dimanche 27 janvier 2013

LE NOUVEAU SACERDOCE

15  Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse.
16  Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends.
17 C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment,
18 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.
19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile,
20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 6)

      Abraham a obtenu, après avoir patiemment attendu, ce qui lui avait été promis, savoir cette promesse de Dieu : « certainement  je te bénirai et je multiplierai ta postérité » (ou ta descendance.) Cela lui a été certifié par deux choses immuables de Dieu : le serment et la promesse. Dieu tient toujours Ses promesses. Elles sont le fruit de Sa fidélité, ici, pour Abraham c’est toute sa descendance qui est bénie. Il l’a juré par Lui-même et comme Il ne ment pas, ce qu’Il a promis, a trouvé sa pleine réalisation d’abord dans sa postérité humaine par Isaac et ses descendants, puis dans sa postérité spirituelle par et en Christ. Le serment est lié avec le sacerdoce de notre Seigneur qui a reçu un sacerdoce intransmissible, celui selon l’ordre de Melchisédek. Toute la postérité d’Abraham, (celle postérieure à Christ, et celle à partir de Christ), reçoit la vie éternelle en Christ. Non seulement la postérité du patriarche est multipliée, innombrable, mais en plus elle est éternelle ! ‘’Ceux qui ont la foi sont fils d’Abraham.’’ (Galates 3.7) et aussi ‘’pour les païens, la bénédiction d’Abraham se trouve en Jésus-Christ et que par la foi, nous (Juifs et païens) nous recevions la promesse de l’Esprit.’’ (Galates 3.14)  Que c’est beau !  
   Et, comble de l’amour de Dieu, notre Père, pour nous qui sommes la descendance spirituelle d’Abraham par Christ, nous sommes tous, en Christ, sacrificateurs de cette nouvelle alliance !
   La promesse de l’Eternel pour la postérité du patriarche avait pour suprême objectif notre Seigneur Jésus-Christ ! Nous trouvons cela dans Galates 3.16. Notre Seigneur est Celui par qui la promesse s’accomplit parfaitement :

Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est–à–dire, à Christ.

    Cette postérité ne gomme pas toute la postérité filiale du patriarche car elle est la colonne vertébrale qui a permis la venue de Christ sur la terre. Toute la descendance d’Abraham avait pour but la naissance de Jésus, la postérité qui est la pleine réalisation de la promesse de Genèse 12 :’’Toutes les familles de la terre seront bénies en toi !’’ Cette promesse est aussi rappelée dans Hébreux 6.13-14 :

13  Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui–même, et dit : 
14 Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.

  Par notre Seigneur la postérité du patriarche est devenue une postérité éternelle qui ne cessera jamais. C’est la postérité du patriarche issue du sacerdoce du Seigneur, sacerdoce non transmissible  ! Ce sacerdoce a été inauguré par le sacrifice du divin Agneau, devenu le suprême sacrifice perpétuel du matin et du soir de la Loi. (Exode 29.38-43) Ce n’est plus la postérité selon la chair, car elle est mortelle et elle disparaît, mais celle issue de Christ qui est la véritable postérité du patriarche, et elle est innombrable. Nul ne peut la compter !
    Jean dans le livre de  l’Apocalypse l’a vue en vision ! C’est une postérité qui a, par la grâce de Dieu, le droit, le pouvoir se tenir devant le Trône pour glorifier Dieu, pour l’adorer ! C’est une foule immense, composée de toutes races et tribus de la terre, vêtue de robes blanches.
   En Christ, nous sommes devenus des sacrificateurs de la nouvelle Alliance, en LUI, UNIQUEMENT EN LUI, le Juif premièrement et le Grec (païen) !
  Cette postérité est issue d’une vie impérissable, la vie de résurrection ! Tous ceux qui, dans l’Ancienne Alliance, ont suivi par la foi, le sentier que l’Eternel leur avait tracé, ont reçu cette vie éternelle. C’est ce que nous lisons dans Hébreux 11.40 : Tous sont morts sans obtenir ce qui leur avait été promis, car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. La perfection est la vie impérissable, que Christ nous a acquise, par Sa mort et Sa résurrection. Ils l’ont reçue en même temps que nous : à Sa résurrection. Tous ceux qui ont vécu avant et ceux qui vivent après la résurrection ont tous, reçu cette grâce lorsque que Christ est ressuscité et s’est assis à la droite de Dieu. C’est la postérité d’Abraham !
    Lorsque nous passons par les eaux du baptême, nous sommes baptisés en Sa mort, ensevelis avec Lui et en Lui dans la mort par le baptême. Notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance.. (Romains 6)
   C’est le fruit de l’œuvre de la croix et de la résurrection de Christ qui a permis que la promesse devienne réalité pour tous ceux qui croient en Son Nom. Tous ceux de l’Ancienne Alliance qui ont vécu par la foi, ont reçu, à présent, cette vie impérissable avec nous. C’est le sacerdoce de notre Seigneur non transmissible, fruit de Son œuvre, qui devient le garant de toutes les promesses de Dieu qui sont écrites dans la Loi. Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en Lui ! (2 Corinthiens 1.20) Nous avons l’assurance que cette grâce durera à jamais car comme le certifie Hébreux 7.25 :

C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

    Il n’y a pas de plus belle définition que celle-ci du sacerdoce non transmissible de notre merveilleux Souverain Sacrificateur ! C’est par Lui et uniquement par Lui que nous pouvons nous approcher de Dieu notre Père. Il n’y a pas d’autre Porte que celle-là ! ‘’Je suis le Porte !’’ (Jean 10) Cette déclaration de notre Seigneur est bien réelle ! C’est le Sang de l’Agneau qui a ouvert la Porte et c’est Son sacerdoce intransmissible qui la tient ouverte !

11 Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, –car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, –qu'était–il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron ?
12  Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
(Hébreux 7)

    Nous arrivons à un point essentiel de cette lettre, concernant le sacerdoce lévitique comparé au sacerdoce de notre Seigneur. L’un est transmissible de père en fils, car il établit des hommes mortels pour le service, l’autre est intransmissible car le Seigneur vit à jamais.
    Le premier sacerdoce est le fondement de la Loi donnée au peuple. (Hébreux 7.11) C’est un sacerdoce qui n’a rien amené à la perfection car il était pratiqué par des hommes pécheurs, mortels, nécessitant un renouvellement constant des sacrifices sur l’autel d’airain.
    Ce sacerdoce n’a pas pu atteindre la perfection, étant exercé par des hommes faillibles. Le sacrificateur devait d’abord offrir des sacrifices pour lui-même, pour ses fautes et ensuite pour celles du peuple. Ce sacerdoce était l’ombre dont la réalité est le sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek, prévu depuis toujours par l’Eternel.
    Chaque jour, matin et soir, le sacrificateur de service immolait un agneau (Exode 29.38-42) pour maintenir par le sang de ce sacrifice, la grâce de l’Eternel sur le peuple de Dieu. Chaque année, le 10 du septième mois était célébré le grand jour des expiations. Ce sacrifice était renouvelé chaque année, ‘’mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés, car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.’’ (Hébreux 10.3)
   Ce Jour du Grand Pardon ou le Yom Kippour ‘’rappelait, chaque année, le souvenir des péchés.’’ Le sang des animaux ne pouvait ôter les péchés ! Ce sacerdoce était là en vue d’un temps de réforme et il était l’ombre dont la réalité est celui de notre Seigneur. Ces sacrifices étaient, malgré leurs imperfections, efficaces. Lorsque Balaam a prophétisé sur le peuple, pour le maudire, par l’ordre de Balaq fils de Tsippor, il n’a pas pu, mais, au contraire le peuple a été béni, car sept taureaux et sept béliers ont été immolés. L’Éternel a vu le peuple à travers le sang du sacrifice. Balaam n’a pas dit : « ll n’y a pas d’iniquité en Jacob, ni d’injustice en Israël », mais « Il (Dieu) n’aperçoit pas d’iniquité en Jacob, ni d’injustice en Israël. » Le Seigneur n’a pas vu les fautes, car le peuple était couvert par le sang du sacrifice. Mais il y avait bien de l’iniquité en Jacob et de l’injustice en Israël, invisibles aux yeux de Dieu, couverts par le sang du sacrifice.
    Mais ce sacerdoce, fondé sur la Loi, n’a rien amené à la perfection. La Loi, en effet, établit comme souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse. (Hébreux 7.28) Ce sacerdoce d’Aaron avait pour but la construction du Temple érigé par Salomon. Ce bâtiment était nécessaire pour exercer le sacerdoce d’Aaron, sacerdoce transmissible après la mort de celui-ci à sa postérité. Ce sacerdoce maintenait la grâce de Dieu, sur le peuple, par le sacrifice perpétuel des bêtes immolées à cet effet. 
   Le nouveau sacerdoce, celui de Christ, intransmissible, a eu pour but la construction de ce Temple spirituel dont a parlé le Seigneur dans Jean 2 : le Temple de son Corps ! C’est un Temple spirituel dont nous sommes à la fois les pierres vivantes et les prêtres…si nous demeurons en Christ ! Christ est le Temple et EN LUI, nous sommes ce Temple. Christ est le Souverain Sacrificateur de ce Temple et EN LUI, nous sommes sacrificateurs, sous Son gouvernement. Nous bénéficions de ce sacerdoce intransmissible, qui est celui de la louange et de l’adoration. Nous sommes sous le Sang de l’Agneau, ce sacrifice perpétuel dû à la grâce ineffable, incomparable et non mesurable de Dieu, notre Père céleste.
   Le sacerdoce d’Aaron qui était pratiqué dans le Tabernacle construit selon le modèle montré à Moïse, sur la montagne du Sinaï, a eu pour but la construction du Temple bâtiment du culte de l’Ancienne Alliance.
    Le sacerdoce du Seigneur Jésus a un but, une finalité bien plus glorieuse que ce Temple construit de mains d’homme. Son but suprême est la construction de l’Édifice Éternel qui est le Temple spirituel de Son Corps, Lui ressuscité des morts et nous, en Lui pierres vivantes. Ce Temple, sublime grâce, devient l’Épouse de Christ ! Christ et l’Eglise qui est Son Corps forment cet édifice spirituel. Quelle grâce !
    Essayons de voir combien est grand ce nouveau sacerdoce. Nous en avons un modèle dans la Bible. C’est celui exercé par Melchisédek dont il est écrit qu’il a été fait semblable au Fils de Dieu, en ce sens qu’il n’a pas de généalogie. Il est écrit qu’il n’a ni commencement ni fin de vie et que, donc, il est sacrificateur à perpétuité, exactement comme le sacerdoce du Seigneur. C’est lui qui a été rendu semblable au Fils de Dieu et non le contraire. J’ai parfois entendu que Melchisédek est une manifestation de Christ, ce qui semble être démenti par ces versets de la lettre aux Hébreux. (Hébreux 7.1.3)
    Regardons le culte selon la Loi. Il était soumis à des ordonnances charnelles, se pratiquait pour l’homme du peuple, dans le parvis, à l’autel d’airain. Seuls les prêtres avaient le pouvoir d’entrer dans le lieu saint pour la louange et l’adoration. Les adorateurs du peuple ne pouvaient se tenir que dans le parvis pour se présenter devant l’Eternel. Tout était rites, lois, ordonnances, et nul ne pouvait adorer si un prêtre n’était pas là pour offrir les sacrifices que les adorateurs portaient dans le Temple. C’était de belles cérémonies, mais tout était extérieur. Il existait une sainte hiérarchie pour l’adoration.
    En premier l’homme du peuple ne pouvait se présenter devant l’Eternel pour adorer qu’en la présence d'un prêtre pour sacrifier son offrande sur l’autel d’airain. Il ne pouvait dépasser la limite de l’autel d’airain. Seul, le prêtre officiait sur l'autel d'airain.
    En second, les sacrificateurs avaient le pouvoir de pénétrer dans le Lieu Saint pour offrir des parfums, symbole de l’adoration et des prières. Ils représentaient les adorateurs de l’autel d’airain. Mais ils étaient devant le voile qui barrait la route du Saint des Saints.
    En troisième lieu, le souverain sacrificateur avait le pouvoir d’entrer dans le Saint des Saints pour offrir le sang nécessaire qui garantissait la grâce de Dieu sur les transgressions du peuple pour la nouvelle année. Chaque fois, le sacrifice à l’autel d’airain était nécessaire pour se présenter devant l’Eternel. 

    Mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. (Hébreux 10.3)

    Tout était extérieur mais ordonné par Dieu, dans l’attente d’un temps de réforme. C’étaient des ordonnances charnelles. Elles étaient l’ombre des choses à venir et dont la réalité est  l'ultime sacrifice de l’Agneau de Dieu, notre Seigneur accompli à la croix. Il a obéi à toutes ces ordonnances charnelles sans jamais les transgresser. Il a pu se présenter devant le Père, à Golgotha comme Agneau parfait et par l’Esprit éternel s’offrir pour le salut de l’humanité. Grâce incomparable !
     Il est écrit dans Hébreux 9 :

9  C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte,
10 et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation

   Mais Paul a pu écrire dans Romains 14 :

17  Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint–Esprit.
18  Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.

    Par cette simple déclaration de Paul, ayant trait aux viandes sacrifiées aux idoles, le Saint-Esprit prouve que notre sacerdoce devient quelque chose d’intérieur qui va jaillir à l’extérieur en se traduisant par un comportement qui prend sa source dans Christ en nous. Cette déclaration de Paul montre bien la grande différence entre les rites de la première alliance concernant des interdits alimentaires, avec la nouvelle en Christ.
   Paul explique qu’une chose qui n’est pas impure en soi peut le devenir pour celui qui la perçoit de cette façon. Celui qui est libéré ne doit pas, par sa liberté, être une pierre d’achoppement pour celui qui la considère impure. Il n’est plus question de manger et de boire, mais de justice, de paix et de joie par le Saint-Esprit. C’est le nouveau culte !
    La justice de la croix appliquée à ma vie qui me donne la paix, cette paix qui se traduit par la joie immense d’être réconcilié avec le Père, par le Saint-Esprit devient mon service pour Christ ! C’est merveilleux ! Je sers Christ, je suis agréable à Dieu et approuvé des hommes ! Plus question d’ordonnances charnelles, comme il est écrit, pour vivre et plaire à Dieu, mais une vie intérieure qui donne la puissance d’une vie et des actes visibles agréables à Dieu, notre Père et issus de Christ en moi !
    Cette loi qui régissait la vie des enfants d’Israël, repose sur le sacerdoce lévitique exercé par des hommes faillibles. (Hébreux 7.11) D’autre part cette même loi établit comme souverain sacrificateur (image du véritable sacerdoce, celui de Christ) des hommes sujets à la faiblesse.(Hébreux 7.28) La loi n’a rien amené à la perfection (Hébreux 7.19) et nous le comprenons fort bien en lisant cette lettre ! ‘’Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous !’ (Romains 11.32) C’est la loi qui a enfermé tous les hommes dans cette désobéissance pour une intention merveilleuse !
    Le nouveau sacerdoce est fondé sur l’œuvre de notre merveilleux Seigneur, qui est à la fois l’Agneau du sacrifice perpétuel et le Souverain Sacrificateur de ce sacrifice. Comme l’a écrit Paul dans Romains 11.35 : ‘’Tout est de Lui, par Lui et pour Lui !’’ Pour Dieu et Son Fils !  Que nous apprend cette épître sur ce nouveau sacrificateur ?

1 En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés.
2  Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage.
3  Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple.
4  Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron.

    Nous avons la description de ce sacerdoce selon la loi. Les sacrificateurs étaient faillibles et ils devaient s’occuper de leurs péchés et transgressions avant de pouvoir aller vers celles des autres. Etant conscients de leur faiblesse, ils pouvaient être indulgents pour les autres. Quand nous voyons le comportement de ces sacrificateurs ainsi que du souverain sacrificateur devant le Seigneur avant sa crucifixion, nous pouvons nous demander où était leur indulgence !
 Seul Dieu a établi cette dignité, uniquement réservé au Fils béni!

5  Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui !
6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek.

    Pour être établi Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, notre merveilleux Seigneur a dû passer par tout un cheminement durant Son temps sur cette terre. Nul ne peut s’attribuer cet honneur car on y est appelé par Dieu ; Aaron a été appelé par Dieu. (Hébreux 5.5) Cette lettre nous décrit la formation de Jésus pour être ce Souverain Sacrificateur selon cet ordre nouveau. Lisons quelques versets du chapitre 5 :

7  C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
8  a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,
9  et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel,
10  Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.

Et aussi lisons ce qui est écrit au chapitre 4 de cette lettre :

10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.

    La vie de notre Seigneur, le nouvel Adam, a été une formation continue dans la soumission au Père pour notre salut, manifestée par cet amour non quantifiable du Père et du Fils dans la puissance de l’Esprit. Nous pensons toujours aux souffrances du Fils et c’est bien, mais je crois que le Père a aussi souffert de cette nécessité de la souffrance de Son Fils pour notre salut. Tous les deux unis dans la souffrance afin que leur amour pour l’homme, soit le moyen de notre salut ! Quelle grâce !
    Je ne veux pas aller plus loin dans cette méditation. Je ne suis que sur le rivage de cet immense océan, de l’amour de Dieu pour l’homme !
    Que chacun puisse approfondir cette merveilleuse Parole pour croître dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! (2Pierre 3.18)

jcb
   


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