Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Ce n’était sûrement pas le prochain groupe qui est mentionné dans les versets 11:46-47: « Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. » Ces pharisiens, ces leaders religieux n’étaient pas venus pour être témoin de la résurrection, mais on leur a rapporté la résurrection. On parle d’eux à cause de la façon dont ils ont réagi à ce miracle.
Bonjour
et bienvenue dans notre trente-cinquième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
Prions:
Père
nous Te remercions tellement pour qui Tu es. Nous Te remercions pour
Ta précieuse Parole. Alors que nous méditons sur Jean 11, merci de
focaliser nos cœurs d’une manière toute nouvelle et fraîche sur
le Seigneur Jésus. Nous Te remercions Seigneur parce que nous
pouvons Te faire confiance pour cela et pour tous les détails de
notre vie, et nous Te demandons simplement que Tu puisses nous donner
du repos, alors que nous nous focalisons sur Christ. Nous Te le
demandons au nom de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Merci
de prendre Jean 11. Dans notre précédente leçon nous avons
commencé à étudier le récit de la résurrection de Lazare. Selon
la chronologie habituellement acceptée, cet événement de la
résurrection de Lazare d’entre les morts s’est déroulé à peu
près deux mois avant la croix. Avant que nous considérions les
détails de ce chapitre je désirais vous rendre attentif à ces
trois questions qui nous servent de plan. Qui est Christ, qu’est-ce
que la foi et qu’est-ce que la vie? Nous sommes en train de
répondre à la première question. Selon Jean
11 qui est
Christ?
Jean 11:23-26 dit: « Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? »
Jean 11:23-26 dit: « Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? »
Jésus
nous dit ici qu’Il est la résurrection et la vie. Nous
développerons cela un peu davantage lorsque nous répondrons à la
question : qu’est-ce que la vie ? Rappelez-vous que
Marthe a fait une grande erreur, c’est-à-dire qu’elle a regardé
à la résurrection plutôt qu’à Christ. Elle a regardé au futur
plutôt qu’à Christ. Elle a regardé aux doctrines plutôt qu’à
Christ. Elle a dit qu’elle savait que son frère allait ressusciter
au dernier jour. Mais pourquoi est-ce qu’il en sera effectivement
ainsi? C’est parce que le Seigneur sera présent à ce moment-là
pour être sûr que cela se produise.
Ce
que Jésus dit ici à Marthe c’est: « Je serai présent à ce
moment-là pour ressusciter ton frère, mais Tu n’as pas besoin
d’attendre jusqu’au dernier jour parce que je suis déjà là.
Regarde à moi et non pas à quelque chose appelée résurrection, ni
au futur. » A la fin de notre précédente leçon j’ai essayé
de vous rendre attentif au fait que, dans Jean 11, Jésus donne une
plus profonde révélation de Lui-même. Marthe et Marie croyaient
toutes les deux à la même chose.
En
Jean 11:21,
nous trouvons le témoignage de Marthe qui dit: « Marthe
dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait
pas mort. »
Et en Jean
11:32,
nous
trouvons le témoignage de Marie qui dit: « Lorsque
Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle
tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon
frère ne serait pas mort. »
Marie et Marthe croient toutes les deux que si le Seigneur avait été
présent, Lazare aurait été guéri. Il ne serait pas mort. Est-ce
que cela est vrai? Nous ne le savons pas à cent pour cent mais selon
l’ensemble des Écritures, nous pouvons assurer que cela est vrai.
Si l’on s’en tient à l’évangile, il n’y a jamais personne
de malade qui ait demandé au Seigneur à être guéri et qui ait été
repoussé.
Je
crois qu’Il aurait guéri Lazare, je pense que Marthe a raison :
si Jésus avait été présent, son frère ne serait pas mort. Je
pense que Marie a raison : si Jésus avait été présent, son
frère ne serait pas mort. Si Jésus avait guéri Lazare, Il aurait
été connu comme Celui qui empêche la mort. Mais Jésus a retardé
exprès Son arrivée. Jean
11:6 dit:
« Lors
donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours
encore dans le lieu où il était. »
Jean 11:17
dit: « Jésus,
étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours
dans le sépulcre. »
Lorsque Jésus a reçu l’information comme quoi Lazare était
malade, Il a fait exprès de reporter Son départ. En fait ce n’est
que quatre jours après que Lazare soit inhumé qu’Il est arrivé.
J’aime
à faire le lien de cela avec le verset 11:5
qui dit: «
Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »
Jésus
les aimait. Je dis cela parce qu’il semblerait que ce que Jésus
fait là ne soit pas une preuve d’amour. Nous, nous pensons
sûrement qu’un signe de l’amour de Jésus pour eux aurait été
qu’Il aille très rapidement à Béthanie jusqu’à la maison de
ses amis. Ensuite, Il aurait pu
les
réconforter, imposer les mains à Lazare pour le relever, mais dans
Son amour, Il a reporté son départ. La raison est qu’Il désirait
donner une révélation plus profonde de Lui-même. S’Il avait
guéri Lazare, Il aurait été Celui qui empêche la mort. Celui qui
délivre de la maladie. Mais maintenant on peut Le connaître d’une
façon plus profonde, pas comme Celui qui empêche la mort, mais
comme Celui qui est vainqueur de la mort!
Vous
voyez, nous, nous avons toutes ces informations, mais eux ne les
avaient pas. Eux, ils ont dû passer par ces épreuves, ils ont dû
vivre avec, moment après moment. Habituellement nous aimons l’idée
que Dieu est Celui qui empêche les choses désagréables d’arriver.
Nous aimons lorsqu’Il empêche la maladie, les problèmes, la
pauvreté, les épreuves. Nous aimons à prier: « Seigneur
délivre-nous de… » De ces circonstances, de cette situation,
de cette confrontation, de cette affliction. Nous aimerions Le
connaître comme Celui qui délivre de. Mais alors que vous avancez
dans le Seigneur Il va faire exprès pour que vous ne Le connaissiez
pas comme Celui qui délivre de, pour que vous puissiez Le connaître
comme Celui qui est vainqueur. Ainsi le Seigneur nous appelle à être
des vainqueurs.
N’oubliez
pas que dans le Nouveau Testament, la mort nous est présentée comme
étant le problème le plus insoluble de l’homme. Si Dieu peut
résoudre le problème le plus insoluble, tous les problèmes les
plus petits, seront inclus dans cela. J’aime à faire le lien de
cela avec 1
Corinthiens 15:26
qui dit: «Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. »
Paul appelle la mort le dernier ennemi. Le dernier ennemi qui sera
écarté est la mort. Jésus aimerait montrer qu’Il peut vaincre
tous les ennemis, et l’ennemi final, le dernier ennemi.
Qui
est donc Christ? Il est la résurrection et la vie. Celui qui
aimerait se révéler Lui-même. Pas comme celui qui empêche la
mort, mais comme Celui qui est vainqueur. Tout tourne autour de la
révélation de Christ. Il arrive souvent dans notre vie chrétienne
que nous oublions que nous venons à Jésus pour une raison plus
profonde que juste pour que nos besoins soient satisfaits, où même
le fait que nos besoins soient satisfaits n’est pas le premier
objectif, en tout cas cela ne devrait pas l’être. L’objectif
principal est de connaître Christ, connaître Dieu. En dehors de
toutes les délivrances que Dieu ne vous ait jamais données, la
question principale est: « Est-ce que nous Le connaissons
mieux après être passé par là? »
Il
y a beaucoup de choses qui se font au nom de la relation d’aide
chrétienne qui n’a que pour objectif que les besoins des gens
puissent être satisfaits plutôt qu’une révélation plus profonde
de Christ. Pourtant une fois que les tempêtes sont passées il
arrivera un moment où nous remercierons Dieu, de ce qu’Il a permis
certaines choses dans nos vies parce que cela nous a permis de Le
connaître d’une manière plus profonde. C’est donc Son amour qui
fait qu’Il Lui arrive de retarder Son intervention et qui nous
permet de la connaître d’une manière plus intime.
Cela
nous emmène à la seconde question : qu’est-ce que la foi?
Qu’est-ce que la foi selon le chapitre 11? Pour répondre à cette
question nous devons voir qui Jésus utilise pour illustrer la foi.
Ce chapitre est unique parce que la plupart des commentateurs pensent
que les miracles que Jean nous donne sont des signes et nous avons
ici le dernier miracle qu’Il a fait. Jean
11:53
dit: « Dès
ce jour, ils résolurent de le faire mourir. »
La prochaine apparition que Jésus va faire sera le dimanche des
rameaux, le début de la semaine de la passion qui l’emmènera
jusqu’à la croix. Nous avons donc ici le dernier grand miracle que
Jésus a fait dans l’évangile de Jean.
Pour
ma part je pense que tous les miracles sont des signes donc je ne
fais pas de celui-ci le dernier signe. Je pense que c’est la
guérison de l’oreille de Malchus qui est le dernier miracle qu’Il
a fait avant d’aller sur la croix. Mais ce n’est pas étonnant
que nous trouvions ce récit dans l’évangile de Jean parce que de
plusieurs manières c’est un miracle de conclusion. Le Dieu homme
est ici dans son humanité, et Il pleure et dans Sa divinité Il dit:
« Lazare,
sors ! »
Nous trouvons donc ici cette merveilleuse image du Seigneur Jésus
qui est comme une apogée.
Il
n’y a rien de privé avec ce miracle. Il a fait tout cela dans un
endroit public. Il y a eu de nombreux témoins. Parce que cela est si
public et parce que Dieu s’occupe de tant de personnes en même
temps, nous devons trouver dans ce récit ce qui illustre la foi.
Jean 11:1
dit: « Il
y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de
Marthe, sa sœur. »
Est-ce que c’est Lazare qui va être l’illustration de la foi ?
Vous savez que ce chapitre parle de Lazare. En passant j’aimerais
préciser que c’est la première fois que Lazare est mentionné
dans la Bible. Et vous savez la dernière fois où il est mentionné ?
C’est dans le chapitre 12, le suivant. C’est-à-dire que tout ce
que l’on sait de Lazare est là dans les chapitres 11 et 12.
Ne
confondez pas ce Lazare avec celui de la parabole dont Jésus parle
en Luc 16.
Il s’agit là d’un pauvre homme nommé Lazare. Mais le Lazare
dans Jean
11 est un
homme riche. Nous pouvons déduire cela du fait que sa sœur Marie a
offert un vase rempli d’encens pour oindre Jésus. Nous verrons
cela plus en détail lorsque nous serons dans le chapitre 12. Il
semble évident qu’ils possédaient une très grande maison parce
qu’il y avait beaucoup de personnes dans leur maison en même
temps. Un autre signe de leur richesse, était que Lazare a été
enterré dans un caveau devant lequel on a roulé une pierre. Le juif
moyen n’était pas enterré dans un caveau. Il était enroulé dans
une pièce de tissu puis mis dans un trou. Mais lorsque vous étiez
riche vous étiez enterré dans un caveau. C’est aussi de cette
manière que notre Seigneur a été enterré. Ésaïe
53: 9 dit:
« On
a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche,
Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de
fraude dans sa bouche. »
Cette prophétie a été donnée des centaines d’années avant que
Jésus soit né. On a dit qu’Il allait mourir entre deux brigands
et enterré dans le caveau d’un homme riche.
Vous
savez que Joseph d’Arimathée était un homme riche et il a donné
un caveau pour le Seigneur Jésus. Jésus n’a jamais rien possédé.
Vous n’avez pas besoin de posséder quelque chose dont vous n’aurez
besoin que trois jours. Il y a de nombreuses personnes qui pensent
que Lazare était le jeune homme riche avec lequel Jésus a parlé en
Luc 18.
C’est ce jeune homme qui est reparti triste après sa discussion
avec Jésus. De nombreuses personnes pensent que Lazare et ce jeune
riche ne font qu’une seule et même personne.
Le
point que je désire souligner est que dans ce chapitre « qu’est-ce
que la foi? » ce n’est pas Lazare qui illustre la foi. Jean
11:43 dit:
« Ayant
dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors! »
Lazare était dans la tombe il ne peut pas illustrer la foi. Lazare
est dans la tombe, il n’est plus qu’un corps en train de se
décomposer. Il n’y a aucun moyen par lequel il puisse avoir la
foi. Ainsi la foi est illustrée dans ce chapitre mais pas par lui.
Les
disciples sont également mentionnés dans ce chapitre. Jean
11:12-15
dit: « Les
disciples lui dirent: Seigneur, s'il dort, il sera guéri. Jésus
avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de
l'assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement:
Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me
réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. »
Jésus utilise les événements entourant la mort de Lazare pour
aider ses disciples à avancer dans la foi. Alors est-ce que ce sont
ses disciples qui sont l’illustration de la foi? C’est possible.
Mais
il y avait un autre groupe dans ce chapitre. Jean
11:19 dit:
« Beaucoup
de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la
mort de leur frère. »
Jean 11:31
dit: « Les
Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient,
l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant:
Elle va au sépulcre, pour y pleurer. »
Il y avait un autre groupe de personnes présentes appelées les
juifs. La tradition de l’époque était que lorsque quelqu’un
mourrait, on engageait des personnes pour se lamenter. Ces personnes
venaient et elles déchiraient leurs vêtements, elles revêtaient un
sac et se jetaient de la cendre. Elles arrachaient leurs cheveux.
Elles étaient payées pour manifester de la sympathie, c’était
des pleureuses professionnelles. Elles étaient payées trois jours
pour pleurer et sept jours pour se lamenter. Vous pouvez évaluer la
richesse d’une famille en fonction du nombre de personnes qui
étaient embauchées pour se lamenter sur le bien-aimé qui était
décédé.
Jésus
va illustrer la foi. Mais Lazare ne peut pas illustrer la foi. Les
disciples vont être amenés à la foi mais ils ne sont pas
l’illustration de la foi. Ces pleureuses professionnelles ne sont
sûrement pas non plus l’illustration de la foi. Mais il y a encore
un autre groupe. Le verset 11:42
dit: « Pour
moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause
de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as
envoyé. »
Il y avait une foule autour de Jésus. Ce sont les voisins, les amis,
la famille, les bien-aimés de Lazare. Mais alors qui illustre la
foi dans ce chapitre ? Il y a tant de personnes dans ce
chapitre.
Ce n’était sûrement pas le prochain groupe qui est mentionné dans les versets 11:46-47: « Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. » Ces pharisiens, ces leaders religieux n’étaient pas venus pour être témoin de la résurrection, mais on leur a rapporté la résurrection. On parle d’eux à cause de la façon dont ils ont réagi à ce miracle.
Je
vous rends attentif à cela parce qu’il y a beaucoup de personnes
dans ce chapitre. Il ne s’agit pas uniquement de Lazare. Bien
entendu j’ai laissé de côté deux personnes importantes et je
l’ai fait exprès. Il s’agit des sœurs de Lazare, Marthe et
Marie.
Les versets 11:1-2 disent: « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. »
Le verset 11:5 dit: « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »
Les versets 11:1-2 disent: « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. »
Le verset 11:5 dit: « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »
Je
pense que la question qu’est-ce que la foi est illustrée dans ce
chapitre par les deux sœurs, Marthe et Marie. Avant que je ne vous
donne la réponse je n’aimerais pas que vous mélangiez cette Marie
avec les cinq autres Marie que l’on trouve dans le Nouveau
Testament. Il y a six Marie dans le Nouveau Testament.
Je
me rappelle de cette Marie à travers ces trois nombres, 10, 11, 12.
Il s’agit de Luc
10, et
Jean 11
et 12.
Ces trois chapitres contiennent l’ensemble de ce que nous savons
sur Marie. Chaque fois que Marie apparaît, elle est aux pieds de
Jésus. Et dans tout ce qui nous est rapporté d’elle, elle ne
parle qu’une seule fois. En Luc
10 elle
est aux pieds de Jésus pour recevoir l’instruction. En Jean
11 elle
est aux pieds de Jésus pour lui partager tout ce qu’elle a sur le
cœur. Et en Jean
12 elle
est aux pieds de Jésus pour l’adorer. C’est une merveilleuse
méditation que d’étudier ces trois chapitres parce que nous
devrions être à ses pieds pour recevoir l’instruction, pour lui
partager ce que nous avons sur le cœur et pour l’adorer.
On
fait souvent la confusion entre cette Marie et la personne dont on ne
donne pas le nom en Luc
7. La
raison pour laquelle nous avons cette confusion est parce que cette
femme a également oint les pieds de Jésus. Comme cette femme a
oint les pieds de Jésus et que Marie de Béthanie l’a également
fait, il y a parfois confusion et l’on pense qu’il s’agit de la
même personne. Mais ce ne sont pas réellement les mêmes personnes.
Lorsque je dis que Marie n’est mentionnée que dans Luc
10, et
Jean 11
et 12,
je veux dire mentionnée par son nom. Matthieu et Marc mentionnent
également Marie mais sans donner son nom.
Il
y a également des personnes qui ont fait la confusion entre Marie
sœur de Lazare, avec Marie de Magdala. Je pense que c’est parce
qu’elles ont également confondu cette Marie de Magdala avec la
Marie de Luc
7.
DIEU
AGIT DANS PLUSIEURS VIES EN MÊME TEMPS
POUR EN TIRER GLOIRE
POUR EN TIRER GLOIRE
J’aimerais
maintenant faire une observation. Comme Jésus s’occupe dans ce
chapitre de Lazare, des disciples, des pleureuses professionnelles,
de la famille élargie, des voisins, des amis, des leaders religieux
et des deux sœurs, j’aimerais vous faire remarquer que Jésus agit
tout le temps dans plusieurs vies en même temps. Nous avons ici une
merveilleuse illustration de cela. En fait nous sommes 2 000 ans plus
tard et Il s’occupe de nous.
Dieu
agit dans de nombreuses vies en même temps. Il m’arrive souvent
que j’aille visiter quelqu’un en pensant que je vais pouvoir
apporter quelque chose mais c’est souvent l’opposé qui est vrai.
C’est comme pour la femme de Sarepta. Lorsqu’elle a pourvu aux
besoins d’Élie, Élie a pourvu aux besoins de cette femme. Dieu agit
tout le temps dans les deux sens. Le principe est que Dieu agit dans
votre vie pour agir dans la vie des autres personnes.
Est-ce
que vous êtes prêts à faire confiance à Dieu pour qu’Il emploie
vos besoins pour agir dans la vie de quelqu’un d’autre ?
Vous voyez, dans ce chapitre la maladie n’est qu’une
illustration. Je pense que nous sommes lents à comprendre cela. Ce
que Dieu permet dans nos vies n’est presque jamais pour nous tout
seul, c’est également pour beaucoup d’autres personnes. Je pense
que nous réalisons très rarement tout ce qui prend place dans nos
vies. Est-ce que nous pourrons un jour prier une prière comme
celle-ci. « Seigneur s’il te plaît ne me guéris pas de
cette maladie jusqu’à ce que tu aies accompli ta pleine volonté
dans toutes les vies qui peuvent être touchées par cette situation
particulière dans ma vie. » Je me demande si nous sommes prêts
à être malades pour que quelqu’un d’autre puisse être béni.
Ce
chapitre nous emmène au bout de ce principe. Lazare n’a pas
seulement été malade pour le bien des autres. Il est également
mort pour le bien des autres. Est-ce que vous êtes prêts à mourir
pour que les autres puissent vivre? Vous voyez, dans les principes
spirituels c’est tout le temps vrai. Nous mettons tout le temps
notre vie de côté pour le bien des autres.
Jean
11:4 dit:
« Après
avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort;
mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit
glorifié par elle. »
Jean 11:40
dit: « Jésus
lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu? »
Tout cela arrive pour la gloire de Dieu. Ce que Dieu fait dans nos vies n’est pas pour nous mais pour Lui. C’est pour manifester la gloire de Dieu.
Tout cela arrive pour la gloire de Dieu. Ce que Dieu fait dans nos vies n’est pas pour nous mais pour Lui. C’est pour manifester la gloire de Dieu.
Je
peux voir cela dans la façon par laquelle ma vie de prière a changé
à travers les années. Je ne peux pas mettre de date sur le
changement mais alors que je regarde en arrière je peux voir le
changement. Au début de ma vie chrétienne ma prière était tout le
temps « délivre-moi ». Je priais: « Seigneur
délivre-moi parce que tu es un Dieu de délivrance. » Mais
alors que les années passaient et que je commençais à mieux voir
le Seigneur, ma prière a changé. J’ai commencé à prier:
« Garde-moi. » Je voulais juste être gardé que je sois
délivré ou non. Et maintenant je ne me préoccupe même plus d’être
gardé. Il n’est plus important pour moi d’être délivré ou
gardé. Ma prière maintenant est « Père glorifie ton nom ».
C’est tout ce qui est important. C’est ce que Jésus illustre
ici. Dieu agit dans une vie pour ensuite agir dans de nombreuses vies
de telle sorte qu’à la fin Il en obtienne de la gloire.
Qu’est-ce
que la foi dans ce chapitre illustré par Marie et Marthe? C’est
explicité en 1
Pierre 1:6-7
qui dit:
« C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. »
« C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. »
Vous
avez noté que ce chapitre a pour sujet la foi qui est testée. Ces
personnes passent par diverses épreuves. Je vous rends attentifs à
cela parce que lorsque vous arrivez à Jean
11 vous
verrez la foi en Marie et Marthe, mais il s’agit de la foi sous
pression, de la foi qui est testée. J’aime la façon dont Pierre
le dit: c’est testé par le feu.
1
Pierre 1:8 dit:
« lui
que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir
encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse. »
Dans 1
Pierre 1
Dieu est absent, au moins pour nos sens, vous ne le voyez pas. C’est
aussi ce qui arrive dans Jean
11. Les
deux sœurs n’ont pas vu Jésus, Il était absent. Elles ne le
voyaient pas. Parce que Dieu était invisible, parce qu’Il agissait
de façon mystérieuse derrière la scène. La question devant nous
est donc : si vous ne Le voyez pas est-ce que vous l’aimez
encore?
Retournons
en Jean 11.
Qu’est-ce que la foi illustrée par Marthe et Marie? Je crois que
c’est aimer le Seigneur Jésus et croire dans le Seigneur Jésus,
même lorsque vous ne pouvez pas Le voir. Dans ce chapitre la foi de
Marie et de Marthe a été testée comme l’or est testé. Jean
11:3 dit:
« Les
sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu
aimes est malade. »
Jean 11:5
dit: « Or,
Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. »
Jean 11:11
dit:
« Lazare,
notre ami, dort; mais je vais le réveiller. »
Jésus aime Marie et Marthe. Jésus aime Lazare. Jésus a appelé
cette famille, mes amis. C’était des amis très proches.
Pourtant
lorsque nous lisons le test que l’on trouve dans ce chapitre, nous
sommes tentés de demander est-ce que c’est de cette façon que
Jésus traite ceux qu’Il aime? Est-ce que c’est de cette manière
que Jésus traite ses amis? Vous connaissez sûrement cette
expression: « Avec un ami comme cela, qui a besoin d’un
ennemi. »
Lorsque vous lisez les mystérieuses façons d’agir de Dieu dans ce
chapitre, vous devez commencer là où le chapitre commence. Jésus
les aime, Jésus est ami avec eux. Et le Seigneur corrige ceux qu’Il
aime.
Laissez-moi
vous montrer de quelle façon leur foi a été réellement testée.
Premièrement par le fait que Jésus ait décalé son départ. Jésus
n’a pas répondu tout de suite à leur appel, à leur message. Jean
11:6 dit:
« Lors
donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours
encore dans le lieu où il était. »
Jésus est resté exprès deux jours de plus. Lorsque l’on fait le
lien entre les versets 11:5
et 6
on pourrait dire: « Je t’aime c’est pour cette raison que
je ne viens pas, je vais retarder mon départ. »
Jean
11:17 dit:
« Jésus,
étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours
dans le sépulcre. »
Il a décalé son départ de 2 jours mais cela faisait déjà quatre
jours que Lazare était mort. Il faut que vous compreniez que ces
quatre jours ont paru très longs pour Marie et Marthe. Elles ont
envoyé un message disant: « Ton ami, notre frère, celui que
tu aimes est malade. » Jésus n’est pas venu lorsqu’Il a
entendu qu’il était malade. Puis Lazare est mort. Jésus n’est
pas venu lorsque Lazare est mort. Ils ont alors préparé le corps.
Mais Jésus n’est pas venu pendant qu’ils préparaient le corps.
Puis ils l’ont mis dans une tombe mais Jésus n’est pas venu pour
les funérailles. En fait ce n’est que quatre jours plus tard que
Jésus s’est finalement manifesté. Il faut que vous compreniez que
cela a été une absence très notable. Cela a dû être très
douloureux. Tous Ses amis souffrent et Jésus ne se manifeste pas.
Notre
cœur naturel dit: « Mais pourquoi est-ce que Dieu retarde son
intervention s’Il m’aime? Pourquoi est-ce qu’Il prolonge notre
tristesse? » Il ne fait aucun doute que notre détresse est
prolongée pour la même raison que cela nous a été envoyé au
départ. C’est parce qu’Il nous aime et qu’Il aimerait que nous
Le connaissions d’une façon plus profonde.
A
partir des commentaires faits par Marthe et Marie nous voyons que
leur foi a été réellement testée. Elles ont toutes les deux dit
des choses très similaires. Voici ce que dit Marthe au verset 11:21:
«
Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Marie dit la même chose au verset 11:32:
«
Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Le commentaire qu’elles ont fait est pour moi l’illustration
d’une foi ébranlée. Elles sont passées par des temps difficiles.
Nous, nous connaissons déjà le dénouement de toute cette histoire.
Mais pour elles c’était très difficile. Elles disent à Jésus,
« Si
tu eusses été ici ».
C’est une façon de dire: « Tu avais les informations, tu
aurais pu être là. Mais maintenant c’est trop tard. » Voilà
ce qui était impliqué dans ce qu’elles ont dit.
En
disant cela elles suggèrent que tout aurait pu être différent. Si
souvent nous sommes tentés de regarder aux causes secondaires en
disant: « Les choses auraient été différentes si… s’il
avait pris ses médicaments, s’il avait attaché sa ceinture, s’il
avait fait attention, si les circonstances avaient été
différentes. Mais maintenant c’est trop tard. »
Vous
voyez, la vérité est que Jésus était omniprésent. Il était déjà
là. Marie et Marthe disent: « Si tu avais été là. »
Mais Il était présent! Il avait déjà fait des miracles depuis une
certaine distance. Jésus les a appelées à une foi plus profonde.
Nous devons apprendre que Jésus règne. Aucune calamité ne peut
l’empêcher de faire ce qu’Il veut, peu importe le nombre
d’obstacles qui se trouvent devant lui. D’un autre côté, Il
peut permettre une calamité peu importe le nombre d’obstacles que
nous enlevons. Il est sur le trône. Cela fait donc partie de leur
accusation: « Si tu avais été ici, les choses auraient pu
être différentes. » Mais c’est même plus profond que cela.
Non seulement les femmes disent: « Cela aurait pu être
différent » mais elles disent aussi: « Cela aurait dû être
différent! » En d’autres termes elles disent: « Tu
aurais dû être là. » Dans ce qu’elles disent, on peut
sentir un blâme contre Dieu. Elles sont blessées, c’est pour cela
que Marie n’est pas sortie tout de suite. Elle savait qu’Il était
là. Elle est restée à pleurer.
Elles
se sentaient offensées parce qu’elles pensaient que Jésus était
leur ami, Il disait qu’Il les aimait, Il avait logé chez eux très
souvent, et maintenant Il a décidé de décaler son départ pour
aller chez elles. Elles ont envoyé des gens vers Jésus, elles
aiment Jésus, Jésus les aime, ce sont des amis. Je pense qu’elles
sont passées par un grand test. Et c’est également un grand test
pour la foi de n’importe quel chrétien lorsque Dieu semble être
loin et absent. Croire que Dieu ordonne quelque chose et que cela
pourrait être différent et que Dieu ordonne et ne fait pas d’erreur
est un grand test pour notre foi.
Même
si la foi de Marie et Marthe a été testée par le délai dans la
venue de Jésus, si l’on s’en tient au récit elles ont réussi
ce test. Même si elles Lui disent que s’Il avait été là les
choses auraient été différentes elles L’aiment encore. Elles
croient encore en Jésus. Les versets 11:21-22
disent: « Marthe
dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait
pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu
demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. »
Est-ce que vous pouvez voir la foi de Marthe ici ? Elle dit:
« Cela aurait pu être différent, cela aurait dû être
différent, mais même maintenant, même si cela semble trop tard, je
sais qui Tu es. »
Mais il n’y a pas eu que le délai qui a été un test pour leur foi. La
seconde chose qui a été un test pour leur foi est qu’Il a rendu
les choses délibérément confuses. Il leur a donné une parole
claire qui n’était pas claire. Le verset 11:4
dit: «
Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à
la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de
Dieu soit glorifié par elle. » Pour
moi cela est aussi clair que cela peut l’être. Nous n’avons
aucune preuve que le messager envoyé par Marie et Marthe soit revenu
chez les deux femmes. Nous savons que le messager est arrivé chez
Jésus. Mais je pense que le messager a dû revenir et je pense
qu’ils ont dû être très soulagés lorsqu’ils ont entendu les
paroles de Jésus. Les sœurs envoient un messager disant: « Celui
que tu aimes est malade. »
Le messager revient avec cette réponse: « Cette
maladie n'est point à la mort. »
Si
quelqu’un que vous aimez était malade et que le docteur vous
donnait ce message: «
Cette maladie n'est point à la mort. »
N’en déduiriez-vous pas que votre bien-aimé n’allait pas
mourir ? C’est le message que Marie et Marthe ont reçu.
Personnellement je serais allé murmurer dans l’oreille de mon
frère malade: « Lazare je sais que tu ne te sens pas bien. Je
sais que ta fièvre augmente. Je sais que tout semble aller mal, mais
j’ai reçu une parole de Jésus. Cette maladie n'est point à
la mort. » Ensuite Lazare aurait été toujours plus faible et
j’aurais continué de l’encourager en disant: « Je sais que
Jésus va venir, Il l’a promis. Il ne va pas se renier, Il va
garder sa parole, cette maladie n'est point à la mort. »
Qu’est-ce
que vous pensez qui a bien pu se passer dans leur cœur lorsque leur
frère a été déclaré mort ? Je suis sûr qu’elles sont
restées à côté de lui en attendant que son souffle revienne parce
qu’elles ne pouvaient pas croire ce qui s’était passé, parce
qu’elles avaient reçu une parole claire de Dieu. Jésus aurait pu
dire au messager: « Dis-leur qu’il va mourir et que je le
ressusciterai d’entre les morts. » Il aurait pu dire cela.
Mais Il ne l’a pas fait et c’était délibéré. Parce que
l'épreuve
de notre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est
éprouvé par le feu), aura pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. Ce Jésus que vous
aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous
réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse.
Je
peux vous dire que si jamais le docteur me dit un jour au sujet de
mon épouse: « Cette
maladie n'est point à la mort. »
Je serai si heureux parce que cela signifierait qu’elle ne va pas
mourir. Même un enfant pourrait comprendre cela. Personnellement, il
m’est arrivé de penser avoir une parole claire du Seigneur, mais
après coup cela n’a pas été si clair.
Vous
voyez, nous nous attendons à ce que le Seigneur agisse d’une
certaine manière. Que nous l’aimions ou pas, nous mettons Dieu
dans une boîte. Nous décidons comment Dieu devrait agir, et nous
pensons que Dieu est limité par notre credo. Mais lorsque Dieu
surprend et qu’Il n’agit pas selon nos attentes, qu’Il nous
déçoit et qu’Il nous laisse confus et frustrés nous sommes
tentés d’oublier qu’Il nous aime, que nous sommes ses amis et
qu’Il a fait cela avec un objectif. Dieu sait lorsqu’Il décale
Son intervention, lorsqu’Il nous rend confus et qu’Il nous donne
une parole qui n’est pas si claire, que cela va nous pousser vers
Lui et à la fin nous Le connaîtrons mieux.
C’est
un bon moment ici pour vous partager un témoignage que Saint
Augustin donne sur sa mère Monique qui était chrétienne. Elle a
prié pendant trente-trois ans pour son Fils. Dans son témoignage il
dit: « Elle a davantage souffert pour ma naissance spirituelle,
que lorsqu’elle m’a donné la naissance physique. » Je
pense que de nombreux parents peuvent faire leurs ces paroles. Dans
ses confessions Augustin écrit qu’il a vécu une vie de débauche.
C’était un pécheur de la pire espèce. C’était un homme très
mauvais. A l’âge de trente-trois ans il désirait aller à Rome
contre l’avis de sa mère. Il lui mentit en lui disant qu’il
n’allait pas partir. Elle lui prêchait constamment et lui parlait
constamment de Jésus Christ.
Il
se rappelle du moment où son bateau quittait la côte pour Rome et
que sa mère était en prière sur l’île. Il dit qu’il savait ce
qu’elle priait. Elle demandait à Dieu: « Ne le laisse pas
aller à Rome, pas dans cette grande ville. C’est déjà un mauvais
homme, qu’est-ce qui va sa passer avec lui s’il va dans cette
grande ville avec toutes ces influences mauvaises ? »
A
Rome, Augustin finit par connaître Jésus Christ. Dans ses
confessions il écrit que sa mère priait Dieu de ses lèvres de ne
pas laisser partir son fils pour Rome. Il dit que cela était la
prière d’un moment. Plus loin il écrit: « Et que vous
demandait-elle, mon Dieu, avec tant de larmes? De ne pas permettre
mon voyage. Mais vous, dans la hauteur de vos conseils, touchant au
ressort le plus vif de ses désirs, vous n'avez tenu compte de sa
prière d'un jour, pour faire de moi selon sa prière de chaque
jour... » N’est-ce pas une phrase merveilleuse ?
Il
nous arrive parfois de penser ou de prier quelque chose mais ce n’est
pas réellement ce que nous désirons. La mère d’Augustin a prié
Dieu de ne pas le laisser partir pour Rome, mais ce n’est pas
réellement ce qu’elle pensait c’était plutôt
« sauve-le ». C’est pour cette raison qu’Augustin
dit: « Le Seigneur a mis de côté la prière des lèvres de ma
mère pour répondre à la prière de son cœur. Il a mis de côté
la prière d’un moment pour répondre à la prière de chaque jour.
»
Qu’est-ce
que la foi? C’est lorsque Dieu place un délai dans son
intervention, lorsqu’Il est absent, lorsqu’Il nous rend confus,
lorsqu’Il ne répond pas à la prière d’un moment ni aux prières
de nos lèvres et que vous croyez encore au Seigneur et que vous
l’aimez encore. C’est cela la prière de la foi.
Prions:
Père
nous te remercions tellement que dans ton grand amour pour nous, Tu
nous rends souvent confus, Tu mets un délai à ton intervention, Tu
nous retires ta présence. Montre-nous Ton amour, fais-nous grâce de
continuer de t’aimer et de te faire confiance. Emmène-nous plus
loin dans la foi afin que lorsqu’elle sera testée elle puisse être
trouvée comme étant de l’or. Nous Te le demandons dans le nom de
Jésus. Amen.
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