Chapitre 1
LE CARACTÈRE DE CET ÉVANGILE
"......L’ÉVANGILE DE LA GLOIRE DU DIEU BÉNI qui m'a été confié" (1 Timothée 1:11)
"....En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, L’ÉVANGILE DE VOTRE SALUT, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire."
"...Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement LE MYSTÈRE DE L’ÉVANGILE" (Éphésiens 6:18-19)
Il y a une ou deux choses que nous devons noter en relation avec ce qui a été cité. Ces passages sont tous caractérisés par la densité des termes employés. C'est-à-dire qu'ils sont écrits très près de la fin de la vie de l'apôtre, alors qu'il est en possession d'une révélation très complète, qui a grandi tout au long de sa vie de serviteur du Seigneur. A la vision initiale, il a ajouté la révélation, un élargissement de la connaissance spirituelle, parfois de manière spéciale mais s'inscrivant dans le cours de sa marche continuelle avec le Seigneur. Ici, alors que cette révélation a pratiquement atteint sa pleine mesure, compte tenu de sa course terrestre ici-bas, ces paroles émergent, issues de tout son ministère : "l’Évangile de ... Dieu", l’Évangile de votre salut", "le mystère de l’Évangile". Vous notez que sa lettre aux Éphésiens commence avec la seconde de ces expressions et se termine avec la troisième. Il n'y a pas deux Évangile différents : l’Évangile de votre salut et le mystère de l’Évangile. L’Évangile n'est pas séparé en deux parties. Il y a un seul Évangile rassemblé dans ces deux expressions : "l’Évangile de la gloire de ... Dieu". Ce que je désire communiquer c’est que l’Évangile est quelque chose de beaucoup plus profond que ce qui est généralement reconnu.
Oh, quelle plénitude il y a dans ce mot "mystère" employé par l'apôtre ! C'est un mot immense dans sa signification. Comme vous le savez, dans cette lettre aux Éphésiens, le "mystère" se rapporte aux conseils cachés et profonds, aux desseins de Dieu avant que le monde fût. Il est relié à quelque chose de toujours présent dans la pensée de Dieu, à travers tous les âges passés, quoique non révélés, attendant le jour où Il le manifestera comme un secret révélé. Dans ce mystère sont tous les desseins et les conseils divins qui trouveront leur pleine réalisation à la fin des âges, dans cette dispensation et dans la plénitude des temps. Tout cela est appelé l’Évangile, le mystère de l’Évangile. Oui, l’Évangile de votre salut est tout cela, quelque chose d'immense, vraiment insondable. Dans cette courte lettre tout est résumé par des superlatifs, imbriqués les uns aux autres. Vous sentez que l'apôtre est rempli de tout cela, très prêt d'une explosion. Il ne peut pas trouver tous les mots d'un riche langage pour exprimer lui-même tout ce qu'il nomme mystère, l'administration de ce mystère qui lu a été confié. C'est immense !
Et quand il écrit sa lettre à Timothée, il va au-delà de tout ce qui a été exprimé, en résumant l'immense signification de tout cela par une petite expression : "l’Évangile de la gloire du Dieu béni". Voulez-vous vous arrêter un peu pour réfléchir un peu à cela ? Quelle est cet Évangile ? C'est l’Évangile de la gloire de Dieu. Maintenant, comprenez cela si vous le pouvez ! Si nous voulons la clé pour ouvrir toute cette merveilleuse révélation, pour révéler les conseils secrets de Dieu, avant les temps éternels, pour découvrir le mystère caché depuis les âges des âges, cette clé se trouve dans ce seul mot : la gloire. Ce seul mot est la clé de tout, d'éternité en éternité.
Qu'est-ce que la gloire ?
Avez-vous déjà essayé de décrire ce qu'est la gloire ? On ne le peut pas et nous considérerions comme insensé celui qui essaierait de définir la gloire de Dieu. Mais, avec l'aide du Seigneur, examinons un peu ce sujet. Qu'est-ce que la gloire ? Avant d'essayer d'apporter une quelconque réponse, considérons un peu le domaine concerné. Répondre à cette question du pont de vue des Écritures, signifie aussi que nous avons la compréhension d'un bon nombre d'autres sujets.
Pour commencer cela, comprendre la gloire implique de comprendre Dieu, car il est le Dieu de gloire. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham....(Actes 7:2) Cela nécessite aussi d'expliquer Son intention concernant la création, car au centre de Sa création il y a ce mot qui exprime Son intention : la gloire, la gloire de Dieu.
Pour répondre à notre question, il faut aussi connaître la signification de la chute. Premièrement la chute de Satan à laquelle toute cette question de la gloire est liée. Puis, la chute de l'homme, car au cœur de l'existence de l'homme dans le dessein de Dieu, réside cette question de la gloire.
Ensuite, il faut connaître la nature et la signification de la vie Éternelle, de cette vie divine incréée que Dieu désirait que l'homme possède et qu'il n'a jamais eu jusqu'à ce qu'il l'ait en Christ. Pour cette vie il y a potentiellement la gloire.
De plus, pour connaître la signification de la gloire il faudrait connaître la signification de la rédemption, car elle aussi gravite autour de la gloire. Remarquez que là où la rédemption est présentée comme un fait accompli, même en type, la gloire est reliée avec cela. Considérons l'autel et la cuve d'airain et tout ce que peut signifier la rédemption, et la finalité de cette question c'est la gloire de la Shekinah dans le lieu très saint. Tout aboutit à la gloire. Comprendre la gloire sera donc comprendre la rédemption.
Pour répondre à cette question de la gloire, il faudrait aussi expliquer le sacerdoce et le gouvernement dans leur signification, divine et spirituelle, car ces deux aspects sont toujours liés à la gloire.
De toute manière, pour comprendre la gloire il est nécessaire de parcourir toutes les Écritures. Quand je vois cette question de la gloire, je redécouvre toute la Bible. Je pensais que ma vieille Bible était merveilleuse mais inaccessible pour moi. Ainsi, cela met une nouvelle Bible entre mes mains. Il en sera de même pour vous si vous voyez la signification et le contenu de la gloire. Cela nous permettra de saisir toute la signification de Christ. Il est la gloire de Dieu, toute la gloire de Dieu est centrée et réside en Lui. Toute Son œuvre est liée avec la gloire de Dieu. Il vins en ce monde, duquel la gloire était partie, comme le gardien de la gloire de Dieu. Comprendre la gloire sera comprendre Christ.
S nous saisissons la signification de la gloire, nous connaîtrons notre appel, car nous sommes appelés "à sa gloire éternelle" (1 Pierre 5:20), "pour célébrer la (ou : sa) gloire" (Éphésiens 1:4,6). En outre, nous commencerons à comprendre notre vocation et notre service, car après tout, en quoi consiste le service de Dieu ? Tout service de Dieu, et pour Dieu, peut être mesuré, en tant que valeur spirituelle, par un mot : la gloire, la gloire de Dieu.
Le Dieu béni
Tout ce que nous avons mentionné est contenu dans cette simple expression : "l’Évangile de la gloire". Pour être plus précis, il est dit "l’Évangile de la gloire du Dieu béni". Ce mot, béni, n'est pas facile à traduire. Vous savez les nombreuses fois où il apparaît dans le Nouveau Testament. C'est par ce mot que commencent chaque béatitude. "Bénis soient les pauvres en esprit", "Bénis soient ceux qui pleurent", etc (Matthieu 5:3-10). Ailleurs, dans le Nouveau Testament, le mot est traduit par "heureux" et c'est ce que nous avons dans les béatitudes : "Heureux sont les humbles" et ainsi de suite. Mais vous hésitez à employer ce mot en relation avec Dieu : "l’Évangile de la gloire du Dieu heureux". Cela ne sonne pas bien à nos oreilles, mais vous pourrez saisir quelque chose de cela. Dieu est dans un lieu et dans un état de grande bénédiction. Est-ce que vous ne demandez pas toujours au Seigneur de vous bénir et de nous bénir ? Qu'est-ce que cela veut dire ? C'est être placé dans une position et une condition de complète satisfaction, où tout serait comme vous le désirez, où vous avez toute la plénitude pour vivre vous-même, et pour le dispenser aux autres. Il y a une position heureuse dans cela : "Il est plus heureux de donner que de recevoir" (Actes 20:35 ), c'est le même mot. C'est très heureux, très béni, d'être dans la position de donner, et c'est la position de Dieu. Toute plénitude est la sienne et il a des ressources illimitées à donner. Quelle position heureuse ! "L’heureux, le Dieu béni !"
Maintenant allons un peu plus loin. C'est "l’Évangile de la gloire du Dieu béni". C'est la bonne nouvelle de la gloire de Dieu qui est pleine et qui regorge de toutes les ressources : de sagesse, de puissance, de grâce et de vérité. C'est d'un tel Dieu que procède l’Évangile, la bonne nouvelle. Je dis que l’Évangile du salut est une chose immense. Que comprenez-vous quand on évoque le salut et l’Évangile ? Est-ce être délivré de la culpabilité et de la condamnation et des conséquences du péché (ici-bas et surtout après) et peut-être certaines autres bénédictions telles que l'assurance et bien d'autres choses ? Mais par cela vous avez seulement touché la frange de l’Évangile ! Je le redis, ce n'est pas un autre Évangile, un deuxième Évangile, c'est un seul et même Évangile. Si cet Évangile de plénitude avait été prêché, il y aurait des situations bien différentes aujourd'hui dans le monde, de celles que nous voyons. Le problème vient de la petitesse de l’Évangile qui est prêché. C'est l’Évangile du Dieu béni, la bonne nouvelle de la gloire de Dieu qui est tout suffisant en Lui-même pour nous tous.
La gloire est liée au caractère de Dieu
Qu'est-ce que la gloire de Dieu ? Vous verrez que la gloire de Dieu est presque invariablement reliée avec Son caractère. Son caractère est testé et établi comme étant juste et sans mélange. Il est juste, Il est entièrement juste, et il n'y a pas la plus légère ombre de doute ou de suspicion, aucune question à l'égard de Sa perfection. La gloire est reliée avec Son caractère. Donc, la gloire est le caractère de Dieu, rayonnant dans Son expression, la nature même de Dieu manifestée.
Il y a des symboles qui nous aident seulement à saisir tout cela. Nous prenons souvent le symbole pour la réalité. La lumière est le symbole pour la gloire, tout comme le symbole pour le mal et le péché, c'est l'obscurité. La réalité, c'est l'essence même de la nature de Dieu et de Son être. Quand vous parvenez à cela, vous voyez ce qui est symbolisé par la lumière, c'est la gloire. La gloire de Dieu est essentiellement la nature de Dieu, comme étant la manifestation incontestable de la justice.
La bonne nouvelle de Dieu
manifestée universellement
Avant d'aller plus loin nous allons considérer encore une chose. Qu'est-ce que l’Évangile, cette "bonne nouvelle" de la gloire de Dieu ? C'est que tout soit comme Il est Lui, car tout, dans Son univers sera une manifestation de Lui-même et de Sa nature. Nous sommes appelés à cette gloire Éternelle. Permettons que cela domine ce que nous sommes en nous mêmes, et considérons ce qu'est notre appel, voyons combien est grand cet Évangile ! Que ressentez-vous à l'égard de vous-même ? Aucun espoir de parvenir à la gloire ? C'est-à-dire, aucun espoir de manifestation de justice et de sainteté. Cependant, l’Évangile qui est venu vers nous est une bonne nouvelle. Que de possibilités, quel espoir ! "Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est." (1 Jean 3:2) C'est la perspective de l’Évangile de la gloire. Accrochons-nous fermement à cela. Qu'est-ce que la gloire ? C'est l'expression de Dieu dans Sa nature essentielle, de justice et de sainteté sans mélange. C'est cela la bonne nouvelle : vous et moi, et toute cette création, nous devons être amenés dans cela. Ainsi, la terre sera remplie de la gloire de Dieu. Ce n'est pas juste un rayonnement, une gloire phosphorescente, mais la gloire d'une nature dont rien n'est contestable, sans mal ni péché, "pas de ténèbres". C'est l’espérance de cet Évangile. C'est cela l’Évangile de votre salut. C'est à cet espérance que se référait l'apôtre, quand il a vu tout cela au cours de sa croissance spirituelle. Il en parle, à la fin, depuis sa prison : "Christ en vous l'espérance de la gloire." (Colossiens 1:27)
Nous sommes introduits dans une telle immensité, que nous ne savons réellement pas quoi faire avec tout cela ! Je confesse que, parvenu à ce stade, je ne sais pas comment procéder. Mais en commençant par la Genèse et en parcourant toute la Bible, passage après passage, nous trouverons que tout tourne autour de cette question. Par exemple, que font les chérubins à la porte ? (Genèse 3:24) Ils sont les gardiens de la gloire. Tout est en relation avec cette gloire. Pour finir, le Fils de Dieu a été manifesté, et Il est "la vraie lumière qui brille dans l'obscurité" (Jean 1:5,9). Le message qu'Il introduit est restitué par l'apôtre Jean de cette manière : "Dieu est lumière et en Lui il n'y a aucune obscurité". (1 Jean 1:5) Le Fils est venu pour à la fois pour manifester et déclarer que Dieu est incontesté dans Sa parfaite sainteté, dans Sa nature même et dans Son être. C'est ce que Dieu est, et nous sommes appelés à Sa gloire Éternelle. C'est quelque chose de vraiment trop grand pour le croire, n'est-ce pas ?
Désormais le mot "espérance" fait son entrée et se trouve associé à l’Évangile : "si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre". (Colossiens 1:23) Nous sommes aussi engendrés : "pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts." (1 Pierre 1:3) Nous pourrions continuer et faire un florilège de tous ces passages. Est-ce que de telles paroles, dans l’Évangile, ne suggèrent pas pour nous une grandiose perspective ? C'est la perspective de la gloire, et la gloire, c'est le caractère de ce qui est éprouvé par l'épreuve.
L'épreuve de la foi en vue de la gloire
Maintenant donc, "que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra." (1 Pierre 1:7) Oui vous allez passer par un test, par un processus ardent et éprouvant. Qu'est-ce qui se produit alors ? Les scories viennent à la surface et sont enlevées, la pureté, la réalité, l'authenticité de votre foi sont mises en évidence par l’épreuve. La réalité est établie par le processus ardent, et quand, par le moyen de l'épreuve et du test, vous parvenez à la réalité de la nature divine établie en profondeur, vous avez :"pour résultat...la gloire". C'est ce qui est de Dieu en nous qui, testé par un processus ardent, se manifeste par la gloire. Il est Dieu manifesté dans et par nous.
Dans la vie spirituelle pratique, cela signifie un développement. Dieu, par Sa grâce, a planté en nous un petit germe de foi. Combien petit et faible il paraît ! Mais, par la discipline divine, nous sommes éprouvés et testés de même que cette foi. Alors que progresse le processus ardent, beaucoup de ce qui est de nous-mêmes vient à la surface. N'est-ce pas vrai ? Quand nous sommes dans l'épreuve, beaucoup de ce qui est de nous-mêmes vient à la surface. Oui, toute cette incrédulité inhérente à notre nature vient à la surface : le ressentiment, la rébellion, l'amertume. Oh oui, tout cela vient à la lumière pendant ce processus ardent. Nous ne nous connaissons vraiment nous-mêmes jusqu'à ce que nous parvenions dans les feux de l'épreuve et du test. Nous ne voulons pas croire à ce qu'il y a en nous jusqu'à ce que nous soyons placés dans l’épreuve. J'entendais le Dr Campbell Morgan dire que l'homme est capable de n'importe quel péché que l'on puisse mentionner, s'il est placé dans des situations qui pourront le mettre en évidence. C'est une chose terrible à dire. Vous pouvez ne pas l'accepter, mais c'est parce que vous n'avez pas été mis dans la situation. Nous pouvons le voir d'une autre manière. Vous n'êtes pas juste appelés à passer par les tentations de la vie, ce que nous pensons être les tentations communes ou les péchés les plus affreux, vous pouvez tomber sans savoir que vous êtes tentés. L'inclination vers le mal est présente. Le Seigneur Jésus disait cela en substance quand Il déclarait : "Vous avez appris qu'il a été dit tu ne commettras point ... Mais moi je vous dis que quiconque (pense à) si seulement tu regardes ... pour ... convoiter ... (c'est aussi mal que de l'avoir fait)" (Matthieu 5:27-28). Cela signifie que c'est en vous, c'est une partie de vous-mêmes. Oh vous pouvez penser que c'est terrible, mais je pense que c'est glorieux ! Vous dites : Nous ne pouvons plus tenir, c'est de pire en pire, cela va nous pousser encore plus bas que jamais. La loi mosaïque est déjà assez pénible, mais si nous acceptons cela en plus, qui survivra ? Mais je dis que ce n'est pas mauvais mais bon. Le Seigneur n'ajoutait pas condamnation sur condamnation. Il disait seulement : Ce n'est pas une affaire qui traite ce que vous faites ou ce que vous ne faites pas. C'est une affaire qui touche à ce que vous êtes, et je suis venu pour ôter ce que vous êtes et pas simplement ce que vous faites. C'est glorieux ! C'est l’Évangile de la gloire. La justice de Dieu, qui est par la foi en Jésus-Christ, ne traite pas simplement des choses que nous faisons ou que nous nous abstenons de faire, mais nous met entièrement de côté pour nous introduire dans une nouvelle création. C'est ça, la gloire ! C'est l'espérance de l’Évangile. Remercions Dieu, il viendra un temps dans l'histoire de cet univers, où le dernier vestige de la chute sera extirpé de chacun de ceux qui auront placé leur confiance en Christ. Encore un peu de temps et nous serons changés, et même ce corps de notre humiliation sera comme Son corps de gloire : un corps saint, un corps sans péché.
Nous le disions, c'est dans l'épreuve que cette nature vient à la surface, mais il vaut mieux qu'elle vienne à la lumière. La grâce traite de cela. La grâce, agissant par le besoin toujours grandissant que nous avons de Christ, nous rend très humble et l'humilité est un trait du caractère de Dieu. La docilité est un fruit de l'Esprit. C'est l'antidote pour le poison de Lucifer, le déchu, contre l’orgueil. L'épreuve met ces choses en évidence, par la grâce de Dieu, et les manifeste pour la gloire : la ressemblance de Christ, la ressemblance de Dieu. Nos terribles et profondes épreuves nous font de plus en plus ressembler au Seigneur par Sa grâce. Et ceux qui ne sont pas au Christ ne sauraient être semblables au Seigneur. C'est seulement ceux qui sont dans la grâce de Dieu (Christ) qui deviennent de plus en plus comme le Seigneur, en passant par des épreuves ardentes. Mais tout cela sera manifesté pour la gloire, pour la ressemblance de Dieu.
Je pense que je dois en rester là. C'est un aperçu de la grandeur de notre salut, "l’Évangile de la gloire du Dieu béni". Quelles perspectives cela ouvre devant nous ! Nous sommes perdus dans cet immensité. "Mais si nous souffrons avec lui, nous serons glorifiés avec lui." (Romains 8:17)
"Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle" (Exode 40:34)
"Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Éternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Éternel sur la maison" (2 Chroniques 7:1-3)
"Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié." (Jean 7:39)
"Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d’avis qu’on le relâche."
Dans la vie spirituelle pratique, cela signifie un développement. Dieu, par Sa grâce, a planté en nous un petit germe de foi. Combien petit et faible il paraît ! Mais, par la discipline divine, nous sommes éprouvés et testés de même que cette foi. Alors que progresse le processus ardent, beaucoup de ce qui est de nous-mêmes vient à la surface. N'est-ce pas vrai ? Quand nous sommes dans l'épreuve, beaucoup de ce qui est de nous-mêmes vient à la surface. Oui, toute cette incrédulité inhérente à notre nature vient à la surface : le ressentiment, la rébellion, l'amertume. Oh oui, tout cela vient à la lumière pendant ce processus ardent. Nous ne nous connaissons vraiment nous-mêmes jusqu'à ce que nous parvenions dans les feux de l'épreuve et du test. Nous ne voulons pas croire à ce qu'il y a en nous jusqu'à ce que nous soyons placés dans l’épreuve. J'entendais le Dr Campbell Morgan dire que l'homme est capable de n'importe quel péché que l'on puisse mentionner, s'il est placé dans des situations qui pourront le mettre en évidence. C'est une chose terrible à dire. Vous pouvez ne pas l'accepter, mais c'est parce que vous n'avez pas été mis dans la situation. Nous pouvons le voir d'une autre manière. Vous n'êtes pas juste appelés à passer par les tentations de la vie, ce que nous pensons être les tentations communes ou les péchés les plus affreux, vous pouvez tomber sans savoir que vous êtes tentés. L'inclination vers le mal est présente. Le Seigneur Jésus disait cela en substance quand Il déclarait : "Vous avez appris qu'il a été dit tu ne commettras point ... Mais moi je vous dis que quiconque (pense à) si seulement tu regardes ... pour ... convoiter ... (c'est aussi mal que de l'avoir fait)" (Matthieu 5:27-28). Cela signifie que c'est en vous, c'est une partie de vous-mêmes. Oh vous pouvez penser que c'est terrible, mais je pense que c'est glorieux ! Vous dites : Nous ne pouvons plus tenir, c'est de pire en pire, cela va nous pousser encore plus bas que jamais. La loi mosaïque est déjà assez pénible, mais si nous acceptons cela en plus, qui survivra ? Mais je dis que ce n'est pas mauvais mais bon. Le Seigneur n'ajoutait pas condamnation sur condamnation. Il disait seulement : Ce n'est pas une affaire qui traite ce que vous faites ou ce que vous ne faites pas. C'est une affaire qui touche à ce que vous êtes, et je suis venu pour ôter ce que vous êtes et pas simplement ce que vous faites. C'est glorieux ! C'est l’Évangile de la gloire. La justice de Dieu, qui est par la foi en Jésus-Christ, ne traite pas simplement des choses que nous faisons ou que nous nous abstenons de faire, mais nous met entièrement de côté pour nous introduire dans une nouvelle création. C'est ça, la gloire ! C'est l'espérance de l’Évangile. Remercions Dieu, il viendra un temps dans l'histoire de cet univers, où le dernier vestige de la chute sera extirpé de chacun de ceux qui auront placé leur confiance en Christ. Encore un peu de temps et nous serons changés, et même ce corps de notre humiliation sera comme Son corps de gloire : un corps saint, un corps sans péché.
Nous le disions, c'est dans l'épreuve que cette nature vient à la surface, mais il vaut mieux qu'elle vienne à la lumière. La grâce traite de cela. La grâce, agissant par le besoin toujours grandissant que nous avons de Christ, nous rend très humble et l'humilité est un trait du caractère de Dieu. La docilité est un fruit de l'Esprit. C'est l'antidote pour le poison de Lucifer, le déchu, contre l’orgueil. L'épreuve met ces choses en évidence, par la grâce de Dieu, et les manifeste pour la gloire : la ressemblance de Christ, la ressemblance de Dieu. Nos terribles et profondes épreuves nous font de plus en plus ressembler au Seigneur par Sa grâce. Et ceux qui ne sont pas au Christ ne sauraient être semblables au Seigneur. C'est seulement ceux qui sont dans la grâce de Dieu (Christ) qui deviennent de plus en plus comme le Seigneur, en passant par des épreuves ardentes. Mais tout cela sera manifesté pour la gloire, pour la ressemblance de Dieu.
Je pense que je dois en rester là. C'est un aperçu de la grandeur de notre salut, "l’Évangile de la gloire du Dieu béni". Quelles perspectives cela ouvre devant nous ! Nous sommes perdus dans cet immensité. "Mais si nous souffrons avec lui, nous serons glorifiés avec lui." (Romains 8:17)
Chapitre 2
LA BONNE NOUVELLE D'UN DIEU SATISFAIT
".....conformément à l’Évangile de la gloire du Dieu bienheureux, Évangile qui m’a été confié. (1 Timothée 1:7)
"En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire." (Éphésiens 1:13-14)
"Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile," (Ephésiens 6:18-19)
"Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle" (Exode 40:34)
"....la maison, la maison de l’Éternel fut remplie d’une nuée. Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu." (2 Chroniques 5:13-14)
"Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Éternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Éternel sur la maison" (2 Chroniques 7:1-3)
"Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié." (Jean 7:39)
"Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d’avis qu’on le relâche."
(Actes 3:13)
Permettez-moi de faire une ou deux observations préliminaires, tandis que nous progressons maintenant, dans notre méditation, en ayant en vue un point bien précis. Nous devons nous rappeler que le livre des Actes montre trois choses : premièrement l’Église naissait, deuxièmement, une nouvelle dispensation était inaugurée, tertio, l’Évangile se répandait jusqu'aux extrémités de la terre. Si nous gardons ces trois choses dans l'esprit, nous serons capables de mieux saisir la signification de cette merveilleuse expression : "l’Évangile de la gloire."
Il est nécessaire de bien comprendre la signification de la Pentecôte
Maintenant à la lumière de notre définition du mot "gloire", nous devons aborder et expliquer la Pentecôte. Ainsi, nous expliquons seulement la pensée divine concernant la dispensation dans laquelle nous vivons. C'est celle de la Pentecôte, ou l'ascension de notre Seigneur jusqu'à Son retour. La Pentecôte donne le caractère de cette dispensation. Il est donc nécessaire pur nous de connaître ce que signifie la Pentecôte. Beaucoup de gens pensent à cela comme seulement à l'avènement du Saint-Esprit pour un revêtement de puissance, en vue du témoignage et du service. C'est là parler des effets de la Pentecôte plutôt que de sa signification. Beaucoup ont dit que la Pentecôte est l'expression de Christ glorifié. Il a été reçu en haut dans la gloire, Il est glorifié à la droite de Dieu. Parce que Jésus fut glorifié, le Saint-Esprit a été envoyé et ces faits sont consignés dans le livre des Actes. Tout cela est vrai, mais nous devons revenir plus en arrière pour avoir une meilleure compréhension de la Pentecôte. Cela nous permettra de mieux saisir l'existence de l’Église, le caractère distinctif de cette dispensation, et la prédication de l’Évangile de la gloire de Dieu. Pourquoi est-ce que l’Église devait exister ? Pourquoi est-ce que cette dispensation devait être différente de toutes les autres ? Pourquoi est-ce que l’Évangile devait être prêchée par tout le monde pour servir de témoignage ? Ce ne sont pas de petites questions, et plutôt difficile à les éviter. Nous devons répondre à tout cela en considérant trois aspects. La Pentecôte recouvre et inaugure ces trois aspects. Et nous devons expliquer la Pentecôte en rapport avec nous-mêmes, pour un dessein actuel et pratique, pour notre vocation maintenant, et pas simplement comme un sujet d'étude biblique intéressant.
Nous disons que Jésus a été glorifié. C'est la raison pour laquelle le Saint-Esprit a été envoyé. Cela, bien sûr, est ce qui est implicite ans Jean 7:39 : Jésus n'était pas encore glorifié, donc le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné. Mais une fois encore, qu'est-ce que la glorification du point de vue de Dieu ? Il doit y avoir un lien avec cette question de la justice divine, car la nature même de Dieu est concernée par cela. Dans l’Église, dans la dispensation et dans la proclamation de l’Évangile, la nature même de Dieu est inhérente. En d'autres termes, c'est la justice de Dieu qui est la suprême finalité.
Mais non seulement cela, Dieu doit aussi être satisfait en ce qui concerne Sa création. Nous disions dans notre précédente méditation, qu'un des aspects concernés par cette question de la gloire, c'est l'existence même de la création, et de l'homme comme étant son couronnement. La pensée de Dieu qui gouvernait lors de la création, c'est que tout était créé pour Sa gloire. C'est-à-dire que Sa gloire pouvait être exprimée et ce qu'Il est en Lui-même pouvait être manifesté dans tout ce qui touchait à Sa personne, tout ce qui émanait de Lui. Cela ne devait pas se limiter en un Dieu confiné et vivant dans la plénitude et la satisfaction de Sa propre autosuffisance. Si Il est amour, si Il est plus qu'une simple puissance, Il doit donner, Il doit être le grand donateur. Il doit non seulement être Yahvé (Éternel) Yahvé El Shaddaï, celui dont tout procède. Il doit être Celui duquel découle toute puissance, se définissant dans des œuvres, dans des expressions bien définies de ce qu'Il est en Lui-même. Le but de la création, dans Son intention, c'est que Dieu trouve une pleine mesure de gens moralement responsables dont le désir soit de Le satisfaire pour qu'Il puisse se manifester Lui-même dans ce qu'Il est, dans Sa propre nature. La création est gouvernée par cela et Dieu doit être satisfait avant qu'il n'y ait une quelconque manifestation de l’Évangile de la gloire de Dieu, et du Dieu bienheureux, "le Dieu béni", dont l'expression est ici : le Dieu satisfait. "Satisfait" est un mot que vous pouvez mettre au début de toutes les béatitudes : Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés". (Matthieu 5:6) Bénis, satisfaits ou heureux, c'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait. C'est une grande chose de pouvoir aller vers ceux du dehors avec la réalité d'un Dieu satisfait en vous et en moi, dans nos cœurs, par le Saint-Esprit. Est-ce que c'est possible ? C'est précisément à cela que vous devez parvenir. Vous n'avez pas d’Évangile à proclamer avant d'être parvenu à cela. C'est ce que nous verrons, je l'espère, un peu plus loin.
Nous disons que Jésus a été glorifié. C'est la raison pour laquelle le Saint-Esprit a été envoyé. Cela, bien sûr, est ce qui est implicite ans Jean 7:39 : Jésus n'était pas encore glorifié, donc le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné. Mais une fois encore, qu'est-ce que la glorification du point de vue de Dieu ? Il doit y avoir un lien avec cette question de la justice divine, car la nature même de Dieu est concernée par cela. Dans l’Église, dans la dispensation et dans la proclamation de l’Évangile, la nature même de Dieu est inhérente. En d'autres termes, c'est la justice de Dieu qui est la suprême finalité.
La gloire est liée à la satisfaction de Dieu
Premièrement la nature même de Dieu Lui-même doit être satisfaite car dans le cas contraire, il n'y a pas de bonne nouvelle, ni d’Évangile. Il n'y a rien de joyeux, dans son propre caractère, qui puisse être proclamé. Cela implique donc que la propre nature de Dieu soit pleinement satisfaite.
Mais non seulement cela, Dieu doit aussi être satisfait en ce qui concerne Sa création. Nous disions dans notre précédente méditation, qu'un des aspects concernés par cette question de la gloire, c'est l'existence même de la création, et de l'homme comme étant son couronnement. La pensée de Dieu qui gouvernait lors de la création, c'est que tout était créé pour Sa gloire. C'est-à-dire que Sa gloire pouvait être exprimée et ce qu'Il est en Lui-même pouvait être manifesté dans tout ce qui touchait à Sa personne, tout ce qui émanait de Lui. Cela ne devait pas se limiter en un Dieu confiné et vivant dans la plénitude et la satisfaction de Sa propre autosuffisance. Si Il est amour, si Il est plus qu'une simple puissance, Il doit donner, Il doit être le grand donateur. Il doit non seulement être Yahvé (Éternel) Yahvé El Shaddaï, celui dont tout procède. Il doit être Celui duquel découle toute puissance, se définissant dans des œuvres, dans des expressions bien définies de ce qu'Il est en Lui-même. Le but de la création, dans Son intention, c'est que Dieu trouve une pleine mesure de gens moralement responsables dont le désir soit de Le satisfaire pour qu'Il puisse se manifester Lui-même dans ce qu'Il est, dans Sa propre nature. La création est gouvernée par cela et Dieu doit être satisfait avant qu'il n'y ait une quelconque manifestation de l’Évangile de la gloire de Dieu, et du Dieu bienheureux, "le Dieu béni", dont l'expression est ici : le Dieu satisfait. "Satisfait" est un mot que vous pouvez mettre au début de toutes les béatitudes : Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés". (Matthieu 5:6) Bénis, satisfaits ou heureux, c'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait. C'est une grande chose de pouvoir aller vers ceux du dehors avec la réalité d'un Dieu satisfait en vous et en moi, dans nos cœurs, par le Saint-Esprit. Est-ce que c'est possible ? C'est précisément à cela que vous devez parvenir. Vous n'avez pas d’Évangile à proclamer avant d'être parvenu à cela. C'est ce que nous verrons, je l'espère, un peu plus loin.
Maintenant, vous voyez que la glorification du Seigneur Jésus, c'est la réponse de Dieu à l'exigence de Sa propre nature : absolue, juste, entière, totale. C'est également Sa réponse en rapport avec la conception et l'objet de la création. Dieu est satisfait et l'homme est représenté dans la nouvelle création: "Nous voyons Jésus...couronné de gloire et d'honneur" (Hébreux 2:9) Notons l'emploi du nom de Jésus dans ce passage. L'utilisation de ce nom est ici tout-à-fait approprié. Il est simplement et habituellement appelé Jésus, comme vous le savez, par certaines écoles de pensée, qui tendent à le dépouiller de Sa déité et de Sa Seigneurie. C'est une erreur. Mais ici, il est appelé Jésus de manière appropriée, parce que dans ce nom, Il est représentatif de l'homme. En effet, "Dieu a glorifié son Serviteur Jésus" comme le représentant de tous ceux qui croient. Jésus fut glorifié parce que Dieu est satisfait.
Dieu est satisfait dans le Christ Jésus
Mais comment Dieu fut-Il satisfait ? Comment est-il possible pour Dieu de dire : "Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j'ai trouvé plaisir" (Matthieu 3:17 Darby) signifiant que Dieu était complètement, pleinement, absolument satisfait. Au Jourdain, le Seigneur Jésus passant de la vie privée à la vie publique, et endossant le véritable ministère pour lequel Il était venu, dans le sens de la rédemption, reconnaissait de manière figurative, que la Croix était fondamentale pour tout cela, et qui tout jaillirait de là. Ainsi : "Alors Jésus vint ... au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi. Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste (ou toute justice)". (Matthieu 3: 13-15) Mais comment "accomplir toute justice" ? En considérant deux aspects, deux domaines, le côté de la mort dans le Jourdain, et le côté de la vie au-delà du Jourdain.
La satisfaction de Dieu
s'étend à tous ceux qui sont en Christ
Tout ce qui ne peut pas être glorifié doit être enterré. Cela doit être mis hors de la vue de Dieu. C'est une loi établie une fois pour toutes. C'est-à-dire que tout ce qui n'est pas juste, en harmonie avec la nature même de Dieu, doit être enseveli. Mais cela peut être seulement enterré après avoir été jugé et trouvé digne de mort. C'est pourquoi le jugement s'est étendu à tous les hommes pour la condamnation, et la mort s'est manifestée à tous les hommes, car tous ont péché (Romains 5:12, 18). Le Seigneur Jésus, dans Sa propre personne, d'une manière symbolique, au Jourdain, prenait la place de toute cette race pécheresse. D'une manière représentative, le jugement à l'égard de ce que nous sommes était porté par Lui et était accompli. Comme nous disions dans notre méditation précédente, ce n'est pas simplement le jugement des choses que nous faisons ou non, et que les hommes considèrent souvent comme n'étant pas vertueuses, mais le jugement sur ce que nous sommes. "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait (devenir) péché pour nous, afin que nous devenions en lui, justice de Dieu" (2 Corinthiens 5:21). Mais, vous pouvez vous demander pourquoi je vous dis cela, à vous qui sans nul doute êtes de véritables enfants du Seigneur. Vous savez probablement tout cela dans votre propre expérience, et vous voulez certainement le voir dans l'expérience des autres, mais votre capacité à pouvoir les aider dépendra entièrement du fait que vous êtes pleinement assurés et affermis dans ce domaine de la satisfaction de Dieu. Vous rencontrerez au cours de votre vie, des gens qui sont de réels enfants du Seigneur, mais qui sont constamment assaillis par l'incertitude au sujet de leur salut. Ils ont constamment leurs regards tournés vers leur propre condition spirituelle, et sont absolument paralysés par cette question qui concerne le fondement de leur salut. C'est terrible ! Certains parmi nous ont trouvé que cette chose nous a causé plus de problèmes que n'importe quelle autre question. L'assaut satanique vise la foi des enfants de Dieu, en utilisant très souvent certains problèmes nerveux ou physiques, ou par bien d'autres manières, essayant de briser cette assurance absolue. S'il y parvient, l'ennemi a une prise pour détruire le témoignage, paralyser le service et mettre la gloire de côté. Quand vous avez ce genre de choses, vous ne trouvez aucune gloire, C'est une chose terrible pour la gloire, de devoir s'en aller. C'est une chose terrible que dans une vie qui est rachetée et qui a accepté cette rédemption et connu le Seigneur, il puisse y avoir écrit : Ikabod", "la gloire est partie". Rappelons-nous que c'est une chose que l'apôtre Paul rencontrait fréquemment lui-même en s'efforçant continuellement de la circonvenir. Pourquoi est-ce qu'il y est si souvent fait mention, dans le Nouveau Testament, des défaillances d'Israël dans le désert ? Relisons cette terrible déclaration, souvent réitérée dans la lettre aux Hébreux :"Je jurai...ils n'entreront pas dans mon repos" (Hébreux 3:11 etc...) et de nouveau retentit l'appel : "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs". Ce n'est pas un message d'évangélisation pour ceux qui ne sont pas sauvés. Beaucoup de sermons destinés aux incroyants s'appuient sur ces paroles : "maintenant, c'est le jour du salut, n'endurcissez pas vos cœurs". Cependant ces mots sont pris de l'Ancien Testament et employés dans le Nouveau pour les croyants, et plusieurs fois, l'exemple d'Israël dans le désert est présenté aux croyants comme un avertissement, comme une base pour l'appel. Pourquoi tout cela ? N'ont-ils pas été transportés, en type, du royaume des ténèbres au royaume du Fils de Son amour ? En type, ne sont-ils pas passés par la voie ouverte par le précieux Sang ? N'appartenaient-ils pas au Seigneur ? Oui, mais le danger pour eux, c'est que la gloire puisse partir.
En quoi consiste ce danger ? Il résidait dans le fait que leurs cœurs n'étaient pas fondés sur la satisfaction de Dieu, mais sur leur propre satisfaction. C’était le point qui focalisait tous leurs désirs dans le désert. Ils marchandaient constamment avec Dieu, et si ce n'était pas en paroles, c'était dans l'esprit. Ils disaient en fait : Si tu satisfait notre désir et nous donne ce que nous voulons, nous irons avec toi, sinon nous n'irons pas. Ce fut souvent ainsi, et quand de temps à autre, le Seigneur répondait à leur requête, ils étaient très heureux, prêts à aller un tout petit peu plus loin. Mais ensuite, Il devait encore faire quelque chose de plus. Pour finir, Dieu leur a dit : Assez de tout cela, Je vous ai fait sortir pour Ma satisfaction, pour Mon plaisir, pour Ma gloire. Ainsi, parce qu'ils négociaient avec Dieu, parce que ce fut toujours une affaire liée à leur satisfaction plutôt qu'à la Sienne, la gloire est partie et la honte a frappé cette génération. Ainsi donc, le Jourdain doit être franchi et le Jourdain signifie une fois pour toutes : plénitude, finalité, surabondance. Il est Seigneur : "....nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux." (2 Corinthiens 5:14-15)
En quoi consiste ce danger ? Il résidait dans le fait que leurs cœurs n'étaient pas fondés sur la satisfaction de Dieu, mais sur leur propre satisfaction. C’était le point qui focalisait tous leurs désirs dans le désert. Ils marchandaient constamment avec Dieu, et si ce n'était pas en paroles, c'était dans l'esprit. Ils disaient en fait : Si tu satisfait notre désir et nous donne ce que nous voulons, nous irons avec toi, sinon nous n'irons pas. Ce fut souvent ainsi, et quand de temps à autre, le Seigneur répondait à leur requête, ils étaient très heureux, prêts à aller un tout petit peu plus loin. Mais ensuite, Il devait encore faire quelque chose de plus. Pour finir, Dieu leur a dit : Assez de tout cela, Je vous ai fait sortir pour Ma satisfaction, pour Mon plaisir, pour Ma gloire. Ainsi, parce qu'ils négociaient avec Dieu, parce que ce fut toujours une affaire liée à leur satisfaction plutôt qu'à la Sienne, la gloire est partie et la honte a frappé cette génération. Ainsi donc, le Jourdain doit être franchi et le Jourdain signifie une fois pour toutes : plénitude, finalité, surabondance. Il est Seigneur : "....nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux." (2 Corinthiens 5:14-15)
La satisfaction de Dieu doit être saisie par la foi
A moins que ce problème ne soit réglé, il n'y a pas de gloire, aucune possibilité de gloire. La gloire exige que nous reconnaissions, non seulement, qu'en Christ notre être injuste fut enseveli, mais qu'Il a enseveli toute possibilité qu'en nous-mêmes il y ait un jour quelque chose de juste. Vous êtes prêt à laisser enterrer votre pauvre moi malheureux et misérable, mais vous n'êtes pas toujours prêt à saisir et à enterrer la capacité supposée de votre être à vouloir se justifier ! Vous tournez autour de ce misérable cadavre, espérant qu'il produise une certaine vie ! La seule chose à faire est de le mettre là où Dieu l'a mis : l'enterrer ! Oh, misérable chrétien, demeure enterré ! Accepte le jugement de Dieu et finis-en avec cela ! En vous-même, vous ne serez sûrement pas meilleur quand vous aurez fait cela. Vous serez encore cet être misérable. Le fait est que vous devez cesser d'avoir vos yeux tournés sur vous pour porter les regards sur un Autre, sur Celui qui a pris votre place. Oui, le jugement et la mort doivent être acceptés. Mais écoutez-vous ces voix néfastes qui suggèrent constamment que Dieu vous juge, vous, croyant, à cause de votre nature pécheresse ? C'est ainsi que les difficultés, les épreuves, les expériences étranges au cours de votre vie vous sont présentées. Et il est extraordinaire de voir quelles sensations le diable peut faire éprouver à des croyants pour leur faire croire ou ressentir que Dieu les a délaissés..... C'est le domaine dans lequel le combat de la foi doit être soutenu : contre nos expériences et les sensations de l'âme. Vous pouvez avoir la preuve la plus merveilleuse, un jour, que le Seigneur est avec vous et qu'Il vous utilise, déversant Lui-même Sa parole par vous, et en ces moments, vous n'avez aucun doute à Son sujet mais le jour suivant ne pas ressentir que Dieu est dans votre univers. Lequel de ces deux états est une réalité ? Est-ce que votre état conscient antérieur était seulement imaginaire, un peu d’hystérie, ou est-ce un fait ? Est-ce que votre sensation du jour suivant était la réalité ? Notez que ces sensations fluctuantes ne doivent être acceptées comme de vrais critères. Si Dieu jugeait votre nature pécheresse, Christ serait venu en vain. Nous n'expions pas pour nos péchés en tant que croyants. Si nous le faisons, l'expiation n'était donc pas complète sur le Calvaire, l’œuvre n'était donc pas terminée. Quel que puisse être le besoin de formation, de discipline et de correction pour développer ce qui est de Dieu en nous, et la mise de côté réelle de ce qui est de nous-mêmes, nous ne sommes cependant et quand même pas avec tout cela, en train d'expier pour nos péchés ou à cause de notre nature pécheresse. Ce fut fait, quand un Homme, nous rassemblant tous en Lui-même, succomba sous les flots de la colère de Dieu. C'est cela, l’Évangile pour les croyants. C'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait. Si vous voyez quelqu'un qui revient constamment à sa nature pécheresse, cette personne passe forcément par des temps difficiles, et vous devez l'aider et être compatissant et patient envers elle, comprenant qu'il peut y avoir un arrière-plan pour expliquer cela. Mais, si vous trouvez des croyants qui constamment, durant des mois et des années, retournent à cela et remettent en cause l'expiation, mettez juste l'accent sur ce qu'ils font. Ils ont ôté le Calvaire, ils ont annulé en eux-mêmes l’œuvre de la Croix , ils ont pris la place de l'Agneau de Dieu en essayant d'expier leurs propres péchés. Est-ce que vous êtes capables d'agir ainsi ? A Dieu ne plaise ! Oh, combien de terribles problèmes sont liés au fait que l'accusateur des frères trouve accès dans l'esprit des enfants de Dieu !
(1 Note du traducteur agion (αγιον) = saint et agion (αγιον) sanctuaire (cf Philippiens 4:21 et Hébreux 9:1) si bien que selon l'auteur, le verset cité fait allusion à Son héritage dans le saint des saints.)
Retournons à l'épitre aux Hébreux. Où se trouve le saint des saints ? Il est dans le ciel. Le saint des saints, du tabernacle ou du temple, était seulement une image de ce qui se trouve dans les cieux. Les choses réelles sont dans les cieux. Donc notre héritage est dans les cieux, là où la gloire de Dieu est complète parce que la satisfaction de Dieu en Christ est absolue. Au cœur du saint des saints était l'arche du témoignage. Quand l'arche y fut introduite, ce lieu fut rempli par la gloire. L'Esprit vient en nous et nous le recevons, comme le gage que nous serons là où est le Seigneur et avec Lui dans la même gloire, notre héritage est aussi l'héritage de Dieu, car Dieu a Sa satisfaction quand Il obtient des saints qui sont dans cette position. L'héritage de Dieu, c'est Son Fils premier-né, et Il obtient cet héritage dans Son Fils quand Il est dans la gloire. Beaucoup de fils doivent être amenés à la gloire, et l'héritage de Dieu se trouve dans ces fils amenés à cette gloire. Oui, la gloire est dans un lieu, mais c'est bien plus qu'un lieu : c'est Dieu dans Sa pleine expression. Oh, est-ce qu'il serait possible que vous et moi nous puissions atteindre le stade où Dieu aura une libre expression de Lui-même en nous ? C'est cela l’Évangile de la gloire, c'est de cet Évangile que nous parlons. L’Évangile de la gloire du Dieu satisfait est une merveilleuse chose !
Quand le Seigneur vient comme le gage de notre héritage, de la pleine et finale satisfaction, quelle est notre réaction ? C'est une merveilleuse satisfaction. Mais est-ce que nous sommes différents en nos-mêmes ? Nous apprenons très vite que nous ne le sommes pas, mais d'une manière ou d'une autre, vient en nous la sensation que nous savons que c'est pour cette plénitude que nous sommes nés. C'est ce que nous avons recherché durant tout ce temps. Mais est-ce juste une sensation ? Oh non ! C'est l'Esprit qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu et cohéritiers avec Christ (Romains 8:16, 17). L'Esprit est pour les héritiers le gage de l'héritage. Il est, en effet, celui qui introduit la satisfaction de Dieu du ciel dans nos cœurs. C'est une chose dans ce monde-ci que Satan ne peut tolérer. Il était autrefois dans la gloire et connaît quelque chose de ce que la gloire signifie, mais il l'a perdue. A présent, il ne peut pas supporter que quelqu'un puisse en jouir. Si Satan peut faire quelque chose pour détruire la gloire dans votre cœur et dans le mien, il le fera. La satisfaction de Dieu, oh, la satisfaction de Dieu attestée par l'Esprit dans nos cœurs ! Ne devrions-nous être pas plus satisfait du Seigneur ? Oui, tout commence là. L'Esprit qui vient à la Pentecôte est là comme un gage de notre héritage.
La satisfaction de Dieu s'exprime à la Pentecôte
Il y a cet aspect du Jourdain du côté de la mort, mais c'est seulement sur l'autre rive, quand le Jourdain a été traversé, que les cieux sont ouverts et la gloire manifestée. C'est quand la satisfaction absolue de Dieu est réelle, et la justice accomplie, qu'il y a la gloire. Cela a été démontré en Christ quand les cieux s'ouvrirent. Quand le premier Adam tomba, le ciel fut fermé. Autrement dit, le paradis était fermé, il n'y avait plus aucun accès. Mais quand le dernier Adam a pris et porté , de manière symbolique, tout cela au Jourdain, le premier Adam pouvait désormais entrer, le paradis était ré-ouvert, le ciel était ré-ouvert, la gloire était en vue. Cela conduisait tout droit vers la transfiguration. Tout a été réellement porté à la croix, comme nous le savons. Par le jugement et la croix, la pleine expiation et "l'accomplissement d toute justice" qu'Il réalisait, permettait d'accéder à la gloire.
Ainsi, la Pentecôte introduisait la présence du Saint-Esprit dans les croyants, l’Église devenait une réalité. La nature étrange et particulière de cette dispensation, et la proclamation de l’Évangile jusqu'au bout de la terre, attestait la gloire du Dieu satisfait. Dieu, dans cet Homme inclusif et représentatif, avait satisfait Sa propre nature et Son objectif, qui avait présidé à la création de l'homme. Dieu a pu dire : j'ai obtenu ce que je voulais, ce que je désirais depuis toujours, en l'ayant, je peux désormais le reproduire.
L'Esprit est le gage de la gloire en plénitude
Quand le Saint-Esprit est venu, remarquons ce qui a été écrit : "En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire." (Éphésiens 1:13-14) Quel est cet héritage ? C'est la gloire de Dieu dans sa plénitude. Nous avons lu que la gloire du Seigneur remplissait le tabernacle et le temple. Observons que c'est dans ce lieu que résidait la plénitude d'Israël. C'est là que la satisfaction d'Israël devait se trouver, car la gloire était là. C'est là que tout procédait pour la vie d'Israël. Dans cet endroit, où était la gloire, se trouvait l'héritage d'Israël. Maintenant, vous connaissez ce court passage dans Éphésiens où l'apôtre prie pour que les croyants aient les yeux de leurs cœurs éclairés pour qu'ils puissent connaître (parmi d'autres choses) ".... quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints," (ou : qu'il a dans les saints) (Éphésiens 1:18) Dans le grec, le mot saint est le même mot que celui qui est employé dans la lettre aux Hébreux pour le saint des saints (Hébreux 9:3 1). Dieu a Son héritage dans le saint des saints. Nous avons notre héritage dans le saint des saints. La plénitude de la satisfaction de Dieu, la plénitude donc de la gloire, se trouve là. Le Saint-Esprit est venu comme l'Esprit de la promesse et comme un gage de notre héritage. Cela constitue la plénitude de Dieu dans le saint des saints.
(1 Note du traducteur agion (αγιον) = saint et agion (αγιον) sanctuaire (cf Philippiens 4:21 et Hébreux 9:1) si bien que selon l'auteur, le verset cité fait allusion à Son héritage dans le saint des saints.)
Quand le Seigneur vient comme le gage de notre héritage, de la pleine et finale satisfaction, quelle est notre réaction ? C'est une merveilleuse satisfaction. Mais est-ce que nous sommes différents en nos-mêmes ? Nous apprenons très vite que nous ne le sommes pas, mais d'une manière ou d'une autre, vient en nous la sensation que nous savons que c'est pour cette plénitude que nous sommes nés. C'est ce que nous avons recherché durant tout ce temps. Mais est-ce juste une sensation ? Oh non ! C'est l'Esprit qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu et cohéritiers avec Christ (Romains 8:16, 17). L'Esprit est pour les héritiers le gage de l'héritage. Il est, en effet, celui qui introduit la satisfaction de Dieu du ciel dans nos cœurs. C'est une chose dans ce monde-ci que Satan ne peut tolérer. Il était autrefois dans la gloire et connaît quelque chose de ce que la gloire signifie, mais il l'a perdue. A présent, il ne peut pas supporter que quelqu'un puisse en jouir. Si Satan peut faire quelque chose pour détruire la gloire dans votre cœur et dans le mien, il le fera. La satisfaction de Dieu, oh, la satisfaction de Dieu attestée par l'Esprit dans nos cœurs ! Ne devrions-nous être pas plus satisfait du Seigneur ? Oui, tout commence là. L'Esprit qui vient à la Pentecôte est là comme un gage de notre héritage.
L’Église est le vase corporatif de la gloire
Après cela, comme conséquence de la Pentecôte, l’Église est devenue le vase corporatif de la gloire, c'est-à-dire de la satisfaction de Dieu. Si vous avez ici ou là une véritable expression de la pensée de Dieu à l'égard de l’Église vous avez des gens qui vivent dans la joie et la satisfaction de Dieu, des gens qui sont entrés dans le repos, des gens qui ne sont pas satisfaits d'eux-mêmes mais du Seigneur. Parmi beaucoup d'autres cas, vous aurez cela. L’Église est introduite seulement pour incarner et pour être le vase de cette gloire de Dieu, qui est la satisfaction de Dieu dans Sa propre nature. En considérant cette lettre, qui traite essentiellement de l’Église, vous avez cette exclamation : "à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen! (Éphésiens 3:21). "La gloire dans l’Église !" La gloire remplissait le tabernacle, la gloire remplissait le temple. Maintenant elle n'a pas rempli quelque chose qui est une préfiguration, un simple type, mais la réalité. La gloire est la satisfaction de Dieu à l’égard de cette question de la justice, et vous et moi nous ruinons notre appartenance à l’Église, dans le sens spirituel, dès que nous avons une doute à l'égard de la satisfaction de Dieu. Comment pouvez-vous prêcher l’Église si vous êtes encore malheureux et sans assurance même à l'égard de votre propre salut ? Vous niez l’Église, vous vous mettez virtuellement en dehors d'elle, dans un sens spirituel, quand vous êtes dans cette condition. L'ennemi frappe l’Église, quand il parvient à faire douter un de ses membres de son salut, après avoir connu ce salut. C'est une œuvre redoutable car nous sommes en lutte contre un système abominable, c'est pourquoi, cette lettre qui parle de l’Église, doit forcément nous conduire à combattre contre les principautés et les puissances, les despotes mondiaux qui gouvernent ces ténèbres. Vous pouvez parler de forces néfastes et combattre contre elles dans la prière, mais rappelez-vous de cela, si vous avez le plus léger doute à l'égard de votre salut, le sol se dérobera sous vos pieds dans cette lutte contre l'ennemi. Vous pourrez dire "je prends toute l'armure de Dieu", mais l'ennemi sera dans l'armure et vous serez impuissants. Parlez-en de n'importe quelle manière, vous serez battus avant d'avoir commencé à lutter si vous avez un doute concernant votre salut ou à l'égard de la satisfaction que Dieu peut trouver en vous par Christ.
La nature de cette dispensation se caractérise par une Église qui incarne le témoignage de Jésus.
"L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance" (Esaïe 61:1)
"On lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur..... Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie." (Luc 4:17-19, 21)
"Et comme le jour de la Pentecôte s'accomplissait...."
(Actes 2:1 Darby)
La nature de cette dispensation se caractérise par une Église qui incarne le témoignage de Jésus.
Un témoignage efficace se mesure par
le degré de gloire qu a été saisie
Ensuite nous en venons à la proclamation de l’Évangile jusqu'au bout de la terre. C'est à un Évangile glorieux que nous avons fait référence. Partout où nous allons nous voyons des gens qui s'élèvent contre le péché et qui prêchent la nécessité d'être en bons termes avec Dieu, et d'enlever tout ce qui peut être la cause de Son déplaisir. Vous pouvez dire que cela nous conduit à la simple prédication de la substitution et ainsi de suite, mais j'ose suggérer qu'il y a beaucoup plus que cela. D'après la compréhension que nous avons, cela peut nous conduire seulement à quelque chose d'entièrement subjectif. Vous trouverez cela dans la parole de Dieu. Dans l'Ancien Testament, il est abondamment prouvé en type, et dans le Nouveau Testament par de nombreux enseignements, que l'efficacité de notre témoignage dépend de la mesure dont la gloire aura été saisie. Cela doit être confirmé et rendu clair, et il doit y avoir un impact sur l'ennemi, et plus qu'un impact doctrinal. La doctrine peut sonner très juste et véritable, mais Satan n'est jamais vaincu de cette manière. Il doit y avoir une incarnation de la doctrine, et si vous le permettez, il est clairement révélé qu'il y a des degrés de gloire parce qu'il y a des degrés qui nous font entrer dans ce que signifie la mort, la résurrection, l'ascension et la glorification du Seigneur Jésus. Entrer dans cela est distinct de la simple connaissance des faits, des doctrines ou des vérités historiques. Le Seigneur Jésus est dans le ciel et nous devons le connaître d'une manière céleste. Nous devons aller au ciel pour le connaître, et nous devons y aller maintenant. Une Église qui s'accroche à cette terre et qui devient une chose terrestre est une Église impuissante. C'est seulement une Église qui occupe spirituellement sa place dans les cieux qui pourra marquer Son empreinte sur cette terre. La mesure dont vous êtes émancipés de cette terre, et de ce monde en connaissant une vie dans les cieux, sera la mesure de votre impact et de votre témoignage sur cette terre. Un chrétien mondain est un chrétien impuissant. Une Église mondaine est une Église dépourvue de puissance et de gloire. La position divine du Seigneur Jésus doit celle dans laquelle nous devons entrer, et cela nécessitera toute notre vie pour pouvoir entrer en partie dans cela. Si vous marchez avec le Seigneur, sous la main du Saint-Esprit, vous ressentirez que vous devenez de plus en plus, dans l'esprit, étranger sur la terre, et que de plus en plus, les choses qui ne sont pas d'ici-bas deviennent les choses qui sont de votre vie. Ce n'est pas seulement une déclaration de fait, c'est le véritable test de votre niveau de vie spirituelle. En progressant, les choses qui sont au-dessus doivent faire de plus en plus partie de notre être, et sans lesquelles nous ne pouvons pas vivre sur cette terre. Dans la mesure où cela est vrai, nous avons la puissance contre l'ennemi et pour le témoignage.
Il y a des degrés de gloire résultant de la mesure de Christ qui aura été saisie, et ce degré détermine la puissance du témoignage sur la terre. Cela peut paraître évident de dire qu'au début, dans le livre des Actes, le témoignage, dans le monde connu de cette époque, comptait pour quelque chose. Il y a un impact. On pouvait parler de ces hommes qui avaient mis le monde "sens dessus dessous" (Actes 17:6). Il y avait une immense influence, un ascendant. Satan était puissamment actif mais il était sans cesse battu. Pourquoi ? Parce que le peuple du Seigneur avait une grande mesure de la gloire de Christ. Par le Saint-Esprit, cette gloire était venue dans l’Église, et c'est pourquoi l’Église pouvait servir ainsi de témoignage.
Notre démarche consiste à montrer quel Évangile nous avons reçu. N'êtes-vous pas d'accord pour dire qu'un des plus grands besoins, si ce n'est le plus grand de notre temps, est de redécouvrir la grandeur de l'Évangile, de le faire sortir de cette petitesse et de cette dépréciation ? D'un Évangile au rabais qui offre toujours quelque chose pour le plaisir et la satisfaction de ceux qui sont concernés, pour les rendre heureux. Cela peut être très bien mais c'est très bon marché. Oh, il y a est quelque chose d'infiniment plus grand que cela ! Cela remonte bien avant dans l'éternité des âges passées, dans les conseils de Dieu. C'est une chose immense : l’univers sera rempli de la gloire de Dieu, et le vase dans lequel cette gloire est déposée et par lequel elle est révélée et manifestée, c'est l’Église : "la ville sainte, Jérusalem, descendant du ciel, d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu". C'est à cela que nous sommes appelés. Ce n'est pas un petit Évangile. C'est "l’Évangile de votre salut", mais aussi "le mystère de l’Évangile".
Il y a des degrés de gloire résultant de la mesure de Christ qui aura été saisie, et ce degré détermine la puissance du témoignage sur la terre. Cela peut paraître évident de dire qu'au début, dans le livre des Actes, le témoignage, dans le monde connu de cette époque, comptait pour quelque chose. Il y a un impact. On pouvait parler de ces hommes qui avaient mis le monde "sens dessus dessous" (Actes 17:6). Il y avait une immense influence, un ascendant. Satan était puissamment actif mais il était sans cesse battu. Pourquoi ? Parce que le peuple du Seigneur avait une grande mesure de la gloire de Christ. Par le Saint-Esprit, cette gloire était venue dans l’Église, et c'est pourquoi l’Église pouvait servir ainsi de témoignage.
Notre démarche consiste à montrer quel Évangile nous avons reçu. N'êtes-vous pas d'accord pour dire qu'un des plus grands besoins, si ce n'est le plus grand de notre temps, est de redécouvrir la grandeur de l'Évangile, de le faire sortir de cette petitesse et de cette dépréciation ? D'un Évangile au rabais qui offre toujours quelque chose pour le plaisir et la satisfaction de ceux qui sont concernés, pour les rendre heureux. Cela peut être très bien mais c'est très bon marché. Oh, il y a est quelque chose d'infiniment plus grand que cela ! Cela remonte bien avant dans l'éternité des âges passées, dans les conseils de Dieu. C'est une chose immense : l’univers sera rempli de la gloire de Dieu, et le vase dans lequel cette gloire est déposée et par lequel elle est révélée et manifestée, c'est l’Église : "la ville sainte, Jérusalem, descendant du ciel, d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu". C'est à cela que nous sommes appelés. Ce n'est pas un petit Évangile. C'est "l’Évangile de votre salut", mais aussi "le mystère de l’Évangile".
Chapitre 3
LA GLOIRE DU SABBAT DE DIEU
"L’Évangile de la gloire du Dieu béni" (1 Timothée 1:11)
"L’Évangile de votre salut" (Éphésiens 1:13)
"Le mystère de l’Évangile" (Éphésiens 6:19)
"L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance" (Esaïe 61:1)
"On lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur..... Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie." (Luc 4:17-19, 21)
"Et comme le jour de la Pentecôte s'accomplissait...."
(Actes 2:1 Darby)
L'année de grâce du Seigneur
.
"L'année de faveur de l’Éternel" Une meilleure traduction est " L’année de grâce du Seigneur". C'est ce qui est introduit par l’Évangile, ce qui se trouve en arrière plan et qui fait de l’Évangile, l’Évangile de la gloire du Dieu béni. "L'Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi pour proclamer l’année de grâce de l’Éternel." Qu'est-ce donc que cette année ? Le principe vient de l'Ancien Testament, du Lévitique : "Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. La cinquantième année sera pour vous le jubilé..." (Lévitique 25:10-11)
C'est l'année au cours de laquelle la liberté est proclamée. Nous avons dans Esaïe 66:1 "la liberté pour les captifs" C'est l'année du jubilé, la cinquantième année. Celle-ci devient l'année au cours de laquelle la bonne nouvelle est annoncée : "pour proclamer la liberté," "l’année de grâce du Seigneur". "L'Esprit du Seigneur est sur moi" pour proclamer cela.
Alors, le jour de la Pentecôte, le cinquantième jour (quarante jours de la résurrection à l'ascension et dix jours en attente dans la prière) l'Esprit vint sur l’Église, et l’Évangile, la bonne nouvelle, la proclamation de l'émancipation, commença à s'annoncer jusqu'au bout de la terre. Donc, "quand le jour de la Pentecôte fut accompli", l'année de grâce du Seigneur commença.
La loi du sabbat
En retournant à Esaïe, nous pouvons nous souvenir que ces prophéties, à partir du chapitre quarante, font allusion au retour d'Israël de la captivité. A un peuple qui était prisonnier, en captivité, la proclamation de leur liberté est faite, l'affranchissement de ceux qui sont liés, l'année de grâce pour leur retour. Mais quel est l'arrière plan de tout cela? En lisant les prophéties de Jérémie, vous comprenez la raison de la captivité. Il est déclaré que le pays devait avoir du repos pour soixante-dix années afin d'accomplir le sabbat du Seigneur. Le peuple avait brisé la loi du sabbat, pas seulement le sabbat hebdomadaire, mais les soixante-dix semaines de mois et d'années. Le pays n'avait pas eu son repos. Les captifs, les esclaves, n'avaient pas eu leur repos, leur libération. Le peuple se moquait ouvertement de la loi du sabbat. Esaïe cinquante-huit dit qu'ils avaient tourné Son jour saint en un jour férié et en faire un jour pour leur propre plaisir. Ils brisaient la loi du sabbat. A cause de sa signification cela ne pouvait pas être fait en toute impunité. Ils sont donc allés en captivité durant soixante-dix années, dix fois sept. Dix est le nombre de la responsabilité. Sept est le nombre de l'accomplissement spirituel. Ils étaient tenus responsable devant l’Éternel pour cette affaire. Jérémie leur rappelle cela bon nombre de fois et sous la conduite du Seigneur, il leur a déclaré qu'ils devaient passer par ces soixante -dix années de captivité. Après cette période, à la fin du livre des Chroniques vous avez ces mots : "La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s’accomplît la parole de l’Éternel prononcée par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume...." (2 Chroniques 36:22). L'année de grâce du Seigneur était arrivée et ils sont revenus de captivité.
Il y a l'histoire, il y a le symbolisme, mais vous ne pouvez pas dire pour autant que le but (de Dieu) soit atteint quand vous parvenez à la période de Luc 4 ou d'Actes 2. En dehors du domaine historique cela a servi à Son dessein, comme étant l'illustration de la jalousie de Dieu pour Ses témoignages, Ses ordonnances, Ses sabbats. Israël est le grand exemple de la jalousie de Dieu, mais aussi de Sa grâce.
Maintenant, nous en venons à Christ, qui, en citant l’Écriture, se l'approprie. Il dit, en l'appliquant à Lui-même : Tout ce qui s'est réalisé dans le cas d'Israël, à son retour de captivité, quand le jugement a été accompli, vous l'avez aujourd'hui entendu de vos propres oreilles, car Je suis l'Oint au-dessus de tout autre. Le dessein même de Mon onction est de proclamer, sur la base du jugement accompli, la liberté pour les captifs. Il est passé par le Jourdain. C'est le quatrième chapitre de Luc. Le jugement de façon symbolique a été placé sur Lui. Il est allé au fond de la mort sous l'accablant tourbillon de la colère de Dieu. Le jugement s'est accompli. Il vient et déclare : "l'Esprit du Seigneur est sur moi... pour proclamer la liberté... l'année de grâce du Seigneur." C'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait, le Dieu béni.
Aujourd'hui, nous pouvons comprendre la signification de ce jour de la Pentecôte, jour dans lequel nous vivons, car ce n'est pas un jour de vingt-quatre heures, mais une dispensation. Nous en parlons souvent comme d'un jour de grâce, le jour de la bonne nouvelle. C'est un jour qui s'est levé quand le Seigneur Jésus, sortant de la tombe, est monté vers Son Père pour envoyer le Saint-Esprit. Et ce jour s'achèvera à Son retour, quand Il viendra. C'est un jour qui est long, car c'est le jour de la grâce du Seigneur au cours duquel cet Évangile de la gloire du Dieu béni doit être prêché sous l'onction de l'Esprit-Saint.
Mais permettez que nous retournions à cet cette question de l'arrière plan du sabbat, car c'est là que se trouve l'entière satisfaction de Dieu. Quand eut lieu le premier sabbat ? Ce fut quand le Seigneur, en regardant que tout ce qu'Il avait fait, vit que s'était très bon, et Il se reposa de Ses travaux. "Dieu ... le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant". (Genèse 2:3). "Vous ne manquerez pas d’observer (ou de garder) mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie. (Exode 31:13) Il désignait le sabbat comme une ordonnance pour toujours, à travers toutes les générations, et faisait un sabbat de jour, un sabbat de semaines lors de la septième semaine, et un sabbat de mois au septième mois, et ensuite un sabbat d'années à la septième année, ensuite encore un sabbat de multiples de sept années : quarante-neuf, et la cinquantième année était le parachèvement de sept semaines d'années. Tout cela parle de la satisfaction de Dieu, et à cause de cela, vous pouvez être libérés. C'est comme quand un prisonnier est interrogé à la barre. Son cas est satisfaisant, la sentence tombe à la barre et le juge dit : "Je suis satisfait, vous êtes acquittés." Pourquoi est-ce que vous êtes acquittés ? Cela bien sûr nous amène à la lettre aux Romains. Vous êtes acquittés parce que Dieu est satisfait.
Ainsi, le Seigneur Jésus réunit tout cela en Lui-même et Il devient le sabbat personnel du Seigneur Dieu, le bien-aimé dans lequel Dieu est satisfait. Quand Il est à la droite de Dieu, Dieu est satisfait et la grande amnistie est proclamée, l’Évangile du Dieu satisfait. Alors nous est donnée notre liberté. Vous savez que tout cela arrivait l'année du jubilé. Tous les esclaves étaient libérés, toutes les propriétés cédées devaient être rendues à leurs véritables propriétaires. La libération de toutes sortes de liens et d'esclavages était proclamée. Ce devait être une période de joie, de libération. Oui, il n'y a rien de plus joyeux que notre Évangile, et il ne devrait pas y avoir de gens plus joyeux que ceux qui ont un tel Évangile. C'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait.
Ainsi, le Seigneur Jésus réunit tout cela en Lui-même et Il devient le sabbat personnel du Seigneur Dieu, le bien-aimé dans lequel Dieu est satisfait. Quand Il est à la droite de Dieu, Dieu est satisfait et la grande amnistie est proclamée, l’Évangile du Dieu satisfait. Alors nous est donnée notre liberté. Vous savez que tout cela arrivait l'année du jubilé. Tous les esclaves étaient libérés, toutes les propriétés cédées devaient être rendues à leurs véritables propriétaires. La libération de toutes sortes de liens et d'esclavages était proclamée. Ce devait être une période de joie, de libération. Oui, il n'y a rien de plus joyeux que notre Évangile, et il ne devrait pas y avoir de gens plus joyeux que ceux qui ont un tel Évangile. C'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait.
Christ est le sabbat du repos de Dieu
Considérons un moment cette question de la satisfaction de Dieu, qui marque de son caractère l’Évangile, faisant de lui un Évangile glorieux. Dans une précédente méditation, il a été dit que le mot gloire, dans la Bible, est presque invariablement associé à la nature de Dieu. C'est compréhensible si vous le considérez de cette manière. Habituellement quand vous rencontrez des personnes qui sont sur leurs gardes, vous pouvez dire globalement ce qu'est la sorte de ces personnes. Par exemple, si vous rencontrez une personne avec une conscience coupable, d'une manière ou d'une autre cela se manifeste visiblement, et quoique vous ne puissiez pas savoir pourquoi, vous avez le sentiment que les choses ne sont pas droites. Si vous rencontrez quelqu'un qui a quelque chose de mauvais, dans l'arrière-plan de sa vie, qu'il y a une ombre, vous en serez conscients. Plus vous êtes sensibles et réceptifs aux autres, et plus rapidement vous connaissez, en leur présence, et sans mot dire l'état de leur vie intérieure. Vous enregistrez quelque chose intérieurement : "cette personne n'est pas transparente, elle est sournoise, on ne peut s'y fier." Vous ne savez pourquoi, vous ne connaissez pas son histoire, mais vous savez cela. Par ce qui vient en vous par leur présence, vous savez ce qu’est leur vie. Cette prise de conscience peut se faire d'une multitude de manières. Vous gardez une impression, et quand vous avez cette impression, vous connaissez la personne.
La nature de Dieu est entièrement juste, et donc, quand vous rencontrez Dieu, vous ne rencontrez pas de nuages, pas d'ombres, d'obscurité, de doutes, de questions, de suspicion, d'incertitude. Tout est transparent et clair. C'est une chose redoutable de venir dans la réelle présence de Dieu. Vous n'avez pas besoin de parler, vous savez qu'Il vous connaît. Il lit en vous, absolument et véritablement. Quand le Seigneur Jésus était ici-bas, n’importe quelle obscurité qui venait en Sa présence était aussitôt démasquée. Il n'avait rien à dire. Il allait dans un lieu et les démons se mettaient à crier : "Ah ! Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ?" (Luc 4:34). Il aurait pu leur dire : Je ne vous ai rien dit où est la raison de votre attitude ? Il n'avait pas besoin de parler. Il connaissait tous les hommes. Il savait ce qu'il y avait dans l'homme (Jean 2:24-25), et les hommes savaient qu'Il savait ! Le problème, c'est qu'ils ne pouvaient supporter Sa présence. Il y avait une réaction. La seule chose à faire pour assurer leur propre confort, c'était de tuer cet Homme. Il réveille le souvenir de nos péchés ! Il nous rappelle nos péchés ! Allons dans la présence de Dieu et ce sera ainsi. La gloire de Dieu, c'est ce qui se manifeste de Dieu : ce qui s'enregistre, l'impact, l'influence qui procède de Lui. Il est totalement juste. Sa gloire est de le manifester. Dieu est intrinsèquement juste et Il réclame que les hommes doivent être justes afin d'avoir de la communion avec Lui, de se tenir dans Sa présence, et de demeurer éternellement dans Sa brûlante lumière. Pensons que nous pouvons être dans la présence d'un tel Dieu sans broncher ! C'est l’Évangile du Dieu béni, et c'est possible ! Nous pouvons nous agenouiller dans une parfaite simplicité, sans aucune question ou hésitation, parler à ce Dieu et lui dire Père ! Nous pouvons communier avec un tel Dieu sans crainte, et demeurer dans Sa présence , dans cette gloire qui consumerait quiconque ne serait pas en Christ. Cela, je sais, est assez simple et élémentaire, mais c'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait. Ce n'est pas le message de terreur d'un Dieu mécontent, ce n'est pas la nouvelle désagréable d'un Dieu saint que nous devons craindre avec effroi, de devant lequel, nous devons nous retirer. Non, l’Évangile, c'est la bonne nouvelle d'un Dieu satisfait de l'année du jubilé, de l'année de la grâce. Il a trouvé Son repos de sabbat, Sa satisfaction, Son bon plaisir, la réponse à tous Ses désirs, l'accomplissement de tout Son travail dans Son Fils, le Seigneur Jésus, et Il a imputé tout cela sur le compte de la simple foi. De plus, acceptés dans le Bien-aimé, nous sommes proclamés libres et il nous est donné de d'annoncer que cette même liberté est pour tous les captifs. C'est là le commencement.
La justice de Dieu dans l’Église
Maintenant vous remarquerez que tout cela est transféré dans l’Église. Quand vous regardez à l'Ancien Testament, vous trouvez que souvent la gloire est liée à un lieu d'habitation. Par exemple : "Ils me feront un sanctuaire et j'habiterai au milieu d'eux." (Exode 25:8) C'est quand le tabernacle fut terminé que la gloire le remplit. Il en fut de même pour le temple, c'était un lieu d’habitation. Passons, à présent de l'Ancien Testament au Nouveau. Les déclarations au sujet du Seigneur Jésus sont bien connues : "Il est le resplendissement de cette gloire." (Hébreux 1:3) Il est "couronné avec la gloire" (Hébreux 2:9). L'auteur reprend les mots du psalmiste : "le Roi de gloire" (Psaume 24:7) Nous avons aussi les paroles de Paul aux Corinthiens : "le Roi de gloire" (1 Corinthiens 2:8) et "nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme une gloire venu du Fils unique venu du Père." (Jean 1:14). Ensuite, Il est allé vers le Père, et l'Esprit de gloire (comme Pierre appelle le Saint-Esprit) a été envoyé pour résider dans l’Église. L’Église devient maintenant le lieu d'habitation de la gloire, c'est-à-dire, (en nous rappelant la signification de la gloire) le lieu d'habitation de la satisfaction de Dieu, parce que c'est le lieu d'habitation de la nature de Dieu. La justice est là :"justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ" (Romains 3:22). Elle est là dans l’Église, et l’Église est glorifiée ou glorieuse parce que la justice de Dieu est là par la foi, et que Dieu est satisfait.
Le repos de Dieu dans l’Église
Le point essentiel est le suivant : si nous sommes le lieu d'habitation de la gloire, nous devons être des gens qui connaissons le repos du cœur. Dieu est venu dans Son repos, Il est satisfait, et l’Église doit être le domaine dans lequel se trouve le repos de Dieu. Maintenant, si cela semble simple, rappelons que le témoignage qui est déposé dans ce vase dépend de certains facteurs pour être efficace. Concernant la satisfaction de Dieu ou le repos de Dieu, le témoignage doit être apporté que le peuple de Dieu jouit du repos de Dieu. La conséquence de cette réalité, c'est que la première activité de l'ennemi contre le témoignage de Jésus, contre l’Église, consistera à introduire la tension, l'agitation, dans le peuple du Seigneur. Tous ceux qui sont las et accablés, doivent trouver le repos quand ils viennent parmi les enfants de Dieu, et nous contredisons la signification même de l’Église quand nous perdons notre repos du cœur. C'est très important, c'est un aspect de notre Évangile, une partie de ce que nous annonçons.Si nous sommes réellement dans l'expérience, en proclamant ce repos, c'est-à-dire, si ce n'est pas simplement entendu mais vécu, ce sera un témoignage extrêmement efficace. Car ce que nous sommes est une proclamation beaucoup plus puissante que ce que nous disons. Si le Seigneur peut avoir des gens ici et là, sur cette terre, qui sont parfaitement satisfaits en Lui, en jouissant de Son repos, qui ont trouvé le repos de leurs âmes, Il aura un immense témoignage sur la terre. Et une des marques de l’œuvre satanique dans cet univers, c'est la bouillonnante insatisfaction, l'agitation, l'impatience, l'envie, tout ce qui ne peut être rassasié. L’Évangile de la gloire commence dans le lieu où se trouve la gloire. La gloire signifie que Dieu est satisfait. Que Dieu a Son repos et que nous sommes entrés dans ce repos. C'est quelque chose qui demeure dans l’Église. Cet Évangile doit demeurer dans l’Église. C'est l’Évangile de la gloire du Dieu satisfait.
Le Seigneur Jésus est Prêtre et Roi
Encore une chose concernant la maison, le lieu d'habitation. L’Église est une habitation sacerdotale. Vous vous rappelez qu'il a été dit que les vêtements du souverain sacrificateur devaient être : "...pour gloire et pour ornement (ou beauté)" (Exode 28:2 Darby) Aux yeux de Dieu, bien sûr, l'habillement et les vêtements magnifiques n'avaient aucune valeur en eux-mêmes. Les vêtements peuvent seulement être représentatifs de quelque chose de beaucoup plus grand. Il n'y a rien qui, même en prenant la forme d'un magnifique apparat, puisse impressionner Dieu, quoique cela puisse beaucoup influencer et impressionner les hommes. Mais Dieu dit que ces vêtements sacerdotaux devaient être "pour la gloire et pour la beauté" (le mot beauté pourrait aussi bien être traduit honneur). Dans Jean 17, nous avons la prière du souverain sacrificateur. Le Seigneur Jésus va vers l'autel, la croix, et ensuite Il va traverse les cieux et parvenir jusqu'au trône. L'apôtre déclare : "....nous le voyons couronné de gloire et d'honneur" (Hébreux 2:9). Pierre emploie exactement les mêmes mots quand, regardant vers le mont de la transfiguration, il dit : "Car il reçu de Dieu honneur et gloire" (2 Pierre 1:17) A quel moment ? " Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui: c’étaient Moïse et Élie qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ (ou exode) qu’il allait accomplir à Jérusalem." (Luc 9:30-31) C'est le prêtre qui est en vue. Nous ne pouvons pas aborder maintenant ce qui caractérise le souverain sacrificateur de l'Exode, après la sortie d’Égypte : le sang répandu, le sang aspergé, le témoignage à l'encontre la mort. Tout cela ce sont des fonctions sacerdotales. Mais l'aspect essentiel est que tout cela se trouve dans le Seigneur Jésus comme Souverain Sacrificateur.
La gloire et l'honneur résident dans l’œuvre sacerdotale. Quel est le service sacerdotal ? C'est encore cet aspect de la satisfaction de Dieu concernant la justification et la destruction du terrain de la mort et du jugement comme étant quelque chose de spirituel.
Zacharie déclare : "Il sera sacrificateur sur son trône" (Zacharie 6:13). C'est un cumul de fonctions que vous ne trouvez pas souvent dans la Bible, mais il est vrai que Jésus réunit les deux, le roi et le prêtre, dans Sa propre Personne. Il est Roi parce qu'Il est Prêtre. Pour la raison qu'Il accomplit toute l’œuvre sacerdotale qui consiste à traiter le péché et l'injustice et à satisfaire Dieu. Il est intronisé comme Prêtre sur Son trône et Il est Roi.
Nous avons seulement regardé le livre des Actes, mais nous remarquons que tout est là. Le Psaume deuxième est cité plus d'une fois dans ce livre. Quel rapport y a-t-il avec tout cela ? "Dieu...en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui" (Actes 13:33) indiquait que par la résurrection du Seigneur Jésus, Sa position de Fils avait une signification particulière, spécialement en raison de Sa résurrection d'entre les morts. Si Jésus n'avait pas été ressuscité d'entre les morts, est-ce que Dieu l'aurait reconnu comme Son Fils ? Je ne rejette pas le fait qu'Il a toujours été le Fils de Dieu, mais c'est quand Il est passé par la mort, et que Dieu l'a ressuscité des morts que ce Fils a pu être pleinement établi dans le ciel comme le vivant. C'est contre cela que l'ennemi s'insurge sans cesse. Quand Il vint du Jourdain la Voix dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir " (Matthieu 3:17 Darby) et Satan veut invalider cela et le prendre dans les pièges de la mort d'une manière ou d'une autre. Il lui a dit : "Jette-toi en bas du haut du temple. Pour que d'une manière ou d'une autre, on puisse voir la main de Dieu." C'est l'objectif de l'ennemi. Chaque tentation a eu pour but d'écarter Jésus de la voie du bon vouloir du Père, et de l'amener dans la voie de la condamnation et de la mort. Mais Il n'a jamais été détourné. Il est allé à la mort volontairement sans y être attiré par Satan : "Le Père m’aime, parce que je donne ma vie .... Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir (la puissance) de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père." (Jean 10:17-18). "Dieu....ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui." (Actes 13:33)
La gloire et l'honneur résident dans l’œuvre sacerdotale. Quel est le service sacerdotal ? C'est encore cet aspect de la satisfaction de Dieu concernant la justification et la destruction du terrain de la mort et du jugement comme étant quelque chose de spirituel.
Zacharie déclare : "Il sera sacrificateur sur son trône" (Zacharie 6:13). C'est un cumul de fonctions que vous ne trouvez pas souvent dans la Bible, mais il est vrai que Jésus réunit les deux, le roi et le prêtre, dans Sa propre Personne. Il est Roi parce qu'Il est Prêtre. Pour la raison qu'Il accomplit toute l’œuvre sacerdotale qui consiste à traiter le péché et l'injustice et à satisfaire Dieu. Il est intronisé comme Prêtre sur Son trône et Il est Roi.
Nous avons seulement regardé le livre des Actes, mais nous remarquons que tout est là. Le Psaume deuxième est cité plus d'une fois dans ce livre. Quel rapport y a-t-il avec tout cela ? "Dieu...en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui" (Actes 13:33) indiquait que par la résurrection du Seigneur Jésus, Sa position de Fils avait une signification particulière, spécialement en raison de Sa résurrection d'entre les morts. Si Jésus n'avait pas été ressuscité d'entre les morts, est-ce que Dieu l'aurait reconnu comme Son Fils ? Je ne rejette pas le fait qu'Il a toujours été le Fils de Dieu, mais c'est quand Il est passé par la mort, et que Dieu l'a ressuscité des morts que ce Fils a pu être pleinement établi dans le ciel comme le vivant. C'est contre cela que l'ennemi s'insurge sans cesse. Quand Il vint du Jourdain la Voix dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir " (Matthieu 3:17 Darby) et Satan veut invalider cela et le prendre dans les pièges de la mort d'une manière ou d'une autre. Il lui a dit : "Jette-toi en bas du haut du temple. Pour que d'une manière ou d'une autre, on puisse voir la main de Dieu." C'est l'objectif de l'ennemi. Chaque tentation a eu pour but d'écarter Jésus de la voie du bon vouloir du Père, et de l'amener dans la voie de la condamnation et de la mort. Mais Il n'a jamais été détourné. Il est allé à la mort volontairement sans y être attiré par Satan : "Le Père m’aime, parce que je donne ma vie .... Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir (la puissance) de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père." (Jean 10:17-18). "Dieu....ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui." (Actes 13:33)
La manière de défaire de l'ennemi
Dans le Psaume deuxième, il est déclaré : "J'ai oint mon roi sur Sion, la montagne de ma sainteté." (Psaume 2:6). Jésus est élevé, glorifié et intronisé, établi sur Sion la montagne de Dieu, couronné de gloire et d'honneur, en qualité de Prêtre sur Son trône. Quel est la conséquence de tout cela ? Bien, je voulais en arriver à ceci : c'est quand cette réalité de Christ élevé et intronisé en vertu de la satisfaction absolu de Dieu, est dans l’Église, comme cela fut le cas le jour de la Pentecôte, qu'alors le pouvoir du diable est sapé. C'est ce qui a eu lieu dans les Actes. Si vous délaissez cela, vous rétablissez le diable dans son pouvoir. Je veux sérieusement insisté sur ce point parce qu'une des majeures activité du diable, à la fin des temps, consiste à amener l’Église dans une telle position qu'elle ne pourra pas fonctionner, et que sa puissance sera neutralisée, ainsi que son témoignage et son influence, parce que la puissante réalité de la satisfaction de Dieu aura été affaiblie. De manière concrète, c'est cet aspect de l'assurance du salut qui est contesté dans les croyants. Beaucoup parmi vous n'ont certainement pas de problèmes concernant cette question, mais je doute que vous parveniez au bout de votre course sans subir un seul de ces assauts perfides de l'ennemi, dans le but se saper votre ferme assurance. Il se peut qu'il ne vise pas directement l'assurance du salut. Il peut s'insinuer de différentes manières pour saper votre confiance en Dieu, ou même pour voiler vos convictions à l'égard de Dieu. Mais c'est cela qui est le cœur et la nature même de la bataille de la foi. Nous devrons être confrontés à cette bataille de la foi jusqu'au terme de notre voyage. En réalité, elle deviendra de plus en plus sévère et intense. La foi va être testée de plus en plus, et quand elle triomphera en transcendant le conflit, il y aura victoire. Sur quel terrain la foi sera-t-elle testée ? C'est sur le terrain de notre relation même avec Dieu et de l'attitude de Dieu envers nous, que la foi sera mise à l'épreuve. La concentration des forces de l’ennemi veut interférer dans notre relation avec Dieu.
Quel est notre unique lien avec Dieu ? C'est le Seigneur Jésus. Christ est la réponse, pour Lui comme pour nous, contre Satan et tout ce qu'il signifie. Ce ne sera jamais ce que nous sommes en nous-mêmes. Si vous pensez un jour, arriver à satisfaire Dieu en vous mêmes, en ce qui concerne la justice, vous serez confrontés à d'affreuses désillusions et à de nombreuses déceptions. Jamais nous ne pourrons satisfaire Dieu en nous-mêmes, que ce soit partiellement ou pleinement. La puissance de l’Église réside dans la foi au Seigneur Jésus. Le lien avec Dieu, c'est le Seigneur Jésus comme étant la satisfaction de Dieu et la réponse de Dieu à Satan, l'Accusateur.
Comment pourrons-nous réellement déloger l'ennemi et saper son emprise, pour le détruire efficacement ? C'est une question fondamentale. Nous n'allons pas défaire l’ennemi avec de très grandes organisation, ni avec l'aide de mouvements( religieux). Il s'introduira bientôt dans ces choses et les tournera à son propre avantage. Nous n'allons pas le faire avec ce qui peut être dit ici, dans ces lignes. Nous allons détruire l'ennemi efficacement, et établir la souveraineté du Seigneur Jésus dans le royaume de l'ennemi, seulement en saisissant pleinement la personne du Seigneur Jésus. Maintenant que j’emploie ce terme, je le souligne plusieurs fois parce que je ressens que c'est l'aspect que nous devons considérer dans ces médiations. C'est la mesure dans laquelle nous saisissons intérieurement Jésus, dans tout ce qu'Il a, et qui sera la réponse à l'empire satanique. Ainsi pour détruire toute cette hiérarchie satanique, et vider les cieux de ces puissances et de ces principautés néfastes, le Seigneur a besoin d'un peuple qui corresponde à Sion pour être Son instrument et Son vase. C'est à dire des personnes qui soient l'incarnation de Sa pensée plus pleine concernant Sa personnalité, dans une mesure qui aille au-delà de la moyenne générale. Certains sont allés plus loin, dans cette connaissance du Seigneur Jésus, et il y a en eux quelque chose de plus grand concernant Dieu et Son Fils. Tout revient à cette question de la mesure de Christ. C'est une chose de croire au Seigneur Jésus, d'être converti et sauvé. C'est chose glorieuse au commencement, mais cela ne vous permettra pas de traverser (victorieusement) tout ce que vous devez rencontrer. Si vous êtes réellement placés dans les mains du Seigneur, Il vous montrera qu'en raison d'un besoin intérieur, vous aspirez à connaître Son Fils de plus en plus. Le courant normal d'une véritable vie chrétienne gouvernée par le Saint-Esprit, sera de parvenir à un accroissement constant de Christ, à une découverte croissante de Christ. Car, en fin de compte, l'avant-garde de l’Église, le fer de lance de l'Israël spirituel, ouvrira la voie pour l’Église, dans les lieux célestes pour gouverner avec Christ. Et ce sera par le moyen d'un peuple qui aura été forgé en Christ très profondément et dans lequel Il aura pénétrer très profondément. C'est une nécessité pour le Seigneur.
Dans l’Écriture, il y a un principe qui se rencontre de multiples fois.Le Seigneur travaille pour obtenir des personnes qui parviennent à une plus grande mesure de Christ que celle qui est commune parmi le reste de Son peuple. Car ceux qui ont une mesure plus petite ont besoin de ceux-là pour parvenir au but. Pourquoi est-ce que le Seigneur prend une personne ici, une autre là pour les faire passer par des expériences éprouvantes ? Pourquoi Il ne permet pas que certains de Ses enfants aient une marche facile et qu'ils soient satisfaits et heureux avec les choses élémentaires ? Pourquoi est-ce qu'ils les maintient souvent en mouvement ne permettant jamais qu'ils s'installent ici-bas ? Pourquoi est-ce qu'Il les fait passer par des expériences peu ordinaires et inhabituelles, alors que des multitudes de chrétiens, eux, ne les rencontrent pas ? Pourquoi tout cela ? Pour le besoin des autres, c'est tout ! Nous savons bien que ceux qui sont réellement capables d'aider les autres, ce sont ceux qui sont passés par des expériences profondes. Ils ont initié cette voie, ils ont payé un grand prix pour cette libération. Il a été coûteux, mais précieux, si d'autres peuvent être réellement aidés. C'est la manière d'agir du Seigneur. Ainsi donc, Il fait passer des personnes par des voies étranges, très profondes et élevées au delà du domaine de l'ordinaire, pour constituer un peuple particulier ayant de réelles valeurs spirituelles et utiles pour Son Église.
Quel est notre unique lien avec Dieu ? C'est le Seigneur Jésus. Christ est la réponse, pour Lui comme pour nous, contre Satan et tout ce qu'il signifie. Ce ne sera jamais ce que nous sommes en nous-mêmes. Si vous pensez un jour, arriver à satisfaire Dieu en vous mêmes, en ce qui concerne la justice, vous serez confrontés à d'affreuses désillusions et à de nombreuses déceptions. Jamais nous ne pourrons satisfaire Dieu en nous-mêmes, que ce soit partiellement ou pleinement. La puissance de l’Église réside dans la foi au Seigneur Jésus. Le lien avec Dieu, c'est le Seigneur Jésus comme étant la satisfaction de Dieu et la réponse de Dieu à Satan, l'Accusateur.
Comment pourrons-nous réellement déloger l'ennemi et saper son emprise, pour le détruire efficacement ? C'est une question fondamentale. Nous n'allons pas défaire l’ennemi avec de très grandes organisation, ni avec l'aide de mouvements( religieux). Il s'introduira bientôt dans ces choses et les tournera à son propre avantage. Nous n'allons pas le faire avec ce qui peut être dit ici, dans ces lignes. Nous allons détruire l'ennemi efficacement, et établir la souveraineté du Seigneur Jésus dans le royaume de l'ennemi, seulement en saisissant pleinement la personne du Seigneur Jésus. Maintenant que j’emploie ce terme, je le souligne plusieurs fois parce que je ressens que c'est l'aspect que nous devons considérer dans ces médiations. C'est la mesure dans laquelle nous saisissons intérieurement Jésus, dans tout ce qu'Il a, et qui sera la réponse à l'empire satanique. Ainsi pour détruire toute cette hiérarchie satanique, et vider les cieux de ces puissances et de ces principautés néfastes, le Seigneur a besoin d'un peuple qui corresponde à Sion pour être Son instrument et Son vase. C'est à dire des personnes qui soient l'incarnation de Sa pensée plus pleine concernant Sa personnalité, dans une mesure qui aille au-delà de la moyenne générale. Certains sont allés plus loin, dans cette connaissance du Seigneur Jésus, et il y a en eux quelque chose de plus grand concernant Dieu et Son Fils. Tout revient à cette question de la mesure de Christ. C'est une chose de croire au Seigneur Jésus, d'être converti et sauvé. C'est chose glorieuse au commencement, mais cela ne vous permettra pas de traverser (victorieusement) tout ce que vous devez rencontrer. Si vous êtes réellement placés dans les mains du Seigneur, Il vous montrera qu'en raison d'un besoin intérieur, vous aspirez à connaître Son Fils de plus en plus. Le courant normal d'une véritable vie chrétienne gouvernée par le Saint-Esprit, sera de parvenir à un accroissement constant de Christ, à une découverte croissante de Christ. Car, en fin de compte, l'avant-garde de l’Église, le fer de lance de l'Israël spirituel, ouvrira la voie pour l’Église, dans les lieux célestes pour gouverner avec Christ. Et ce sera par le moyen d'un peuple qui aura été forgé en Christ très profondément et dans lequel Il aura pénétrer très profondément. C'est une nécessité pour le Seigneur.
Dans l’Écriture, il y a un principe qui se rencontre de multiples fois.Le Seigneur travaille pour obtenir des personnes qui parviennent à une plus grande mesure de Christ que celle qui est commune parmi le reste de Son peuple. Car ceux qui ont une mesure plus petite ont besoin de ceux-là pour parvenir au but. Pourquoi est-ce que le Seigneur prend une personne ici, une autre là pour les faire passer par des expériences éprouvantes ? Pourquoi Il ne permet pas que certains de Ses enfants aient une marche facile et qu'ils soient satisfaits et heureux avec les choses élémentaires ? Pourquoi est-ce qu'ils les maintient souvent en mouvement ne permettant jamais qu'ils s'installent ici-bas ? Pourquoi est-ce qu'Il les fait passer par des expériences peu ordinaires et inhabituelles, alors que des multitudes de chrétiens, eux, ne les rencontrent pas ? Pourquoi tout cela ? Pour le besoin des autres, c'est tout ! Nous savons bien que ceux qui sont réellement capables d'aider les autres, ce sont ceux qui sont passés par des expériences profondes. Ils ont initié cette voie, ils ont payé un grand prix pour cette libération. Il a été coûteux, mais précieux, si d'autres peuvent être réellement aidés. C'est la manière d'agir du Seigneur. Ainsi donc, Il fait passer des personnes par des voies étranges, très profondes et élevées au delà du domaine de l'ordinaire, pour constituer un peuple particulier ayant de réelles valeurs spirituelles et utiles pour Son Église.
Chapitre 4
LE SEIGNEUR A "BESOIN" DU PEUPLE DE SION
"La montagne de Sion se réjouit, Les filles de Juda sont dans l’allégresse, A cause de tes jugements. Parcourez Sion, parcourez-en l’enceinte, Comptez ses tours, Observez son rempart, Examinez ses palais, Pour le raconter à la génération future. Voilà le Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais; Il sera notre guide jusqu’à la mort" (Psaume 48:11-14)"Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion; Le côté septentrional, c’est la ville du grand roi." (Psaume 48:2)
"Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion." (Psaume 84:7)
"Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l’Éternel! Nos pieds s’arrêtent Dans tes portes, Jérusalem! Jérusalem, tu es bâtie Comme une ville dont les parties sont liées ensemble. C’est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel, Selon la loi d’Israël, Pour louer le nom de l’Éternel. Car là sont les trônes pour la justice, Les trônes de la maison de David." (Psaume 122:1-5)
"C’est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel, selon la loi d’Israël", ou, "un témoignage à Israël". Nous avons souvent indiqué, que dans la représentation des pensées divines, l'Ancien Testament, Sion est ce qui exprime pleinement la pensée de Dieu pour Son peuple. C'est dans Sion que se trouvent tous les traits et les caractéristiques d'un peuple intégralement selon l’Esprit du Seigneur. Sion est un terme représentatif. Juste une petite remarque technique, nous pouvons noter qu'à certains endroits, dans les Écritures, il est dit que la maison du Seigneur était là, mais en réalité le temple n'était pas dans Sion mais sur le mont Morija. Mais ce qui est indiqué par ce fait, c'est que Sion est réellement représentatif,dans la pensée du Seigneur, de toute Sa maison. Morija est plus vaste et se trouve dans Jérusalem; la maison est là; l’Église est là si vous préférez. Mais dans Sion, c'est l’Église selon la pensée du Seigneur, c'est ce qu'elle signifie pour Lui. Je me demande si vous saisissez ce que ça signifie pour Lui. Je me demande si vous saisissez ce que cela signifie ? Vue dans son ensemble, l’Église n'est pas toujours ce que le Seigneur désirerait qu'elle soit. En considérant l’Église aujourd'hui, dans son ensemble, qui dirait qu'elle est très proche de la révélation que nous en avons dans la Parole de Dieu ? Celui qui l'affirmerait ne connaîtrait pas grand chose de la révélation de Dieu concernant l’Église. Il ne s'est pas accommodé de la situation actuelle, en l'acceptant. Il tient encore à tout ce qu'Il a pensé et désiré avoir, et dans Son Fils, le Seigneur Jésus, Il a cette pleine pensée. D'ailleurs, Il est à l’œuvre par Son Esprit pour rassembler un peuple pour Son Fils, non pas distinct de l’Église, comme une entité, non pas comme un corps séparé dans la réalité, mais en une compagnie représentative, qui le satisfasse réellement, comme étant Sa pleine pensée à l'égard de l’Église. C'est ce qui est représenté par Sion. C'est le point où nous sommes parvenus au terme de notre précédente méditation. Nous devons aller au cœur de ce sujet.
Dieu désire "Sion". C'est Jérusalem comme le Seigneur désirerait l'avoir, et non pas comme elle est actuellement. Oh, nous pourrions prendre bon nombre de passages pour confirmer cela. Mais regardons seulement cette portion des Écritures, qui traite du retour de la captivité, et nous le verrons. "Les rachetés de l’Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront." (Esaïe 35:10) Le Seigneur dit : "Je retournerai à (pour) Sion (Zacharie 8:3) Oui, "Je reviens à Jérusalem" (Zacharie 1:16) mais "Je retourne pour Sion" car Sion est ce que Jérusalem devrait être selon Sa pensée. "Ainsi parle l’Éternel des armées: Je suis ému (jaloux) pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur." (Zacharie 8:2). Sion est la pleine pensée de Dieu, signifiant tout ce que Son peuple devrait être, elle est au centre de l'intérêt divin. Dans le Nouveau Testament, il y a une interprétation spirituelle de cela, une contrepartie spirituelle de ce qui est historique : "mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste" (Hébreux 12:22), "vous êtes venus", et non pas ils viennent, ils sont en route pour Sion, quoique cela puisse signifier quand vous chantez :Nous marchons vers Sion ! Nous sommes venus à Sion. C'est cela la pensée de la lettre aux Hébreux. Nous nous sommes approchés de quelque chose qui, dans le ciel, est absolu, accompli, ultime. Nous avons quitté le partiel, nous avons laissé les figures, les types, les images de l'Ancien Testament, aucune d'elles ne pouvant parvenir à la finalité. Elles nous conduisaient seulement de loin et nous ont laissé sur le chemin. Mais maintenant nous sommes parvenus au terme de tout cela : "Dieu dans ces derniers temps nous a parlé par le Fils" (Hébreux 1:2), et nous sommes venus à Sion : le pleine pensée de Dieu en Christ. Dans l'interprétation du Nouveau Testament, c'est Christ qui est la pleine incarnation de la pensée de Dieu concernant l’Église. Il rassemble en Lui ceux qui satisfont cette pleine pensée. C'est le rassemblement d'un peuple, pour être le peuple de Sion. C'est la base de tout. Autour de cela sont réunies de nombreuses choses. Si vous voulez savoir combien elle sont nombreuses, asseyez-vous, prenez une concordance et considérez ce mot de Sion et de son contexte. Cela vous demandera un certain travail mais vous verrez que Sion est une très vaste pensée de Dieu, recouvrant de nombreux aspects.
Ils y venaient, bien sûr, pour un merveilleux renouvellement de l'accomplissement de l'amour de Dieu. Comment cela ? Le grand prêtre était là, avec les noms des tribus sur sa poitrine, sur le pectoral. Ils étaient là, devant le Seigneur, dans l'amour du Souverain Sacrificateur : l'amour de Dieu en Christ les portant tous sur Son cœur. Sur Ses épaules, leurs noms étaient aussi portés : la force de Dieu en Christ les soutenant tout au long de leur vie. Ils venaient pour saisir, de manière renouvelée, l'amour et la force de Dieu en leur faveur, dans le Souverain Sacrificateur.
Nous ne pouvons pas aborder tout ce qui se passait à Sion quand ils y montaient. Mais nous avons un petit aperçu de cela, quand des confins de la terre, des lieux difficiles, et des contrées spirituellement froides, nous sommes rassemblés comme eux, et que nous goûtons l'amour et la puissance de Dieu, et que nous ressentons de nouveau l'unité du peule du Seigneur. Quand nous sommes séparés, nous pensons être les seuls chrétiens sur terre. Parfois nous pensons comme Élie : "je suis resté moi seul et ils cherchent à m'ôter la vie." (1 Rois 19:14) Mais quand nous sommes ensemble, toutes ces choses qui ne sont pas vraies s'en vont, et les véritables sont renforcées. Alors tout est pour le mieux. Ils y venaient trois fois dans l'année, en ayant ce caractère représentatif. Ils rapportaient pour tout Israël les biens de Sion en témoignage pour Israël.
A présent, mon propos c'est justement de voir qu'ils étaient un groupe représentatif dans Sion, représentatif dans le domaine du témoignage. Est-ce que je peux rendre cela plus clair ? Une petite compagnie (au sein du peuple) parvenait à saisir ce que Sion représentait, et cette compagnie avait un témoignage pour tout le reste du peuple du Seigneur. Quand vous saisissez cela vous pouvez voir une des manières souveraines de Dieu d'agir. Je me demande si vous avez pensé au cours des choses dans le Nouveau Testament. Si vous commencez par le jour de la Pentecôte, et la période qui suivit, peu importe la durée, les choses étaient réellement dans leur plénitude, et très satisfaisantes pour le Seigneur. Il avait Sa pensée très largement exprimée lors de ces premiers jours, ou ces mois, et cela a pu même duré quelques années.Mais après, les choses ont commencé à changer. Vous percevez une baisse spirituelle, la norme se relâche car le mélange s'introduit. Il se trouve alors nécessaire de corriger bon nombre de choses qui sont erronées dans l’Église. Les choses ne sont plus comme elles devaient être. Il apparaît même que ce processus allait en se développant. Mais que fit le Seigneur à cet égard ? Est-ce qu'Il a dit : c'est grandiose, mais cela n'a pas duré. Ils ne peuvent pas atteindre ce standard. Il est évident qu'ils ne seront pas capables de maintenir le niveau spirituel originel, c'est pourquoi je dois m'accommoder de cette situation et accepter un niveau plus bas, en essayant, bon gré mal gré, d'en être satisfait. Est-ce que le Seigneur a agi ainsi ? Non! Ce qui est impressionnant et remarquable, c'est que le Seigneur commença à donner d'avantage de révélation, avec plus de plénitude, et cela alors même que l’Église n'était plus ce qu'elle avait été auparavant. Nous avons cela dans les dernières lettres de la vie de l'apôtre Paul. Qui peut demeurer debout devant ce qu'elles contiennent ? Regardons la condition, les faiblesses, les défauts, les limitations du peuple du Seigneur, mais malgré l'accumulation des problèmes, Il ne s'accommode pas de cette situation étriquée. Il ne l'accepte pas. Il y répond par plus de révélation. A quel stade sommes-nous parvenus aujourd'hui ? Beaucoup ne veulent pas aller plus loin, mais certains ont ce désir. Par ce noyau, cette petite troupe représentative, Il garde la lampe du témoignage allumée. Même quand les ombres rampent dans l’Église, Il entretiendra un plein témoignage, même seulement par quelques-uns.
C'est ce que vous avez dans les premiers chapitre du livre de l'Apocalypse. L’Église, dans son ensemble, était loin de ce qu'elle avait été au commencement, et loin de ce que Dieu lui avait destiné et révélé comme étant Sa pensée. Il ne l'excuse pas, ne s'en accommode pas, ne l'accepte pas. Il présente de nouveau la pleine révélation et réitère Son appel à cette compagnie parmi les Églises. Pourquoi Dieu réagit-Il ainsi ? Pour un témoignage envers Israël. Le caractère représentatif pour tout Israël. Oh, puissions-nous saisir cela ! Même si vous ne comprenez pas pleinement ce que le Seigneur désire, vous devez vous décider, soit à aller avec le mouvement général, le nominal, l'ordinaire ou être avec Sion. C'est le point sur lequel nous devons insister le plus, avant de terminer. Mais la chose essentielle, c'est que Dieu recherche ce que Sion signifie. C'est-à-dire, une compagnie représentative qui a un témoignage plus plein pour tout Israël, et qui sera dans l'expérience de ces choses, en faveur des autres. C'est ainsi que le Seigneur veut satisfaire ce grand besoin, en ayant parmi Son peuple, quelques-uns qui seront une satisfaction pour Lui et qui le connaissent de cette manière plus profondément.
Dieu désire "Sion". C'est Jérusalem comme le Seigneur désirerait l'avoir, et non pas comme elle est actuellement. Oh, nous pourrions prendre bon nombre de passages pour confirmer cela. Mais regardons seulement cette portion des Écritures, qui traite du retour de la captivité, et nous le verrons. "Les rachetés de l’Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront." (Esaïe 35:10) Le Seigneur dit : "Je retournerai à (pour) Sion (Zacharie 8:3) Oui, "Je reviens à Jérusalem" (Zacharie 1:16) mais "Je retourne pour Sion" car Sion est ce que Jérusalem devrait être selon Sa pensée. "Ainsi parle l’Éternel des armées: Je suis ému (jaloux) pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur." (Zacharie 8:2). Sion est la pleine pensée de Dieu, signifiant tout ce que Son peuple devrait être, elle est au centre de l'intérêt divin. Dans le Nouveau Testament, il y a une interprétation spirituelle de cela, une contrepartie spirituelle de ce qui est historique : "mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste" (Hébreux 12:22), "vous êtes venus", et non pas ils viennent, ils sont en route pour Sion, quoique cela puisse signifier quand vous chantez :Nous marchons vers Sion ! Nous sommes venus à Sion. C'est cela la pensée de la lettre aux Hébreux. Nous nous sommes approchés de quelque chose qui, dans le ciel, est absolu, accompli, ultime. Nous avons quitté le partiel, nous avons laissé les figures, les types, les images de l'Ancien Testament, aucune d'elles ne pouvant parvenir à la finalité. Elles nous conduisaient seulement de loin et nous ont laissé sur le chemin. Mais maintenant nous sommes parvenus au terme de tout cela : "Dieu dans ces derniers temps nous a parlé par le Fils" (Hébreux 1:2), et nous sommes venus à Sion : le pleine pensée de Dieu en Christ. Dans l'interprétation du Nouveau Testament, c'est Christ qui est la pleine incarnation de la pensée de Dieu concernant l’Église. Il rassemble en Lui ceux qui satisfont cette pleine pensée. C'est le rassemblement d'un peuple, pour être le peuple de Sion. C'est la base de tout. Autour de cela sont réunies de nombreuses choses. Si vous voulez savoir combien elle sont nombreuses, asseyez-vous, prenez une concordance et considérez ce mot de Sion et de son contexte. Cela vous demandera un certain travail mais vous verrez que Sion est une très vaste pensée de Dieu, recouvrant de nombreux aspects.
Sion est un témoignage pour Israël
Nous en venons à l'un des principaux aspects, en relation avec le désir de Dieu, et que nous lisons dans le Psaume 122 : "C'est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel... un témoignage à Israël". C'est un peuple dans Sion pour un témoignage, non pas pour les perdus dans ce cas mais pour Israël. Il ira au delà d’Israël pour les perdus. C'est la méthode de Dieu de partir du centre vers la circonférence pour aller au delà de Sion, pour Israël et jusqu'aux nations. Mais ici, pour l'instant, nous sommes limités au premier niveau du témoignage, de Sion à Israël. Maintenant, cela est vrai dans son principe, et c'est le rappel d'une ordonnance établie par Dieu. Nous sommes au commencement, quand Israël fut constitué comme une nation. Vous devez seulement regarder dans un passage du Deutéronome " :Trois fois par année, tous les mâles d’entre vous se présenteront devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira: à la fête des pains
sans levain, à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles. On ne
paraîtra point devant l’Éternel les mains vides." (Deutéronome 16:16). Mais vous seriez dans l'erreur, si vous lisiez ce passage dans Psaume 122 pour dire que tout Israël allait jusqu'à Jérusalem trois fois dans année, ou même une fois dans l'année. Pour commencer, ils ne pouvaient pas tous aller à Jérusalem. Ils ne pouvaient pas tous loger à Jérusalem. Mais ils y montaient sur la base de la représentativité. Tous les mâles y allaient trois fois par an. Tout Israël y montait sur la base de la représentativité.
Nous ne pouvons pas aborder tout ce qui se passait à Sion quand ils y montaient. Mais nous avons un petit aperçu de cela, quand des confins de la terre, des lieux difficiles, et des contrées spirituellement froides, nous sommes rassemblés comme eux, et que nous goûtons l'amour et la puissance de Dieu, et que nous ressentons de nouveau l'unité du peule du Seigneur. Quand nous sommes séparés, nous pensons être les seuls chrétiens sur terre. Parfois nous pensons comme Élie : "je suis resté moi seul et ils cherchent à m'ôter la vie." (1 Rois 19:14) Mais quand nous sommes ensemble, toutes ces choses qui ne sont pas vraies s'en vont, et les véritables sont renforcées. Alors tout est pour le mieux. Ils y venaient trois fois dans l'année, en ayant ce caractère représentatif. Ils rapportaient pour tout Israël les biens de Sion en témoignage pour Israël.
A présent, mon propos c'est justement de voir qu'ils étaient un groupe représentatif dans Sion, représentatif dans le domaine du témoignage. Est-ce que je peux rendre cela plus clair ? Une petite compagnie (au sein du peuple) parvenait à saisir ce que Sion représentait, et cette compagnie avait un témoignage pour tout le reste du peuple du Seigneur. Quand vous saisissez cela vous pouvez voir une des manières souveraines de Dieu d'agir. Je me demande si vous avez pensé au cours des choses dans le Nouveau Testament. Si vous commencez par le jour de la Pentecôte, et la période qui suivit, peu importe la durée, les choses étaient réellement dans leur plénitude, et très satisfaisantes pour le Seigneur. Il avait Sa pensée très largement exprimée lors de ces premiers jours, ou ces mois, et cela a pu même duré quelques années.Mais après, les choses ont commencé à changer. Vous percevez une baisse spirituelle, la norme se relâche car le mélange s'introduit. Il se trouve alors nécessaire de corriger bon nombre de choses qui sont erronées dans l’Église. Les choses ne sont plus comme elles devaient être. Il apparaît même que ce processus allait en se développant. Mais que fit le Seigneur à cet égard ? Est-ce qu'Il a dit : c'est grandiose, mais cela n'a pas duré. Ils ne peuvent pas atteindre ce standard. Il est évident qu'ils ne seront pas capables de maintenir le niveau spirituel originel, c'est pourquoi je dois m'accommoder de cette situation et accepter un niveau plus bas, en essayant, bon gré mal gré, d'en être satisfait. Est-ce que le Seigneur a agi ainsi ? Non! Ce qui est impressionnant et remarquable, c'est que le Seigneur commença à donner d'avantage de révélation, avec plus de plénitude, et cela alors même que l’Église n'était plus ce qu'elle avait été auparavant. Nous avons cela dans les dernières lettres de la vie de l'apôtre Paul. Qui peut demeurer debout devant ce qu'elles contiennent ? Regardons la condition, les faiblesses, les défauts, les limitations du peuple du Seigneur, mais malgré l'accumulation des problèmes, Il ne s'accommode pas de cette situation étriquée. Il ne l'accepte pas. Il y répond par plus de révélation. A quel stade sommes-nous parvenus aujourd'hui ? Beaucoup ne veulent pas aller plus loin, mais certains ont ce désir. Par ce noyau, cette petite troupe représentative, Il garde la lampe du témoignage allumée. Même quand les ombres rampent dans l’Église, Il entretiendra un plein témoignage, même seulement par quelques-uns.
C'est ce que vous avez dans les premiers chapitre du livre de l'Apocalypse. L’Église, dans son ensemble, était loin de ce qu'elle avait été au commencement, et loin de ce que Dieu lui avait destiné et révélé comme étant Sa pensée. Il ne l'excuse pas, ne s'en accommode pas, ne l'accepte pas. Il présente de nouveau la pleine révélation et réitère Son appel à cette compagnie parmi les Églises. Pourquoi Dieu réagit-Il ainsi ? Pour un témoignage envers Israël. Le caractère représentatif pour tout Israël. Oh, puissions-nous saisir cela ! Même si vous ne comprenez pas pleinement ce que le Seigneur désire, vous devez vous décider, soit à aller avec le mouvement général, le nominal, l'ordinaire ou être avec Sion. C'est le point sur lequel nous devons insister le plus, avant de terminer. Mais la chose essentielle, c'est que Dieu recherche ce que Sion signifie. C'est-à-dire, une compagnie représentative qui a un témoignage plus plein pour tout Israël, et qui sera dans l'expérience de ces choses, en faveur des autres. C'est ainsi que le Seigneur veut satisfaire ce grand besoin, en ayant parmi Son peuple, quelques-uns qui seront une satisfaction pour Lui et qui le connaissent de cette manière plus profondément.
Un témoignage pour
la souveraineté absolue du Seigneur
"C'est là que montent les tribus de l’Éternel....un témoignage à Israël". Quel est ce témoignage ? C'est le témoignage de Sion lui-même. Mais qu'est-ce que Sion ? Regardons l'histoire de Sion et vous aurez l'explication de ce qu'est le témoignage. En premier lieu le témoignage est pour (et procède de) la souveraineté absolue du Seigneur et pour notre temps, il signifie le Seigneur Jésus. C'est là où le témoignage commence. Le témoignage découle de la souveraineté absolue du Seigneur Jésus. Sion est "la vile du grand Roi" (Psaume 48:2). David vivait dans Sion. Salomon vivait dans Sion. Considérons très brièvement son histoire. Vous vous rappelez que la première mention de Jérusalem dans Genèse 14:18 était en relation avec Melchisédek, qui était roi de Salem. C'est le premier nom de Jérusalem. Melchisédek était prêtre du Dieu Très-Haut, et roi de Salem. La première mention de Sion, ou Jérusalem, est liée à la royauté en relation avec le sacerdoce.
Ensuite nous voyons que Sion était la citadelle, ou la forteresse de Jérusalem; qui était entre mains des Jébusiens. Elle fut en premier lieu appelée Jébus, le bastion des Jébusiens. Elle fut entre les mains des Jébusiens durant la période des Juges, le règne de Saül, et le règne de David à Hébron. Mais quand tout Israël vint à Hébron pour introniser David comme leur roi, doublement établi dans sa royauté, alors il est allé à Jébus. Il a lancé ce défit à ces puissants hommes : "Quiconque battra le premier les Jébusiens sera chef et prince" (1 Chroniques 11:6). Joab monta le premier, mais c'était une forteresse qui était considérée absolument inexpugnable par les Jébusiens. En effet, ils disaient " l'aveugle et le boiteux sont suffisants pour défendre cela !" Or ce n'est pas simplement une histoire, il y a quelque chose dans tout cela qui renferme une immense signification et qui nous concerne vous et moi. L'établissement du Seigneur Jésus dans la souveraineté absolue n'est pas un jeu d'enfants. Considérable dans Son propre cas. Quelle chose immense ce fut de parvenir à l'ascendance absolue sur toute les forces du mal ! Quelle prise avaient les forces du mal sur la citadelle de l'âme de l'homme, sur ce monde. Une telle emprise faisait dire à l'ennemi que sa position était inexpugnable. Nous savons ce qu'il y a dans tout cela. Est-ce que vous n'avez jamais été battus par un ennemi fortement retranché dans une vie ? Nous avons tous rencontré et dû faire face à des situations individuelles, dans lesquelles Satan avait un tel solide enracinement que cela nécessitait quelque chose d'infiniment plus grand que la force ou l'ingéniosité de l'homme pour résoudre le problème. Le problème de la délivrance de cette âme, l’établissement de la Seigneurie de Christ das cette vie ou dans cet endroit, n'était pas une petite chose.
Cependant, délaissons ce qui peut seulement demeurer objectif pour nous l'appliquer. C'est l'aspect que nous voulons considérer maintenant. Nous pouvons chanter nos hymnes tels que : Couronnons-le, couronnons-le ! Nous pouvons proclamer avec force et véhémence que Jésus est Seigneur. Mais c'est justement dans de domaine que toutes nos propres batailles font rage. N'avez-vous jamais polémiqué avec le Seigneur, dans des domaine de votre vie, où l'issue de la controverse était la suivante : Est-ce qu'Il va être Seigneur dans tout cela ? N'avez-vous jamais fait face à des situations et à des circonstances, où il paraissait évident pour tout le monde que le diable avait la maîtrise de la situation, qu'il avait conquis le terrain et qu'il le fortifiait, comme s'il en était seigneur et maître ? Est-ce que nous ne sommes pas confrontés constamment à des choses comme celle-là où il semble que le diable et non Jésus soit le seigneur ? Cela se présente à nous, dans notre propre vie spirituelle, comme une immense épreuve de la foi. Je pense que les expériences, dans lesquelles le peuple de Sion est introduit, ne sont pas les expériences ordinaires de la vie chrétienne, ni les persécutions, les tentations ordinaires et les difficultés inhérentes au fait d'être chrétien. Ces expériences sont beaucoup plus spirituelles et nous impliquent profondément et parfois la foi est éprouvée sur la base de cette question : Est-ce que Jésus est Seigneur malgré tout cela ? Regarde à la situation, regarde aux circonstances, regarde les forces qui semblent la contrôler ! Jésus est-il Seigneur ? J'espère que je ne scandalise personne. Vous pouvez ne pas avoir eu cette expérience. Dans ce cas, ne soyez pas scandalisés, et ne vous inquiétez pas de cela. Mais certains savent de quoi je veux parler, car ils ont été dans le tourbillon de ces épreuves spirituelles, soulevant la question de savoir, après tout, si le Seigneur était réellement Seigneur. Dans nos cœurs, c'est une question lié au domaine de notre foi, nous y croyons et nous nous accrochons à cela, mais ce domaine est beaucoup remis en question. Nous ne parvenons pas à cela aisément. Il en est ainsi avec Sion. La Seigneurie de Christ est seulement établie à grand prix. C'est uniquement par le moyen de terribles conflits et d’épreuves que vous parvenez à établir qu'Il est réellement Seigneur dans votre propre cœur. Mais quand vous traversez cela, oh, quelle chose immense, vous êtes dans une position où vous connaissez le Seigneur d'une manière peu ordinaire et inhabituelle. Vous avez un témoignage pour les personnes qui doivent passer par un processus similaire. Vous pouvez les aider parce que vous avez lutté dans des terribles conflits de la foi concernant la Seigneurie de Christ. Est-ce que cela ne peut pas expliquer pourquoi, certains parmi vous, ont des expériences aussi extraordinaires ? Si vous regardez certains chrétiens, vous les voyez passer par des épreuves comparativement faciles. Ils obtiennent ce qu'ils veulent ou ce qu'ils pensent qu'ils devraient avoir. Mais avec vous, tout est affaire de conflit et rien ne s'acquiert aisément. Cette expérience peut être expliquée par le fait que le Seigneur a mis Sa main sur vous, avec pour but, d'introduire dans votre vie quelque chose de Sa Seigneurie, pour vous faire entrer dans ce domaine, de manière à faire de vous, un serviteur et un vase particulier, utile pour Lui. Certains parmi vous sont passés par là et savent que c'est vrai. Mais certains parmi vous peuvent aussi passer par cela maintenant.
Esaïe, le grand prophète de la restauration, le grand prophète de Sion, comme étant l'ultime finalité, est passé par de terribles épreuves. Sa famille a contribué à son expérience, et il donna à ses enfants des noms qui exprimaient ses profondes expériences. "Voici, moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, Nous sommes des signes (ou des témoignages) et des présages en Israël, De la part de l’Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion." (Esaïe 8:18). Même sa famille fut introduite dans de profondes et terribles expériences par lesquelles il passait, car il était prophète, non seulement pour les nations, mais spécialement pour Sion. Vous voyez la place occupée par Sion dans la deuxième partie de ses prophéties. Sion devait avoir une plus grande valeur, pour le Seigneur, en constituant le caractère représentatif de Sa pensée. Sion devrait parvenir à cette position dans laquelle la souveraineté du Seigneur serait quelque chose d'établi sur un solide fondement. Ce n'est pas de la doctrine, de l'enseignement, de la théorie, ni un fait historique, que Jésus soit monté à la droite de Dieu. Ce n'est pas quelque chose que nous étudions dans un livre, mais quelque chose qui a été forgé en nous, par des voies amères et des expériences très profondes, si bien que la connaissance que nous avons de Sa personne n'est pas une connaissance ordinaire, mais que nous avons acquise par un dessein particulier. Oh ! Que de tentations quand nous passons par ces épreuves ! Que d'occasions il y a pour l'ennemi de se jouer de nous quand le Seigneur nous fait passer par ces feux ! Mais, vous voyez, Sion est quelque chose qui se forge dans le feu. Sion c'est le témoignage pour Israël de l'absolue souveraineté du Seigneur Jésus.
Permettez-moi de conclure cela pour l'instant en disant encore une fois, qu'il y a un très grand besoin aujourd’hui pour l’Église, de restaurer l'absolue Seigneurie de Christ. Son impact sur ce monde a été très largement perdu, car le Seigneur Jésus n'a pas Sa place comme Souverain absolu. Toutes sortes de choses ont pris la place de la souveraineté absolue de Jésus-Christ : c'est-à-dire du gouvernement absolu. Conseils, comités ou tout ce que vous voudrez, occupent la place, au lieu de Son gouvernement exclusif. Mais marcher dans ce que signifie Sion, est un chemin coûteux. Ce n'est vraiment pas une voie facile. C'est pourquoi il y a souvent eu des abandons, et des choses plus faciles ont été mises à la place. Il n'est pas facile de s'attendre au Seigneur, d'être entièrement gouverné par le Saint-Esprit. C'est une voie difficile et vous serez mis de côté si vous mettez vos mains dans les choses de Dieu. A l'exemple de Saül, l'homme de la chair, vous serez rejetés par le Seigneur si vous saisissez par vous-mêmes ce qui est de Dieu. C'est de cette manière et en ces termes que la question se pose : est-Il Seigneur ? L’Église n'a pas été préparée à payer ce prix, et elle a perdu son témoignage. Puisse le Seigneur rétablir ce témoignage au sein de l’Église !
Ensuite nous voyons que Sion était la citadelle, ou la forteresse de Jérusalem; qui était entre mains des Jébusiens. Elle fut en premier lieu appelée Jébus, le bastion des Jébusiens. Elle fut entre les mains des Jébusiens durant la période des Juges, le règne de Saül, et le règne de David à Hébron. Mais quand tout Israël vint à Hébron pour introniser David comme leur roi, doublement établi dans sa royauté, alors il est allé à Jébus. Il a lancé ce défit à ces puissants hommes : "Quiconque battra le premier les Jébusiens sera chef et prince" (1 Chroniques 11:6). Joab monta le premier, mais c'était une forteresse qui était considérée absolument inexpugnable par les Jébusiens. En effet, ils disaient " l'aveugle et le boiteux sont suffisants pour défendre cela !" Or ce n'est pas simplement une histoire, il y a quelque chose dans tout cela qui renferme une immense signification et qui nous concerne vous et moi. L'établissement du Seigneur Jésus dans la souveraineté absolue n'est pas un jeu d'enfants. Considérable dans Son propre cas. Quelle chose immense ce fut de parvenir à l'ascendance absolue sur toute les forces du mal ! Quelle prise avaient les forces du mal sur la citadelle de l'âme de l'homme, sur ce monde. Une telle emprise faisait dire à l'ennemi que sa position était inexpugnable. Nous savons ce qu'il y a dans tout cela. Est-ce que vous n'avez jamais été battus par un ennemi fortement retranché dans une vie ? Nous avons tous rencontré et dû faire face à des situations individuelles, dans lesquelles Satan avait un tel solide enracinement que cela nécessitait quelque chose d'infiniment plus grand que la force ou l'ingéniosité de l'homme pour résoudre le problème. Le problème de la délivrance de cette âme, l’établissement de la Seigneurie de Christ das cette vie ou dans cet endroit, n'était pas une petite chose.
Cependant, délaissons ce qui peut seulement demeurer objectif pour nous l'appliquer. C'est l'aspect que nous voulons considérer maintenant. Nous pouvons chanter nos hymnes tels que : Couronnons-le, couronnons-le ! Nous pouvons proclamer avec force et véhémence que Jésus est Seigneur. Mais c'est justement dans de domaine que toutes nos propres batailles font rage. N'avez-vous jamais polémiqué avec le Seigneur, dans des domaine de votre vie, où l'issue de la controverse était la suivante : Est-ce qu'Il va être Seigneur dans tout cela ? N'avez-vous jamais fait face à des situations et à des circonstances, où il paraissait évident pour tout le monde que le diable avait la maîtrise de la situation, qu'il avait conquis le terrain et qu'il le fortifiait, comme s'il en était seigneur et maître ? Est-ce que nous ne sommes pas confrontés constamment à des choses comme celle-là où il semble que le diable et non Jésus soit le seigneur ? Cela se présente à nous, dans notre propre vie spirituelle, comme une immense épreuve de la foi. Je pense que les expériences, dans lesquelles le peuple de Sion est introduit, ne sont pas les expériences ordinaires de la vie chrétienne, ni les persécutions, les tentations ordinaires et les difficultés inhérentes au fait d'être chrétien. Ces expériences sont beaucoup plus spirituelles et nous impliquent profondément et parfois la foi est éprouvée sur la base de cette question : Est-ce que Jésus est Seigneur malgré tout cela ? Regarde à la situation, regarde aux circonstances, regarde les forces qui semblent la contrôler ! Jésus est-il Seigneur ? J'espère que je ne scandalise personne. Vous pouvez ne pas avoir eu cette expérience. Dans ce cas, ne soyez pas scandalisés, et ne vous inquiétez pas de cela. Mais certains savent de quoi je veux parler, car ils ont été dans le tourbillon de ces épreuves spirituelles, soulevant la question de savoir, après tout, si le Seigneur était réellement Seigneur. Dans nos cœurs, c'est une question lié au domaine de notre foi, nous y croyons et nous nous accrochons à cela, mais ce domaine est beaucoup remis en question. Nous ne parvenons pas à cela aisément. Il en est ainsi avec Sion. La Seigneurie de Christ est seulement établie à grand prix. C'est uniquement par le moyen de terribles conflits et d’épreuves que vous parvenez à établir qu'Il est réellement Seigneur dans votre propre cœur. Mais quand vous traversez cela, oh, quelle chose immense, vous êtes dans une position où vous connaissez le Seigneur d'une manière peu ordinaire et inhabituelle. Vous avez un témoignage pour les personnes qui doivent passer par un processus similaire. Vous pouvez les aider parce que vous avez lutté dans des terribles conflits de la foi concernant la Seigneurie de Christ. Est-ce que cela ne peut pas expliquer pourquoi, certains parmi vous, ont des expériences aussi extraordinaires ? Si vous regardez certains chrétiens, vous les voyez passer par des épreuves comparativement faciles. Ils obtiennent ce qu'ils veulent ou ce qu'ils pensent qu'ils devraient avoir. Mais avec vous, tout est affaire de conflit et rien ne s'acquiert aisément. Cette expérience peut être expliquée par le fait que le Seigneur a mis Sa main sur vous, avec pour but, d'introduire dans votre vie quelque chose de Sa Seigneurie, pour vous faire entrer dans ce domaine, de manière à faire de vous, un serviteur et un vase particulier, utile pour Lui. Certains parmi vous sont passés par là et savent que c'est vrai. Mais certains parmi vous peuvent aussi passer par cela maintenant.
Esaïe, le grand prophète de la restauration, le grand prophète de Sion, comme étant l'ultime finalité, est passé par de terribles épreuves. Sa famille a contribué à son expérience, et il donna à ses enfants des noms qui exprimaient ses profondes expériences. "Voici, moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, Nous sommes des signes (ou des témoignages) et des présages en Israël, De la part de l’Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion." (Esaïe 8:18). Même sa famille fut introduite dans de profondes et terribles expériences par lesquelles il passait, car il était prophète, non seulement pour les nations, mais spécialement pour Sion. Vous voyez la place occupée par Sion dans la deuxième partie de ses prophéties. Sion devait avoir une plus grande valeur, pour le Seigneur, en constituant le caractère représentatif de Sa pensée. Sion devrait parvenir à cette position dans laquelle la souveraineté du Seigneur serait quelque chose d'établi sur un solide fondement. Ce n'est pas de la doctrine, de l'enseignement, de la théorie, ni un fait historique, que Jésus soit monté à la droite de Dieu. Ce n'est pas quelque chose que nous étudions dans un livre, mais quelque chose qui a été forgé en nous, par des voies amères et des expériences très profondes, si bien que la connaissance que nous avons de Sa personne n'est pas une connaissance ordinaire, mais que nous avons acquise par un dessein particulier. Oh ! Que de tentations quand nous passons par ces épreuves ! Que d'occasions il y a pour l'ennemi de se jouer de nous quand le Seigneur nous fait passer par ces feux ! Mais, vous voyez, Sion est quelque chose qui se forge dans le feu. Sion c'est le témoignage pour Israël de l'absolue souveraineté du Seigneur Jésus.
Permettez-moi de conclure cela pour l'instant en disant encore une fois, qu'il y a un très grand besoin aujourd’hui pour l’Église, de restaurer l'absolue Seigneurie de Christ. Son impact sur ce monde a été très largement perdu, car le Seigneur Jésus n'a pas Sa place comme Souverain absolu. Toutes sortes de choses ont pris la place de la souveraineté absolue de Jésus-Christ : c'est-à-dire du gouvernement absolu. Conseils, comités ou tout ce que vous voudrez, occupent la place, au lieu de Son gouvernement exclusif. Mais marcher dans ce que signifie Sion, est un chemin coûteux. Ce n'est vraiment pas une voie facile. C'est pourquoi il y a souvent eu des abandons, et des choses plus faciles ont été mises à la place. Il n'est pas facile de s'attendre au Seigneur, d'être entièrement gouverné par le Saint-Esprit. C'est une voie difficile et vous serez mis de côté si vous mettez vos mains dans les choses de Dieu. A l'exemple de Saül, l'homme de la chair, vous serez rejetés par le Seigneur si vous saisissez par vous-mêmes ce qui est de Dieu. C'est de cette manière et en ces termes que la question se pose : est-Il Seigneur ? L’Église n'a pas été préparée à payer ce prix, et elle a perdu son témoignage. Puisse le Seigneur rétablir ce témoignage au sein de l’Église !
Le témoignage d'une vie qui a vaincu la mort
Maintenant abordons une autre chose concernant ce témoignage. "Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations; Il anéantit (engloutit) la mort pour toujours;" (Esaïe 5:7,8) Sur cette montagne, Sion, le témoignage est pour le triomphe complet du Seigneur sur la mort, le témoignage d'une vie qui vainc la mort. Cela procède de Son absolue Seigneurie. C'est une partie de cela. Mais elle se manifestera là où le Seigneur obtiendra le peuple de Sion, et vous aurez un témoignage de vie inhabituel. Ce que nous devons toujours considérer, c'est que si vous obtenez un peuple qui soit entré dans ce que Sion signifie, en parvenant à la plus pleine pensée que Dieu possède de Son Fils, vous trouverez la vie. Oh, je vous dis que je chéris cet aspect du témoignage, très chèrement, immensément. Pour moi, c'est le plus important que nous soyons maintenus dans la vie ! Non pas simplement des gens qui ont un enseignement spécifique, une certaine lumière concernant la vérité, car ils peuvent être aussi morts que l'on peut l'être ! Car il est possible d'avoir une merveilleuse somme de vérités et être entièrement morts. Cependant, que l’enseignement soit ou non compris par les gens qui viennent, notre désir, c'est que la première chose qu'ils rencontrent et enregistrent soit : Quelle vie, il y a ici ! Non pas quel enseignement il y a ici, mais quelle vie!
Dans une telle atmosphère, vous avez de la croissance, vous vous retrouverez vous- mêmes revitalisés. C'est cela le témoignage. C'est une partie du témoignage pour Israël. Et qui dira que l’Église, dans son ensemble, n'a pas besoin de connaître d'une manière nouvelle, la puissance de Sa vie de résurrection ? Est-ce que ce n'est pas cela qui est vraiment nécessaire ? C'est réellement ce que beaucoup recherchent. Ils essaient de l'obtenir dans des grands mouvements organisés. Ils ressentent ce besoin de vie pour réagir contre la mort qui a fait son entrée. Cela ne doit pas être pris pour un jugement ou une critique, mais nous pouvons dire que cette vie ne peut jamais être fabriquée. Elle ne peut jamais venir à la suite de grands efforts. Elle se trouve là où le Seigneur ressuscité est élevé, là où Il a Sa place, et cette place est la conséquence d'un travail. Vous devez souffrir pour cette vie. Vous ne pouvez pas l'obtenir à bas prix, ni la produire par des moyens humains. Elle peut seulement surgir hors de la mort par al résurrection. Et cela coûte.
Le témoignage d'abondantes provisions
c) Un message essentiellement spirituel et divin :
Un autre aspect concernant cette déclaration, c'est que nous devons garder présent à l'esprit, que l’Évangile est essentiellement quelque chose de divin et de spirituel. Quand Paul parle du mystère de l’Évangile, il le fait en relation avec tout ce qu'il dit : "dans les lieux célestes en Christ", car "les lieux célestes" ce n'est pas simplement une affaire de localisation, c'est lié à la nature des choses. Encore une fois, le problème avec quatre-vingt-dix-neuf pour cent des chrétiens c'est qu'ils soient si terrestres dans leur chrétienté, liés à la terre, que l’Évangile en devient après tout, une affaire temporelle. Pour eux, il s'agit de savoir comment cela affectera les choses ici-bas, dans le temps présent. C'est l'aspect temporel et la manifestation matérielle du christianisme qui est en vue. Comme nous disions dans notre précédente méditation, la mesure réelle du christianisme c'est la mesure de la spiritualité. C'est-à-dire la mesure dans laquelle le Seigneur, qui est dans le ciel, sera manifesté en nous ici-bas. Tout jaillit d'un Christ élevé dans la gloire et hors de ce monde. Tandis qu'Il était ici-bas, Il était limité par toutes sortes de choses, et plus que tout autre, par cette limitation qui émanait de ceux qui Lui étaient associés et très proches de Lui. Quand Il est monté au ciel et que vint le Saint-Esprit, ils ont reçu un merveilleux élargissement leur permettant de mieux saisir Christ. Ce ne fut plus quelqu'Un de terrestre ou de temporel. Il devenait quelqu'Un de spirituel et hors de ce monde. Il ne pouvait pas être vu avec des yeux naturels. Il était impossible d’avoir un lien ou de communiquer avec Lui, autrement que par l'Esprit Saint. C'est une merveilleuse déclaration que fait Pierre dans sa lettre : "Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie merveilleuse et glorieuse." (1 Pierre 1:8) Vous ne le voyez pas encore, mais Il est très réel pour vous. Comment est-ce possible ? Parce que vous irez à Capernaüm ou à Jérusalem pour avoir un entretien avec Lui ? Pas du tout ! Vous ne Le connaitrez pas ainsi car votre connaissance est entièrement spirituelle. Cela doit être vrai, bien sûr, dès le départ de la vie chrétienne. Le principe de la spiritualité et du céleste doit avoir une signification de plus en plus grande pour nous, à mesure que nous progressons, comme l'écrit Paul aux Colossiens: Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. (Colossiens 3:1-4)
Et le besoin aujourd'hui consiste à proclamer le conseil de Dieu tout entier, et premièrement en direction du peuple du Seigneur. Il doit connaître tout le conseil de Dieu, et il aurait dû le connaître dès le début. Et au-delà de ce peuple tout le conseil de Dieu devait atteindre ceux qui ne sont pas sauvés. Mais, que trouvons-nous ? Nous trouvons un triste état dans l’Église, c'est pour cela que l’Église ne peut pas élever ceux qui ne sont pas sauvés, plus haut que son propre niveau spirituel. Nous trouvons l’Église liée à la terre, attachée à toutes sortes de choses, avec une vision purement terrestre, et sur un plan horizontal. Cette grande vision du dessein éternel, de Dieu concernant Son Fils, n'est pas une chose que l’Église a vue, et qu'elle voit, et donc pour laquelle elle sert. Non, l’Église doit être sauvée de sa propre condition terrestre et revenir à sa position originelle, purement spirituelle et divine. Tout le système ecclésiastique prouve que c'est la vérité. L’Église est perçue, sur cette terre, selon son architecture ecclésiastique, par ses bâtiments ! Cela démontre de manière évidente que l’Église est devenue quelque chose ! Plus le bâtiment sera orné, élaboré, impressionnant, et plus il sera démontré que l’Église est quelque chose ! Mais, c'est purement terrestre. Ce n'est pas du tout nécessaire pour la vie spirituelle véritable et authentique. Très souvent la réelle spiritualité se trouve dans des lieux bien différents. Le témoignage se trouve simplement là où le peuple du Seigneur se rassemble sous le ciel ouvert.
Ensuite dans le verset six d'Esaïe vingt-cinq, nos lisons cela : " L’Éternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de moelle, De vins vieux, clarifiés." (Esaïe 25:6). "Sur cette montagne" ; "Pour un témoignage à Israël". Là, il y a de riches provisions. Si le Seigneur obtient un peuple réellement selon Sa pleine pensée, ce ne sera pas un peuple qui subsistera simplement avec un régime de famine, à peine capable de joindre les deux bouts, essayant juste de survivre spirituellement sans avoir rien à donner ! Oh ! Oui, la situation est ainsi dans bien d'endroits. Vous ne croiriez pas le nombre de lettres qui me parviennent de toutes les parties du monde, avec des termes semblables à ceux-là : Je ne peux trouver nulle part de la nourriture spirituelle, on ne peut rien trouver dans cette contrée, nous sommes morts de faim. Je n'exagère pas quand je dis, qu'au cours d'une année, je pourrai remplir des volumes entiers avec ce genre de récit. Le peuple du Seigneur crie pour avoir de la nourriture. C'est la situation, et elle n'est pas imaginaire mais tragiquement réelle. Cependant, remercions Dieu, l'autre aspect est également vrai. Il y a un festin de mets gras quand vous êtes dans la direction de la pleine pensée du Seigneur et que vous êtes préparés à payer le prix. Le prix pour être pour Lui un instrument, non pas le prix du salut mais celui de l'appel pour le servir, Lui. Alors, vous pourrez avoir une table bien pourvue, un festin de choses grasses, avec l'abondance pour vous mêmes et suffisamment pour donner aux autres.
Un témoignage de révélation et d'illumination
Ensuite, pour terminer : "sur cette montagne, il anéantit le voile qui est sur tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations." (Esaïe 25:7-8) Cela signifie simplement que le témoignage qui se manifeste est celui de révélation et d'illumination, où le peuple qui était assis dans l'obscurité peut voir. La parole concernant Sion est ici, dans Esaïe : "Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi " (Esaïe 60:1). C'est dit pour Sion, mais quelle est la contrepartie de cela dans le Nouveau Testament ? Je pense qu'elle est dans les dernières lettres de Paul pour l’Église. Considérons ce mot de gloire dans Éphésiens. Il est notable que ce mot de gloire a une grande place dans ces épîtres écrites en prison : "la gloire de l’Éternel se lève sur toi". Lève -toi, brille ! Sur cette montagne, dans Sion, dans un peuple abandonné intégralement aux plus pleins et plus élevés intérêts de Dieu, est donné le ministère d'illumination et de révélation, pour ôter le voile. C'est cela, le témoignage pour Israël, l'Israël spirituel de Dieu: "C'est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel... un témoignage à Israël". Tout ce que nous devons faire, c’est de demander au Seigneur de nous donner l'énergie du cœur, la promptitude et le dessein, de monter à Sion. C'est-à-dire avoir les chemins de Sion dans nos cœur, spirituellement. "Ils trouvent dans leurs cœurs des chemins tout tracés" (Psaume 84:5). Cette voie qui conduit à Sion est une affaire de cœur.
Chapitre 5
LA VOCATION DE L’ÉGLISE
Un état de besoin qui prévaut
Et chaque problème rencontré par cet instrument est une indication du dessein particulier pour lequel l'instrument est appelé. "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des prodiges en Israël." Ici nous avons un vase et les enfants en représentent tous les aspects, les manifestations, les problèmes de ce vase.Comment expliquer cela ? Dans le cas d'un vase qui est maintenu par Dieu pour un dessein particulier, chaque moyen employé chaque partie de l’œuvre qui est réalisée, le sera en gardant la pensée divine au centre de tout. Ce sera l'explication que ce n'est pas quelque chose d'ordinaire, mais d'extraordinaire, d’inhabituel qui se fait.
L’Évangile de la gloire du Dieu béni ( 1Timothée 1:11)
L’Évangile de votre salut (Ephésiens 1:13)
Le mystère de l’Évangile (Ephésiens 6:19)
Nous parlions dans notre précédente méditation du témoignage dans Sion: "....où montent les tribus pour un témoignage en Israël". Nous avons vu que les tribus ne signifient pas tout Israël. "Trois fois par année, tous les mâles d’entre vous se présenteront devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira" (Deutéronome 16:16). C'est une représentation dans Jérusalem, à Sion, pour servir de témoignage, pour le reste du peuple, partout où il résidait. Et Sion, c'est précisément la représentation de la pensée de Dieu en faveur de tout Son peuple, de quelque chose de plus plein, saisi par certains, pas plus méritants pour cela, mais qui eux, l'ont choisi en étant prêts à en payer le prix et à marcher dans cette voie. Dans ces quelques-uns se trouve la pensée de Dieu, dans une plus grande plénitude, pour le bien spirituel du reste de Son peuple.
Un état de besoin qui prévaut
J'aimerai vous conduire vers d'autres passages de l’Écriture qui se trouvent dans les prophéties d'Esaïe : "Enveloppe cet oracle, Scelle cette révélation, parmi mes disciples. J’espère en l’Éternel, Qui cache sa face à la maison de Jacob; Je place en lui ma confiance. Voici, moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, Nous sommes des signes et des présages en Israël, De la part de l’Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion." (Esaïe 8:16-18) Puis il regardera vers la terre, Et voici, il n’y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses: Il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres." (Esaïe 8:22) "Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d’opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils." (Esaïe 9:1) "Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit." (Esaïe 9:2)
Le verset que j'aimerai particulièrement voir est le verset 18 du chapitre 8 : "nous sommes des signes et des prodiges en Israël". Ces passages vous donnent le contexte de ce verset. Le peuple du Seigneur, en général, ne voit pas. Il ne voit pas la grande révélation que Dieu lui a donnée concernant leur gloire et leur vocation. Est-ce que vous contesteriez cela aujourd'hui ? Ce n'est ni une critique, ni un jugement, c'est une des choses que nous n'aimons pas beaucoup dire. Il est si facile de trouver des défauts et faire état de chose qui ne vont pas. Vous pouvez aimer le faire sans jamais parvenir à tout épuiser. On peut très bien ne pas aimer le faire et cependant y revenir sans cesse. Les enfants de Dieu ne voient pas la grandeur de Son dessein en Christ, l'immensité de ce qui procède des conseils éternels. Ils voient si peu et même certains ne désirent pas voir. C'est cela la plus grande tragédie. Ils sont satisfaits, ils n'en veulent pas plus. Beaucoup sont méfiants, pleins de préjugés et fermés. Le Seigneur n'a pas un libre accès, car ils n'en veulent pas. Je le dit encore : beaucoup ne paieront pas le prix, non pas le prix en rapport avec le salut, mais tout ce qu'implique de marcher dans la pleine pensée du Seigneur. Le choix se porte vers la popularité et l'acceptation de la part des hommes, vers les larges portes de la popularité, des opportunités et des choses semblables.
Un instrument prophétique pour
"des signes et des prodiges"
Dans de telles circonstances, que fera le Seigneur ? Il lèvera, dans un groupe de croyants, un instrument prophétique. Dans ce cas qui nous préoccupe, c'est avec l'individu, le prophète, qu'Il commencera. Il suscitera un instrument prophétique qui caractérisera Sa pensée. Vous savez que le titre du prophète c'est : Fils de l'homme, et c'est une expression qui signifie toujours : représentation (il prend l'aspect de la "forme d'homme" dans le chérubin, des quatre êtres vivants. En forme d'homme, c'est-à-dire en représentation du Fils de l'homme.) Il connaît la pensée de Dieu pour Son peuple, il a les pensées de Dieu en plénitude. Dans les jours d'ombre, d'obscurité et de déclin, Dieu suscitera un tel instrument. Maintenant nous pensons à cela dans le sens corporatif. Cela a toujours été Sa manière d'agir. Il agira, avec cet instrument, d'une manière étrange. Il n'y aura rien de normal dans son expérience, rien d'ordinaire, vous pourriez dire rien de simple. C'est un étrange, mystérieux et extraordinaire processus que le Seigneur utilise pour lever un instrument prophétique. Il demandait à ces prophètes de faire toutes sortes de choses extraordinaires ! Ézéchiel a du se tenir couché durant de nombreux jours, devant tout le peuple, premièrement sur son côté gauche, puis sur le droit. Le gens le regardaient disant : que fait cet homme ? Il est fou ! Mais tout cela constituai son message. La voie d'un vase pour ce dessein n'est pas une voie directe comme les hommes la nomment. C'est une voie inhabituelle. Les expériences d'un tel vase sont toutes en dehors des schémas habituels et les gens qui sont concernés, très souvent, ne peuvent pas être compris. Vous pouvez écrire certaines choses concernant l’œuvre de Dieu et l'instrument de l’œuvre de Dieu et tout est clair et direct. Mais que Dieu manifeste quelque chose de cela et vous ne pourrez pas vraiment l'expliquer. Toutes sortes de questions se posent : Que fais-tu ? Qui es-tu ? Que cherches-tu ? Nous ne le comprenons pas.
Et chaque problème rencontré par cet instrument est une indication du dessein particulier pour lequel l'instrument est appelé. "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des prodiges en Israël." Ici nous avons un vase et les enfants en représentent tous les aspects, les manifestations, les problèmes de ce vase.Comment expliquer cela ? Dans le cas d'un vase qui est maintenu par Dieu pour un dessein particulier, chaque moyen employé chaque partie de l’œuvre qui est réalisée, le sera en gardant la pensée divine au centre de tout. Ce sera l'explication que ce n'est pas quelque chose d'ordinaire, mais d'extraordinaire, d’inhabituel qui se fait.
En disant cela, j'ai touché un point sensible. Je suis sûr que beaucoup parmi vous savent où je veux en venir, mais je dois l'expliquer. Surtout, ne pensez pas que je critique. Je reconnais cela et permettez-moi de d'insister encore, que Dieu emploie des moyens différents et des instruments pour des desseins différents. On ne doit pas essayer de conformer chaque instrument et vase que Dieu utilise dans un même moule, un dessein, une pensée, une direction. Quand l’Église, en tant qu’Église, ne remplit pas sa fonction divine qui consiste à porter l’Évangile à ceux qui ne sont pas éclairés, Dieu lève des vases pour le faire. C'est pour cela que vous avez beaucoup d'institutions. Nul d'entre nous n'oserait dire que Dieu n'a jamais utilisé tout cela, qu'elles sont en dehors de Sa pensée et de Sa considération. Nous serions en train d'affirmer une contrevérité en suggérant une telle pensée. Il a employé cela et Il l'emploie. Il a employé aussi beaucoup d'autres choses pour réaliser Ses desseins. Mais cela ne signifie pas un seul instant qu'Il s'est départi de Sa véritable pensée originelle, essentielle, quant à la manière et par quels moyens les choses doivent être faites. Il reviendra toujours, s'Il le peut, pour faire de Son Église, Son vase et tous les autres moyens seront limités. Si cela doit conduire à la plénitude il faudra revenir à Son idée originelle. Ne pensons pas que les choses que Dieu a employées, Il ne les a pas réalisées en réalité et qu'elles sont mauvaises. Mais quand Dieu cherche à obtenir ce vase, qui est lié essentiellement à la plénitude, vous verrez qu'Il n'agit pas avec lui de la même manière qu'Il agit avec les autres. Vous trouverez qu'Il ne lui permet pas d'employer les moyens et le méthodes que d'autres sont autorisés à employer. Dans le cas précis de ce vase, toutes ses activités, ses difficultés, ses fils, sa progéniture, seront autant de signes pour quelque chose d'autre. Ils seront des signes de nature particulière et d'un certain caractère, de quelque chose de très proche de la pensée de Dieu. Ils signifieront cela : des signes et des prodiges. Des signes, oui, car ils indiqueront d'une certaine manière ce que Dieu désire faire. Et des prodiges, car ce sera un domaine où tout sera absolument impossible pour l'homme. Ce sont des choses qui font toute la différence.
Lisons Jean 5. Dans ce passage nous voyons Christ, la pleine incarnation de la pensée divine, dans Lequel la perfection de Ses conseils éternels est concentrée, et qui doit être l'expression de la pensée de Dieu dans Sa perfection. Entendons-Le dire : " En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de(3) lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." (Jean 5:19). "Je ne puis rien faire de moi-même" (Jean 5:30). Mais Celui qui parle ainsi va aussitôt dire : "Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut." (Jean 5:21). Vous ne pouvez pas expliquer cela sur une autre base que celle de Dieu. Le Fils (séparé du Père) ne peut rien faire. Dieu ressuscite les morts. Il donne au Fils de faire ce que seulement Dieu veut faire. C'est à ce principe que nous voulons en venir. Nous ne pouvons pas aller au-delà de Christ dans Sa perfection comme étant la pensée de Dieu. C'est pourquoi Il dit : "rien hors de moi-même", Il est Dieu
( 3) Dans le grec : De απο (apo). Cette préposition peut signifier : séparation d'une partie par rapport à son tout et non pas l'origine, issu de. Dans ce passage, le Fils (comme partie d'un tout indissociable) ne pourrait rien faire séparé du Père)
Le passage d'Esaïe 8:18, cité dans Hébreux 2:13, et mis dans la bouche du Seigneur Jésus déclare : "Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés" (Hébreux 2:13). Il a repris le principe, et si vous regardez le contexte de ce passage dans Hébreux 2, vous voyez que les enfants conformes à Lui, tirent leur nature de Lui-même. Maintenant ce que signifie "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges". Christ est-il un signe ? Pourquoi, dans l’Évangile de Jean tout ce qu'Il faisait était un signe ? Et quel était ce signe ? "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles,(ou signes) qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom." (Jean 20:30-31). Ce fut un signe que Dieu était en Lui. Ensuite, il est dit : "Et pour des prodiges". Quelle est l'essence d'un prodige ? C'est une chose qui ne peut être rétribuée à personne d'autre qu'à Dieu seulement. Lisons Jean 9 et voyons comment cela se termine. Le pauvre homme, à qui le Seigneur avait ouvert les yeux, ne pouvait pas comprendre ces gens sensés avec leurs raisonnements et leur propre logique : il a ouvert mes yeux...Jamais (ou depuis le commencement du monde) on n'ouït dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si celui-ci n'était pas Dieu, il ne pourrait rien faire" (Jean 9:30-33 Darby). Ne voyez-vous pas que cela venait de Dieu ? Il y a donc ici quelque chose de plus qu'un simple homme. Ils ont exclu cet homme parce qu'il faisait de Jésus Dieu. Ce fut la conséquence des signes et des prodiges : c'est seulement issu du Seigneur ! Ah oui, c'est cela la nature d'un vase, d'un instrument qui sert dans le cœur même du dessein de Dieu. C'est un chemin très coûteux. Vous n'aurez rien d'ordinaire. Oh, combien nous désirerions que les choses nous soient facilitées! Cependant, nous savons bien qu'il n'en sera pas ainsi. Nous n'allons pas voir nos situations se régler sans une seule difficulté. La vie de famille des autres paraît si facile ! Tout pour eux semble aller sans problèmes, mais nos affaires ne se font jamais avec la même facilité. Il semble qu'il y ait toujours quelque chose dans nos situations que nous ne puissions assumer seuls. C'est au-delà de nos capacités, et à moins que le Seigneur ne les prenne en main, nous sommes terriblement confus et désespérés. Je me demande combien de gens peuvent accepter cela comme étant normal. C'est ainsi que cela devrait être et comment cela doit être, (que le Seigneur nous aide !) et cela sera toujours ainsi, si nous sommes réellement livrés sur la base que tout doit être de Dieu. Mais ne se pourrai-il pas (et j'en parle avec une certaine expérience) que le Seigneur essaie de nous dire à nous : Pourquoi est-ce que vous ne capitulez pas devant la situation en prenant une attitude positive pour l'accepter ? J’attends que vous le fassiez. Vous essayez de la modifier, d'y échapper, vous vous révoltez contre elle, et quand vous y êtes confrontés, vos êtes frustrés car ça ne répond pas à ce que vous recherchez. Pourquoi est-ce que vous ne reconnaissez pas qu'une situation comme celle-là est absolument essentielle pour permettre Mon intervention afin que son résultat ne soit pas le fait de votre habileté, ni de votre aptitude, ni de votre flair, mais chaque fois par un miracle de Dieu ? Ne devrions-nous pas regarder cela en face, nous qui sommes appelés à vivre das un domaine où Dieu veut délibérément que nous demeurions sur la base de Ses délivrances.Il ne nous est pas permis de marcher à un niveau qui serait commun et ordinaire. Mais cependant, il y a un danger. Nous ne devons pas devenir oisifs et nous asseoir simplement en attendant que le Seigneur fasse des miracles pour nous. Nous devons accomplir notre part, autant que nous le pouvons et coopérer avec le Seigneur dans chaque aspect qui s'ouvre devant nous, de manière pratique. Mais même ainsi, nous verrons souvent que nous n'irons jamais bien loin sans une intervention très réelle du Seigneur. Ainsi, quand nous serons passés par là, il sera manifeste que ce ne sont pas nos efforts qui furent la cause de la réussite, mais l’œuvre du Seigneur. Et le témoignage sera apporté que le Seigneur le faisait.
Je me demande si ce qui a été dit vous aura aidé. Cela m'a aidé, mais la difficulté pour vous et moi va être de l'accepter et de le mettre en pratique. Le Seigneur doit présenter Sa pensée dans une plus grande plénitude à Son peuple. Il cherche à obtenir cela de plus en plus. Mais viendra un stade où nous devrons conclure une transaction avec le Seigneur à ce sujet. Vous pouvez aller votre chemin et être un chrétien évangélique ordinaire, si vous le désirez. Vous n'êtes pas obligé d'aller plus loin avec le Seigneur, mais vous risquez de manquer quelque chose de grand si vous lui dites non. Viendra le temps où regardant en arrière, vous direz : je suis passé à côté de ce que Dieu voulait de meilleur pour moi. Mais je ne veux pas effrayer ni forcer quiconque. Nous sommes ici juste pour partager ce que Dieu nous a montré concernant la grande plénitude de Son dessein. Nous effleurons seulement l'immensité de cette plénitude, mais compte tenu de ce qu'il a montré, nous devons le partager. Il doit le montrer : "Toi, fils de l'homme, montre ce temple à la maison d'Israël, qu'ils en mesurent le plan et qu'ils en rougissent... s'ils en rougissent... fais- leur connaître (Ézéchiel 43:10). Qui sont ces ils ? Cela concerne ceux qui ont vu. Sommes- nous de ceux qui accepteront et qui céderont à ce qu'Il montre ? Plusieurs fois et de manière toujours plus insistante, la question est posé pour voir si nous allons progresser sur cette voie coûteuse. Il nous est demander de considérer ces choses et de prendre une décision devant le Seigneur dans nos cœurs, pour savoir si nous allons marcher, si nous allons rester avec Lui pour une pleine expression de Sa pensée, ou si nous allons nous contenter d'une moindre mesure. Il y a suffisamment d'arguments pour nous inciter à prendre la voie la plus facile, si nous sommes décider à les écouter. Beaucoup d'autre chrétiens prennent le sentier le plus facile...et Dieu les utilise et les bénit. Qu'est-il donc demandé de plus ? Ce que je dis c'est que si vous avez des raisons de penser que l’Église aujourd'hui, dans son ensemble, est du bon côté de la grande révélation du dessein de Dieu en Christ, si vous êtes sûr qu'il en est ainsi, alors allez avec cette majorité. Mais si vous voyez qu'il y a quelque chose qui nécessite plus que cela, que l’Église a un très grand besoin, que vous avez besoin de quelque chose de plus, bien alors, cela va impliquer un prix. Vous serez sauvés, bien sûr, si vous mettez votre foi dans le Seigneur Jésus, mais il ne s'agit pas de cela. Vous ne perdrez pas votre salut, mais vous pouvez perdre le prix. Le salut n'a jamais été quelque chose que nous devions gagner, mais il y a quelque chose qui s'appelle le prix. (Philippiens 3:14) Nous ne disons pas encore ce qu'est ce prix, mais nous y sommes confrontés. Le Seigneur n'a pas obtenu ce qu'Il voulait de Son peuple. Il nous veut pour cela. Il voudrait introduire Son peuple, parce qu'Il nous aura fait entrer en expérience, dans la vie. En est-il ainsi ? Bien, alors nous serons tous confrontés à une crise, moi comme beaucoup parmi vous. Permettez-moi de dire du fond de mon cœur que je suis personnellement et assez fréquemment, confronté à cette crise, alors que le prix pour suivre le chemin de la croix se fait pressant. Je dois souvent prendre du recul et dire : Bien, sur quelle base ai-je commencé ce chemin ? Sur quelle base avons-nous tous commencé ? Est-ce que ce n'était pas sur la base de Jean cinq ? Tout de Dieu. C'est une chose dont nous parlions sans cesse. Nous ne savions pas tout ce que cela signifiait, au cours de cette longue période, mais nous disions assez précisément : "Dieu veut quelque chose ici, sur cette terre, qui manifestement ne pourra pas se faire, pour Lui, en dehors de Lui-même. Nous lui donnerons donc la possibilité de tout faire , afin que jamais personne ne puisse dire : "C'est grâce aux grands dons des hommes ou aux qualités et qualifications saillantes de ces personnes. Non, si jamais quelque chose se réalisait, la seule explication serait : le Seigneur l'a fait ! C'est le fondement, mais combien c'est contraignant quand vous allez de l'avant ! C'est un défi tout au long du chemin, toujours renouvelé pour chaque situation, pour chaque nouveau progrès. Êtes-vous toujours prêts à demeurer sur la seule bas de Sa Seigneurie ? Si le Seigneur n'entre pas dans cette chose, d'une manière toute nouvelle, vos êtes finis ! Êtes-vous préparés pour cela ? Il y a un mystère à ce propos, le mystère de l’Évangile. Ce n'est pas une affaire de terminologie. C'est là où beaucoup font une erreurs. Ils pensent que ce mystère c'est une affaire de phraséologie et de vérités objectives. Ils disent : c'est la vérité de l’Église, et tout ce genre de choses. Oh frères, que Dieu nous garde de cette erreur. Ce ministère ne peut pas s'accomplir en se nourrissant de terminologies. Il y a un mystère dans tout cela. C'est le mystère de la révélation , de quelque chose de profond que vous ne pouvez pas expliquer en compilant des commentaires et en recueillant toutes les données sur le sujet pour pouvoir ensuite le partager. Ce n'est pas cela. Ça ne marche pas. Il peut y avoir la même phraséologie, les mêmes idées, mais cela ne produit pas les mêmes résultats. Vous ne pouvez pas expliquer le mystère de ce qui est de Dieu. C'est un secret caché, profond, issu de Dieu Lui-même. C'est un immense défi. Je dis encore que ce chemin est très coûteux. Nous devons sans cesse l’affirmer, encore et encore. Je ne veux avoir aucune autre alternative, je dois marcher avec Dieu, qu'importe le prix. Que le Seigneur nous aide à nous maintenir sur cette position !
Tout de Dieu : une vocation coûteuse
Quand Dieu obtient ce qui est plus étroitement en relation avec Sa pleine pensée, Il agit dans des domaines impossible à réaliser pour l'homme, où tout ce qui lui sera associé proclamera que c'est l’œuvre de Dieu seul. C'est seulement le Seigneur qui a agi et aucun homme ne pourra le mettre à son actif. Regardez et voyez si vous pouvez honnêtement appliquer ce principe à tout ce qui se fait. Considérons bien les choses. Est-ce que cela est soutenu par des noms, des titres, l'influence, le statut ? Or, tout cela est si communément associé pour qu'une œuvre soit fructueuse. Non ! C'est de Dieu ou cela n'est rien. Il n'y a pas de grands noms, pas de grandes gens, pas de grands dons naturels, pas de grandes, ni de remarquables qualifications humaines. C'est faible, impuissant en lui-même, insensé, souvent devant dire : je ne sais pas, tais-toi donc, retournons auprès du Seigneur Dieu. S'il doit y avoir quoi que ce soit, ce doit par le Seigneur. Si cela n'est pas issu du Seigneur, il n'y aura rien. Vous pouvez seulement l'espérer sur cette base : c'est du Seigneur. Le Seigneur l'a généré, le Seigneur l'a mis en action et Il le fait. "Moi et et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges en Israël". Il y a quelque chose à ce propos qui est inexplicable sur le plan humain. C'est ainsi que cela doit être pour que cette chose se rapproche plus étroitement de Christ.
Lisons Jean 5. Dans ce passage nous voyons Christ, la pleine incarnation de la pensée divine, dans Lequel la perfection de Ses conseils éternels est concentrée, et qui doit être l'expression de la pensée de Dieu dans Sa perfection. Entendons-Le dire : " En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de(3) lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." (Jean 5:19). "Je ne puis rien faire de moi-même" (Jean 5:30). Mais Celui qui parle ainsi va aussitôt dire : "Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut." (Jean 5:21). Vous ne pouvez pas expliquer cela sur une autre base que celle de Dieu. Le Fils (séparé du Père) ne peut rien faire. Dieu ressuscite les morts. Il donne au Fils de faire ce que seulement Dieu veut faire. C'est à ce principe que nous voulons en venir. Nous ne pouvons pas aller au-delà de Christ dans Sa perfection comme étant la pensée de Dieu. C'est pourquoi Il dit : "rien hors de moi-même", Il est Dieu
( 3) Dans le grec : De απο (apo). Cette préposition peut signifier : séparation d'une partie par rapport à son tout et non pas l'origine, issu de. Dans ce passage, le Fils (comme partie d'un tout indissociable) ne pourrait rien faire séparé du Père)
Le passage d'Esaïe 8:18, cité dans Hébreux 2:13, et mis dans la bouche du Seigneur Jésus déclare : "Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés" (Hébreux 2:13). Il a repris le principe, et si vous regardez le contexte de ce passage dans Hébreux 2, vous voyez que les enfants conformes à Lui, tirent leur nature de Lui-même. Maintenant ce que signifie "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges". Christ est-il un signe ? Pourquoi, dans l’Évangile de Jean tout ce qu'Il faisait était un signe ? Et quel était ce signe ? "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles,(ou signes) qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom." (Jean 20:30-31). Ce fut un signe que Dieu était en Lui. Ensuite, il est dit : "Et pour des prodiges". Quelle est l'essence d'un prodige ? C'est une chose qui ne peut être rétribuée à personne d'autre qu'à Dieu seulement. Lisons Jean 9 et voyons comment cela se termine. Le pauvre homme, à qui le Seigneur avait ouvert les yeux, ne pouvait pas comprendre ces gens sensés avec leurs raisonnements et leur propre logique : il a ouvert mes yeux...Jamais (ou depuis le commencement du monde) on n'ouït dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si celui-ci n'était pas Dieu, il ne pourrait rien faire" (Jean 9:30-33 Darby). Ne voyez-vous pas que cela venait de Dieu ? Il y a donc ici quelque chose de plus qu'un simple homme. Ils ont exclu cet homme parce qu'il faisait de Jésus Dieu. Ce fut la conséquence des signes et des prodiges : c'est seulement issu du Seigneur ! Ah oui, c'est cela la nature d'un vase, d'un instrument qui sert dans le cœur même du dessein de Dieu. C'est un chemin très coûteux. Vous n'aurez rien d'ordinaire. Oh, combien nous désirerions que les choses nous soient facilitées! Cependant, nous savons bien qu'il n'en sera pas ainsi. Nous n'allons pas voir nos situations se régler sans une seule difficulté. La vie de famille des autres paraît si facile ! Tout pour eux semble aller sans problèmes, mais nos affaires ne se font jamais avec la même facilité. Il semble qu'il y ait toujours quelque chose dans nos situations que nous ne puissions assumer seuls. C'est au-delà de nos capacités, et à moins que le Seigneur ne les prenne en main, nous sommes terriblement confus et désespérés. Je me demande combien de gens peuvent accepter cela comme étant normal. C'est ainsi que cela devrait être et comment cela doit être, (que le Seigneur nous aide !) et cela sera toujours ainsi, si nous sommes réellement livrés sur la base que tout doit être de Dieu. Mais ne se pourrai-il pas (et j'en parle avec une certaine expérience) que le Seigneur essaie de nous dire à nous : Pourquoi est-ce que vous ne capitulez pas devant la situation en prenant une attitude positive pour l'accepter ? J’attends que vous le fassiez. Vous essayez de la modifier, d'y échapper, vous vous révoltez contre elle, et quand vous y êtes confrontés, vos êtes frustrés car ça ne répond pas à ce que vous recherchez. Pourquoi est-ce que vous ne reconnaissez pas qu'une situation comme celle-là est absolument essentielle pour permettre Mon intervention afin que son résultat ne soit pas le fait de votre habileté, ni de votre aptitude, ni de votre flair, mais chaque fois par un miracle de Dieu ? Ne devrions-nous pas regarder cela en face, nous qui sommes appelés à vivre das un domaine où Dieu veut délibérément que nous demeurions sur la base de Ses délivrances.Il ne nous est pas permis de marcher à un niveau qui serait commun et ordinaire. Mais cependant, il y a un danger. Nous ne devons pas devenir oisifs et nous asseoir simplement en attendant que le Seigneur fasse des miracles pour nous. Nous devons accomplir notre part, autant que nous le pouvons et coopérer avec le Seigneur dans chaque aspect qui s'ouvre devant nous, de manière pratique. Mais même ainsi, nous verrons souvent que nous n'irons jamais bien loin sans une intervention très réelle du Seigneur. Ainsi, quand nous serons passés par là, il sera manifeste que ce ne sont pas nos efforts qui furent la cause de la réussite, mais l’œuvre du Seigneur. Et le témoignage sera apporté que le Seigneur le faisait.
Le besoin d'un engagement définitif
Chapitre 6
LA GLOIRE D'UNE VIE QUI TRIOMPHE DE LA MORT
LA GLOIRE D'UNE VIE QUI TRIOMPHE DE LA MORT
Lire Esaïe 8:16-9:2
"Voici, moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, Nous sommes des signes et des présages en Israël, De la part de l’Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion." (Esaïe 8:18)
Permettez-moi de rappeler que nous sommes ici occupés de la plénitude. C'est ce qui gouverne tout ce que nous avons à dire. Ce rétablissement de la pensée et de l'intention divines, c'est aussi ce qui était en vue au temps des prophètes. Nous, dans notre temps nous avons besoin de cela, mais dans le livre des Actes, ce n'était pas nécessaire. En ce temps-là, tous les les principes de la plénitude étaient agissants. Vous découvrez là beaucoup de choses que le Seigneur désirait avoir. Mais rapidement le radieux matin s'est estompé et le besoin du rétablissement s'est manifesté. En parcourant la Nouveau Testament, vous voyez combien tout cela est vrai. En arrivant au premier chapitre de l’Apocalypse, vous voyez cette préoccupation pour retrouver tout ce qui a été perdu. La plupart du temps le Seigneur a dû parler des choses qui sont parties, d'un état qui a été perdu. C'est la restauration qui est en vue. Nous sommes dans un temps où la question du rétablissement se pose, où la fonction et le principe prophétique doivent opérer. Cela implique qu'un vase prophétique soit levé pour proclamer ce qui est la pensée originelle de Dieu concernant Son peuple.
Le témoignage dans Sion est résumé par la vie
Dans notre précédente méditation, nous avons vu quelque chose de la signification de Sion en rapport avec la souveraineté, la plénitude, la lumière et la gloire. Si nous regardons ce que renferment tous les éléments et les caractéristiques de Sion, nous le trouvons dans un mot : la vie, bien sûr nous pensons à la vie divine. Car le témoignage de Sion est fondamentalement celui de la vie, une vie particulière, une vie absolument différente de toute autre vie.
La vie divine : une nature
Premièrement cette vie est une nature. A travers ces messages, nous avons parlé de l’Évangile de la gloire du Dieu béni, du Dieu satisfait. Nous avons dit que la gloire est le rayonnement de la nature de Dieu, se manifestant et s'exprimant. Cette nature divine nous est donnée dans la vie Éternelle que nous recevons lors de notre nouvelle naissance. C'est une nature qui est plantée intérieurement et dans laquelle se trouve, de manière inhérente, cette ressemblance divine. Bien sûr, je ne veux pas dire que nous avons en nous, la Déité. Est-ce encore nécessaire pour moi de redire cela ? Toutefois considérons simplement ce que Pierre disait : "...afin que par elles (les promesses) vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise" (2 Pierre 1:4) C'est dans cette vie dont nous parlons, que réside la nature divine. C'est toujours interdépendant dans le domaine subjectif/objectif, c'est-à-dire que nous avons cette vie dans le Fils de Dieu et que nous l'avons seulement en nous-mêmes, dans la mesure où nous avons Christ en nous. Nous ne devenons pas divins, et aucune nouvelle mesure de divinité ne peut nous faire devenir ainsi ! Nous ne sommes pas de grands "olympiens" et jamais nous ne le serons. C'est un aspect essentiel de ce que nous disions auparavant. Nous ne devenons pas cela. Ce vase sera toujours quelque chose qui attribue tout à Dieu et donc avec de tels vases, il y aura des personnes qui elles-mêmes seront très imparfaites. Vous ne pourrez jamais dire en parlant de celles-ci qu'elles sont grandes par elles-mêmes. Ce seront des personnes très humaines, et la marque de leur humanité sera la complète dépendance à l'égard du Seigneur pour toute manifestation de bonté. Elles savent que si il y a quoique ce soit en elles qui ait de la valeur, c'est parce que le Seigneur est là, parce qu'Il est entré. Mais en disant cela et en le gardant dans l'esprit, avec tout ce que nous avons dit, nous répétons qu'il nous a été donné la vie incréée de Dieu, la vie divine en Jésus-Christ, et cette vie est la nature de Dieu. Cette vie ne pèche pas et sera toujours le moyen pour nous corriger, quoique notre vie propre fasse, quoique notre nature propre fasse. C'est la raison pour laquelle, ceux qui sont au Seigneur, et qui font des erreurs, passent par des temps beaucoup plus éprouvants, de manière intérieure, que n'importe qui d'autre. Ils ont un standard qui s'est établi en eux et ils ne suivent pas des choses externes, parce que c'est en eux-mêmes qu'il y a la norme d'une vie sans péché. Si jamais nous soulevons la question de la perfection, sans péché, nous ne serons jamais capables de penser cela à notre égard. Cela peut être seulement dit de cette autre vie, que nous avons reçue gracieusement. Cela ne peut être dit que de cette vie-là.
Dieu commence avec cette puissante potentialité de sainteté, la suprême dynamique de Sa propre ressemblance. Il plante cela en nous, au commencement de notre expérience spirituelle et de la vie chrétienne. Il y a en cela toute les puissantes possibilités de Dieu Lui-même. Cette nature a Sa manière d'agir quand nous lui cédons, nous conformant à Ses demandes, reconnaissant Ses lois, comme nous reconnaissons les lois de notre vie naturelle, nous parvenons à la plénitude de la santé spirituelle. C'est seulement ainsi qu'il y aura une Église qui a la gloire de Dieu : "à lui soit la gloire dans l'église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations aux siècles des siècles ! Amen !" (Ephésiens 3:21) "Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu" (Apocalypse 21:10-11) Cette gloire, qui est la nature de Dieu, réside dans la vie même de Dieu qui nous est donnée à nous. Est-ce que cela est trop élémentaire pour vous? C'est cependant la première chose que nous devons reconnaître.
Dieu commence avec cette puissante potentialité de sainteté, la suprême dynamique de Sa propre ressemblance. Il plante cela en nous, au commencement de notre expérience spirituelle et de la vie chrétienne. Il y a en cela toute les puissantes possibilités de Dieu Lui-même. Cette nature a Sa manière d'agir quand nous lui cédons, nous conformant à Ses demandes, reconnaissant Ses lois, comme nous reconnaissons les lois de notre vie naturelle, nous parvenons à la plénitude de la santé spirituelle. C'est seulement ainsi qu'il y aura une Église qui a la gloire de Dieu : "à lui soit la gloire dans l'église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations aux siècles des siècles ! Amen !" (Ephésiens 3:21) "Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu" (Apocalypse 21:10-11) Cette gloire, qui est la nature de Dieu, réside dans la vie même de Dieu qui nous est donnée à nous. Est-ce que cela est trop élémentaire pour vous? C'est cependant la première chose que nous devons reconnaître.
La vie divine : une méthode
La deuxième chose ne nous est peut-être pas familière, du moins dans sa définition, c'est que cette vie est une méthode. Nous avons souvent dit que la méthode de Dieu est la méthode biologique et non pas celle mécanique. La méthode de l'homme est habituellement mécanique, même dans l’œuvre de Dieu. Il fait une machine, il fait "un char philistin" : une sorte de machinerie, un appareil pour servir Dieu, une chose extérieure, un cadre. C'est la manière pour l'homme d'accomplir l’œuvre de Dieu. Avec Dieu c'est toujours la méthode de la vie. Quand Il désire une œuvre, Sa méthode consiste à implanter Sa vie même pour sa réalisation. C'est Sa base, Sa méthode. Est-ce qu'Il va développer quelque chose ? Alors ce sera par la vie, seulement par la vie et l'accroissement de la vie.
Cela signifie simplement que la réelle croissance de l’Église, le développement et l'expansion de ce qui est entièrement de Dieu, dépendra entièrement de la mesure de la vie divine qui sera présente. C'est la méthode de Dieu. Pour tout ce qu'Il se propose de faire, c'est Sa méthode. L'une des grandes actions que l'ennemi fera sera d'empêcher que cette vie s'implante en nous. S'il n'y arrive pas de manière ouverte, par une action directe, il agira par la tromperie ou par la contrefaçon, qui sont des moyens similaires. Je voudrai dire ceci, c'est qu'il y a un très grand nombre de choses, produites dans l’œuvre de Dieu, qui ne sont pas issues de la vie. Il n'y a rien de cela. Il y a l’enthousiasme, de l'entrain, il y a de l'intérêt, des sensations et des émotions fortes. Les débordements naturels de l'âme se manifestent, attirés et alimentés, car choyés. Ils progressent portés par leur propre élan, se gardant d'être démasqués, mais vous devrez toujours les alimenter d'avantage, toujours plus ! La méthode de Dieu, elle, est intérieure. C'est Sa propre vie et quand Il obtient le passage pour Sa propre vie, il n'est pas nécessaire d'utiliser ce qui est externe, la chose va d'elle-même.
Vous avez cela au début, dans le livre des Actes. Quand les choses sont telles que le Seigneur les veut, la vie résout tous les problèmes, rencontre tous les besoins, donne toutes les directions. La vie, bien sûr, non comme une chose abstraite, mais dans le Saint-Esprit. L'Esprit de vie est une intelligence puissante pour la direction et le conseil. Si vous êtes vivants dans l'Esprit, et que vous priez pour un problème, vous savez par le témoignage de la vie si votre demande est selon la pensée du Seigneur. A l'opposé, vous savez que le Seigneur n'est pas intéressé par cette autre demande, parce que la vie pour celle-ci n'est pas en vous. C'est cela, l'intelligence spirituelle. C'est cela avoir vos sens exercés à discerner le bien du mal : "Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal." (Hébreux 5:14) C'est une affaire de fonction résultant de la vie. Allez ici et là dans l’œuvre de Dieu, et vous verrez que c'est le secret de tout. Les choses qui sont à faire ou celles qui ne le sont pas, celles qui doivent être réalisées maintenant, celles qui doivent attendre. Quelle que soit la question, tout se résout à une question de vie, dans l'Esprit, dans les croyant et dans l’Église. Bien sûr, ceci est vraiment élémentaire.
Vous le savez assez bien, et le diable le sait assez bien aussi , que le grand secret de la réussite, c'est la vie. "Ainsi donc, permettons-leur d'avoir une apparence de vie" dit l'ennemi " afin de triompher par la mort". Et il triomphe très souvent, par la grande arme de la mort, laissant un certain une apparence de vie pour ensuite tout faire dériver, de telle manière que les gens ne soient plus prêts à renouveler une telle expérience. "Tout n'est qu'un mythe, tout est faux" s'exclament-ils. Et le dernier état de cette situation est pire que le premier. Mais Dieu détient le véritable secret. Actuellement, le témoignage de Sion est là, dans la vraie vie de Dieu, non seulement comme une nature et une puissance, mais comme une méthode. Si nous sommes préoccupés de l’œuvre du Seigneur, le point sur lequel nous devons fixer notre attention est le suivant : Cette vie doit avoir un accès limpide et sans entrave en nous et dans tous ceux qui sont concernés.Cela nécessitera bien sûr, à l'égard de beaucoup de choses, l'application de la croix pour les mettre hors du chemin. Je ne vais pas insister sur cela pour le moment. Mais je dis simplement que cette vie divine est la méthode, de Dieu. Il en a toujours été ainsi.
Maintenant nous allons considérer cela d'une manière très pratique. Je reviendrai à une section de l'Ancien Testament, non pour l'étudier, mais pour la remémorer. A la fin du premier livre des Rois et au début du second livre des Rois, vous avez les ministères d’Élie et d’Élisée et quand vous regardez ces ministères, vous trouvez que leur caractéristique distinctive, à tous les deux, était la vie. Je ne vais pas considérer tous les épisodes, mais juste en voir la finalité. La caractéristique distinctive était la vie, cela indiquait ce qui posait un problème pour le peuple du Seigneur. C'est à cause de cela qu'ils ont été appelés à être prophètes, et ils ont été au-delà du peuple du Seigneur. Vous vous rappelez que leurs ministères ont dépassé le cadre d'Israël. C'est ce dont parlait le Seigneur Jésus à Nazareth : "Je vous le dis en vérité: il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien." (Luc 4:25-27). Ainsi le témoignage devait toucher Israël et au-delà d'Israël. Gardez cela en pensée. Et ce fut le témoignage de la vie. Ce fut la question qui était en vue pour le peuple du Seigneur. Cela démontrait aussi que ces hommes étaient prophètes d'Israël.
Une nouvelle fois, ce ministère rencontrait des situations qui étaient humainement impossibles. Le trait caractéristique de leur ministère c'était la vie. Le Seigneur débattait avec Son peuple concernant leur vie, leur vie spirituelle et leur témoignage à l'égard des nations. C'était une question de vie dans le ministère pour rétablir ce témoignage. Et il devenait nécessaire qu'ils soient continuellement confrontés à des situations humainement impossibles et qui ne pouvaient se régler que de façon divine.
Maintenant dans ces deux hommes, bien sûr, vous avez en type Christ et l’Église. Christ est représenté par Élie, parvenant finalement au Jourdain et du Jourdain allant vers la gloire, lors de Son ascension, son manteau tomba sur son successeur. L’Église, représentée par Élisée saisissant le ministère du Seigneur élevé et glorifié, dans la puissance de Son Esprit, accomplissant Ses premières paroles : " En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père". (Jean 14:12) Que représente Élisée ? Nous avons dit qu'il représente l’Église, mais nous devons être plus précis que cela. Il représente le ministère de l’Église sur la base du Saint-Esprit présent dans l’Église, mettant en évidence toutes les valeurs, toutes les potentialités de la résurrection, de l'ascension et de la glorification de Christ. Vous voyez qu'ils sont allés tous deux au Jourdain, ils ont tous deux traversé le Jourdain, l'un avec l'autre (en employant le langage du Nouveau Testament, l'un dans l'autre). Sur l'autre rive du Jourdain a eu lieu la glorieuse ascension du maître. Alors, le successeur ramassant le manteau, recevant le Saint-Esprit, s'est mis en marche pour manifester la puissance et les puissantes vertus de la vie de résurrection. "Où est le Seigneur, le Dieu d’Élie ?"
Il a répondu de nombreuses fois à cette question, à travers tous ceux qui étaient confrontés à des situations de mort. Si vous pouvez saisir cela, vous avez la clé pour tous ces incidents. Certaines personnes sont venues et ont été appelés les fils des prophètes. Bien ! Bien sûr en considérant l'histoire telle qu'elle est écrite, vous n'êtes pas emballés par ces fils des prophètes. Malgré tout, ils typifient quelque chose. Qu'est-ce qu'ils signifient ? Ils représentent ceux qui serviront parmi le peuple du Seigneur en relation avec cette énergie de l'Esprit, qui est présente dans Élisée, ceux qui, parmi le peuple du Seigneur servent pour le témoignage de Jésus, pour le témoignage de Sa vie ressuscitée. C'est très simple.
Maintenant, regardez ce qui est arrivé. Ces fils des prophètes ont dû entrer dans l'expérience pour pouvoir servir. Ce ministère particulier qui progressait était le ministère de la vie vainquant la mort. Considérons, à présent, les choses qui sont citées, les eaux de Jéricho, la mort dans le pot, le fer de hache tombant dans le fleuve et qui a surnagé. Tout fait allusion à la mort agissant dans diverses direction et de plusieurs manières, (chacune d'elles ayant sa propre signification) et de la vie se manifestant triomphalement sur la mort, lors de ses tentatives. Ces fils des prophètes ont eu l'expérience de tout cela, et ils ont appris en étant terriblement éprouvés. Et chaque fois, il y avait cette attitude : "Maître, que ferons-nous ?" C'est leur cri sans cesse répété ! Et il doit en être ainsi pour nous qui somment confrontés aux mêmes dilemmes. Mais l'aspect essentiel, c'est que ce fut par ces épreuves profondes et sévères, que ces hommes ont éprouvé la puissance de la vie de résurrection de telle manière qu'ils ont pu être appelés les fils des prophètes.
Nous voyons que cela correspond à ce passage qui a été cité"Voici, moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des prodiges". Cela signifie quelque chose qui est en dehors du domaine humain. Quelque chose de merveilleux qui ne peut être attribué qu'à Dieu. Ils sont là pour être des signes et des prodiges, et les fils des prophètes à côté d’Élisée, manifestent son caractère, en apprenant à son école de manière expérimentale.
Maintenant, nous sommes d'accord sur le fait que nous avons l'Esprit. Le ministère de l'Esprit est le ministère de la vie vainquant la mort, de toutes manières et en toutes circonstances. Notre éducation est en relation avec cela. Si nous devons entrer dans ce service, ce véritable ministère de vie parmi le peuple du Seigneur, nous devons parvenir à cette connaissance par l'expérience, et par la puissance de Sa résurrection. La seule chose qui puisse réellement servir, c'est cette vie qui triomphe de la mort. A présent, permettez-moi de le redire, c'est par le témoignage (qui n'est pas un témoignage fait de mots, d'expressions, de doctrines, ni un système constitué par des vérités ou par des interprétations) dans la vérité même, dans la puissance, dans la pleine réalité que nous devons amener constamment, non pas une fois ou deux fois, mais de différentes manières et en différents domaines, dans des situations où seul Dieu pourra répondre au besoin. Il est le Dieu de la résurrection qui seul peut ressusciter les morts. C'est cela le témoignage, et ce n'est pas quelque chose dont vous pouvez entendre parler et vous en saisir. Ne vous y risquez pas ! Si vous voulez être dans le cours du ministère de l'Esprit de vie, vous devez affronter le fait que vous allez être plongés dans des situations dans lesquelles personne ne pourra venir vous aider, rien ne pourra répondre au besoin, mais seulement Dieu Lui-même. Cela arrivera plus d'une fois, et vous devrez dire, comme le grand apôtre :"afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts". (2 Corinthiens 1:9) Quand le fer surnage, vous avez le témoignage qu'il y a une vie qui triomphe de la mort ! J'aurai désiré voir les divers incidents survenus dans la vie d’Élisée, mais cela nous conduirait trop loin.Nous verrions dans tel ou tel épisode qu'il y a cette constante manifestation de la vie triomphant sur la mort.
Cela signifie simplement que la réelle croissance de l’Église, le développement et l'expansion de ce qui est entièrement de Dieu, dépendra entièrement de la mesure de la vie divine qui sera présente. C'est la méthode de Dieu. Pour tout ce qu'Il se propose de faire, c'est Sa méthode. L'une des grandes actions que l'ennemi fera sera d'empêcher que cette vie s'implante en nous. S'il n'y arrive pas de manière ouverte, par une action directe, il agira par la tromperie ou par la contrefaçon, qui sont des moyens similaires. Je voudrai dire ceci, c'est qu'il y a un très grand nombre de choses, produites dans l’œuvre de Dieu, qui ne sont pas issues de la vie. Il n'y a rien de cela. Il y a l’enthousiasme, de l'entrain, il y a de l'intérêt, des sensations et des émotions fortes. Les débordements naturels de l'âme se manifestent, attirés et alimentés, car choyés. Ils progressent portés par leur propre élan, se gardant d'être démasqués, mais vous devrez toujours les alimenter d'avantage, toujours plus ! La méthode de Dieu, elle, est intérieure. C'est Sa propre vie et quand Il obtient le passage pour Sa propre vie, il n'est pas nécessaire d'utiliser ce qui est externe, la chose va d'elle-même.
Vous avez cela au début, dans le livre des Actes. Quand les choses sont telles que le Seigneur les veut, la vie résout tous les problèmes, rencontre tous les besoins, donne toutes les directions. La vie, bien sûr, non comme une chose abstraite, mais dans le Saint-Esprit. L'Esprit de vie est une intelligence puissante pour la direction et le conseil. Si vous êtes vivants dans l'Esprit, et que vous priez pour un problème, vous savez par le témoignage de la vie si votre demande est selon la pensée du Seigneur. A l'opposé, vous savez que le Seigneur n'est pas intéressé par cette autre demande, parce que la vie pour celle-ci n'est pas en vous. C'est cela, l'intelligence spirituelle. C'est cela avoir vos sens exercés à discerner le bien du mal : "Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal." (Hébreux 5:14) C'est une affaire de fonction résultant de la vie. Allez ici et là dans l’œuvre de Dieu, et vous verrez que c'est le secret de tout. Les choses qui sont à faire ou celles qui ne le sont pas, celles qui doivent être réalisées maintenant, celles qui doivent attendre. Quelle que soit la question, tout se résout à une question de vie, dans l'Esprit, dans les croyant et dans l’Église. Bien sûr, ceci est vraiment élémentaire.
Vous le savez assez bien, et le diable le sait assez bien aussi , que le grand secret de la réussite, c'est la vie. "Ainsi donc, permettons-leur d'avoir une apparence de vie" dit l'ennemi " afin de triompher par la mort". Et il triomphe très souvent, par la grande arme de la mort, laissant un certain une apparence de vie pour ensuite tout faire dériver, de telle manière que les gens ne soient plus prêts à renouveler une telle expérience. "Tout n'est qu'un mythe, tout est faux" s'exclament-ils. Et le dernier état de cette situation est pire que le premier. Mais Dieu détient le véritable secret. Actuellement, le témoignage de Sion est là, dans la vraie vie de Dieu, non seulement comme une nature et une puissance, mais comme une méthode. Si nous sommes préoccupés de l’œuvre du Seigneur, le point sur lequel nous devons fixer notre attention est le suivant : Cette vie doit avoir un accès limpide et sans entrave en nous et dans tous ceux qui sont concernés.Cela nécessitera bien sûr, à l'égard de beaucoup de choses, l'application de la croix pour les mettre hors du chemin. Je ne vais pas insister sur cela pour le moment. Mais je dis simplement que cette vie divine est la méthode, de Dieu. Il en a toujours été ainsi.
La vie divine : une loi
Ensuite, il y a une loi. Paul l'appelle : "la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ" (Romains 8:2); Maintenant, quelle est la nature de cette vie, de cette loi ? La loi de la vie signifie que c'est la spiritualité qui est la norme première et finale de Dieu. C'est par cette loi, et non par une autre norme que Dieu juge un acte, une chose. Il juge entièrement par la spiritualité. C'est une chose très profonde. Vous pouvez avoir tout le cadre de la vérité et cependant être dans l'absence totale de spiritualité. Tout avoir, et peut-être avec une belle et magistrale et astucieuse présentation des choses, mais sans consistance. J'ai entendu une présentation parfaite et magistrale de la lettre aux Ephésiens, mais si vous êtes spirituels cela vous laisse froids et sans vie. Pourquoi ? Parce que nous pouvons charnellement présenter ce qui est divin par la seule habileté de notre propre cerveau et des ressources de notre âme. Nous pouvons décrire tout ce qui est divin et en être la source : par la force du cerveau, la force de la volonté et des émotions. Cela peut sembler être, pour un moment, un merveilleux exposé des Écritures, mais après tout, que cela produit-il ? C'est peut-être simplement charnel. N'est-ce pas John Bunyan qui a dit que le plus grand danger qu'il ait connu c'était que les choses divines soient charnellement maniées ? La spiritualité est la norme de Dieu. Cela peut paraître moins ingénieux, mais cela ira beaucoup plus loin. Notre mesure devant Dieu, c'est uniquement la mesure de notre spiritualité, de notre vie spirituelle. Ce qui nous caractérise est déterminé par notre vie spirituelle, et par rien d'autre.
Et qu'est-ce que la spiritualité ? Bien, Dieu est Esprit. C'est donc seulement ce que le Seigneur est, et c'est tout. C'est la mesure dans laquelle le Seigneur peut être rencontré en nous, la mesure dans laquelle il est manifeste que le Seigneur a Sa haute main sur nous. Il nous subjugue, Il se situe au-dessus de nous, Il prend notre place. Oh, c'est éprouvant. Nous échouons tous là. Nous échouons souvent terriblement. Je ne dis pas que nous devrions jamais échouer. Ce serait trop vous décourager. Mais je dis que si nous croissons spirituellement, les mêmes anciens travers ne devraient plus être tout aussi dominants, comme ils l'étaient jadis. Nous ne devrions pas échouer maintenant de la même manière qu'autrefois. Le Seigneur a de plus en plus de place en nous, c'est cela la spiritualité. Ne pensez pas à la spiritualité comme à quelque chose d'abstrait, volant quelque part en haut, dans les airs, ni à des mots et toutes sortes de débats et discussions évoquant les choses élevées et vertueuses, qui ne sont, après tout, que mentales. Ce n'est pas la spiritualité. Il y a une fausse spiritualité qui est une totale tromperie. Nous connaissons de gens dont la spiritualité les a faits supérieurs aux Écritures ! Les Écritures ne sont pas la base du gouvernement de leur vie. Peu importe ce que la Bible dit : le Seigneur m'avait dit de faire cela, disent-ils. Et cependant, il y avait un passage dans l’Écriture qui contredisait directement leur action. Vous pouvez penser que c'est extrême, mais c'est seulement le fruit d'une fausse spiritualité qui commence bien quelque part.*
Rappelons-nous que la véritable spiritualité est premièrement une question de caractère. Est-ce que le Seigneur est rencontré ? Est-ce que cela atteste en nous comme procédant du Seigneur ? Bien, la loi de la vie c'est la spiritualité. C'est une vie spirituelle parce qu'elle est la vie de Dieu.
Une œuvre pratique
Maintenant nous allons considérer cela d'une manière très pratique. Je reviendrai à une section de l'Ancien Testament, non pour l'étudier, mais pour la remémorer. A la fin du premier livre des Rois et au début du second livre des Rois, vous avez les ministères d’Élie et d’Élisée et quand vous regardez ces ministères, vous trouvez que leur caractéristique distinctive, à tous les deux, était la vie. Je ne vais pas considérer tous les épisodes, mais juste en voir la finalité. La caractéristique distinctive était la vie, cela indiquait ce qui posait un problème pour le peuple du Seigneur. C'est à cause de cela qu'ils ont été appelés à être prophètes, et ils ont été au-delà du peuple du Seigneur. Vous vous rappelez que leurs ministères ont dépassé le cadre d'Israël. C'est ce dont parlait le Seigneur Jésus à Nazareth : "Je vous le dis en vérité: il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien." (Luc 4:25-27). Ainsi le témoignage devait toucher Israël et au-delà d'Israël. Gardez cela en pensée. Et ce fut le témoignage de la vie. Ce fut la question qui était en vue pour le peuple du Seigneur. Cela démontrait aussi que ces hommes étaient prophètes d'Israël.
Une nouvelle fois, ce ministère rencontrait des situations qui étaient humainement impossibles. Le trait caractéristique de leur ministère c'était la vie. Le Seigneur débattait avec Son peuple concernant leur vie, leur vie spirituelle et leur témoignage à l'égard des nations. C'était une question de vie dans le ministère pour rétablir ce témoignage. Et il devenait nécessaire qu'ils soient continuellement confrontés à des situations humainement impossibles et qui ne pouvaient se régler que de façon divine.
Maintenant dans ces deux hommes, bien sûr, vous avez en type Christ et l’Église. Christ est représenté par Élie, parvenant finalement au Jourdain et du Jourdain allant vers la gloire, lors de Son ascension, son manteau tomba sur son successeur. L’Église, représentée par Élisée saisissant le ministère du Seigneur élevé et glorifié, dans la puissance de Son Esprit, accomplissant Ses premières paroles : " En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père". (Jean 14:12) Que représente Élisée ? Nous avons dit qu'il représente l’Église, mais nous devons être plus précis que cela. Il représente le ministère de l’Église sur la base du Saint-Esprit présent dans l’Église, mettant en évidence toutes les valeurs, toutes les potentialités de la résurrection, de l'ascension et de la glorification de Christ. Vous voyez qu'ils sont allés tous deux au Jourdain, ils ont tous deux traversé le Jourdain, l'un avec l'autre (en employant le langage du Nouveau Testament, l'un dans l'autre). Sur l'autre rive du Jourdain a eu lieu la glorieuse ascension du maître. Alors, le successeur ramassant le manteau, recevant le Saint-Esprit, s'est mis en marche pour manifester la puissance et les puissantes vertus de la vie de résurrection. "Où est le Seigneur, le Dieu d’Élie ?"
Il a répondu de nombreuses fois à cette question, à travers tous ceux qui étaient confrontés à des situations de mort. Si vous pouvez saisir cela, vous avez la clé pour tous ces incidents. Certaines personnes sont venues et ont été appelés les fils des prophètes. Bien ! Bien sûr en considérant l'histoire telle qu'elle est écrite, vous n'êtes pas emballés par ces fils des prophètes. Malgré tout, ils typifient quelque chose. Qu'est-ce qu'ils signifient ? Ils représentent ceux qui serviront parmi le peuple du Seigneur en relation avec cette énergie de l'Esprit, qui est présente dans Élisée, ceux qui, parmi le peuple du Seigneur servent pour le témoignage de Jésus, pour le témoignage de Sa vie ressuscitée. C'est très simple.
Maintenant, regardez ce qui est arrivé. Ces fils des prophètes ont dû entrer dans l'expérience pour pouvoir servir. Ce ministère particulier qui progressait était le ministère de la vie vainquant la mort. Considérons, à présent, les choses qui sont citées, les eaux de Jéricho, la mort dans le pot, le fer de hache tombant dans le fleuve et qui a surnagé. Tout fait allusion à la mort agissant dans diverses direction et de plusieurs manières, (chacune d'elles ayant sa propre signification) et de la vie se manifestant triomphalement sur la mort, lors de ses tentatives. Ces fils des prophètes ont eu l'expérience de tout cela, et ils ont appris en étant terriblement éprouvés. Et chaque fois, il y avait cette attitude : "Maître, que ferons-nous ?" C'est leur cri sans cesse répété ! Et il doit en être ainsi pour nous qui somment confrontés aux mêmes dilemmes. Mais l'aspect essentiel, c'est que ce fut par ces épreuves profondes et sévères, que ces hommes ont éprouvé la puissance de la vie de résurrection de telle manière qu'ils ont pu être appelés les fils des prophètes.
Nous voyons que cela correspond à ce passage qui a été cité"Voici, moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des prodiges". Cela signifie quelque chose qui est en dehors du domaine humain. Quelque chose de merveilleux qui ne peut être attribué qu'à Dieu. Ils sont là pour être des signes et des prodiges, et les fils des prophètes à côté d’Élisée, manifestent son caractère, en apprenant à son école de manière expérimentale.
Maintenant, nous sommes d'accord sur le fait que nous avons l'Esprit. Le ministère de l'Esprit est le ministère de la vie vainquant la mort, de toutes manières et en toutes circonstances. Notre éducation est en relation avec cela. Si nous devons entrer dans ce service, ce véritable ministère de vie parmi le peuple du Seigneur, nous devons parvenir à cette connaissance par l'expérience, et par la puissance de Sa résurrection. La seule chose qui puisse réellement servir, c'est cette vie qui triomphe de la mort. A présent, permettez-moi de le redire, c'est par le témoignage (qui n'est pas un témoignage fait de mots, d'expressions, de doctrines, ni un système constitué par des vérités ou par des interprétations) dans la vérité même, dans la puissance, dans la pleine réalité que nous devons amener constamment, non pas une fois ou deux fois, mais de différentes manières et en différents domaines, dans des situations où seul Dieu pourra répondre au besoin. Il est le Dieu de la résurrection qui seul peut ressusciter les morts. C'est cela le témoignage, et ce n'est pas quelque chose dont vous pouvez entendre parler et vous en saisir. Ne vous y risquez pas ! Si vous voulez être dans le cours du ministère de l'Esprit de vie, vous devez affronter le fait que vous allez être plongés dans des situations dans lesquelles personne ne pourra venir vous aider, rien ne pourra répondre au besoin, mais seulement Dieu Lui-même. Cela arrivera plus d'une fois, et vous devrez dire, comme le grand apôtre :"afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts". (2 Corinthiens 1:9) Quand le fer surnage, vous avez le témoignage qu'il y a une vie qui triomphe de la mort ! J'aurai désiré voir les divers incidents survenus dans la vie d’Élisée, mais cela nous conduirait trop loin.Nous verrions dans tel ou tel épisode qu'il y a cette constante manifestation de la vie triomphant sur la mort.
La succession est une question de vie
L'aspect que nous voulons considérer à présent, c'est que la succession (dans le domaine spirituel) est une question de vie, une vie qui prouve par elle-même, et à plusieurs reprises, qu'elle est pleinement suffisante pour manifester son pouvoir sur la mort. Le témoignage d’Élie se manifestait à nouveau après son départ. Cela voulait dire que la puissance de la vie était agissante même quand lui-même en tant que serviteur de Dieu et instrument avait quitté la scène. Vous vous rappelez de cet incident de l'homme mort qui était revenu à la vie après avoir touché les os d’Élisée. Le témoignage apporté est que le prophète peut être mort, mas cette vie n'est pas morte. Le vase pour un temps donné, peut être mis de côté, ou repris, mais la vie elle-même va de l'avant. Si elle touche ce qui est mort, elle le restaurera en nouveauté de vie. C'est le grand principe de la succession spirituelle. Le principe de Dieu, c'est la vie. C'est ce que je veux souligner. Vous ne pouvez pas avoir de succession, concernant les ministères ou certains instruments particuliers. Vous ne pouvez pas avoir la garantie que la chose ira de l'avant pour accomplir le dessein original en nommant des successeurs. Il doit y avoir un témoignage de vie, et il vaudrait mieux que les choses cessent quand la vie, qui était à l'origine, n'est plus là. Nous ne devrions pas essayer de préserver une chose qui n'aurait plus en elle-même, cette vie de Dieu. La terre, aujourd’hui, est encombrée par des organisations, des œuvres, qui avaient commencé dans la vie, mais qui l'ont perdue au fil du temps. Et actuellement, elles se maintiennent, à grands frais, sans accomplir pour autant le dessein vital. La succession est une affaire de vie. Souvenons-nous de cela. Oh, si nous avons du mal à retenir le reste, souvenons-nous au moins de cela. Nous ne devons pas obtenir quelque chose avec un nom. Nous ne voulons pas perpétuer des choses, des lieux, des ministères, ni même un enseignement. Non, pas du tout ! Si la chose doit continuer quand nous nous en serons allés, cela pourra se faire que si la vie de Dieu est dans cette chose pour la porter. Elle doit témoigner encore qu'elle procède de Dieu et non pas de nous-mêmes. Nous pouvons faire ceci ou cela, mais seul ce qui est de Dieu progressera. Cela ne dépend pas des circonstances ou des personnes, mais repose sur le Seigneur Lui-même. Le principe divin de la succession, c'est la vie, la vie du Saint-Esprit.
La vie par la croix
Bien, encore un mot pour parler du contraste entre le serviteur d’Élisée, Guéhazi, et les fils des prophètes. Guéhazi est un triste personnage. Vous vous rappelez des divers incidents, lors de son association avec le grand homme de Dieu qu'était Élisée. Guéhazi représente l'association du personnel avec le témoignage. Souvenez-vous quand le fils de la veuve mourut et qu'elle alla auprès du prophète, et que le prophète dit à Guéhazi : " Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas; et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l’enfant." (2 Rois 4:29) La femme vit qui était ce Guéhazi, car habituellement les femmes voient les gens de cette espèce, et elle n'a pas mis toute sa confiance en lui. Elle s'attendait au prophète, mais Guéhazi est arrivé avec la bâton du prophète et un air très important, je pense, très professionnel, lui le serviteur du grand prophète ! Il est entré et s'est dirigé vers la pièce où le garçon se trouvait. Il a mis le bâton sur le garçon, et s'attendait à voir quelque chose se passer. Mais rien ne s'est produit. Sans nul doute Guéhazi a du mettre en œuvre la méthode préconisée pour que le miracle se produise. Peut-être le bâton était dans une mauvaise position a-t-il du pensé ? Il a donc essayé une nouvelle fois, mais rien ne s'est produit. Pour finir, il du admettre son incapacité et repartir en confessant son échec.
Les fils des prophètes, par contre, ont également été confrontés à des situations difficiles, où l'intervention de Dieu était nécessaire. Mais ils ont vu la victoire sur les situations. Où est la différence ? Quelle est l'explication ? Je pense que nous la trouvons dans ceci. Vous vous souvenez que quand le Seigneur descendit de la montagne de la transfiguration, Il a trouvé certains de Ses disciples avec un pauvre père qui leur avait amené son fils pour qu'il soit guéri. Le père a dit au Seigneur : "je l'ai amené à tes disciples et ils n'ont pas pu le guérir." (Matthieu 17:16) Ensuite les disciples ont demandé au Seigneur : Pourquoi n'avons-nous pas pu le mettre dehors (en parlant du démon) ? Bien; Vous vous rappelez comment Guéhazi a fini. Il avait vu le miracle dont Naaman avait été l'objet. Celui-ci se voyant guéri de sa lèpre a voulu faire un présent au prophète, mais le prophète l'a refusé. Mais Guéhazi était gouverné par des intérêts personnels et il est allé auprès de Naaman, et en inventant une histoire, il a obtenu le présent. Quand il est revenu, son maître lui a dit :"Mon esprit n'était pas absent lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre.... La lèpre de Naaman s'attachera à toi." (2 Rois 5:26-27) Guéhazi est devenu lépreux. Maintenant c'est une chose très solennelle de rapporter cela au Nouveau Testament. Voyez-vous Simon Pierre, dans cette cour, reniant Son Seigneur trois fois avec des serments et des malédictions ? Que signifie tout cela ? C'est étroitement associé avec le Seigneur même de la vie, le Prince de la vie, et pour Pierre, comme pour d'autres disciples, durant tout le temps de cette association avec Jésus, vous pouvez déceler des intérêts personnels. Ils avaient des intérêts pour le Royaume, ils voulaient la position du royaume, ils se querellaient entre eux pour savoir qui serait le plus grand dans le Royaume. Oui, il y avait des éléments personnels et la fin de tout cela c'est la mort et la lèpre spirituelle. Tout ce qui est personnel, professionnel, dans le domaine de notre association avec le Seigneur, va se terminer par notre défaite. Cela ne fera pas progresser le témoignage.
Les fils des prophètes étaient dans une autre position. Ils étaient en union vivante avec celui qu'ils appelaient Père. Il n'y avait rien en eux qui soit de l'intérêt personnel. Quoique vous puissiez dire à leur sujet, malgré leurs défauts, leurs faiblesses et leurs échecs, vous devez reconnaître que ces hommes sont réellement en esprit, d'un même cœur avec leur maître, et ils reconnaissaient que pour eux tout dépendait de ce maître. Est-ce qu'il y a du poison dans le pot ? Bien, lui seul peut résoudre la situation. S'agit-il d'une foule affamée de gens ayant besoin de nourriture, alors qu'il n'y a rien pour eux ? Lui seul peut le faire, il les alimentera. Est-ce que ce fer de hache est allé par le fond? C'est lui qui peut le récupérer et non pas Guéhazi ! Le pouvoir est en lui et en lui seulement. Ils sont en esprit de l'autre côté du Jourdain, dans le domaine où les éléments personnels ont été traités. Je reconnais que l'image est imparfaite, mais je pense qu'il n'y a aucun doute que c'est ce principe que nous avons dans tous ces exemples.
Si la croix n'a pas fait son œuvre, nous sommes quelque chose dans l’œuvre de Dieu, et l'issue c'est la mort et non pas le chemin de la vie. Quand nous revenons au domaine pratique, c'est la voie de la mort, comme Guéhazi, et cela doit être rejeté en fin de compte, dans la honte et dans l'échec. Quand la croix a été bien plantée dans cette vie propre, ce n'est plus moi mais Christ. C'est la voie de la vie. Nous pouvons entrer dans des situations très difficiles, qui peuvent être considérées comme la mort, mais non "point à la mort; mais... pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié..." (Jean 11:4)
Nous avons remarqué que le mystère de l’Évangile est lié aux conseils cachés et profonds de Dieu avant la création. Si nous voulons connaître ce qu'étaient ces conseils, cela nous est donné essentiellement par cette lettre aux Ephésiens. Il y a trois aspects de ce conseil de Dieu, ou de ce mystère de l’Évangile. En les abordant, nos touchons peut-être la question la plus controversée qui ait jamais été discutée dans l’Église et probablement la plus difficile qui puisse être résolue. Et certainement, je ne pense pas que cela puisse être résolu un jour. Cependant, nous devons simplement accepter les déclarations comme un fait. Vous verrez ce que je veux dire en progressant.
Il y a trois aspects qui couvrent l'ensemble de ce conseil de Dieu, ou de ce qui est appelé le mystère de l’Évangile, le mystère ou le secret de la bonne nouvelle. Un secret n'est pas quelque chose qui se trouve à la surface. Vous devez descendre plus profondément pour trouver un secret. Cela signifie qu'il y a, dans la bonne nouvelle de Dieu, quelque chose qui a une très profonde signification. Si Dieu a un secret, vous pouvez être sûr qu'il ne s'agit pas d'une affaire de peu d'importance. Non, c'est quelque chose d'immense, et le premier aspect de ce mystère, de ce secret, ou du conseil de Dieu, c'est le mystère des conseils éternels. Quels sont ces conseils ? Nous devons, bien sûr, parler le langage des hommes, mais nous ne devons pas essayer d'entrer dans de tels concepts avec notre compréhension et notre connaissance. Nous ne savons pas exactement comment cela est arrivé, mais ce que nos savons, comme un fait, c'est qu'avant que le monde fut, Dieu est représenté comme tenant un conseil en Lui-même. Il projetait une intention, une grande et compréhensible intention, qui est appelé ici : "le dessein", "le dessein éternel". De manière simplifiée, il y un dessein, une intention, qui a un centre et une circonférence, avec bon nombre d'aspects concernant sa réalisation.
Le centre était le Fils de Dieu, connu de nous comme le Seigneur Jésus-Christ. Il est le pivot, afin que dans la plénitude des temps Dieu puisse :"réunir toutes choses en Christ" (Ephésiens 1:10). C'est compréhensible car si vous avez ici ce : "toutes choses", tout y est donc contenu, et vous ne pouvez rien ajouter à cette intention de : "réunir toutes choses en Christ". C'est cela le cœur du dessein et du conseil.
Mais ensuite il y a cette merveilleuse déclaration : "en lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés" et ces paroles ont alimenté tant de controverses ! Il nous voyait, Il nous possédait. Quand je dis nous je me réfère à une compagnie élue, qui, en un certain temps, dans une certaine dispensation et dans l'histoire de ce monde, serait rassemblée hors des nations. Il voyait par avance chacun d'entre eux. Or, c'est cela le mystère de l’Évangile, et cela va au-delà de nous-mêmes. L'imagination vacille, la déclaration semble tellement fantastique. Si les termes employés signifient quelque chose, ceux qui sont concernés par cette déclaration, étaient individuellement vus par avance, pré-connus, choisis en Christ, et pré-ordonnés et prédestinés. Ce sont des mots que vous ne pouvez pas maîtriser. Chaque membre de ce corps élu, a été pré-connu, chaque membre a été prédestiné. La prédestination n'est pas en rapport avec le salut. C'est par rapport à cela que beaucoup d'interprétations ont fait fausse route. La prédestination est en relation avec un dessein spécifique, et non pas avec le salut. C'est selon Son dessein en Jésus-Christ que nous avons été pré-connus et pré-ordonnés pour "être conformes à l'image de son Fils" (Romans 8:29). Nous avons été prédestinés selon un dessein, c'est merveilleux à dire, et donnés à Christ. C'est comme si, avant la création le Père qui possédait Son tout dans le Fils, nous avait ramenés pour nous redonner au Fils, car nous étions déjà à Lui. Est-ce que cela semble extravagant ? C'est ce que nous avons dans les Écritures ! Avez-vous lu le dix-septième chapitre de Jean ? Qu'est-ce qui est récurant dans ce chapitre ? Souvent nous lisons : "ceux que tu m'as donnés." Et dans un autre passage, Il dit : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi" (Jean 6:37). C'est immense dans son implication. Ce sont les conseils éternels, c'est le mystère de l’Évangile. Bien qu'il soit dit que ce mystère, ce secret, est maintenant révélé, qui parmi nous est parvenu au plus profond de ce qu'il signifie ? Je doute que quelqu'un parmi nous y parvienne dans cette vie, mais de toute façon, un accès nous y est accordé d'en haut. Ce mystère de l’Évangile est tellement infini et insondable ! Mais dans l'Écriture, des faits sont relatés, concernant un peuple donné à Christ dans la pré-connaissance de Dieu. Je n'élude pas, bien sûr, le problème intellectuel posé par l'élection. Nous y reviendrons un peu plus loin. Mais considérons quelques aspects de ce mystère dans un premier temps : "le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints" (Colossiens 1:26).
La première chose au sujet de ce mystère, la merveille de l’Évangile, le secret de Dieu qui était caché dans les âges passés, c'est qu'il est maintenant connu et proclamé. Cela surprend notre imagination, mais c'est ainsi, et nous ne pouvons que le mentionner.
Paul déclare : "car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu sans en rien cacher" (Actes 20:27). Et à la fin de la lettre aux Ephésiens, Paul réclame la prière des croyants pour :"...qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile." (Ephésiens 6:19). Qu'il puisse être capable d'ouvrir sa bouche, qu'il ait la hardiesse pour en parler. Est-ce que cela ne nécessite pas beaucoup de hardiesse pour dire des choses comme celle-là ! Considérons où une telle prédication a conduit Jésus-Christ, voyons où ils l'ont mis ! Toutes choses sont résumées en Christ ! Allez le proclamer à des musulmans et vous verrez ce qu'ils vont vous dire ! Vous avez besoin de hardiesse pour déclarer cela à ceux qui n'ont pas vu. Malgré ces difficultés, l'apôtre est préoccupé par la proclamation du plein conseil, du mystère de Dieu.
Cette proclamation nous amène à considérer une autre question. Si le conseil éternel est prévu, prédestiné et pré-ordonné, alors pourquoi annoncer l’Évangile ? Cela doit sûrement se produire si Dieu l'a décidé ! Si tout est défini et pré-ordonné, pourquoi le proclamer ? Aussitôt est introduite la question de la responsabilité de l'homme, ce qui semble être en contradiction avec la prédestination. Oui, c'est la grande difficulté théologique, mais tout ce que je vais dire à ce sujet, c'est que la responsabilité, dans cette affaire de la proclamation, ne remet pas en cause ce que nous avons dit au sujet de la prédestination. Cela ne signifie pas un seul instant qu'en plaçant devant les gens une option qui nous responsabilise, vous mettez de côté la prédestination. Non, vous êtes tenus pour responsable de déclarer tout le conseil de Dieu, et les gens sont mis dans une position de responsabilité en l'entendant. Une vérité ne neutralise pas l'autre, (responsabilité et prédestination vont de pair)
Il en est de même pour la prière. Si Dieu sait ce qu'Il va faire, pourquoi prier ? Est-ce que cela changera quelque chose ? Mais nous ne pouvons pas argumenter ainsi. Il nous est dit que nous devons prier, c'est tout. La responsabilité nous en incombe, bien qu'il y ait cet aspect concernant les conseils divins.
b) Un Évangile intégralement annoncé est vital pour la pleine croissance
Ensuite, je veux dire très précisément qu'annoncer le plein conseil de Dieu est une chose vitale. Je me demande si la pauvre condition spirituelle parmi les convertis, dans la chrétienté, n'est pas due à une prédication inadéquate, tronquée. Les hommes ont peur d'aller trop loin et ils disent : "Prêchez le simple Évangile du pardon des péchés, du jugement passé et de l'espérance d'aller au ciel." Ils font de l'individu l'objet de tout cela, au lieu de considérer le conseil éternel de Dieu. Oui, le pauvre état parmi les chrétiens est dû au fait que tout le conseil de Dieu ne leur pas été enseigné au début. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de réserver cela quand ils auront atteint un certain degré où, selon nous, ils pourront mieux l'accepter. Pourquoi ne devrions-nous pas aller et déclarer aux hommes, qui ne sont pas sauvés, que Dieu de toute éternité les avait vus et que maintenant Il vient leur annoncer et dire pourquoi Il les avait vus, et quel était le grand but de tout cela dans Son Fils Jésus-Christ ? Je pense que nous aurions de meilleurs convertis et un meilleur état des choses dans l’Église. Je crois que les gens seraient qualitativement mieux nés de nouveau (dans le sens d'une plus grande profondeur) qu'ils ne le sont. Beaucoup sont de très pauvres nouveau-nés, et leur petite enfance est trop prolongée, beaucoup trop étalée dans le temps. Paul dit aux anciens d’Éphèse : "je n'ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu" (Actes 20:27 Darby) et ce fut avant d'écrire sa lettre aux Ephésiens. Oui, annoncer tout le conseil de Dieu c'est la seule garantie pour la croissance.
Les fils des prophètes, par contre, ont également été confrontés à des situations difficiles, où l'intervention de Dieu était nécessaire. Mais ils ont vu la victoire sur les situations. Où est la différence ? Quelle est l'explication ? Je pense que nous la trouvons dans ceci. Vous vous souvenez que quand le Seigneur descendit de la montagne de la transfiguration, Il a trouvé certains de Ses disciples avec un pauvre père qui leur avait amené son fils pour qu'il soit guéri. Le père a dit au Seigneur : "je l'ai amené à tes disciples et ils n'ont pas pu le guérir." (Matthieu 17:16) Ensuite les disciples ont demandé au Seigneur : Pourquoi n'avons-nous pas pu le mettre dehors (en parlant du démon) ? Bien; Vous vous rappelez comment Guéhazi a fini. Il avait vu le miracle dont Naaman avait été l'objet. Celui-ci se voyant guéri de sa lèpre a voulu faire un présent au prophète, mais le prophète l'a refusé. Mais Guéhazi était gouverné par des intérêts personnels et il est allé auprès de Naaman, et en inventant une histoire, il a obtenu le présent. Quand il est revenu, son maître lui a dit :"Mon esprit n'était pas absent lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre.... La lèpre de Naaman s'attachera à toi." (2 Rois 5:26-27) Guéhazi est devenu lépreux. Maintenant c'est une chose très solennelle de rapporter cela au Nouveau Testament. Voyez-vous Simon Pierre, dans cette cour, reniant Son Seigneur trois fois avec des serments et des malédictions ? Que signifie tout cela ? C'est étroitement associé avec le Seigneur même de la vie, le Prince de la vie, et pour Pierre, comme pour d'autres disciples, durant tout le temps de cette association avec Jésus, vous pouvez déceler des intérêts personnels. Ils avaient des intérêts pour le Royaume, ils voulaient la position du royaume, ils se querellaient entre eux pour savoir qui serait le plus grand dans le Royaume. Oui, il y avait des éléments personnels et la fin de tout cela c'est la mort et la lèpre spirituelle. Tout ce qui est personnel, professionnel, dans le domaine de notre association avec le Seigneur, va se terminer par notre défaite. Cela ne fera pas progresser le témoignage.
Les fils des prophètes étaient dans une autre position. Ils étaient en union vivante avec celui qu'ils appelaient Père. Il n'y avait rien en eux qui soit de l'intérêt personnel. Quoique vous puissiez dire à leur sujet, malgré leurs défauts, leurs faiblesses et leurs échecs, vous devez reconnaître que ces hommes sont réellement en esprit, d'un même cœur avec leur maître, et ils reconnaissaient que pour eux tout dépendait de ce maître. Est-ce qu'il y a du poison dans le pot ? Bien, lui seul peut résoudre la situation. S'agit-il d'une foule affamée de gens ayant besoin de nourriture, alors qu'il n'y a rien pour eux ? Lui seul peut le faire, il les alimentera. Est-ce que ce fer de hache est allé par le fond? C'est lui qui peut le récupérer et non pas Guéhazi ! Le pouvoir est en lui et en lui seulement. Ils sont en esprit de l'autre côté du Jourdain, dans le domaine où les éléments personnels ont été traités. Je reconnais que l'image est imparfaite, mais je pense qu'il n'y a aucun doute que c'est ce principe que nous avons dans tous ces exemples.
Si la croix n'a pas fait son œuvre, nous sommes quelque chose dans l’œuvre de Dieu, et l'issue c'est la mort et non pas le chemin de la vie. Quand nous revenons au domaine pratique, c'est la voie de la mort, comme Guéhazi, et cela doit être rejeté en fin de compte, dans la honte et dans l'échec. Quand la croix a été bien plantée dans cette vie propre, ce n'est plus moi mais Christ. C'est la voie de la vie. Nous pouvons entrer dans des situations très difficiles, qui peuvent être considérées comme la mort, mais non "point à la mort; mais... pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié..." (Jean 11:4)
La mort est une occasion pour manifester la gloire de Dieu
Ceci est un fait. Pour que le témoignage de Jésus naisse en nous et soit en nous, cela nécessite en premier lieu notre mise de côté par la croix. L'union avec Christ sur la base de Sa vie ressuscitée nous permet d'entrer dans des situations de mort, et qui paraissent être la fin de tout. Mais ces situations sont en réalité prédéfinies pour la glorification de Dieu. Rappelons-nous qu'il y a cette souveraineté derrière ces expériences, ce ne sont pas des accidents, ce ne sont pas juste des disgrâces : Ses disciples lui posèrent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents pour qu'il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui". (Jean 9:2-3) Que Dieu puisse être glorifié. Quelle étrange souveraineté qui se manifeste par un homme aveugle de naissance!
Lazare était malade et il est mort, mais il y a la souveraineté derrière tout cela. Le Seigneur Lui-même se tient en retrait pour laisser place à cette souveraineté : "Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ?" (Jean 11:40) C'est ce qui gouverne tout cela.
Comment voyons-nous nos situations ? Comme des tragédies ? Comme des jugements de Dieu ? Demandons-nous si le Seigneur n'a pas permis tout cela pour manifester profondément Sa gloire. C'est Élie et c'est Élisée. C'est la vie triomphant sur la mort comme une chose souveraine entre les mains de Dieu pour manifester Sa gloire.
Mon désir, c'est que tous les termes, les idées et les images employés ne constituent pas seulement l'étoffe d'un message, mais saisissons réellement le cœur même de ce que le Seigneur dit. Le Seigneur désire un vase qui possède ce témoignage, qui possède ce qui est de Dieu, et que tout procède de Dieu et rien de l'homme, qui attribuera toute la gloire à Dieu. Mais pour avoir part dans cette Sion là, le vase pour Sa gloire, nous devons passer par des voies inhabituelles, étranges, et plusieurs fois nous rencontrerons des situations qui nous apparaîtrons comme le triomphe de la mort, et la sentence sera la mort en nous-mêmes : "...nous avons désespéré même de vivre... nous avions en nous-mêmes la sentence de mort." (2 Corinthiens 1:8-9 Darby) Mais alors, il y a la souveraineté dans tout cela :"afin que nous n'eussions pas confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts." Regardons à nous-mêmes un court instant. Où est cette espérance ? Y a-t-il un quelconque espoir en nous ? La déclaration est qu'il y a la mort. C'est vrai, mais allons un peu plus loin. Ce n'est pas la finalité pour Dieu. C'est seulement pour "que nous n'eussions pas confiance en nous-mêmes." Est-ce que vous essayez de trouver quelque chose en vous-même qui vous permettra d'espérer ? N'est-ce pas là une partie de la difficulté ? Quelle est la signification de cette introspection satanique qui conduit à la mort, la mort, la mort ? Oh ! Permettez-moi de vous dire du fond du cœur, soyez aussi objectifs que vous le pouvez dans votre foi. Laissez le côté subjectif au Seigneur, ce n'est pas votre affaire, après tout; c'est le côté de Dieu. Notre part est de nous accrocher à Lui, de regarder vers Jésus, et Sa part et de faire le reste. Nous devons simplement le reconnaître comme étant accompli, et nous livrer nous-mêmes afin que le Seigneur le réalise. Ainsi donc, accrochons- nous à Lui, et n'espérons pas en nous-mêmes. Cessons de rechercher tout espoir ou toute confiance en nous-mêmes : "afin que nous n'eussions pas confiance en nous-mêmes." Pourquoi est-ce que le Seigneur vous a conduits à désespérer ? Dans le but de vous arrêter de rechercher un espoir en vous-mêmes, afin que vous cessiez de vous confier en vous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.
Chapitre 7
LE MYSTÈRE DE L’ÉVANGILE
"Le mystère de l’Évangile" (Ephésiens 6:19)
"Car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans rien vous cacher" (Actes 20:27)
"Car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans rien vous cacher" (Actes 20:27)
"En lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses suivant le conseil de sa volonté." (Ephésiens 1:11)
Nous avons remarqué que le mystère de l’Évangile est lié aux conseils cachés et profonds de Dieu avant la création. Si nous voulons connaître ce qu'étaient ces conseils, cela nous est donné essentiellement par cette lettre aux Ephésiens. Il y a trois aspects de ce conseil de Dieu, ou de ce mystère de l’Évangile. En les abordant, nos touchons peut-être la question la plus controversée qui ait jamais été discutée dans l’Église et probablement la plus difficile qui puisse être résolue. Et certainement, je ne pense pas que cela puisse être résolu un jour. Cependant, nous devons simplement accepter les déclarations comme un fait. Vous verrez ce que je veux dire en progressant.
Le mystère des conseils éternels
Le centre était le Fils de Dieu, connu de nous comme le Seigneur Jésus-Christ. Il est le pivot, afin que dans la plénitude des temps Dieu puisse :"réunir toutes choses en Christ" (Ephésiens 1:10). C'est compréhensible car si vous avez ici ce : "toutes choses", tout y est donc contenu, et vous ne pouvez rien ajouter à cette intention de : "réunir toutes choses en Christ". C'est cela le cœur du dessein et du conseil.
Mais ensuite il y a cette merveilleuse déclaration : "en lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés" et ces paroles ont alimenté tant de controverses ! Il nous voyait, Il nous possédait. Quand je dis nous je me réfère à une compagnie élue, qui, en un certain temps, dans une certaine dispensation et dans l'histoire de ce monde, serait rassemblée hors des nations. Il voyait par avance chacun d'entre eux. Or, c'est cela le mystère de l’Évangile, et cela va au-delà de nous-mêmes. L'imagination vacille, la déclaration semble tellement fantastique. Si les termes employés signifient quelque chose, ceux qui sont concernés par cette déclaration, étaient individuellement vus par avance, pré-connus, choisis en Christ, et pré-ordonnés et prédestinés. Ce sont des mots que vous ne pouvez pas maîtriser. Chaque membre de ce corps élu, a été pré-connu, chaque membre a été prédestiné. La prédestination n'est pas en rapport avec le salut. C'est par rapport à cela que beaucoup d'interprétations ont fait fausse route. La prédestination est en relation avec un dessein spécifique, et non pas avec le salut. C'est selon Son dessein en Jésus-Christ que nous avons été pré-connus et pré-ordonnés pour "être conformes à l'image de son Fils" (Romans 8:29). Nous avons été prédestinés selon un dessein, c'est merveilleux à dire, et donnés à Christ. C'est comme si, avant la création le Père qui possédait Son tout dans le Fils, nous avait ramenés pour nous redonner au Fils, car nous étions déjà à Lui. Est-ce que cela semble extravagant ? C'est ce que nous avons dans les Écritures ! Avez-vous lu le dix-septième chapitre de Jean ? Qu'est-ce qui est récurant dans ce chapitre ? Souvent nous lisons : "ceux que tu m'as donnés." Et dans un autre passage, Il dit : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi" (Jean 6:37). C'est immense dans son implication. Ce sont les conseils éternels, c'est le mystère de l’Évangile. Bien qu'il soit dit que ce mystère, ce secret, est maintenant révélé, qui parmi nous est parvenu au plus profond de ce qu'il signifie ? Je doute que quelqu'un parmi nous y parvienne dans cette vie, mais de toute façon, un accès nous y est accordé d'en haut. Ce mystère de l’Évangile est tellement infini et insondable ! Mais dans l'Écriture, des faits sont relatés, concernant un peuple donné à Christ dans la pré-connaissance de Dieu. Je n'élude pas, bien sûr, le problème intellectuel posé par l'élection. Nous y reviendrons un peu plus loin. Mais considérons quelques aspects de ce mystère dans un premier temps : "le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints" (Colossiens 1:26).
La première chose au sujet de ce mystère, la merveille de l’Évangile, le secret de Dieu qui était caché dans les âges passés, c'est qu'il est maintenant connu et proclamé. Cela surprend notre imagination, mais c'est ainsi, et nous ne pouvons que le mentionner.
La proclamation du mystère
a) Elle est essentielle quoique divinement pré-ordonnée
Cette proclamation nous amène à considérer une autre question. Si le conseil éternel est prévu, prédestiné et pré-ordonné, alors pourquoi annoncer l’Évangile ? Cela doit sûrement se produire si Dieu l'a décidé ! Si tout est défini et pré-ordonné, pourquoi le proclamer ? Aussitôt est introduite la question de la responsabilité de l'homme, ce qui semble être en contradiction avec la prédestination. Oui, c'est la grande difficulté théologique, mais tout ce que je vais dire à ce sujet, c'est que la responsabilité, dans cette affaire de la proclamation, ne remet pas en cause ce que nous avons dit au sujet de la prédestination. Cela ne signifie pas un seul instant qu'en plaçant devant les gens une option qui nous responsabilise, vous mettez de côté la prédestination. Non, vous êtes tenus pour responsable de déclarer tout le conseil de Dieu, et les gens sont mis dans une position de responsabilité en l'entendant. Une vérité ne neutralise pas l'autre, (responsabilité et prédestination vont de pair)
Il en est de même pour la prière. Si Dieu sait ce qu'Il va faire, pourquoi prier ? Est-ce que cela changera quelque chose ? Mais nous ne pouvons pas argumenter ainsi. Il nous est dit que nous devons prier, c'est tout. La responsabilité nous en incombe, bien qu'il y ait cet aspect concernant les conseils divins.
b) Un Évangile intégralement annoncé est vital pour la pleine croissance
Ensuite, je veux dire très précisément qu'annoncer le plein conseil de Dieu est une chose vitale. Je me demande si la pauvre condition spirituelle parmi les convertis, dans la chrétienté, n'est pas due à une prédication inadéquate, tronquée. Les hommes ont peur d'aller trop loin et ils disent : "Prêchez le simple Évangile du pardon des péchés, du jugement passé et de l'espérance d'aller au ciel." Ils font de l'individu l'objet de tout cela, au lieu de considérer le conseil éternel de Dieu. Oui, le pauvre état parmi les chrétiens est dû au fait que tout le conseil de Dieu ne leur pas été enseigné au début. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de réserver cela quand ils auront atteint un certain degré où, selon nous, ils pourront mieux l'accepter. Pourquoi ne devrions-nous pas aller et déclarer aux hommes, qui ne sont pas sauvés, que Dieu de toute éternité les avait vus et que maintenant Il vient leur annoncer et dire pourquoi Il les avait vus, et quel était le grand but de tout cela dans Son Fils Jésus-Christ ? Je pense que nous aurions de meilleurs convertis et un meilleur état des choses dans l’Église. Je crois que les gens seraient qualitativement mieux nés de nouveau (dans le sens d'une plus grande profondeur) qu'ils ne le sont. Beaucoup sont de très pauvres nouveau-nés, et leur petite enfance est trop prolongée, beaucoup trop étalée dans le temps. Paul dit aux anciens d’Éphèse : "je n'ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu" (Actes 20:27 Darby) et ce fut avant d'écrire sa lettre aux Ephésiens. Oui, annoncer tout le conseil de Dieu c'est la seule garantie pour la croissance.
c) Un message essentiellement spirituel et divin :
Un autre aspect concernant cette déclaration, c'est que nous devons garder présent à l'esprit, que l’Évangile est essentiellement quelque chose de divin et de spirituel. Quand Paul parle du mystère de l’Évangile, il le fait en relation avec tout ce qu'il dit : "dans les lieux célestes en Christ", car "les lieux célestes" ce n'est pas simplement une affaire de localisation, c'est lié à la nature des choses. Encore une fois, le problème avec quatre-vingt-dix-neuf pour cent des chrétiens c'est qu'ils soient si terrestres dans leur chrétienté, liés à la terre, que l’Évangile en devient après tout, une affaire temporelle. Pour eux, il s'agit de savoir comment cela affectera les choses ici-bas, dans le temps présent. C'est l'aspect temporel et la manifestation matérielle du christianisme qui est en vue. Comme nous disions dans notre précédente méditation, la mesure réelle du christianisme c'est la mesure de la spiritualité. C'est-à-dire la mesure dans laquelle le Seigneur, qui est dans le ciel, sera manifesté en nous ici-bas. Tout jaillit d'un Christ élevé dans la gloire et hors de ce monde. Tandis qu'Il était ici-bas, Il était limité par toutes sortes de choses, et plus que tout autre, par cette limitation qui émanait de ceux qui Lui étaient associés et très proches de Lui. Quand Il est monté au ciel et que vint le Saint-Esprit, ils ont reçu un merveilleux élargissement leur permettant de mieux saisir Christ. Ce ne fut plus quelqu'Un de terrestre ou de temporel. Il devenait quelqu'Un de spirituel et hors de ce monde. Il ne pouvait pas être vu avec des yeux naturels. Il était impossible d’avoir un lien ou de communiquer avec Lui, autrement que par l'Esprit Saint. C'est une merveilleuse déclaration que fait Pierre dans sa lettre : "Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie merveilleuse et glorieuse." (1 Pierre 1:8) Vous ne le voyez pas encore, mais Il est très réel pour vous. Comment est-ce possible ? Parce que vous irez à Capernaüm ou à Jérusalem pour avoir un entretien avec Lui ? Pas du tout ! Vous ne Le connaitrez pas ainsi car votre connaissance est entièrement spirituelle. Cela doit être vrai, bien sûr, dès le départ de la vie chrétienne. Le principe de la spiritualité et du céleste doit avoir une signification de plus en plus grande pour nous, à mesure que nous progressons, comme l'écrit Paul aux Colossiens: Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. (Colossiens 3:1-4)
Et le besoin aujourd'hui consiste à proclamer le conseil de Dieu tout entier, et premièrement en direction du peuple du Seigneur. Il doit connaître tout le conseil de Dieu, et il aurait dû le connaître dès le début. Et au-delà de ce peuple tout le conseil de Dieu devait atteindre ceux qui ne sont pas sauvés. Mais, que trouvons-nous ? Nous trouvons un triste état dans l’Église, c'est pour cela que l’Église ne peut pas élever ceux qui ne sont pas sauvés, plus haut que son propre niveau spirituel. Nous trouvons l’Église liée à la terre, attachée à toutes sortes de choses, avec une vision purement terrestre, et sur un plan horizontal. Cette grande vision du dessein éternel, de Dieu concernant Son Fils, n'est pas une chose que l’Église a vue, et qu'elle voit, et donc pour laquelle elle sert. Non, l’Église doit être sauvée de sa propre condition terrestre et revenir à sa position originelle, purement spirituelle et divine. Tout le système ecclésiastique prouve que c'est la vérité. L’Église est perçue, sur cette terre, selon son architecture ecclésiastique, par ses bâtiments ! Cela démontre de manière évidente que l’Église est devenue quelque chose ! Plus le bâtiment sera orné, élaboré, impressionnant, et plus il sera démontré que l’Église est quelque chose ! Mais, c'est purement terrestre. Ce n'est pas du tout nécessaire pour la vie spirituelle véritable et authentique. Très souvent la réelle spiritualité se trouve dans des lieux bien différents. Le témoignage se trouve simplement là où le peuple du Seigneur se rassemble sous le ciel ouvert.
d) Une prédication gouvernée par le Saint-Esprit
Lors de cette proclamation, la prédication doit être dirigée par le Saint-Esprit. Pourquoi ? Pour la simple raison (et c'est un principe clairement démontré dans les Actes) que seul le Saint-Esprit a la divine connaissance pour savoir où sont ceux qui sont donnés à Christ et qui sont prêts à venir à Lui. Vous ne pouvez pas juste aller dehors bon gré mal gré, et être sûrs du résultat. Nous avons cité Paul dans cette affaire et ici nous avons le principe qui est énoncé : Ils étaient "empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ....ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas" (Actes 16:6-7). Paul a pu aller en Bithynie et en Asie, à une autre période, mais non à ce moment- là. Le Saint-Esprit en assume la responsabilité : "empêchés par le Saint-Esprit... l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas" Pourquoi ? C'est à cause de la souveraineté de Dieu. Quand Paul vint à Corinthe, il était confronté à une terrible situation et l'Esprit du Seigneur lui dit : Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit: Ne crains point; mais parle, et ne te tais point, Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal: parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville." (Actes 18:9-10) Vous voyez l’œuvre des conseils et de la préconnaissance ?
Le livre des Actes est constitué sur ce principe. Nous y voyons un homme seul traversant un désert. Dieu du haut du ciel l'a vu et Il sait qu'il est prêt pour l’Évangile. Dieu envoie Philippe pour entrer en contact avec lui: "L'Esprit dit à Philippe : Avance et approche- toi de ce char". Puis au verset trente-neuf : "L'Esprit du Seigneur enleva Philippe... Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait" (Actes 8:26-40). Ensuite dans Césarée, il y avait un homme priant . Il demandait évidemment que le Seigneur le conduise et lui montre Sa volonté. Il vivait jusqu'à la pleine mesure de la lumière qu'il avait reçue, mais il en voulait plus. Le Seigneur, dans le ciel, a remarqué cela. Le Seigneur dit à Pierre, qui était loin de Joppé : va et entre en contact avec cet homme qui est prêt. (Actes 10) C'est la souveraineté de l'Esprit en contact avec le conseil éternel et la préconnaissance. L'aspect essentiel est que le Saint-Esprit doit provoquer la proclamation et la gouverner, sans quoi, il y aura beaucoup d'efforts inutiles et beaucoup de temps perdu. Vous ne pouvez pas faire ce genre de choses en mettant en place des comités et en établissant des programmes. Vous devez être un instrument gouverné par le Saint-Esprit pour ce travail. "Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous" (Actes 15:28). C'est ainsi tout le long de cette voie étroite. C'est un domaine où le Saint-Esprit a toute la responsabilité. La proclamation doit être entièrement gouvernée par Lui, de cette manière, et initiée par Lui.
Mais qu'est-ce que cela revient à dire ? Vous croyez dans le Seigneur Jésus et vous croyez que vous avez la vie éternelle et que vous êtes sauvés. Mais ensuite le Seigneur vient vers vous dans Sa souveraineté et vous montre qu'il y a un "pour" et même un "de". C'est une grande chose d'être sauvé de l'enfer, du péché et de Satan. A présent le Seigneur dit que vous avez été sauvés "pour" quelque chose. Si il y en a beaucoup qui ont été sauvés "de" c'est infiniment plus grand d'avoir été sauvés "pour". Oh, c'est ce puissant "pour" qui gouverne ce mystère de Dieu. Vous voyez, le "de" est additionnel, mineur, le "pour" est éternel. Le mystère de Dieu, concernant notre salut, ne date pas simplement du moment où le pécheur est entré. Le commencement n'a pas été lié à la chute de l'homme. Le salut recouvre partiellement cet aspect et remonte au dessein : aux conseils divins bien avant la création et donc avant la chute.C'est là l'objet qui est vu en finalité, Et Dieu travaille pour cela. Il aurait travaillé à cela mais l'homme a péché et la chute a eu lieu. Dieu a dû faire un écart dans Son parcours et par le salut nous ramener vers Son dessein originel. Le salut est en rapport avec le dessein éternel qui préexistait avant la chute. Il est "pour" plus qu'il n'est "de". Je le dit encore "de" est mineur terriblement, tragiquement mineur et subsidiaire. Il n'est pas éternel. C'est ce "pour" qui gouverne tout ce dessein de Dieu. Bien sûr, dans le "de" Dieu s'est vêtu Lui-même d'une gloire particulière. Dans la lettre aux Ephésiens, nous avons ces deux aspects : "afin que nous servions à la louange de sa gloire" (Ephésiens 1:12), c'est une chose, et : "pour célébrer la gloire de sa grâce" (Ephésiens 1:6),c'est une autre chose. La gloire de Sa grâce est additionnelle et Dieu l'a manifestée quand Satan a interféré dans son plan et que l'homme est tombé dans le mal. Mais Dieu n'est jamais défait par le mal, Il obtient toujours plus. Ainsi, par la grâce mise en œuvre, Il a ajouté à Sa gloire une nouvelle mesure.
Mais remarquez bien que ce n'était pas Son intention au commencement. J'ai entendu dire que Dieu était content quand l'homme a péché et qu'il est tombé, parce qu'il lui donnait la possibilité de démontrer qu'Il était un Dieu de grâce. Non, pas du tout ! Je rejette cette déclaration. Dieu ne peut pas être défait et une interférence dans Son dessein ne peut pas le ramener là où Il était juste auparavant. Il obtiendra chaque fois un peu plus. Il ira plus loin. C'est celui qui interfère qui est défait. Le péché de l'homme a seulement rendu possible de manifester la gloire additionnelle de Dieu, dans le domaine de la grâce. Cependant, ce n'était pas Son intention première, mais une simple manifestation de Son triomphe. Il agit ainsi avec nous tout au long de notre cheminement. Il fait le bien à travers notre besoin de grâce, pour manifester cette gloire additionnelle pour Lui-même. Par la grâce, Il obtient cette gloire là.
Si vous me permettez un témoignage personnel, je peux dire, avec une entière assurance, que les années passées en tant que pasteur dans une dénomination, étaient la volonté permissive et souveraine de Dieu. C'était nécessaire pour moi en ce temps-là, bien que, comme je viens de le préciser, cet état de chose n'était pas la pleine pensée de Dieu pour moi. Mais l’accès à cette pleine pensée devait se faire sur la base expérimentale et non théorique. Dans ce contexte plutôt étroit, j'apprenais quelque chose de la faiblesse, de la limitation et de la déception, à la fois en moi-même et dans la sphère dans laquelle je me mouvais. Cette expérience m'a permis d'atteindre quelque chose de meilleur. Je ne l'aurais jamais connu ni recherché si ce n'est à cause des situations et de la désillusion expérimentées au cours de cette période. Ce fut cette expérience moins élevée qui me fit aspirer au ciel ouvert, pour parvenir à un ordre de choses où je n'aurai pas souvent à prêcher dans la semaine, simplement par devoir, parce que c'était attendu de moi, avec ce terrible travail qui consiste à essayer de trouver un sujet pour assurer la prédication. J'aspirais à cette situation où le ministère serait issu de la révélation, du ciel, et seulement comme le Saint-Esprit le demanderait et quand Il le donnerait. Oh, mon cœur criait pour la délivrance de cet ancien domaine et de ce vieil ordre de choses ! Et Dieu, dans Sa miséricorde m'a introduit dans un service autre et sur une base expérimentale. Oui, Dieu, dans Sa souveraine et permissive volonté, nous conduit dans certaines situations, qui ne sont pas du tout Sa pleine pensée afin que notre nouvelle position soit fondée sur une réelle expérience spirituelle, loin de doctrine ou théorie acceptée ou qui nous ont été imposée. Il y a de multitudes de chrétiens aujourd'hui qui sont dans des positions doctrinales et qui ne connaissent rien expérimentalement. Ils ont accepté une tradition, un système d'enseignement. Ils sont dans cela, ils croient en cela, mais ils ne connaissent rien de tout cela dans leur propre expérience. Ce n'est la manière d'agir de Dieu.
Nous devons donc être très prudents afin de ne pas prendre la volonté permissive de Dieu pour Sa volonté ultime. Nous ne devons pas dire : le Seigneur m'a conduit dans cela, donc je dois y rester et ne jamais en sortir. Prenez bien garde ! Vous devez toujours laisser à Dieu, les mains libres. Parfois, Il ne donnera pas d'explications. Il semblera même Se contredire Lui-même, de temps à autre. Mais vous le comprendrez plus tard. Le fait est que vous ne devez jamais rien fixer à Dieu. Si il y a une chose qui est claire dans le livre des Actes, c'est bien celle-là : Dieu ne veut pas dépendre des idées des hommes concernant Sa volonté. Cette grande nappe descendant du ciel dans la vision de Pierre est la démonstration que dans le ciel, il y a des choses qui existent et que les hommes ne se permettent ici-bas. La vision que peut avoir le ciel est très différente. Pierre en a discuté avec le Seigneur, il a dit : "Non, jamais Seigneur. Il aurait pu ajouter : et je peux citer les Écritures à ce sujet ! Seigneur, regarde Lévitique onze. Et le Seigneur lui fait comprendre qu'Il ne pourra rien faire avec tout cela. La souveraineté exige une route dégagée. Dieu agit toujours ainsi. Il veut que nous soyons dans la position qui Lui permette d'accomplir Sa volonté avec nous comme Il l'entend, et que nous ne discutions pas. C'est la seule voie de la plénitude. SI vous êtes attachés par votre tradition, par votre éducation, par ce qui peut avoir été du Seigneur dans le temps, si vous êtes attachés à cela en pensant : "maintenant ce sera comme c'était au début, et il en sera toujours ainsi", vous empêchez de dégager le chemin donnant accès à l'Esprit de plénitude. C'est seulement si nous sommes ouverts au Seigneur, sans préjugés, sans fixité, tendant vers le Seigneur, c'est seulement ainsi que nous entrerons dans le plein conseil de Dieu.
b) C'est le dessein qui doit dominer et non pas moi
Voyez-vous le véritable point de départ et qui permet de garantir la plénitude ? Tout doit être gouverné par le dessein de Dieu et par la volonté de Dieu, et non par notre besoin ou notre désir. Nous sommes appelés pour Sa gloire éternelle, nous sommes appelés selon Son dessein. Si nous réduisons seulement l’Évangile du salut à la satisfaction de notre besoin, nous allons limiter sa portée. Ce qui est grand, ce n'est pas d'être seulement sauvés de la chute, mais d'être sauvés pour revenir vers ce que nous avions manqué à cause de la chute. C'est une vie qui ne sera pas seulement caractérisée par une certaine manière de vivre, mais par le puissant dessein de Dieu. C'est quand nous voyons cela et que cela brûle en nous, (la volonté de Dieu, le dessein de Dieu et pas mon besoin, ni certainement pas mon désir) que nous sommes sur la voie de la plénitude de Dieu. Vous découvrirez que vous êtes le porteur de cette communion du mystère, c'est ainsi que le Seigneur vous saisira. Vous reviendrez constamment vers cela. Nous devons être commandés par le dessein éternel et non par ce que nous pensons être nécessaire, ni par ce que nous voudrions faire, même si c'est pour le Seigneur.
Ce mystère de l’Évangile se soustrait à toute tentative voulant l'expliquer. Mais si nous ne pouvons pas en saisir toute la profondeur, ouvrons nos cœurs au Seigneur avec cette simple prière : "Seigneur, il y a quelque chose de très élevée dans Ta pensée. Je vois que c'est quelque chose d’infiniment plus grand que ce pourquoi j'ai cru avoir été sauvé. Je ne saisis pas, je ne peux pas l'expliquer ou le comprendre, mais Toi, Tu m'as sauvé et appelé en Christ pour quelque chose de très grand. Je le désire et me livre moi-même à Toi pour tout cela. Je crois en ta grâce quoiqu'il m'en coûte. Je crois en Ta puissance pour me perfectionner, pour agir et comprendre tout cela. Je me donne moi-même à Toi pour toute Ta volonté, pour tout Ton dessein, pour le plein conseil, pour tout ce que je ne peux saisir car c'est au-delà de mes capacités. Seigneur, œuvre en moi selon Ton bon plaisir."
"Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince (le pionnier) de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. (ou, une seule origine) C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères. (Hébreux 2:5-11)"
Lors de cette proclamation, la prédication doit être dirigée par le Saint-Esprit. Pourquoi ? Pour la simple raison (et c'est un principe clairement démontré dans les Actes) que seul le Saint-Esprit a la divine connaissance pour savoir où sont ceux qui sont donnés à Christ et qui sont prêts à venir à Lui. Vous ne pouvez pas juste aller dehors bon gré mal gré, et être sûrs du résultat. Nous avons cité Paul dans cette affaire et ici nous avons le principe qui est énoncé : Ils étaient "empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ....ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas" (Actes 16:6-7). Paul a pu aller en Bithynie et en Asie, à une autre période, mais non à ce moment- là. Le Saint-Esprit en assume la responsabilité : "empêchés par le Saint-Esprit... l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas" Pourquoi ? C'est à cause de la souveraineté de Dieu. Quand Paul vint à Corinthe, il était confronté à une terrible situation et l'Esprit du Seigneur lui dit : Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit: Ne crains point; mais parle, et ne te tais point, Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal: parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville." (Actes 18:9-10) Vous voyez l’œuvre des conseils et de la préconnaissance ?
Le livre des Actes est constitué sur ce principe. Nous y voyons un homme seul traversant un désert. Dieu du haut du ciel l'a vu et Il sait qu'il est prêt pour l’Évangile. Dieu envoie Philippe pour entrer en contact avec lui: "L'Esprit dit à Philippe : Avance et approche- toi de ce char". Puis au verset trente-neuf : "L'Esprit du Seigneur enleva Philippe... Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait" (Actes 8:26-40). Ensuite dans Césarée, il y avait un homme priant . Il demandait évidemment que le Seigneur le conduise et lui montre Sa volonté. Il vivait jusqu'à la pleine mesure de la lumière qu'il avait reçue, mais il en voulait plus. Le Seigneur, dans le ciel, a remarqué cela. Le Seigneur dit à Pierre, qui était loin de Joppé : va et entre en contact avec cet homme qui est prêt. (Actes 10) C'est la souveraineté de l'Esprit en contact avec le conseil éternel et la préconnaissance. L'aspect essentiel est que le Saint-Esprit doit provoquer la proclamation et la gouverner, sans quoi, il y aura beaucoup d'efforts inutiles et beaucoup de temps perdu. Vous ne pouvez pas faire ce genre de choses en mettant en place des comités et en établissant des programmes. Vous devez être un instrument gouverné par le Saint-Esprit pour ce travail. "Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous" (Actes 15:28). C'est ainsi tout le long de cette voie étroite. C'est un domaine où le Saint-Esprit a toute la responsabilité. La proclamation doit être entièrement gouvernée par Lui, de cette manière, et initiée par Lui.
La responsabilité des auditeurs
Nous devons ensuite considérer la responsabilité des auditeurs. Dans le domaine intellectuel, il y a un domaine que nous devons aborder, à la lumière de ce que nous avons dit. Ne mettons jamais de côté la responsabilité de celui qui écoute. En premier lieu, considérons-le de cette manière : la souveraineté de Dieu réside dans le fait que vous avez rencontré le message sur votre chemin et qu'il peut agir à cet instant bien précis. Oui, loin dans les temps passés, dans les conseils éternels (et ce n'est pas un effort d'imagination) Dieu vous voyait et Il disait : Je veux cette personne pour la pleine pensée concernant mon Fils. Or quand vous entendez cela, tout les conseils éternels de Dieu peuvent se trouver souverainement derrière le fait que vous recevez ce message. Le fait que vous êtes bien là quand le message est annoncé. Voulez-vous seulement en rester là ? Dieu est conséquent et s'Il décide d'une chose, dans Ses conseils, Il travaille à sa réalisation et cela se fait. Mais cela implique notre responsabilité. La responsabilité commence quand Dieu met souverainement Son plan en mouvement et l'introduit sur notre chemin.
Mais vous dites, l'homme a un libre arbitre et il peut refuser en dépit de la prédestination divine. C'est ici que le débat commence ! Oui, il peut refuser. Mais nous ne parlons pas de salut en ce moment mais nous parlons du dessein lié à notre salut. Oh oui, nous pouvons refuser ce salut. La question concerne la préconnaissance de Dieu, la prédestination et notre libre arbitre. Nous ne pouvons pas résoudre cela. Mais ici, le fait est qu'au moment même où Dieu nous dit que nous avons été appelés d'un saint appel, qu'il y a une chose immense liée à notre salut, nous pouvons refuser ce que le Seigneur nous destinait. Nous pouvons renoncer à ce qu'Il avait en vue. Vous ne pouvez pas concilier ces deux choses, mais elles sont réelles et il y a une responsabilité qui nous incombe. C'est où l'autre aspect du Nouveau Testament fait son entrée, nous avertissant, nous avertissant sans cesse "si...", "si..", "si..." et cela est dit sans cesse à des personnes qui sont déjà sauvés. Il y a un puissant "si.." qui se trouvent constamment au-dessus d'eux. Allez-vous dire comme certains, que vous ne saurez jamais si vous êtes sauvés, jusqu'à ce que vous parveniez au ciel ? Je ne vais pas pouvoir accepter cela. Je sais que je suis sauvé. Ce n'est pas une question liée au fait que si vous faites quelque chose vous serez sauvés, et qu'après avoir été sauvés, si seulement vous faites quelque chose d'autre, vous garderez votre salut. Les "si.." sont liés au dessein de votre salut, et vous pouvez passer à côté de cela. C'est là où la responsabilité se trouve du côté de celui qui entend. C'est vraiment un mystère, mais c'est un fait.
Mais qu'est-ce que cela revient à dire ? Vous croyez dans le Seigneur Jésus et vous croyez que vous avez la vie éternelle et que vous êtes sauvés. Mais ensuite le Seigneur vient vers vous dans Sa souveraineté et vous montre qu'il y a un "pour" et même un "de". C'est une grande chose d'être sauvé de l'enfer, du péché et de Satan. A présent le Seigneur dit que vous avez été sauvés "pour" quelque chose. Si il y en a beaucoup qui ont été sauvés "de" c'est infiniment plus grand d'avoir été sauvés "pour". Oh, c'est ce puissant "pour" qui gouverne ce mystère de Dieu. Vous voyez, le "de" est additionnel, mineur, le "pour" est éternel. Le mystère de Dieu, concernant notre salut, ne date pas simplement du moment où le pécheur est entré. Le commencement n'a pas été lié à la chute de l'homme. Le salut recouvre partiellement cet aspect et remonte au dessein : aux conseils divins bien avant la création et donc avant la chute.C'est là l'objet qui est vu en finalité, Et Dieu travaille pour cela. Il aurait travaillé à cela mais l'homme a péché et la chute a eu lieu. Dieu a dû faire un écart dans Son parcours et par le salut nous ramener vers Son dessein originel. Le salut est en rapport avec le dessein éternel qui préexistait avant la chute. Il est "pour" plus qu'il n'est "de". Je le dit encore "de" est mineur terriblement, tragiquement mineur et subsidiaire. Il n'est pas éternel. C'est ce "pour" qui gouverne tout ce dessein de Dieu. Bien sûr, dans le "de" Dieu s'est vêtu Lui-même d'une gloire particulière. Dans la lettre aux Ephésiens, nous avons ces deux aspects : "afin que nous servions à la louange de sa gloire" (Ephésiens 1:12), c'est une chose, et : "pour célébrer la gloire de sa grâce" (Ephésiens 1:6),c'est une autre chose. La gloire de Sa grâce est additionnelle et Dieu l'a manifestée quand Satan a interféré dans son plan et que l'homme est tombé dans le mal. Mais Dieu n'est jamais défait par le mal, Il obtient toujours plus. Ainsi, par la grâce mise en œuvre, Il a ajouté à Sa gloire une nouvelle mesure.
Mais remarquez bien que ce n'était pas Son intention au commencement. J'ai entendu dire que Dieu était content quand l'homme a péché et qu'il est tombé, parce qu'il lui donnait la possibilité de démontrer qu'Il était un Dieu de grâce. Non, pas du tout ! Je rejette cette déclaration. Dieu ne peut pas être défait et une interférence dans Son dessein ne peut pas le ramener là où Il était juste auparavant. Il obtiendra chaque fois un peu plus. Il ira plus loin. C'est celui qui interfère qui est défait. Le péché de l'homme a seulement rendu possible de manifester la gloire additionnelle de Dieu, dans le domaine de la grâce. Cependant, ce n'était pas Son intention première, mais une simple manifestation de Son triomphe. Il agit ainsi avec nous tout au long de notre cheminement. Il fait le bien à travers notre besoin de grâce, pour manifester cette gloire additionnelle pour Lui-même. Par la grâce, Il obtient cette gloire là.
Dieu a "besoin" sur la terre,
d'une représentation de Son plein conseil
a) Une chose expérimentale et non pas théorique
Maintenant, Dieu désire dans Son cœur que Son plein conseil soit manifesté. C'est l’objet même de ces médiations. Dieu doit avoir ce plein conseil dans une réelle représentation. C'est pour cela qu'Il introduit dans Son œuvre tous ceux qui voudront y entrer, et qui paieront le prix qu'implique cette position. En premier lieu, ils le satisferont et ensuite ils serviront dans ce dessein. Il est fondamental et essentiel qu'il y est dans nos cœurs cette passion pour cette pleine pensée de Dieu. S'Il doit nous conduire dans cette voie, Il doit trouver un écho en nous pour Sa propre satisfaction. Toutefois, dans Sa manière d'agir envers nous, il peut aussi nous conduire à travers des voies qu'Il permet. C'est-à-dire, des voies qui soient moins élevées que Sa pleine et ultime pensée, nous concernant, mais à travers lesquelles, Il nous conduira par Sa volonté permissive. Nous découvrons parfois, que dans notre vie, nous sommes conduits dans quelque chose qui n'est pas intégralement la pleine pensée de Dieu. C'est parfois vrai.
Nous devons donc être très prudents afin de ne pas prendre la volonté permissive de Dieu pour Sa volonté ultime. Nous ne devons pas dire : le Seigneur m'a conduit dans cela, donc je dois y rester et ne jamais en sortir. Prenez bien garde ! Vous devez toujours laisser à Dieu, les mains libres. Parfois, Il ne donnera pas d'explications. Il semblera même Se contredire Lui-même, de temps à autre. Mais vous le comprendrez plus tard. Le fait est que vous ne devez jamais rien fixer à Dieu. Si il y a une chose qui est claire dans le livre des Actes, c'est bien celle-là : Dieu ne veut pas dépendre des idées des hommes concernant Sa volonté. Cette grande nappe descendant du ciel dans la vision de Pierre est la démonstration que dans le ciel, il y a des choses qui existent et que les hommes ne se permettent ici-bas. La vision que peut avoir le ciel est très différente. Pierre en a discuté avec le Seigneur, il a dit : "Non, jamais Seigneur. Il aurait pu ajouter : et je peux citer les Écritures à ce sujet ! Seigneur, regarde Lévitique onze. Et le Seigneur lui fait comprendre qu'Il ne pourra rien faire avec tout cela. La souveraineté exige une route dégagée. Dieu agit toujours ainsi. Il veut que nous soyons dans la position qui Lui permette d'accomplir Sa volonté avec nous comme Il l'entend, et que nous ne discutions pas. C'est la seule voie de la plénitude. SI vous êtes attachés par votre tradition, par votre éducation, par ce qui peut avoir été du Seigneur dans le temps, si vous êtes attachés à cela en pensant : "maintenant ce sera comme c'était au début, et il en sera toujours ainsi", vous empêchez de dégager le chemin donnant accès à l'Esprit de plénitude. C'est seulement si nous sommes ouverts au Seigneur, sans préjugés, sans fixité, tendant vers le Seigneur, c'est seulement ainsi que nous entrerons dans le plein conseil de Dieu.
b) C'est le dessein qui doit dominer et non pas moi
Voyez-vous le véritable point de départ et qui permet de garantir la plénitude ? Tout doit être gouverné par le dessein de Dieu et par la volonté de Dieu, et non par notre besoin ou notre désir. Nous sommes appelés pour Sa gloire éternelle, nous sommes appelés selon Son dessein. Si nous réduisons seulement l’Évangile du salut à la satisfaction de notre besoin, nous allons limiter sa portée. Ce qui est grand, ce n'est pas d'être seulement sauvés de la chute, mais d'être sauvés pour revenir vers ce que nous avions manqué à cause de la chute. C'est une vie qui ne sera pas seulement caractérisée par une certaine manière de vivre, mais par le puissant dessein de Dieu. C'est quand nous voyons cela et que cela brûle en nous, (la volonté de Dieu, le dessein de Dieu et pas mon besoin, ni certainement pas mon désir) que nous sommes sur la voie de la plénitude de Dieu. Vous découvrirez que vous êtes le porteur de cette communion du mystère, c'est ainsi que le Seigneur vous saisira. Vous reviendrez constamment vers cela. Nous devons être commandés par le dessein éternel et non par ce que nous pensons être nécessaire, ni par ce que nous voudrions faire, même si c'est pour le Seigneur.
Ce mystère de l’Évangile se soustrait à toute tentative voulant l'expliquer. Mais si nous ne pouvons pas en saisir toute la profondeur, ouvrons nos cœurs au Seigneur avec cette simple prière : "Seigneur, il y a quelque chose de très élevée dans Ta pensée. Je vois que c'est quelque chose d’infiniment plus grand que ce pourquoi j'ai cru avoir été sauvé. Je ne saisis pas, je ne peux pas l'expliquer ou le comprendre, mais Toi, Tu m'as sauvé et appelé en Christ pour quelque chose de très grand. Je le désire et me livre moi-même à Toi pour tout cela. Je crois en ta grâce quoiqu'il m'en coûte. Je crois en Ta puissance pour me perfectionner, pour agir et comprendre tout cela. Je me donne moi-même à Toi pour toute Ta volonté, pour tout Ton dessein, pour le plein conseil, pour tout ce que je ne peux saisir car c'est au-delà de mes capacités. Seigneur, œuvre en moi selon Ton bon plaisir."
Chapitre 8
UN HOMME DANS LA GLOIRE
"En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. Or quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, Ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Tu l’as couronné de gloire et d’honneur, Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît (goûta) la mort pour tous."
"Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince (le pionnier) de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. (ou, une seule origine) C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères. (Hébreux 2:5-11)"
Cette portion des Écritures est un condensé de tout ce que la Bible dit, et surtout de ce que traite le Nouveau Testament. C'est une chose étrange à dire, mais il est vrai, qu'à cette heure avancée de la dispensation du Nouveau Testament, notre plus grand besoin, en tant que peuple de Dieu, c'est de connaître dans quoi nous sommes entrés, ce que Christ signifie, et à quoi nous sommes appelés, en tant que peuple du Seigneur.
Ce besoin a plusieurs aspects. Vous serez d'accord pour dire, j'en suis presque sûr, qu'un des aspects de notre besoin, c'est celui de l'assurance, de la confiance d’être assis et fondé sur une inébranlable espérance. Nous tous, nous avons besoin d'être affermis et établis dans la foi, de telle manière que nous ne soyons pas aussi facilement secoués dans nos esprits, ni vacillants dans notre confiance. Ce besoin est manifesté en nous et ce besoin, je pense, sera de plus en plus ressenti à mesure que les choses deviennent de plus en plus difficiles. C'est une nécessité pour le peuple du Seigneur, dans ce monde, d'être établi et pleinement assuré. Il y a un besoin de force, de réelle puissance, parmi le peuple du Seigneur, de délivrance de la faiblesse et de la fragilité, afin qu'il puisse aller de l'avant, faire des progrès, et croître réellement. Car là où il y a incertitude ou faiblesse, il y aura lenteur dans la progression et une véritable limitation dans le développement spirituel.
Chaque fois que nous nous rassemblons autour de Sa table et que nous participons aux symboles, nous entrons dans la signification de cette alliance d'amour comme la postérité d'Abraham. Quelle puissante alliance il y a dans ce sang ! Quelle puissante alliance, il y a dans le corps du Seigneur Jésus ! Nous sommes devenus participants de Sa chair et de Sa vie même. C'est une alliance d’amour. Quelle assurance cela devrait nous apporter, quelle force pour progresser ! Car si nous n'avons pas cette assurance et cette espérance, combien nous devenons lents pour progresser ! Combien il est difficile de maintenir une attitude de progrès en gardant le cap ! Nous pouvons avancer d'un pas et puis ensuite des pensées peuvent aussitôt venir nous accuser dans nos propres cœurs. L'ennemi vient à cause de quelque chose qui est en nous, et nous nous retrouvons deux pas en arrière. Un peu de progrès et puis un peu de repos, pour nous retrouver ensuite là où nous étions partis, à cause de l'incertitude qui se dégage de notre humanité.
Ce besoin a plusieurs aspects. Vous serez d'accord pour dire, j'en suis presque sûr, qu'un des aspects de notre besoin, c'est celui de l'assurance, de la confiance d’être assis et fondé sur une inébranlable espérance. Nous tous, nous avons besoin d'être affermis et établis dans la foi, de telle manière que nous ne soyons pas aussi facilement secoués dans nos esprits, ni vacillants dans notre confiance. Ce besoin est manifesté en nous et ce besoin, je pense, sera de plus en plus ressenti à mesure que les choses deviennent de plus en plus difficiles. C'est une nécessité pour le peuple du Seigneur, dans ce monde, d'être établi et pleinement assuré. Il y a un besoin de force, de réelle puissance, parmi le peuple du Seigneur, de délivrance de la faiblesse et de la fragilité, afin qu'il puisse aller de l'avant, faire des progrès, et croître réellement. Car là où il y a incertitude ou faiblesse, il y aura lenteur dans la progression et une véritable limitation dans le développement spirituel.
Le besoin de comprendre
De plus, il y a ce grand besoin de comprendre, surtout de compréhension concernant la manière dont Dieu œuvre et dont Dieu traite Son peuple, de savoir pourquoi le Seigneur agit avec eux et nous comme Il le fait. Il y a ce désir de saisir la manière de faire du Seigneur et de comprendre les œuvres du Seigneur, qui sont si étranges et souvent si difficiles à discerner pour nous. Ce sont des aspects du grand besoin que nous ressentons tous.
L'incarnation est la réponse à tous nos besoins
Ce passage de l’Écriture, comme je l'ai dit, est une déclaration condensée qui va au cœur même de ce besoin. Il nous ramène à l'infinie merveille et au mystère de l'incarnation. Si nous pouvions saisir la signification de l'incarnation, Dieu manifesté dans la chair, nous aurions une réponse à toutes nos questions. Notre besoin sous ses diverses formes serait satisfait.
Remarquons ces deux "non" (du chapitre des Hébreux) : "En effet ce n'est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons" (Hébreux 2:5) Et : "Car assurément, ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham (ou : il ne prend pas les anges, -mais- (il prend) la semence d'Abraham)" (Hébreux 2:16 A.R.V. en marge) "Ce n'est pas aux anges", "ce n'est pas aux anges". Le premier passage dit : "non pas aux anges", mais à l'homme : "Qu'est-ce que l'homme ?" Le second : "non à des anges", "mais la semence d'Abraham". L'homme, c'est l'humanité, la semence d'Abraham, c'est une alliance d'amour, l'amour dans l'alliance. Si vous regardez en marge de votre Bible, vous trouverez probablement une référence, vous ramenant à l'Ancien Testament, au sujet de la semence (la postérité) d'Abraham (2 Chroniques 20:7, Esaïe 41:8) Et vous remarquerez le contexte immédiat c'est : "Abraham, l'ami de Dieu" et la semence d'Abraham, l'ami de Dieu, l'alliance d'amour de Dieu. Le merveilleux mystère de l'incarnation tend vers la direction de l'homme, de l’humanité, dans le sens de l'homme introduit dans l'alliance d'amour de Dieu.
Ici, l'aboutissement, la grandiose apogée de tout ce passage c'est : "Nous voyons... Jésus". Oh, quel nom évocateur et tout à fait approprié dans ce contexte précis ! Mais je sais que l'école moderne de théologie met de côté tous les autres titres, elle ne parle pas de Jésus-Christ ou du Seigneur Jésus mais parle toujours de Jésus. Cela fait de Lui quelqu'un parmi tant d'autres, quoique relativement meilleur que d'autres hommes. Tout cela, évidemment est faux. Mais ici, comme ailleurs dans le Nouveau Testament, ce nom est employé de manière appropriée : "Nous voyons... Jésus..." couronné de gloire et d'honneur." Jésus est le nom de celui qui s'est vidé Lui-même, de celui qui est devenu homme, qui a pris notre humanité, un corps comme notre corps, une âme comme notre âme. Il a pris notre humanité : Lui, Jésus couronné de gloire et d'honneur, a conduit à la gloire et à l'honneur, notre humanité. C'est le cœur même du christianisme.
Considérons notre humanité, regardons-nous, examinons ce que nous sommes, ce que nous sommes en tant qu'être humain. Ce corps en plus ou moins bon état, cette âme qui constitue un éternel problème. Oui, dans quel état est notre humanité ? Ceux qui ont été éclairés par l'Esprit de Dieu, n'avanceront rien pour soutenir la cause de notre humanité. Nous serions plutôt enclins à admettre ce que nous sommes devenus. Mais Il a pris en charge notre humanité pour la conduire là où elle est : "couronnée de gloire et d'honneur". C'est la rédemption. C'est pourquoi le passage remonte au commencement : "Tu lui a donné la domination sur les œuvres de tes mains" (1) "Tu l'as couronné de gloire et d'honneur" (Hébreux 2:7) Il a été potentiellement déclaré. "tu as mis toutes choses sous ses pieds." (Hébreux 2:8) Ce fut le dessein créationnel de l'homme, mais celui-ci a échoué et failli par rapport à ce dessein. L'humanité est devenue ce que nous savons. Il est venu du ciel, Celui qui a revêtu notre humanité, la faisant passer par toutes les épreuves, toutes les tentations, toutes les pressions et ses conséquences, par l'opposition et l'antagonisme, par toutes ces forces qui visaient Sa destructions. Il a pris cette humanité en lui faisant traverser tout cela, en la perfectionnant pour la conduire à la gloire : notre humanité, votre humanité et la mienne, cette chose désagréable. Il l'a rendue digne de demeurer dans la présence même de l'infiniment grand et glorieux Dieu saint. Ce fut certainement cela qu'Il avait désiré : "Il voulait conduire à la gloire beaucoup de fils." (Hébreux 2:10)
(1) (NT Ce passage du Psaume huit est cité, par l'auteur, à la fin du verset sept des Hébreux deux. Il ne figure pas dans certaines versions française : texte considéré plus tardif)
La Bible est pleine de cette union du divin avec l'humain, de manière figurative, en type. Vous avez cela dans la typologie du chérubin et dans celle de l'arche du témoignage (de l'alliance) : c'est du bois, du bois commun du désert, recouvert avec de l'or. Vous avez cela sous de nombreuses formes. Dieu témoigne, car c'est l'un des aspects de l'arche du témoignage. Il déclare que depuis la gloire Il a jeté Son dévolu sur l'humanité et qu'Il veut l'amener dans le lieu très saint où elle doit demeurer à jamais. La dernière image que nous avons de l'arche du témoignage, c'est celle du lieu très saint, dans le temple, quand les barres qui servaient à la porter ont été retirées. Elle est là pour toujours en présence de Dieu. Son voyage est terminé, elle est couronnée avec la gloire et l’honneur, Christ et vous et moi dans la présence de Dieu. Je dis que c'est le centre de tout le reste, et si vous et moi avons besoin, comme je l'ai dit, d'assurance et de confiance, souvenons- nous que Dieu a établi une alliance d'amour avec nous pour faire cela. Voulons-nous quelque chose d'autre pour nous donner une plus grande confiance, une plus profonde assurance et un plus grand espoir que cette alliance d'amour dans laquelle Dieu nous fait entrer ?
(1) (NT Ce passage du Psaume huit est cité, par l'auteur, à la fin du verset sept des Hébreux deux. Il ne figure pas dans certaines versions française : texte considéré plus tardif)
La Bible est pleine de cette union du divin avec l'humain, de manière figurative, en type. Vous avez cela dans la typologie du chérubin et dans celle de l'arche du témoignage (de l'alliance) : c'est du bois, du bois commun du désert, recouvert avec de l'or. Vous avez cela sous de nombreuses formes. Dieu témoigne, car c'est l'un des aspects de l'arche du témoignage. Il déclare que depuis la gloire Il a jeté Son dévolu sur l'humanité et qu'Il veut l'amener dans le lieu très saint où elle doit demeurer à jamais. La dernière image que nous avons de l'arche du témoignage, c'est celle du lieu très saint, dans le temple, quand les barres qui servaient à la porter ont été retirées. Elle est là pour toujours en présence de Dieu. Son voyage est terminé, elle est couronnée avec la gloire et l’honneur, Christ et vous et moi dans la présence de Dieu. Je dis que c'est le centre de tout le reste, et si vous et moi avons besoin, comme je l'ai dit, d'assurance et de confiance, souvenons- nous que Dieu a établi une alliance d'amour avec nous pour faire cela. Voulons-nous quelque chose d'autre pour nous donner une plus grande confiance, une plus profonde assurance et un plus grand espoir que cette alliance d'amour dans laquelle Dieu nous fait entrer ?
Jésus dans la gloire est notre confiance
La force absolue que nous donne cette certitude, pour continuer, est dans la foi en cette humanité qui est dans le ciel : "Nous voyons". Cette lettre se termine finalement par tous ceux qui ont couru cette course de la foi, et il y avait parmi eux beaucoup d'hommes faibles. Ils ne sont pas les meilleurs du monde en eux-mêmes. L'histoire de leurs échecs, étant des hommes avec des passions, comme nous-mêmes, n'est pas couvert par le Seigneur, tout est pleinement exposé, mais ils ont couru la course. C'est pourquoi il est écrit "courons avec patience la course qui est devant nous, ayant les yeux fixés vers Jésus" (Hébreux 12:1-2), "couronné de gloire et d'honneur" (Hébreux 2:9) Il est le garant que nous serons couronnés de gloire et d'honneur, par la foi en Lui. Vous pouvez avoir une aussi petite foi, en vous-même, que vous voulez (peut-être moins vous en aurez, mieux ce sera) mais n'en restez pas là, avec ce manque de foi en vous-même. Votre force pour aller de l'avant sera de regarder non à vous-même, mais à Jésus : "couronné de gloire et d'honneur". Cela vous fait-il quelque chose qu'il y ait là un homme tenté et éprouvé, comme nous l'avons été, par les feux de l'antagonisme et du mal cherchant toujours à le perdre et le détruire ? Il est passé par tout cela triomphalement : "couronné de gloire et d'honneur". L'a-t-il fait pour Lui-même ? Non, mais pour nous. Notre force pour marcher se manifeste en regardant à Lui.
T.A.S.
L'explication des voies de Dieu envers nous
La manière d'agir de Dieu envers nous, Ses voies étranges, semblent parfois des voies difficiles. Comment les interprétons-nous ? En voici l'explication : "couronné de gloire et d'honneur", "conformés à l'image de son Fils". Nous passons par le feu. Nous sommes testés, éprouvés, nous passons réellement par des temps difficiles dans les mains de Dieu. Mais que fait-Il ? Bien, parfois il semble que le feu manifeste tout ce qui est mauvais en nous, comme si cela venait à la surface. Mais regardons de nouveau dans le creuset. La crasse, l'écume est apparue à la surface, c'est vrai. Mais qui a-t-il en dessous ? L'or est en dessous. Nous, nous voyons ce qui est à la surface. Ce sont les choses qui se voient que nous remarquons, mais Dieu agit plus profondément en dessous. Il serait bon pour nous de savoir l'action de Dieu tout au fond. Nous pourrions bien vite, dans notre pauvre humanité, devenir spirituellement fiers. Ce serait bien la dernière chose à faire pour notre bien. Mais Son action profonde, en bas, affine l'or, même si nous sommes plus conscients de la surface écumeuse que du reste. Il nous couronne de gloire et d'honneur, afin que nous puissions nous tenir avec honneur devant Dieu. C'est un mystère que nous devons accepter.
Jésus a réellement pris notre nature humaine et l'a transposée dans la présence de Dieu, et Il est là après avoir traversé toutes les difficultés et l'adversité. Il est exalté. Notre humanité est déjà exaltée, avec gloire et honneur en présence de Dieu. Jésus est là. Il est le gage que, alors que notre présence devant Dieu conduirait à notre complète destruction, nous pourrons demeurer dans la présence de Dieu sans être détruits. Il est le gage de cela.
Le besoin dune foi objective
Je conclus avec cela. Si vous l'avez perdue, si vous êtes en grand danger de la perdre, ou si vous ne l'avez jamais encore suffisamment saisie, maintenez-vous fermement sur la base d'une grande foi objective. Nous pouvons tellement devenir subjectifs dans notre foi, notre doctrine, que nous sommes tellement occupés avec ce qui est au dedans nous- mêmes, et c'est une chose dévastatrice. Vous n'aurez jamais d'encouragement ou perdrez tout espoir en agissant ainsi. Puisse le Seigneur rétablir cet équilibre entre la vérité subjective et objective, et restaurer en nous la pleine harmonie d'un grand fait, de ce fait glorieux, sur lequel tout le côté subjectif sera pour notre perte : Il y a quelqu'Un dans la gloire qui, tenté en tous points comme nous, et sans péché, a pris notre humanité. Il l'a faite passer par les feux les plus ardents et les plus intenses des feux que nous ne pouvons pas imaginer. Il est là, comme si c'était nous, comme le gage que nous y serons nous aussi. Pour moi, c’est merveilleux. C’est cela l’Évangile, c'est cela la substance, l'essence, le cœur du christianisme. L'incarnation est le véritable cœur du christianisme. Oh oui, quelle que soit la longueur de notre vie, nous n'allons pas avoir de nous-mêmes une meilleure opinion, ou trouver en nous de quoi nous féliciter. Cela va aller de pire en pire, mais la contre partie de tout cela c'est :Christ en vous, l'espérance de la gloire", couronné de gloire et d'honneur".