10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons–nous sauvés par sa vie.
11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus–Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.
Ces trois versets sont un résumé de l’œuvre parfaite de notre Seigneur pour nous. Nous pouvons voir trois parties essentielles de ce que nous affirme Paul par le Saint-Esprit, en quatre points :
1° Nous sommes justifiés par le Sang de Jésus. Nous savons que le salaire du péché c’est la mort. Seule l’effusion du sang, c’est-à-dire la mort (la mort substitutive d’une bête sous la loi, de notre Agneau, sous la grâce) apaise la colère de Dieu. Christ a été condamné à mort en portant nos péchés sur le bois. Nos péchés étant expiés nous avons la paix avec Dieu. La justice de Dieu est satisfaite et le ciel s’est ouvert pour tous ceux qui acceptent cette mort substitutive de Christ, car :
Selon la loi, presque tout est purifié avec du sang et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. (Hébreux 9.21)
L’expiation des péchés par le Sang de la croix nous rend quittes de toutes nos fautes devant Dieu car nous recevons le pardon de nos péchés expiés à la croix. Nous sommes considérés comme n’ayant jamais péché ! Il est bon de rappeler ces choses que nous connaissons tous. Jésus a été livré pour nos offenses et Il est ressuscité pour notre justification. (Romains 4.25) Il vit aux siècles des siècles, présent devant le Père pour nous garder. Notre justification est un Homme dans la gloire ! Notre justification n’est pas un décret de Dieu, ni un dogme, mais notre Seigneur Jésus-Christ ! Un Homme glorifié, le Fils de l’Homme, vivant et garant de Son œuvre à la croix par Sa vie éternelle ! Il est Celui que Daniel avait aperçu dans une vision. Dieu, notre Père, ne peut nous voir qu’à travers le Sang de Christ, que Jésus Lui-même a répandu dans le tabernacle qui n’est pas construit de la main de l’homme, le véritable, le céleste. (Hébreux 9.11-12) La résurrection du Seigneur est la preuve qu’Il était pur et sans tache aucune, que Son sacrifice a été accepté. Nos péchés ont été engloutis par Sa mort, mais Il est sorti victorieux de cette épreuve. Il est notre justification devant le Père. Notre justification est le Seigneur Jésus Lui-même. Le Vivant est notre justification !
2° Nous sommes sauvés, par Lui, de la colère (de Dieu) Il a pris notre condamnation et l’a subie par Sa mort, à notre place. Nous revenons toujours à cette vérité première, essentielle et si merveilleuse. Jésus, le Fils de l’homme, Agneau de Dieu, a été foudroyé par la colère de Dieu. Il a subi ce jugement à notre place ! A Gethsémané Il s’est revêtu de nos iniquités et les a portées sur le bois. C’est tellement incroyable, tellement beau !
La mort n’a pas pu le retenir car Il a toujours été pur et sans taches, comme nous l’avons vu plus haut, malgré le poids de nos transgressions sur Lui. Que c’est beau ! Que c’est grand ! Que c’est glorieux ! La mort n’a pas pu le retenir ! Il vit pour nous, pour garder notre vie sur terre. Sa vie envahit nos cœurs par le Saint-Esprit.
3° Nous sommes réconciliés par la mort du Fils. C’est une vérité profonde et qui est terrible. Il devait mourir pour que nous soyons réconciliés. Sa mort a apaisé la colère de Dieu et nous sommes réconciliés avec Dieu. La mort subie pour l’expiation de nos fautes, mort à notre place, nous ouvre les cieux. Terrible jugement qui a séparé pour un temps, à Gethsémané, le Père de Son Fils ! Agonie insondable de cet Agneau qui a pris, à ce moment-là, tous les péchés de l’humanité sur Lui pour les expier ! Nos péchés l’ont conduit à l’infâme bois, à subir la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous.
4° Nous sommes sauvés par Sa vie. Ce quatrième point nous parle aussi du salut pour notre vie de tous les jours. Nous sommes sauvés par Sa vie. Il a donné Sa vie pour nous arracher à notre condamnation. Il a mis Sa vie en nous par le Saint-Esprit et c’est par la puissance de Sa vie en nous que nous sommes maintenus dans ce salut initial. Non seulement, Il nous a sauvés, mais Il nous tient dans Sa sûre main, tout le temps de notre pèlerinage terrestre. Sa vie en nous, nous garde, nous discipline, nous châtie et nous mène jusque dans la gloire ! Nul ne peut nous ravir de Sa main et de la main du Père, ‘’Moi et le Père nous sommes un ’’ (Jean 10.30) Merveilleux !
Je crois que ce quatrième point montre la puissance de Sa vie en nous. Ce n’est pas la vie terrestre qui l’a conduit à la croix, celle qu’Il a donnée pour nous sauver, mais celle de Sa résurrection, la vie éternelle. Je crois, au contraire que c’est la vie, la céleste, celle qui ne peut mourir, Sa vie de ressuscité (qui ne peut plus mourir) et que Dieu a déversé en nous par l’Esprit. Cette vie nous tient et nous conduit dans l’éternité. Celui qui a le Fils a la vie (1Jean 5.12) Nous n’avons pas cette vie en nous-mêmes, mais c’est celle de Christ qui est en nous. Nous pouvons nous écrier comme Paul : ‘’Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi ! (Galates 2.20)
Regardons le deuxième volet de cette courte méditation et ce verset 21 qui est tellement riche pour nous, enfants de Dieu !
18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.
19 Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.
20 Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus–Christ notre Seigneur.
Tout d’abord, jetons un regard sur le verset précédent, le 17 :
Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront–ils dans la vie par Jésus–Christ lui seul.
L’offense d’un seul, c’est-à-dire le péché originel de nos premiers parents, Adam et Ève, a fait régner la mort sur toute l’humanité. Cette faute, ce péché, a donné la puissance nécessaire pour le règne de la mort sur toute l’humanité. La mort règne encore sur tous ceux qui refusent l’Evangile de la grâce. Ceux-là sont morts à Dieu. Jésus a écrasé, par Sa mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable (Hébreux 2.14) C’est Lui, à présent qui a les clefs de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1.18) Tout est entre les mains du Seigneur Jésus, tout, absolument tout ! Rien ne Lui échappe, même si nous voyons ou vivons des événements qui pourraient nous faire douter de cette belle vérité essentielle, fondamentale pour notre foi. Ce sont des choses que nous avons déjà partagées dans d’autres méditations. Il est bon d’y revenir dessus, car c’est un des fondements de notre vie en Christ. Rien ne lui échappe ! Il est Roi des rois, Seigneur des seigneurs !
Il est vrai que tous les croyants, et cela jusqu’au retour en gloire de notre Seigneur, meurent comme tous les hommes. Mais la Parole certifie que ceux-ci se sont endormis. Ils sont en Christ, nous ne savons pas sous quelle forme, mais ils attendent l’Avènement de notre glorieux Seigneur, en Christ.
Tous ceux qui ont accepté l’ Évangile de la grâce et qui y obéissent sont passés de la mort
à la vie. Nous pouvons régner dans la vie par Jésus-Christ seul car nous avons reçu le don de la justice de Dieu révélé par l’ Évangile. C’est un des fruits de la grâce de Dieu, vivre par la puissance de la vie du Seigneur, en nous. Encore un fondement de notre foi. Ce ne sont pas des dogmes, mais la vie de Christ en nous, les réalités spirituelles de l’ Évangile.
Venons à ces trois versets. Paul affirme, sous la direction de l’Esprit plusieurs points pour nous faire entrer dans la révélation que lui a donnée le Saint-Esprit :
--par une seule faute la condamnation s’étend à tous les hommes
--un seul acte de justice, la justification qui donne la vie, s’étend à tous les hommes
--la désobéissance d’un seul homme a rendu pécheurs beaucoup d’hommes
--par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes
--la loi a fait abonder l’offense. Le péché a été révélé par cette loi. L’aiguillon de la mort, c’est le péché. La loi est la puissance du péché (1Corinthiens 15.56)
--la grâce a surabondé là où le péché a abondé
C’est un résumé merveilleux et très clair de l’Evangile ! Par ces vérités énoncées dans ces quelques lignes, nous avons le fondement de notre vie chrétienne, de notre nouvelle création. C’est la bonne nouvelle. Le fondement, le roc, sur lesquels est établie la justice de Dieu, pour le salut de quiconque croit.
Venons-en maintenant à ce verset 18 qui m’a si fortement interpellé. Par la grâce de Dieu, je vais essayer de partager ce que j’ai sur le cœur par ce verset glorieux.
--le péché a régné par la mort. La mort de chaque être humain est la preuve formelle que le péché règne sur l’humanité entière. Chaque homme doit mourir, converti ou pas. Le salaire du péché, c’est la mort. Nous avons tous péché !
Nous attendons, nous croyants, la rédemption de notre corps qui sera effective à l’Avènement glorieux du Seigneur. Notre corps est sauvé en espérance. Nous avons la grâce de la résurrection de notre esprit, qui, par nos offenses était mort à Dieu, séparé de Dieu. Notre communion avec Dieu qui est Esprit, est rétablie par la régénération de notre esprit. Dieu habite en notre esprit et de celui-ci, tout notre corps peut être tenu et gouverné pour vivre une vie conforme à la volonté de Dieu. Notre esprit régénéré est en communion permanente avec l’Esprit de Dieu. C’est le salut acquis à la croix pour nous, par l’expiation de nos fautes. Nous avons la paix avec Dieu et Il peut habiter en nous.
--la grâce règne par la justice ! Le péché a régné par la mort, mais la grâce règne par la justice. La grâce règne ! La grâce n’est ni une confession de foi, ni un dogme, ni un décret, mais la grâce est vivante ! Elle règne ! Combien nous devrions apprécier cela ! La grâce n’est pas une loi écrite sur un bout de papier ! C’est un principe de vie divin qui nous permet de vivre de la vie de Dieu en nous.
--la grâce règne pour la vie éternelle. La grâce de Dieu a un seul but : nous mener jusque dans la vie éternelle. Nous en avons les prémices par le Saint-Esprit de cette vie divine. C’est la main du berger qui conduit son troupeau et qui en prend soin. La grâce de Dieu c’est le bâton et la houlette du bon berger ! Le règne de la grâce nous mènera à bon port !
--la grâce règne par Jésus-Christ, notre Seigneur. Je crois que tout est dit. Nous sommes dans la sûre main de notre Seigneur. Il n’est pas fait mention de Jésus comme Sauveur, mais comme Seigneur, Celui qui a le pouvoir sur toutes choses et à qui rien n’échappe. La grâce est la description de ce Bon Berger qu’Il est et Sa seigneurie règne par cette grâce !
Reprenons une dernière fois ces versets 20 et 21 avec une nouvelle approche
20 Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus–Christ notre Seigneur.
Le verset vingt et un de Romains cinq est un verset à la fois bouleversant et merveilleux. La grâce règne ! La grâce règne ! Non seulement, elle règne, mais la finalité de ce règne est la vie éternelle, vie éternelle garantie par l’œuvre glorieuse de notre Seigneur ! Essayons de rentrer dans toute la richesse de ce verset si limpide !
Il est question de justice. La justice est le moyen par lequel règne la grâce. Il est bon de chercher dans l’Ancienne Alliance des échos de ce que nous lisons ici. Regardons ce qui est écrit dans le livre du prophète Esaïe au chapitre cinq :
16 L’ Éternel des armées sera élevé par le jugement, Et le Dieu saint sera sanctifié par la justice.
Ce verset est composé de deux parties distinctes Dans chaque partie l’ Éternel a un nom différent. En premier lieu, il s’agit de l’ Éternel des armées, en second c’est du Dieu saint qui est mentionné.
Nous lisons dans Jean 12.41 : ‘’C’est ce que dit Esaïe lorsqu’il vit sa gloire (celle de Jésus, dans le contexte) et qu’il parla de Lui. (de Jésus) Esaïe décrit cette vision dans son livre au chapitre six. Il a vu le Seigneur assis sur un trône très élevé. Il s’écrie ‘’Malheur à moi !……Mes yeux ont vu le Roi, l’ Éternel des armées’’ Jean dit que ce Roi, l’ Éternel des armées n’est autre que le Seigneur. Paul a écrit : ’’Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même’’ En Jésus, le Fils de l’Homme était caché l’ Éternel des armées !
Au sein de l’humanité parfaite du Seigneur se trouvait la Divinité dans toute Sa plénitude, l’Éternel des armées. Quelle grâce ! L’ Éternel des armées a été élevé par Christ qui a subi ce jugement qui nous donne la paix. Il a été élevé par le jugement. Le peuple, ainsi, est épargné et son péché a été expié et l’ Éternel des armées a été élevé.
Jésus a pris sur Lui notre jugement. Ainsi, le Dieu saint est sanctifié par le jugement tombé sur le Seigneur qui a pris notre place. Il est notre Substitut. C’est le jugement qui a élevé l’Éternel des armées par notre Seigneur, à la croix. Jésus s’est écrié, toujours dans Jean 12 : ‘’Lorsque je serai élevé, j’attirerai tous les hommes à moi !’’ Il peut les attirer afin de les mettre sous la protection de la grâce car le jugement est tombé sur Lui et la justice de Dieu assouvie. Le Dieu saint est sanctifié par ce jugement.
Dans ce chapitre 5 d’Esaïe (v.16), l’ Éternel des armées est élevé par le droit. Si nous lisons le contexte de ce verset, qui est décrit dans ce chapitre 5, nous voyons deux choses très importantes
--Des versets 1 à 6 nous pouvons lire le jugement de l’ Éternel sur ‘’Sa vigne’’ Israël, dont le plant chéri est l’homme de Juda. (Traduction littérale) Dans ce passage c’est le fruit que le Seigneur attend de Sa vigne. Ce fruit est infect (v. 2,4) IL laisse tomber Sa vigne et la laisse sans aucun soin. Cette vigne va péricliter et mourir. Elle est délaissée par le Maître, elle va être broutée, la haie renversée et les ronces et les épines (fruit de la malédiction de Genèse 3) vont croître. L’ Éternel est dégoûté et la laisse sans soins.
Jésus, dans Jean 15 a affirmé qu’Il est, Lui, le ‘’VRAI CEP’’. Le jugement est tombé sur la vigne, mais le vrai cep a été épargné. Il est vivace depuis la résurrection du Seigneur. Il porte du fruit. Nous sommes ce fruit pour le Père, fruit de la justice accomplie par le jugement tombé sur Jésus.
--Des versets 8 à 30 se trouve décrit le jugement sur tout le pays et sur les habitants. Dieu (Elohim) est sanctifié par la justice. Dans ce passage d’Esaïe, comme il n’y a pas de substitut, le jugement tombe sur le peuple. ‘’Celui qui pèche mourra !’’ C’est ce qui se passe dans ce chapitre cinq. Six malédictions sont prononcées sur le peuple. Le jugement de Dieu est très dur, terrible, implacable :
24 C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, Et comme la flamme consume l’herbe sèche, Ainsi leur racine sera comme de la pourriture, Et leur fleur se dissipera comme de la poussière ; Car ils ont dédaigné la loi de l’ Éternel des armées, Et ils ont méprisé la parole du Saint d’Israël.
25 C’est pourquoi la colère de l’ Éternel s’enflamme contre son peuple, Il étend sa main sur lui, et il le frappe ; Les montagnes s’ébranlent ; Et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.
26 Il élève une bannière pour les peuples lointains, Et il en siffle un des extrémités de la terre : Et voici, il arrive avec promptitude et légèreté.
27 Nul n’est fatigué, nul ne chancelle de lassitude, Personne ne sommeille, ni ne dort ; Aucun n’a la ceinture de ses reins détachée, Ni la courroie de ses souliers rompue.
28 Ses flèches sont aiguës, Et tous ses arcs tendus ; Les sabots de ses chevaux ressemblent à des cailloux, Et les roues de ses chars à un tourbillon.
La colère de Dieu est agissante pour que Son Nom ne soit pas profané. C’est pour cela que nous lisons ces versets si durs qui sont la description de la colère de Dieu sur Son peuple. Il est jaloux de Son Nom et ne permet pas qu’Il soit blasphémé à cause de la vie et du témoignage de Son peuple. Ce jugement sanctifie Dieu. C’est le jugement sur le péché du peuple qui sanctifie Dieu. C’est dur, mais c’est ainsi !
Par péché, il faut comprendre ‘’pratiquer régulièrement le péché. Il ne s’agit de péchés occasionnels dont nous sommes souvent les auteurs et les victimes. Il s’agit de péchés volontaires. Ceux-ci attirent le jugement sur le peuple.
De même que le jugement décrit dans Esaïe 5 est tombé sur le peuple et ainsi Dieu a été sanctifié, de même le jugement, le nôtre avec celui d’Israël, est tombé sur Christ et a sanctifié Dieu. Le jugement qui est la peine de mort pour celui qui pèche, est tombé sur Christ. Dieu est sanctifié. En Jésus, nous pouvons communier avec le Père par Son Esprit. Nous sommes graciés, car l’ Éternel des armées a été élevé par le jugement (la croix) et le Dieu saint a été sanctifié par la justice prononcée et appliquée sur Jésus.
Donc, la grâce règne par cette justice. Dieu a pourvu au règne de la grâce. Le règne de la grâce a pour objet la vie éternelle pour quiconque croit. C’est par Jésus-Christ, le Fils bien-aimé que tout s’accomplit et par Lui nous sommes assurés qu’Il mènera tout selon la volonté de Dieu. Rien ne Lui échappe. Il contrôle tout malgré les vents contraires.
Jésus a sanctifié Dieu par Sa vie irréprochable sur la terre et surtout par la justice de la croix. L’ Éternel des armées a été élevé par le jugement.
jcb
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