mercredi 18 mai 2011

Courte méditation sur Jean 17 versets 4 à 19


4    Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire.
5   Et maintenant toi, Père, glorifie–moi auprès de toi–même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.
6  J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.
7   Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi.
8    Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

     Jésus affirme ‘’je t’ai glorifié sur la terre’’. Comment le Seigneur a-t-il glorifié le seul vrai Dieu dont Il parle dans le verset précédent ? Bien sûr, il vient de suite dans notre cœur toute la vie du Seigneur qui a accompli tellement de prodiges et de miracles et même d’autres choses (que ce qui est écrit dans l’évangile de Jean) que si on les écrivait en détail le monde même ne pourrait contenir les livres qu’on écrirait ! C’est le dernier verset de l’évangile de Jean !! Mais nous dit encore Jean, en parlant des miracles qu’il a relatés dans son évangile, ceci est écrit afin que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et qu’en croyant, vous ayez la vie éternelle. Nous voyons par ces versets que ce qui a été accompli par le Fils a pour but principal de nous témoigner de notre salut, afin de croire et qu’en croyant nous ayons la vie éternelle.
    Tout cela fait partie de ce que le Seigneur a accompli pour glorifier Dieu, mais je crois qu’il faut creuser un peu plus, et essayer de comprendre ce qui fait la différence entre la révélation du Dieu de l’ancienne alliance et celle de la nouvelle alliance. Il est le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, comme nous l’avons vu. Les religieux n’ont pas connu le PERE. Et je crois que c’est en cela que Jésus a glorifié Dieu en nous révélant le Père. D’ailleurs lorsqu’il parle, il s’adresse à son Père et non à Dieu. Nous allons essayer de plonger nos yeux et nos cœurs dans cette sublime vérité.

 --Dans le prologue,
    Jean nous affirme que croire et recevoir la lumière nous fait naître de Dieu. Il affirme cela à des personnes qui sont déjà vivantes, et donc, dès le début de cet évangile, Jean nous amène devant le fait que Dieu peut nous engendrer par la lumière (Jésus) et qu’il devient ainsi notre Père, et pour nous, c’est une nouvelle naissance.
    De plus le dernier verset du prologue affirme : Personne n’a jamais vu Dieu ;Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître  (le Fils unique, traduction du mot grec monogénès qui signifie seul engendré. Ailleurs, Luc écrira en 2.6 en parlant de Jésus le premier-né de Marie le mot prototokos et non monogénès, car il a eu par la suite des demi-frères et sœurs. Prototokos employé à la place de monogénès l’indique clairement.
    Dès le prologue la notion de la paternité de Dieu (pour les personnes qui existent déjà) est présente et au fil de l’évangile on apprend qu’il faut naître d’en haut pour être enfant de Dieu, pour être le peuple de Dieu.
     C’est un bouleversement total de la conception juive de peuple de Dieu, car ce peuple est le peuple de Dieu, mais la nouvelle façon d’être le peuple de Dieu passe par l’engendrement et chaque personne (le Juif premièrement, puis le Grec) doit être engendrée de Dieu par la Lumière qui se nomme Jésus-Christ.
    Il n’est plus question d’un pays situé en un endroit précis de la terre, mais d’un peuple qui se trouve disséminé sur  la terre.  C’est quasiment impossible à comprendre pour un Juif et donc, la guerre va commencer avec le début du ministère de notre bien aimé Seigneur. On est au début de cette révélation : Dieu le Père

 --Dans le chapitre 2,
    Le Seigneur en parlant du Temple va le définir comme ‘’la maison de mon Père’’ Puis, après avoir chassé les marchands du temple, Il va s’identifier au Temple, plus exactement, Il va définir ce qu’est le nouveau Temple qu’Il est venu révéler au monde : Lui-même ! 
    Inacceptable pour les religieux bien évidemment !! Dans l’ancienne alliance l’endroit pour rencontrer Dieu était le Temple. Pour le chrétien cette rencontre avec Dieu (notre Père) se fait en Jésus-Christ, notre Temple et qui est aussi notre Sacrifice Perpétuel. Et cette rencontre  devient communion avec le Père en Jésus-Christ ! Merveilleux non ? Nous sommes, nous aussi ce nouveau Temple ? puisqu’Il habite en nous par l’Esprit !

 --Dans le chapitre 3
    Jésus par son enseignement à Nicodème va parler de la nouvelle naissance (littéralement d’en haut, que je préfère à de nouveau) Nous voyons à nouveau le fait  que naître de cette façon est un nouvel  engendrement qui vient  de  Dieu. Plus  tard,  au  chapitre 5, Il  enseigne comment naître de cette vie d’en haut. Et bien sûr Nicodème ne peut comprendre, car il réagit à cette parole selon l’ancienne alliance !

--Dans le chapitre 4
    Nous avons le seul enseignement de notre Seigneur sur l’adoration. Et sublime révélation, c’est le Père qui recherche des adorateurs en esprit et en vérité et sans aucune mention du Temple. Le plus étonnant est que cet enseignement a été donné à une Samaritaine, les gens les plus méprisés des religieux et même de tous les Juifs.
    Le Seigneur abat les barrières ! Rendez-vous compte ! Une Samaritaine qui entend ‘’le Père cherche des adorateurs, car Dieu est esprit’’….Le Père cherchait cette Samaritaine, une non-juive ! Quelle grâce !

 --Dans Jean 5
    Jésus scandalise les Juifs, en affirmant :’’mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi, je travaille (17). Et il affirme qu’il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Merveilleuse intimité entre le Père et le Fils, qui ne peut se manifester que par le Saint-Esprit, car Jésus est homme et ne communie avec le Père que par l’Esprit. La Sainte Trinité est à l’œuvre et celle-ci est rendue visible par le Fils de l’homme.  De  plus la Sainte Trinité a  travaillé le jour du sabbat !  Pour guérir ce paralytique malade depuis 38 ans !
    Et donc cette révélation du Père nous est donnée d’une façon magistrale par cette communion formidable entre le Père et le Fils. C’est cette communion qui permet au Fils de manifester les œuvres d’amour de son Père pour les hommes. Le Seigneur affirme qu’il travaille avec son Père et ainsi se fait l’égal de Dieu, scandale pour les Juifs !!
    Par contre, après, Jésus enseigne et affirme : ‘’celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père (23). Puis il explique comment naître de nouveau. En écoutant et en croyant ! Rien de plus simple! Mais toujours le Père et le Fils sont ensemble. Puis le Seigneur va parler et je crois qu’en disant ces mots son cœur devait souffrir car il dit pendant son discours : ‘je dis ceci afin que vous soyez sauvés’ Lisons ce texte qui est si riche pour montrer le cœur de l’Homme Jésus 

31 _  Si c'est moi qui rends témoignage de moi–même, mon témoignage n'est pas vrai.
32  Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.
33  Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34  Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35  Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
36  Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.
37  Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui–même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
38  et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.
39  Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
40  Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
41  Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42  Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.
43  Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44  Comment pouvez–vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?
45  Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46  Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.

     Paroles qui montre l’amour de Dieu, le Père, par cet Homme Jésus, qui est Dieu ! A méditer quand nous serons ensemble pour ce partage. Je crois que nous avons d’immenses trésors à voir et à découvrir les entrailles de miséricorde du  Seigneur et cette incrédulité incroyable des Juifs, mais qui était prédite par Esaïe !

 --Dans le chapitre 6
    Nous avons un nouvel enseignement à partir de cette communion entre le Père et le Fils, et même c’est un enseignement qui nous éclaire sur notre nourriture céleste pour vivre de cette nouvelle vie que Dieu le Père nous a donnée par le Fils. Tout d’abord un verset de Hébreux 12.9 qui affirme que Dieu est le Père des esprits. La paternité de Dieu sur nos vies, notre naissance d’en haut s’est manifestée sur notre esprit qui était mort à  Dieu et c’est  pour cette raison que Paul parle dans  Ephésiens de résurrection et  de position céleste pour les disciples du Seigneur.

 ‘’Nous étions morts par nos fautes il nous a rendu à la vie avec le Christ. Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus….’’(Ep. 2.5-6)

    Donc, notre nourriture céleste ne peut être que spirituelle, celle qui vient d’en haut, (bien sûr il prend soin aussi de notre nourriture terrestre, mais là n’est pas notre propos.) Rappelons-nous ce que dit le Seigneur dans ce chapitre 6 en parlant de lui-même :

‘’Mon Père vous donne le vrai pain, venu du ciel,  car le pain de Dieu c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde (32b-33)
    Cet autre verset très clair
moi je suis le pain de vie’’(35)
    Et plus loin ‘’
moi je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde’’(51)
Voilà un nouveau scandale pour les Juifs !
Pour finir le Seigneur va affirmer
Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme et si vous ne buvez son sang vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage ‘’ (51-53)

    Tout est dit en accord avec le Père ! Heureusement que le Seigneur explique cette parole si dure pour un Juif (et même pour nous !) C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie » Dans Jean 4 le Seigneur dit d’ailleurs à ses disciples ‘’ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé’’
    Voilà, c’est très clairement exprimé! Le Fils obéit au Père. Notre obéissance à sa parole est notre nourriture spirituelle. Nous devons voir une chose très importante pour nous, et que nous  voyons dans Jean 4 avec la Samaritaine, Jésus agit et c’est pour cela qu’il est nourri par le Père au fur et à mesure de sa marche.
    S’Il n’avait pas fait ce passage en Samarie, Il n’aurait pas eu besoin de cette nourriture qui se nomme obéissance. Donc si nous ne nous mettons pas en marche, en obéissance au Père, nous ne pourrons JAMAIS recevoir ce pain du ciel. Le Seigneur ne veut pas faire de nous des ‘’obèses spirituels’’, mais des êtres qui marchent et sont nourris par sa main bénie pendant cette marche. La marche (obéissance) est le moyen par lequel le Seigneur nourrit ! Si nous ne sommes pas affamés c’est que nous ne sommes pas en marche ! Le garde-manger céleste est fermé pour nous !
    Bien sûr ce repas que le Seigneur nous donne se trouve dans sa Parole. C’est pour ainsi dire le ‘’menu’’ de notre nourriture avec des mets délicieux et l’Esprit nous guide pour notre repas quotidien ! Si nous sommes assis, nous n’avons pas vraiment besoin de nous nourrir !!!

--Dans le chapitre 7,
    Le Seigneur ne mentionne pas ouvertement le Père, mais il est présent dans Ses paroles. Nous nous rendons compte que le Père a du demander à Son Fils de ne pas parler ouvertement de Lui pendant la fête des Huttes. Est-ce que nous aurions pu faire de même ? Oui, si nous entendons sa voix. Non si nous obéissons à nos sentiments (Seigneur, il y a beaucoup de Juifs pieux pendant cette fête, je vais en profiter pour témoigner !)

--Dans les chapitres qui suivent, Jésus témoigne de la paternité de Dieu, avec toujours cette incrédulité et cette opposition des Juifs. Mais aux chapitres 13 à 17, le Seigneur va enseigner ses disciples et ceux-ci vont croire à la parole du Seigneur malgré quelques incompréhensions de ceux-ci (par exemple : Montre-nous le Père et cela nous suffit !) Les disciples ont accepté et compris que Dieu soit leur Père et c’est en cela, je crois que le Seigneur a glorifié le seul vrai Dieu.
    J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire. Je crois que cet œuvre qui a glorifié  Dieu est   la conviction que les disciples ont reçue qu‘Il est leur Père. Bien sûr, la croix est là, elle arrive pour notre salut et par cette croix c’est le Fils qui va être glorifié. Lisons ce verset de Jean 13

31  Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.
32  Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui–même, et il le glorifiera bientôt.

    Maintenant nous indique que le Seigneur vient de donner à Judas le pouvoir de l’amener à la croix, par sa trahison. C’est le Seigneur qui a décidé du moment où sa Passion va commencer. Maintenant le Fils de l’Homme a été glorifié.
    Nous savons que ce verbe au passé nous mène directement à Golgotha. La croix glorifie le Fils, mais Dieu est glorifié en Lui. Et si Dieu est vraiment glorifié en Jésus par la croix, Dieu va glorifier Jésus, en le ressuscitant d’entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes.
    Le Fils a glorifié le Père, et Dieu glorifié en Jésus par son sacrifice va glorifier le Fils. Et nous sommes à nouveau dans cette prière, où Jésus va dire à son Père :

    ‘’Glorifie-moi auprès de toi-même de  la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fut’’
Nous rentrons, ici, dans une vérité merveilleuse de Notre Seigneur, qui  pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’il était  afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis (2 Co 8.9) Ce qui est merveilleux c’est qu’il était parfaitement Dieu et parfaitement homme. Mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la forme d’esclave, en devenant semblable aux hommes, après s’être trouvé dans la situation d’un homme il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix  (Ph 2.7-8)

      Dans l’ancienne alliance, pour la construction du Tabernacle il fallait des offrandes volontaires

29  Tous les enfants d’Israël, hommes et femmes, dont le cœur était disposé à contribuer pour l’œuvre que l’ Éternel avait ordonnée par Moïse, apportèrent des offrandes volontaires à l’ Éternel. (Exode 35.)

Nous lisons la même chose dans 1Chronique 29.9:

    Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c’était avec un cœur sans partage qu’ils s’étaient portés volontaire pour l’ Éternel ; et le roi David en eut aussi une grande joie

    Dans Esdras nous voyons, aussi, la même chose pour la reconstruction du Temple (1.4.6 ;2.68 ;3.5 ;8.28) Nous voyons que sans offrandes volontaires, il n’y a pas de construction du Temple. Et pour ces offrandes volontaires les personnes qui donnaient se dépouillaient pour la construction.
    Cela nous conduit à notre Seigneur. A chacun de nous de  méditer sur l’œuvre de Notre Seigneur ! Il s’est dépouillé de sa gloire pour la construction de cet édifice spirituel qui s’appelle Eglise et dont il est à la fois le fondateur et le fondement. Cet édifice a la gloire  de son constructeur, cette gloire qu’Il avait auprès du Père avant la fondation du monde. A nous de méditer sur cette grâce incroyable que nous avons car nous sommes les pierres vivantes de cette construction qui a la gloire de Celui qui bâtit. Nous pouvons dire que le Seigneur s’est dépouillé de sa gloire, afin de pouvoir construire Son édifice spirituel

6  J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.
7  Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi.
8  Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

    Dans les derniers versets de cette section, Jésus affirme que les hommes qu’Il a enseignés, ont été tirés du monde par le Père, qui les a donnés à son Fils et ceux-ci ont été gardés par la parole qu’ils ont reçue du Seigneur, et ils ont cru. Nous voyons une fois de plus l’humilité de l’Homme Jésus qui est la Parole incarnée, car il dit : ‘’je leur ai donné les paroles que tu m’as données.’’
    La Parole incarnée qui s’est dépouillée de cet attribut, afin de se soumettre au Père pour donner la Parole du Père. Ce n’est plus Sa parole, mais la parole du Père. Jésus s’est dépouillé et nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, en Christ (Ep. 1.3)  et nous pouvons lire la liste de ces bénédictions, dans cet épître aux Ephésiens, jusqu’au verset 14. Le but de ces bénédictions ? Célébrer Sa gloire !
     Nous devons continuer notre lecture. J’ai conscience que nous n’avons fait qu’effleurer toute la richesse de ces quelques versets. Nous sommes restés sur le bord de cet océan divin. Chacun peut et doit recevoir d’autres trésors de cette Parole si riche. Nous devons continuer notre lecture et découvrir Jésus, notre divin Sacrificateur et Avocat 
9  C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi ; –
10  et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; –et je suis glorifié en eux.
11  Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.
12  Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie.
13  Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite.
14  Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
15  Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
16  Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
17 _  Sanctifie–les par ta vérité : ta parole est la vérité.
18  Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
19  Et je me sanctifie moi–même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.

    Pour introduire cette méditation, lisons un extrait de propos écrit par J.G. Bellett, dans un commentaire sur l’évangile de Jean. Il écrit à propos du chapitre 17 :

Après avoir ainsi encouragé les siens par la connaissance de leur position comme famille du Père, et leur avoir donné toutes les consolations de sa grâce en vu de son départ, le Seigneur manifeste ici un de ses ministères sacerdotaux, comme il l’avait fait au chapitre 13. Les ministères sont différents entre eux, mais, réunis, ils présentent l’ensemble de ses voies comme notre Avocat dans le sanctuaire céleste. Si au chapitre 13, le Seigneur semblait poser une main sur les pieds souillés de ses saints, ici il pose l’autre sur le trône du Père, formant ainsi une chaîne merveilleuse qui s’étend de Dieu jusqu’aux pécheurs. Au chapitre 13, son corps est ceint et il se baisse vers nos pieds ; ici, il lève les yeux au ciel et contemple la face du Père. Celui qui remplit toute la distance entre le trône resplendissant du Père et nos pieds vils, peut-il essuyer un refus quand il demande quelque chose pour nous ? Tout lui est accordé : sa voix est toujours écoutée ! Nous trouvons donc ici la pleine suffisance et l’acceptation de notre Avocat. (Ce frère est parti vers la cité céleste en 1864. Il avait 69 ans)

    Après avoir lever les yeux au ciel et parlé à son Père, afin que le Père et le Fils soient glorifiés, Jésus va prier, non pas pour le monde, mais pour les Siens (et ceux qui croiront en moi par leur parole dit-il au Père au verset 20)) Cette prière est scellée  dans le ciel pour l’éternité. Cette prière exprime le cœur du Seigneur pour les Siens et donc le cœur du Père pour nous ! Le Seigneur sait que les paroles qu’Il leur a données sont des paroles de vie et rien ne peut aller contre ces paroles. Le diable est complètement désarmé par la semence qui a été répandue dans leurs cœurs et le nôtre. Pierre affirme dans sa première lettre :

’Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche et la fleur tombe, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’évangile. (1Pierre 1.23-25)

    D’ailleurs, le Seigneur ne dit-il pas : « je suis glorifié en eux » (10) Ce qui signifie que les disciples ont cru aux paroles du Seigneur, que cette parole est plantée dans leurs cœurs, qu’ils ont cru que Dieu est Père de Jésus, qu’Il est de toute éternité, que par la foi  générée par la parole du Seigneur ils l’ont  glorifié de la gloire qu’il avait avant que le monde fût. Ils l’ont connu tel qu’Il est de toute éternité, par la foi.
    Et le Seigneur, par sa prière au Père scelle ses paroles dans le cœur de ses disciples.  Cette prière a une efficacité éternelle ! Nous avons été ensemencés d’une semence incorruptible. Que peut faire l’ennemi de nos âmes si nous croyons fermement que cette semence dans nos cœurs est tenue plantée par la prière du Seigneur ? Car sa prière au Père, pour nous, garantit le maintien de cette vie en nous. Nous pouvons tomber, douter, même parfois être franchement désobéissant, cette prière du Seigneur nous garde.
    Je crois personnellement que notre salut dépend de la prière du Seigneur et qu’Il a le pouvoir d’aller nous chercher là où nous nous sommes égarés, et par son Esprit, nous ramener dans Sa volonté. Car si  ce salut dépendait de nous-même, je ne crois pas que nous pourrions résister au Malin. Il ment dès le commencement et il est père du mensonge (Jean 8.44)
    Nous nous retrouverions en Eden avec cette question Dieu a-t-il réellement dit ? Et c’est la chute ! Le serpent reste le même, mais nous, nous avons notre Avocat et surtout sa prière qui nous tient par son amour dans la puissance du Père. Nous devons réaliser que le Seigneur, en priant pour nous, a dit à son Père ‘’garde-les en ton Nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous’’ (11) Et au verset 12 il ajoute ’’lorsque j’étais avec eux, je gardais en ton Nom, ceux que tu m’as donnés’’  Ici, nous voyons deux choses essentielles et glorieuses, qui, je crois,  nous réjouissent

--La première
    C’est la demande au Père de nous garder en son Nom, afin qu’ils soient un comme nous. Et cette prière est exaucée !!! Nous avons, par sa grâce infinie, l’assurance d’une profonde intimité avec le Père en Jésus-Christ ! Bien sûr, cette communion passe par notre obéissance, la même que celle que le Seigneur avait, et ça, c’est notre part. C’est une des raisons de cette  prière pour  nous.
    Par contre, nous avons l’assurance,  toujours à cause de cette prière, que tout sera mis en œuvre, pour notre rétablissement quand nous chutons, si nous obéissons et  abandonnons ce qui nous a éloigné. Nous avons le Saint-Esprit pour nous conduire et nous éduquer dans les choses du royaume.
    En ton Nom que tu m’as donné, cette expression montre que le Seigneur a la puissance de garder Ses disciples. Car le Nom ne représente pas seulement la nature même de Dieu, mais aussi Sa puissance (Ps 20.2 ;54.3 ;Pr 18.10) « Que tu m’as donné » signifie que le Fils et le Père sont de même nature et égaux  !
    Puis le Seigneur  continue de prier en parlant brièvement de Judas.  Celui-ci est assimilé au monde qui refuse la parole pour être sauvé. C’est un constat terrible de la part de Celui qui est venu sauver les hommes, et combien son cœur a dû souffrir de cette situation. Judas est appelé le fils de perdition. Ce qualificatif se trouve dans 2 Thessaloniciens 2.3 et se réfère à l’homme impie,

L’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore, et qui va jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu et se faire lui-même passer pour Dieu.

    Puis le Seigneur va, une fois de plus, dire que nous sommes haïs du monde parce que nous ne sommes pas du monde. Bien sûr, la prière du Seigneur nous garde et nous protège du Malin, si nous retenons Sa Parole. La prière de Notre Seigneur est agissante pour nous garder. Rappelons-nous ce que dit Jacques dans sa lettre : la prière agissante du juste a une grande efficacité. Et Notre Seigneur est le JUSTE par excellence !!!
    Puis Il demande :  « sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité »  Nous savons que la vérité s’appelle Jésus. Cette sanctification, qui veut dire mise à part, ou consacré ou voué à Dieu, montre que notre vie ne peut être vécue que pour le Père et Jésus-Christ.  Nous n’avons pas d’autres options que de servir le Père en Jésus-Christ par le Saint-Esprit.  
    Nous ne pouvons plus vivre comme le monde. Impossible, car la nouvelle nature que le Père nous a donnée en Jésus-Christ est incompatible avec le monde (Gal 5.16-17). Par contre, cette vie qui paraît si difficile aux yeux du monde, nous permet l’épanouissement de tout notre être. Cela, malgré la guerre que nous livre le diable qui nous tente par les choses du monde. Il veut détruire notre communion avec le Père en Jésus-Christ.
    Mais nous devons transmettre cette parole d’amour à ce monde hostile car le Seigneur a prié aussi pour ceux qui croiront en mon Nom par leur parole. Donc le témoignage fait partie du service que nous devons au Père, c’est à dire annoncer le salut au monde. Mais, quand même, le plus important c’est ce que demande le Seigneur pour nous afin qu’ils soient un comme nous sommes un
    Ce que je crois comprendre par cette prière c’est que le Seigneur demande au Père que nous soyons un avec Lui en Jésus-Christ, mais que nous soyons aussi un ensemble au sein de l’église. Je crois que sans cette unité, l’église n’a aucune puissance pour annoncer cet évangile. Nous pouvons être un ensemble si nous cultivons notre communion avec le Père en Jésus-Christ, par l’aide divine de l’Esprit. Paul a écrit aux Ephésiens

1  Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée,
2  en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité,
3   vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.
4   Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ;
5   il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
6  un seul Dieu et Père de tous, qui est au–dessus de tous, et parmi tous, et en tous.  (chapitre 4)

    Vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ! Donc nous sommes unis, si nous conservons l’unité de l’Esprit. L’Esprit n’est pas divisé, et s’il y a des divisions cela ne peut être du que de notre non-sanctification. Si notre union est vraiment profonde et constante avec notre Dieu en Jésus-Christ, nous aurons ce lien de la paix qui permettra cette unité de l’Esprit qui habite en nous et auquel nous obéissons.
    Parfois nous chantons ce cantique que personnellement je n’aime pas chanter ‘’Père unis-nous tous’’ car c’est demander à Dieu ce qu’il a déjà  accompli. C’est  le résultat de la prière  de Notre Divin Sacrificateur, prière exaucée pour l’éternité. Pourquoi demander ce qui est déjà fait ? A nous de méditer sur ces choses !

--La deuxième,
    C’est qu’après cette prière tout est remis entre les mains du Père et Jésus devient l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. (Jean1.29) Un agneau n’a plus aucun pouvoir pour garder les disciples, mais ceux-ci ont été donnés au Père par cette merveilleuse prière sacerdotale. Le Seigneur rentre dans ce qui a été prophétisé par Esaïe au chapitre 53 que tout chrétien connaît par cœur.

 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?
2  Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
3  Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
4  Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
5  Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
6  Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
7  Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche.
8  Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ?

    Nous voilà devant la partie la plus sublime de la vie terrestre de Notre Seigneur, ce merveilleux Souverain Sacrificateur qui par son offrande volontaire devient l’AGNEAU qui va être immolé, le Sans Tache, le Juste, le Saint Serviteur de l’Eternel. Nous aurions tellement de qualificatifs pour notre adorable Seigneur ! Il devient vraiment à ce moment celui qu’on mène à la boucherie.
    Nous pouvons comprendre la nécessité de cette prière, car Il n’est plus du tout celui qui parcourait le pays pour manifester le cœur du Père, avec des prodiges, des miracles, toute la puissance de Dieu, mais un agneau sans défense. Il ne pouvait plus protéger ses disciples et donc sans cette prière ceux-ci n’auraient pas pu supporter cette épreuve.
    Regardons, maintenant cette phrase sublime du Seigneur au verset 19 : « et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soit sanctifiés dans la vérité » Je me sanctifie veut dire simplement : ‘’Je me mets à part pour le sacrifice, afin que cet Agneau que Je suis soit agréé par Toi et que par mon sacrifice Tu acceptes tout ce qui a été prophétisé par Esaïe lorsqu’il parlait de Moi’’. Le Seigneur par sa prière est le Souverain Sacrificateur qui mène l’Agneau pour être immolé pour les péchés du peuple. Puis il devient cet Agneau pur et sans tâche qui va être immolé. Quelle grâce ! Quelle profondeur d’amour pour nous !
    C’est une vérité insondable, preuve de l’amour de Dieu pour l’homme perdu. Le Père et le Fils, ensemble pour notre rédemption. Qui peut comprendre et apprécier cet amour merveilleux de Dieu ? Qui peut vraiment plonger ses regards dans cette immolation ? 
    Souffrance du Père, séparé de son Fils. Souffrance du Fils chargé des péchés de l’humanité, coupé de la communion avec le Père, car chargé de ces péchés. Et ce cri déchirant ’’Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’’ qui résonne dans le cœur de tous les rachetés, et qui appelle les pécheurs. Et ces ténèbres à la surface de la terre, de midi à 15 heures.
    Quel prix pour notre salut ! Que de gloire pour le Seigneur ! Que de reconnaissance pour le Père ! Que de bénédictions par le Saint-Esprit ! Que la vie éternelle est belle ! Quand je regarde en arrière, il m’arrive de regretter amèrement mes écarts et mes désobéissances et parfois ces moment où j’ai préféré ma vie (qu’il m’est arrivé de perdre !) à celle que le Seigneur voulait me faire vivre !
    Mais je me  dois d’insister sur une chose que nous n’aimons pas trop entendre, car c’est un peu contraire à ce que l’on peut penser au sujet de l’amour du Père pour nous. Nous sommes haïs du monde. La  guerre entre lui et nous est totale et parfois très cruelle. Le Seigneur a prié pour nous afin que nous soyons gardés du Malin, mais il dit aussi ‘’je ne te prie pas de les ôter du monde’’. Nous voilà dans ce conflit entre le monde (qui est au pouvoir du Malin - 1Jean 5.19) et nous-mêmes qui ne sommes plus de ce monde. Nous  sommes  gardés  du  Malin, c’est-à-dire de  la  puissance de son mensonge  qui veut nous entraîner dans son royaume. (l’enfer) 
    Nous allons sûrement avoir des tribulations dans ce monde perdu. Il suffit de se rappeler la condition des premiers chrétiens qui ont été persécutés de façon cruelle et systématique pour qu’ils renient leur foi. Au temps de la Réforme, il existait une école biblique, en Suisse dont tous ceux qui en sortaient étaient appelés des condamnés à mort, car beaucoup se sont retrouvés sur les bûchers de l’Inquisition. Pourtant le Père les a aimés !
    Je crois que notre amour pour le Père en réponse à son amour peut nous amener aussi à perdre notre vie. Il faut se souvenir des chrétiens persécutés dans le monde actuel, dans certains pays, et pourtant, le Père les aime. Ce sont des chrétiens qui sont dans la grande tribulation chez eux. Nous oublions parfois combien de frères et sœurs sont persécutés en ce moment dans le monde, à cause de leur foi.
    Est-ce que le Père ne les aime plus ? Bien sûr que non ! Ils sont préservés du Malin, mais pas de la guerre qui fait rage et qui va aller en s’amplifiant jusqu’au retour glorieux de Notre Seigneur et ils ont un témoignage qui glorifie Dieu. Souvenons-nous que nous sommes de ceux qui ne périront jamais, (séparé de Dieu) car nous avons la vie éternelle (Jean 10.28)  L’amour du Père n’est pas absent de nos vies, et nous sommes témoins de Son amour dans toutes nos circonstances, même et surtout les plus difficiles. Notre témoignage est bien plus efficace dans les moments les plus extrêmes et les plus difficiles de nos vies. Nous sommes obligés de constater que l’amour du Père pour son Fils et l’amour du Fils pour son Père les a amenés tous les deux à la croix du calvaire. C’’était la seule façon de pouvoir nous aimer et recevoir cette vie éternelle par l’expiation de nos fautes.  Notre amour pour le Seigneur doit ressembler à cet amour qui a conduit le Seigneur à la croix pour nous !! C’est à méditer

jcb

vendredi 13 mai 2011

Courte méditation sur Jean 17 versets 1 à 3

JEAN 17 La prière du Seigneur

    Nous sommes arrivés à la fin du ministère du Seigneur et à l’aube de l’ère nouvelle qui va être inaugurée par sa mort, son ensevelissement, sa résurrection, son Ascension. Puis le Saint-Esprit va être envoyé et c’est Celui-ci avec l’église qui va poursuivre  le ministère du Seigneur afin que le monde entier, et non plus seulement Israël, entende la proclamation du salut et  de la vie éternelle  (Juif premièrement et  Grec -le païen- confondus)

Tout d’abord, j’aimerai introduire notre méditation par le verset 20 :

Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,

    Ce verset que je cite en premier est là pour affirmer que cette  prière dite ‘sacerdotale’ de notre Seigneur est pour tous les croyants de tous les temps et donc pour vous et moi. En  effet, si nous ne lisons que le début nous pouvons penser, à juste titre, que cette prière est pour Ses disciples, seuls. Ceux qui étaient avec Lui à ce moment-là, mais non, c’est aussi pour nous. Le Seigneur a prié pour nous et cette prière est scellée dans les cieux pour l’éternité ! Regardons d’abord les trois premiers versets de ce chapitre glorieux

1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
3 Or, la vie éternelle c’est qu’il te connaisse, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ

    Jésus leva les yeux au ciel. C’est l’attitude du sacrificateur qui va demander à l’ Éternel de bénir le sacrifice qu’il va offrir. Jésus nous enseigne par cette attitude, combien est grande Sa soumission à Son Père. Il sait que Son sacrifice va être agréé, que le ciel va s’ouvrir pour les pécheurs par Son œuvre, mais il Se soumet au Père et il remet Son sacrifice. Glorieuse humilité du Fils de l’Homme ! Quelle grâce !
    Nous devons remarquer qu’Il va dire des choses au Père. Il ne prie pas ; plus loin, au verset neuf, Il va prier, mais pas pour Lui, pour ses disciples et donc pour nous ! Jésus parle à son Père et la première chose qu’Il dit : ‘’l’heure est venue’’, Son heure ! Deux mots lourds de sens pour notre merveilleux Seigneur.
    Rappelons-nous le chapitre deux aux noces de Cana, Il  dit à Marie 
‘‘Mon heure n’est pas encore venue’’
Ensuite au chapitre sept (v. 30) nous trouvons la même chose : 
‘’ils cherchaient à l’arrêter, mais personne ne porta la main sur lui parce que Son heure n’était pas encore venue.’’ Nous lisons encore au chapitre huit (v. 20)  
‘’et personne ne l’arrêta parce que Son heure n’était pas encore venue.’’ 
Mais, tout va changer à partir du chapitre douze. Lisons quelques versets de ce chapitre

23 Jésus leur répondit: L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24  En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25  Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
 26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai–je ?… Père, délivre–moi de cette heure ?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.

Et versets 32-33

 32 et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.
 33  En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir.

    Le Seigneur commence à révéler que l’heure est venue, et  il va donner cette parabole du grain tombé en terre. Nous savons qu’Il est ce grain de blé. Que ce grain de blé va produire sur la terre les premiers nouveaux grains de blé que sont les apôtres et les disciples de la chambre haute. (cent-vingt environ nous précise Luc en Actes 1.15)  Ceux-ci vont engendrer les églises locales, églises qui vont se développer tout autour de la Méditerranée. La semence Jésus, tombée en terre est porteuse de la vie éternelle. Cette vie va se propager dans le cœur de ceux qui vont, à leur tour, tomber en terre et mourir à leur vie. Par leur mort à eux même, ils vont engendrer, par la vie de Christ en eux, des nouveaux grains de blé ! 
    La vie qui se trouve dans ces  nouveaux  grains de blé est de même nature. C’est la vie éternelle par Son Esprit en nous ! 
    Pour comprendre de quelle façon cette vie se transmet le Seigneur a donné cette image du grain de blé. Il est ce grain de blé, et par Sa mort, Il a engendré une multitude de nouveaux grains de blé. Nous avons la vie, issue de Sa mort. Il en est de même pour nous, par notre mort nous pouvons engendrer. Bien sûr  le Seigneur Jésus est mort physiquement pour pouvoir nous donner la vie, car par l’expiation de nos fautes, il a ouvert le ciel sur nous. Nous avons cru à Sa mort expiatoire pour le pécheur. Le châtiment qui nous était destiné est tombé sur Lui ! Il a payé pour nous, par la foi, nous recevons Sa vie

    Et Dieu qui est riche en miséricorde et à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ, il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes (Eph. 2.4-6)

    Voilà le bénéfice de la mort de Christ pour nous. Nous sommes rendus à la vie par la mort de Christ. Examinons notre mort à nous, maintenant. Le Seigneur nous l’explique dans le verset 25 de ce chapitre 12 :

’’Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle’’ .

   C’est simple, non ? Si nous haïssons notre vie dans ce monde, nous mourons à nos envies, nos désirs, nos aspirations, etc… Même et surtout, pour les choses les plus nobles et légitimes. Souvenons-nous d’Abraham et d’Isaac sur le Mont Morija. Nous pouvons dire que ce jour-là, avant de brandir le couteau sur son fils, Abraham avait perdu sa vie !
    Ainsi il est devenu le père de la foi et sa postérité est ‘’comme les étoiles du ciel’’, postérité qui vient du Seigneur Jésus, évidemment ! Il a perdu sa vie et lorsqu’il est descendu de la montagne, nous pouvons dire qu’il ne possédait plus rien ! Mais il jouissait de toutes les richesses que l’ Éternel lui avait permises d’accumuler au cours de sa longue vie. Plus rien ne lui appartenait, et pourtant, il avait des serviteurs, des troupeaux, etc, mais rien à lui !
    C’est à ce moment tragique de sa vie qu’il a pu manifester ce qu’il avait au fond de son cœur. Pourquoi est-il allé jusqu’au bout ? Oh ! c’est facile à comprendre : parce qu’il connaissait le Dieu qui l’avait appelé lorsqu’il était à Ur. Nous pouvons dire qu’il avait la connaissance de la vie éternelle, car il connaissait son Dieu et a pu aller au bout de ce que lui avait ordonné l’Éternel. Jésus n’a-t-Il pas dit de lui :

« Abraham votre père a tressailli d’allégresse à la pensée de voir mon jour : il l’a vu et s’est réjoui ! » (Jean 8.56)

    Abraham a vu le jour de Jésus. Il a vu le Père et le Fils. Il savait ce qu’était la vie éternelle, avant la venue de Christ sur la terre. Il avait la vraie connaissance de la vie éternelle. A plus forte raison, nous qui avons eu la présence du Fils sur la terre pouvons-nous connaître, par Son Esprit ce qu’est la vie éternelle, connaissance du Père et du Fils.
    Pour nous, mourir à notre vie va impliquer des moments difficiles  et même parfois impossible à vivre sans cette connaissance du Seigneur et de Dieu, notre Père. Et si nous mourons, eh bien ! le fruit est là, cette vie de Christ qui habite en nous par son Esprit va passer à travers nous et engendrer la vie. 
    L’exemple d’Abraham est un cas extrême, mais il est là pour nous montrer que la confiance au Seigneur est la bénédiction qui nous fait marcher sur les lieux élevés comme dit le psalmiste, malgré ou à cause des épreuves. Bien sûr, il ne s’agit pas ici des épreuves que nous pourrions subir à cause de notre désobéissance, mais de celles envoyées par le Seigneur pour mourir et donc pour vivre !

    La deuxième parole du Seigneur à son Père devrait nous toucher particulièrement car Il dit : ‘’glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie’’  Nous connaissons de quelle façon le Fils va être glorifié : Par la croix ! Le Seigneur continue et donne la raison de cette demande : ’’afin que le Fils te glorifie’’ Nous rentrons, ici, dans un moment d’intimité profonde et merveilleuse entre le Père et le Fils, car le Seigneur dit ‘’tu m’as donné pouvoir sur toute chair.’’ Et aussi : ‘’Je veux donner la vie éternelle à tous ceux que tu m’a donnés’’. Jésus a pouvoir sur toute chair, sur tout homme. C’est pour cela qu’Il a dit dans Jean 10

17  Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
18  Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi–même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

    Ayant tout pouvoir sur la vie de l’homme, Il l’avait, bien sûr, sur Lui-Même. C’est ainsi que Sa vie a été volontairement abandonnée entre les mains des pécheurs, les Romains, ( dont nous ) pour  aller à la croix et expier nos fautes et nous sauver. Il a donné Sa vie. Personne ne la Lui a prise ! Il l’a donnée !
    La seule façon, pour nous, de recevoir la vie éternelle c’est d’être purs devant Dieu. Le Seigneur aurait pu dire au Père : ''laisse-moi aller à la croix pour expier les péchés de ceux que tu m’as donnés afin que je puisse leur donner la vie éternelle, car j’ai toute autorité sur eux.''
    Christ manifeste son autorité sur nous  pour nous engendrer de cette nouvelle vie qui ne vient pas de la volonté humaine, mais de Dieu. Pour avoir cette autorité, Il est allé à la croix ! Nous sommes au cœur de la révélation, de l’amour de Dieu pour l’homme ! Elle est définie dans ce fameux verset de Jean 3.16, que tous les chrétiens connaissent par cœur ! Nous pouvons même affirmer que ce verset résume toute la révélation de l’amour de Dieu, dans la Bible,  pour l’homme (le Juif premièrement et le Grec -païen-).
    Un autre point important, c’est la définition de la vie éternelle. Essayons de comprendre cette définition qui est, somme toute, assez lapidaire ‘’c’est qu’il te connaisse, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus-Christ, définition assez succincte, mais très riche.  
    Examinons la marche de notre père de la foi Abraham. Comme nous avons vu, Abraham connaissait la vie éternelle car il connaissait Dieu. Regardons donc quelle est  sa vie, son cheminement : 
    Tout d’abord, il y a son appel en Genèse douze, appel de l’ Éternel sur sa vie. Cet appel provoque la  séparation. Abram va se séparer de son pays, de  sa patrie, ( c’est-à-dire de son clan, toute sa famille au sens le plus large) de la maison de son père.
    Il reçoit une promesse : ‘’je ferai de toi une grande nation’’, alors que Saraï est stérile. Et il s’en va sans savoir où il allait (Hébreux 11.8) Première étape la séparation, qui pour nous s’appelle la sanctification. Puis il arrive à Moré et l’ Éternel lui apparaît une deuxième fois avec une promesse. Il bâtit là un autel et, plus tard, un autre à l’Est de Béthel et il invoque le Nom de l'Éternel.
    Le début de la marche d’Abram est la marche d’un adorateur, car il bâtit des autels pour invoquer Son Nom. Mais il ne connaît Dieu que par ce Nom l’ Éternel. (YHWH) Puis c’est le séjour peu glorieux d’Abram en Égypte où il donne sa femme à Pharaon pour être tranquille ! L’Éternel va le délivrer de ce faux pas (Ge.12.10-20) Puis c’est la querelle des bergers entre ceux de Loth et les siens. Abram va se séparer de Loth pour que la paix puisse régner entre eux. C’est encore une séparation d’avec sa vieille vie. De plus, il laisse le choix du pays à son neveu, preuve de sa soumission à l’ Éternel. Il ne cherche rien pour lui.
    Nous  voyons donc qu’Abram commence à connaître Dieu, car il va laisser la plaine du Jourdain à Loth, qui était comme un jardin d’ Éden (Ge.13.1-13) Et l’Éternel lui apparaît une fois de plus après que Loth se fût séparé de lui. De nouveau, la séparation (pour nous la sanctification). Abram va perdre un peu plus sa vie, car dans sa pensée c’est Loth qui aurait dû hériter de tous ses biens. Pour lui, il était la postérité que lui avait promise l’ Éternel, puisque Saraï était stérile ! Mais, malgré sa pensée il meurt à son raisonnement pour suivre l’Éternel ! Et bien sûr l’ Éternel renouvelle la promesse d’une postérité et il bâtit un autre autel près de Mamré (Ge.13.14-18)
    Puis, nous avons la capture de Loth, Abram l’apprend par un rescapé. Aussitôt il va armer ses serviteurs pour aller libérer son neveu. Réussite complète de l’expédition et c’est la rencontre avec Melchisédek qui était sacrificateur du Très-Haut. (El-Elyon) Abram va donner la dîme de tout le butin et reconnaît ainsi que El-Elyon est le même Dieu qui lui est apparu auparavant. Par sa marche désintéressée Abram reconnaît que le Dieu qui lui est apparu est le maître du ciel et de la terre. La dîme donnée par Abram est la preuve que celui-ci reconnaît que c’est El-Elyon qui a remporté la victoire et non lui et ses serviteurs. Humilité de ce guerrier ! La connaissance de Dieu augmente pour Abram. (Ge.14)
    Puis nouvelle apparition de l’ Éternel à Abram au chapitre quinze, qui est le chapitre qui décrit  l’alliance de l’Éternel avec Abram, avec la promesse que de ses reins sortira la postérité promise. L’alliance est conclue par la mort des animaux, et il reçoit des précisions sur le pays promis. Le Seigneur l’éclaire sur certains points de sa postérité future, mais il n’a toujours pas de fils.
    Puis c’est la naissance d’Ismaël, Abram écouta la voix de Saraï et il est allé vers Agar. Je pense qu’il a voulu donner un petit coup de pouce à l’Éternel afin d’honorer Sa promesse ! On connaît la suite…(Ge.16)
    Enfin voilà Abram âgé de 99 ans et donc Saraï avait 89 ans. Ils étaient tous les deux ‘’hors service’’ et là l’ Éternel va se révéler à Abram comme le Dieu Tout-Puissant. (El-Chaddaï) Et quelle merveilleuse patience et amour pour Abram, car quand le Dieu Tout-Puissant va renouveler la promesse à Abram, celui-ci rit en son cœur !!! D’abord, l’ Éternel va changer les noms de ce couple, ce qui signifie que ce couple, désormais, appartient à l’Éternel.
   Puis Abraham va dire à l’ Éternel Oh ! Qu'Ismaël vive devant ta face ! Il ne croyait pas encore que le Dieu Tout-Puissant était capable de rendre féconde une femme de 90 ans ! Aussi l’Éternel lui a dit ‘’tu l’appelleras Isaac, ce qui veut dire il rit ou rire, et c’est l’ Éternel qui a donné ce nom à l’enfant de Sara et d'Abraham !(Ge.17)
    Puis nous avons l’intercession d’Abraham pour Sodome et Gomorrhe, intercession  provoquée par l’Éternel Lui-même car Il dit ‘’cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?’’ Nous commençons à voir l’intimité qui se développe entre Abraham et son Dieu.(Ge.18)
    Puis, enfin la naissance du fils promis arrive. Une nouvelle épreuve attend Abraham et une nouvelle séparation, celle d’avec son fils Ismaël. Je m’imagine la douleur de ce père ! Il devra abandonner son fils (âgé d’à peu près 16 ans) dans le désert avec sa mère Agar. Mais il obéit, car il croyait que l’ Éternel ne les laisserait pas mourir de faim. Sa connaissance de Dieu devait être très grande à ce moment là (Ge.21) C’est une séparation qui a du bouleverser son cœur. Il a obéi ! Cela nous rappelle l’exhortation du Seigneur pour ses disciples lorsqu’Il leur explique comment Le suivre :

26  Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
27  Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.

    La vie d’Abraham en est un parfait exemple. Il a toujours écouté la voix de son Dieu. Il a perdu sa vie pou lui obéir. Il a reçu la réalisation de la promesse par son obéissance. Pour suivre le Seigneur dans cette marche difficile, nous devons le connaître.
    Ensuite nous  le voyons faire alliance avec Abimélek, suite à la dispute pour la possession d’un puits. A la fin de ce chapitre 21, après avoir conclu une alliance avec Abimélek, Abraham va faire une chose étrange. Il plante un tamaris (que certains disent être un arbre sacré) et il va invoquer le Nom de l’ Éternel en le nommant le Dieu d’éternité El-Olam. L’Éternel ne lui apparaît pas, il ne construit aucun autel, mais il a la révélation du Dieu d’éternité. Son intimité et sa connaissance de Dieu étaient si grande  qu’il n’a pas eu  la  nécessité  d’une nouvelle vision  de  l’ Éternel,  ni  la  construction  de  l’autel  nécessaire
pour invoquer son Dieu, comme les autres fois.
    Je pense que ce passage décrit aussi une manifestation de la foi de Abraham, car invoquer la Divinité sans l’autel était contraire à toute tradition de cette époque. Il a connu El-Olam par son intimité avec le Seigneur. Abraham connaissait l’ Éternel. Et le Seigneur s’est révélé au père de la foi, car il le préparait pour le Mont Morija. Sans la connaissance de l’ Éternel et donc de la vie éternelle, Abraham n’aurait jamais pu brandir le couteau sur son fils. Et si le Seigneur nous mène vers une plus grande révélation de sa connaissance, peut-être qu’il nous prépare, nous aussi pour aller sur notre Mont Morija ! Cela nous permet de lâcher tout ce qui nous empêche de vivre selon Sa volonté. Cette connaissance est celle qui nous fait grandir dans l’amour pour le Seigneur.
    Le mont Morija est le lieu de la séparation ultime. L’endroit le plus douloureux, mais aussi celui de la révélation de YHWH-Yireéh, qui est le Nom de Celui qui pourvoit. Le Dieu qui pourvoit sur la montagne de Sion. Nous savons que le Temple a été bâti sur cette montagne,  d’après 2Chronique 3.1 :

Salomon commença à bâtir la maison de l’ Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Morija, qui avait été indiquée à David, son père, dans le lieu préparé par David sur l’aire d’ Ornan, le Jébusien.

    Sur la montagne, Dieu a pourvu pour Abraham. Son fils lui a été rendu par le sacrifice de ce bouc, pourvu par Dieu. Il a retrouvé son fils car il comptait que Dieu est puissant même pour ressusciter les morts nous dit Hébreux. Le texte ajoute : « Son fils lui fut rendu, il y a là, un symbole. Nous savons lequel !

    Récapitulons : Abraham a connu d’abord l’ Éternel, (mais il ne savait pas encore ce que ce NOM signifiait, YHWH), qui s’est révélé comme le Dieu Très-Haut (El-Elyon), puis comme le Dieu Tout-Puissant (El-Chaddaï), et enfin Abraham l’a nommé lui-même le Dieu d’éternité (El-Olam). Toute cette révélation, cette connaissance pour l’amener sur le Mont Morija. Et suprême révélation dans le cœur d’Abraham, celui-ci va nommer cet endroit Adonaï-Yireéh ou Yahvé-Yireéh ) et qui chaque fois est la traduction du NOM ineffable de Dieu.
    Ce Nom signifie : sur la montagne de l’ Éternel (ou du Seigneur) il sera pourvu. Abraham ne dit pas EL, mais YHWH (l’ Éternel ou Seigneur) YHWH est mentionné la première fois dans la Bible en Genèse deux quand Dieu va créer l’homme. En Genèse un le Nom est toujours Dieu. (Elohim) Quand, au chapitre deux, la Bible détaille la création de l’homme, ce n’est plus Elohim qui crée, mais Yahvé-Elohim. C’est le Nom de Celui qui s’occupe personnellement de l’homme. Quand Dieu, (Elohim) se révèle à Moïse dans le buisson ardent, Il dit dans Exode 3 :

14 Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle "je suis" m’a envoyé vers vous.
15  Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : L’ Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération.
16  Va, rassemble les anciens d’Israël, et dis–leur : L’ Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vus, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte,
17 et j’ai dit : Je vous ferai monter de l’Egypte, où vous souffrez, dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens, dans un pays où coulent le lait et le miel.
18  Ils écouteront ta voix ; et tu iras, toi et les anciens d’Israël, auprès du roi d’ Égypte, et vous lui direz : L’ Éternel, le Dieu des Hébreux, nous est apparu. Permets–nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’ Éternel, notre Dieu.

    L’ Éternel ! (YHWH) Cela prouve que Abraham a connu à travers cette épreuve le NOM qui sauve et délivre, Celui qui est la révélation suprême le Dieu Sauveur, Celui qui pourvoit. Sur la montagne il a pourvu une bête pour le sacrifice, bête qui a été le salut d’Isaac.

   D’après Ex. 3.14-15, YHWH signifie ‘’Celui qui est’’. Nous trouvons dans ce nom à la fois l’affirmation métaphysique de l’ Être éternellement présent (je suis) qui est à l’origine et au terme de toute existence, Dieu unique, incomparable, sans limitation, et l’affirmation morale et spirituelle de la fidélité divine. Yahvé, c’est le Dieu qui veut s’unir à l’homme et lui donner sa vie (la racine de Yahvé est à la fois être et vivre) Immortalité, vérité et fidélité sont réunies en Yahvé. Si Elohim met l’accent sur un attribut de Dieu, la puissance, Yahvé révèle davantage son essence même. L’usage de ce dernier nom montre qu’il se rapporte au Dieu de la rédemption et de l’alliance qui se révèle à l’homme pour le sauver. C’est Elohim le Créateur qui dit : « faisons l’homme à notre image »(Gen. 1.26) ; mais c’est Yahvé-Elohim qui entre en contact avec l’homme, dès que celui-ci occupe la scène, l’avertit, le juge, lui promet le salut, le revêt de peaux d’animaux sacrifiés (2.7,16 ;3,9,15,21) ( d’après un commentaire du dictionnaire biblique des éditions Emmaüs)

    Nous revenons au verset 3 de cette prière sacerdotale :

3 Or, la vie éternelle c’est qu’il te connaisse, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ

    Question : quelle est notre connaissance de ce Dieu merveilleux, ce Dieu et Père de notre seigneur Jésus-Christ ? Nous avons la réponse avec le témoignage de la vie de Abraham, mais c’est une connaissance qui, somme toute, est  plutôt intellectuelle. Oui, nous avons tous eu nos épreuves, à cause de notre foi, et cela nous a permis de grandir dans la connaissance de notre Dieu. Cette connaissance s’appelle la vie éternelle.
    Eh oui, parfois, quand nous traversons une épreuve difficile, (et bien sûr qui n’est pas due à une désobéissance !) il nous arrive de demander au Seigneur : « Jusqu’à quand cette épreuve ? » Nous sommes sûrement sur le Mont Morija, et nous ne voulons pas ‘’nous servir du couteau’’ Mais le Seigneur insiste, nous capitulons et là nous avons la révélation de Adonaï (ou Yahvé) Yireéh. Nous nous  rendons compte que le Seigneur a pourvu.
    Voici deux  textes qui peuvent nous éclairer sur la façon dont notre Seigneur procède pour nous faire grandir dans la foi et dans sa connaissance :

3 Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.
4 Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché.
5 Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ;
6  Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.
7 Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ?
8  Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, et non des fils.
9  D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons–nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?
10  Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
11 Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. (Hébreux 12.3-11)

    Bien sûr, ici, nous pourrions penser que ce châtiment est du à notre marche parfois un peu à côté, et c’est sûrement vrai, mais je crois que c’est aussi notre marche dans la sanctification qui est en jeu et les bonnes choses de la vie sont parfois un obstacle à notre consécration. J’ai le témoignage reçu d’un frère aîné dans le Seigneur (qui est parti vers la cité céleste depuis)  que je veux vous partager.
    Lorsqu’il était aux U.S.A. il avait l’habitude de jouer au golf pour se détendre et il lui arrivait de joue avec un évangéliste très connu. Un jour le Seigneur lui a demandé d’arrêter ce sport qu’il aimait tant. Bien sûr, au début, il a résisté, mais après quelques déboires, il s’est arrêté de jouer et il a même été obligé de vendre son attirail de golfeur pour que la paix revienne dans sa vie.
    Par contre, son ami évangéliste, lui, a pu continuer son sport favori. Ce passe-temps, pour ce frère aîné, était devenu un péché tant qu’il n’a pas obéi au Seigneur. Pourquoi cela ? Je ne sais pas, mais le Seigneur avait sûrement de bonnes raisons de demander à ce frère d’arrêter !!!!! Il a d’ailleurs eu un ministère d’enseignant très riche. Et il a pu jouir de ce fruit paisible de justice.

    Le deuxième texte est un mode d’emploi pour avoir la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ (si on peut dire ainsi) C’est Pierre qui fait écrire cette lettre, et nous connaissons sa vie, et à cause de ses moments de chute, il a pu apprécier la grâce de Notre Seigneur, et à la fin de sa vie, cette lettre qu’il nous a laissée est formidablement remplie de choses pratiques pour la connaissance du Seigneur. C’est un peu son testament spirituel qu’il nous a laissé et qui est le fruit de son expérience, et dont nous pouvons profiter pour vivre en croissant dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (2 Pierre 3.18). Donc voici ce texte :

Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
4  lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
6  à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
7  à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité 
8  Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus–Christ. (2Pierre 1.3-8)

    Formidables exhortations afin d’avoir une marche qui nous permet de suivre le chemin sans nous égarer, mais d’être toujours dans le Seigneur, car c’est Lui notre chemin. Cette lettre est notre carburant pour avoir la force nécessaire de vivre selon Sa volonté et ce carburant s’appelle la sanctification non pas pour être (car nous sommes) mais pour vivre et manifester ce que nous sommes.

    Bon j’aimerai encore partager sur cette connaissance du seul vrai Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, l’envoyé de Dieu, quelques pensées qui me sont venues en cours de route. Nous devons absolument connaître la grandeur de notre Seigneur Jésus-Christ, et pour cela, nous allons une fois de plus retourner dans l’ancienne alliance et étudier ces noms que nous trouvons et qui nous révèle chaque fois un peu plus de la personnalité de notre Dieu

--- Dans la Genèse

    Lorsque Elohim au chapitre 2 s’occupe de l’homme il devient Yahvé-Elohim. Il faut remarquer, ici, qu’Elohim est un nom au pluriel qui peut se traduire par les dieux. Bien sûr Notre Dieu est un en trois Personnes Bénies, mais il est un. Elohim crée le ciel et la terre, tout ce qui existe, même l’homme dont la femme n’est pas encore séparée de lui, au premier chapitre.  Au deuxième chapitre, la création de l’homme est détaillée et Celui qui s’occupe de cette création est nommé  Yahvé-Elohim, qui est, on l’a vu plus haut le Dieu de l’alliance, du salut, de la rédemption. Mais toujours avec Elohim ce nom au pluriel.
    Ce nom au pluriel, nous le trouvons surtout dans les premiers chapitres de la Genèse (chapitres 1-2-3) et toujours en rapport avec l’homme (pour le créer puis pour le mettre dans le jardin d’ Éden, pour lui donner Ève, l’avertir de ne pas manger du fruit défendu, et plus tard pour le jugement après la chute. Puis nous retrouvons Yahvé-Elohim en plusieurs endroits de la bible. (pas très souvent, une vingtaine de fois environ)
    Chaque fois que ce Nom est mentionné c’est, soit pour la construction du temple, (1Ch.17.16,17 avec David.  2Ch. 1.9 avec Salomon) soit pour un jugement, ( Pharaon Ex.9.30, Osias 2Ch. 26.18) soit pour une protection miraculeuse (2Ch. 32.16) C’est toujours le pluriel qui est employé, comme pour affirmer que c’est la Sainte Tri-unité qui s’occupe ensemble du peuple de Dieu.
    Il faut souligner aussi pour éviter de penser au polythéisme que le verbe qui suit Elohim est toujours conjugué au singulier. Ainsi  Genèse 1.1 dit Elohim (les dieux) créa et non créèrent.
    Mais, lorsque Elohim se révèle à Abraham il est écrit non pas Elohim mais El-Elyon, El-Chaddaï, El-Olam. Pourquoi ce singulier ?

    El-Elyon nous savons que ce nom veut dire Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre. Or que nous dit Colossiens en décrivant Jésus ? Tout a été créé par Lui et pour Lui (1.16). Ce verset est la preuve que Jésus est le maître du ciel et de la terre. Conclusion ?

    El-Chaddaï signifie le Dieu Tout-Puissant. Que nous dit le Seigneur Dans Mt 28.18 ? Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Qu’en pensez-vous ? Qui est tout puissant ? Bien sûr Notre Seigneur Jésus-Christ !!

    El-Olam   signifie le  Dieu  d’éternité. Jésus est la  Parole  incréée de Dieu de  toute  éternité  nous affirme Jean. Colossiens nous dit aussi il est avant toutes choses et tout subsiste en Lui (1.17) Jésus est le Dieu d’éternité

    Yahvé-Yreéh signifie sur la montagne il pourvoira. Dieu a pourvu au sacrifice pour le salut d’Isaac. Jésus est notre sacrifice pour notre salut, et il est aussi celui qui a pourvu à ce sacrifice, en s’offrant lui-même pour nous. Il est donc, notre sacrifice et en même temps Yahvé-Yréeh, celui qui a pourvu.

Il y a d’autres noms de Dieu, et nous allons en faire le tour pour connaître notre Dieu et celui qu’il a envoyé Jésus-Christ

    Yahvé-Rapha Un nom que nous trouvons dans Exode 15 et qui signifie je suis l’ Éternel qui te guérit. Jésus est celui qui nous guérit et nous pouvons amener cette guérison aux personnes malades en le laissant agir à travers nous. Et même il nous a dit « en mon Nom ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » et ce ‘ils’ se rapportent à tous ceux qui auront cru au Seigneur

    Yahvé-Nissi Un nom que nous trouvons dans Exode 17 et qui signifie l’ Éternel ma bannière. C’est le récit de la guerre entre Amalec  et Israël. Mais comme nous le révèle le texte cette guerre est déclarée pour s’élever contre le trône de Dieu (17.16) Nous savons qui s’est élevé contre le trône de Dieu, l’ennemi de nos âmes, car il veut porter, lui aussi atteinte au trône de Dieu en essayant de nous détruire, mais le Seigneur est notre bannière !

    Yahvé-Chalom Nous savons tous ce que signifie ce nom que nous trouvons dans juges 6.24 et l’histoire de Gédéon que le Seigneur a choisi pour libérer Israël de la main des Madianites. Ephésiens 2.14 affirme en parlant de Jésus ‘’car c’est lui notre paix’ et il y a bien d’autres passages qui confirment cela.

    Yahvé-Raah signifie l’ Éternel est mon berger et nous savons que c’est le premier verset du psaume 23. Et bien sûr nous pensons à Jean 10 !!!!!!

    Yahvé-Tsidkenu que nous trouvons dans Jérémie 23.6 et qui signifie l’ Éternel notre justice et Notre Seigneur Jésus-Christ est notre justice, et par Lui nous sommes justifiés

    Yahvé-Cébaot l’ Éternel des armées. Par Jean 12 nous savons que c’est Notre Seigneur qui est apparu à Esaïe au chapitre 6 de son livre

    Il y a encore El-Ganna Dieu jaloux et EL-Haï Dieu vivant qui sont aussi des noms applicables à Notre Seigneur. J’ai mentionné brièvement tous ces noms pour essayer de connaître un peu mieux notre Dieu car cette connaissance ‘’c’est la vie éternelle’’

    Je crois personnellement que la connaissance de Dieu nous est révélée dans l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ. Pour connaître l’amour de Dieu, nous devons aller à la croix. Ici et ici seulement nous pouvons commencer à connaître Dieu qui est AMOUR
    Si nous mourons avec Christ et si nous restons dans cette mort, la connaissance de Dieu, par le Seigneur Jésus-Christ va grandir, car notre connaissance ne vient que par l’intimité avec Notre Seigneur et une vie vécue avec Lui, pas autrement.
    Le reste c’est de la connaissance qui enfle et non la connaissance de l’amour de Dieu. Ma connaissance de Dieu ne peut passer que par la connaissance de son amour.  C’est la croix qui nous le révèle. Une croix dans l’accompli de Dieu et dont je retire le butin, mais aussi une croix vécue par nous disciples de Celui qui nous a aimés en nous donnant son Fils à la croix. 
OR LA VIE ETERNELLE, C’EST QU’IL TE CONNAISSE TOI LE SEUL VRAI DIEU ET CELUI QUE TU AS ENVOYE  JESUS-CHRIST
 jcb