Nouvelle
Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- Numérisation Vincent ROIG
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http://yves.petrakian.free.fr/456-bible/livres1.htm
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« En vérité, en vérité, je vous dis que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu'il ne le voie faire au Père, car tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'admiration. » Jean 5 : 19, 20.
« Je connais mes brebis et je suis connu d'elles comme mon Père me connaît et que je connais mon Père. » Jean 10 : 15.
Notre relation avec Jésus est exactement la contre-partie de sa relation avec le Père ; les paroles dont il se sert pour rendre ses rapports avec le Père, se trouvent donc vraies pour nous aussi. Dans le cinquième chapitre de l’Évangile de Jean, Jésus décrit les rapports d'un père avec son fils; il nous parle ainsi, soit de ses rapports de Fils unique de Dieu avec son Père, soit des rapports qui existent entre Dieu et chacun de ceux qui, par Jésus et en lui, sont « appelés enfants de Dieu ». (1 Jean 3:1).
15 Dans sa dépendance du Père.
« En vérité, en vérité, je vous dis que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu'il ne le voie faire au Père, car tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'admiration. » Jean 5 : 19, 20.
« Je connais mes brebis et je suis connu d'elles comme mon Père me connaît et que je connais mon Père. » Jean 10 : 15.
Notre relation avec Jésus est exactement la contre-partie de sa relation avec le Père ; les paroles dont il se sert pour rendre ses rapports avec le Père, se trouvent donc vraies pour nous aussi. Dans le cinquième chapitre de l’Évangile de Jean, Jésus décrit les rapports d'un père avec son fils; il nous parle ainsi, soit de ses rapports de Fils unique de Dieu avec son Père, soit des rapports qui existent entre Dieu et chacun de ceux qui, par Jésus et en lui, sont « appelés enfants de Dieu ». (1 Jean 3:1).
Nous
ne saurions mieux saisir la vérité et la force de cette comparaison
qu'en nous représentant Jésus avec son père terrestre, dans
l'atelier du charpentier qui lui enseigne son métier. La première
chose qui frappe est son entière dépendance. « Le Fils ne fait
rien de lui-même, à moins qu'il ne le voie faire au Père ». Puis
son obéissance à imiter son père : « Car, tout ce que le Père
fait, le Fils le fait pareillement ». Puis aussi l'affectueuse
intimité à laquelle l'admet son père, ne lui cachant aucun de ses
secrets. « Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il
fait ». Cette obéissance, cette dépendance du fils, aussi bien que
l'affectueux enseignement de son père, promettent un développement
qui le conduira à de plus grandes œuvres encore ; peu à peu le
fils en viendra à faire tout ce que fait son père lui-même. « Il
lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous
soyez dans l'admiration ».
Nous
avons là un reflet des rapports de Dieu le Père avec son Fils
pendant l'humanité de Jésus. Si Jésus a réellement été
assujetti à la nature humaine, si nous devons voir en Christ notre
Modèle, nous devons croire sans réserve ce qu'il nous révèle ici
de sa vie intime. Tout ce qu'il nous en dit est littéralement vrai.
Sa dépendance à chaque instant de sa vie fut absolument et
positivement qu'il nous la dépeint : « Le Fils ne peut rien faire
de lui-même, à moins qu'il ne le voie faire au Père » il ne
regardait pas comme une humiliation de recevoir ses ordres. Se
laisser guider et conduire comme un enfant par son père était au
contraire son plus grand bonheur. Par là, il se savait tenu d'obéir
strictement, soit par ses paroles, soit par ses actes, à tout ce que
le Père lui montrait, « Tout ce que le Père fait, le Fils le fait
pareillement ».
Nous
en avons la preuve dans le soin extrême que mettait Jésus à suivre
en toutes choses l’Écriture sainte. Dans sa passion, il veut tout
supporter, afin que l’Écriture soit accomplie. C'est pour cela aussi
qu'il passait la nuit à prier; en prolongeant ces heures de prière,
il présente au Père ses pensées, et il attend sa réponse, afin de
connaître la volonté du Père. Jamais enfant dans son ignorance,
jamais esclave dans sa servitude ne fut si attentif à observer ce
qu'avait dit son père, ou son maître, que ne l'était notre
Seigneur Jésus à suivre les directions de son Père céleste.
Aussi, le Père ne lui cachait rien. Son entière dépendance et son
constant désir d'apprendre obtenaient en retour la communication de
tous les secrets du Père, « car le Père aime le Fils et lui montre
tout ce qu'il fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que
celles-ci, afin que vous soyez dans l'admiration ». Le Père a son
plan pour le Fils, il veut que par lui la vie divine se manifeste
dans les conditions de la vie humaine. Ce plan fut peu à peu révélé
au Fils jusqu'à ce que tout fût accompli.
Croyant,
ce n'est pas seulement pour le Fils unique du Père qu'un plan de vie
terrestre a été tracé, c'est aussi pour chacun des enfants de
Dieu, et selon que nous vivrons plus ou moins dans la dépendance du
Père, notre vie sera plus ou moins d'accord avec ce plan. Plus le
croyant se placera, comme le Fils, dans une entière dépendance, ne
faisant que ce qu'il voit faire au Père, puis dans une entière
obéissance, faisant tout ce que le Père fait, plus aussi
s'accomplira en lui cette promesse : « le Père lui montre tout ce
qu'il fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci
». Comme Christ
! Cette
parole nous appelle à une vie conforme à celle du Fils dans sa
dépendance du Père. Chacun,
de nous est appelé à vivre ainsi. Pour
vivre de cette vie de dépendance du Père., il faut avant tout avoir
la ferme assurance qu'il nous fera connaître sa volonté. Je
pense que c'est là ce qui arrête plus d'un croyant. Nous ne pouvons
pas croire que le Seigneur veuille s'occuper autant de nous qu'il
veuille prendre la peine, chaque jour, de nous faire connaître sa
volonté précisément comme il le faisait à l'égard de Jésus.
Chrétien,
tu as plus de valeur aux yeux du Père que tu ne le crois. Tu vaux
tout le prix qu'il a payé pour toi. Ce prix est le sang de son Fils;
par conséquent, il attache la plus grande importance au moindre
détail de ce qui te concerne, et il veut te guider même dans ce qui
te paraît le plus insignifiant.
Il
veut avoir avec toi des rapports plus étroits et plus soutenus que
tu ne peux te le figurer. Il peut se servir de toi pour sa gloire, il
peut faire de toi quelque chose de bien plus grand que tu ne sais le
comprendre. Le
Père aime son enfant et lui montre ce qu'il fait. Il l'a fait pour
Jésus, il le fera pour nous aussi. Pour
être enseigné de lui, il suffit de s'abandonner à lui, et alors,
par le Saint-Esprit, il donne tout le nécessaire. Sans nous tirer de
notre milieu, le Père peut nous rendre si conformes à l'image de
Christ, que nous en devenions bénédiction et joie pour tous. Que
notre incrédulité ne nous empêche plus de croire à l'amour et aux
compassions de Dieu, de compter sur la direction du Père en toutes
choses.
Que
votre répugnance à vous soumettre ne vous arrête pas non plus.
C'est souvent là
aussi un grand obstacle. Le désir d'indépendance fut la tentation
du paradis, c'est encore la tentation qui assaille tout cœur humain.
Il nous semble dur de n'être rien, de ne rien pouvoir, de ne rien
vouloir.
Et
pourtant quelle bénédiction il y a là! Cette dépendance nous met
en communion avec Dieu et alors se réalise, pour nous, comme pour
Jésus, cette promesse : « Le Père aime le Fils et lui montre tout
ce qu'il fait ». Cette dépendance nous enlève tout souci, toute
responsabilité, puisque nous n'avons plus qu'à obéir. Elle nous
donne aussi une grande force de volonté, puisque nous savons que «
Dieu produit en nous le vouloir et le faire ». (Philippiens 2: 13). Elle
nous donne enfin l'assurance de réussir dans notre travail, puisque
nous avons laissé Dieu en prendre le soin.
Mon
frère, si jusqu'à présent vous n'avez encore su que peu de chose
de cette vie de dépendance volontaire et de simple obéissance,
commencez dès aujourd'hui à suivre l'exemple de votre Sauveur. Il
veut vivre lui-même en vous, et répéter en vous ce qu'il a été
sur la terre ; il n'attend que votre acquiescement pour le faire.
Offrez-vous donc au Père aujourd'hui même, selon l'exemple de son
Fils unique, pour ne plus vouloir faire que ce que le Père vous
montrera. Attachez vos regards sur Jésus qui vous est à la fois le
modèle et la promesse de ce que vous serez. Adorez celui qui s'est
fait humble pour vous, et qui vous a montré combien la vie de
dépendance peut être bénie.
Heureuse
dépendance! C'est bien là la position qui nous convient à l'égard
d'un tel Dieu. Elle lui rend la gloire qui lui est due; elle
maintient notre âme en paix et en repos, remettant à Dieu le souci
de tout; elle garde notre esprit dans le calme habituel qui le
prépare à recevoir les enseignements du Père et a en profiter;
elle nous fait entrer en communion plus intime avec lui, et nous
apprend à connaître toujours mieux sa volonté. Heureuse
dépendance, qui fut celle du Fils ici-bas! C'est bien là ce que
désire aussi mon âme.
Ô
mon Père, plus je considère l'image de ton Fils, plus aussi je vois
l'état de ruine de ma propre nature, et combien le péché m'a
séparé de toi. Dépendre de toi! Se confier pour toutes choses en
un Dieu tel que toi, si sage, si bon, si riche et si puissant ! Se
peut-il rien de plus heureux? Mais hélas! rien n'est plus difficile!
Nous préférons dépendre de notre propre folie plutôt que de
dépendre du Dieu de gloire. Tes enfants mêmes, ô mon Père,
trouvent qu'il est bien dur, bien difficile d'abandonner leurs
propres vues, leur propre volonté pour croire que le vrai bonheur ne
se trouve que dans une absolue dépendance de toi en toutes choses et
jusque dans les moindres détails.
Seigneur,
avec humilité, je te prie de me faire bien saisir tout cela. Celui
qui m'a acquis la félicité éternelle au prix de son sang, m'a
montré par sa propre vie en quoi consiste cette félicité. Je sais
qu'à présent il veut me conduire et me garder. O mon Père, en ton
Fils je m'abandonne à toi pour que tu m'apprennes à ne rien faire
de moi-même, mais à ne faire, comme Jésus, que ce que je vois
faire au Père. Mon Père, tu veux m'enseigner, comme tu l'as fait
pour ton Fils premier-né. Pour l'amour de lui tu me montreras à moi
aussi ce qu'est sa volonté. Amen.
à suivre.....
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