mercredi 7 octobre 2015

1 Corinthiens 10:17 T. Austin Sparks

Bien que nous soyons nombreux, nous mangeons tous un seul pain, montrant que nous sommes un seul corps. (1 Corinthiens 10:17 NLT)

Nous nous nourrissons de Christ dans la prière. Nous pouvons commencer à prier en étant fatigués et nous sommes rafraîchis,; nous pouvons prier en étant épuisés, et  nous sommes  renouvelés. Est-ce parce que nous avons tout simplement prononcé une certaine forme de prière? Nous savons très bien, que si tel était le cas, nous ne serions pas fortifiés. La prière formelle n’apporte pas beaucoup de vie. Mais réellement chercher le Seigneur, l’atteindre, saisir la main du Seigneur, en nous offrant au Seigneur dans la prière, ne peut que nous apporter renouvellement, édification, et force.

Vous dites que la prière peut vous fatiguer? Oui, mais il y a une force merveilleuse qui vient en nous fatiguant dans la prière. Il nous est donné de la vitalité pour notre la vie spirituelle, même si la prière nous fatigue physiquement. Oui, la prière est un moyen par lequel le Christ s’offre à nous par le Saint-Esprit. La prière est un moyen par lequel nous nous nourrissons de Christ; Il devient notre vie ....

Par T. Austin-Sparks de: nous avons contemplé sa gloire, Volume 1 - Chapitre 6

mardi 6 octobre 2015

Philippiens 2:1-2 T. Austin Sparks

S’il y a donc de l’encouragement en Christ, s’il y a de la consolation dans l’amour, s’il y a une communion de l’Esprit, s’il y a de la tendresse et de la compassion, rendez ma joie parfaite en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur, une unité de pensée. (Philippiens 2: 1,2 )

La communion de l'Esprit est l'esprit de communion: mais, là encore, c’est positif. La communion n’est  pas une chose passive: elle ne peut pas être une chose passive, parce que toutes les puissances des ténèbres sont en guerre contre elle. S’il y a bien quelque chose qu’elles combattent, c’est la communion du Saint-Esprit, la communion du peuple de Dieu. Sans cesse, partout et par tous les moyens, ces puissances maléfiques vont chercher à détruire cette communion, parce que cette communion scelle leur perte finale. Par conséquent la communion ne peut jamais être une chose  passive ou neutre.

Vous avez  à vous battre pour elle, vous avez à tenir  ferme pour elle. Laissez une certaine faille s’y introduire et vous verrez rapidement les ravages que cela fera! Si vous avez l'Esprit - et bien sûr je m’adresse à ceux qui sont censés avoir l'Esprit - vous devriez savoir que, si vous êtes dans la désunion avec un autre membre du Corps du Christ à laquelle vous appartenez, c’est comme une dislocation dans un corps physique naturel: c’est une douleur, une douleur perpétuelle ....

Par cette inflammation et cette douleur, l'Esprit Saint atteste du coté négatif de cette chose. Mais si vous persistez dans cette attitude, le Saint-Esprit se retirera et vous laissera avec elle, simplement  parce qu'Il est positif.. Il va dire: ". Très bien, si tu es déterminé à en rester là, tu peux le faire, mais moi je m’en vais." Et il en résulte une situation très, très grave. Cela est, bien sûr, sombre et terrible. Nous devons remettre en question nos cœurs à ce sujet.

Le Saint-Esprit, normalement, est toujours positif - je pourrais presque dire « agressif ». Il n’est jamais négatif, il n’est jamais neutre. S’Il doit se mettre en pause, cela signifie qu'il est en attente de quelque chose; car il n’est pas dans sa nature d’agir ainsi. Que le Seigneur nous remplisse de l'énergie puissante de Son Esprit!


Par T. Austin-Sparks de: La Coupe et le feu - Chapitre 3

La Maturité – Le Désir du Seigneur pour Son Peuple T. Austin-Sparks

            Le grand aspect de la dispensation dans laquelle nous vivons est le rassemblement, parmi toutes les nations, des membres du Corps de Christ ; et de les amener ensuite à la plus grande mesure de maturité possible. Le dessein de Dieu n’est pas uniquement le salut des âmes, ni même le rassemblement de croyants dans un Corps spirituel. Mais c’est ce qui suit le salut - leur accession à la pleine maturité - qui représente l’intérêt suprême du Seigneur dans cette présente dispensation.

         Il n’y a aucun doute, et il est parfaitement clair que c’est là la caractéristique marquante du temps présent - la pleine croissance, être « parfaitement accompli » - c’est ici le désir du Seigneur pour Son peuple. C’est ce qui ressort indubitablement lorsque nous lisons la Parole de Dieu à cette lumière. Et la surabondance d’immaturité est tout aussi établie. Que le Seigneur se meut au milieu de Son peuple afin de les amener à la plénitude, autant que ceux-ci veuillent bien Le suivre dans cette plénitude, est un fait tout aussi incontestable.

            Nous savons tous que l’immaturité domine, nous savons qu’il existe une multitude de croyants - ceux qui sont du Seigneur, qui vivent malgré tout dans la pénombre de l’immaturité - qui ne paieront pas le prix de suivre le Seigneur ; et nous serions tentés de dire, comme l’avait fait quelqu’un il y a bien longtemps : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? ». Et le Seigneur de répondre : « Il ne t’appartient pas de faire de l’immaturité des autres ton critère, mais ce que je désire doit être la chose qui gouverne toute ta pensée et qui t’occupe entièrement. »

             Ainsi, l’accomplissement et la plénitude étant le dessein et la volonté de Dieu, nous reconnaissons la signification de tout ce que fait le Seigneur. Si le Seigneur est vraiment déterminé à amener les croyants à la pleine croissance - à la maturité spirituelle - si c’est ici vraiment l’un de Ses objectifs suprêmes de la présente dispensation, alors Il ne considérera aucun sacrifice trop élevé pour parvenir à Ses fins. Et cette vérité expliquera toutes Ses voies mystérieuses envers les Siens et toutes les choses singulières qui semblent parfois être Ses œuvres agissant contre Ses propres intérêts. Très souvent, il nous semble que le Seigneur œuvre contre nos propres intérêts et que tout ce qu’Il fait est malencontreux. Mais, le Seigneur est prêt à prendre des risques, (ce qui est pris pour des risques par ceux dont l’entendement est si limité), et à s’investir dans ce qui semble être des malentendus, si seulement, par ces moyens, Il peut atteindre Son but.

            Le croyant est devenu le possesseur de facultés spirituelles entièrement nouvelles et est une nouvelle création spirituelle - un être d’une nature différente, une création totalement distincte. Ces facultés spirituelles, seules par lesquelles les choses de Dieu peuvent être connues et vécues, doivent être développées - doivent croître - doivent parvenir à une position d’efficacité spirituelle ; tout comme pour un enfant naturel, qui a certaines facultés à la naissance, mais qui doit avoir une croissance régulière de celles-ci. Le croyant né d’en haut a, en lui, une panoplie entièrement différente et nouvelle de facultés de ce qu’il avait lorsqu’il est né naturellement et qu’il a par nature. Ce sont ces facultés et aptitudes spirituelles qui doivent être développées afin qu’il devienne mature - spirituellement efficace - dans le Seigneur.

           L’auteur de l’épître aux Hébreux dit que la nourriture solide est la provision appropriée pour ceux qui « ont les sens exercés », et il déplore le fait que - après des années - ces croyants étaient toujours incapables d’assimiler de la nourriture solide ; parce que leurs sens et leurs facultés n’avaient pas été développés.

              Les voies du seigneur sont insondables, et elles ne doivent jamais être jugées selon nos critères naturels. Le Seigneur permet que des calamités nous assaillent, mais avec un but en vue - des choses qui, lorsqu’elles surviennent, Le légitimera totalement. Nous découvrirons alors que, ce qui nous semblait être la faiblesse de Dieu s’est prouvée être en fait Sa force ; Son infériorisation - Sa puissance ; Sa folie - Sa sagesse ; ainsi Il sera justifié à la fin. Dans ces principes paradoxaux, nous avons la clef de la croissance par l’expérience.

             Si nous considérons le passage où il est question d’ « être exercé », nous découvrirons que cet exercice prend place en nous par des expériences produites par Dieu : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur… » ; « Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. »

                Comment ce fruit est-il produit? Par la discipline qui nous est administrée par Dieu. Dieu agit envers nous comme envers des fils, si du moins nous supportons la discipline. Son désir est d’amener Ses fils à la maturité. La façon dont Il nous discipline - c’est cela l’ « exercice ».

                  Le Seigneur peut vous faire cesser toute activité, et vous empêcher d’être actif. Vous traversez un mauvais moment et vous dites que le Seigneur vous a rejeté, et que tout va mal. Mais qu’en est-il vraiment ? Ce ne sont en fait que les douleurs de la croissance ! A la longue, rien n’allait mal, tout concourait pour le bien. Vous êtes arrivés à connaître le Seigneur, alors qu’avant votre vie entière était occupée par des choses. Vous avez été limité, mais vous êtes venu à connaître le Seigneur intérieurement, vous êtes parvenu à une position d’efficacité spirituelle qui est bien plus importante qu’auparavant ; vous pouvez maintenant faire face aux situations extérieures. Le Seigneur avait été mal compris, mais en fait Il œuvrait pour l’accroissement - vous exerçant en vue de l’accroissement. Ces douleurs de croissances peuvent être douloureuses, mais personne ne peut venir en aide à quelqu’un qui en souffre ; nous ne pouvons qu’observer ce qui se passe.

                  Ainsi, à travers des expériences nombreuses et variées, cette croissance prend place par les exercices douloureux à travers lesquels le Seigneur nous fait passer. Nous apprenons par les souffrances. Même le Seigneur Jésus « a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. » C’est le chemin que nous devons prendre pour atteindre la pleine croissance. Il s’agit de discipline et d’apprendre par les expériences. La discipline a pour but de faire de nous, qui sommes des enfants, des fils ; des hommes faits.

               Je pense, en ce qui concerne ces choses, que nous devrions avoir plus de foi dans les agissements de Dieu envers nous ; c’est parfois douloureux et même agonisant. Que fait donc le Seigneur ? Pourquoi ces difficultés se succèdent-elles si intensément ? Il semble que le Seigneur recherche à nous presser vers la maturité - à nous amener à la position où nous apprenons quelque chose.

                 La bonne attitude à adopter envers chaque épreuve que le Seigneur permet - chaque chose nouvelle et difficile - est : Quel est donc le but auquel le Seigneur recherche à nous amener par cette expérience ? Ce n’est pas pour détruire, mais pour édifier ; non pas pour appauvrir mais pour accroître ; non pas pour limiter mais pour élargir. Ce sont dans « les vallées de l’ombre de la mort », que le Seigneur a quelque trésor que nous devons découvrir. Quelques uns d’entre nous peuvent dire : « Oui, c’est ce que nous avons découvert ; les choses sont ainsi. » Nous avons traversé ces sombres vallées, et nous y avons trouvé la plénitude - nous y avons acquis une plus grande connaissance du Seigneur.

                   Avez-vous remarqué la chose qui est en vue dans ce passage qui traite d’être « exercé » ? C’est être à même de « discerner », il s’agit de l’intelligence spirituelle - de Le connaître Lui personnellement. Il désire que Ses enfants soient individuellement le centre de Sa propre connaissance spirituelle. Ensuite, nous amenant ensemble dans un seul Esprit, afin d’œuvrer une seule œuvre et de penser une seule pensée ; Il s’obtiendra un instrument pour gouverner les Nations dans les siècles à venir, un instrument intelligent qui est parvenu à la connaissance du cœur du Seigneur par l’expérience.

       Cette faculté d’intelligence spirituelle, de connaissance spirituelle - cette compréhension intérieure de toutes choses - doit être développée, afin que nous connaissions le Seigneur dans l’homme intérieur. Chaque expérience plus profonde que la précédente signifie que nous ne sommes pas « suffisant pour ces choses ». Ainsi, à chaque fois, nous entrons dans une expérience profonde - par la nécessité même de la situation - nous nous devons de saisir quelque aspect nouveau de Christ pour nous ; et dans la proportion que nous avons reçu cet ajout spirituel, nous avons crû autant.

                 Nous pouvons choisir l’une de deux attitudes envers les voies de Dieu: soit nous devenons amers, acerbes, endurcis ; ou bien nous pouvons être spirituellement élargis par ce que nous vivons - agrandis par les exercices - afin d’augmenter notre capacité, de nous acheminer à une position d’élargissement. Une fois cette position atteinte, nous pouvons devenir Son instrument pour gouverner intelligemment , sous Sa tutelle, dans les siècles à venir. Nous ne pouvons pas toujours sonder les choses qui forgent notre histoire personnelle. Mais, l’explication que nous pouvons en donner est celle-ci : le Seigneur est souverain sur tout ce qui nous touche de près ou de loin ; et Il considère parfois comme nécessaire ce que le monde juge comme étant les choses les plus terribles qui puissent arriver à quelqu’un. Alors qu’il semblerait que Son Nom et Ses intérêts soient mis en péril à travers ces expériences, Il conduit les Siens, à travers celles-ci, à une position de maturité - ils parviennent à une connaissance personnelle du Seigneur. A travers toutes ces choses difficiles, nous voyons que le Seigneur produit, dans la vie de ceux qui Lui appartiennent, quelque chose qui est bien plus digne de Son Nom. C’est là Sa justification - Sa légitimation, s’Il pouvait accomplir ces choses d’une autre façon, Il le ferait. A terme, Il obtient la maturité parmi Son peuple - Il les amène là où ils Le connaissent.

                Le Seigneur veut nous amener à une position où nous le connaissons - là où nous avons « les sens exercés » pour Le connaître. Que le Seigneur nous donne la grâce d’accepter tous Ses agissements envers nous, à la lumière de Son propos éternel.




lundi 5 octobre 2015

Jean 21:18 T. Austin Sparks

En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.
(Jean 21 :18)

Il n’y a pas de position sûre en dehors de l’application constante du principe de la croix. Cela est nécessaire pour garantir une absolue sécurité. Rien n’est à l’abri entre nos mains. Plus le Seigneur nous bénit et plus grand sera le danger. Nous rencontrons beaucoup de difficultés lorsque le Seigneur commence à nous utiliser… C’est quelque chose de périlleux de se voir confier les richesses divines, à cause de ce que nous sommes. La  seule position de sécurité c’est quand la croix agit constamment, touchant tout ce qui procède de nous-mêmes, et traitant le caractère indépendant de nos actions et de notre nature.

Considérez tous ces âpotres, prenez Pierre, c’était un homme qui voulait agir indépendamment et qui aimait faire les choses de sa propre initiative, agissant comme il l’avait décidé. Le Seigneur l’a bien résumé lorsqu’Il a dit : « quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. » (Jean 21 :18)

C’était Pierre avant que la croix n’agisse en lui. Mais voyons le plus tard. Pourquoi dans ces premiers chapitres du livre des Actes nous lisons : « Pierre et Jean » , « Pierre et Jean », « Pierre et Jean ». Ils agissaient ensemble maintenant, il y avait une relation. N’est ce pas la preuve que Pierre reconnaissait son besoin de coopération et de communion, et qu’il avait vu les dangers et les désastres où ses actions indépendantes l’avaient conduit, même lorsque ses intention et ses motifs étaient justes et louables.

Ce n’est qu’un simple aperçu de la manière dont agit la croix pour traiter nos impulsions, notre nature indépendante, notre volonté propre , notre force naturelle.  La croix doit traiter tout cela afin que les choses qui nous ont été confiées soient en sécurité pour Dieu, afin de nous maintenir dans la vie et dans la connaissance grandissante du  Seigneur.


Par T. Austin-Sparks de : le ministère prophétique.  chapitre 5

dimanche 4 octobre 2015

2 Corinthiens 4:10 T. Austin Sparks

Par la souffrance, nos corps continuent à partager la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. (2 Corinthiens 4:10 NLT)

Il y a des valeurs dans le Christ ressuscité pour notre corps maintenant. Sa vie de résurrection peut désormais dynamiser ces corps;  non pas, pour l’instant, pour les changer à la ressemblance de Son corps glorieux, mais pour les dynamiser pour le service. Il y a une vie de résurrection pour ces corps mortels maintenant, mais elle doit être délibérément saisie, appropriée et  choisie.

Dans les moments de faiblesse terrible et d’ amoindrissement physique, d’incapacité totale, le Seigneur est intervenu quand je me suis saisi de Lui. Le Seigneur n'est  jamais venu soudainement pour me faire me sentir bien, rempli et imprégné de Sa vie. Mais j’ai souvent connu ce moment où le Seigneur, non pas d'une voix audible, mais dans ce qui est aussi bien, une suggestion, une inspiration, m’a dit, "saisis-toi de la Vie! Saisis-toi de Moi en tant que ta Vie " Le temps est venu de répudier cet état de faiblesse et de se saisir de Christ pour la Vie! Et cela a été un renouvellement pour une période supplémentaire de service.

Le Seigneur ne nous prend pas comme des automates; Il nous amène à coopérer avec Lui sur la base de Sa vie de résurrection. Toutes les valeurs de Christ ressuscité sont obtenues en saisissant de manière délibérée et définitive Sa Vie de résurrection. En d’autres termes, répudier Adam, que ce soit dans le corps, l’âme ou l'esprit, et se tenir  dans le Christ quel que soit notre besoin.

Par T. Austin-Sparks à partir de: Le Seigneur ressuscité et les choses qui ne peuvent être ébranlées - Chapitre 3

samedi 3 octobre 2015

Ephésiens 4:15 T. Austin Sparks

Que nos vies expriment dans l’amour la vérité en toutes choses, parlant honnêtement, agissant honnêtement, vivant honnêtement.Enveloppé dans l'amour, que nous grandissions dans tous les sens et dans toutes les choses en Lui. (Ephésiens 4:15 AMP)

Tout système religieux qui ne met l’accent que sur  les choses extérieures, et qui recouvre la vie intérieure par de simples rites et rituels est faux, il n’est pas vrai. L'œuvre de Dieu est de reconstituer la nature humaine. Et cela, bien sûr, implique deux choses.

D'une part, cela  implique un brisement. Et si vous connaissez quelque chose concernant les façons d’agir de Dieu avec les  vies qui se remettent entre Ses mains, il y a  sans aucun doute une large place pour le brisement – un brisement progressif  qui va de plus en plus à la racine des choses. Si nous avions des illusions sur nous-mêmes, elles seront toutes parties quand Dieu aura fait ce qu’Il a à faire en nous. Si nous sommes gouvernés par toute sorte de mensonges à propos de nous-mêmes, de notre position, de notre travail, quand Dieu aura agi en nous, tout cela aura disparu. Il va nous briser jusqu'à ce que nous nous voyons nous-mêmes  comme des impurs, avec toute notre justice comme un vêtement souillé. Donc, Il nous brisera, et Il le fait déjà.

Mais il y a bien sûr un autre côté, car Dieu n’est pas seulement négatif; Il  est aussi occupé à construire, nous amenant à détester tout ce qui est faux, tout ce qui n’est pas absolument transparent ,vrai, droit, et clair. De plus en plus notre homme intérieur se révolte contre notre propre mensonge. Toutes les exagérations, toute fausse déclaration nous frappent fort, et nous savons que nous n’avons pas dit la vérité. C’est une chose formidable d’entrer dans les mains de l'Esprit Saint, jusqu'à ce que, comme Dieu, nous détestions tout ce qui est faux. «Je déteste", dit David, "toute voie de mensonge." Nous devons y venir aussi . Mais nous devons être amoureux de la vérité.


Par T. Austin-Sparks à partir de: la vérité dans les parties intérieures

jeudi 1 octobre 2015

Romains 8:9 T. Austin Sparks


Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. (Romains 8: 9 )

Un des  problèmes majeurs pour la plupart des enfants de Dieu est de garder cette ligne de séparation entre ce que nous sommes en nous-mêmes et ce que Christ est en nous. L’ennemi nous attaque en mettant continuellement devant nos yeux ce que nous sommes en nous-mêmes et en nous occupant avec cela, et ce faisant en obscurcissant  Christ. Le grand objet de l'Esprit Saint dans Son  opposition à  Satan est de placer  Christ en vue  et de nous occuper avec  Lui en nous obscurcissant nous-mêmes.

Dieu commence avec le premier-né. Cela implique quelque chose de complètement autre que ce que nous sommes, et il est important de voir ce que Dieu dit, et comment Dieu considère ceux qui sont représentés comme étant en Christ, et en qui Christ est ....

Quand Christ est en nous, Dieu nous voit à travers Christ. Oh, que nous puissions reconnaître, que dans  Christ en nous, il  y  a  l'incarnation de la pensée de Dieu. Ses actions avec nous sont toutes en relation avec Christ qui est maintenant en nous par le Saint-Esprit, et en qui nous sommes.

Par T. Austin-Sparks à partir de: L'Eglise du Premier-né - Chapitre 1