15 Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré,
obtint l’effet de la promesse.
16 Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le
serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends.
17 C’est pourquoi Dieu, voulant montrer
avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa
résolution, intervint par un serment,
18 afin que, par deux choses immuables,
dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant
encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous
était proposée.
19 Cette espérance, nous la possédons
comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile,
20 là où Jésus est entré pour
nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours,
selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 6)
Abraham a
obtenu, après avoir patiemment attendu, ce qui lui avait été promis, savoir
cette promesse de Dieu : « certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité »
(ou ta descendance.) Cela lui a été certifié par deux
choses immuables de Dieu : le serment et la promesse. Dieu tient toujours
Ses promesses. Elles sont le fruit de Sa fidélité, ici, pour Abraham c’est
toute sa descendance qui est bénie. Il l’a juré par Lui-même et comme Il ne
ment pas, ce qu’Il a promis, a trouvé sa pleine réalisation d’abord dans sa
postérité humaine par Isaac et ses descendants, puis dans sa postérité
spirituelle par et en Christ. Le serment est lié avec le sacerdoce de notre Seigneur
qui a reçu un sacerdoce intransmissible, celui selon l’ordre de Melchisédek.
Toute la postérité d’Abraham, (celle postérieure à Christ, et celle à partir de
Christ), reçoit la vie éternelle en Christ. Non seulement la postérité
du patriarche est multipliée, innombrable, mais en plus elle est
éternelle ! ‘’Ceux qui ont la foi sont fils d’Abraham.’’ (Galates 3.7) et
aussi ‘’pour les païens, la bénédiction d’Abraham se trouve en Jésus-Christ
et que par la foi, nous (Juifs et païens) nous recevions la promesse de
l’Esprit.’’ (Galates 3.14) Que
c’est beau !
Et, comble de
l’amour de Dieu, notre Père, pour nous qui sommes la descendance spirituelle
d’Abraham par Christ, nous sommes tous, en Christ, sacrificateurs de cette
nouvelle alliance !
La promesse de
l’Eternel pour la postérité du patriarche avait pour suprême
objectif notre Seigneur Jésus-Christ ! Nous trouvons cela dans
Galates 3.16. Notre Seigneur est Celui par qui la promesse s’accomplit
parfaitement :
Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa
postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de
plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité,
c'est–à–dire, à Christ.
Cette postérité ne gomme pas toute la postérité filiale du
patriarche car elle est la colonne vertébrale qui a permis la venue de Christ
sur la terre. Toute la descendance d’Abraham avait pour but la naissance de
Jésus, la postérité qui est la pleine réalisation de la promesse de Genèse
12 :’’Toutes les familles de la terre seront bénies en toi !’’
Cette promesse est aussi rappelée dans Hébreux
6.13-14 :
13 Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un
plus grand que lui, il jura par lui–même, et dit :
14 Certainement je te
bénirai et je multiplierai ta postérité.
Par notre
Seigneur la postérité du patriarche est devenue une postérité éternelle qui ne
cessera jamais. C’est la postérité du patriarche issue du sacerdoce du
Seigneur, sacerdoce non transmissible ! Ce sacerdoce a été inauguré par
le sacrifice du divin Agneau, devenu le suprême sacrifice perpétuel du matin et
du soir de la Loi. (Exode 29.38-43) Ce n’est plus la postérité selon la chair, car elle est
mortelle et elle disparaît, mais celle issue de Christ qui est la véritable
postérité du patriarche, et elle est innombrable. Nul ne peut la compter !
Jean dans
le livre de l’Apocalypse l’a vue en
vision ! C’est une postérité qui a, par la grâce de Dieu, le droit, le
pouvoir se tenir devant le Trône pour glorifier Dieu, pour l’adorer !
C’est une foule immense, composée de toutes races et tribus de la terre, vêtue
de robes blanches.
En
Christ, nous sommes devenus des sacrificateurs de la nouvelle Alliance, en LUI,
UNIQUEMENT EN LUI, le Juif premièrement et le Grec (païen) !
Cette
postérité est issue d’une vie impérissable, la vie de résurrection ! Tous
ceux qui, dans l’Ancienne Alliance, ont suivi par la foi, le sentier que
l’Eternel leur avait tracé, ont reçu cette vie éternelle. C’est ce que nous
lisons dans Hébreux 11.40 : Tous sont morts sans obtenir ce qui leur avait
été promis, car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin
qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. La perfection est la
vie impérissable, que Christ nous a acquise, par Sa mort et Sa résurrection.
Ils l’ont reçue en même temps que nous : à Sa résurrection. Tous ceux qui
ont vécu avant et ceux qui vivent après la résurrection ont tous, reçu cette
grâce lorsque que Christ est ressuscité et s’est assis à la droite de Dieu.
C’est la postérité d’Abraham !
Lorsque
nous passons par les eaux du baptême, nous sommes baptisés en Sa mort,
ensevelis avec Lui et en Lui dans la mort par le baptême. Notre vieil homme a été
crucifié avec Lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance..
(Romains 6)
C’est le fruit de l’œuvre de la croix
et de la résurrection de Christ qui a permis que la promesse devienne réalité
pour tous ceux qui croient en Son Nom. Tous ceux de l’Ancienne Alliance qui ont
vécu par la foi, ont reçu, à présent, cette vie impérissable avec nous. C’est
le sacerdoce de notre Seigneur non transmissible, fruit de Son œuvre, qui
devient le garant de toutes les promesses de Dieu qui sont écrites dans la Loi.
Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en Lui ! (2 Corinthiens 1.20) Nous
avons l’assurance que cette grâce durera à jamais car comme le certifie Hébreux
7.25 :
C’est
aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu
par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Il n’y a pas de plus belle définition que celle-ci du sacerdoce
non transmissible de notre merveilleux Souverain Sacrificateur ! C’est par
Lui et uniquement par Lui que nous pouvons nous approcher de Dieu notre Père.
Il n’y a pas d’autre Porte que celle-là ! ‘’Je suis le Porte !’’ (Jean 10) Cette déclaration de notre Seigneur est bien réelle ! C’est le Sang de
l’Agneau qui a ouvert la Porte et c’est Son sacerdoce intransmissible qui la
tient ouverte !
11 Si donc la perfection avait été
possible par le sacerdoce Lévitique, –car c'est sur ce sacerdoce que repose la
loi donnée au peuple, –qu'était–il encore besoin qu'il parût un autre
sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron ?
12 Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un
changement de loi.
(Hébreux 7)
Nous arrivons à un point essentiel de cette lettre, concernant
le sacerdoce lévitique comparé au sacerdoce de notre Seigneur. L’un est
transmissible de père en fils, car il établit des hommes mortels pour le
service, l’autre est intransmissible car le Seigneur vit à jamais.
Le premier sacerdoce est le fondement de la Loi donnée au
peuple. (Hébreux 7.11) C’est un sacerdoce qui n’a rien amené à la perfection
car il était pratiqué par des hommes pécheurs, mortels, nécessitant un renouvellement
constant des sacrifices sur l’autel d’airain.
Ce sacerdoce n’a pas pu atteindre la perfection, étant exercé
par des hommes faillibles. Le sacrificateur devait d’abord offrir des
sacrifices pour lui-même, pour ses fautes et ensuite pour celles du peuple. Ce sacerdoce
était l’ombre dont la réalité est le sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek,
prévu depuis toujours par l’Eternel.
Chaque jour, matin et soir, le sacrificateur de service
immolait un agneau (Exode 29.38-42) pour maintenir par le sang de ce sacrifice,
la grâce de l’Eternel sur le peuple de Dieu. Chaque année, le 10 du septième
mois était célébré le grand jour des expiations. Ce sacrifice était renouvelé
chaque année, ‘’mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le
souvenir des péchés, car il est impossible que le sang des taureaux et des
boucs ôte les péchés.’’ (Hébreux 10.3)
Ce Jour du Grand Pardon ou le Yom Kippour ‘’rappelait,
chaque année, le souvenir des péchés.’’ Le sang des animaux ne pouvait ôter
les péchés ! Ce sacerdoce était là en vue d’un temps de réforme et il
était l’ombre dont la réalité est celui de notre Seigneur. Ces sacrifices
étaient, malgré leurs imperfections, efficaces. Lorsque Balaam a prophétisé sur
le peuple, pour le maudire, par l’ordre de Balaq fils de Tsippor, il n’a pas
pu, mais, au contraire le peuple a été béni, car sept taureaux et sept béliers
ont été immolés. L’Éternel a vu le peuple à travers le sang du sacrifice.
Balaam n’a pas dit : « ll n’y a pas d’iniquité en Jacob, ni
d’injustice en Israël », mais « Il (Dieu) n’aperçoit pas d’iniquité
en Jacob, ni d’injustice en Israël. » Le Seigneur n’a pas vu les
fautes, car le peuple était couvert par le sang du sacrifice. Mais il y avait
bien de l’iniquité en Jacob et de l’injustice en Israël, invisibles aux yeux de
Dieu, couverts par le sang du sacrifice.
Mais ce sacerdoce, fondé sur la Loi, n’a rien amené à la
perfection. La Loi, en effet, établit comme souverains sacrificateurs des
hommes sujets à la faiblesse. (Hébreux 7.28) Ce sacerdoce d’Aaron avait
pour but la construction du Temple érigé par Salomon. Ce bâtiment était
nécessaire pour exercer le sacerdoce d’Aaron, sacerdoce transmissible après la
mort de celui-ci à sa postérité. Ce sacerdoce maintenait la grâce de Dieu, sur
le peuple, par le sacrifice perpétuel des bêtes immolées à cet effet.
Le nouveau sacerdoce, celui de Christ, intransmissible, a eu
pour but la construction de ce Temple spirituel dont a parlé le Seigneur dans
Jean 2 : le Temple de son Corps ! C’est un Temple spirituel dont nous
sommes à la fois les pierres vivantes et les prêtres…si nous demeurons en
Christ ! Christ est le Temple et EN LUI, nous sommes ce Temple. Christ est
le Souverain Sacrificateur de ce Temple et EN LUI, nous sommes sacrificateurs,
sous Son gouvernement. Nous bénéficions de ce sacerdoce intransmissible, qui
est celui de la louange et de l’adoration. Nous sommes sous le Sang de
l’Agneau, ce sacrifice perpétuel dû à la grâce ineffable, incomparable et non
mesurable de Dieu, notre Père céleste.
Le sacerdoce d’Aaron qui était pratiqué dans le Tabernacle
construit selon le modèle montré à Moïse, sur la montagne du Sinaï, a eu pour
but la construction du Temple bâtiment du culte de l’Ancienne Alliance.
Le sacerdoce du Seigneur Jésus a un but, une finalité bien plus
glorieuse que ce Temple construit de mains d’homme. Son but suprême est la
construction de l’Édifice Éternel qui est le Temple spirituel de Son Corps, Lui
ressuscité des morts et nous, en Lui pierres vivantes. Ce Temple, sublime
grâce, devient l’Épouse de Christ ! Christ et l’Eglise qui est Son Corps
forment cet édifice spirituel. Quelle grâce !
Essayons de voir combien est grand ce nouveau sacerdoce. Nous
en avons un modèle dans la Bible. C’est celui exercé par Melchisédek dont il
est écrit qu’il a été fait semblable au Fils de Dieu, en ce sens qu’il n’a pas
de généalogie. Il est écrit qu’il n’a ni commencement ni fin de vie et que,
donc, il est sacrificateur à perpétuité, exactement comme le sacerdoce du
Seigneur. C’est lui qui a été rendu semblable au Fils de Dieu et non le
contraire. J’ai parfois entendu que Melchisédek est une manifestation de
Christ, ce qui semble être démenti par ces versets de la lettre aux Hébreux.
(Hébreux 7.1.3)
Regardons le culte selon la Loi. Il était soumis à des ordonnances
charnelles, se pratiquait pour l’homme du peuple, dans le parvis, à l’autel
d’airain. Seuls les prêtres avaient le pouvoir d’entrer dans le lieu saint pour
la louange et l’adoration. Les adorateurs du peuple ne pouvaient se tenir que
dans le parvis pour se présenter devant l’Eternel. Tout était rites, lois,
ordonnances, et nul ne pouvait adorer si un prêtre n’était pas là pour offrir
les sacrifices que les adorateurs portaient dans le Temple. C’était de belles cérémonies, mais
tout était extérieur. Il existait une sainte hiérarchie pour l’adoration.
En premier l’homme du peuple ne pouvait se présenter devant
l’Eternel pour adorer qu’en la présence d'un prêtre pour sacrifier son offrande sur l’autel
d’airain. Il ne pouvait dépasser la limite de l’autel d’airain. Seul, le prêtre officiait sur l'autel d'airain.
En second, les sacrificateurs avaient le pouvoir de pénétrer
dans le Lieu Saint pour offrir des parfums, symbole de l’adoration et des
prières. Ils représentaient les adorateurs de l’autel d’airain. Mais ils
étaient devant le voile qui barrait la route du Saint des Saints.
En troisième lieu,
le souverain sacrificateur avait le pouvoir d’entrer dans le Saint des Saints
pour offrir le sang nécessaire qui garantissait la grâce de Dieu sur les
transgressions du peuple pour la nouvelle année. Chaque fois, le sacrifice à
l’autel d’airain était nécessaire pour se présenter devant l’Eternel.
Mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir
des péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte
les péchés. (Hébreux 10.3)
Tout était extérieur mais ordonné par Dieu, dans l’attente d’un
temps de réforme. C’étaient des ordonnances charnelles. Elles étaient
l’ombre des choses à venir et dont la réalité est l'ultime sacrifice de l’Agneau de Dieu, notre Seigneur accompli à la
croix. Il a obéi à toutes ces ordonnances charnelles sans jamais les
transgresser. Il a pu se présenter devant le Père, à Golgotha comme Agneau
parfait et par l’Esprit éternel s’offrir pour le salut de l’humanité. Grâce
incomparable !
Il est écrit dans Hébreux 9 :
9 C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des
offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la
conscience celui qui rend ce culte,
10 et
qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient
des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation
Mais Paul a pu écrire dans Romains 14 :
17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire,
mais la justice, la paix et la joie, par le Saint–Esprit.
18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et
approuvé des hommes.
Par cette
simple déclaration de Paul, ayant trait aux viandes sacrifiées aux idoles, le
Saint-Esprit prouve que notre sacerdoce devient quelque chose d’intérieur qui
va jaillir à l’extérieur en se traduisant par un comportement qui prend sa source
dans Christ en nous. Cette déclaration de Paul montre bien la grande différence
entre les rites de la première alliance concernant des interdits alimentaires,
avec la nouvelle en Christ.
Paul explique
qu’une chose qui n’est pas impure en soi peut le devenir pour celui qui la
perçoit de cette façon. Celui qui est libéré ne doit pas, par sa liberté, être une pierre
d’achoppement pour celui qui la considère impure. Il n’est plus question de
manger et de boire, mais de justice, de paix et de joie par le Saint-Esprit. C’est
le nouveau culte !
La justice de
la croix appliquée à ma vie qui me donne la paix, cette paix qui se traduit par
la joie immense d’être réconcilié avec le Père, par le Saint-Esprit devient mon
service pour Christ ! C’est merveilleux ! Je sers Christ, je suis
agréable à Dieu et approuvé des hommes ! Plus question d’ordonnances
charnelles, comme il est écrit, pour vivre et plaire à Dieu, mais une vie
intérieure qui donne la puissance d’une vie et des actes visibles agréables à
Dieu, notre Père et issus de Christ en moi !
Cette loi qui
régissait la vie des enfants d’Israël, repose sur le sacerdoce lévitique exercé
par des hommes faillibles. (Hébreux 7.11) D’autre part cette même loi établit
comme souverain sacrificateur (image du véritable sacerdoce, celui de Christ)
des hommes sujets à la faiblesse.(Hébreux 7.28) La loi n’a rien amené à la
perfection (Hébreux 7.19) et nous le comprenons fort bien en lisant cette
lettre ! ‘’Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour
faire miséricorde à tous !’ (Romains 11.32) C’est la loi qui a
enfermé tous les hommes dans cette désobéissance pour une intention
merveilleuse !
Le nouveau
sacerdoce est fondé sur l’œuvre de notre merveilleux Seigneur, qui est à la
fois l’Agneau du sacrifice perpétuel et le Souverain Sacrificateur de ce
sacrifice. Comme l’a écrit Paul dans Romains 11.35 : ‘’Tout est de Lui,
par Lui et pour Lui !’’ Pour Dieu et Son Fils ! Que nous apprend cette épître sur ce nouveau
sacrificateur ?
1 En effet, tout souverain sacrificateur
pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu,
afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés.
2 Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque
la faiblesse est aussi son partage.
3 Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des
sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple.
4 Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est
appelé de Dieu, comme le fut Aaron.
Nous avons la
description de ce sacerdoce selon la loi. Les sacrificateurs étaient faillibles
et ils devaient s’occuper de leurs péchés et transgressions avant de pouvoir
aller vers celles des autres. Etant conscients de leur faiblesse, ils pouvaient être
indulgents pour les autres. Quand nous voyons le comportement de ces
sacrificateurs ainsi que du souverain sacrificateur devant le Seigneur avant sa
crucifixion, nous pouvons nous demander où était leur indulgence !
Seul Dieu a établi
cette dignité, uniquement réservé au Fils béni!
5 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir
souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu
es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui !
6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es
sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek.
Pour être établi Sacrificateur selon
l’ordre de Melchisédek, notre merveilleux Seigneur a dû passer par tout un
cheminement durant Son temps sur cette terre. Nul ne peut s’attribuer cet
honneur car on y est appelé par Dieu ; Aaron a été appelé par
Dieu. (Hébreux 5.5) Cette lettre nous décrit la formation de Jésus pour
être ce Souverain Sacrificateur selon cet ordre nouveau. Lisons quelques
versets du chapitre 5 :
7 C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de
grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait
le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
8 a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance
par les choses qu’il a souffertes,
9 et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour
tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel,
10 Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur
selon l’ordre de Melchisédek.
Et aussi lisons ce qui est écrit au chapitre 4 de cette
lettre :
10 Il convenait, en effet, que celui
pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire
beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur
salut.
La vie de
notre Seigneur, le nouvel Adam, a été une formation continue dans la soumission au Père pour
notre salut, manifestée par cet amour non quantifiable du Père et du Fils dans
la puissance de l’Esprit. Nous pensons toujours aux souffrances du Fils et
c’est bien, mais je crois que le Père a aussi souffert de cette nécessité de la
souffrance de Son Fils pour notre salut. Tous les deux unis dans la souffrance
afin que leur amour pour l’homme, soit le moyen de notre salut !
Quelle grâce !
Je ne veux pas
aller plus loin dans cette méditation. Je ne suis que sur le rivage de cet
immense océan, de l’amour de Dieu pour l’homme !
Que chacun
puisse approfondir cette merveilleuse Parole pour croître dans la
grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !
(2Pierre 3.18)
jcb
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