(18) A. B. Simpson courtes exhortations (fin)

«Celui qui ait entré dans son repos a cessé ses propres œuvres comme Dieu s'est reposé des Siennes" (Hébreux 4 : 10).

                    Quel repos serait-ce pour un grand nombre d'entre nous si nous pouvions échanger les fardeaux avec Christ, et ainsi totalement et pour toujours Lui transférer tous nos soucis et nos besoins.  Désormais nous pourrions ne pas nous sentir responsables de nos fardeaux, mais avoir l’assurance qu'IL en a pris tout entier le soin,  et  notre foi serait tout simplement pour porter Ses fardeaux, alors que Lui  prie, travaille et souffre  pour nous et nos intérêts.

                   Vraiment c’est ce qu’ IL nous invite à faire. «Venez à moi," dit-Il, «vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vais vous donner du repos", puis IL ajoute: «Prenez mon joug sur vous, et apprenez de Moi." IL prend notre joug, et nous prenons le Sien  et nous découvrons qu'il est mille fois plus facile de porter l'un de Ses fardeaux que de porter le nôtre. Combien plus il est doux de passer une heure en supplication pour un autre que de dépenser cinq minutes à plaider pour nous-mêmes.

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"Ne t'appuie pas sur ta propre intelligence" (Proverbes 3 : 5 KJF).

                    La foi est entravée par le recours à la sagesse humaine, qu’il s’agisse de la nôtre ou de celle  des autres. Quand le diable a tenté Eve, son premier appât a été de lui offrir  la sagesse, et pour cela, elle a vendu sa foi. "Vous serez comme des dieux», a-t-il  dit, «connaissant le bien et le mal», et à l’instant où elle a commencé à connaître, elle a cessé d'avoir confiance.

           

                   Ce sont les espions qui ont perdu le Pays de la Promesse pour Israël. Ce fut  leur stupide initiative d’aller visiter le pays, et d’investiguer pour savoir si Dieu avait dit la vérité ou non, qui a conduit à cette terrible éclosion d’incrédulité qui a fermé les portes de Canaan à toute une génération. Les noms de ces espions sont significatifs et presque tous évocateurs de la sagesse humaine, de la grandeur et de la gloire. (Nombres 13 :4-16)

                    De même, dans les jours de Christ, ce fut l'esclavage des Juifs aux traditions de leurs pères et aux opinions des hommes, qui les ont empêchés de Le recevoir.  "Comment pouvez-vous croire," demanda-t-IL, "vous qui recevez l'honneur des hommes, et ne cherchez pas ce qui vient de Dieu seul?" Faisons-Lui confiance de tout notre cœur et ne nous appuyons pas sur notre propre sagesse et compréhension!!

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"Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Actes 20 : 35).

             Comment connaîtrons-nous la différence entre l’amour  terrestre et l’amour céleste? Le premier trouve sa finalité  en nous-mêmes, recherchant sa satisfaction en partie en nous-mêmes. L'autre est dirigé vers Dieu et les autres, et trouve sa joie en Le glorifiant et en bénissant les autres.

            L'amour est désintéressé et l’amour qui n'est pas désintéressé n'est pas divin. Combien prions-nous pour les autres, et combien prions-nous pour nous-mêmes?  Quel est le centre de notre être? Nous-mêmes, ou notre Seigneur, Son peuple et Son œuvre ? Que Le Seigneur nous aide à connaître plus pleinement le sens de cette grande vérité: «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." "Celui qui sauve sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile, aura la vie éternelle. "

A. B. Simpson 

(17) A.B. Simpson courtes exhortations.

Car vous êtes morts» (Colossiens 3 : 3).

                    Cette mise de côté définitive, absolue et finale de nous-mêmes dans un acte de mort, est quelque chose que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes. Il ne s'agit pas d'auto-mortification, mais c’est mourir avec Christ. Rien ne peut le faire à part la Croix de Christ et l'Esprit de Dieu. L'église est pleine de personnes à demi-mortes qui ont essayé de se tuer elles-mêmes pendant des années, et n'ont pas eu le courage de porter le coup fatal.

                    Oh, si seulement elles se mettaient aux pieds de Jésus, et Le laissait faire, il y aurait l’accomplissement et le repos. Sur cette croix, Il a pourvu à notre mort aussi bien qu’à notre vie, et notre rôle est juste de laisser Sa mort être appliquée à notre nature comme elle l'a été à nos anciens péchés, et ensuite la Lui abandonner, ne plus y penser, la compter pour morte, ne plus jamais la reconnaître comme étant nous-mêmes, mais une autre, en refusant de l’écouter ou de la craindre, de s’identifier à elle, ou même d’essayer de la nettoyer, mais de la laisser entièrement dans Ses mains, morte pour nous pour toujours. Pour toute notre vie nouvelle, nous devons dépendre de Lui pour chaque souffle, comme un bébé qui vient de naître dépend de la vie de sa mère.

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«Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui» (Jean 14 : 23).

                    La Bible a toujours offert deux grandes promesses relatives à Christ. Tout d'abord, je viendrai à toi, et en second lieu, je viendrai en toi. Pendant quatre mille ans, le monde a attendu avec impatience la réalisation de la première. L'autre est le secret dont Paul dit qu’il a été caché depuis les siècles et les générations, mais qui est maintenant manifesté à Ses saints, « Christ en vous, l'espérance de la gloire ».

                    C’est une aussi grande révélation de Dieu que l'incarnation de Jésus, car elle vous rend semblables à Christ, aussi libres du péché qu’Il l’était Lui-même. Si Christ est en vous, quelles seront les conséquences? IL vous mettra de côté complètement. Le moi en vous sera mis de coté. Vous direz, «Non pas moi, mais Christ».

                    Christ s'engage dans vos batailles pour vous. Christ devient pureté, grâce et force en vous. Vous n'essayez pas d'atteindre ces choses, mais vous savez que vous les avez déjà obtenues en Lui. C'est le repos glorieux avec le Maître. Jésus ne dit pas: «Maintenant, nous devons porter du fruit, nous devons beaucoup prier, il faut faire ceci ou cela." Il n'y a pas de contrainte à ce sujet, à part que nous devons demeurer en Lui. C’est le centre de toute joie et d’aide.

A.B. Simpson

(16) A.B. Simpson courtes exhortations

"Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.» (Apocalypse 1 : 18).

                   Voici le message du Christ de la Croix et du Christ encore plus glorieux et précieux de la résurrection. Il est beau et encourageant de noter la touche de lumière et de gloire avec lesquelles ces simples mots investissent la Croix. Il n'est pas dit, « je suis Celui qui était mort et qui est vivant, mais "je suis Celui qui est vivant et qui était mort, mais je suis vivant pour toujours." La vie est mentionnée avant la mort.

                    Il y a deux façons de regarder la croix. L'une est du côté de la mort et l'autre du côté de la vie. L'un est le « Ecce Homo »(« voici l’homme » en latin) et l'autre est le Jésus glorifié qui porte seulement les marques des clous et de la lance. C'est ainsi que nous devons regarder la croix. Nous n’avons pas à porter avec nous le moule du sépulcre, mais la gloire de la résurrection. Il n'est pas l'Ecce Homo, mais le Christ Vivant. Ainsi notre crucifixion doit être si complète qu'elle se perdra dans notre résurrection et nous allons même oublier notre tristesse et porterons en et avec nous la lumière et la gloire de l'éternel matin. Donc, vivons la vie qui est « mort/naissance », toujours nouvelle et pleine d'une vie qui ne peut jamais mourir, parce qu'elle est "morte et vivante pour toujours."

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«Celui qui voudra sauver sa vie la perdra» (Luc 9 : 24).

                    Tout d'abord et par dessus tout le Christ enseigne la résurrection et la vie. La puissance du christianisme, c'est la vie. Il ne nous apporte pas seulement le droit, le devoir, l’exemple, avec un enseignement saint et élevé et des exhortations. Il nous apporte la puissance de suivre l'idéal plus élevé et la Vie qui spontanément nous donne de faire les choses qu’Il nous ordonne.

                 Mais ce n'est pas seulement la Vie, mais la Vie de résurrection. Et cela commence par une véritable crise, une transaction définitive, un instant précis aussi clair que l'aurore. Ce n'est pas une mort éternelle et une lutte éternelle pour vivre. Mais tout cela est exprimé dans un climat tendu qui dénote une détermination, une immuabilité et une action terminée. Nous sommes réellement morts à un certain moment et nous avons réellement commencé à vivre la Vie de résurrection.

                   Comptons-nous (considérons-nous) nous-mêmes comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.

A.B. Simpson

(15) A.B. Simpson courtes exhortations

«Demeurez en moi» (Jean 15 : 4).

                    Le christianisme peut ne signifier rien de plus qu'un système religieux. La vie chrétienne peut ne signifier rien de plus qu'une tentative sincère et honnête de suivre et d’imiter Christ. La vie de Christ est bien plus que cela. Elle exprime notre union réelle avec le Seigneur Jésus Christ, et Il est sans aucun doute en nous comme la vie et la source de toute notre expérience et de notre travail.

                     Cette conception de la plus haute vie chrétienne est à la fois plus simple et plus sublime que toute autre. Nous n'enseignons pas dans ces pages, que le but de la rédemption de Christ est de nous restaurer dans une perfection adamique, car si nous avions cette perfection nous devrions la perdre demain, mais plutôt de nous unir avec le second Homme et nous élever à un plus haut niveau que nos premiers parents n’ont jamais connu. C'est la seule chose qui puisse concilier les éléments contradictoires des diverses écoles d’enseignements par rapport à la vie chrétienne.

                  L'Esprit de Dieu nous conduira afin de ne pas avoir de controverse en respectant de simples théories, mais simplement s’attacher à la personne et à la vie de Jésus-Christ Lui-même, et le privilège d'être unis à Lui, de vivre dans une dépendance constante de Sa puissance qui nous garde et de Sa grâce.

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«Mais Dieu" (Luc, 12 : 20). 

                  De quoi d'autre avons-nous vraiment besoin? Que veut-IL nous faire comprendre? La religion de la Bible est entièrement surnaturelle. La seule ressource de la foi a toujours été le Dieu vivant, et Lui seul. Les enfants d'Israël étaient totalement dépendants de l'Éternel, alors qu’ils marchaient à travers le désert, et la raison pour laquelle leurs ennemis les craignaient et se hâtaient de se soumettre, c'est qu’ils ont reconnu parmi eux le cri d'un Roi, et la présence de Celui devant qui toute leur force était vaine.

                      «En quoi," a demandé à Moïse, «serons-nous séparés de tous les autres peuples de la terre, si ce n'est dans ce que Tu vas devant nous." Une église s'appuyant sur la sagesse humaine, la richesse ou les ressources, cesse d'être le Corps de Christ et devient une société terrestre. Lorsque nous osons dépendre entièrement de Dieu sans douter, les moyens les plus humbles et les plus faibles deviendront "puissants par Dieu pour renverser des forteresses." Que l'Esprit Saint nous donne en tout temps, Sa propre conception de ces deux grands mots, «Mais Dieu »

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 «A celui qui vaincra, je lui donnerai»(Apocalypse 2 : 17) 

                     Un précieux secret de la vie chrétienne est d'avoir Jésus demeurant dans le cœur et conquérant les choses que nous n'avons jamais pu surmonter. C'est le seul secret de la puissance dans votre vie et la mienne, bien-aimés. Les hommes ne peuvent pas le comprendre, ni le monde le croire, mais c'est vrai, Dieu viendra habiter en nous, et sera la puissance, la pureté, la victoire, et la joie de notre vie.

                    Il ne s'agit plus maintenant, "Quel est le mieux que je puisse faire?" Mais la question est: «Quel est le mieux que Christ peut faire?" Il nous permet de dire, avec Paul, dans ce beau passage de Philippiens, " Je sais vivre dans la pauvreté et je sais vivre dans l'abondance. Partout et en toutes circonstances j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans le besoin. Je peux faire toutes choses par Christ qui me fortifie. "
  

                     Avec cette connaissance, je vais à la rencontre de mes épreuves, et ce secret me fait du bien. Il me tient pur et doux, comme je n'aurais jamais pu me garder moi-même. Christ a rencontré l'adversaire et l'a vaincu pour moi. Rendez grâce à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus-Christ.

A.B. Simpson

(14) A.B. Simpson courtes exortations

"Mon âme compte sur Dieu seulement, car mon attente est en lui.» (Psaume 62 : 5).

                      Lorsque nous croyons pour une bénédiction, nous devons nous tenir dans une attitude de foi, et commencer à agir et prier comme si nous avions notre bénédiction.  Nous devons agir avec Dieu comme s'IL nous avait accordé notre requête. Nous devons  nous appuyer sur Lui pour la chose que nous avons réclamée, et tout simplement prendre  pour acquis le fait qu'IL nous l’ait donnée,et qu’Il va continuer à nous la donner. C'est l'attitude de confiance.

                    Lorsque la femme est mariée, elle entre dans un nouveau comportement, et agit en accord avec son nouvel état, et quand nous prenons Christ comme notre Sauveur,  comme notre sanctification, comme notre guérison, ou comme notre Libérateur, Il s’attend à ce que nous Le reconnaissions comme tel , et que nous nous attendions à Lui comme étant TOUT ce pourquoi nous Lui avons fait confiance.

                    Vous pouvez Lui apporter chaque souci et chaque fardeau. Vous pouvez Lui dire chaque besoin dans la prière, Vous pouvez lui faire confiance dans le moment le plus sombre, Il est attentionné, quel que soit le besoin. La foi ne peut jamais atteindre sa consommation.

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«Résistez au diable et il fuira loin de vous» (Jacques 4 : 7).

                   C'est une promesse, et Dieu la gardera pour nous. Si nous résistons à l'adversaire, IL l’obligera à fuir, et nous donnera la victoire. Nous pouvons, à tout moment, sans crainte défier l’ennemi et lui résister, réclamant la protection de notre Roi céleste tout comme un citoyen réclamerait la protection du gouvernement contre un outrage ou de l'injustice de la part d’hommes violents.

                  Dans le même temps nous ne devons pas nous tenir sur le terrain de l'adversaire, du fait de notre attitude ou de notre désobéissance, sinon nous lui donnons une puissance terrible sur nous, et bien que Dieu, par Sa grande miséricorde et bonté, puisse la contenir un peu, Il ne la supprimera  pas complètement tant que nous ne serons pas entièrement sur une terre sainte.

                     Par conséquent, nous devons être armés de la cuirasse de la justice, ainsi que du bouclier de la foi, si nous voulons résister avec succès au prince des ténèbres et aux  principautés dans les lieux célestes.

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«C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant» (Matthieu 18 : 4).

                     Vous n'obtiendrez jamais un cœur humble avant qu'il ne soit né d'en haut, du cœur de Christ. Car l'homme a perdu sa propre humanité et hélas, trop souvent, il a un cœur démoniaque. Dieu veut qu’en tant que chrétien, nous soyons simples, humains, accessibles et enfantins. Les chrétiens que nous connaissons et aimons le mieux, et qui sont le plus près du Seigneur, sont les plus simples.

                  Quand nous grandissons guindés, nous sommes tout juste bons pour une galerie de photos, bons pour être mis sur un piédestal, mais si nous voulons vivre parmi les hommes, les aimer et les sauver, nous devons être accessibles et humains. Toute rigidité n'est qu'une autre forme de conscience de soi.

                    Demandez à Christ, un cœur humain, un sourire qui sera aussi naturel que celui de votre petit enfant en votre présence. Oh, combien Christ a agi par petites touches! Il n'aurait jamais touché la femme de Samarie s'il était venu à elle en tant que prophète. Il s'est assis, homme fatigué, et Il a dit: «. Donne- moi un verre d'eau." Ainsi, tout au long de Sa vie, c'était Son humanité simple et Son amour qui L'a conduit vers les autres, et a conduit les autres à Lui et à Son grand salut.

 
A.B. Simpson 

(13) A.B. SImpson courtes exhortations

«Le Christ est la tête" (Éphésiens 5 : 23).

                    Souvent, nous voulons que les gens prient pour nous et nous aident, mais nous ratons toujours le but quand nous regardons trop à eux et que nous nous appuyons trop sur eux. Le vrai secret de l'union est que les deux regardent ensemble  à Dieu, et regardant ainsi  à Lui,  au delà d’eux-mêmes, ils soient inconsciemment unis.

                     Un marin, voyant un petit garçon tomber à l'eau, eu bien  raison d’attendre une minute avant de plonger à son secours. Lorsque la mère, éperdue d’angoisse, lui a demandé pourquoi il avait attendu si longtemps pour plonger, il a judicieusement répondu: "Je savais que si j’y étais allé plus tôt, il se serait débattu et m’aurait entraîné vers le fond. J'ai attendu  qu’il cesse de lutter, puis j'ai été capable de l'aider quand il ne m'a plus saisi trop fortement. "

                 Quand les gens nous saisissent trop fortement, avec leur amour ou avec leur dépendance, nous sommes intuitivement conscients du fait qu'ils ne regardent pas à Dieu, et nous devenons paralysés dans nos efforts pour les aider. Par conséquent, la prière unifiée nécessite que celui pour lequel nous prions détourne ses regards de nous pour les poser sur le Seigneur Jésus Christ, et qu’ensemble nous regardions à Lui seul.

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" Ne t`irrite pas, ce serait mal faire. " (Psaume 37 : 8).

                    Une vie a été perdue en Israël parce qu'une paire de mains humaines non autorisées s’est posée sur l'arche de Dieu. Elles ont été placées sur elle avec les meilleures intentions pour l'immobiliser alors qu’elle vacillait et était secouée tandis que des bœufs la tiraient le long du rude chemin, mais ces mains  ont touché à l'œuvre de Dieu présomptueusement, et elles sont tombées paralysées et sans vie.

                    Une grande partie de la vie de  foi consiste à laisser les choses seules. Si nous avons toute confiance concernant un intérêt pour Dieu, nous pouvons garder nos mains en dehors, et IL le gardera pour nous, bien mieux que nous pourrions le faire. «Repose-toi dans le Seigneur et attend-toi patiemment à Lui. Ne t'irrite en aucune manière à cause de celui qui réussit dans ses voies, car les méchants seront retranchés ».  (Psaume 37 :7)

                  Les choses peuvent sembler aller tout de travers mais IL le sait aussi bien que nous; Et IL se lèvera au bon moment si nous Lui faisons confiance si pleinement que nous Le laissons travailler à Sa manière et en Son temps. Il n'y a rien de si magistral que l'inactivité dans certaines choses, et il n'y a rien de si blessant que le travail sans repos, car Dieu a entrepris de travailler selon Sa volonté souveraine.

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Comptez tout comme un sujet de joie" (Jacques 1 : 2 King James Version).

               Nous ne nous sentons pas toujours joyeux, mais nous devons tout compter comme un sujet de joie. Le mot "compter" est l'un des mots-clés de l'Écriture. C'est le même mot utilisé au sujet de notre vieil homme mort. Nous ne nous sentons pas morts. Nous sommes douloureusement conscients de quelque chose qui se ferait un plaisir de revenir à la vie. Mais nous devons nous considérer , nous compter comme mort, et ne pas craindre ni obéir à la vieille nature.

                   Nous devons donc regarder la chose qui survient comme une bénédiction. Nous sommes déterminés à nous réjouir, à dire: «Mon cœur est inébranlable, ô Dieu, je vais chanter et te donner gloire." Cette joie, par la foi, va bientôt devenir une habitude, et apportera toujours rapidement l'esprit de joie et le débordement spontané de louanges.

                    Ainsi même « si le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture ; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de bœufs dans les étables.  Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » Habakuk 3 :17

A.B. Simpson

(12) A.B. Simpson courtes exortations

«Reposez-vous dans le Seigneur et attendez-vous patiemment à Lui" (Psaume 37 : 7).

                      C'est une pensée très suggestive qui est dans l’Évangile de Marc, l'Évangile du service, où nous entendons le Maître dire à Ses disciples: «Venez à l'écart dans un lieu désert, et  reposez-vous un moment." Dieu veut des travailleurs reposés. On peut avoir une énergie qui peut être infatigable et incessante, et pourtant à l’instar de la profondeur de l'océan, avoir la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence. Les deux plus grands secrets du repos sont, d'abord, d’être en harmonie avec la volonté de Dieu, et, d'autre part, avoir confiance en Dieu. «Grande est la paix de ceux qui aiment Ta loi," exprime la première. «Tu garderas dans une paix parfaite l'esprit qui s'appuie sur Toi, car il se confie en Toi. »,  décrit  la seconde.

                 C’est une bonne chose que d’apprendre à se « reposer » Parfois, nous oublions que cela signifie littéralement arrêter. C’est une grande bénédiction même de cesser toute pensée, et c'est souvent la seule façon de répondre au tourbillon des questions irritantes et aux pensées du diable, que de rester absolument tranquille,  répondant  à la voix méchante du diable  avec un "simple et éternel « Non! » Dieu nous donnera  toujours la paix, si nous nous reposons.

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" Le peuple se plaignait amèrement en présence du SEIGNEUR.» (Nombres 11 : 1).

                     Il y a une phrase très remarquable dans le livre des Nombres, concernant le récit des murmures des enfants d'Israël dans le désert. Cela se lit comme ceci en version anglaise: "Pour ainsi dire, quand les gens murmurèrent" . Une grande vérité est suggérée derrière cette petite  phrase. Au loin, on peut voir un grand nombre d’images vivantes devant notre imagination, de gens qui n'osent pas pécher ouvertement et sans équivoque, mais s’arrangent seulement  à le faire, « pour ainsi dire ». Ils ne mentent pas directement, mais ils éludent ou esquivent, ou impliquent juste assez de mensonge pour échapper à une  condamnation réelle de la conscience.

                    Ils n’accusent pas ouvertement Dieu de méchanceté ou d'infidélité, mais ils s’attaquent à Lui  à travers quelqu'un d'autre. Ils trouvent à redire aux circonstances, aux personnes et aux choses que Dieu a permises dans leur vie, et, "pour ainsi dire," murmurent. Ils ne sont peut-être pas allés plus loin. Ils ont eu envie, s’ils avaient osé, «d’accuser Dieu de façon insensée ». Ces choses ont été écrites pour notre avertissement.

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«L'onction que vous avez reçue de Lui" (1 Jean 2 : 27)

                    C’est le secret de la vie plus profonde, mais "que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour», est la substance et la douceur de cette vie. La plénitude de l'amour divin dans le cœur rendra toute chose facile. Il est très aisé de faire des choses que nous aimons faire, et il est très facile d’avoir confiance en Celui que nous aimons, et plus nous prenons conscience de Son amour, plus nous Lui ferons confiance et l'amour de notre Seigneur deviendra  source continuelle de jeunesse et de fraîcheur pour notre être physique.

                   Le secret de l'amour est très simple. C’est de prendre le cœur de Jésus pour notre amour et de revendiquer Son amour pour tous les besoins de la vie, que ce soit envers Dieu ou envers les autres. Il est très doux de penser à des personnes de cette façon, "je vais prendre le cœur de Jésus envers eux, pour  les aimer comme IL les aime." Ensuite, nous pourrons aimer même ceux qui semblent  indignes, si nous les voyons à la lumière de Son amour et de Son espoir.

A.B. Simpson