1 Simon Pierre, serviteur (esclave d'amour dans l'original -doulos) et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ:
2 que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !
Cette lettre commence en citant le double nom de l'apôtre : Simon Pierre. Ce double nom rappelle l'origine de l'apôtre : Simon le pécheur que le Seigneur a appelé, cette homme du peuple sans aucune érudition, si ce n'est que, comme tous les Juifs de son temps, il savait, il connaissait la loi par la mémorisation. Il ne savait pas lire et la première lettre qu'il a envoyée a été écrite par Sylvain (1Pierre 5.12). C'est la seule lettre du Nouveau Testament où l'auteur met ses deux noms dans sa salutation. Ils rappellent les deux natures de l'apôtre, avant et après son appel. Je crois que c'est pour appuyer ce qu'il va partager dans ce bref billet, mais très riche pour nous. Nous pouvons dire que c'est le testament spirituel de Pierre pour les chrétiens de tous les temps.
Il a écrit "à ceux qui ont reçu en partage une foi de même prix que la nôtre". Il précise l'origine de cette foi : "par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ." La foi que le Seigneur nous a donnée se saisit de cette justice, et la source de cette foi est la justice de Jésus-Christ Dieu et Sauveur. Cette traduction correspond littéralement au grec. Certaines traductions ont "de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ", mais nous avons une forme similaire dans 1Pierre 1.3 "le Dieu et Père". Dans le texte grec, l'article devant Sauveur est absent. C'est bien Sa divinité qui est affirmée par cette formule. Ce n'est pas la seule du Nouveau Testament. (Jean 1.1, 16, 20.28 . Hébreux 1.9; Romains 9.4s etc)
Par la bénédiction du verset 2, Pierre introduit le message de son testament spirituel. Il écrit: "que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !" La connaissance de Dieu et de Jésus, voilà ce qu'est le testament de notre frère bien-aimé. Il bâtit son exhortation sur cette connaissance que chaque chrétien doit avoir et poursuivre tout au long de sa vie: la connaissance de Christ, Dieu et Sauveur. C'est par la connaissance que nous avons de notre Seigneur que la grâce et la paix sont multipliées! Si nous connaissons la source de toutes choses, nous pouvons apprécier la valeur de cette paix et cette grâce et elles se multiplient dans nos vies!
Chouraqui traduit : "par la pleine pénétration d'Elohim et de Iéshoua, notre Adôn." Et il poursuit au verset 3 "La puissance divine nous a tout donné, vie et ferveur, à travers la pénétration (connaissance) de celui qui nous a appelé." C'est une connaissance intime, très profonde qui ne s'obtient que par la fréquentation, la vie et des expériences en commun. Cette "connaissance" ne s'acquiert que par cette vie commune, cette communion intime avec notre Seigneur. Il n'est pas question, ici, de lectures, d'enseignements, de partages, (qui sont utiles) mais qui ne remplaceront jamais la communion du croyant avec Son Seigneur. Les partages, les enseignements, les lectures, les témoignages sont utiles pour nous donner envie d'entrer dans cette communion avec notre Sauveur! Toutes ces choses sont utiles et nécessaires pour nous donner faim de cette proximité avec notre Seigneur. Rien n'est plus précieux que ces moments d'intimité avec notre Dieu et Père par la communion de l'Esprit avec Son Fils, notre Frère aîné. Rien ne peut être plus précieux que cette communion qui nous mène à la révélation! Les lectures et les partages sont là pour amorcer notre pompe spirituelle! Rien ne peut remplacer notre communion "du secret de la chambre"!
Cette lettre commence en citant le double nom de l'apôtre : Simon Pierre. Ce double nom rappelle l'origine de l'apôtre : Simon le pécheur que le Seigneur a appelé, cette homme du peuple sans aucune érudition, si ce n'est que, comme tous les Juifs de son temps, il savait, il connaissait la loi par la mémorisation. Il ne savait pas lire et la première lettre qu'il a envoyée a été écrite par Sylvain (1Pierre 5.12). C'est la seule lettre du Nouveau Testament où l'auteur met ses deux noms dans sa salutation. Ils rappellent les deux natures de l'apôtre, avant et après son appel. Je crois que c'est pour appuyer ce qu'il va partager dans ce bref billet, mais très riche pour nous. Nous pouvons dire que c'est le testament spirituel de Pierre pour les chrétiens de tous les temps.
Il a écrit "à ceux qui ont reçu en partage une foi de même prix que la nôtre". Il précise l'origine de cette foi : "par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ." La foi que le Seigneur nous a donnée se saisit de cette justice, et la source de cette foi est la justice de Jésus-Christ Dieu et Sauveur. Cette traduction correspond littéralement au grec. Certaines traductions ont "de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ", mais nous avons une forme similaire dans 1Pierre 1.3 "le Dieu et Père". Dans le texte grec, l'article devant Sauveur est absent. C'est bien Sa divinité qui est affirmée par cette formule. Ce n'est pas la seule du Nouveau Testament. (Jean 1.1, 16, 20.28 . Hébreux 1.9; Romains 9.4s etc)
Par la bénédiction du verset 2, Pierre introduit le message de son testament spirituel. Il écrit: "que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !" La connaissance de Dieu et de Jésus, voilà ce qu'est le testament de notre frère bien-aimé. Il bâtit son exhortation sur cette connaissance que chaque chrétien doit avoir et poursuivre tout au long de sa vie: la connaissance de Christ, Dieu et Sauveur. C'est par la connaissance que nous avons de notre Seigneur que la grâce et la paix sont multipliées! Si nous connaissons la source de toutes choses, nous pouvons apprécier la valeur de cette paix et cette grâce et elles se multiplient dans nos vies!
Chouraqui traduit : "par la pleine pénétration d'Elohim et de Iéshoua, notre Adôn." Et il poursuit au verset 3 "La puissance divine nous a tout donné, vie et ferveur, à travers la pénétration (connaissance) de celui qui nous a appelé." C'est une connaissance intime, très profonde qui ne s'obtient que par la fréquentation, la vie et des expériences en commun. Cette "connaissance" ne s'acquiert que par cette vie commune, cette communion intime avec notre Seigneur. Il n'est pas question, ici, de lectures, d'enseignements, de partages, (qui sont utiles) mais qui ne remplaceront jamais la communion du croyant avec Son Seigneur. Les partages, les enseignements, les lectures, les témoignages sont utiles pour nous donner envie d'entrer dans cette communion avec notre Sauveur! Toutes ces choses sont utiles et nécessaires pour nous donner faim de cette proximité avec notre Seigneur. Rien n'est plus précieux que ces moments d'intimité avec notre Dieu et Père par la communion de l'Esprit avec Son Fils, notre Frère aîné. Rien ne peut être plus précieux que cette communion qui nous mène à la révélation! Les lectures et les partages sont là pour amorcer notre pompe spirituelle! Rien ne peut remplacer notre communion "du secret de la chambre"!
3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance (pénétration selon Chouraqui) de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
Nous avons tout reçu, tout ce qui nous est nécessaire, tout ce qui contribue à la vie et à la piété (attachement au Seigneur, ferveur selon les traductions.) Nous ne devons plus demander pour recevoir car nous avons tout reçu. Nous avons tout ce qui est nécessaire à la nouvelle vie qui vient de Dieu. Nous devons demander la révélation de ce que nous avons reçu afin de vivre de cette nouvelle vie qui doit détruire l'ancienne. Cela par le moyen de la connaissance de Celui qui nous a appelés! Cette connaissance n'est acquise que par la vie et la communion profonde avec notre Seigneur. C'est le seul chemin!
Il nous a appelés par Sa propre gloire et par Sa vertu! La gloire de Son humanité sainte, douce, irréprochable, les multiples miracles, prodiges, libérations qui ont attesté de sa divinité, nous attirent et nous confondent. Son enseignement si merveilleux (quand Il parle de l'amour du Père et du Sien dans l’Évangile de Jean mais aussi cette sévérité quand Il explique comment est la profondeur de la loi dans les Évangiles de Mathieu, Marc et Luc,) doit être le fondement de notre vie pour Le connaître! Il démontre la grandeur de Sa vertu, celle qui nous a séduits et menés dans la vie éternelle. Il démontre dans ces évangiles que la stricte obéissance à la loi est insuffisante. Il nous invite à sonder notre cœur et nos pensées les plus secrètes! (Mathieu 5.21-48) Quelle grâce! Quel amour vrai pour nous séduire et nous attirer! Il nous dévoile Son cœur, un cœur en accord complet et obéissant sans réserve à la loi. Nous sommes souvent loin de tout cela!
4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Lesquelles, c'est-à-dire la vie et la piété, nous assurent, nous certifient nous donnent les plus grandes, les plus précieuses promesses, celles acquises par Christ à la croix. Une promesse assurée est bien plus qu'une promesse, mais une réalité profonde dont nous pouvons nous emparer pour la vivre et en jouir. C'est celle de la nouvelle vie en nous, vie divine, miraculeuse, qui nous rend participants de sa nature divine. Il est important de pleinement réaliser ce qui est écrit ici et de le saisir par la foi et de le vivre! Nous sommes participants de sa vie divine!! C'est notre héritage! Quelle responsabilité!
Par notre régénération, nous ne cessons pas d'être un humain, nous ne devenons pas un petit dieu! Par l'Esprit Saint en nous, nous devenons participants de la nature morale de Dieu! Cela nous donne une responsabilité que nous devons assumer par la soumission à l'Esprit. Il est bon de méditer cela!
Pierre explique comment. Nous avons tout reçu et comment nous devons faire fructifier ce qui est à nous par pure grâce. Nous devons fuir la corruption qui existe dans le monde de multiples et nombreuses façons. Cette corruption est attisée, générée par la convoitise. Cette convoitise peut susciter en nous d'aimer ces choses du monde. Il n'est pas question de ne posséder aucun des biens de ce monde, mais de ne pas attacher notre coeur à ces "choses du monde." Lisons ce que dit Paul dans sa lettre aux Philippiens:
12 Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.
13 Je puis tout par celui qui me fortifie. (chapitre 4)
Son coeur était attaché au Seigneur. Il n'avait aucune convoitise des biens de ce monde. La connaissance du Seigneur était son seul trésor. L'abondance ne le détournait pas de son Seigneur. Il n'était pas retenu prisonnier par cette abondance. Il en jouissait comme un don de Dieu et son coeur n'était pas lié par ces biens. Je suis persuadé que beaucoup ont pu profiter de l'abondance de Paul! Jean l'exprime très bien dans sa première lettre lorsqu'il écrit:
15 N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;
16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.
17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. (chapitre 2)
Jean mentionne trois paliers qui mènent à aimer le monde et les choses du monde. Ce fut les moyens par lesquels Ève a été séduite. En premier c'est la convoitise de la chair "bon à manger", puis la convoitise des yeux "agréable à la vue" et enfin l'orgueil de la vie "précieux pour ouvrir ou acquérir l'intelligence".
Pierre donne le moyen de résister à la corruption qui est engendrée par la convoitise. C'est simple: "faites tous vos efforts!", voilà ce qu'il écrit. Et il explique comment progresser dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ et à quoi nous devons nous efforcer.
La première des conditions est d'avoir la foi, et c'est Dieu qui la donne gracieusement, puis joindre à notre foi, la vertu dont Christ en est le modèle, celle qui est mentionnée plus haut, celle de notre Seigneur! Il est notre modèle! Jean n'as-t-il pas écrit dans sa première lettre: "tel Il est Lui, tels nous sommes aussi dans ce monde." Quelle responsabilité est la nôtre! Nous devons tendre à cela! La Bible Semeur traduit vertu par "force de caractère" dans le sens d'excellence morale.
A cette vertu nous devons ajouter la science (connaissance, pénétration selon les versions). Nous devons connaître Celui qui nous a révélé le Père. C'est un exercice continuel de patience en travaillant à garder cette communion avec le Père par l'enseignement du Seigneur révélé dans nos cœurs par l'Esprit. Seule la révélation nous donne cette progression dans les choses de Dieu. Le Saint-Esprit nous a gracieusement été donné pour cela! Soyons lui soumis!
A cette science ou connaissance divine doit se joindre la tempérance (ou la continence, la patience, la maîtrise de soi selon les versions) avoir ce coeur doux et humble comme celui de notre Seigneur. (Mathieu 11.29) C'est une des caractéristiques du fruit de l'Esprit (Galates 5) Imaginons d'avoir cette science sans cette attitude de coeur, nous serions imbus de nous- même et sûrement excessivement orgueilleux!
A la tempérance doit aussi se joindre la persévérance. Cette persévérance (endurance, patience, constance, ténacité, selon les versions) est nécessaire pour être et vivre selon le coeur de Dieu. On a souvent comparé la vie chrétienne aux saumons qui remontent le cours des fleuves pour aller frayer. Ils ne peuvent pas s'arrêter de nager jusqu'à ce qu'ils atteignent leur lieu de frai. S'ils cessent de nager, ils régressent! C'est ce qui se passe pour nous, si nous arrêtons notre course, nous sommes en régression. Paul compare la vie chrétienne à ceux qui courent dans le stade pour gagner le prix. Impossible de s'arrêter!
A la persévérance doit se joindre la piété (ferveur, attachement à Dieu selon les versions) J'aime cette la traduction de Chouraqui "ferveur" ou celle du Semeur "attachement à Dieu." C'est plus concret que piété, car ce mot a des connotations religieuses assez caricaturales!
A cette piété, ferveur nous devons joindre l'amour fraternel, (affection, amitié selon les traductions) nécessaire, même essentiel pour notre vie communautaire, notre vie d'église. Notre Maître n'as-t-Il pas dit: "A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres?" La communion fraternelle manifestée par l'amour (ou l'affection) fraternel est le témoignage, la preuve de ce qu'est une église. Elle n'est pas une assemblée de personnes sauvées seulement, mais de disciples. Une église avec un amour vrai, profond, est une église de disciples! Pierre clôt son énumération en mentionnant l'amour ou charité. L'amour ou charité est le fondement de tout ce qui vient d'être énuméré. Si l'amour n'est pas le fondement, le ciment, la motivation de tout cela, il est fort probable que la sévérité de cette exhortation nous mène dans une vie légaliste qui ne peut être féconde!
Et donc "si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ."
C'est une brève méditation sur cette lettre qui est très riche pour notre marche quotidienne avec notre Seigneur. Je voulais seulement souligner ce qui me paraît le plus important de ce court message: la connaissance de notre Seigneur. La richesse de notre vie spirituelle est proportionnelle à la connaissance que nous avons du Seigneur. Cette connaissance qualifiée par Chouraqui de pénétration. C'est de cela que nous avons besoin pour être des disciples accomplis et utiles à notre Maître.
Pierre a connu le Seigneur par sa vie assez étonnante. Il a connu la joie du Seigneur quand Il lui a dit "tu es heureux Simon, fis de Jonas; car ce n'est la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux." Immédiatement après, il a connu la sévérité du Seigneur lorsqu'Il lui dit "arrière de moi, Satan! Tu es pour moi un scandale, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes." (Mathieu 16.17 et 23)
Plus tard, Pierre a connu l'humiliation et une profonde conviction de péché, lors de son reniement. Luc écrit, juste après ce reniement de Pierre "le Seigneur se retourna et regarda Pierre." Quelle souffrance et quelle détresse ont dû accabler l'apôtre en croisant le regard de Celui qu'il venait de renier et que, malgré tout il aimait! Il a connu les affres du péché, le puits profond de la conviction de péché et la grâce du rétablissement. Paul explique dans 1Corinthiens 14 que Jésus ressuscité a été vu par Céphas (Pierre), puis par les douze. Je pense que c'est à cette première rencontre avec Pierre que celui-ci a été rétabli dans la communion avec le Seigneur par la confession de sa faute. Il a ainsi connu cette grâce immense d'un rétablissement total avec le Seigneur. Plus tard, sur le bord du lac, après avoir mangé avec le Seigneur, Pierre a reçu l'ordre, devant les six disciples qui étaient présents, de paître Ses brebis. Il a été rétabli publiquement dans son ministère devant les disciples après avoir été interpellé trois fois par le Seigneur (Jean 21). Il a connu la tristesse qui vient de Dieu, dont on ne se repent pas et qui mène au salut. (2 Corinthiens 7.10)
Encore bien plus tard, lorsqu'il se trouve à Antioche avec Paul, par son attitude, il devient une pierre d'achoppement pour l'église. Paul "lui résiste en face parce qu'il était condamnable!" C'est encore une expérience qui a dû laisser un goût amer dans l'âme de cet homme de Dieu. Je suis persuadé que d'autres apôtres aussi ont dû avoir les mêmes chutes et les mêmes moments de repentance et de relèvement.
Par l'exemple de la vie de Pierre, le Seigneur montre que même les plus consacrés dans leur ministère peuvent chuter. Pierre connaissait le Seigneur. Il le connaissait de façon très concrète par une vie intime parsemée d'erreurs, de fautes, mais aussi par les miracles que le Seigneur lui permis d'opérer. Il a connu la grâce de Dieu, la sévérité de Dieu, la sainteté de Dieu, l'amour de Dieu. Il a eu la révélation de la gloire du Seigneur, lors de la transfiguration, sur la sainte montagne. Notre bien-aimé frère était vraiment qualifié pour nous donner cette exhortation!
Connaître le Seigneur, c'est connaître le Père. Pierre a entendu les paroles que le Seigneur a dites à Son Père dans Jean 17 : "or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ!" Notre vie doit tendre de tout notre être à cela: la connaissance de Dieu et de son Fils. Si je connais Dieu, je Le connais par la révélation de l'Esprit de Christ (Romains 8.9) envoyé par le Fils et la Divinité habite en moi dans toute Sa plénitude!
Il est remarquable que lorsque l'apôtre écrit cette lettre, il ne la fonde pas sur les expériences miraculeuses que le Seigneur lui a permis de vivre comme les trois mille convertis, lors de sa première prédication ou la guérison du boiteux de naissance (Actes 3.6-8) ou ce qui s'est passé avec Ananias et Saphira (Actes 5.1-11) Il ne s'appuie pas non plus sur la résurrection de Tabitha. Il aurai pu, mais il fonde son exhortation sur la révélation de la gloire du Seigneur reçue lors de la transfiguration sur la sainte montagne. Il ne s'appuie pas sur ses expériences mais sur la révélation, qu'il a reçue, sur la montagne, de la gloire du Fils. Il aurait pu se prévaloir de ses expériences miraculeuses. Il ne l'a pas voulu. Seule comptait la révélation du Fils. Il fonde son exhortation sur cette connaissance et il termine sa lettre ainsi:
CROISSEZ DANS LA CONNAISSANCE ET DANS LA GRÂCE DE NOTRE SEIGNEUR ET SAUVEUR JÉSUS-CHRIST. A lui la gloire, maintenant et jusqu'au jour de l'éternité!
A chacun d'aller plus loin dans cette énorme perle de la Parole!
jcb
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