dimanche 8 janvier 2017

(26) Évangile de Jean – Partie 26 Discours sur le pain de vie Jean 6:22-7:1 Par Ed Miller (fin de la première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-sixième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                    J’ai récemment relu le livre de 1 Samuel et un passage de 1 Samuel 14 m’a frappé. La fin de 1 Samuel 14:27 dit: « Jonathan avança le bout du bâton qu'il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel, et ramena la main à la bouche; et ses yeux furent éclaircis. » Jonathan était épuisé, il a trouvé du miel et ses yeux furent éclaircis. Dans un certain sens, nous nous réunissons pour plonger notre bâton dans le rayon de miel qu’est la Parole de Dieu, et nous prions simplement que le Seigneur nous nourrisse pour que nos yeux puissent être éclaircis et que cela puisse être pour nous un encouragement.

Prions:

                    Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta grande grâce, miséricorde et patience qui nous ont accompagné depuis tant d’années, et nous emmènent toujours à nouveau dans de nouvelles possibilités à travers notre union avec Toi. Nous Te remercions pour le privilège que nous avons de nous réunir autour de Ta parole. Ouvre nos yeux et oins Ta parole pour qu’elle puisse être du miel pour notre âme, que nous puissions être encouragés et revitalisés. Nous Te remettons simplement cette étude, merci de nous aider à voir Jésus. Nous Te le demandons dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

                   Très bien, merci de prendre le chapitre 6 de Jean. Nous avons déjà étudié à travers plusieurs leçons les trois histoires de Jean 6. Voici comment le chapitre se décompose.
  • Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 sans compter les femmes et les enfants.
  • Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
  • Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
                    Pour chacun de ces récits nous nous sommes posé les questions qui nous sont suggérées en Jean 20. Jean 20:30-31 dit: 

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. » 

                 Nous voyons à nouveau les raisons pour lesquelles l’apôtre Jean a écrit ce livre. C’est pour que nous puissions savoir qui est Christ, pour que nous puissions croire en Lui, et qu’en croyant nous puissions expérimenter la vie en Son nom. Nous avons résumé cela avec ces paroles: Le connaître, Lui faire confiance et profiter de Lui. C’est pour ces trois raisons que nous avons l’évangile de Jean.

                    Lors de nos études, j’ai souligné que ces trois récits en Jean 6, sont en fait une seule et même histoire. Il s’agit d’un seul et même message en trois parties différentes. Dans la première partie, lorsque Jésus nourrit 5 000 hommes sans compter les femmes et les enfants, le Seigneur se présente Lui-même comme étant l’enseignant. Et en tant qu’enseignant, Il enseigne à ses disciples une merveilleuse vérité en utilisant le miracle de la multiplication des pains comme image. Dans cette partie du message, Jésus présente le fait qu’en tant qu’enseignant, Lui seul est la source de toutes provisions. Il est la source, l’alpha et l’oméga. Toutes les bénédictions viennent de Lui et on peut le voir illustrer dans cette histoire, par le fait que si je viens toujours à nouveau à Lui avec mes mains vides et avec un panier vide, Il va sûrement remplir mes mains et mon panier pour pourvoir à tous mes besoins et aux besoins de milliers d’autres comme moi. C’est cela qui est illustré dans cette première histoire.

                    Dans la seconde histoire, Jésus fait passer un examen aux disciples, en d’autres mots Il les envoie sur une mer déchaînée pour tester s’ils ont réellement appris qu’Il est la source et qu’Il est Celui qui pourvoit pour toutes choses. La question est: est-ce que les disciples vont courir vers Lui pour recevoir ce dont ils ont besoin? Voyons de façon pratique comment cela fonctionne dans la tempête. Je ne vais pas rappeler toute cette histoire, mais vous vous souvenez qu’ils ne se sont pas bien débrouillés pour leur examen final. En fait ils ont raté l’examen. Ils n’ont pas appliqué la leçon vue lors de la multiplication des pains.

                   La troisième partie est ce grand discours sur le pain de vie. Christ se présente Lui-même comme le pain, la nourriture et la boisson de la vie. Il revient sur le principe qu’Il a exposé en l’étendant. Dans cette explication, Il passe à une autre étape. Dans la première partie, Il s’est présenté Lui-même comme étant la source de tous dons.
  • Jean 6:35 dit: « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »
  • Jean 6:48 dit: « Je suis le pain de vie. »
  • Jean 6:50-51 dit: « C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »
                   Jésus explique ici qu’Il n’est pas uniquement la source de tout apport, mais qu’Il est également le don Lui-même. En d’autres termes, Il est Celui qui donne le pain de vie et Il est Celui qui est le pain de vie. Lorsque Dieu donne, Il se donne Lui-même. Il s’agit là de la pleine explication au sujet de la multiplication des pains.        

                    Avant que nous quittions ce merveilleux chapitre, j’aimerais encore voir les applications particulières de la révélation de Christ que l’on trouve ici. Vous pouvez considérer ce chapitre en vous disant: « Oui Christ est la source de toutes provisions. Oui Christ Lui-même est la provision pour tous nos besoins. » Cela est tout à fait vrai. Mais même si cela est vrai d’une façon générale, ce chapitre fait de cette vérité une application particulière. Je n’aimerais pas simplement quitter ce chapitre avec cette impression générale que Jésus est la source et la provision pour tous nos besoins. Il est également la source et la provision pour un besoin bien spécifique et ce chapitre souligne cela.

                    Lorsque j’ai introduit ce chapitre, je vous ai suggéré que ce chapitre est en lien avec ce que nous appelons l’obéissance selon la nouvelle alliance et cela est également en lien avec la mission, avec gagner des âmes. Nous trouvons trois commandements dans ce chapitre et au niveau terrestre, ils sont tous les trois impossibles. Ce n’est pas un accident si ces principes sont présentés à travers Jésus qui nourrit la foule affamée. En d’autres termes, cela est rédempteur. Le message ici n’est pas seulement comment vous nourrir vous-mêmes, mais également comment nourrir les autres, comment nourrir la multitude. Il s’agit donc d’un message sur comment obéir, comment venir à Christ en tant que source et provision pour l’obéissance et également comment obéir en terme de mission, en terme de gagner des âmes, en terme de partager Sa vie avec les autres. Il y a des multitudes qui ont faim tout autour de nous et ce passage est également pour eux.

                    Pour résumer ce merveilleux chapitre, j’aimerais souligner que Dieu est la provision pour l’obéissance selon la nouvelle alliance et qu’Il est la provision pour la mission.

                    Dans notre développement de ce chapitre, j’ai souligné que le Saint-Esprit met l’accent sur la vérité concernant l’obéissance. Non seulement Il pourvoit à mes besoins comme les habits, un toit ou de la nourriture, mais Il pourvoit également pour que nous puissions obéir, pour que nous puissions marcher dans l’obéissance au Seigneur et que nous puissions marcher dans la sainteté.

                    Une des leçons les plus importantes que nous apprendrons dans notre vie chrétienne, est que pour pouvoir obéir au Seigneur quel que soit le sujet, nous avons besoin d’un puissant miracle de Dieu. Personne ne peut obéir à Dieu à part à travers un miracle. Il y a des personnes qui ont mis des années à comprendre cela. Plus nous apprenons cela rapidement, mieux nous nous porterons. Il se peut que je veuille obéir au Seigneur, il se peut que je désire marcher en accord avec sa volonté, mais à moins qu’Il n’accomplisse cela en moi, je ne peux pas obéir. Nous ne pouvons pas obéir avec nos propres forces à moins que Dieu n’accomplisse cela en nous. Nous ne pouvons pas obéir avec nos propres forces.

Dans ce récit, Jésus donne trois fois un simple commandement.

Jean 6:8-10 dit: « Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. »

Marc rapporte cela de façon plus succincte. Marc 6:37 dit: « Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger? » Le commandement ici est: « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

               Vous pouvez facilement voir à quel point ce commandement est impossible à accomplir. Comment auraient-ils pu obéir à cela ? Il y avait 5 000 personnes plus les femmes et les enfants et tout ce qu’ils avaient était 5 petits pains d’orge et 2 poissons. C’est tout ce qu’ils avaient. Toute la sincérité du monde que vous pouvez avoir pour essayer d’obéir ne pourra pas vous aider dans cette situation. Les disciples devaient comprendre que pour obéir au Seigneur, ils devaient venir vers Lui vides, et ensuite recevoir de Lui tout ce dont ils avaient besoin pour obéir au commandement qu’Il leur avait donné.

Dans son récit, Marc rend cela de façon très claire. Voici ce que dit Marc 6:41: « Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donnait aux disciples en continu, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. » 

               Marc est le seul écrivain des évangiles qui nous rapporte ce merveilleux fait. Jésus leur a donné du pain en continu. En d’autres termes, Jésus leur a donné une portion, les disciples sont allés la donner à la foule, puis ils devaient revenir à vide vers Jésus pour recevoir à nouveau. Puis ils allaient à nouveau leur donner du pain. Pendant peut-être plusieurs heures, les disciples ont fait des allées et retours de Jésus vers la foule. Jésus essayait de leur enseigner: « Pour pouvoir leur donner à manger, il faut que vous veniez continuellement à moi pour vos besoins. » C’est de cette façon que nous devons obéir, en venant aux pieds de Jésus pour recevoir ce qui est nécessaire pour accomplir les commandements qu’Il a donnés. Nous venons à Lui pour recevoir tout ce dont nous avons besoin.

                 Dans la deuxième histoire, Jésus nous donne un deuxième commandement. A première vue cela semble facile, il semblerait qu’ils puissent faire cela naturellement. Mais nous connaissons la fin de l’histoire. 

Voici ce que dit Marc 6:45: « Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. »

                    Voici quel était le commandement: « Ramez jusqu’à l’autre bord. Allez sur l’autre bord de la rive. » Ne pensez-vous pas que ces hommes pouvaient faire cela très simplement? Ils étaient des pécheurs professionnels. Mais vous connaissez la suite de l’histoire. Dieu fait intervenir une tempête pour leur montrer que ce qui paraissait si simple et si naturel, n’était en fait pas si facile et qu’ils avaient besoin d’un miracle. Jean 6:19 dit: « Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. » Ils ont ramé entre 25 et 30 stades. Les érudits nous disent qu’ils étaient environ au milieu de la mer. Veuillez noter ce que dit Matthieu 14: 25: « A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. » Ce que cela signifie pratiquement est que les disciples avaient déjà ramé avec leurs propres forces pendant 9 heures. Et près neuf heures de navigation, ils n’étaient qu’à la moitié du chemin.      

Nous lisons en Marc 6:48: « Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. » 

                        Il était environ quatre heures du matin et le Seigneur Jésus les a vus en train de lutter contre les éléments et Il est venu vers eux. Ils avaient passé neuf heures à ramer. C’était comme une façon pour le Seigneur de dire: « Est-ce que vous ne vous rendez pas compte qu’il faut un miracle pour m’obéir? Vous essayez de m’obéir avec vos propres forces et vous vous épuisez. »

                     Pour pouvoir obéir au Seigneur, nous devons continuellement revenir à Lui. Peur importe à quel point nous désirons obéir et nous luttons pour Lui obéir. Tout ce que nous finirons par faire est de nous fatiguer nous-mêmes.

                     Ces commandements dans ces deux histoires illustrent à quel point nous avons besoin du Seigneur pour Lui obéir. Nous n’avons pas besoin de ce dont nous avons besoin, nous devons venir pour recevoir de l’aide. Ce qui est vrai de « Nourrissez-les vous-mêmes et ramez jusqu’à l’autre rive », est également vrai de tous les commandements que l’on trouve dans la Bible.

                  Ce principe particulier qu’il nous faut un miracle de Dieu pour Lui obéir, se retrouve à travers toute la Bible et spécialement dans les paroles de notre Seigneur Jésus. Voici quelques exemples: « Étends Ta main sèche. » Il faut un miracle pour que je puisse étendre ma main. « Prends ton lit, et marche. » Comment est-ce que cela est possible sans miracle? « Jeune fille, lève-toi, je te le dis. » Je ne peux pas obéir à cela sans un miracle.

                    De la même façon la Bible nous enjoint à être reconnaissants pour toutes choses. Est-ce que vous pensez que vous pouvez rendre grâce pour toutes choses? Non, nous ne le pouvons pas sans un miracle. « Aimez vos ennemis. » « Priez pour ceux qui vous persécutent. » « Ne vous souciez de rien. » Cela n’est pas possible sans miracle. Il faut un miracle de Dieu pour faire cela. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. » Je ne peux pas faire cela sans miracle. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Est-ce que vous avez déjà essayé d’obéir à cela? Vous ne pouvez pas obéir à cela, pas sans miracle de Dieu.

                    Vous savez, nous désirons être de bons maris et épouses, pères et mères, grands-pères et grand-mères et les chrétiens que Dieu aimerait que nous soyons, mais si souvent, comme les disciples, nous nous retrouvons à lutter parce que nous pensons que nous pouvons réussir avec nos propres forces. Le Seigneur finit toujours par se manifester à nous parce qu’Il est si bon envers nous. Mais Il désire que nous apprenions dès le début ce merveilleux secret de l’obéissance, c’est-à-dire que c’est un grand miracle.

                    En plus de ces deux commandements « Donnez à manger à cette multitude » et « allez sur l’autre rive », il y a une troisième illustration dans la même histoire. Je sais que nous étudions Jean, et Jean laisse cette troisième histoire de côté. Je fais référence au récit de Pierre marchant sur la mer. Je vais pourtant y faire référence en tant qu’illustration.

Matthieu 14:25-31: « A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur! Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »

                     Cette histoire est très souvent isolée de son contexte dans les messages. Ce récit est merveilleux en dehors de son contexte, mais il est également merveilleux dans son contexte. J’aimerais souligner Matthieu 14:28: « Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. » Pierre utilise le mot commandement. Ce mot est intéressant dans le contexte parce que Jésus essaie de leur enseigner qu’ils ne peuvent pas Lui obéir sans un miracle. Et au milieu de cette histoire, en fait au moment où les disciples sont en train de rater le test, alors qu’ils étaient en train de ramer depuis neuf heures et qu’ils étaient épuisés, Pierre se lève sur le pont et dit: « J’ai besoin d’un autre commandement. »

                    Cet épisode n’aurait pas autant de poids dans un autre endroit dans la Bible, mais au milieu de cette leçon sur l’obéissance selon la nouvelle alliance et du fait qu’il n’est pas possible d’obéir, ce récit prend tout son sens. A travers cela nous voyons qu’à ce moment donné Pierre n’avait pas fait le lien entre tous ces événements.

                    Après avoir ramé pendant neuf heures, Pierre passait par une lutte perdue d’avance contre le vent contraire, essayant d’obéir au Seigneur et maintenant il demande un autre commandement, comme s’il pouvait faire mieux avec le commandement suivant. Il avait déjà raté avec le premier commandement.

                   Je ne veux pas mettre la faute sur Pierre, je ne mets pas sa sincérité en doute. Je peux vous dire qu’il a été bien plus brave que ce que j’aurais été, pour se lever dans ce bateau et se hisser contre le vent comme il l’a fait. Il avait du courage et je ne doute pas qu’il avait plus de sincérité que moi. Mais je connais son cœur, il ne veut pas rater le test. Vous connaissez l’histoire, même après ce puissant miracle Pierre n’a pas encore compris, il croit encore qu’il a en lui les ressources qui lui permettront d’être loyal et vrai. Il fait donc des vœux additionnels et des promesses à Dieu.

                    Il pense que si seulement il était plus fort cela allait marcher. Quoi qu’il en soit le Seigneur Jésus, au milieu de cette histoire, illustre cette vérité avec ces trois commandements impossibles. Matthieu 14:29 dit: « Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. » Je parle comme un fou, mais ne pensez-vous pas que c’était un peu cruel de la part du Seigneur Jésus que de dire à Pierre « viens »? Jésus savait ce qui allait se passer. Pourquoi est-ce qu’Il lui a donné un autre commandement « viens »?

                     Je pense que c’est parce qu’Il désirait que Pierre et avec lui tous les chrétiens, puissent comprendre que nous n’avons pas en nous-mêmes les capacités pour obéir à Dieu. La façon de raisonner de Pierre n’est pas si différente de la nôtre. Lorsque nous n’arrivons pas à obéir au Seigneur, et cela nous arrive, lorsque nous chutons, et cela nous arrive parce qu’il n’y a personne parmi nous d’assez spirituel qui ne fait jamais rien de travers, et lorsque notre faiblesse est manifestée, nous recherchons une autre opportunité pour prouver que nous pouvons réussir tout seul. Nous disons en substance: « Nous avons raté, donne-nous un autre commandement. » Nous pensons qu’en recevant un autre commandement cela va nous aider à mieux faire. Nous pensons que si nous avons une autre opportunité, nous pourrons prouver la prochaine fois que nous ne chuterons pas, que la prochaine fois nous réussirons. Par conséquent, nous faisons des vœux et des promesses au Seigneur, nous prenons de bonnes résolutions et nous faisons toutes sortes de choses. En fait la dernière chose dont nous avons besoin, lorsque nous apprenons que nous ne pouvons pas obéir à Dieu, est un autre commandement.

              Avant je pensais que le remède pour la désobéissance était l’obéissance. Non, le remède pour la désobéissance n’est pas l’obéissance. Le remède pour la désobéissance est Jésus et la grâce du Seigneur. C’est cela le remède pour la désobéissance. Changer de commandement est simplement une formule qui nous emmènera à une nouvelle défaite. C’est tout ce que cela est. C’est si frustrant lorsqu’un chrétien lutte pour marcher avec le Seigneur, je pense que la plupart des chrétiens veulent de tout cœur obéir au Seigneur, ils veulent connaître la volonté de Dieu, ils veulent avoir la victoire, ils veulent honorer le Seigneur. Il leur arrive alors de lutter et lorsqu’ils luttent, des personnes les conseillent en leur donnant d’autres commandements qu’ils ne peuvent ensuite réussir à accomplir. Par exemple on leur dit: « Vous savez si vous désirez vraiment être un bon chrétien et vivre une vie victorieuse, pourquoi n’essayez-vous pas de vous lever plus tôt? Pourquoi n’essayez-vous pas d’étudier davantage? Impliquez-vous davantage dans le ministère chrétien et dans l’œuvre du Seigneur! Soumettez-vous! Repentez-vous! Donnez-la dîme! Soyez réguliers aux réunions! Mémorisez cela! Abandonnez ceci et cela!

                    A quel moment est-ce que Pierre illustre le fait qu’il a finalement reçu le message du fait qu’il faut un miracle pour obéir à Dieu? Peut-être que quelqu’un dira: « C’est lorsqu’il s’est levé sur le bateau et qu’il est allé dans la tempête et qu’il a marché sur l’eau vers le Seigneur Jésus. C’est à ce moment où il a été si spirituel, cela a été son moment le plus spirituel. » Non, cette étape était condamnée à rater depuis le début. Dès qu’il a mis un pied sur l’eau, il était condamné à rater. Peut-être que vous direz: « Mais Pierre désirait juste obéir à Jésus. Jésus lui a dit de venir. » Oui, Jésus lui a dit de venir parce que Pierre était au milieu d’une leçon. Il a essayé de les enseigner et de les ré-enseigner et maintenant Il leur enseigne à nouveau la même chose.

                    Pierre essayait juste d’obéir avec ses propres forces. Matthieu 14:29 dit: « Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! » Pourquoi est-ce que Pierre a détourné ses yeux du Seigneur et a-t-il regardé aux circonstances? Voici la leçon qui est souvent mise en avant dans les messages tirés de ce récit. On nous dit: « Regardez continuellement à Jésus et ne regardez pas aux circonstances. Ne détournez pas vos yeux de Jésus parce que si vous faites cela vous risquez de couler. »

                    Pourquoi est-ce que Pierre a regardé aux circonstances plutôt qu’à Jésus? La réponse est parce que cela était la chose naturelle à faire. Vous faites cela par nature. Je sais que cela sonne spirituel que de dire: « Gardez vos yeux sur Jésus et ne regardez pas aux circonstances. » A part pour une seule petite chose, cela est impossible. Il est impossible de garder ses yeux sur Jésus et de ne pas regarder aux circonstances. Personne n’est aussi spirituel même si certains aimeraient vous faire croire qu’ils peuvent garder leurs yeux sur le Seigneur.

                    Nous lisons parfois ces choses à la légère et nous arrivons à ces grandes vérités comme « gardons les yeux sur Christ ». La réalité est que vous ne pouvez pas ignorer le rapport du médecin lorsqu’il tombe en disant simplement: « Je vais juste garder les yeux sur le Seigneur quoi qu’il arrive, je ne vais pas faire attention à ce rapport du médecin. » La perte d’un être cher, une grande perte financière ne peut pas vous laisser indifférent. Est-ce que vous voyez à quel point cela est impossible de dire: « Cela ne fait rien, je vais juste garder les yeux sur Jésus » ? Lorsque Satan attaque une personne que vous connaissez et qu’elle prend le mauvais chemin ou que votre corps est malade, vous ne pouvez pas simplement vous dire: « Je ne vais pas regarder aux circonstances, je vais juste regarder à Jésus. » Ce n’est pas possible à moins d’un miracle. Il se peut que vous fassiez quelques pas sur l’eau lorsque vous avez décidé d’aller là où aucun autre homme n’est allé, ou lorsqu’Il vous permet d’accomplir ce qu’aucun autre homme n’a jamais accompli. C’est ce que Pierre a fait, il a fait quelques pas, mais il ne se passera pas beaucoup de temps avant que vous n’appreniez ce que Pierre a appris: « Je ne peux pas obéir au Seigneur ». Ce n’est pas possible sans un miracle de Sa part.

                    Dans ce passage Pierre est vraiment très spirituel, mais je ne crois pas qu’il était spirituel lorsqu’il est sorti du bateau et qu’il a marché sur l’eau pour aller vers le Seigneur Jésus. Cela n’a pas été son moment le plus spirituel. Quand a-t-il été le plus spirituel? Voici ce que dit Matthieu 14: 30-31: « Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Je pense que cela a été le moment le plus difficile de Pierre. Cela a été son moment de révélation, c’est lorsqu’il a dit: « Seigneur sauve-moi. » C’est lorsque Pierre est venu dans une pleine dépendance vers le Seigneur. Je ne sais pas combien de temps cela prend pour un corps de couler, mais à partir du moment où il a commencé à couler, la tête de Pierre n’est jamais allée sous l’eau. Le bras de Jésus était aussi rapide que l’éclair pour le rattraper, et son visage n’a jamais été mouillé. C’est parce que notre Seigneur Jésus est toujours là, lorsque nous venons vers Lui en criant: « Seigneur sauve-moi. » Une personne n’est jamais dans une condition plus spirituelle, que lorsqu’elle est capable de crier: « Seigneur sauve-moi. » C’est lorsqu’elle vient aux pieds de Christ vide et sans force.

                     Vous savez que notre Seigneur Jésus aurait pu calmer la tempête dès ce moment. Il l’a fait quelque temps plus tard et Il aurait pu le faire tout de suite. Mais Il désirait illustrer la grande vérité, le secret d’une obéissance selon la nouvelle alliance. Pierre est sorti du bateau et a marché vers Jésus, mais les hautes vagues l’ont empêché d’aller jusqu’au bout et il a commencé à couler. Les vagues sont hautes et elles vont bientôt se dresser entre lui et le Seigneur. Il s’agit des circonstances entre lui et le Seigneur.

                    Plus tard Pierre marchera à nouveau sur l’eau, mais cette fois-ci pas par lui-même en essayant d’aller vers Jésus. Cette fois-ci, il est main dans la main avec Jésus, il marche en union en retournant vers le bateau. Je suggère que c’est cela l’obéissance. Pierre est venu vers Jésus dans une humble faiblesse, en criant à l’aide et maintenant en union avec Christ en train de tenir sa main, ils marchent ensemble sur la mer déchaînée.

                    C’est cette leçon de dépendance que le Seigneur Jésus désirait enseigner dès le début. C’est qu’il n’est pas possible, indépendamment d’un miracle de Sa part, d’obéir au Seigneur. Je ne peux pas aider les autres, je ne peux pas arriver à ma destination, je ne peux pas marcher sur l’eau, mais si je viens humblement vers Lui, en union avec Lui, Lui étant le donateur et aussi le don, alors je peux aider les autres, je suis sûr d’arriver à ma destination, je peux marcher sur l’eau et je peux accomplir la mission qu’Il m’a demandé de faire, et c’est de nourrir la multitude affamée.

                     Par conséquent qui est Christ dans ce grand chapitre? Il est Celui qui me permet d’obéir. Il me donne Sa vie et Sa puissance. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est simplement venir à Lui pour que je puisse recevoir Sa vie et l’habileté à obéir. Et qu’est-ce que la vie? J’aime à dire ici que la vie est l’obéissance, c’est marcher dans l’obéissance de façon surnaturelle. C’est demeurer.

                    Voici à nouveau ce que dit Jean 6:56: « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. » Ce mot demeurer est un mot merveilleux. Nous le verrons en détail lorsque nous en viendrons à Jean 15 qui parle du cep et des sarments. C’est le mot « meno » en grec et cela signifie simplement rester, demeurer. Demeurer en Christ est introduit au verset 6:56 où Jésus se présente Lui-même comme étant la nourriture et la boisson de la vie.

                    Je sais que cela semble dur et nous en avons parlé dans notre précédente leçon, « mangez ma chair » cela ressemble à du cannibalisme, « buvez mon sang » cela sonne comme du vampirisme. Et à cause de cela nous lisons au verset 6:60: « Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter? » et au verset 6:66: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » Les disciples n’ont pas compris car c’était une phrase très difficile. Plusieurs ne furent plus disciples de Jésus. Mais ce que Jésus voulait dire est que manger Sa chair et boire Son sang est le secret pour demeurer. Qu’est-ce que cela signifie que de demeurer? La clé pour comprendre cela est le verset 6:35 qui dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Lorsque Jésus dit que celui qui vient à Lui doit manger Sa chair, manger est la même chose que d’avoir faim.

                   Celui qui vient à Jésus n’aura jamais faim. Quand est-ce que je peux manger Sa chair? La réponse est toutes les fois que je viens à Lui. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim. Boire est la même chose que d’avoir soif. Quand est-ce que je bois Son sang? Celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Qu’est-ce que cela signifie que d’avoir faim et soif? Cela signifie venir et croire. Quand est-ce qu’une personne demeure en Christ? Lorsqu’elle continue de venir à Jésus et de croire en Jésus. C’est cela le secret de demeurer. Il est facile de demeurer en Christ parce que nous venons sans force, il s’agit de la vie de miracle. Qu’est-ce que la vie ? C’est simplement maintenir, continuer, être constamment sans force en venant à Christ et en croyant en Lui.

                     Pourquoi est-ce que le Seigneur aimerait que nous apprenions cela? C’est pour la mission et tout spécialement pour ceux autour de nous, pour ceux qui ont faim tout autour de nous. Ils ont aussi besoin d’un miracle. Je n’emmène pas quelqu’un à Christ juste en présentant le « plan du salut ». Non, quand est-ce que je peux nourrir la multitude affamée? La réponse est lorsque moi-même, je suis venu vide vers le Seigneur Jésus et que j’ai été nourri par Lui. Voilà les personnes qui sont les missionnaires. Ce sont elles les évangélistes et les gagneurs d’âmes. Plus je demeure en Christ, plus je suis un évangéliste. Il s’agit du miracle des gagneurs d’âmes.

Voilà pour ce qui concerne le chapitre 6.

Copyright - Bible Study Ministries Inc. Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse



vendredi 6 janvier 2017

(25) Evangile de Jean – Partie 25 Discours sur le pain de vie Jean 6:22-71 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-cinquième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                   Alors que nous regardons à nouveau dans la Parole de Dieu, j’aimerais vous rappeler que la raison pour laquelle nous nous réunissons pour étudier la Bible n’est pas d’abord pour connaître la Bible, mais pour connaître le Seigneur. Comme nous sommes en Jean 6 et que nous parlons du miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 personnes plus les femmes et les enfants, j’aimerais partager un verset de ce chapitre avant que nous priions ensemble.


Il s’agit de Jean 6:26-27 qui dit: « Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »

                     Alors que j’ai préparé mon cœur pour cette leçon, je vois ici qu’il y a un groupe de personnes, des milliers d’entre eux, qui tiennent dans leurs mains le miracle du Seigneur, et ils le mettent dans leur bouche, puis ils l’avalent et cela devient ensuite une partie d’eux-mêmes. Et lorsque tout fut terminé, Jésus leur a dit qu’ils avaient raté l’essentiel. Ils ont raté la chose importante. Avoir cela dans votre main, dans votre bouche, l’avaler et rater le point important est une chose terrible. Par conséquent, alors que nous nous approchons de la Parole de Dieu, nous pouvons la toucher et l’ingurgiter. Puis demandons au Seigneur de nous aider à ne pas rater ce qu’il y a sur Son cœur à ce sujet.

Prions:

                      Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole, et pour le privilège que nous avons de nous rassembler pour nous arrêter quelques instants et pour penser à Toi. Merci de tourner nos yeux d’une façon toute nouvelle vers Toi. Nous Te remettons cette étude, et nous Te demandons de nous guider dans notre méditation et nos pensées. Je prie que Tu puisses protéger Ton peuple de ce qui a pour origine l’homme et que Tu puisses donner Christ à notre cœur. Merci pour toute Ta parole. Merci pour Ta parole vivante. Et merci pour Ton Saint-Esprit qui nous a promis de nous montrer Christ. Nous Te remettons cette étude. Dans le nom de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

                      Très bien, merci de prendre le chapitre 6 de Jean. J’aimerais vous rappeler que le livre de Jean comporte trois histoires, chacune d’entre elles fait partie d’une plus grande histoire. Voici comment le chapitre se décompose.
  • Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 sans compter les femmes et les enfant. 
  • Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
  • Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
                   Chaque partie de ce chapitre est reliée de façon vitale aux autres parties. On pourrait penser qu’il s’agit de récits différents, mais il s’agit en réalité d’une grande et unique révélation du Seigneur Jésus-Christ. Dans le miracle des pains et des poissons, le Seigneur Jésus nous donne une révélation de Lui-même. Dans le récit de la mer déchaînée, Il teste les disciples pour voir si ce principe a ou non touché leurs cœurs. Pour voir le lien entre ces deux récits, nous pouvons lire Marc 6:51-52 qui dit: 

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. »

                      Est-ce que vous voyez de quelle façon le Saint-Esprit relie ces deux événements ensemble? Les disciples étaient supposés avoir appris quelque chose du miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 hommes, parce que lorsqu’Il est monté dans le bateau, Il a dit qu’ils n’avaient rien retiré de ce miracle. Voilà de quelle manière ces deux histoires sont liées. De la même façon, le Seigneur poursuit ensuite avec le discours de Christ en tant que le pain de vie. Vous pouvez donc aussi voir un lien entre ces deux histoires qui sont : Christ est le pain de vie et la multiplication des pains. Il y a là un lien. Toutes ces histoires sont donc liées les unes aux autres. En d’autres termes, Christ présente premièrement une vérité à travers le miracle, ensuite Il teste cette vérité et enfin si jamais vous avez tout raté, Il explique cette vérité. Voilà ce que nous trouvons dans le chapitre 6. Nous allons maintenant continuer de suivre le plan que nous trouvons en Jean 20:30-31.

Jean 20:30-31 dit: « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                    « Ces choses ont été écrites afin que… ». C’est de cette manière que Jean nous dit pour quelle raison il a écrit son évangile. De ce texte nous avons retiré trois questions, pour que nous sachions qui est Christ, pour que nous puissions avoir la foi, et pour que nous puissions avoir la vie. C’est pour ces raisons que Jean nous a donné ce livre. A la fin de notre étude de Jean, j’espère que nous Le connaîtrons mieux, j’espère que nous Lui ferons davantage confiance et j’espère que nous profiterons davantage de Lui, afin que nous puissions avoir la vie qu’Il a promis.

                        Nous avons déjà considéré la première question, qui est Christ, en détail dans les deux premières histoires. Qui est Christ dans le premier récit, la multiplication des pains pour les 5 000 hommes? Notre réponse est qu’Il est la source de toute suffisance. Il est Celui qui est adéquat. Il est Celui qui est suffisant. Rappelez-vous de quelle façon les disciples sont continuellement retournés vers le Seigneur pour avoir plus. Après s’être vidés, ils sont revenus tout le temps à nouveau parce qu’Il est le tout suffisant et Il est la source qui pourvoit.

                  Dans notre précédente leçon, nous avons répondu à la même question à partir de la seconde histoire, la mer déchaînée. Selon les versets 6:16-21 qui est Christ? Rappelez-vous que je vous ai montré que la relation entre le Seigneur et les disciples lors de cet épisode était à trois niveaux différents.

                     Dans la première scène, Jésus était sur la montagne en train de prier pendant que les disciples étaient sur la mer déchaînée. Dans la seconde scène, Il était sur l’eau en train de marcher désirant les dépasser pendant qu’ils étaient en train de ramer. Ensuite dans la troisième scène, Il était avec eux dans la barque et ils ont atteint la plage. Chacune de ces positions du Seigneur Jésus par rapport aux disciples nous rapporte une histoire spirituelle. Je suggère que le Seigneur Jésus sur la montagne, alors qu’Il était loin et invisible, comme absent selon le point de vue des disciples, illustre la pure foi, mettre sa confiance en un Dieu que l’on ne peut pas voir. Jésus marchant sur l’eau, sur la mer déchaînée est une sorte de mélange entre la foi et la vie, parce qu’Il leur est apparu comme un fantôme et ils ne savaient pas s’Il était un ami ou un ennemi.

                      Comme je vous l’ai dit la dernière fois, mon cœur naturel aimerait bien mieux avoir le Seigneur dans un endroit où je peux Le voir et où je peux ressentir sa présence, et duquel je peux me sentir proche. De façon naturelle, nous choisissons naturellement d’être subjectifs plutôt qu’objectifs. Mais la foi est premièrement objective. Ainsi selon cette histoire, voici la réponse à la question qui est Christ. Selon le récit de la mer déchainée, Il est Celui qui s’occupe tout le temps de moi, comme je suis et où je suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois. Jésus dans la barque illustre la vue. Là-bas tout était physique et matériel. Ils pouvaient Le toucher et Le voir. Au niveau terrestre, Jésus dans la barque est plus désirable que Jésus sur la montagne ou que Jésus marchant sur l’eau.

                      Que se passe-t-il si je ne peux pas mettre ma confiance en Lui alors qu’Il est sur la montagne? Il vient alors près de vous en marchant sur l’eau. Et que se passe-t-il si je ne peux pas non plus Lui faire confiance dans cette situation? La réponse est qu’Il monte directement dans la barque, et Il commence à faire des miracles pour moi, pour apporter la paix dans mon cœur et m’emmener à la destination souhaitée. Ainsi qui est Christ? Il est Celui qui pourvoit. Il est Celui qui donne. Il est Celui qui est suffisant. Qui est Christ selon le deuxième récit? Il est Celui qui s’occupe tout le temps de moi comme je suis et où je suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois.


CHRIST, LA NOURRITURE ET LA BOISSON DE VIE

                  Comme nous l’avons fait dans notre précédente leçon, nous allons considérer les deux questions qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie, pour que nous puissions en avoir une vue complète selon ce troisième récit, le discours sur le pain de vie qui est Christ dans ce grand sermon. Le Seigneur Jésus prend 50 versets, les versets 6:22-71, pour expliquer ce qu’Il a sur le cœur, pourquoi Il a fait ce miracle et ce qu’Il voulait tester lors de la tempête.

                    Plutôt que de lire les 50 versets dans leur ensemble, laissez-moi vous donner une réponse rapide à la question qui est Christ. Je pense que vous pouvez trouver la réponse juste à partir du titre de cette section. Il s’agit du sermon sur le pain de vie. Alors qui est Christ? Voici une série de versets:

Jean 6:26-27 dit: « Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »

Jean 6:31-33 dit: « Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

Jean 6:35 dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »

Jean 6:47-51 dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »

Jean 6:57-58 dit: « Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Très bien, Jésus s’identifie Lui-même très clairement à plusieurs reprises.

Jean 6: 27 dit: « La nourriture qui subsiste pour la vie éternelle. »
Jean 6: 32 dit: « Le vrai pain du ciel. »
Jean 6: 35 dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »
Jean 6: 48 dit: « Je suis le pain de vie. »
Jean 6: 50 et 58 dit: « Le pain qui est descendu du ciel. »
Jean 6: 51 dit: « Le pain vivant. » 

                      Ainsi qui est Christ? J’aime le dire de cette manière et dire que Jésus est la nourriture et la boisson de la vie. Tout cela est illustré par le pain. Vous voyez, Il se nomme pain, mais ensuite Il parle au sujet de manger et de boire, il s’agit donc de nourriture et de boisson. 

                     Vous aurez remarqué que la foule à qui Jésus parle est très éloignée des réalités spirituelles. Ils ont raté le point. Ils n’ont pas compris qu’Il était le pain de vie. C’est pour cette raison que le Seigneur Jésus leur dit qu’ils ne Le recherchent pas parce qu’Il est le pain de vie, mais juste pour remplir leurs estomacs. Nous avons commencé notre étude avec Jean 6:26-27 et nous avons vu que vous pouvez prendre ce pain dans vos mains, dans votre bouche et dans votre estomac et pourtant rater le point important. Eh bien c’est exactement ce que cette foule a fait. Voici ce que dit Jean 6:14-15

« Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. »

                     Vous voyez, si vous regardez à cette scène avec vos yeux physiques vous direz: «  Ils ont tout compris! » Au verset 6:15, nous voyons qu’ils veulent Le faire roi! Voilà à quel point ils L’apprécient ainsi que tout ce qu’Il a fait, mais pourtant Jésus leur dit qu’ils n’ont pas saisi le vrai point, ils ne voulaient pas que Jésus soit leur roi parce qu’Il est le pain de vie, leur nourriture et leur boisson. Ils Le désiraient parce qu’Il était le pain. Il ne s’agit pas de la même chose que le pain de vie. Leur vision de la vie était matérielle et charnelle, du domaine de Mammon. C’était une vue toute charnelle, ils couraient après un pain qui périssait.

                        Laissez-moi maintenant appliquer cela au Seigneur Jésus et à nous puisque nous sommes unis à Lui. Est-ce que vous réalisez que si le Seigneur Jésus n’avait pas évité cette foule pour aller sur cette montagne pour prier, mais qu’Il s’était laissé faire, Il serait devenu une mauvaise sorte de roi des rois? Vous voyez, la foule désirait faire de Lui un roi, mais pas la bonne sorte de roi des rois. Ils étaient juste focalisés sur la nourriture qui dépérit. Notre Seigneur n’aurait jamais fait cela, mais nous qui sommes unis à Lui, nous sommes parfois amenés à le faire et c’est pour cette raison que j’aimerais vous rendre attentifs à cela et vous donner un petit avertissement.

                     Ceci dit, lorsque je donne un avertissement je le prends tout le temps d’abord pour moi-même. Personnellement, j’ai été très éprouvé et exténué parce que j’ai souvent essayé d’initier des choses dans ma vie chrétienne. Cela semble très spirituel de dire cela, mais j’ai décidé que je ne vais plus essayer d’initier les choses, je vais juste les laisser arriver. Je n’essaie donc pas de faire que les choses arrivent. En fait, c’est l’opposé qui est vrai. S’il y a quelque chose qui se passe qui je pense peut venir de Dieu, j’essaie d’y verser de l’eau, en référence à ce qu’Elie a fait sur le mont Carmel. Je ne peux pas rendre les choses plus difficiles pour Dieu parce qu’Il peut brûler ce qui est trempé, mais je peux le rendre plus difficile pour les hommes.

                    Par conséquent, je verse délibérément de l’eau et s’il se passe quelque chose, je me dis que cela est peut-être la volonté de Dieu. Je n’ai pas peur de verser de l’eau sur les grandes opportunités. Mais lorsque je dis que je vais juste laisser les choses arriver d’elles-mêmes, et que je ne vais pas les initier, il y a un danger avec cela. Cela sonne spirituel, mais il y a un danger parce que ce n’est pas toute la vérité. Si jamais Jésus avait réagi de cette façon en disant: « Je ne vais rien faire et juste laisser les choses se passer », Il aurait fini par être la mauvaise sorte de roi parce que le peuple désirait Le forcer et être roi.

                        Ce que j’essaie de dire est que tout ce qui vient dans notre vie n’est pas nécessairement la volonté de Dieu. Nous disons: «Nous n’allons rien faire, nous allons juste laisser les choses se passer. » Mais nous pensons qu’ainsi lorsque quelque chose se passe, nous serons sûrs que c’est la volonté de Dieu. Vous voyez, ces personnes sont venues et ont dit d’une seule voix: « Faisons de Lui notre roi. » Au niveau terrestre il aurait été facile de dire: « Il y a là une porte ouverte, je ne l’ai pas recherché, je n’ai pas essayé d’être roi. Ils sont venus eux-mêmes vers moi. Je n’ai pas essayé d’être roi. C’est eux qui sont venus. » Il y avait là une multitude de conseillers. C’est eux qui ont initié tout cela. Si Jésus avait répondu favorablement à l’attente de la foule, Il serait devenu la mauvaise sorte de roi et aurait raté la vraie volonté de Dieu.

                         Ce n’est pas parce que quelqu’un vient frapper à votre porte avec une merveilleuse opportunité ou une merveilleuse invitation que vous devez sauter sur l’occasion, nous devons faire attention et ne pas laisser cela se passer. Nous disons simplement: « Laissons cela se passer. » Tout ce qui arrive dans ma vie, chaque occasion et opportunité n’est pas forcément la volonté de Dieu. Je suggère que vous fassiez soit ce qu’Elie a fait et que vous versiez de l’eau pour être sûrs ou que vous fassiez ce que Jésus a fait. Eloignez-vous pour être seuls et priez. C’est cela qu’Il a fait. Il est monté sur la montagne et Il a prié, il y a beaucoup de sagesse là-dedans.

                        Nous devons laisser les choses se passer et ne pas chercher à ce qu’elles se passent. Mais nous devons également être sensibles pour résister aux choses qui ne sont pas la volonté de Dieu. La foule ne voulait pas d’un Messie spirituel. Ils désiraient juste un docteur, ils désiraient juste quelqu’un pour les nourrir et faire la pluie et le beau temps. Ils désiraient avoir quelqu’un qui pouvait tout contrôler et rendre la vie plus facile. J’ai dit que dans ce discours sur le pain de vie, Jésus donne toute l’explication sur ce qu’Il illustre dans le miracle et qu’Il a testé sur la mer. De quelle manière ce discours nous emmène plus loin dans la réponse à la question: qui est Jésus dans le miracle et lors de la tempête? Vous voyez, lors du miracle, la réponse était : Christ est Le tout suffisant. Il est la source de tout, Il est Celui qui donne les poissons et multiplie les poissons. Il donne le pain et multiplie les pains. Mais vous noterez que dans Ses explications, Il dit qu’Il n’est pas uniquement Celui qui donne le pain, Il est également le pain. C’est Lui qui s’est donné Lui-même. En lien avec cela, j’aime le verset 6:27 qui dit: « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »


CHRIST EST LE DONATEUR ET LE DON

               Dans ce verset nous trouvons un donateur et un don. Qui est le donateur de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle? D’après le verset 6:27, c’est le Fils de L’homme. Il est Celui qui donne la nourriture. Selon ce verset qu’est-ce que la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle? La réponse est que c’est le Seigneur Jésus-Christ. Il est le pain de vie. Le Fils de l’homme se donne Lui-même. Voilà la pleine explication. Il n’est pas uniquement Celui qui pourvoit, Il est également la provision. Il est Celui qui se donne Lui-même. Il est Celui qui donne le pain de vie, et Il est la nourriture et la boisson de la vie.

                 Veuillez remarquer qu’à ce point du discours, Jésus fait intervenir Moïse comme étant celui qui donne la manne. Voici ce que disent les versets 6:30-33

« Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

                     Vous voyez, ils ne pouvaient pas se détacher de l’aspect physique. Ils considéraient Moïse comme le donateur et la manne comme le don. Il se glorifiait en Moïse parce que Dieu l’a utilisé comme instrument pour faire descendre la manne du ciel, la nourriture qu’ils mangeaient. Jésus a dit qu’ils ont mangé cette nourriture et qu’ils sont morts. Vous voyez, dans ce discours, dans cette explication complète, Jésus dit que Moïse n’était pas le donateur et que la manne n’était pas le pain. Il ne s’agit que d’une image. Moïse n’est pas le donateur et la manne n’est pas le pain. Le donateur est Dieu et le pain est Dieu. Le donateur est Christ et le pain est Christ. J’aime faire le lien entre Jean 6 et 1 Corinthiens 6:13 qui dit: 

« Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. Mais le corps n'est pas pour l'impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. »

                      Il s’agit d’un verset vraiment incroyable: « Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. » Si au lieu de l’estomac Paul utilisait un arbre comme image, il pourrait par exemple dire: « L’arbre est fait pour le feu » et cela est vrai, mais pas complètement parce que vous pouvez faire autre chose avec un arbre. Vous pouvez également dire: « un arbre est fait pour fabriquer des meubles ou des étagères » ou « un arbre est fait pour donner des fruits et de la nourriture », ou encore « un arbre est un abri pour les oiseaux », ou « un arbre est fait pour avoir du papier ».

                       C’est pour cette raison que Dieu nous a donné un arbre, pour faire du papier, des jouets, des outils ou des armes. Il y a beaucoup de façons d’utiliser un arbre. Un arbre est là pour être décoré avec des ornements de Noël. Il y a de nombreuses utilités pour les arbres. Mais lorsque vous utilisez l’estomac en tant qu’illustration, vous ne pouvez pas trouver de nombreux objectifs pour l’estomac. Ainsi il dit que l’estomac est pour les aliments. Que pouvez faire d’autre avec un estomac? C’est juste fait pour cela. L’estomac est pour les aliments. C’est pour cette raison que Paul utilise cette illustration, c’est parce que cela n’est pas fait pour autre chose. C’est juste fait pour cela.

               Le verset continue en disant: « … et le corps est fait pour le Seigneur… » N’est-ce pas une chose incroyable? « … et le Seigneur est pour le corps… ». Peut-être que vous direz qu’il y a beaucoup d’utilités pour le corps. Non, il n’y en a pas beaucoup, il n’y en a qu’une. Votre corps est fait pour le Seigneur. De la même façon que les aliments ont été faits pour l’estomac, votre corps a été fait pour le Seigneur. De la même façon que votre estomac est satisfait lorsque les aliments entrent, de la même façon le cœur est satisfait lorsque le Seigneur est la nourriture et la boisson. Je peux vous dire que cela est une merveilleuse chose à expérimenter. Le Seigneur est la nourriture et la boisson de la vie. Dans ce discours, Jésus donne donc la pleine explication du miracle. Il est en même temps le donateur et le don. Et lorsqu’Il se donne, Il se donne Lui-même.


DIEU VEUT SE FAIRE CONNAITRE À NOUS

                   Laissez-moi vous donner deux applications avant d’aller plus loin. Voici la première. Comme la pleine explication est que Dieu se donne Lui-même, lorsque vous êtes dans une tempête et que Dieu teste quelque chose dans votre vie, et je peux vous dire que cela va vous arriver parce que chaque fois qu’Il vous révèle quelque chose, Il va ensuite tester la réalité dans les tempêtes de la vie ; lorsque vous êtes dans cette tempête, ne faites pas l’erreur que font beaucoup de chrétiens en se posant cette question: « Qu’est-ce que Dieu essaie de m’enseigner à travers cette expérience? ». Il n’essaie pas de vous apprendre quoi que ce soit. Il n’essaie pas de vous enseigner une leçon. Nous pensons souvent que Dieu est comme un grand professeur et qu’Il essaie de nous enseigner quelque chose, et comme nous n’arrivons pas à comprendre, Il recommence son enseignement.

                     Il est le donateur et Il se donne Lui-même. L’objectif de la tempête est que vous puissiez Le connaître Lui! Et non pas pour que vous puissiez apprendre une leçon. L’objectif de la tempête est que je puisse Le connaître Lui. Chaque tempête est là pour vous emmener plus loin dans la connaissance du Seigneur. Il est fidèle. Il est miséricordieux. Il est amour. Il est patient. Il est fort. Tout est en lien avec notre marche avec Lui. Si vous passez par une tempête en essayant de trouver ce que Dieu est en train de vous enseigner, vous finirez par devenir un théologien. Mais Dieu ne veut pas faire de vous un théologien. Il essaie de marcher avec vous d’une façon intime et dans une relation ininterrompue. Il s’agit juste de connaître le Seigneur. Ainsi dans sa pleine explication, Il nous dit qu’Il est un donateur. Mais qu’est-ce qu’Il donne ? Il se donne Lui-même.


TOUT CE QUE DIEU NOUS DONNE EST EN CHRIST

                        Voici une seconde application de tout cela. Lorsque vous n’êtes pas dans la tempête, mais lorsque vous recherchez juste le Seigneur, comme Il est le donateur et le don Lui-même, ne recherchez rien d’autre que Lui. En lien avec cela, j’aime Romains 8:32 qui dit: « Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? »

                        Nous n’avons pas besoin de courir après de nombreuses choses, parce qu’elles sont données avec Lui. Dieu nous donne librement toutes choses avec Lui. La seule chose que Dieu nous ait donnée est Son Fils. Il ne nous donne pas quelque chose appelée la force. Les chrétiens prient: « S’il te plaît Seigneur donne-moi la force. Seigneur donne-moi la patience. Seigneur donne-moi la sagesse. Seigneur donne-moi l’amour. Seigneur donne-moi un cœur qui pardonne. Seigneur donne-moi Jésus. » Si vous avez Jésus, en réalité vous aurez aussi un cœur qui pardonne, vous aurez l’amour, la patience, la force et ainsi de suite. Il s’agit donc ici d’une merveilleuse explication. Qui est Christ dans ce récit? La réponse est qu’Il est la boisson et la nourriture de la vie. Il est Celui qui donne et le don en même temps. C’est cela que le Seigneur désire nous partager dans ce récit.

                      Dans ce discours, vous n’avez pas uniquement la pleine explication de qui est Christ, mais vous avez également la pleine explication de ce qu’est la foi et la pleine explication de ce qu’est la vie. Nous ne terminerons pas cela dans cette leçon, mais laissez-moi déjà commencer par vous exposer ce qu’est la foi dans ce passage.


LA FOI EST VENIR À CHRIST

                 En considérant les miracles, nous en avons déduit que la foi c’était venir vers Christ. Dans tout ce chapitre, la foi c’est venir vers le Seigneur Jésus. Eh bien le Seigneur va maintenant s’étendre sur ce sujet. Pour bien imprimer cela dans votre cœur, j’aimerais à nouveau souligner la conclusion de ce chapitre. Parce que de nombreuses personnes sont étonnées par la façon dont ce chapitre se termine.

Jean 6:49-61 dit: « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Jean 6:66 dit: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. »

                      Lorsque notre Seigneur Jésus utilise des expressions très fortes comme par exemple « manger ma chair » et « boire mon sang », Il le fait délibérément de façon controversée. Ici Jésus n’utilise pas seulement un langage énigmatique, mais aussi un langage qui est très fort et non seulement un langage très fort mais également offensif. Dans ce discours, Jésus était vraiment très offensif. Au verset 6:60 les juifs disent: « Cette parole est dure; qui peut l'écouter? » Au verset 6:66 il est écrit: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » Tout cela à cause de cette phrase très forte que Jésus a dite.

                        Je parle comme un fou, mais est-ce que Jésus ne savait pas que ce langage allait être fort mal compris et que cela allait leur faire penser à de mauvaises pensées et idées? « Manger ma chair », est-ce que cela ne ressemble pas à du cannibalisme ou à une sorte de perversion? Et « boire mon sang », est-ce que cela ne ressemble pas à du vampirisme? C’étaient des pratiques interdites dans le judaïsme. Est-ce que vous réalisez que boire du sang était interdit dans la loi de Moïse? Selon la loi de l’Ancien Testament, les juifs n’avaient même pas le droit de manger le sang des animaux, en d’autres mots de la viande saignante.

                   Mon épouse qui mange la viande saignante aurait fait une très mauvaise juive de l’Ancien Testament, elle aime beaucoup la viande saignante. Tout cela pour dire que ces paroles n’étaient absolument pas en accord avec la tradition juive. Lorsque les juifs ont entendu Jésus dire qu’il fallait manger Sa chair et boire Son sang, sinon nous n’avons pas la vie en nous, ils ont été très choqués.


ÊTRE DISPONIBLE POUR DIEU INDÉPENDAMMENT 
DE CE QU’IL VEUT FAIRE AVEC NOUS

                     Nous savons de notre vécu d’union avec le Seigneur et à partir du contexte que Jésus était probablement juste en train de dire: « Participez à la vie de Christ par la foi, sinon vous n’aurez pas de vie spirituelle. » C’est de cette façon que nous comprenons ces paroles, mais pourquoi est-ce que Jésus a utilisé un langage aussi fort? Pourquoi est-ce qu’Il a utilisé un langage si offensant qui pouvait être si facilement mal compris? Le contexte montre que les auditeurs de Jésus n’étaient pas spirituels. Ces personnes n’étaient pas réelles. Et je pense qu’ici Jésus utilise délibérément ce langage fort, pour mettre un rocher de scandale devant ceux qui n’étaient pas réels. Il y a d’autres passages des Écritures qui enseignent la même chose. En d’autres termes, Jésus utilise ce langage fort pour les repousser.

                      Comme je vous l’ai déjà montré, le chapitre 6 est un grand passage sur le fait d’attirer. Il y a beaucoup d’éléments dans ce passage qui illustrent que Dieu attire les gens à Lui. Voici quelques versets sur ce sujet:

Jean 6:37 dit: « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » 
Jean 6:44 dit: « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. »  

Jean 6:64-65 disent: « Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » 

                         Nous avons ici affaire à un grand chapitre sur le fait que Dieu attire les personnes qui Le désirent. Mais il s’agit aussi d’un grand chapitre sur le fait que Jésus met un rocher de scandale devant ceux qui ne désirent pas être attirés et qui ne sont pas réels.

                 En lien avec cela, j’aimerais citer 1 Pierre 2:6-8, faites attention à Christ qui est mis en parallèle avec un roc. Ce passage dit: 

« Car il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus. L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés. »

                   Est-ce que vous voyez ce que Pierre dit ici? Il dit que pour ceux qui croient, Christ est la pierre angulaire et un rocher précieux et de grande valeur. Mais pour les autres, pour ceux ne croient pas, Christ est également une pierre, c’est une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. Le contexte de 1 Pierre 2 est l’union avec Christ. En d’autres termes, nous sommes unis à Christ la Pierre. Et comme nous sommes unis à Christ la pierre précieuse, nous sommes aussi des diamants et nous sommes unis à Christ le rocher de scandale. Pour nous tous qui sommes unis à Christ, nous serons parfois un diamant et nous serons parfois un rocher de scandale.

                      Habituellement lorsque les chrétiens parlent de rocher de scandale, ils en parlent en disant qu’il faut éviter d’être cela. Ils disent: « Ne soyez pas un rocher de scandale. » Cela est vrai, mais il est également vrai qu’il y a une façon correcte d’être un rocher de scandale dans notre union avec Christ. Laissez-moi vous donner une illustration de l’Ancien Testament. Un de mes titres favoris pour les chrétiens, les croyants, sont le reste.

                  Un jour j’ai été repris par une personne que je respecte beaucoup. Elle m’a dit: « Tu appelles souvent les chrétiens comme étant le reste, mais tu ne devrais pas faire cela, il s’agit d’un terme de l’Ancien Testament. Le terme dans le Nouveau Testament est les vainqueurs. » Elle disait donc que dans l’Ancien Testament le terme est le reste et dans le Nouveau Testament il s’agit des vainqueurs. Quoi qu’il en soit pour moi le terme reste est un de mes préférés et je continue de l’utiliser. On connait Michée 5 parce que ce chapitre parle de la naissance de Jésus à Bethléem. Mais il contient également un merveilleux passage sur le reste. Michée 5:7-8 dit: 

« Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une rosée qui vient de l’Eternel, comme des gouttes d’eau sur l’herbe: elles ne comptent pas sur l’homme, elles ne dépendent pas des enfants des hommes. Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis: lorsqu’il passe, il foule et déchire, et personne ne délivre. »

                       N’est-ce pas merveilleux, le reste de Jacob sera comme une rosée, comme des gouttes d’eau sur l’herbe. Habituellement lorsque nous désirons être utilisés par le Seigneur, c’est cela que nous disons. Nous disons: « Seigneur fais que je sois une bénédiction. Laisse-moi être comme une rosée et comme des gouttes d’eau sur l’herbe. » C’est le verset 5:7, mais ensuite vient le verset 5:8 qui dit: 

« Le reste sera comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis, qui déchire. »

                       Est-ce que c’est important pour vous si Dieu vous utilise en tant que rosée et des gouttes d’eau sur l’herbe ou en tant que lion qui déchire? Vous voyez, les deux choses sont vraies du reste et les deux choses sont vraies du Seigneur. Il est une pierre précieuse et Il est un rocher de scandale. Et nous aussi comme nous sommes unis à Lui, nous sommes parfois comme une rosée. Ma prière, lorsque je viens enseigner un groupe, est que je puisse être comme une rosée, que je puisse être une bénédiction, que je puisse être comme une pluie salutaire sur la végétation. Je prie que les personnes qui entendent mon enseignement, puissent être encouragées et puissent se tourner vers le Seigneur comme une rosée de la part du Seigneur.

                         Eh bien je peux vous dire que je ferais bien de désirer aussi être un lion qui déchire. Il y a un autre côté. Par conséquent, le Seigneur attire les gens qui désirent venir, mais Il repousse délibérément les gens qui ne désirent pas venir et Il utilise parfois un langage très fort, au lieu d’essayer de faire un compromis et d’essayer de ne pas le dire comme cela est. Il arrive parfois que vous deviez dire les choses comme elles sont et Dieu vous utilisera comme de la rosée.

                       Avant je ne savais pas quand demander à Dieu de faire de moi une rosée ou un lion. Mais maintenant, j’ai trouvé une solution à cela pour mon propre cœur. Je ne prie pas: « Utilise-moi comme une rosée » et je ne prie pas: « Utilise-moi comme un lion ». Maintenant ma prière est: «  Seigneur fais que je sois utile. » Si je suis simplement entre Ses mains, uni à Lui, cela ne devrait pas faire de différence s’Il m’utilise en tant qu’une pluie bienfaisante ou en tant qu’un lion. Prions simplement que nous puissions être dans une attitude dans laquelle nous puissions être utilisés.


MANGER SA CHAIR ET BOIRE SON SANG 
C’EST DEMEURER EN CHRIST

                  Qu’est-ce que Jésus désirait dire avec cette parole: « Mangez ma chair et buvez mon sang. » ? Laissez-moi d’abord vous dire de façon très claire que cela n’a rien à voir avec le repas du Seigneur. Au moment où a lieu notre récit, le Seigneur n’a pas encore institué cela. Les disciples n’auraient pas pu comprendre qu’il s’agit du repas du Seigneur parce qu’il n’avait pas encore été institué. Lorsque Jésus a donné ce discours, Il n’avait pas ce repas à l’esprit.

                 Laissez-moi vous suggérer la simplicité de ces précieuses paroles : « Mangez ma chair et buvez mon sang. » Lorsque nous en viendrons au chapitre 15, qui parle du cep et des sarments et de demeurer en Christ, alors nous aurons l’image complète sur ce sujet. Mais veuillez noter la dernière expression du verset 6 :56: « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. » Qu’est-ce que cela signifie que de demeurer en Christ? Nous avons ici la première mention dans Jean au sujet de demeurer en Christ. Eh bien demeurer en Christ signifie simplement « manger Sa chair et boire Son sang ». Est-ce que vous voyez à quel point cela est simple? Mais qu’est-ce que cela signifie que de manger Sa chair et de boire Son sang? Parce que si vous le faites, vous demeurez en Christ et Lui Il demeure en vous.

                      Je crois que la clé de tout cela se trouve dans le verset 6:35 qui dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Vous voyez, l’idée de manger et de boire se trouve également dans le verset 6:35. Il n’est pas question de manger et de boire, mais il est question d’avoir soif et d’avoir faim, mais il s’agit de la même chose. Manger est la même chose qu’avoir faim, et boire est la même chose qu’avoir soif. Celui qui a faim mange et celui qui a soif boit.

                    Considérez le verset 6:35 et répondez à cette question. Selon ce verset qui est celui qui mange, qui a faim? Il est dit celui qui vient à moi n’aura jamais faim. Qu’est-ce que c’est que manger? C’est venir à Lui. « Celui qui vient à moi n'aura jamais faim. » Voilà ce que cela signifie que de manger, c’est venir à Jésus. Et qu’est-ce que boire selon le verset 6:35? Il est dit: « Celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Boire c’est croire.

                     Qu’est-ce que cela signifie que de demeurer en Jésus? Cela signifie venir à Lui et croire en Lui. C’est tout ce que cela signifie et c’est si simple. Chaque fois que je viens à Jésus, je demeure en Jésus. Chaque fois que je crois en Jésus, je demeure en Jésus. Chaque fois que je viens à Jésus, je mange Sa chair. Chaque fois que je crois en Jésus, je bois Son sang. Et c’est cela la simplicité de tout cela.

                    Il s’agit de la pleine explication de ce qu’est la foi. Qu’est-ce que la foi selon ce grand discours? C’est venir à Jésus, c’est croire dans le Seigneur Jésus. Les gens pensent que c’est si compliqué que de demeurer en Christ. Ce n’est pas le cas, c’est très simple. C’est venir à Lui et croire en Lui. Chaque fois que je viens et chaque fois que je crois, je demeure en Christ.

                   Par conséquent qui est Christ selon ce grand discours? La réponse est qu’Il est le pain et la boisson de vie. Il n’est pas seulement Celui qui donne, Il est également le don. Qu’est-ce que la foi selon ce grand discours? La réponse est demeurer dans le Seigneur Jésus, en venant continuellement à Lui et en croyant continuellement en Lui. Est-ce que vous réalisez que tout ce que Dieu vous a jamais demandé de faire dans votre vie chrétienne, est simplement venir à Jésus et demeurer en Jésus?

                   Il n’y a rien de plus frustrant qu’une vie chrétienne qui n’a pas compris cela. Les gens qui pensent que la vie chrétienne c’est abandonner ceci et cela, et suivre cette règle ou celle-la, sont si fatigués et chargés. Ils vivent juste sous un grand fardeau. Mais lorsque Dieu se révèle à votre cœur de façon réelle, que Christ est Celui qui donne et le don en Lui-même, et que la simplicité de la vie chrétienne est simplement continuellement venir à Jésus et de continuellement croire en Jésus, alors vous découvrez que c’est cela toute la vie chrétienne. Dieu ne nous a jamais appelé à rien d’autre que cela. Venez simplement à Christ et en croyant en Lui. Laissez les autres boire de l’eau trouble. Laissez-les autres se battre au sujet de choses théologiques. Laissez les autres rentrer dans tous ces débats et vous, souriez et continuez simplement à venir à Jésus et à croire en Christ, et je peux vous dire que vous apprendrez ce que cela signifie que de demeurer, et nous verrons ensuite en Jean 15 que ceux qui demeurent en Lui portent du fruit. C’est cela la vie chrétienne et ce n’est rien d’autre.

Prions:

                  Père nous Te remercions tellement parce que Tu es Celui qui pourvoit, merci tellement que Tu es le don. Montre-nous ce que cela signifie que de ne pas travailler pour la nourriture qui périt, mais de continuer de venir à Christ en tant que pain et boisson de la vie. Merci de nous nourrir de cette manière, nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

Copyright - Bible Study Ministries Inc. Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse