La
relation de chacun d'entre nous avec Jésus-Christ fait partie des
choses qui sont une question de vie ou de mort. Je crois que nous
sommes tous ici d'accord pour dire que Jésus-Christ est venu au
monde pour sauver les pécheurs : personnellement j'en suis
convaincu, je sais que cela est vrai, en aucun cas je ne mettrai cela
en question.
Je
crois aussi que nous serions d'accord de dire que nous sommes sauvés
par Christ seul, sans les œuvres. Cela j'en suis également
convaincu parce que cela est écrit dans la Bible; je ne remets pas
cela en question, je ne demande à personne de me l'expliquer, c'est
ainsi ! C'est vrai qu'il est mort pour nos péchés selon ce que dit
l'Écriture, et c'est vrai qu'il est ressuscité, et la Bible nous
dit que nous sommes sauvés par Christ seul, sans les œuvres.
Mais
voici la grande question – et il se trouve ici un piège dans
lequel tombent des millions de personnes – comment puis-je entrer
dans une relation salutaire avec Jésus-Christ ? Il nous sauve par
Lui-même, sans aucun mérite humain – toutefois il ne sauve pas
tout le monde ! Il doit donc exister quelque chose qui puisse me
faire entrer dans une relation avec Christ afin que je puisse être
sauvé. Alors quelle est cette chose ? En tous cas, c'est une affaire
de vie ou de mort. Vous ne pouvez pas vous permettre de supposer quoi
que ce soit : vous devez être certain. Être dans l'incertitude,
cela n'est pas jouer avec son âme. Être dans l'incertitude c'est
être mort ! De la même façon vous n'oseriez pas traverser le vaste
océan sans boussole; tenter une telle chose serait une mort
certaine. Ainsi, vous ne pouvez simplement supposer que vous possédez
cette relation salutaire si vous ne l'avez pas en réalité. Cette
relation doit réellement être là avant que vous puissiez compter
dessus : se tromper dans ce domaine c'est être perdu !
Alors
si on demandait à l'homme de la rue, au prédicateur moyen, ou à
n'importe quel chrétien – « Comment puis-je entrer dans une
relation salutaire avec Jésus-Christ ? » on obtiendrait l'une des
trois réponses suivantes. Certains diraient « Croyez au Seigneur
Jésus-Christ et vous serez sauvé » – ça c'est Actes 16:31.
D'autres diraient « Recevez Christ comme votre Sauveur » – ça
c'est Jean 1:12, et d'autres encore vous donneraient cette troisième
réponse : (et attention, ces deux premières réponses sont tout à
fait justes !) « Acceptez Christ comme votre Sauveur personnel. »
Le
terme « accepter Christ » à la surprise de beaucoup de personnes,
n'apparaît nulle part dans la Bible – cela n'y figure nulle part.
C'est cette doctrine « d'accepter Christ » dont je voudrais vous
parler un petit peu ce soir. Que signifie « accepter Christ ? »
Je
ne suis pas opposé au terme « accepter Christ » même s'il ne
figure pas dans la Bible. En effet, il est tout à fait possible
d'enseigner la vérité sans pour autant utiliser les mots de la
Bible, pourvu bien sûr que ce que vous enseignez représente bien la
somme de ce qu'enseigne la Bible à ce sujet. Dans ce cas vous pouvez
enseigner la vérité pourvu que les gens à qui vous parlez sachent
que c'est bel et bien la somme de ce qu'enseigne la Bible à ce
sujet. Donc quand on vous a dit que pour entrer dans une relation
salutaire avec Jésus-Christ il vous fallait L'accepter, ce que la
personne voulait dire était « croire et recevoir » et « croire »
et « recevoir » sont bel et bien des mots bibliques, bien qu' «
accepter » n'en soit pas.
Pourtant
« accepter Christ » est devenu la panacée dans tout le monde
évangélique, et cela a été fatal pour des millions de personnes !
Toute l'attitude d'accepter; l'acceptation passive de Christ. Cette
acceptation si facile ! Un homme délivrera un merveilleux message
puis il dira « Maintenant, que devriez-vous faire ? Accepter Christ.
Avez-vous accepté Christ ? » Ou alors si on nous appelle au chevet
d'un homme mourant, on lui demande : « Avez-vous accepté Christ ? »
Et alors s'il dit qu'il l'a fait, on le félicite et quelques jours
plus tard on annonce qu'il est aux cieux jouant de la harpe. Eh bien
j'ai très peur qu'il y ait des millions de personnes qui périssent
parce qu'on leur dit d'accepter Christ, et ils ne savent pas ce que
cela signifie.
Vous
voyez, lorsqu'on dit à quelqu'un « d'accepter Christ » même si
cela n'est pas totalement faux, si on n'explique pas bien ce que cela
signifie, cela donne l'impression que Christ se tient devant nous,
avec son chapeau à la main, attendant notre bon plaisir, attendant
patiemment notre verdict sur Lui. C'est comme si c'était Lui qui
nous présentait Sa candidature, alors que c'est plutôt le
contraire. Cela me permet d'accepter Christ par simple impulsion de
mon raisonnement ou de mes émotions, de l'accepter facilement et
sans aucun coût ni aucun dérangement.
Quelqu'un
a dit une fois que la croix de Christ ne devrait pas déranger les
gens. Eh bien laissez-moi vous dire que s'il y a une chose au monde
qui dérange, c'est bien la croix de Christ ! Cette croix a saisi un
homme nommé Jésus dans le zénith de Sa vie humaine et L'a emmené
sur une colline pour Le mettre à mort – et c'est là, s'il en est,
un certain désagrément ! Et toute croix est désagréable; c'est
une chose tout à fait désagréable d'accepter Christ, si on sait ce
que cela signifie réellement. Mais l'acceptation de Christ tel qu'il
est dépeint par la théologie populaire n'amène aucun désagrément.
Regardons
comment cela se serait traduit à l'époque de l'Ancien Testament.
Supposons que Moïse ait dit, en cette nuit terrible et merveilleuse
: « Alors, restez dans vos maisons et tuez l'agneau et mettez le
sang sur les poteaux de la porte puis restez là et acceptez le fait
que c'est fait – la grande transaction est conclue ! Vous êtes
délivrés par le sang de la Pâque. Remerciez Dieu et
réjouissez-vous et construisez un tabernacle et restez là où vous
êtes. » Et ils seraient restés là en Égypte avec le sang sur les
poteaux et Dieu les aurait attendus pour les faire sortir, mais ils
seraient restés là et seraient morts en Égypte ! Il
fallait qu'il se lèvent et qu'ils quittent l'Égypte pour prouver
qu'ils croyaient dans la puissance du sang de la Pâque
Prenons
maintenant l'exemple du fils prodigue. Un certain homme avait deux
fils et l'un a dit à son père, «
Donne-moi tout ce qui me revient » et il partagea donc
ses richesses entre ses deux fils. Puis, quelques jours plus tard le
plus jeune fils partit dans un pays lointain et dépensa toute sa
substance dans une vie déréglée. Puis il n'avait plus de quoi se
nourrir et donc il a commencé à travailler en dans une porcherie et
il s'occuper des cochons. Et il était là dans les enclos et il
commençait à avoir faim parce que son salaire était insuffisant.
Et ça devait être quelque chose de très humiliant pour un juif de
nourrir des cochons. Et un jour un homme arrive – et c'est ici que
je me sépare du récit biblique. Un jour un jeune homme arrive muni
de tracts évangéliques, et il voit cet homme qui avait quitté sa
maison et qui s'occupait des cochons (il sortait tout juste du
séminaire où on lui avait appris comment gagner les âmes
facilement en neuf étapes).
Et
alors il s'approche de ce fils prodigue qui était allongé parmi les
cochons et il lui dit, « J'ai une bonne nouvelle pour toi ! »
Celui-ci le regarde et répond, « Dieu merci, j'en ai besoin. J'ai
vraiment besoin d'une bonne nouvelle. De quoi s'agit-il ? » « Ton
Père est prêt à te pardonner ! » « Eh bien » répond le jeune
homme, « Merci Seigneur ! » « Ton père est prêt à te
pardonner; est-ce que tu le crois ? » Et le jeune homme répond, «
Oui, je le crois. » « Très bien, maintenant remercie Dieu, nous
allons prier ensemble pour remercier le Seigneur que tu es sauvé. Tu
crois que le père te pardonne. Oui, eh bien, amen ! Alors remercions
donc le Seigneur que tu es sauvé. D'accord, maintenant je dois m'en
aller ! N'oublie pas de témoigner et je reviendrai plus tard te
rendre visite. »
Et
donc ce jeune homme reste là-bas dans ce pays lointain et il
commence à se sentir l'âme d'un missionnaire zélé et donc il
témoigne et il fait des convertis parmi les autres ouvriers et peu
de temps après il a réussi à convaincre tout le monde que le père
les pardonne, et ils disent tous « Merci Seigneur que le père nous
pardonne. » D'accord, ensuite ils construisent un bâtiment ils se
donnent le nom de « Première Église des Éleveurs de Cochons
Convertis. » Et ils restent là-bas dans le pays lointain; personne
ne rentre chez les siens. Et ce jeune homme est toujours en
guenilles, il est sale, et les gens du coin – les personnes
respectables du quartier – se bouchent le nez et ils se dépêchent
quand ils le croisent. Mais eux ils disent, « Ainsi
persécutaient-ils les prophètes qui étaient avant nous. S'ils nous
méprisent c'est à cause de notre marche sanctifiée. »
Puis
un jour pendant qu'ils chantent des louanges dans cette « Première
Église des Éleveurs de Cochons Convertis » dans ce pays lointain,
un jeune homme vient leur rendre visite et leur demande s'il peut
leur parler, alors il se lève et il dit, « Mettez de côté vos
péchés, hommes pervers ! Mettez de côté vos péchés ! Apprenez à
faire le bien ; cessez de faire le mal, soyez saints et suivez le
Seigneur et faites le bien et vous serez sauvés. » Alors ils
l'attrapent par le col et ils le jettent dehors et disent, « C'est
un légaliste ! » et ils disent qu'il ne 'croit pas à la grâce'. «
Quant à nous, nous sommes sauvés en acceptant la doctrine. » Et
donc ce jeune homme s'en va et le temps passe, le veau gras vieillit
et meurt, et le père décède et le fils reste toujours dans le pays
lointain.
Voilà
l'évangile tel qu'il est le plus souvent prêché aujourd'hui parmi
nous ! Il nous est dit, « Croyez en Christ. Accepter Christ et
restez là où vous êtes ! » Et on s'efforce d'expliquer et
d'excuser cela par tout un tas de raisonnements érudits, mais au
bout du compte, le pécheur demeure dans ses péchés ! Et l'homme
qui est dans ses péchés sera condamné aussi certainement que le
soleil se lève en orient et qu'il se couche en occident !
Notre
Seigneur Jésus-Christ faisait son chemin et Il disait, «
Si un homme veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même et
qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » Ces
merveilleuses paroles de Jésus ! « Si un homme veut venir après
moi... » Remarquez qu'Il S'intéresse, et qu'Il invite ; Il nous
exhorte même, mais Il ne nous supplie pas ! Bien souvent les choses
sont inversées dans ces derniers temps de sorte que Jésus se trouve
devant le tribunal et c'est le pécheur qui Le juge ! Et si toutefois
on acceptait de renoncer à nos péchés et de Le suivre on a
l'impression qu'on Lui a rendu un service ! Et pendant ce temps, Il
est là d'un air pensif et Il nous attend.
Mes
amis, je veux vous faire remarquer que Jésus-Christ passe et si un
homme veut venir il vivra éternellement et il obtiendra un gain
éternel, mais si un homme ne veut pas il subira une perte éternelle,
mais Jésus-Christ ne perdra rien ! Souvenez-vous que si un pécheur
vient à Jésus, Jésus ne gagne rien, et s'il refuse de venir, Jésus
ne perd rien car Jésus-Christ est Dieu et Dieu est contenu en
Lui-même et Il est auto-suffisant et Il tient le monde dans la paume
de Sa main ! Et si je viens à Lui je ne L'enrichis en rien ; et si
ne viens pas à Lui, je ne L'appauvris en rien. Voici toute l'affaire
mes frères et sœurs : c'est moi qui ai à gagner ou à perdre :
mais quant à Lui, Il n'a rien à gagner ni à perdre. Si je viens à
Lui, Il ne gagne rien car les étoiles dans leurs courses Lui
appartiennent et les séraphins et les chérubins et les principautés
et les puissances et les pouvoirs et les dominations et les archanges
et les cieux-mêmes et la mer de cristal, tout est à Lui ! Et c'est
pourquoi Il ne peut rien gagner si je viens et Il ne peut rien perdre
si je ne viens pas : souvenez-vous bien de cela ! Mais si je viens,
Il dit, « Qu'il renonce à lui-même.
» Et c'est justement cela que nous n'osons pas dire aux
gens de nos jours ! Mais c'est précisément ce que disaient les
évangélistes d'autrefois ! Mais aujourd'hui, c'est justement cela
que l'on a peur de leur dire : « Qu'il
renonce à lui-même.»
D'ailleurs
dans la pénombre des notions religieuses modernes, c'est conçu
comme étant étrange que Christ mette un tel obstacle devant les
gens et qu'Il établisse une telle condition pour pouvoir Le suivre ;
une condition qui est tout à fait contraire à la nature humaine.
Personne ne veut renoncer à lui-même ; nous voulons nous préserver,
et l'auto-préservation est la première loi de la nature, selon ce
que j'ai entendu dire. Et pourtant il établit une condition pour
tous ceux qui souhaitent Le suivre qui est exactement contraire à la
nature humaine ; qui va à l'encontre de tout ce que l'on apprend à
l'école ; qui contredit notre instinct d'auto-préservation ; qui
déploie toute la puissance de notre vie naturelle contre
Jésus-Christ ; et qui réduit le nombre de ceux qui viendront.
Il
est clair que très souvent notre Seigneur a cherché à réduire le
nombre de ceux qui allaient venir, et Il a fait cela en augmentant la
qualité de ceux qui pouvaient venir. Mais nous, nous faisons tout le
contraire, nous nous intéressons à la quantité, et peu importe la
qualité. Si seulement nous pouvons les faire venir ! Si nous pouvons
simplement les faire venir pour prier, alors nous pouvons dire, «
Deux mille neuf cent douze personnes sont venues ! » ou « Cinq cent
six personnes sont venues ! » Eh bien notre Seigneur s'intéressait
peu à combien de personnes venaient ! Mais Il a dit « Si quelqu'un
veut venir, qu'il vienne – il est le bienvenu. Je suis venu mourir
pour lui; je me lève pour plaider pour lui, et s'il veut venir,
qu'il vienne. Mais en venant, qu'il renonce à lui-même. Qu'il fasse
exactement le contraire de ce que dit le monde, et de ce qu'il paraît
naturel de faire. »
Eh
bien je me demande si ce Christ qui a établi cet obstacle – cet
énorme obstacle devant l'entrée dans le royaume des cieux – je me
demande si c'est le même Christ que celui que nous avons besoin
aujourd'hui d'excuser, d'altérer, d'amender, et pour qui nous avons
besoin de plaider et de supplier pour gagner des adeptes, ce Jésus
qui donne tout et ne demande rien ! Est-ce le même Jésus qui sourit
et encourage les hommes d'affaires avides de gain, les hommes
politiques malhonnêtes et les les artistes charnels ? Est-ce le même
Jésus ? Je ne pense pas ! Paul nous a parlé d'un autre Jésus, et
je pense qu'on a lâché parmi nous un autre Jésus et celui-ci n'est
pas le Jésus du Nouveau Testament, et ce n'est pas le Christ de Dieu
!
Parce
que le Christ de Dieu ne supplie pas les hommes d'affaires ; et Il ne
campe pas devant la porte d'une danseuse sensuelle à moitié
convertie, la suppliant de venir et supportant tout et excusant
toutes sortes de choses pourvu qu'elle vienne ! Il dit simplement, «
Viens, si tu as soif. Viens, si tu le veux. Quiconque veut, qu'il
vienne. Qu'il vienne à moi ! » Mais Il ne plaide pas, et Il ne
supplie pas et Il n'enjôle personne pour qu'il vienne, et Il ne fait
aucun compromis, et Il ne change en rien Ses conditions. Il donne Ses
conditions, et c'est à vous de les accepter.
Beaucoup
de personnes viennent à l'autel en pleurant et nous disons, « Eh
bien, celui-là est vraiment convaincu de péché. Il est vraiment en
train de se donner au Seigneur. » Mais en réalité, ce qu'il fait
c'est qu'il essaie de faire accepter au Seigneur ses conditions !
Non, le Seigneur n'acceptera jamais vos conditions ! Vous mourrez et
vous irez en enfer avant qu'Il accepte vos conditions ! Lui Il met
Ses conditions sur la table, et c'est à vous de les accepter ! Il
est Dieu, et vous êtes un pécheur ! Et c'est vous qui remplissez
Ses conditions ! Les jeunes gens acceptent Ses conditions. Les
enfants acceptent Ses conditions. Nous acceptons tous Ses conditions,
que nous soyons présidents ou rois ou reines, nous avons tous à
accepter Ses conditions. Il ne fait jamais de compromis ! «
Qu'il vienne à Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de
sa croix et qu'il Me suive. » Voilà ce que c'est que
d'accepter Christ !
Qu'est-ce
que c'est que d'accepter Christ ? Eh bien, permettez-moi de définir
la chose un peu plus précisément. Accepter Christ c'est créer un
lien avec la personne de Christ, avec la personne de Jésus-Christ.
Ce n'est pas de tomber amoureux d'un tendre Jésus. C'est réaliser
que ce tendre Jésus est également Seigneur et Dieu ! Que Dieu L'a
fait Seigneur sur toutes choses et L'a fait Tête de l’Église et
qu'Il possède les clés de la mort et de l'enfer et qu'Il sera assis
sur le trône, jugeant toute l'humanité, et que Dieu a mis toute
puissance entre Ses mains – ce puissant Seigneur Jésus ! C'est
créer un lien avec Lui qui est révolutionnaire, bouleversant, et
qui transforme la vie. Si votre conversion chrétienne n'a pas
bouleversé le sens de votre vie, si elle n'a pas transformé votre
vie, alors vous n'êtes pas du tout converti, vous êtes simplement
une victime de l'hérésie qui s'appelle « acceptez Jésus » !
Alors,
qu'est-ce que c'est que d'accepter Jésus ? C'est créer un lien avec
la personne de Christ qui n'est pas seulement révolutionnaire, mais
qui est aussi complet. C'est à dire que vous ne pouvez pas segmenter
votre vie. Beaucoup d'entre nous essayons de segmenter notre vie et
nous disons, « Jésus, tu peux prendre le salon et la salle à
manger et la chambre à coucher mais les chambres au fond du premier
étage et celles du grenier tu ne peux pas y aller. Et tu ne dois pas
aller dans le sous-sol ; tu ne peux venir que dans certaines parties
de ma vie. » Eh bien, cette sorte d'attitude horrible et cette façon
ignoble de traiter avec le Seigneur Jésus-Christ ne peut résulter à
la fin en autre chose que la perdition ! Accepter Christ cela
signifie que je L'accepte dans tous les domaines de ma vie et de mon
être, afin qu'il puisse se créer un lien avec Lui, un lien
émotionnel, intellectuel et volontaire qui est complet, et qui ne
laisse aucune partie de ma vie inchangée. S'Il ne peut vous
contrôler, alors Il ne peut vous sauver. Et s'Il ne peut pas vous
contrôler en totalité, alors Il ne peut rien contrôler de vous.
Et
il s'agit d'un lien qui est exclusif. Je veux dire par là que Christ
ne peut pas être l'un de nos intérêts, entre autres. On me dit que
dans certains pays il y a des gens qui acceptent Christ et ils le
mettent sur un trône un peu comme on mettrait une statue sur un
trône dans sa maison, mais ces gens en font l'un de plusieurs
intérêts vitaux. Il est simplement un centre d'intérêt en plus.
Il
y a une église située sur Riverside Drive dans la ville de New York
en face de l'autre tombe, « Grant's tomb » et là ils ont une sorte
d'édifice au dessus avec une arche et ils ont des figures en ciment
ou peut-être en pierre taillée – certainement en pierre vu le
prix que cela a coûté – et ces figures représentent celles de
différents hommes. Si je me souviens bien il y a Moïse et Socrate
et Newton et ils ont aussi Jésus. Et ils ont également Washington
et quelques autres. Jésus est là ! Il représente un centre
d'intérêt parmi tant d'autres !
Écoutez-bien
mes frères : un chrétien c'est quelqu'un qui se spécialise. Il est
exclusif. Il croit en Jésus-Christ exclusivement. Il croit en Lui en
tant que Seigneur exclusivement et cela exclut tout autre intérêt,
tout autre sauveur potentiel – cela exclut tout autre espoir. Le
chrétien qui est véritablement né de nouveau et qui a vraiment
accepté Christ L'a accepté exclusivement de façon qu'Il soit pour
lui comme le soleil est pour la terre : sa vie gravite autour de Lui.
Il est le soleil central et vous êtes en orbite autour de Lui,
retenu par les liens de Son amour et éclairé par la lumière de Sa
face. Et c'est vrai que vous pouvez avoir d'autres intérêts, mais
ceux-ci sont mineurs et secondaires et ils doivent prendre leur place
derrière ce qui est en premier : Christ ! Le Seigneur Jésus-Christ
est le premier ! Et pour Lui, je renonce à tout ; à Lui, à
Jésus-Christ mon Seigneur et mon Sauveur je donne tout ! Il a le
droit de me commander ! Il est le chef de ma femme, Il est le chef de
mes enfants, Il est le chef de mes ambitions, Il est le premier et
tout le reste est en dernier !Tout le reste ce n'est pas le
christianisme du Nouveau Testament, mes frères et sœurs ; tout le
reste c'est du compromis et cela laisse les gens à moitié sauvés,
déconcertés, frustrés, déroutés et dans l'obscurité !
Jésus-Christ
est votre Sauveur exclusif et toutes les autres relations sont
déterminées et conditionnées par cette merveilleuse et
irrésistible relation ! Ne voyons-nous pas cela dans les histoires
que nous racontent les missionnaires? Ne le lisons-nous pas dans le «
Livre des Martyres de Foxe » ? Ne le voyons-nous pas dans les
histoires des hommes et des femmes qui tout au long des siècles ont
cru en Jésus-Christ et ont dû abandonner leur famille pour Le
suivre ? – qui ont cru en Jésus-Christ et qui ont dû abandonner
leur emploi pour Le suivre ? — qui ont cru en Jésus-Christ comme
leur Seigneur et Sauveur et qui ont dû faire des choses qui ont
raccourci leur vie afin de pouvoir Le suivre ?
Si
vous n'êtes pas suffisamment dévoué à Jésus-Christ et
exclusivement attaché à Lui pour être prêt à mettre votre vie en
péril pour Lui, je ne vois pas comment vous pouvez prétendre être
chrétien !
Et
bien, en fin de compte, accepter Christ, c'est accepter ses amis
comme vos amis, et quand j'en viens à cette partie, je suis heureux,
parce que les amis de Jésus-Christ sont les gens les plus aimables
du monde entier. Je n'ai pas honte des amis de mon Sauveur. Oui, je
sais qu'il y a quelques chrétiens qui sont un tout petit peu bizarre
? Oui, je sais ! Je sais qu'il y en a chez qui ça ne tourne pas tout
à fait rond- quelques-uns- et je sais qu'ils font des choses
étranges; je sais qu'il y en a qui portent des badges, vous savez,
aussi gros qu'une chope de bière, qui disent « Jésus seulement »
et ils vont dans la rue et ils font des choses étranges. Mais mes
amis, que le Seigneur les bénisse, ils sont bien intentionnés ! Et
parfois, ils gagnent des gens pour le Seigneur quand de dignes
personnes comme nous n'y arrivons pas.
Avez-vous
entendu parlé de cet homme: c'était un grand prédicateur et il
avait un de ses amis, un avocat, qu'il essayait souvent de faire
venir à l'église, mais celui-ci ne voulait pas venir. Cependant un
jour, il est venu. Dans cette même église, il y avait un homme qui
n'était pas forcément très intelligent mais qui avait vraiment un
grand cœur. Lorsqu'il vit cet avocat entrer, le prédicateur fut
extrêmement inquiet, parce que cette personne, qui avait un grand
cœur mais était un peu simple, avait l'habitude de faire le tour de
l'église et de demander aux gens s'ils étaient sauvés. Alors il se
mit à prier silencieusement que le Seigneur l'aide à prier un grand
sermon et qu'il garde cette fameuse personne éloignée de cet
avocat, parce qu'il savait que l'avocat était une personne cultivée,
respectable, qui s'en irait certainement bien vite si qui que soit
l'approchait. Enfin, quand il donna l'invitation pour recevoir le
salut après le sermon, de façon prévisible, à sa grande horreur
et désolation, ce simple garçon s'est approché de l'avocat et lui
a pris la manche et l'avocat est parti. Et bien, a-t-il dit, je
savais que ça allait arriver.
Vers
minuit ce même soir, le téléphone sonna et l'avocat était à
l'autre bout du fil et il dit, « Révérend, venez, je veux vous
voir. » « Oh, je voulais m'excuser, » dit-il, « je me sens si mal
à l'aise par rapport à ça. » Il dit, « Par rapport à quoi? »
Il dit, « A cause de ce pauvre garçon qui est venu vous voir et
vous embêter pendant le service, vous savez. » Il dit, « Venez,
s'il vous plaît, je veux vous voir. »
Donc
il y alla. Il dit, « Je suis en détresse; mon âme est prête à
périr ! Je dois être sauvé; dîtes-moi comment être sauvé! » Il
n'a pas fallu longtemps au prédicateur pour amener l'avocat à
Jésus-Christ. Quand il eut reçu la lumière de la nouvelle
naissance et qu'il fut pardonné et régénéré, le prédicateur
s'aventura à lui demander, « Qu'est-ce que c'était exactement dans
mon sermon qui vous a amené au Seigneur? » Il dit, « Révérend,
rien dans votre sermon. » Il dit, « Vous vous rappelez ce garçon
étrange qui faisait le tour et s'en est pris à moi?' » Il dit, «
Oui, je voulais m'excuser. »
«
Ne vous excusez pas, » dit-il, « C'est comme ça que j'ai été
sauvé ! Vous savez ce qu'il m'a dit ? Il m'a dit, 'Voulez-vous allez
au ciel?' J'ai dit, 'Non!' Il a dit, 'Eh bien, allez en enfer alors!'
et il est parti! »
Il
dit, « J'étais en colère, et je suis sorti de l'église mais
tandis que je descendais la rue, j'entendais le ciel ou l'enfer, le
ciel ou l'enfer, le ciel ou l'enfer, » et il dit, « Si ce n'est pas
le ciel, c'est l'enfer ! C'est pour cela que je vous ai appelé! »
C'est
pourquoi je vous dis mes frères, j'aime le peuple de Dieu et
j'accepte ses amis comme mes amis ! Cela ne m'importe pas de quelle
couleur ils sont; s'ils sont saints et Ses amis, ce sont mes amis et
je n'ai pas honte d'eux ! Je n'ai pas honte de mes amis d'où qu'ils
viennent. Je prêche dans des universités et des séminaires et
parmi les grands noms et j'ai prêché à des évêques, mais j'aime
les gens de Dieu simples et entiers; des gens sans trop d'éducation
et peut-être n'ont-ils pas toute la culture et ils pensent que
Beethoven était celui qui jouait avant-droit au PSG, et tout ces
trucs mais ils sont les brebis de Dieu, ils sont miens et ils sont
aussi les enfants de Dieu, ils sont mes frères ! J'accepte Ses amis
comme mes amis.
Ensuite,
croire en Jésus de manière salutaire, c'est accepter ses ennemis
comme mes ennemis. Ceci est tout autre chose. Les ennemis du Seigneur
Jésus n'auront jamais des excuses de ma part, mes frères ! J'ai
prié: « Oh, seigneur, ne permets à personne de m'aimer qui ne
t'aime pas ! Ne permets jamais que je me fasse des amis à tes dépens
! Ne permets pas que les églises qui ne t'inviteraient pas,
m'invitent. Ne permets pas que ceux qui ne viendraient pas à toi,
viennent à moi. Je veux que tes ennemis soient mes ennemis et que
tes amis soient mes amis! » J'aime les amis et je n'ai pas peur des
ennemis.
Qu'est-ce
que Godridge a écrit ? « As-tu un ennemi devant qui j'aurais
peur de plaider Ta cause ? As-tu un agneau dans tout Ton troupeau que
je ne daignerais pas nourrir? » Et la réponse, c'est Non ! Il n'y a
pas d'ennemi devant qui je ne plaiderais pas la cause de Christ ! Il
n'y a pas d'agneau que je ne nourrirais pas quelle que soit sa
pauvreté ! Donc, j'accepte les ennemis de Christ comme mes ennemis,
et j'accepte Ses voies comme mes voies; je prends Ses voies. Je ne
viens pas vers Lui pour prendre un badge ou un ticket qui me dit que
je suis sauvé, puis ensuite continuer sur mon chemin. Je viens vers
Lui et ensuite je marche selon Sa voie ! « Suis-moi, » a-t-Il dit.
Cela signifie prendre Sa voie; la voie de l'obéissance, la voie de
la prière, la voie du service, la voie de la consécration, la voie
de l'amour, la voie de la miséricorde, la voie de la sainteté ?
telle est Sa voie.
Et
ensuite, j'accepte Son rejet comme mon rejet; c'est cela d'accepter
Christ: s'il Le rejettent, alors moi, je vais les rejeter. J'ai déjà
couvert ce point, je pense, quand j'ai parlé des ennemis, donc je
vais passer à la suite: j'accepte Sa croix comme ma croix, ou du
moins, je prends une croix comme ma croix. Jésus Christ dit, «
Chargez-vous de votre croix. »
Qu'est-ce
que la croix de Christ ? Eh bien quelqu'un a un mal de dents et il
dit, « Je vais porter ma croix. » Non, mon frère ! C'est seulement
un mal de dents; il se peut que le diable ait mal aux dents, s'il en
a ? je ne sais pas si le diable a des dents. Mais ces choses qui vous
arrivent; votre bébé meure ou votre vache tombe malade ou votre
culture de maïs ne marche pas, elle ne lève pas, ou la sécheresse
frappe votre champ. Vous dites, « C'est ma croix. » Non!
Une
croix, c'est quelque chose qu'on prend volontairement, et ces
choses-là, vous ne les avez pas choisies volontairement ! Elles font
partie des choses qui arrivent pareillement aux justes et aux
injustes. Si la température monte à 40 degrés comme ici cette
semaine, ce n'est pas une croix ! Tous les pécheurs sur l'autoroute
s'essuyaient le front de même que vous, donc ce n'est pas une croix
! Vous ne serez pas récompensés pour avoir essuyé la sueur de
votre front par une température de 40 degrés ! Ce n'est pas une
croix, c'est simplement quelque chose qui est arrivé. Donc une
croix, c'est quelque chose qu'on prend délibérément. C'est
l'obéissance à Christ. C'est faire ce que le Seigneur ordonne, et
en accepter ensuite les conséquences; si les conséquences
constituent une croix, alors prenez votre croix. Jésus Christ n'a
pas choisi la croix, c'est-à-dire qu'Il n'a pas choisi la croix en
ce sens qu'Il ait voulu mourir sur une croix. Mais il voulait vous
sauver, et Il voulait obéir à Dieu et la croix c'était la seule
solution, donc Il est allé à la croix parce qu'Il était obéissant
à Son Père et qu'Il vous aimait. Et donc la croix, c'est
l'obéissance envers Dieu et l'amour pour les hommes et tout ce qu'il
peut en résulter de difficile, de dur, ou de pénible ? même la
mort, c'est cela la croix ! Donc je prends la croix comme Lui a pris
Sa croix.
Et
ensuite, j'accepte Sa vie comme ma vie. Oh, Dieu merci pour cela ! On
ne reste pas sur la croix pour toujours. Il a pris six heures pour
mourir, mais maintenant Il vit ? pour combien de temps ? -- pour
toujours ! Il est revenu des morts, et Il a consterné le diable,
confus les pharisiens et effrayé l'empire romain. Il était mort,
mais Il vit à nouveau ! Et le chrétien qui est véritablement un
chrétien mourra avec Lui mais reviendra aussi des morts;
c'est-à-dire qu'il faut mourir maintenant dans cette vie, mourir à
vos ambitions, mourir à votre orgueil, et mourir à toutes ces
choses dont le monde se glorifie; il faut mourir à tout cela ! Le
monde se glorifie, et vous, vous mourez. Frère Brown a dit l'autre
soir qu'aucun homme n'est en droit de réclamer quoi que ce soit tant
qu'il n'est pas mort à cette chose, et il a parfaitement raison ? je
suis d'accord avec lui à cent pour cent.
D'autre
part, cela signifie accepter Son avenir comme votre avenir. O
merveille de merveilles ! Il est revenu de la mort et Il est
monté à la main droite du Père ; un de ces jours Il sera couronné
avec toutes les couronnes au monde : la couronne que Dieu Lui mettra
sur la tête et ensuite la couronne que Son propre peuple mettra sur
Sa tête. Ils viendront du nord et du sud, de l'occident et de
l'orient et ils jetteront leurs couronnes à Ses pieds. Il est le
Seigneur des seigneurs et le Roi des rois et ils s'écrieront : « Ô
Christ, prends pour Toi la puissance et le règne ! » Et vous et moi
nous aurons part à cela, si nous suivons Christ. Nous pouvons nous
permettre d'endurer quelques dérangements aujourd'hui parce que
toute la gloire est dans le futur !
Permettez-moi
de vous dire que l'homme qui essaie de retirer les désagréments de
votre vie et d'adoucir et d'embellir la croix et de la rendre
socialement acceptable ? cet homme est votre ennemi ! Peu
importe s'il est prêtre ou docteur en théologie ? c'est votre
ennemi ! Cet enseignant, quel qu'il soit, qui vous dit que le
christianisme c'est une partie de plaisir et qu'on s'amuse bien,
celui-ci vous ment dans la figure, et vous ne devriez pas accepter
cela ! Le christianisme possède sa gloire, sa joie ineffable
et pleine de gloire. Mais il possède également sa croix et
Jésus-Christ a porté la croix en vue de la joie qui allait suivre.
Mais
nous, enfants charnels, petits agneaux, pauvres saints pitoyables,
chrétiens au format de poche, nous n'avons pas envie de porté la
croix ni subir aucun désagrément. Nous ne voulons pas renoncer à
nos loisirs. Je ne sais pas si c'est comme cela parmi vous, mais s'il
existe une personne qui a l'habitude de quitter l'église de Dieu le
week-end pour profiter de loisirs avec sa famille, je dis qu'il n'est
pas chrétien du tout ! C'est un semblant de chrétien, un
hypocrite, et peu importe s'il fait partie du comité et qu'il est
directeur du bureau des anciens ou qu'il est diacre, il ne sert pas
Dieu et il ne porte pas sa croix pour autant !
Les
vacances, c'est une chose, et je suppose que tout le monde devrait
avoir des vacances. Parfois je me demande pourquoi ils prennent des
vacances - de toute façon, ils ne font rien de leurs journées, et
ensuite, ils prennent des vacances. Mais il y a sûrement besoin de
vacances pour la santé; certains aiment aller jouer au golf, ou
faire d'autres activités sportives; faites-le, il n'y rien de mal à
cela. Mais dès lors que le golf devient ton seigneur et ton maître,
et que tu en parles tout le temps au lieu de parler du Seigneur ou
des missions étrangères, c'est cuit mon frère ! Tu es un mordu du
golf ! Et si ton bateau avec son petit moteur derrière t'éloigne de
la maison de Dieu le dimanche, c'est un petit moteur qui te conduit
vers la perte et le chagrin au jour de Christ ! Non, non. Il
t'appelle à prendre Son chemin difficile afin qu'Il puisse poser
délicatement Sa couronne sur ton front au jour de Son triomphe.
C'est
cela que signifie recevoir Christ, accepter Christ, croire en Christ,
cela implique tout cela et rien de moins ! Et tout effort que ferait
quelqu'un pour vous caresser le dos et vous faire rentrer, cela ne
sert à rien!
Le
frère Robertson a dit qu'une fois, il avait vu un nid de poule, et
qu'il avait vu les poussins casser la coquille avec leur bec, et
qu'est-ce que c'était difficile ! Ils luttaient, ils tombaient et se
renversaient, et il a dit qu'il avait pitié d'eux du fond de son
cœur. Il a dit, « La prochaine fois que je vois éclore des œufs,
je vais les aider à sortir. » Donc il a dit que la prochaine fois
qu'il a vu des œufs éclore, il a poussé de côté la poule, et il
a fait sortir les poussins, et il a dit qu'ils sont tous morts ! Et
il en est ainsi d'un grand nombre de nos chrétiens: nous les avons
faits sortir de la coquille ! De peur de ne pas les avoir du tout,
nous avons pris les devants pour les faire sortir de la coquille, et
le résultat, c'est qu'ils meurent sans arrêt, et nous disons qu'ils
ont rétrogradé ! En fait, ils n'ont pas rétrogradé, parce qu'ils
n'avaient jamais été régénérés du tout!
L'accepter,
c'est L'accepter de manière révolutionnaire. C'est L'accepter
complètement ? Le prendre tout entier, me donner tout entier. C'est
L'accepter exclusivement sans avoir d'autre espoir que Lui; Lui seul
est mon espoir. C'est accepter Ses amis comme mes amis, Ses ennemis
comme mes ennemis, Ses voies comme mes voies, Son rejet comme mon
rejet, la croix, c'est ma croix, Sa vie, c'est ma vie, et Son futur
glorieux, c'est mon futur glorieux: c'est cela que signifie être
chrétien!
Et
mes amis, ça en vaut la peine, et si nous devions tous croire en
Christ ce soir et mourir demain, nous passerions l'éternité à
remercier Dieu avec tendre affection qu'Il a permis que cela arrive !
Oh oui ! Tu ne peux pas te permettre d'être perdu. Tu ne peux pas te
permettre de supposer que tu es sauvé, alors que quelqu'un t'a
simplement fait sortir de ta coquille en essayant de faire de toi un
chrétien, et que tu n'a jamais connu ce que c'est d'être né de
nouveau.
Il
serait moralement insensé de ne pas résoudre cette question, de
savoir si j'ai ou non une relation salutaire avec Jésus Christ. Je
ne demande pas si tu a signé une carte, je ne demande pas si tu a
été baptisé; on peut faire ces deux choses et pourtant être
perdu. On peut faire ces deux choses en étant sauvé, mais ces
choses ne sauvent pas. Mais il serait moralement insensé de négliger
cette question ? veux-tu la résoudre maintenant ? On ne peux pas
considérer que c'est gagné d'avance.
N'oubliez
pas : vous ne misez pas sur votre âme, vous vous garantissez d'être
perdu. Ne pas entrer dans une relation salutaire avec Jésus Christ,
c'est commettre un suicide moral ! Les jeunes gens particulièrement,
dans ce temps terrible de putréfaction et de corruption; dans cet
effroyable temps de superficialité, où nos jeunes sont égarés par
des gens qui devraient connaître la vérité, et ils sont bruyants
et têtus, et se dirigent vers le royaume en riant, et comptent
arriver enfin au Ciel; pour s'apercevoir un jour que leurs jeux les
ont menés en enfer!
Et
vous, mes chers jeunes gens, je vous aime tellement que je serais
prêt à m'allonger et me laisser piétiner par vous jusqu'au matin,
si je pouvais seulement vous sauver de cette fausse doctrine qui
enseigne qu'accepter Christ est un jeu. Accepter Christ, c'est un
acte révolutionnaire qui change la personne tout entière ! Mais
vous dites, « Ce que vous dites n'est vrai que pour les gens plus âgés. » C'est vrai pour tout-le-monde!
J'ai
connu un garçon; sa mère était juive et son père non-juif, je les
ai mariés. Ensuite ce garçon est né; il a grandi jusqu'à dix-huit
ans environ. Il était en danger de devenir un jeune délinquant. Un
soir, j'ai fait un appel à l'autel et il est allé ? il s'appelait
David. Et tous ceux qui étaient là savaient quel genre de vie il
vivait. Et quand il est entré dans cette pièce, je me suis dit, «
Voilà que David y va, il n'en viendra probablement rien. » Donc
Dieu sait que ma foi n'a pas aidé ! Bientôt, David est revenu en
courant. Il est sorti comme un cheval de course qui sort de l'écurie,
et il m'a cherché, il avait le visage tout illuminé; il avait été
converti. « Et bien, » j'ai pensé, « très bien, mais c'est un
garçon émotionnel. Voyons ce qu'il en vient. Et bien vous savez, il
n'a pas fallu attendre longtemps avant qu'il soit devenu l'un des
dirigeants de l'église ! Peu de temps après, il est venu me voir
avec le visage rayonnant et m'a dit, « Je vais à l'université
biblique! » Et donc il est allé à l'université biblique, et quand
il est arrivé là-bas, il a remué son université, et depuis, il
continue à aller fort ! Ce garçon s'appelle David Schafer.
Mes
chers amis, lui aussi n'était qu'un jeune ? ce n'était qu'un jeune.
N'attendez pas d'avoir des cheveux gris sur les tempes. Ce message
d'acceptation; d'acceptation radicale, révolutionnaire, exclusive et
finale de Christ avec tout ce que vous avez ? cela s'adresse à
tout-le-monde ! Cela s'adresse autant à la personne la plus jeune
qui m'entend ce soir qu'à la personne la plus âgée. Prions un
instant.
Notre
cher Seigneur Jésus, nous sommes avec Toi dans cette affaire. Nous
sommes avec Toi dans cette affaire.
Nous
nous attachons maintenant à Toi avec délibération. Ta Parole a été
donnée, en tant qu'invitation, et nous avons expliqué ce qu'Elle
signifie. Maintenant, Seigneur, s'ils Te suivent, très bien. Sinon,
je ne sais pas ce que je peux faire. Oh Christ, ce soir, nous Te
demandons que Tu aides chacun à reconsidérer et repenser et décider
si le Ciel est plus désirable que l'Enfer et si le désagrément de
porter Sa croix et les persécutions et les difficultés qui viennent
lorsqu'on suit l'agneau, si ces choses en valent la peine à la
lumière de l'éternité. Nous Te demandons, Oh Seigneur ! Nous Te
prions de nous sauver de la superficialité, sauve-nous, nous Te
prions, de ce pseudo-christianisme qui courre. Sauve-nous, nous Te
prions, de l'eau alcaline qui tue. Sauve-nous, nous Te prions Oh
Dieu, de toutes ces doctrines diluées qui nous laissent là où nous
étions, si ce n'est que nous pensons être dans la bonne voie alors
que nous ne le sommes pas. Aie pitié de nous Oh Dieu ! Aie pitié de
nous ! Bénis ces chers amis, et avant qu'ils n'aillent à leur lieu
de repos ce soir, qu'ils soient bien sûrs que toutes ces conditions
soient bien remplies et qu'ils peuvent chanter, « J'appartiens à
mon Seigneur, et Lui m'appartient ! C'est fait, la grande transaction
est faite ! J'appartiens à mon Seigneur, et Lui m'appartient! »
Souligne et mes en valeur chaque mot sachant que c'est vrai.
Accorde-nous cela, nous Te demandons Oh Père, par Jésus Christ
notre Seigneur, Amen.