au parc, vous ne serez pas d'accord. Si au contraire ce
sont des amis qui passent et disent: « Nous allons au parc, est-ce
que je peux emmener vos enfants avec moi ? » Ce n'est pas un
problème.
La
foi, la confiance, n'est jamais un problème entre les amis. C'est
pour cette raison que je suis un peu découragé lorsque j'entends
les chrétiens dirent: « J'ai tellement de difficultés avec la foi.
Je lutte avec la foi. J'essaie réellement de faire confiance au
Seigneur. » Que penserait un de vos amis si vous lui disiez: «
J'essaie réellement de te faire confiance. » ? Il en serait
vexé parce que c'est désobligeant de dire cela à quelqu'un. Les
gens disent: « Il faut que je travaille sur ma foi. J'ai besoin de
davantage d'enseignement sur la foi. J'ai besoin de lire des livres
sur le sujet. J'ai besoin d'aller dans un séminaire pour apprendre à
faire confiance à Dieu. »
Non,
vous n'avez pas besoin de cela. Vous devez cultiver une communion
avec le Seigneur, parce que la confiance n'est jamais un problème
entre des amis. C'est automatique. Plus vous êtes près du Seigneur,
plus il est simple de faire confiance. Cela ne devient pas plus
difficile de faire confiance à Jésus lorsque vous avancez, cela
devient plus simple, parce que vous apprenez à connaître davantage
le Berger.
LA
VIE C'EST LA SÉCURITÉ DANS LE TROUPEAU
Après
avoir lu ce passage, je me gratte parfois la tête lorsque j'entends
un chrétien qui s'engage dans une secte. Pourtant ce chapitre dit
que les brebis n'écouteront pas la voix d'un étranger. Bien
entendu, il n'est pas dans mon intention de juger le cœur de
quiconque. Quelle vie abondante Jésus est venu donner! Il ne s'agit
pas de quelque chose qui est une succession de haut et de bas. C'est
entrer et sortir pour trouver de verts pâturages. Entrer pour
recevoir la protection et sortir comme signe de liberté. Il s'agit
de la vie abondante sous la protection du berger.
Une
partie de cette vie d'abondance est cette sécurité qu'ont les
brebis. Relisons encore les merveilleux versets 10:27-30
pour qu'ils pénètrent profondément dans notre cœur: «
Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je
leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de
mon Père. Moi et le Père nous sommes un. »
Qu'est-ce que la vie? C'est la sécurité dans le troupeau.
Dans
ce chapitre il y a deux grandes images qui montrent à quel point les
brebis sont en sécurité. Une image est Christ la porte.
Les versets 10:7-9 disent: « Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. »
Les versets 10:7-9 disent: « Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. »
Le
verset 10:11
dit: « Je
suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »
Nous avons une expression qui dit: « Il faudra me passer sur le
corps. » Et par cela nous voulons dire : vous devez d'abord me
mettre hors de nuire. On nous dit qu'à l'époque du Nouveau
Testament il n'y avait pas réellement de porte à la bergerie. Nous
pensons à une porte faite de fer ou de bois qui se balance sur des
gonds.
Les
versets 10:7-9
disent: «
Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je
suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des
voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il
entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. » Mais
la porte de la bergerie n'était pas comme cela. Les murs étaient
faits de pierres ou de buissons et la porte était juste un espace.
J'ai
entendu une histoire vraie rapportée par George Adam Smith, un
commentateur écossais. Un jour qu'il était en Palestine il a vu une
bergerie et a pris le temps de discuter avec un berger. Il a demandé
au berger: « Où était la porte de la bergerie? » Le berger a
répondu: « Mais que voulez-vous dire? » Et le berger qui n'était
pas un chrétien a répondu: « Je suis la porte. Vous voyez, lorsque
la journée est passée, que la lumière a baissé et que les brebis
sont en sécurité dans la bergerie, je me couche en travers de la
porte. Aucune brebis ne quitte cette bergerie à moins qu'elle ne
passe sur mon corps. Et aucun lion, loup ou ours ne peut entrer à
moins qu'il ne passe sur moi. »
Jésus
nous dit qu'Il est la porte des brebis et aucun ennemi ne peut entrer
à moins qu'Il ne passe sur Lui. On peut penser à David et à la
façon dont il a tué les lions et les ours pour protéger les
brebis.
La
première image de la sécurité est donc la porte. C'est un grand
réconfort de savoir qu'aucun ennemi ne peut entrer à moins qu'il ne
passe sur Son corps! L'autre image est la main de Dieu. Quelle
image !
Les versets 10:28-29 disent: « Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. »
Les versets 10:28-29 disent: « Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. »
Je
vous ai déjà dit que nous devons tout le temps retourner au
prologue. Le prologue de ce livre présente Jésus comme étant Dieu.
Il est Dieu. Lorsque vous lisez quelque chose au sujet de la main,
ici vous lisez au sujet de la main de Dieu. En lien avec cela j'aime
1 Pierre
5:6-7 qui
dit: «
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous
élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis, car lui-même prend soin de vous. » J'aime
cette expression : la main puissante de Dieu.
Je
ne peux pas penser à ce verset sans faire le lien avec ce grand
chapitre sur la main de Dieu. Il s'agit de Ésaïe
40. Ésaïe
40:11-12
dit:
« Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein; il conduira les brebis qui allaitent. Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, pris les dimensions des cieux avec la paume, et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure? Qui a pesé les montagnes au crochet, et les collines à la balance? »
« Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein; il conduira les brebis qui allaitent. Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, pris les dimensions des cieux avec la paume, et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure? Qui a pesé les montagnes au crochet, et les collines à la balance? »
Est-ce
que vous pouvez imaginer à quoi ressemble la main de Dieu? Elle peut
contenir toutes les eaux du monde. Combien d'eau est-ce que vous
pouvez tenir dans votre main? Lui, Il tient toute l'eau du monde sans
en perdre une seule goutte. Dieu a tous les océans, tous les grands
lacs, tous les fleuves et toutes les rivières dans sa main. Il peut
tenir toute l'eau du monde dans Sa main. Et c'est de cette main dont
parle le chapitre lorsqu'il est écrit «
personne ne peut les ravir de ma main. »
Le
même verset dit qu'Il mesure les cieux avec la paume de la main. Ma
paume fait quelques centimètres, mais la sienne permet de mesurer
les cieux d'une extrémité à l'autre. Vous parlez d'une sécurité !
Nous sommes dans les mains de Dieu.
Je
pense que cela aurait été une chose merveilleuse si Jésus avait
dit: « Moi et mon Père allons vous ravir de la main de vos ennemis.
» Mais Il n'a pas dit cela. Il a dit: «
Personne ne peut vous ravir de ma main. » Cela
est encore plus élevé comme sécurité ! Jésus nous dit ici
que vivre dans Sa main c'est être sain et sauf. Ce n'est pas parce
que nous sommes dans Sa main que nous sommes exempts de tout danger.
Nous ne sommes pas exempts des maladies, des tentations, des
persécutions, de mourir en martyr, parce que nous sommes dans Sa
main. Vous devez vous rappeler le contexte. Le contexte est Jean
9. Ils
venaient juste de jeter cet homme aveugle loin de la synagogue, mais
ils ne l'ont pas jeté loin de la main du Berger. C'est le point que
Jésus souligne ici.
Je
suis en sécurité et à l'abri dans la main qui peut contenir toute
l'eau de la terre, et qui sert d'unité pour mesurer les distances
dans les cieux. Les ennemis peuvent nous blesser mais ils ne peuvent
pas toucher à nos organes vitaux. C'est ce que notre Seigneur Jésus
nous dit ici.
Alors
qui est Christ? Il est le Grand Berger. Qu'est-ce que la foi? La foi
c'est entendre la voix du Berger et Le suivre en tant que
sous-produit de notre relation avec Lui. Qu'est-ce que la vie? La vie
c'est l'abondance, c'est entrer et sortir et trouver des pâturages,
plutôt que de vivre une succession de hauts et de bas. C'est vivre
dans la sécurité. Lorsqu'un père prend un enfant par la main pour
traverser une route, est-ce que la sécurité de l'enfant dépend de
la force avec laquelle l'enfant tient la main du père ou de la force
avec laquelle le père tient la main de son fils? Vous connaissez la
réponse. Si le père tient fort la main de son fils, à quel point
le Seigneur tient nos mains encore plus fort !
Je
ne ferai pas confiance dans ma fidélité au Seigneur un seul moment.
C'est Lui qui est Celui qui garde nos âmes. Amen.
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