mercredi 2 décembre 2015

Philippiens 2: 5-7 T. Austin-Sparks

Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus,  lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,  mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; (Philippiens 2: 5-7 )

Nous avons appris à tracer une distinction très large entre d’une part faire beaucoup de choses "pour le Seigneur," en nous agitant, en étant occupés, en organisant, conduisant, parlant, prêchant, animant des réunions, tout ce que nous appelons le «service chrétien." et d’autre part le vrai service du Seigneur. Le vrai service de l'Éternel consiste à émanciper un peuple de ce monde pour Lui et la formation de ce peuple selon Christ pour une vocation céleste, et une vocation céleste maintenant, pas après.

Vous pouvez tester votre service par la mesure de l'émancipation des gens qui passent entre vos mains et la mesure de la formation de Christ qui se produit. Ce sont ces choses qui sont le service. Et puis vous découvrirez alors en comparaison que ce qui est appelé « le service chrétien », avec tout le mouvement, l'activité,  le travail fébrile ne réclame pas d’avoir beaucoup de patience. Cela ne requiert pas d’être vidé de vous-mêmes, non, cela ne demande pas beaucoup de douceur: je pense même que c’est l’opposé. Cela nous rend importants, cela nous rend fiers, cela nous rend auto-suffisants. Cela  nous rend jaloux de notre position et de notre ministère, et nous avons du ressentiment si on se sent attaqué.

Oui, « le travail chrétien » produit cela chez beaucoup. Le vrai service peut être testé par ces choses, et le vrai serviteur  peut être testé par la mesure en lui de ces vertus de Christ: être complètement décentrés et vidés  de nous-mêmes.

Par T. Austin-Sparks à partir de: La Croix et le mode de vie - Chapitre 7

(28) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

28 ème Jour. Pour l’avènement de son fils

«Soyez comme ceux qui attendent que leur maître revienne.» Luc 12:36
«Jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.» 1Timothée 6:14,15.
«Vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant les idoles pour le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils.» 1Thessaloniciens 1:9,10.

    Nous attendre à Dieu qui est au ciel et attendre du ciel le retour de son Fils, voilà ce qui va de pair dans la vie chrétienne. Nous attendre à Dieu pour toutes Choses ici-bas sera pour nous la meilleure préparation à attendre le retour de Christ avec humilité et sainteté. Quand nous attendons que Christ vienne nous chercher pour nous emmener au ciel, notre confiance en Dieu redouble d’espérance et de joie. C’est par là que notre Père céleste nous prépare à l’avènement de son Fils. La vie présente et la gloire à venir sont inséparablement réunies soit en Dieu, soit en nous aussi.

    Et pourtant on est parfois tenté de les séparer. Il est toujours plus facile de s’occuper de la religion du passé ou de celle de l’avenir que d’être fidèle dans la religion du jour présent. En contemplant ce que Dieu a fait dans le passé ou ce qu’il fera dans l’avenir, souvent on perd de vue le devoir de se soumettre à ce que Dieu fait au temps actuel. On s’expose ainsi à s’occuper des choses à venir plus encore que de celui qui doit venir. L’étude des événements à venir ouvre libre carrière à l’imagination et aux suppositions humaines. Ce n’est qu’en regardant à Dieu avec humilité et respect que nous éviterons l’écueil. de nous borner à ces recherches intellectuelles air lieu d’attendre avec amour le retour de Christ. Que tous ceux donc qui disent attendre le retour de Christ commencent par s’assurer qu’ils s’attendent actuellement à Dieu. Et vous tous aussi qui cherchez à vous attendre à Dieu pour qu’il révèle en vous la présence de son Fils, veillez à le faire comme des croyants qui attendent des cieux l’avènement de son Fils. L’espérance de son retour en gloire affermira votre confiance dans l’action directe de Dieu en vous. Et le même amour tout puissant qui doit accomplir ce retour glorieux agira dès à présent en vous pour vous préparer à son avènement.

    L’espérance du glorieux retour de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ est l’un des principaux liens qui réunissent les membres de l’Église de Dieu à travers les âges: «Il viendra pour être glorifié dans ses saints et pour se rendre admirable eu ce jour-là dans tous ceux qui ont cru.» {2Thessaloniciens 1:10} Alors nous serons tous réunis et l’unité du corps de Christ brillera de gloire divine. Alors triomphera l’amour divin lorsque Jésus recevra les siens et les présentera à son Père, et que tous les siens adoreront sa face avec amour, s’aimant les uns les autres de l’amour même de Dieu. Attendons, désirons, aimons d’avance le retour de notre Seigneur, de notre céleste Époux. Faisons-le avec amour pour lui, avec amour les uns pour les autres; c’est là ce qui caractérise cette attente des noces de l’Agneau.

    Il est à craindre que ceci ne soit pas toujours bien compris. Un cher frère, en Hollande, parlait de l’attente de la foi comme du véritable signe qui distingue «l’épouse.» J’exprimai un doute à cet égard, car il se pourrait qu’une épouse indigne, à la veille d’épouser un prince, ne fût préoccupée que des richesses de son fiancé et de la position élevée qu’elle obtiendra. L’attente de la foi peut être vive et sincère, taudis que l’amour peut manquer absolument, cet amour divin de l’Église qui attend Christ ne saurait s’obtenir par l’étude seule des prophéties. On ne l’acquiert qu’en s’appliquant avec humilité à aimer le Seigneur et à aimer ses frères. Jésus n’accueille notre amour pour lui que lorsque nous aimons aussi ses disciples. Attendre son avènement, c’est attendre aussi la glorieuse résurrection de tout son corps, de toute l’Église manifestée en gloire, c’est chercher dès à présent à maintenir ici-bas l’unité de son corps dans un esprit d’humilité et d’amour. Ce sont ceux qui savent le mieux aimer qui sont le mieux préparés au retour de Christ. C’est l’amour mutuel de tous ses membres qui assure la vie et la beauté de l’Église, l’épouse du Seigneur.

    Et comment en venir là? Cher enfant de Dieu! vous ne pouvez apprendre à attendre le retour du Fils de Dieu qu’en vous attendant à Dieu lui-même. Souvenez-vous que la vie terrestre de Jésus a été une vie de confiance habituelle en Dieu. Il ne pouvait rien faire de lui-même. C’est Dieu qui a élevé son Fils «à la perfection par les souffrances,» {Hébreux 2:10} et qui l’a ensuite glorifié. C’est Dieu aussi qui peut seul vous donner la vie spirituelle qu’il faut avoir pour attendre son Fils. Comptez sur lui pour vous la donner. Attendre Christ lui-même, que c’est différent d’attendre les événements qui vont se dérouler. Tout chrétien peut attendre les événements prédits, mais pour que vous puissiez attendre réellement Christ, il faut que Dieu vous y prépare chaque jour par son Saint-Esprit. C’est pourquoi, vous tous qui vous attendez à Dieu, regardez à lui pour qu’il vous fasse la grâce d’attendre son Fils dans un esprit venant du ciel. Et vous qui voudriez pouvoir attendre son Fils, attendez de Dieu qu’il vous révèle «Christ en vous.» {Romains 8:10, Ephésiens 3:17}

    L’assurance de la présence de Christ en nous, ainsi que Dieu la donne a ceux qui s’attendent à lui, nous prépare ici-bas là à voir Christ dans sa gloire. C’est «Christ en nous» qui est «l’espérance de la gloire.» {Colossiens 1:27}

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com


mardi 1 décembre 2015

Apocalypse 02:19 T. Austin-Sparks

Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. 20  Mais ce que j’ai contre toi….(Apocalypse 02:19 ESV)

Oh, que nous puissions avoir une meilleure idée sur ce qu’est le service du Seigneur , que le fait de prêcher sur des estrades, ou de tenir des réunions en plein air. Bien-aimés, le service pour le Seigneur est tout aussi important quand il se concrétise par un acte de bonté pour des enfants de Dieu dans le besoin,  dans les choses ordinaires du quotidien. C’est tout aussi précieux que de monter sur une estrade pour délivrer un message.

Vous voyez, cela  fortifie  les mains des enfants du Seigneur, quand on vient s’opposer aux tentatives de l’adversaire pour atteindre le témoignage dans les relations domestiques, dans la vie familiale, dans la sphère privée. Il y a trop de gens qui veulent renoncer à leur service domestique pour  aller dans des écoles bibliques, ils ne réalisent pas que ce service  peut être tout aussi précieux pour le Seigneur que de sortir dans le  champ de  mission. C’est spirituel, et non technique, non organisé, et vous pouvez être tout autant un prêtre du Seigneur en allant dans la maison de quelqu’un qui est sous la pression de l’ennemi, en l’aidant de façon pratique dans des taches du quotidien, qu’en vous tenant sur une estrade.

 Il y a beaucoup de prêtres du Seigneur dont la voix n'a jamais été entendue en public,  qui sont inconnus, cachés bien souvent au milieu de l’assemblée et pourtant qui dans le secret  remplissent un ministère bien plus précieux. Soyez au clair sur cette chose. Nous devons en arriver au point où nous décidons délibérément que le Seigneur est digne de cela, et où nous nous abandonnons à  Lui, à cause de l’amour que nous lui portons, Lui le Maitre Vous voyez, ce serviteur se consacre librement, volontairement, en tout temps, au service de son maître parce qu'il a appris à aimer son maître.


Par T. Austin-Sparks à partir de: Le Serviteur et le service du Seigneur

(27) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Psaume 42:11)


27 ème Jour. Et à la rédemption

«Siméon était juste et craignant Dieu; il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Anne, la prophétesse, parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance.» Luc 2:25-38.

    Nous voyons ici ce qui caractérise le croyant qui attend: Juste dans toute sa conduite; craignant Dieu et marchant en sa présence: attendant la consolation d’Israël l’accomplissement des paroles de Dieu; ayant le Saint-Esprit sur lui. C’est en s’attendant ainsi à Dieu que Siméon avait été préparé à recevoir la grâce promise. Et non seulement lui, mais Anne, la prophétesse, parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance. Ceci nous montre qu’au milieu du formalisme et de la mondanité qui les entouraient il y avait à Jérusalem un groupe d’hommes et de femmes qui s’attendaient à Dieu, comptant sur le salut promis.

    Et à présent que la consolation d’Israël est venue, que la rédemption a été accomplie, devons-nous encore nous attendre à Dieu? Oui, sans doute; mais notre attente qui regarde aux promesses déjà accomplies ne doit-elle pas différer de l’attente de ceux qui regardaient dans l’avenir? Nous devons à présent regarder à Dieu tel qu’il se manifeste à nous dans la rédemption et attendre de lui qu’il nous en révèle toujours plus la vertu efficace.

    Nous devons attendre la plénitude de la rédemption. Christ a dit: «En ce jour vous connaîtrez que vous êtes en moi.» «Demeurez en moi.» {Jean 14:20 15:4} Les Épîtres nous enseignent de nous tenir devant Dieu comme étant «morts au péché et vivants à Dieu en Jésus-Christ,» ainsi que «bénis de toute sorte de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes par Christ.» {Ephésiens 1:3} Notre attente à Dieu doit à présent nous donner l’assurance que nous sommes acceptés en Christ, que l’amour de Dieu pour son Fils repose aussi sur nous, que nous vivons dans cet amour, en la présence même de Dieu, sous son regard, et que le Saint-Esprit nous enveloppe et nous maintient dans cette assurance. Les saints de l’ancienne alliance se fondaient sur la Parole de Dieu pour compter sur ses promesses. Nous comptons sur sa Parole, mais quel privilège de pouvoir le faire en étant un avec Christ. Quand nous nous attendons à Dieu, faisons-le donc avec l’assurance qu’en Christ nous avons accès auprès du Père et qu’ainsi nous avons la certitude que notre attente ne peut pas être vaine.

    Notre attente diffère encore de la leur en ce que tandis qu’ils attendaient la rédemption. promise, nous la voyons accomplie et que nous désirons qu’elle se réalise en nous. Christ ne s’est pas borné à nous dire: «Demeurez-en moi, il a dit encore «Je demeurerai en vous.» Les Épîtres nous parlent non seulement de la grâce d’être en Christ mais elles nous promettent que Christ habitera en nous, nous présentant là le plus haut degré de l’amour de Dieu dans le mystère de la rédemption. C’est lorsque, de jour en jour nous conservons notre place en Christ, que Dieu nous révèle la présence de Christ en nous, nous assurant qu’il est «formé en nous» qu’il prend forme et réalité en nous, qu’il nous communique sa pensée, sa disposition d’esprit, sa ressemblance, si bien que chacun peut en vérité dire: «Christ vit en moi.». {Galates 2:20}

    Ma vie en Christ là-haut au ciel et la vie de Christ en moi ici-bas sur la terre se complètent l’une l’autre: et plus mon attente à Dieu se signale par la foi vivante que je suis en Christ, plus aussi mon coeur réclame la présence de Christ en moi. Alors cette attente à Dieu qui avait d’abord commencé par telle ou telle requête cherchant à obtenir telle ou telle grâce se concentre toujours plus, quant à ce qui nous concerne personnellement, sur ce point unique: Seigneur révèle pleinement ta rédemption en moi, que Christ vive en moi.

    Notre attente diffère donc de celle des saints de l’ancienne alliance par la position que nous prenons et par l’espérance que nous entretenons; mais au fond elle est la même, c’est toujours s’attendre à Dieu en qui seul est notre confiance.

    Profitons de l’exemple de Siméon et d’Anne. Tous deux attendaient la rédemption promise, mais il leur était absolument impossible de rien faire pour la réaliser, pour amener la naissance de Christ et sa mort. Ceci était l’oeuvre de Dieu. Quant à eux ils n’avaient autre chose à faire qu’à attendre. Nous aussi, nous sommes tout aussi incapables de réaliser la vie de Christ en nous. Quant Dieu a opéré la rédemption par Christ, ce n’était pas pour nous laisser le soin de nous en faire ensuite l’application en détail.

    La secrète pensée que c’est à nous de faire en ceci ce que Dieu seul peut faire est la cause fondamentale de notre faiblesse. Lorsque l’oeuvre de Christ est révélée au croyant et, que de jour en jour, d’instant eu instant elle lui devient toujours plus claire et plus vivante c’est là l’oeuvre directe de Dieu en nous, tout aussi bien que la naissance de Christ et sa résurrection ont été l’oeuvre de sa toute puissance. Notre confiance en Dieu ne sera suivie de réelle et pleine bénédiction que lorsque nous serons pénétrés de cette vérité, lorsque nous nous sentirons dépendants de Dieu pour chaque instant de vie spirituelle et de foi en la rédemption tout autant que l’étaient Siméon et Anne quand ils attendaient cette même rédemption, «la délivrance d’Israël.» Conviction de notre incapacité absolue et confiance entière que Dieu peut et veut tout faire pour nous et en nous, voilà ce qui doit signaler aujourd’hui notre attente, comme jadis c’était là aussi ce qui accompagnait la leur. Et comme autrefois Dieu leur fit voir qu’il était le Dieu fidèle «le Dieu fort qui fait des merveilles,» aujourd’hui il fera de même pour nous aussi.

«Mon âme, attends-toi à Dieu»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920

Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com


lundi 30 novembre 2015

Philippiens 3: 3 T. Austin-Sparks

Car les circoncis, c’est nous, qui rendons notre culte par l’Esprit de Dieu, qui plaçons notre gloire en Jésus Christ, qui ne nous confions pas en nous-mêmes.. (Philippiens 3: 3 )

Ce que Dieu désire, ce n’est pas de faire des choses pour nous vous et moi, ce n’est pas de nous donner des choses, mais Il désire nous amener dans une nouvelle appréhension de Dieu en Christ. Cette révélation de  la Personne Divine ne va pas nous conduire à faire des choses, des activités,ni même à nous réjouir de la vérité, mais elle va nous conduire dans l’ adoration. L'adoration est le facteur premier,  continuel et final dans la connaissance de Dieu en Christ, et c’est la base de tout  dans notre relation avec Lui. La véritable adoration ne naît que de la découverte de Dieu par notre cœur.

Prenez votre Bible, en particulier le Nouveau Testament, et surtout les quarante jours après la résurrection et voyez si ce n’est pas vrai. Ce ne fut pas parce que le Seigneur  avait dit ou fait certaines choses qu'ils adoraient, mais parce qu'ils l'avaient découvert d'une manière nouvelle, qu’ils n’avait jamais connue auparavant. Les relations de Dieu avec nous sont régies par ce but suprême:  se faire connaître Lui-même à nous en Christ; mais cela vient par une illumination , et cette illumination est le résultat d’un toucher de Christ.

Par T. Austin-Sparks de: Connaître Dieu en Christ - Chapitre 1

(26) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

26 ème Jour. Dans une sainte attente

«Mais moi, je regarderai vers l’Éternel; j’attendrai le Dieu de ma délivrance: mon Dieu m’exaucer.» Michée 7:7

    Avez-vous lu le beau petit livre Expectation Corner? Si vous ne le connaissez pas, achetez-le. Vous y trouverez un des meilleurs sermons qu’ait inspiré le texte indiqué ici. Il parle d’un roi qui avait préparé une cité ouvrière pour y loger quelques-uns de ses plus pauvres sujets. Près de là se trouvaient de vastes magasins où ils pouvaient se procurer tout ce dont ils avaient besoin. Ils n’avaient qu’à demander pour recevoir, mais à la condition qu’ils attendraient avec vigilance la réponse et qu’à l’arrivée des messagers du roi chargés des dons qu’ils avaient désirés, ils seraient prêts à les recevoir. L’histoire raconte qu’un pauvre homme découragé ne s’attendait jamais à recevoir ce qu’il demandait, disant qu’il en était trop indigne. Un jour quelqu’un le, conduisit aux vastes magasins du roi et à sa grande surprise, il vit là à son adresse tous les paquets qui avaient été préparés pour lui et qu’on lui avait envoyés. Il y avait là de «l’huile de joie...un manteau de louange, un collyre pour les yeux» {Esaïe 61:3 Apocalypse 3:18} et combien d’autres choses encore. Tout cela avait été envoyé à sa porte, mais on l’avait trouvée fermée; jamais il n’était là pour attendre et recevoir ces envois. Depuis ce moment, il apprit ce que le prophète Michée voudrait nous enseigner aujourd’hui: Je regarderai vers l’Éternel; j’attendrai le Dieu de ma délivrance; mon Dieu m’exaucera.

    Plus d’une fois nous avons dit que ce n’est pas assez d’attendre vaguement l’exaucement d’une prière. Cherchons aujourd’hui a nous bien pénétrer de cette vérité. Quand nous avons présenté à Dieu telle ou telle requête et que nous attendons une réponse de sa part, notre attente doit être très précise et définie, se fondant avec assurance sur ces mots: «Mon Dieu m’exaucera.» La véritable attente est essentiellement sainte et joyeuse. Et ceci ne concerne pas seulement les nombreuses et diverses requêtes que chaque croyant peut avoir à présenter à Dieu, mais c’est tout particulièrement nécessaire quand il s’agit de la grâce capitale que chacun doit désirer et demander, savoir que Dieu fasse régner sa vie divine en nous, que Christ soit pleinement «formé en nous» et que «nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu.» {Galates 4:19 Ephésiens 3:19} Voilà ce que Dieu a promis, mais c’est là ce que recherchent trop peu les enfants de Dieu parce que souvent ils ne croient pas qu’il soit possible de recevoir autant. Osons attendre de Dieu tout ce qu’il promet, car il peut et il veut opérer en nous ces merveilles de sa grâce.

      C’est Dieu lui-même qui veut accomplir en nous ses promesses. Pour qu’il le fasse, nous devons renoncer à le faire nous-mêmes. Il faut reconnaître que nous ne pouvons obtenir ses grâces que par la foi au Dieu qui a ressuscité Jésus d’entre les morts. Toute manifestation de la vie de Dieu en nous doit être directement son oeuvre. Et plus que jamais notre attente doit devenir l’attente silencieuse de l’âme devant Dieu, l’attente de la foi qui compte sur celui qui fait revivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. {Romains 4:17}

       Remarquez que dans notre texte le nom de Dieu revient trois fois, sans doute pour nous faire mieux saisir que c’est de lui seul que nous devons tout attendre. «Je regarderai à l’Éternel. J’attendrai le Dieu de ma délivrance. Mon Dieu m’exaucera. Tout ce qui sauve, tout ce qui est bon et saint doit être l’oeuvre directe et, toute puissante de Dieu lui-même en nous. Dans une vie selon la volonté de Dieu tout doit être à chaque instant l’oeuvre immédiate de Dieu! Et la seule chose qu’ait à faire le croyant est de regarder à Dieu, de s’attendre au Dieu de sa délivrance, de saisir et tenir terme l’assurance que lui retracent ces mots: «Mon Dieu m’exaucera.»

      Dieu nous dit: «Arrêtez et sachez que je suis Dieu.» {Psaume 46:11} Rien n’arrête mieux toute vie terrestre que le silence de la tombe. C’est dans la tombe de Jésus, dans la communion en sa mort, c’est dans la mort du moi, de toute volonté et sagesse propres, de toute force et énergie de la chair que se trouve le repos. Quand nous renonçons à nous-mêmes et que notre âme se calme pour faire silence devant Dieu, Dieu nous manifeste sa présence. «Arrêtez et sachez...» oui, alors seulement nous comprenons ces mots: que je suis Dieu.» Il n’est pas de repos d’esprit comparable à celui que donne Jésus quand il dit: «Tais-toi, sois tranquille.» {Marc 4:39} En Christ, dans sa mort et dans sa vie, dans sa parfaite rédemption, l’âme trouve le repos, et alors Dieu entreprend possession et fait son oeuvre.



«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France

Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
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dimanche 29 novembre 2015

Philippiens 3: 10,11 T. Austin-Sparks

Ainsi je connaîtrai Christ, la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances en devenant conforme à lui dans sa mort  pour parvenir, d’une manière ou d’une autre, à la résurrection des morts. (Philippiens 3: 10,11 )

Vous ne toucherez jamais le Seigneur Jésus dans Sa mort sans connaître une nouvelle mesure de Sa Vie de résurrection. Quand le Seigneur Jésus par Son Esprit nous emmène plus  profondément dans la signification de Sa mort, qu’il soit clair, une fois pour toutes, que cela va entraîner pour nous une nouvelle mesure de Sa Vie de  résurrection. Les deux choses vont ensemble, il ne peut pas en être autrement. C’est la mort pour la Vie. C’est une perte pour un gain. La mort et la perte arriveront tôt ou tard, mais la Vie et le gain sont éternels, et portent en eux toutes les valeurs de Dieu.

C’est pourquoi Paul pouvait parler avec un ton joyeux de la conformité à  la mort de Christ. Il n’en parle pas en termes lugubres comme s’il allait tout perdre. Il n'y a pas l'ombre sur son visage, ou de sanglot dans sa voix, quand il parle d'être rendu conforme à Sa mort. C’est le cri d'un vainqueur. Il est en attente de quelque chose…..

Il a connu la puissance, la popularité, la réputation, la position, la possession, mais  il dit que  la connaissance de Jésus-Christ surpasse tout cela. De quelle connaissance parle-t-il ? C’est la connaissance particulière de «Christ, et de la puissance de Sa résurrection." Pourquoi? En raison de toutes les potentialités et de la puissance de cette Vie de résurrection, dont le but  ultime  n’est rien de moins que de nous amener sur  le trône même du Seigneur Jésus-Christ.

Par T. Austin-Sparks à partir de: La puissance de sa résurrection - Chapitre 7