vendredi 4 octobre 2013

LA CHUTE DE SAÜL ou LA FAILLITE DANS LE MINISTERE (Beuttler Walter H.)

(Ce frère donne un enseignement pour les ministères établis. Il se sert de ses propres expériences pour imager ses partages. Il nous fait découvrir des lois spirituelles qui sont bonnes non seulement pour les ministères établis, mais pour tous les chrétiens qui suivent le Seigneur. Chaque chrétien a un sacerdoce a vivre, un service à rendre à notre Maître, et les enseignements de ce frère sont fructueux pour qui veut les appliquer à sa vie. jcb )

Numérisation Petrakian Yves Juillet 2005.
Nouvelle édition numérique Yves PETRAKIAN 2011
Copie autorisée pour diffusion gratuite uniquement
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 Ce livre est aussi disponible gratuitement au format Bible Online sur: http://123-bible.com

 Introduction

    Je considère comme un grand privilège d’être au milieu de vous durant ces quelques journées, et c’est très aimable de votre part d’être venus de très loin vous joindre à nous pour étudier la Parole de Dieu. Je ne me souviens plus combien de fois je suis venu en France, mais je commence à reconnaître un grand nombre de visages, et beaucoup d’entre vous occupent une grande place dans mon cœur, ayant eu avec vous des rapports plus intimes. Je suis donc réjoui de voir vos visages.
    J’aimerais, ce matin, vous parler un peu des études que nous allons faire ensemble au cours des matinées. Je constate qu’il est déjà 10 heures! Je suis venu au milieu de vous pour apporter et faire le plus que je peux, avec l’aide du Seigneur; si donc il vous était possible de vous réunir à 9h. 1/4, nous pourrions commencer les études à 9h.30, et nous disposerions, ainsi, de plus de temps, et vous recevriez plus. Vous me ferez savoir, selon cette suggestion, s’il vous est possible de commencer plus tôt.
    Un grand nombre de mes études sont à l’impression aux États-Unis, et au cours des deux années à venir, beaucoup d’autres seront imprimées. Les notes sont sous cette forme-ci; ce sont des sujets que j’enseigne dans nos écoles bibliques, et j’en emprunte quelques-uns pour les enseigner dans de nombreux pays du monde. Ces notes sont arrangées d’une façon simple. Je trouve que le peuple de Dieu a besoin de ces choses sous une forme simple, ainsi que Jésus enseignait. Les hommes dans leur orgueil intellectuel, aiment compliquer ce que Dieu a fait très simple, et je sens que Dieu vaut que je sois le plus simple possible.
    Frères, si vous êtes intéressés par ces notes, vous pourrez les employer. Je suis d’accord pour envoyer l’une de ces copies à l’un d’entre vous. Vous pourrez: traduire en français ce que vous désirez, et en faire autant d’exemplaires que vous voudrez pour votre usage personnel. Tout ce que vous avez à faire, c’est de me dire si vous êtes d’accord; j’écrirai aux États-Unis, et je vous les ferai envoyer. Ces notes sont utilisées, actuellement, dans un grand nombre de pays.
    Cet après-midi, nous commencerons une série d’études sur la DIRECTION DIVINE; je vous en parlerai donc au cours de la réunion. Mais, au cours des réunions du matin, j’aimerais vous parler d’un sujet que Dieu a placé sur mon cœur pour vous, déjà au cours de ma visite de l’an dernier.
    Voici quel sera notre programme. Si, le matin je puis commencer à 9h.30, notre première partie d’études ira jusqu’à 11 heures moins le quart. Il y aura un arrêt de 15 minutes pour reprendre de 11 h à Midi. J’ai besoin d’un peu de repos pour renouveler mes forces; j’ai tout ce programme pour l’été et il faut que je veille sur ma santé, afin de ne pas être obligé de retourner chez moi; malade, au milieu de l’été. Avec un tel horaire, nous pourrons faire beaucoup.
    J’ai visité un grand nombre de vos Assemblées et il est presque inévitable que, au cours de ces journées, je répéterai ce que j’ai déjà dit dans certaines églises évangéliques, mais cette répétition ne sera pas fréquente. Par exemple, j’ai donné dans certaines Assemblées des leçons sur la direction divine, toutefois, notre sujet de cet après-midi sera beaucoup plus étendu, Au fait, il n’y a que deux ou trois serviteurs qui doivent connaître ces choses.
    Je fais de mon mieux pour éviter les questions de controverse; je ne parle jamais selon les coutumes locales, je ne parle jamais de politique, et j’évite tous les points doctrinaux qui pourraient provoquer des discussions. Je n’aimerais pas être conduit dans une controverse, aussi je ferai de non mieux pour éviter tous ces abîmes, toutes ces chutes...
    Ce que je vous enseignerai a été bien étudié, expérimenté, et a été en bénédiction dans d’autres pays, mais si je dois dire quelque chose qui ne rencontre pas l’approbation de deux ou trois frères, la différence d’opinion ne sera pas d’une telle importance; c’est presque impossible à éviter. Je vous fais cette suggestion:
    Mangez-vous quelques fois? Bien sûr, vous mangez! Or, il y a, dans votre assiette, quelque chose que vous préféreriez ne pas manger: parfois, une mouche tomba dans la soupe, ou bien, vous trouvez un os! Vous ne jetez pas tout le dîner pour cela; vous placez tout simplement ces choses sur le bord de votre assiette, et vous mangez le reste! Il m’est arrivé de trouver un petit ver dans la nourriture qui m’était servie.. Je ne voulais pas mettre la dame qui m’avait servi ce petit ver dans une situation embarrassante. Je ne l’ai même pas mis sur le bord de l’assiette, je l’ai mangé! Cela ne m’a pas fait de mal. mais je ferai de mon mieux pour laisser de côté tous les vers, les os, toutes les mouches... et si, malgré tout, quelque chose tombe dans l’assiette, soyez patient avec moi!

    Maintenant, nous allons aborder notre étude de ce matin.

    J’ai à cœur le besoin de vous parler de la faillite dans le ministère. Je ne sais jusqu’où nous pourrons aller avec ce sujet, parce que l’esprit de Dieu, parfois, semble ouvrir, et encore ouvrir la Parole. C’est ce qui s’est passé au JAPON, il y a deux ans. Les serviteurs se sont rassemblés là, venant de toutes les contrées, exactement comme vous le faites, aujourd’hui. Je me suis senti conduit à parler de la chute de SAÜL; je pensais que nous n’aurions qu’une étude biblique, mais le Seigneur a tellement ouvert la Parole, que cette étude nous a pris trois journées au lieu d’une seule.
    Nous avancerons donc, selon que Dieu nous conduira et nous aidera, et j’espère pouvoir terminer avec vous l’étude sur la faillite de SAÜL. J’aimerais, vendredi, vous parler de la faillite de SALOMON; nous verrons jusqu’où nous arriverons.

1° Partie

     Voyons, ce matin, la faillite de SAÜL.

    Vous découvrirez, dans la Bible, qu’un grand nombre d’hommes ont failli envers Dieu, et les faillites dans le ministère sont des choses très courantes; il y en a qui n’ont jamais été exposées; il y en a qui sont connues de tous ils y en a qui n’ont jamais été connues, simplement parce qu’elles ne sont pas venues à la lumière.
    Regardons ensemble dans la Parole. Vous vous souvenez de CAÏN dans le livre de la GENÈSE... Puis-je vous suggérer ceci, mes amis? Je serais très heureux de vous laisser le plan de mes notes; au fait, le frère l’a et il peut le garder. Si vous désirez que ce plan soit multiplié et donné à tout le monde, vous pouvez l’avoir, cela vous éviterait d’écrire, enfin, faites comme vous voulez. Ma tactique, c’est: vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement; vous pouvez avoir tout ce que vous voulez...

1. Voici CAÏN. CAÏN a failli parce qu’il a tué son frère; cela nous donnerait déjà un excellent sujet à traiter. Bien sûr, nous ne tuons pas notre frère, en le faisant mourir, mais nous pouvons le tuer par notre langue, mais nous n’avons pas le temps de voir CAÏN plus longtemps...

2. Après, il y a eu LOT. Lui aussi a failli, parce qu’il aimait les grandes villes; autrement dit, il aimait le monde, et celui-ci est entré dans son cœur. C’est une chose, pour nous, d’être dans le monde, mais c’est une tout autre chose que de laisser le monde entrer en nous. C’est très bien qu’un bateau soit sur l’océan, mais quand l’océan pénètre dans le bateau, c’est une autre affaire.. Il en fut ainsi en ce qui concerne LOT.

3. Il y a eu aussi SAMSON. C’était un homme qui avait été servi par l’Esprit de Dieu, et il a aussi failli, et il a perdu le secret d’une vie consacrée.

4. Nous trouvons aussi SALOMON; peut-être, aurons-nous le temps de faire une étude a son sujet. Il y a un grand nombre de raisons pour lesquelles il a failli, mais il y en avait une toute particulière: il avait un faible pour le sexe opposé et cela a "tué" un grand nombre de prédicateurs.  Cela a beaucoup contribué à la chute de SALOMON.

5. Il y a eu JUDAS; il aimait l’argent; il avait une passion dans son cœur, et il a perdu la course à cause de la convoitise.

    La convoitise de l’argent a tué aussi un grand nombre de prédicateurs, peut-être pas autant en France, je le sais, mais aux Etats-Unis, l’argent a détruit le ministère de beaucoup de serviteurs. Nous avons eu des cas tragiques chez nous; nous sommes, ici, entre nous, je peux en parler librement. Vous allez à une campagne d’évangélisation, et vous entendrez ce que j’ai entendu de mes propres oreilles, L’évangéliste dit ceci à l’auditoire; "il y a dix personnes dans l’auditoire auxquelles Dieu ordonne de me donner cent dollars; si vous ne m’apportez pas cet argent, Dieu vous enverra un cancer.." et ces personnes-là donnent les cent dollars! je crois que c’est un blasphème. Mais la convoitise de l’argent pénètre dans le cœur des hommes, et cela peut arriver dans n’importe quel pays. La convoitise est une terrible chose.

    Nous trouvons encore l’exemple de PIERRE.

    Il a failli parce qu’il était confiant en lui—même; il est vrai que, pour finir, il a eu la victoire. Mais il a connu une terrible chute lorsqu’il a renié le Seigneur. Il était trop confiant en lui-même.

    Dans le Nouveau Testament, il y a un homme qui aimait avoir la première place: DIOTREPHE. Afin de montrer son autorité, il jetait les gens hors de l’église. C’est aussi une terrible chose lorsque l’esprit d’autorité pénètre dans le cœur d’un homme. Certains prédicateurs deviennent des dictateurs et la dictature cléricale est pire que la dictature politique; c’est là une autre cause de la faillite.

    Voyons maintenant le roi SAÜL. Pourquoi a t’il connu la faillite? Je ne sais si, ce matin, nous aurons l’occasion de voir les raisons de sa chute; nous avons beaucoup de choses à dire d’abord, à son égard. Nous voulons parler de sa faillite, mais, en premier lieu, il faut que nous considérions les avantages et les possibilités qui ont été donnés à cet homme car les raisons de sa faillite y sont attachées.

    Le cas de SAÜL est un peu semblable à celui de SALOMON dont la faillite a été tragique du fait que Dieu avait fait beaucoup pour lui. Il en est de même pour SAÜL. Voyons, d’abord, les avantages que SAÜL a reçus, et pour cela, nous lirons dans le premier Livre de SAMUEL, au chapitre 9, les versets 1 et 2, puis nous sauterons au verset 17 {1 Samuel 9:1,2,17}

    Le premier point est le suivant: SAÜL a été choisi par Dieu; apparemment, c’était une personne de belle stature; il était splendide; il jouissait du grand privilège d’avoir été choisi par Dieu. Je sens qu’il faut que je m’arrête ici, afin de vous parler pendant quelques instants du privilège que nous avons d’avoir été appelés, choisis pour le ministère. Combien nous devons le réaliser I Permettez-moi de vous dire ceci; en nous choisissant, Dieu a refusé de choisir quelqu’un d’autre. Il nous a pris du milieu des hommes afin que nous le servions. Dieu n’avait pas besoin de vous choisir, Dieu n’avait pas besoin de me choisir, mais il nous a choisis! Combien nous devrions lui en être reconnaissants!

2° Partie


    J’aimerais que nous lisions ensemble dans l’Évangile de MARC. Nous ne voulons pas seulement étudier la vie de SAÜL, nous voulons surtout en tirer des leçons. Lisons donc dans Marc 3:13,14; Pour moi, ce passage à une grande importance:

    Nous avons, ici, quelques vérités remarquables:

    I Il nous est dit que le Seigneur a appelé CEUX QU’IL A VOULU, autrement dit, nous avons été choisis dans la souveraineté de Dieu. Il a appelé, choisi ceux qu’il voulait; le choix de l’homme n’est pas toujours le choix de Dieu. Je ne crois pas qu’il y aurait beaucoup de personnes qui nous auraient choisis, vous et moi; en tout cas, je connais bien des gens qui ne m’auraient pas choisi, moi! Vous pouvez sans doute en dire autant en ce qui vous concerne, mais LUI NOUS A CHOISIS. - J’étonne beaucoup de personnes aux Etats—Unis. Elles se disent; "Comment se fait-il que ce Beuttler voyage autant; comment fait-il pour pénétrer dans les Assemblées? Pourquoi ne sommes nous pas invités? Il n’est jamais allé dans une université, ni à l’institut biblique; il n’a pas de "degrés," de titres théologiques. Nous connaissons des personnes qui sont allées de dix à douze ans à l’Ecole, et elles restent à la maison et ne font rien. Cet homme-là, il ne fait que courir partout! Comment expliquez-vous cela?"

    Eh bien! c’est SON choix souverain...

    Mes amis, je suis heureux que ce soit LUI qui fait le choix! Il a choisi ceux qu’il désirait -

    Permettez—moi de vous dire encore cela.

    J’ai, ici, une petite étude, que je ne peux vous donner, mais j’aimerais vous en donner la pensée principale. J’ai là une liste de 12 hommes que le Seigneur a choisis, et je me demande si vous et moi, nous en aurions choisi un seul d’entre eux!

    Il y avait PIERRE. C’était celui qui blasphémait, jurait, alors qu’il était en train de se préparer pour le ministère; il a juré ne pas connaître le Seigneur, et il était pourtant déjà dans le ministère. Il priait pour les malades et ils étaient guéris. Il chassait les démons, et ceux-ci sortaient; il prêchait l’évangile et les gens se convertissaient.. Et un jour, il a blasphémé.. cela ne veut pas dire que nous ayons le droit de le faire! mais, néanmoins, le Seigneur l’avait choisi. Plus tard, PIERRE n’a plus agi ainsi il est devenu un grand homme de Dieu, mais, au commencement, il a failli-mais le Seigneur l’a quand même choisi...

    Il y avait JACQUES. Il voulait s’asseoir aux côtés du Seigneur, il avait de grandes idées; il voulait tirer du ministère des avantages personnels, mais le Seigneur l’a quand même choisi...

    Il y avait ANDRÉ  C’était celui qui raisonnait d’une façon très naturelle. "Vous avez aussi ce genre de personnes. Elles regardent vers les choses spirituelles avec un esprit naturel. Mais le Seigneur l’a quand même choisi...

    Il y avait JUDE. Une seule chose nous est dite a son égard. Il a posé une question. Il y a des personnes qui sont bien connues par les questions qu’elles savent poser, leurs questions ne sont pas toujours les meilleures... mais le Seigneur l’a quand même choisi....

    Il y avait JUDAS. Il a vendu son Maître. Le Seigneur l’avait pourtant choisi!

    Enfin, il y avait PAUL le persécuteur, celui qui est arrivé trop tard. J’ai toujours envie de dire; l’homme qui n’arrivait jamais à l’heure! L’Apôtre PAUL disait, de lui-même, celui qui est né hors de saison. Le Seigneur l’a pourtant choisi...

    Cela est suffisant pour illustrer la souveraineté du choix de Dieu. Il ne choisit pas selon l’opinion des gens; c’est probablement la raison pour laquelle vous et moi sommes ici. Il a choisi QUI IL VOULAIT.

 3  Partie


    II Remarquons autre chose dans ce passage de MARC.

    J’attire votre attention sur le verset 14. Remarquez surtout ce qu’il ne dit pas; il n’est pas dit qu’il a choisi les DOUZE pour les envoyer prêcher, mais: qu’il les a choisis POUR LES AVOIR AVEC LUI, afin qu’il puisse les envoyer prêcher. Permettez—moi de souligner ce que le Seigneur a rendu tellement vivant à mon cœur. Votre premier appel, mon appel primordial n’a pas été de prêcher, notre appel était d’être avec lui et notre appel pour la prédication n’est que secondaire. Cela doit être une conséquence de notre vie avec lui. J’espère que vous comprendrez cela et que vous vous en souviendrez.
   Permettez-moi de vous dire ceci: la puissance de votre ministère est uniquement en proportion de notre contact avec Dieu. Si nous ne passons pas de temps avec lui, ni notre communion avec lui n’est pas ce qu’elle doit être, notre puissance dans le ministère sera réduite. Bon nombre de prédicateurs oublient cette communion avec le Maître, et je dois moi-même faire très attention à cet égard, parce que je sais que tout dépend de la façon dont je réponds à son appel.

    III Remarquez qu’au verset 13, il est dit: "Et ils vinrent auprès de lui". Ils ont répondu à son appel et ils sont venus vers lui.

    Ce matin, j’ai été réveillé par la présence du Seigneur, exactement à 4 heures. Cette présence était tellement intense en moi-même que cela m’a réveillé d’un profond sommeil.
   J’ai regardé ma montre, il était 4 h. et je savais ce que cela voulait me dire: c’est l’heure de te lever, c’est l’heure de Le rencontrer.. J’aurais aimé dormir un peu plus longtemps, j’aurais pu avoir besoin d’un peu plus de repos, mais je savais bien ce qu’il voulait accomplir dans vos cœurs aujourd’hui, et ceci avait un rapport direct avec la façon dont j’allais répondre à son appel. Je me suis alors tenu en sa présence, j’étais avec lui, pour qu’il puisse accomplir son oeuvre, durant cette journée, au travers de moi. Je dois souligner ceci, il agit souvent ainsi avec moi, je peux m’attendre à une expérience semblable presque tous les matins. Permettez-moi de vous le dire de la façon suivante:
    J’ai quitté les États-Unis il y a quelques jours et avant de partir, je me suis dit: "sur mon chemin vers PARIS, je peux m’attendre à ce que sa présence se fasse sentir," Il s’approche de moi, et oeuvre en moi, bien longtemps même avant que je n’arrive dans le pays. Je me suis rendu à l’aéroport de la ville de NEW YORK, j’étais en train de me promener dans la 5eme Avenue, lorsque, soudain, cette présence s’est faite sentir. J’étais conscient de la présence de Dieu, et je savais très bien ce que cela voulait dire. C’était là, pour moi, le commencement d’une communion avec lui. Je continuais à monter cette superbe Avenue de NEW YORK, sous un soleil très chaud, et constamment, dans mon coeur, j’étais avec lui. Mon travail pour la FRANCE commençait déjà dans cette 5ème Avenue.
  Je trouve qu’il est excessivement important de répondre à cet appel. Dieu m’appelle lorsqu’il cherche ma communion avec lui et de cela dépend la capacité divine pour le servir. Je ne sais comment sont les choses en FRANCE, je crois avoir quand même quelques idées générales. Aux États-Unis, on parle de plus en plus de l’éducation. Je sors de la seule École biblique de Pentecôte qui ne se soit pas jointe au nouveau programme académique. Chacune de nos douze écoles bibliques sont devenues des facultés, excepté la nôtre. La direction nous presse pour que nous changions la façon de conduire l’école. Quelques-uns d’entre nous qui dirigeons l’école s’y opposent. On est en train de souligner de plus en plus la nécessité de l’intelligence, et de moins en moins, l’importance de l’onction de l’Esprit. Je pense que c’est là une tragédie, et cela n’est pas en harmonie avec ce que je lis, là, dans ce Livre, et cela n’est pas non plus en accord avec ce que nous avons cru durant cinquante ans. Notre ministère ne nous vient pas de notre bibliothèque, mais il nous vient de notre communion avec Dieu, du temps que nous passons en sa présence.
    Ainsi, les Apôtres ont été appelés pour être AVEC LUI; ensuite, ils ont été appelés pour qu’ils puissent aller prêcher. Cette condition doit demeurer continuellement dans nos vies, aussi longtemps que nous serons dans le ministère: notre appel primordial est d’être avec lui -L’appel secondaire est de prêcher; la puissance et l’efficacité de ce second appel dépend directement de l’accomplissement du premier. Cela concerne DAVID, mais je vais continuer à vous parler du privilège d’être choisi.

 4° Partie

   Pour avoir une image plus parfaite, lisons dans le premier livre  de SAMUEL chapitre 16, versets 1 à 12;   Samuel 16:1-12}

    Nous avons là un exemple d’un choix de Dieu. Il est en train de choisir un homme; il en a fait de même pour SAÜL, mais ce passage nous donne quelques détails supplémentaires; remarquez que Dieu ne choisit pas comme l’homme. SAMUEL a commencé par le frère aîné, et je suis persuadé que celui-ci pensait que c’est lui qui serait choisi comme roi. C’était un homme de belle stature, il avait certainement une belle apparence pour faire un roi Personne n’a même pas pensé à DAVID. Mais Dieu a rejeté ELIAB Vous êtes-vous demandé pourquoi? Lisons le verset 28 du chapitre 17: {1 Samuel 17:28} Voilà ce que Dieu avait déjà vu dans le coeur d’ELIAB. Qu’avait-il vu? -Il a vu l’instabilité émotive de cet homme; il prévoyait qu’avec son tempérament, ELIAB arriverait à prendre des décisions hâtivement. ELIAB accusait DAVID d’une chose dont il était lui-même coupable Il était orgueilleux, lui et non DAVID. Dieu ne pouvait faire roi un homme de ce genre. Il a vu ce que l’homme ne pouvait voir. Avez-vous aussi remarqué de quelle façon ils ont essayé de choisir l’un après l’autre? Ils étaient tous candidats au ministère, et pour finir, il n’y avait plus de candidat.... SAMUEL n’y comprenait plus rien. Il disait: "Dieu m’a pourtant dit qu’un roi sortirait de cette famille, Seigneur, tu n’en acceptes cependant aucun!" Alors, SAMUEL a parlé au père; "Sont-ce là tous tes fils?" "Oui, a t-il répondu,- ce sont là mes fils; il reste encore le plus jeune, il fait paître les brebis au-dessus des collines-Vous n’avez pas à y prêter attention, c’est un petit garçon"- Hors SAMUEL dit: "vous ferez quand même bien de me l’amener" -Dieu lui dira: "Le voici!"

    Pouvez-vous vous imaginer le petit DAVID là, à coté du grand homme, et Dieu dit: "Je veux celui-là"

    N’êtes-vous pas heureux que le choix de Dieu diffère de celui des hommes? Ce passage est vivant pour moi, parce que c’est ce que Dieu a fait dans ma vie.

    Il y a bien des années, j’avais une petite église, et un jour, Dieu m’a dit: "Il est temps que tu t’en ailles" -J’ai donc quitté mon église, mais il ne n’avait pas dit ce qu’il fallait que je fasse. Mon épouse et moi, nous avons loué une chambre meublée, et nous avons passé là, ensemble toute une semaine dans la prière. Nous avons demandé à Dieu de nous conduire. Il faisait très froid, et la dame chez laquelle nous logions ne nous donnait aucun chauffage. Moi, j’ai des difficultés à supporter le froid. Voici ce que nous avons fait; nous avons enlevé des couvertures du lit et nous les avons mises sur la table de la cuisine. Ma femme et moi, nous nous sommes assis sous cette table, et nous avons prié... il faisait ainsi un peu plus chaud! Pendant que nous étions en train de prier sous la table, quelqu’un est venu frapper à la porte et a demandé: "Le frère Beuttler est-il ici?" Alors, je suis sorti, et j’ai dit: "Oui, je suis ici" Ma femme était toujours sous la table! Cet homme m’a dit "Nous n’avons pas de pasteur dans notre église; nous en avons choisi un, mais il est très loin, en Californie, et nous avons besoin de quelqu’un pour l’étude biblique, Mardi prochain"- Il m’a demandé si je ne pourrais pas y aller. J’ai répondu: "Oui, bien sûr!" C’est ce que j’ai fait, et le Seigneur a béni. On m’a demandé "Pourriez-vous venir faire une réunion de prière, Jeudi?... pourriez-vous venir Dimanche"- Certainement, je pouvais! Et le Seigneur a béni. Cet homme m’a dit: "Notre pasteur n’arrivera pas avant un mois, pourquoi ne déménageriez-vous pas, votre femme et vous, et ne viendriez-vous pas au presbytère jusqu’à ce que le nouveau pasteur arrive?"
    Nous avons déménagé, et le Seigneur continuait de bénir. Un jour, l’ancien qui conduisait l’église est venu vers moi, et il n’a dit: "Frère Beuttler, l’Assemblée sent qu’elle a fait une erreur; elle croit que c’est vous qui devriez être son pasteur, mais voilà, elle en a élu un autre... que devons-nous faire?"

    Je lui ai répondu: "vous ne pouvez rien faire. Aussitôt qu’il arrivera, moi, je m’en irai."

    Le frère m’a dit! "Prions ensemble"- Je lui ai dit: "Je n’ai rien à demander, moi, mais si vous voulez, priez!" Nous nous sommes mis à genoux et, lui, il a prié. Pendant ce temps, Dieu a parlé à mon coeur et voici ce qu’il m’a dit. "Voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte, et aucun homme ne la fermera." -Je savais ce que Dieu voulait me dire: "Voilà ton église!" Je n’ai pas dit à ce frère: "c’est moi qui vais être maintenant le pasteur," mais j’ai dit: "Seigneur, si c’est cela que tu veux dire, c’est à toi d’aplanir et d’arranger toutes choses".
    Je n’en ai parlé à personne, sinon à ma femme, je ne voulais pas me trouver dans l’embarras à ce sujet. Quelques semaines plus tard, un télégramme nous est parvenu de ce nouveau pasteur, de Californie. Il disait: "Je suis retenu pour des réunions spéciales, Dieu est en train de déverser son Esprit. L’église permettrait-elle que je retarde mon arrivée de deux semaines? "On lui a répondu par télégramme; "Oui, vous pouvez venir un peu plus tard." Au bout de quelque temps, un autre télégramme est arrivé: "Je suis maintenant en route vers l’Est" -Cela voulait dire que mon séjour tirait à sa fin... Mais j’avais entendu la voix de Dieu et je savais qu’il se passerait quelque chose. Et un autre télégramme arrive. Il avait eu un accident de voiture sérieux; il n’était pas blessé mais l’automobile était bien abîmée, et il y aurait encore un délai dans son arrivée. Pendant que l’on réparait sa voiture, le pasteur de cette ville lui a demandé de tenir des réunions spéciales, là encore, Dieu a béni. Un autre télégramme est arrivé, demandant si l’église accepterait qu’il ne vienne pas comme pasteur, Il sentait que Dieu voulait qu’il continue un travail d’évangéliste. On lui a envoyé alors un télégramme: "d’accord" -Ainsi, j’avais la place.
    Un prédicateur est venu ne voir et il m’a dit; "Frère Beuttler, comment avez-vous arrangé cela?" Il y avait, en effet, vingt et un candidats pour le pastorat, cette église était très convoitée! il y avait des hommes avec beaucoup d’expérience, certains avaient déjà dirigé des Assemblées de Dieu; ils avaient présenté à l’église toutes leurs recommandations, leurs longues années d’expérience, et voilà qu’un petit David est arrivé de dessous la table de cuisine!

    Ces frères sont venus vers moi me demandant:

    "Frère Beuttler, comment y êtes-vous parvenu? nous avions tous déposé une demande pour le pastorat; nous avons été tous prêcher à l’église; nous avons donné notre meilleur sermon, de sorte que nous aurions dû être élus, et vous qui ne saviez même pas qu’on avait besoin d’un pasteur, c’est vous qui obtenez la place! Où est votre secret? Comment avez-vous manigancé cela"

    Tout ce que j’ai répondu, c’est: "la ficelle a été tirée d’en haut!"

    Dieu n’agit pas selon les voies des hommes; que ceci soit un encouragement pour ceux d’entre vous qui avez un problème quant au ministère. Il y a mieux à faire que de forcer son chemin, manigancer, tricher. Il vaut mieux que vous vous mettiez sous la table de la cuisine, avec Dieu! Bien sûr, ce que je veux dire par cela, c’est passer du temps avec lui. Dieu sait comment ouvrir les portes, comment nous donner une place pour notre ministère. La chose la plus importante, c’est que nous soyons avec lui.
    Et ainsi, Dieu dans sa providence remarquable, a engagé SAÜL dans le ministère; on l’ a placé à la tête de la table, on lui a donné une meilleure portion de viande, parce qu’il avait reçu cette place d’honneur, et maintenant, lisons au chapitre 15 le verset 18: {1 Samuel 15:18}
    Ces paroles touchent beaucoup mon cœur. Le Seigneur lui dit d’aller en voyage. Certains d’entre vous en ont déjà entendu parler; lors de non premier voyage pour le Seigneur, lorsque j’ai quitté l’Amérique, le Seigneur m’a parlé dans l’avion, au milieu de la nuit. Il y avait au-dedans de moi une voix aussi claire qu’une clochette, et cette voix me disait: "Je t’envoie en voyage!"

    SAÜL aussi fut envoyé en voyage, ce qui veut dire que Dieu lui donna un travail à accomplir, et le Seigneur vous a, vous aussi, envoyé voyager pour lui; SAÜL a donc été mis à la place choisie par Dieu, Nous voici au début de la carrière de SAÜL.

    Nous allons commencer une nouvelle étude; nous ne prendrons auparavant que quelques minutes de repos; n’allez surtout pas faire un petit tour dans ROUEN, et visiter la Cathédrale! la Cathédrale, elle reste ici!

5° Partie


    Nous allons tout d’abord voir le bon début de SAÜL; après cela, nous étudierons les raisons de sa faillite.

    SAÜL nous donne un exemple splendide; au commencement de son ministère, ses qualités étaient excellentes. La même chose se produit souvent, quant au ministère; l’homme débute avec des qualités magnifiques, et cependant, plus tard, il commence à faillir au cours de sa carrière. J’aimerais ici introduire une pensée concernant la faillite de SALOMON, bien que je pense pouvoir vous parler de cela, Vendredi.

    SALOMON n’a pas failli envers Dieu lorsqu’il était jeune, mais cela est arrivé alors qu’il était âgé. non pas lorsqu’il était inexpérimenté, mais lorsqu’il était bien établi dans le ministère, nous dirons  dans son règne, C’est lorsqu’il était en pleine maturité, et il en est de même pour beaucoup de serviteurs. Après un excellent début, ils servent Dieu très fidèlement pendant de nombreuses années; c’est alors que les choses commencent à changer. Combien nous devons veiller tout au long de nos vies! nous ne sommes jamais à l’abri d’une faillite, et cela, nous le verrons d’une façon très dramatique lorsque nous arriverons à l’étude sur SALOMON. Il y a là un avertissement très sérieux, et tout spécialement, pour ceux qui ont de l’expérience dans le ministère.

    Le début du ministère de SAÜL fut donc excellent. Voyons comment il a commencé dans 1 Samuel 9:21

    Au travers de ce verset, nous voyons SAÜL comme un homme très humble. (Maintenant, conservez dans votre pensée que, lorsque je parlerai du royaume, du règne de SAÜL, j’emploierai le mot "ministère".
    Il a commencé son ministère dans un réel esprit d’humilité, mais cela ne fut plus vrai lorsqu’il eut du succès. Dans notre passage, SAÜL dit à SAMUEL: "Pourquoi me parles-tu de la sorte? Tu me oins pour le ministère, moi qui suis de l’une des plus petites tribus d’Israël; ma famille est la moindre de toutes les familles de la tribu de BENJAMIN!

    Je ne suis "rien"!" C’est pour cela que Dieu l’a appelé...

    Plus tard, Dieu lui dira; "Lorsque tu étais petit à tes yeux, tu as été choisi et appelé pour le ministère". Plus tard, il est devenu grand à ses propres yeux; il croyait qu’il avait du succès, qu’il accomplissait quelque chose; il était quelqu’un, il pouvait bomber sa poitrine ministérielle! Ces sentiments-là, il ne les avait pas au début; il dit: "je ne suis pas digne d’un tel honneur, je ne comprend pas."
    Dieu ne choisit pas les grands hommes, il ne choisit pas ceux qui se gonflent comme un ballon; il choisit ceux qui sont petits, qui ne sont rien. Voilà de quelle façon SAÜL a commencé son ministère; voilà comment ont commencé un grand nombre de serviteurs. Mais certains n’ont pas achevé leur ministère dans les mêmes sentiments... Nous reviendrons sur cette même pensée lorsque nous parlerons de la faillite de SAÜL.

    Au chapitre 10, aux versets 6 à 9, il est dit: Samuel 10:6-9}

    Nous observons là deux choses:

    D’abord, l’homme fut changé, transformé par Dieu, et malgré cela, il a failli... Dieu lui a donné un cœur nouveau; il a fait un miracle dans la vie de cet homme. Dans la langue du Nouveau Testament, nous appellerions cette expérience: la régénération; dans l’Ancien Testament, on ne parle pas ainsi, pourtant il y a eu un travail semblable accompli dans la vie de SAÜL, Malgré cela, il a failli...

    Je me souviens que j’ai été transformé par Dieu en un clin d’œil. J’aimais le cinéma; je pouvais d’asseoir et demeurer dans un théâtre de 2 heures de l’après-midi jusqu’à 11 heures du soir, et cela m’arrivait fréquemment. Ce soir-là, je suis venu à l’autel... Je ne sais pas ce qui s’est passé. Vous savez qu’aux Etats-Unis, on s’avance vers un autel des pénitents. J’étais le seul à m’approcher et on m’a dit: "mettez-vous à genoux". Je me suis mis à genoux, mais je ne savais que faire! Aussi, j’ai regardé autour de moi, et j’ai vu, là, de l’autre côté de l’autel, une jolie petite fille, -je veux dire; une jeune fille de mon âge! et je me suis mis à la regarder. Est-ce là ce qu’on appelle; veiller et prier? - Je n’avais pas d’idées romantiques; elle était là, les mains levées en l’air, et des larmes coulaient sur ses joues. Et moi, je la regardais. Alors, j’ai prié ma première réelle prière, non avec des paroles, mais dans mon cœur. J’ai dit: "O Dieu! j’aimerais prier comme cette jeune fille." Je n’exagère pas en disant qu’au même moment, la présence de Dieu m’a frappé, m’a soulevé complètement au-dessus du sol, m’a secoué,’ m’a levé, et m’a laissé tomber ainsi; et tout cela, très rapidement. Je suis tombé... et ce soir-là, j’étais un autre homme, complètement transformé

    Le dimanche suivant, je suis retourné au théâtre Je me suis assis, mais je n’aimais plus ce qu’ils étaient en train de jouer ce jour-là. J’ai pensé que je l’avais déjà vu. Je n’avais pas encore réalisé que quelque chose s’était produit en moi, que mes goûts avaient été transformés; au bout de quelques instants, je me suis levé et je suis parti. Le dimanche suivant, je suis revenu, et cette fois, j’ai été convaincu, et immédiatement, je me suis levé pour partir; depuis, je n’y suis plus jamais retourné.
J’étais COMPLÈTEMENT TRANSFORMÉ.
   Mais, mes amis, nous pouvons être complètement transformés, et pourtant, faillir. Combien de grands hommes ont failli, après avoir été transformés par Dieu, et ces hommes, vous les connaissez aussi bien que moi.
    Voyons encore ce verset, Nous voyons que l’esprit de l’Eternel est descendu sur SAÜL, autrement dit, il a été saisi par le Saint-Esprit. Il a même prophétisé. Il est possible de prophétiser, et cependant, faillir. Il est regrettable que certaines personnes utilisent les dons spirituels pour montrer qu’elles sont en règle avec Dieu. Et cependant, si je prophétise, ce n’est pas une preuve que je suis en bon rapport avec Dieu. Je pense que, vous, frères, vous l’avez appris. SAÜL prophétisa après avoir été rétrograde.
   Nous avions, dans notre école biblique, un jeune homme qui avait le don de prophétie. Il donnant les meilleures prophéties que j’aie jamais entendues dans cette école, ses dons étaient de la plus haute inspiration, et pourtant, un jour, la police de l’Etat est venue chez nous. Ils s’ont trouvé là et m’ont demandé où était ce jeune homme. Or, il n’était pas à l’école ce jour—là. Ils venaient pour l’arrêter. Il était allé dans une autre ville; il avait commis des actes immoraux avec d’autres jeunes gens, au fait, avec des garçons de l’école. Et ces choses-là continuaient pendant qu’il prophétisait... Les parents des enfants ont porté plainte. Je ne sais ce qu’il est advenu de ce jeune homme, depuis. La prophétie n’est donc pas une garantie que tout est bien dans nos vies.

    SAÜL est maintenant vraiment oint de Dieu, et néanmoins, il a failli...

 6° Partie


    Lisons maintenant le verset 7:

    Voilà une parole magnifique: "DIEU EST AVEC TOI" -Combien je désire que Dieu soit avec moi, combien vous désirez que Dieu soit avec vous! combien nous avons besoin de lui! DIEU était avec SAÜL et cependant il a failli. Le fait que Dieu soit avec nous ne nous garantit pas contre une chute. Il est très possible qu’aujourd’hui, nous soyons employés par Dieu, et que demain, si nous ne faisons pas attention, nous connaissions la faillite. Cela est arrivé à des milliers, des milliers d’hommes. Ce n’est pas étonnant que l’Apôtre PAUL nous donne cet avertissement; "QUE CELUI QUI EST DEBOUT PRENNE GARDE DE TOMBER!" -
    DIEU m’a ouvert l’histoire de SALOMON juste avant que je vienne en FRANCE. Je crois que j’ai trouvé onze raisons pour lesquelles SALOMON a failli, et j’ai été tellement troublé, que je me suis jeté à genoux, et j’ai dit: "Seigneur, cela peut m’arriver aussi!" Vous verrez cela vous mêmes lorsque nous y arriverons, Vendredi. Cela ne concernait pas uniquement le fait qu’il avait plusieurs femmes; il y avait d’autres raisons. Combien cela doit nous rendre attentifs!

    Voilà un homme avec lequel DIEU se tient, et néanmoins, il a failli...

    Remarquez, dans le chapitre 10, les versets 15 et 16; {1 Samuel 10:15,16}

    Nous avons là une merveilleuse pensée; cela nous montre les qualités excellentes de Saül. Son oncle lui demande ce que Samuel lui a dit. Il lui répond au sujet des ânesses, mais il conserve pour lui-même ce qu’il a reçu de Dieu. Il a gardé le secret de Dieu, il savait demeurer discret, silencieux. Vous savez bien que toutes les choses que Dieu nous révèle ne sont pas à raconter. Dieu a partagé avec moi certaines choses concernant mon ministère personnel, elles me sont infiniment précieuses, et je suis sûr que je commettrais une grosse erreur si je vous les racontais. Certaines affaires nous sont très personnelles.

    Ce que Samuel avait dit à Saül ne regardait que lui seul, remarquez le caractère de Saül à cette occasion.

    Supposons que Dieu vous révèle que vous allez devenir roi, ou reine d’Angleterre, ou de France, ou quelque chose de ce genre, ou que vous allez recevoir une position élevée dans le royaume de Dieu. Que ferez-vous? Allez-vous dire: "Savez-vous ce que Dieu m’a révélé? je vais vous le dire, je vais être..(ceci ou cela!)" Quelle tragédie ce serait si je le révélais!
   Ici, Dieu prend cet homme, Saül, il lui annonce qu’il va être roi, et lorsqu’on lui demande (à Saül)  Ce que le prophète lui a révélé, il n’en dira pas un mot. Il pouvait demeurer silencieux, et vous savez, c’est là l’indice d’une force. Il en coûte parfois, mais cela signifie quelque chose lorsqu’on sait garder les choses pour soi-même.
   Je visite de nombreux pays. Je ne suis ni aveugle ni sourd; j’entends bien des choses, et je vois aussi bien des choses! mais je ne raconte rien de la France au Japon et je ne rapporte pas ailleurs ce que j’ai vu au Japon, ou ailleurs. Il y a certaines choses que je laisse, sans y toucher. Je ne rapporte pas tout en Amérique:
    Je suis allé, en particulier, dans un pays, ce n’était pas la France. Là, j’ai été mis au courant d’une situation des plus alarmantes, et le quartier général de Springfield m’a demandé ce que j’avais appris à ce sujet, et si je pouvais lui donner connaissance des conditions des Assemblées, dans ce pays-là, et particulièrement, qui se rapportaient à certains frères. Voici ce que j’ai répondu: "Dieu ne m’a pas envoyé autour du monde pour faire de moi un reporter, ni pour glaner des informations-il m’a envoyé pour partager la Parole de Dieu avec Son peuple."
    Ne pas colporter d’un pays à un autre les mauvaises nouvelles, telle est la règle très sévère que je suis, dans ma vie. Il y a des choses pour lesquelles Dieu veut que nous demeurions silencieux, et SAÜL a eu la qualité d’être un homme sage. Quelle excellente qualité pour ceux qui gouvernent et dirigent! IL A GARDE LE SECRET DU SEIGNEUR, et il a quand même failli!

    Pour terminer, nous lirons les versets 21 à 23 du chapitre 10: {1 Samuel 10:21-23}

    "Puis, Saül, fils de Kis, fut désigné. On le chercha mais on ne le trouva point. On consulta de nouveau l’Eternel; Y a t’il encore un homme qui soit venu ici? Et l’Eternel dit: "Voici, il est caché vers les bagages." On courut le tirer de là, et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête".

 7° Partie

    Nous lirons ce matin dans 1 Samuel chapitre 14 verset 35: {1 Samuel 14:35}

    Nous avons vu, hier, l’excellent début de SAÜL. Nous avons remarqué ses qualités, nous savons vu qu’il avait été choisi par DIEU, nous avons vu de quelle manière il était honoré; il fut oint par le Saint-Esprit, il fut envoyé par Dieu pour la tâche qu’il devait accomplir; nous avons vu combien il était humble; il avait été transformé par Dieu. Dieu était avec lui; il a prophétisé, il pouvait garder le secret de Dieu et, dans son humilité, il s’est caché. Il fut silencieux lorsque l’opposition parut, et à ses propres yeux, il était petit. Cela représente une bonne quantité de qualités auxquelles nous ferions bien d’aspirer. Malheureusement, SAÜL n’a pas conservé ces qualités. Plus d’un jeune lionne a ainsi commencé dans le ministère, il a bien agi, il a été en bénédiction pendant plusieurs années jusqu’au jour où les choses ont commencé à changer. C’est ce qui s’est passé dans la vie de Saül.

    Maintenant, la question que nous poserons est celle-ci: Que s’est-il passé dans la vie de Saül et pourquoi a t’il failli envers Dieu?

  Généralement, il n’y a pas qu’une seule raison; il y en a beaucoup. Sa faillite ne s’est pas manifestée immédiatement; elle est venue graduellement. C’est le cas pour la plus grande partie des chutes. On commence par un chemin très étroit, et cela peut durer pendant des années, avant que la faillite ne se manifeste réellement.
    Prenons pour exemple l’histoire de l’enfant prodigue. Vous connaissez bien cette histoire, Vous savez qu’un jour, le jeune homme est allé vers son père. Il lui a dit: "Papa, j’aimerais aller voir le monde" Je ne veux plus rester à la maison; donne-moi mon héritage afin que je puisse m’en aller" Là n’était pas le commencement de la faillite, pour lui, c’était uniquement la première manifestation extérieure d’une faillite qui avait commencé longtemps à l’avance. Elle a débuté dans son cœur. Pourquoi voulait-il quitter son -père? Parce qu’il voulait voir le monde? Non. Il voulait voir le monde parce qu’il y avait eu, dans son cœur, un changement de sentiments à l’égard de son père. Le désir du monde est entré dans son cœur, seulement lorsque son amour pour son père a commencé à diminuer. Autrement dit c’est seulement lorsqu’il a quitté la maison paternelle que ce qui était dans son cœur depuis longtemps est venu au jour.

    Parfois, il arrive que des serviteurs tombent; la faillite se manifeste, mais, en réalité, cette même faillite a pu commencer dans le cœur de ces hommes depuis de nombreuses années.

    Maintenant, qu’est ce qui a préparé la faillite de Saül?

    Je crois que nous avons la réponse dans le verset que nous venons de lire. Relisons le: {1 Samuel 14:35}

    Dans la version anglaise, il y a une note de tristesse, une tristesse dans le cœur de Dieu. Il y a là comme un reproche que Dieu fait à Saül. Voici ce qu’il est dit; Saül a construit un autel pour l’Eternel, c’est là qu’on trouve cette note de tristesse, ce reproche, ce qui a fait mal à Dieu, c’est pour cela que Dieu ajoute "ceci est le premier autel que Saül a construit pour l’Eternel." C’était comme si Dieu disait: "après de si nombreuses années de règne, ce n’est que maintenant que Saül édifie l’autel -Pourquoi est-il bâti si tard?" A ce moment, Saül commençait à décliner; il avait commencé à faire de sérieuses erreurs, suffisamment sérieuses pour ébranler son royaume, et il se rend compte maintenant qu’il est dans une fausse position devant Dieu, et alors, il édifie un autel.
    Pourquoi l’a-t-il édifié si tard? Voilà, je crois, la raison-clé de sa faillite, la base, la racine de laquelle a germé l’arbre de sa faillite, C’est ce qui a occasionné sa ruine, C’est là la cause qui a amené la ruine de plus d’un prédicateur. Qu’est-elle? Saül n’a pas placé Dieu à la première place dans sa vie. QUI a-t’il placé en premier? Il a mis lui, Saül, en premier, et Dieu, après...
    Il se trouve maintenant dans l’ennui, alors il édifie un autel, mais c’est trop tard, et la cause de sa faillite est déjà là. Il a commencé à s’écarter de Dieu et cet autel ne peut plus le sauver de la ruine.
    Il peut en être de même pour nous, frères; si nous ne plaçons pas Dieu à la première place, nous sommes en train de préparer notre propre faillite dans le ministère. Comment en est-il de notre autel? Vous allez me demander avec juste raison: "mais, quel autel?" Il y a un grand nombre d’autels; nous pourrions dire qu’il y a l’autel de la prière. Beaucoup de prédicateurs ne prient plus... Oui, ils disent leurs prières, ils disent "bonjour" au Seigneur; ils lui demandent de les bénir durant toute la journée, de bénir leur nourriture, leur fromage, leur vin, et Dieu les bénit, mais ce n’est pas cela que je veux dire. Ils demandent à Dieu, de temps à autre, un peu d’argent, une protection, mais ce n’est pas là un autel. C’est faire là des pétitions à Dieu pour nos besoins personnels. C’est très bien, mais ce n’est pas suffisant. Combien de prédicateurs passent réellement du temps devant Dieu?

    Ce matin, la présence du Seigneur m’a réveillé à 5 h. Hier, c’était à 4 h. Il connaît toutes choses... Hier soir, je n’ai pas bien dormi, je pense qu’il devait le savoir, aussi, ce matin, m'a t’il permis de dormir jusqu’à 5 heures au lieu de 4 heures J’aurais encore bien dormi un bon moment encore, mais la présence du Seigneur s’est fait sentir; je savais que c’était le moment de me lever et de me tenir devant Lui, en communiant avec Lui, Lui permettant de me pénétrer par son Esprit. Il s’agit simplement de passer du temps devant Dieu; mes amis, il faut que Dieu ait la première place. Si nous n’agissons pas ainsi, nous sommes en train de "tuer" notre ministère. Saül a édifié un autel, mais c’est venu trop tard. Vous voyez, lorsque je mentionne le mot "ministère," je ne parle pas du ministère de ceux qui visitent les malades, et prêchent la parole. Il s’agit de plus que cela; je parle de la capacité d’être conduit par Dieu, je parle de cette capacité de prêcher dans l’Esprit, afin que vous soyez un prophète inspiré.
    Résumons ceci. Pendant que vous exercez votre ministère, dans l’esprit, Dieu vous fera dire des choses que vous ne pensiez pas; vous ne savez même pas pourquoi vous les direz. Mais, il y aura dans l’auditoire un homme ou une femme qui dira, lorsque vous aurez annoncé ces choses; "Comment sait-il l’histoire de ma vie?- comment sait-il que je suis dans cette église?- comment sait-il ce que j’ai fait? -je me demande qui le lui a dit; je croyais que c’était un secret, et voilà qu’il est en train de le dire à tout l’auditoire!"

   Voilà ce que je veux dire. Vous avez lu dans 1Corinthiens 14:25: "LES SECRETS DE SON CŒUR SONT DÉVOILÉS  -Ainsi donc, quelqu’un dans l’auditoire a un secret dans son cœur, il croit que personne ne le sait, et maintenant, le prédicateur est en train de le dévoiler!

    Ne comprenez pas mal ce que je dis. Je ne veux pas conclure que c’est ce que nous allons faire: "Frère il y a le péché dans ta vie, tu ferais bien de te confesser!" "et là-bas, il y a quelqu’un d’autre dans le même cas!" Ce n’est pas ce que je veux dire, mais ma pensée est celle-ci; vous accomplirez vraiment votre ministère si parmi ceux qui vous écoutent, quelqu’un dit: "vous savez tout ce qu’a dit le prédicateur, ce matin, me concernait!" Cette personne ira vers une autre: "avez-vous entendu ce que le prédicateur a dit? il n’a fait que parler de mon cas pendant toute une heure!" Et cette autre personne dira: "mais je croyais que c’était pour moi qu’il prêchait!" et une troisième dira: "Mais je croyais que c’était à moi qu’il parlait directement!" Et vous, vous ne savez même pas à qui vous parlez...
    C’est la répétition de la descente du Saint-Esprit lorsque tous les hommes parlaient une autre langue. L’Esprit du Seigneur sait comment appliquer les vérités au cœur du peuple de Dieu, mais pour cela, il faut que nous mettions Dieu à la première place.
   Je sais bien que si, dans ma vie, je mettais Dieu à la seconde place, et Beuttler à la première, dans très peu de temps mon ministère au-delà des mers s’étiolerait, et j’ai excessivement peur de cela! Je me mets sur mes genoux plus d’une fois, et je dis: "O Dieu! ne permet pas que je tombe ainsi!" Il y a tant de choses qui sont attachées à cela. Je fais attention de laisser à Dieu la première place, Quelques-uns d’entre vous m’ont déjà entendu dire ce qui suit: Tout ce que je désire, de la part de Dieu, c’est qu’il aide, qu’il soutienne ma famille aux Etats—Unis; autrement, je serais pire qu’un infidèle, J’ai besoin de ma santé, autrement je ne pourrais servir Dieu. J’ai besoin du prix de son voyage, pour aller où Dieu m’envoie, sans quoi, je ne puis voyager. J’ai besoin de sa présence, autrement, cela ne me servirait à rien de m’en aller, même si j’ai le billet! C’est tout ce que je demande à Dieu. Tous les autres peuvent avoir une magnifique voiture (j’en ai une aussi, mais c’est la plus modeste des Etats—Unis, par rapport au standard de la vie américaine, bien entendu) d’autres peuvent avoir une belle maison, de grands biens, je ne veux rien de tout cela, Tout ce que je veux, c’est accomplir le plan de Dieu, et avoir sa présence avec moi. J’ai peur de tout ce qui est en plus car il est si facile que les choses matérielles viennent déplacer la présence de Dieu dans nos vies, Saül a mis Dieu à la seconde place.

8° Partie

    Voyons maintenant un exemple de la vie du Seigneur dans l’évangile de MARC Chapitre 1 verset 35 {Marc 1:35}

    Il n’est pas absolument Indispensable que vous soyez d’accord avec moi, vous n’êtes pas obligés d’accepter tout ce que je dis, mais je crois personnellement que c’est biblique. L’heure matinale est la meilleure pour rencontrer Dieu. Je sais qu’il y en a qui ne sont pas du même avis que moi, mais je suis en désaccord avec leur désaccord!
   Voici l’exemple que donne Jésus, et vous pouvez chercher d’autres exemples dans la vie des prophètes, Prenez DAVID; il dit; "Tôt je te chercherai" -et Dieu dit que ses prophètes se levaient tôt. Le matin, l’esprit est frais, pur, le corps est habituellement bien reposé; les soucis de la journée n’accaparent pas encore notre vie; souvent, toute la famille est encore au lit et ne peut nous déranger. Pour un grand nombre de raisons, je crois que l’heure matinale est la meilleure.
    Ici, nous voyons que Jésus se lève tôt, avant le jour. Je ne suis pas ici pour vous dire qu’il fit cela tous les jours, mais je veux croire qu’il le faisait très fréquemment. Il y a là, en tous les cas, un principe.
   Jésus a mis Dieu a la première place. Il devrait aussi avoir la toute première place dans nos vies, non seulement à une heure matinale, mais à n’importe quelle heure du jour.

    Je suis arrivé à PARIS un jour plus tôt, et j’ai fait là une nouvelle expérience avec Dieu. Je suis allé de NEW YORK à PARIS en 6 h.55. Ce monde est en train de se rapetisser... oui, en 6 h.55,de NEW-YORK! Vous prenez l’avion ET EN MOINS DE 7 H. vous êtes à PARIS} Vous mettez le pied sur un nouveau continent, et vous vous demandez; "Comment ai-je fait pour arriver ici?" Notre esprit est lent à s’adapter.
   Je voulais passer un jour à PARIS, non pour le visiter, mais pour me reposer un peu du voyage, parce que notre travail à l’école biblique est très dur et les préparations pour tout l’été m’ont donné un grand supplément de travail. J’ai donc fait une petite promenade dans PARIS "J’ai tout simplement suivi une des avenues de la capitale; je n’étais pas parti très loin de mon hôtel, lorsque j’ai senti la présence de Dieu. Je savais ce que cela voulait dire c’était pour moi l’heure de prier. J’ai dit: "Bien," J’ai fait demi-tour; je suis rentré à l’hôtel et je me suis tenu en sa présence; c’est cela mettre Dieu à la première place. Ces choses se passent très fréquemment dans ma vie.
    Près du Musée du Louvre, il y a un joli parc dont je ne connais pas le nom; LES TUILERIES? Ah oui! Je ne suis souvent assis dans ce parc, tout seul, parfois pendant deux ou trois heures. Qu’est ce que j’y faisais? Je passais du temps avec Dieu. Et ainsi, lorsque sera venu le moment d’annoncer la parole, votre pensée, votre esprit seront en harmonie avec celui de Dieu, et vous pourrez annoncer la parole selon les besoins des enfants de Dieu. Jésus lui-même devait passer du temps devant Dieu.

    Je serais tenté de passer maintenant à un autre sujet, mais nous ne pouvons pas nous permettre cela...

    Permettez-moi de vous surprendre un peu.

    Certains d’entre vous, frères du Midi, avaient déjà entendu parler de cela; Pourquoi Jésus avait-il un ministère aussi remarquable? Je sais très bien ce que les livres nous disent; ils affirment que c’est parce qu’il était le Fils de Dieu, mais ce n’est pas ce que dit Jésus, ce n’est pas là son enseignement; les hommes ont découvert cela avec leur esprit non régénéré; ils savent tant de choses.... Pourquoi donc avait-il un ministère si remarquable? c’est parce qu’il mettait Dieu à la première place, parce qu’il marchait avec Dieu, parce qu’il annonçait la parole sous l’onction de l’esprit. Jésus dit à ses disciples; "Les paroles que je vous dis, ne sont pas mes paroles, mais les paroles du Père qui m’a envoyé. De même, dans la mesure où le Père m’a enseigné, ainsi je vous parle" -

    Jésus fut enseigné par le Père et celui-ci lui a enseigné ce qu’il devait dire, quand il devait, le dire, comment il devait le dire, et à qui il devait le dire, Vous trouverez cela dans ESAÏE Chapitre 50 verset 4 {#Esaïe 50:4} —Voilà le secret du ministère de Jésus; il passait beaucoup de temps devant Dieu, de sorte qu’il ne pouvait parler avec ses propres paroles, mais il parlait avec les paroles de son Père. C’est ce que Jésus disait lui-même; les théologiens enseignent autre chose; mais laissons cela, ce n’est pas bon pour nous. Heureusement, nous avons la théologie selon Jésus. C’est vrai!

 9° Partie

    Maintenant, voyons le second point.

    Il est en rapport avec ce que nous venons de voir. Nous sommes toujours dans le premier Livre de SAMUEL chapitre 13, versets 8 à 14: {1 Samuel 13:8-14}

    Voilà une autre erreur commise par SAÜL, Il ne savait pas attendre Dieu. Dieu est en train de mettre à l’épreuve!" l’obéissance de SAÜL, et on lui a demandé d’attendre quelque temps. Il a attendu, mais finalement, lorsque la pression s’est faite sentir, il a décidé d’agir SANS DIEU. Remarquez dans quelles circonstances pressées il se trouvait. Il voyait le peuple dispersé loin de lui, les Philistins se rassemblaient contre lui, et il a eu peur, Il a décidé d’aller de l’avant et d’offrir le sacrifice lui-même. Il a refusé d’attendre Dieu... Pour cette même raison, plus d’un homme a failli envers Dieu... Il ne voulait pas attendre l’heure de Dieu.

    Je ne connais pas votre situation à ce sujet, mais je vais supposer une condition particulière:

    Supposons donc qu’il y ait, ici, un jeune homme. Il sent dans son coeur que Dieu l’appelle pour le ministère. Il aimerait une Assemblée où il puisse prêcher Que fait-il? Je sais très bien ce qui se fait aux États-Unis. La personne en question commence à parler à celui—ci, à celui-là, à d’autres personnes, et tout cela, dans le but d’avoir un lieu pour prêcher, Je vous en ai déjà parlé hier, je vous ai donné exprès, hier, un certain nombre de mes expériences personnelles au cours desquelles Dieu m’a ouvert des portes, des portes qui étaient complètement fermées, que je ne connaissais même pas, mais Dieu les a ouvertes pour moi. Voilà la raison pour laquelle je vous ai parlé de ces expériences pour vous donner la pensée que ce que Dieu a fait pour moi, il est aussi capable de le faire pour vous, selon sa volonté. Si quelques-uns parmi vous sentaient l’appel de Dieu pour le ministère et qu’il n’y ait aucune place pour vous, n’achetez pas une tonne de dynamite, et des outils de voleurs pour forcer une porte, et diviser une église. Dieu ne se tient pas dans les divisions des églises, Dieu est dans ce qui unit. Il y a quelque chose d’infiniment mieux à faire. Pour ma part, je descendrai dans la cave, si le temps est froid, je me mettrai derrière la chaudière, et là j’attendrai Dieu; je resterai là toute la journées le lendemain, le jour suivant aussi, et la semaine suivante également. S’il me fallait aller travailler, pour gagner ma vie, je descendrai là bien longtemps avant d’aller travailler; j’y serai encore le soir, en rentrant, et je dirai: "Père,m’as-tu appelé ou ne m’as-tu pas appelé pour le ministère? Si tu m’as appelé, où est la porte?" J’attendrai Dieu, et je le tiendrai responsable pour une porte qui doit s’ouvrir. Si Dieu m’a vraiment appelé, s’il vous a appelé il vous ouvrira une porte, sans que vous ayez besoin de diviser une église en quatre parties, ou sans que vous tentiez de ruiner la réputation d’un autre pasteur. Dieu lui-même en sera responsable et j’ai des preuves que cela est vrai; j’ai attendu Dieu.

    Il faut que je vous dise autre chose maintenant, Je l’ai déjà mentionné dans le Sud de la France mais je me sens poussé à le dire pour ceux qui ne l’ont pas entendu.
    Je suis sorti diplômé de l’Ecole biblique de Springfield (M. LE MARQUAND ajoute ceci: Notre frère nous a dit, hier, qu’il n’était pas diplômé à une école de théologie élevée, mais qu’il est allé dans une école biblique, et qu’il est sorti, humble)
    On est en train de faire disparaître ce genre d’Ecole biblique, et celle où j’enseigne actuellement est la seule de ce genre qui existe encore. On est en train de les transformer en collèges, en séminaires, et c’est contre ce niveau intellectuel élevé que je m’élève, parce que, maintenant, l’onction de l’Esprit est subordonné à l’intelligence; je trouve que c’est une erreur de vouloir aspirer à une instruction de plus en plus élevée, pour le ministère. Lorsque je suis allé à l’école biblique (celle d’aujourd’hui lui ressemble) on y enseignait comme je le fais en ce moment, maintenant, on y étudie ces sujets qui n’ont absolument aucun rapport avec le ministère.
   Ainsi donc, en 1931, j’ai été diplômé dans cette école biblique; je n’avais personne pour m’aider dans le ministère. Ma famille était en Allemagne; j’étais absolument seul; personne ne s’occupait de moi, et le jour de la distribution des diplômes est arrivé; je n’avais même pas de maison où je pouvais aller, et avant que nous ne recevions les diplômes, un camarade, un étudiant, est venu dans ma chambre, C’était un gaillard. Il me dit: "Beuttler, que vas-tu faire après l’école" -Je lui ai dit: "je ne sais pas." Il me dit: "Vas-tu aller prêcher?" -"Je ne sais pas".
     "Retournes-tu vers l’Est?" -"Je ne sais pas" "Vas-tu être pasteur?" -"Je ne sais pas" -Alors il m’a dit: "Alors, que sais-tu?" Je lui ai répondu: "Je ne sais rien!..."
    Et voilà ce qu’il a ajouté; "Je suis heureux de ne pas être comme toi. Mon père est le super-intendant d’un des états des États-Unis, et il est l’ami personnel du super-intendant de Springfield. Lorsque je vais sortir de l’école biblique, mon père me donnera une église, une grande église. Je suis heureux de ne pas être dans ton cas." Et il est sorti de ma chambre en claquant la porte! cela n’a frappé au cœur, cela m’a fait mal. Je me suis dit: "Tu as raison, tu ne sais pas où aller en sortant de l’école. Il va falloir que je m’assoies sur le bord de la route; qu’est ce que je vais faire?"

    Savez-vous ce que j’ai fait? Je me suis mis à genoux au pied de mon lit; là, était la porte. J’ai dit: "Père, as-tu entendu ce qu’il a dit?" C’était là toute ma prière, mon cœur était blessé; j’ai baissé la tête et, soudain, Dieu m’a donné une révélation. Je ne l’ai pas reçue en paroles, mais c’est venu comme un éclair illuminer ma pensée. Je vais vous le dire à ma façon. C’était comme si Dieu m’avait dit; "C’est vrai, ton père n’est pas un super intendant, mais moi, ton Père tout puissant, je suis ton super-intendant. Je ne suis pas le super-intendant d’une seule province, je le suis de tous les super-intendants; je suis même le super-intendant du super-intendant de Springfield" -Comme j’étais heureux! J’ai dit: "Alors, Père, à partir de ce jour, je fais de toi mon super-intendant personnel" -Et il l’a été pour moi d’une façon excellente, et sans exagérer, il a placé le monde à mes pieds pour accomplir mon ministère, et cela m’humilie de vous le dire, mais j’ai une porte ouverte sur tous les continents...
    J’ai visité tant de pays que je ne pourrais plus vous en dire le nombre. Je ne me souviens même plus combien de fois j’ai traversé l’Atlantique. Je n’y fais plus attention. Je vais par tout le monde, parce que, dans le passé, j’ai fait de Dieu mon super-intendant personnel. Cela ne veut pas dire qu’il faut que tous les lionnes fassent le même travail que moi, mais chacun d’entre vous peut faire de Dieu son super-intendant personnel.

    Permettez-moi, maintenant, de vous dire comment les choses se sont passées. Environ une semaine plus tard, j’ai reçu une lettre d’un pasteur de la côte de l’Est. Il m’écrivait: "Frère Beuttler, nous ne savons pas ce que vous comptez faire après avoir reçu votre diplôme, mais si vous n’avez rien à faire, venez dans notre Assemblée pour une semaine d’études bibliques" -Je n’avais absolument rien d’autre à faire; aussi, j’y suis allé. Et Dieu a béni! Avant que la semaine se soit écoulée, voici ce que m’a dit le Pasteur: "Frère Beuttler, que faites-vous la semaine prochaine?"
   Je lui dis: "Je n’ai rien à faire" -"Alors-me dit-il -restez encore une autre semaine" -Je suis donc resté, et la semaine suivante, un autre pasteur est venu aux réunions. Il m’a dit: "Frère Beuttler, que faites-vous la semaine prochaine?" Je lui ai répondu; "Je n’ai rien à faire" -Alors, il me dit: "Pourquoi ne viendriez-vous pas dans mon Assemblée?" Je lui ai répondu: "Très bien!" et avant que la semaine se soit écoulée, voici ce qu’il m’a dit: "Frère Beuttler, que ferez-vous la semaine prochaine?"
   -"Je n’ai rien à faire." -"Alors, restez encore une semaine" -Je suis resté... et puis, un autre pasteur est venu aux réunions et il m’a demandé; "Où allez-vous la semaine prochaine?" Je lui ai dit: "Je vais nulle part". Alors, il m’a dit: "Ne pouvez-vous pas venir dans non église?"  -"D’accord!"

    Cela se passait en 1931, et depuis ce jour, je n’ai jamais été sans assemblée pour accomplir mon ministère. Dieu a ouvert les portes plus d’une fois, et à l’heure actuelle, je suis déjà retenu pour des réunions pour toute cette année; je pars d’ici pour le JAPON, à HONG KONG; puis aux Iles PHILIPPINES; après, en INDONÉSIE  en AUSTRALIE, aux Iles FIDJI; je retournerai ensuite aux ETATS-UNIS à l’Ecole biblique. Pendant les vacances d’hiver, j’irai aux ANTILLES. En Janvier, je me rendrai en ARGENTINE, et je rentrerai à l’Ecole biblique. L’été prochain, je serai en Afrique du Sud, en Egypte, ensuite de retour à l’Ecole -Enfin, je reviendrai dans le Sud de la FRANCE, si on veut encore de moi! et pour 1962, j’ai encore quinze invitations au moins de différents pays. Mais, pour cette année-là, je n’ai encore rien promis.

    Voilà la raison pour laquelle je vous dis tout cela. Dieu n’est-il pas un bon super-intendant? Pouvons-nous nous permettre de faire de Lui notre super-intendant? Mes frères qui cherchez peut-être une Assemblée, puis-je vous suggérer la possibilité la meilleure que vous pourrez appliquer à votre vie? Ce n’est pas d’essayer de prendre la place d’un pasteur dans son église, non pas de diviser l’église pour en prendre la moitié... Je vous recommande de descendre dans votre cave; faites-là une nouvelle consécration de votre vie; faites de Dieu votre super-intendant personnel, et attendez qu’il vous ouvre la porte. Entre-temps, marchez avec votre Dieu, et alors vous verrez ce qu’il peut faire pour vous! Voyez ce qu’il a fait pour moi. Parce que je n’appelle; Beuttler? Non-qui voudrait ce non? Parce que je suis allemand de naissance? Non-Parce que je suis un citoyen américain? qui veut un américain?! Là n’est pas la raison. Je vais vous la donner: J’ai livré ma vie sans condition à Dieu. Je lui ai donné, dans ma vie, tout ce qu’il m’a demandé. Ecoutez-moi bien, nos frères. J’ai dit: OUI à Dieu là où dix mille autres auraient dit: Non, Ne me demandez pas à quoi j’ai dit Oui; je ne pourrais vous le dire-mais j’ai dit OUI là où dix mille autres auraient dit Non.. et alors, Dieu a commencé à œuvrer en ma faveur. C’est là le chemin vers le ministère, en bas, dans la cave, face à face avec Dieu, lorsque vous attendez que ce soit Lui qui agisse et qu’entre temps, vous marchez avec Lui-Alors, vous direz Oui à tout ce qu’il vous demandera...

    Je sens que je dois ajouter quelque chose. Il y a à peu près six ans que je voyage autour du monde, mais avant que Dieu m’ait envoyé dans d’autres pays, Il a œuvré dans mon propre cœur pendant un an et deux mois, et je ne veux pas dire par là qu’il n’a fait que bénir, bénir, bénir... Il s’est servi de la charrue, il s’est servi du phare qui éclaire, illumine,- du microscope. Il a regardé, sondé tous les coins de mon cœur. Il m’a fait remonter dans le passé, jusqu’à mes années d’école biblique, là où j’ai fait des choses qui n’étaient pas justes: j’avais transgressé quelques règlements de l’école; j’étais allé me promener en ville avec une étudiante, et cela était absolument interdit; nous avions arrangé cela ensemble pour nous trouver une heure ensemble dans la cité- Personne ne l’a jamais découvert, je m’étais échappé avec elle! Des années ont passé, j’avais oublié tout, mais maintenant, Dieu travaillait dans ma vie, je savais qu’il voulait faire de ma vie une chose nouvelle, il m’examinait de près. Dieu m’a rappelé cette situation à l’Ecole biblique. J’ai dit: "mais, Seigneur! il y a tant d’années de cela!" mais Il continuait à œuvrer en moi. J’ai dit: "Seigneur! j’avais tout oublié!" Il m’a dit: "C’est pour cela que je te le rappelle!" Savez-vous ce que j’ai dû faire? J’étais alors un pasteur connu dans les Assemblées de Dieu d’Amérique (et je le suis encore!) J’étais consacré, et professeur de l’Ecole biblique. J’étais donc bien connu. Savez-vous ce que Dieu m’a demandé de faire: "Je veux que tu écrives, maintenant, au Directeur de l’Ecole biblique; je veux que tu te confesses, et que tu lui demande pardon pour être sorti avec une étudiante, contre le règlement." Je ne voulais pas le faire; le feriez-vous? Finalement, j’ai dit; "D’accord, Seigneur, je vais le faire".

    Puis, il a trouvé autre chose dans ma vie.

    J’ai encore dû dire Oui-Après cela, il m’a béni pour quelque temps. Puis, il a remis à nouveau le phare sur ma vie; il y a eu quelque chose d’autre, et autre chose, et encore autre chose... des choses qui s’étaient passées il y a bien des années. J’avais toute une liste! j’écrivais tout afin de ne rien oublier! J’ai été obligé de faire 250 km. en voiture pour aller trouver un collègue dans le ministère et lui demander pardon d’avoir oublié de lui faire une commission; j’ai dû écrire à l’Ecole biblique pour donner toute une liste de règlements que je n’avais pas suivis pendant nos études.. Et il se découvrait encore autre chose... Cela a duré un an et deux mois...
    J’ai dit Oui à Dieu pour tout ce qu’il n’a demandé, et finalement, Dieu avait terminé. Mais, à nouveau, il a remis le phare pour voir s’il n’avait rien oublié Vous comprenez bien que je dis cela à ma manière pour vous expliquer comment Dieu est allé jusqu’au bout. Et lorsqu’il eut bien regardé dans tous les recoins de mon cœur, et qu’il n’a plus rien trouvé, Il m’a parlé et Il m’a dit: "Va dans le monde, va dans toutes les nations et enseigne les, dans une grande proportion"
    Je pense que si mes deux filles étaient mariées je quitterais à tout jamais l’Ecole biblique et je donnerais tout mon temps à ce ministère international. Actuellement, je pourrais employer trois années complètes pour ce travail,. L’Australie m’a invité pour un minimum de trois mois, et je ne lui donne que deux semaines. C’est tout ce que j’ai de libre!

    Mes frères, permettez-moi de le répéter:

    Si Dieu a agi ainsi envers moi, c’est parce que je lui ai dit OUI là où dix mille autres auraient dit: Non...

    Si vous agissez d’une façon intègre avec Dieu, il agira de même avec vous. Si vous apprenez à vous attendre à Lui, si vous répondez à toutes ses demandes, votre Dieu vous ouvrira une voie, et aucun homme ne pourra se mettre au travers de votre chemin.
   Récemment, je parlais à l’un de nos principaux frères à Springfield. Voici ce que ce frère m’a dit: "Frère Beuttler, nous sommes étonnés de ce que vous pouvez entrer dans tant de pays différents. Partout, on vous accepte, on vous aime. Nous ne comprenons pas où vous trouvez l’argent; nous sommes surpris de la façon dont vous agissez" Je n’ai rien dit, mais je SAIS ce qui s’est passé: J’ai dit Oui à Dieu là où dix mille auraient dit: Non!
   Qu’en est-il de vous, mes frères? Aimeriez—vous dire Oui à Dieu, lui donner votre vie entière, sans condition. Alors, vous vous tiendrez en sa présence. Rejetez la dynamite, rejetez loin de vous les outils de voleur, abandonnez vos plans, attendez-vous à votre Dieu et vous verrez ce qu’il est capable de faire!

    Maintenant, un peu de repos...

    Savez-vous, mes frères, j’ai un tel fardeau actuellement sur le cœur au sujet de ce que je vous ai dit qu’il m’est vraiment difficile de m’arrêter; je sens dans mon cœur que Dieu s’est servi, ce matin, de quelques uns de ces exemples pour parler au sœur de certains parmi vous, pour votre besoin personnel et actuel. Il est en train de vous appeler. Cherchez sa face de tout votre cœur... C’est tout!

10° Partie

    Poursuivant ce matin la chute de SAÜL, nous résumerons ensemble ce que nous avons vu précédemment, pour rafraîchir notre mémoire. Nous pourrons continuer d’une manière plus efficace.
    Nous avons remarqué que, dans la Parole de Dieu, il y a une certaine quantité de chutes d’hommes de Dieu, des hommes qui ont failli vis-à-vis de Dieu pour différentes raisons: CAÏN, qui a tué son frère-LOT, qui aimait le monde, SAMSON qui a perdu le secret de sa puissance -SALOMON, qui avait un faible pour l’autre sexe-JUDAS qui a connu la convoitise- PIERRE qui était confiant en lui-même -DIOTREPHE, qui aimait avoir l’autorité-(il y a des personnes qui aiment être autoritaires.) et SAÜL; nous pouvons dire qu’il a failli parce qu’il avait une volonté trop personnelle. Nous avons remarqué, ensemble, qu’il fut choisi par DIEU; il était conduit d’une façon providentielle; il était honoré de DIEU. Il était oint; il avait reçu un appel, il avait une oeuvre à faire de la part de DIEU.
    Au début de son oeuvre, en tant que roi, il fut humble. Son cœur avait été transformé par DIEU; Dieu était avec lui et il prophétisait; il savait garder les secrets du Seigneur; il se cachait du public, il était silencieux lorsque l’opposition apparaissait. Il était petit à ses propres yeux.
    Nous avons parlé, ensuite, de la chute de Saül, faisant remarquer que l’origine, la raison de sa faillite a été dans le fait qu’il n’a pas donné à Dieu la première place dans sa vie. Il a construit un autel à l’Eternel, mais il l’a bâti trop tard. Là il a commencé à faillir. Puis, nous avons vu qu’il n’avait pas attendu Dieu; il a pris les décisions de lui-même, il a agi indépendamment de Dieu. C’est là une erreur très subtile que nous pouvons aussi commettre dans le ministère.. Saül est allé de l’avant, tout seul, indépendamment de Dieu. Mous oublions facilement les paroles de Jésus: "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" -

    C’est ce fait que nous allons étudier encore ce matin: Saül n’a pas attendu Dieu.

    Lisons ensemble dans le livre de l’EXODE, chapitre 24, les versets 12 à 16: {#Exode 24:12-16}

    Dans certaines de vos Assemblées, j’ai parlé de ce sujet qui est: L’ATTENTE DE DIEU, et certains d’entre vous se souviendront de le, précision que j’ai apportée; il faudra néanmoins que nous en reparlions rapidement.
    Voici un principe très important. Si nous voulons poursuivre notre travail pour Dieu avec efficacité, il y a une distinction à faire. Je ne sais si elle se trouve dans la traduction française, mais, dans la traduction anglaise, elle est très précise et très claire. Paul disait qu’il était co-ouvrier avec Dieu.
   Voilà la distinction à faire: il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour Dieu, mais il n’y a pas beaucoup de serviteurs qui travaillent AVEC lui. C’est tout à fait différent. Ceux qui travaillent POUR Dieu, agissent généralement indépendamment de Lui; ils vont où ils veulent, ils font ce qu’ils veulent, ils disent ce qu’ils veulent; ils servent Dieu de leur propre manière, selon leurs propres forces, leur propre sagesse.. et ils accomplissent peu... Ils font certes beaucoup de travail; ils peuvent même courir très vite; ils peuvent même prêcher très longtemps, mais ils accomplissent très peu de choses d’une valeur éternelle. Jésus dit: "SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE"-
    Mais, on a besoin d’ouvriers qui travaillent AVEC Dieu, c’est différent si je travaille pour Dieu, tout seul ou avec lui, en association; dans ce dernier cas, c’est Lui qui est le partenaire le plus important.
   Permettez-moi de vous ramener à notre réunion d’hier soir. Je n’avais pas l’intention de vous reparler de la terre pierreuse; je voulais commencer tout de suite avec le terrain rempli d’épines. Mais pendant que je résumais l’étude du soir précédent, Dieu a intensifié en moi cette vérité de la terre pierreuse, il l’a ouverte devant moi, et immédiatement, j’ai su que le moment n’était pas encore venu de parler de la terre avec les épines. Dieu voulait que nous demeurions ensemble sur le sujet de la terre pierreuse et j’ai repris ce sujet pendant 30 à 45 minutes...
   La raison en est très claire: le jour précédent, Dieu n’a pu accomplir ce qu’il aurait voulu faire. Je sens dans mon cœur qu’il n’a pas encore accompli tout ce qu’il voudrait; mais nous ne pouvons rien y faire, maintenant.

    Nous devons donc apprendre à être des ouvriers AVEC DIEU.

11° Partie

    J’aimerais vous parler à nouveau de l’école biblique. Pour beaucoup de raisons, je n’aime pas en parler mais c’est là où je vis, et c’est là où reposent beaucoup de mes expériences.

    Un matin, un étudiant devait parler, et j’étais sur l’estrade à ses côtés. Nous avons 200 étudiants, et nous sommes obligés de respecter un certain ordre. Le règlement, c’est que, lorsque l’étudiant a fini de parler, tout le monde se met debout. La faculté du corps enseignant quitte la plate-forme avec l’étudiant qui a parlé; elle descend l’allée entre les deux rangées d’étudiants, elle quitte la chapelle; alors les autres étudiants viennent derrière et suivent les professeurs. Tout le monde attend qu’ils soient sortis.
    Ce matin-là; nous étions donc dans la chapelle. L’étudiant arrivait à la fin de son message, et juste avant qu’il termine, je savais-ou plutôt je devrais dire que je percevais dans mon esprit que le Seigneur se tenait, là, au milieu de l’allée. J’aurais pu aller jusque là et dire: "Jésus, tu es là!" tellement c’était vrai dans non esprit Je savais qu’il était clair que le Seigneur n’avait pas terminé son oeuvre au milieu de nous. Pourquoi sa présence se manifestait-elle à la fin de la réunion? L’étudiant, en terminant, a dit: "Maintenant, nous allons prier" -J’étais à ses côtés, et j’ai dit: "Seigneur, ce garçon va t’il vraiment terminer la réunion, alors que, toi, tu n’as pas terminé ton oeuvre?" Au moment où je finissais cette prière, l’étudiant a dit "AMEN" -Je devais descendre le premier, mais je n’ai pas bougé. Tous les étudiants se sont levés; ils attendaient que je m’en aille. J’avais les yeux fermés, ma main levée, et je restais là debout, tranquille. Rien ne s’est passé, je n’ai pas fait un pas, et voici ce que j’ai dit au Seigneur, dans mon cœur; "Seigneur, je sais que tu te trouves au milieu de nous, et je sais que ton oeuvre n’est pas achevée". Il était 8 heures 45, et j’étais toujours debout -personne ne s’en allait, puisque c’était à moi de partir le premier! Je pouvais ne rendre compte qu’il y avait là tous ces yeux qui me regardaient, se demandant ce qui n’allait pas dans la tête du frère Beuttler. Cela n’avait aucune importance pour moi. J’ai dit: "Seigneur, si tout le monde sort de la chapelle et te laisse, là, tout seul, je veux que tu saches que je resterai avec toi; je ne sortirai pas" -Deux ou trois minutes s’étaient déjà écoulées; je devais avoir l’air, sur l’estrade, d’un fou... mais lorsque j’ai eu terminé cette prière, la puissance de Dieu est tombée sur les étudiants, et ce jour-là, nous n’avons pas quitté la chapelle avant midi. Nous sommes restés trois heures, sous une puissante action du Saint-Esprit. Quelques étudiants furent guéris, certains ont reçu un appel pour le ministère; d’autres, pour les champs de missions; quelques-uns ont re-consacré leur vie, se sont mis en règle avec Dieu et les hommes. Dieu a fait un grand travail ce matin-là. Mais voici ce que cela demandait: une corporation avec Dieu. La réunion n’a pas été terminée avant que quelqu’un soit capable de travailler AVEC DIEU, de sorte qu’il puisse accomplir son plan.

    Vous VOUS demandez ce que cet exemple a à faire avec le passage de l’EXODE. BEAUCOUP. Examinons le passage que nous venons de lire.

    Dieu avait appelé Moïse à monter sur la montagne. Si vous regardez de près ce que nous avons lu, vous découvrirez qu’il a été 6 jours sur la montagne.
    Nous voyons cela au verset 16, et c’est le 7ème jour que Dieu a parlé, autrement dit, Moïse a dû s’attendre à Dieu durant six jours. avant d’entendre Sa première parole. Combien de personnes sont prêtes à attendre jusqu’à ce que Dieu leur parle? Je ne veux pas dire qu’il va vous faire attendre six jours, et vous n’allez pas dire: "Je rentre chez moi, maintenant, et je vais attendre six jours que Dieu me parle!" Si vous faisiez cela, vous commettriez une grande erreur; vous constaterez que Dieu ne parle pas le septième jour, et vous serez confus, et vous regretterez d’avoir agi ainsi.
   Moïse n’agissait pas sur son initiative personnelle. C’est Dieu qui lui avait dit: "Va sur la montagne" C’est Lui qui a pris l’initiative. Il y a une leçon dans ce passage. Il y a des moments où Dieu nous ôte de notre activité parce qu’il veut faire quelque chose pour nous. Et c’est à ce moment-là que nous sommes toujours trop pressés.
   J’aimerais ajouter ceci: lorsque nous apprenons à passer du temps avec Dieu, et tout spécialement lorsque nous attendons la réponse de la direction de l’Esprit, nous sommes tellement en harmonie avec Dieu que nous apprenons à connaître de quelle façon II oeuvre, et le plan qu’il désire accomplir dans une situation précise. Nous serons alors devenus des ouvriers puissants dans l’œuvre divine.

    Nous avons reçu une visitation dans notre École biblique. Les membres du corps enseignant n’avaient demandé de prendre la direction des réunions, et nous avons eu une intervention de Dieu remarquable. Au cours de l’une des réunions, j’ai senti dans mon esprit que l’œuvre de Dieu était handicapée; quelque chose faisait obstacle à l’action de Dieu. Je restais là, tranquille, regardant au Seigneur, lorsque tout d’un coup, Il m’a averti puissamment qu’il y avait là, sur le coté droit de la chapelle, au milieu du groupe des jeunes filles quelqu’un qui était en train de retenir l’action du Saint-Esprit" Lorsque j’ai reçu cette pensée du Seigneur, j’ai pointé mon doigt dans la direction des jeunes filles et j’ai dit: "L’une de vous, la demoiselle là-bas, celle que je désigne avec mon doigt, est en train de retenir l’action de l’esprit" -Et alors, l’une d’elles a fait un bond sur ses pieds, en criant très fort, et elle est venue en courant vers l’autel et elle a confessé son péché. Elle s’est mise à genoux, et elle a crié au Seigneur d’avoir pitié d’elle. Elle s’est repentie et elle a reçu son pardon. Elle est retournée à sa place, et l’œuvre de Dieu a pu se poursuivre.
   Pour cela, il faut être en collaboration avec Dieu. Cela vous l’apprendrez, en passant du temps en Sa présence, en apprenant à vous attendre à Lui.

    Saül ne pouvait pas attendre; il lui semblait que Dieu était trop long à se manifester. Il a agi sur sa propre initiative. Maintenant, écoutez attentivement mes paroles: en agissant indépendamment de Dieu, Saül a essayé de sauver son royaume, mais, en ne collaborant pas avec Dieu, en agissant sans Lui, il a perdu ce qu’il tentait de sauver. Vous sou—viendrez-vous de cela? C’est une chose qui a une grande portée.

    Si vous essayez de sauver votre ministère en agissant indépendamment de Dieu, par ce même acte, vous allez perdre la chose que vous voulez sauver. Nous ne pouvons pas nous permettre d’agir sans Dieu.

    Saül l’a fait, et il a perdu le royaume...

12° Partie


    Maintenant, voyons le point suivant: I Samuel -chapitre 15 verset 17: {1 Samuel 15:17}

    Nous avons déjà parlé de ce verset au cours de notre étude, Dieu lui dit: "Lorsque tu étais petit à tes propres yeux..." Il fut un temps où Saül était petit, et maintenant il se croit si important! Aucun d’entre nous pense qu’il est tellement important qu’il pense que Dieu peut œuvrer sans lui.. Saül s’estimait personnellement, c’était un homme suffisant, et c’est là un énorme danger dans le ministère, lorsque Dieu nous fait prospérer, lorsque nos églises croissent, lorsque les malades sont guéris, lorsque nous avons une autorité dans l’église, que d’autres frères nous consultent, il y a un grand danger pour nous de devenir suffisants, de sentir de moins en moins le besoin de Dieu.

    Reportons-nous à l’Evangile de MARC, Chapitre 10, versets 35 à 45: {Marc 10:35-45}

    Nous avons là une excellente image d’un grand danger que nous courons dans le ministère, l’élément de notre propre suffisance. Tous avez lu l’histoire. Certains disciples de Jésus étaient devenus conscients de leur propre position, et ils ont parlé à leur mère; "Maman, pourquoi n’irais-tu pas trouver Jésus pour parler de nous; nous voudrions être assis juste à côté de lui dans son royaume..." Bien sûr, Jésus connaissait les motifs de leur demande; il est certain qu’ils ne savaient pas bien ce qu’ils demandaient. Et toutes les fois que je lis cette histoire, je pense à CHICAGO...

    J’étais là avec des frères, au cours d’une Convention qui réunissait plusieurs états des ÉTATS-UNIS. Ce n’était pas moi qui prêchais, Mais je suivais les réunions. À la fin de la prédication, on a pris une photo de tous les serviteurs, et vous comprenez, on les a arrangés d’une certaine façon. Ceux qui dirigeaient étaient au milieu, en bas, et le principal prédicateur était là aussi, au milieu de la photo; d’autres frères étaient sur le côté, de cette façon.. en montant les marches. Il y avait là un prédicateur que je n’oublierai jamais!
   Il était, debout, tout en haut, sur le dernier rang. Or, c’était un de ces prédicateurs qui aurait aimé être QUELQU’UN. Il était très clair qu’il aurait voulu s’asseoir, en bas, au milieu! Évidemment, il n’appartenait pas à ce groupe, mais il y est arrivé! J’ai observé de quelle façon il œuvrait. Il a regardé en bas, vers un autre frère qui était en-dessous de lui: "Oh! comment allez-vous mon frère? Je suis heureux de vous voir. Excusez-moi un moment" -dit-il à celui eux était à côté. Il est alors descendu d'une marche. "Comment allez-vous, mon frère? je suis si heureux de vous rencontrer! Oh! regardez qui est en bas!" et redescendant encore une autre marche: "Comment allez-vous? Excusez-moi, juste une minute, s’il vous plaît." Et il continue à descendre: "Comment vas-tu? Tiens, qui est là-bas?" et finalement, il arrive à trois ou quatre sièges du centre, et à ce moment, le photographe était prêt! et lui, était là; il voulait être assis avec les frères qui présidaient! Il était arrivé à ce qu’il désirait... C’est là un esprit terrible, vous le savez, mais vous n’avez pas de ces gens-là en France, je le sais... cela n’appartient qu’aux Américains!

    C’est cet esprit-là que possédaient les deux frères. Permettez—moi de vous dire quelque chose. Il est bien évident que les frères qui président ont une certaine place d’honneur; les choses ont toujours été ainsi. C’est convenable et juste. Mais, lorsque nous aimons ces places d’honneur, lorsque notre seul but est de les atteindre, à cause de notre suffisance, c’est autre chose. Je le répète il est juste qu’il y ait une place d’honneur pour ceux qui président, mais les sentiments de notre cœur doivent être justes. Si nous sommes appelés à présider, à occuper une place d’honneur, dans notre cœur, nous ne devons pas nous préoccuper de là où nous nous asseyons. Il ne doit y avoir pour nous aucune importance, si nous sommes sur l’estrade, ou si nous sommes au dernier rang dans l’église, si nous sommes reconnus, ou si nous ne le sommes pas. Cela doit être ainsi lorsque nous nous sentons petits à nos propres yeux...

    Je me souviens d’une église (bien sûr, une église aux ÉTATS-UNIS!) J’étais assis quelque part, dans le fond. Un homme est entré; il s’est assis à côté de moi; il remuait constamment sur son siège. Je me suis dit: "Qu’est ce qu’il a, cet homme, qui ne va pas?" Le prédicateur parlait, et cet homme, au fond, criait: "Alléluia! Amen!" Je me suis demandé pourquoi il criait tant, Il m’a dit: "Quel genre d’homme est ce prédicateur? il sait que je suis moi-même un prédicateur, pourquoi ne m’appelle-t-il pas sur la plate-forme; je ne devrais pas être là, sur ce siège, je suis un prédicateur." "Alléluia!" je devrais être là-bas, Est-ce qu’il ne m’appelle pas? "Alléluia!" Il ne faisait que cela. Et il s’est fâché parce qu’il n’était pas reconnu!
   Écoutez-moi, mes frères. Un prédicateur qui se fâche parce qu’on ne l’a pas reconnu ne mérite pas d’être reconnu lorsqu’il occupe la première place!
   Cet homme était tellement furieux que lorsqu’il a constaté que le pasteur ne prêtait nulle attention à lui, (la raison était, je le crois, parce que justement il le connaissait bien!) il s’est levé et est sorti de l’église... Il pensait appartenir à l’estrade, et il ne pouvait aller s’y asseoir! Il n’allait pas rester pour écouter quelqu’un d’autre.
    C’est là un état d’esprit terrible, celui de vouloir être toujours reconnu, de désirer la place d’honneur, d’œuvrer pour une position d’autorité.
   Si la place d’honneur revient de droit à ceux qui président, il y avait par contre dans le coeur des disciples un mauvais motif; "Maman, va dire à Jésus que nous voulons nous asseoir à côté de lui" et la Maman voulait aussi une place; pouvez-vous imaginer combien cette mère serait heureuse: Jésus assis sur le trône, un de ses garçons d’un côté, l’autre, de l’autre côté. Savez-vous ce qu’elle dirait: "Ce sont là mes garçons, moi, je suis leur mère i vous savez que ce sont mes fils? Eh oui! ce sont mes enfants!"

    O Dieu! Conserve-nous dans l’humilité!

    Les meilleurs d’entre nous, ce matin, ne sont que des pécheurs sauvés par grâce, et si Dieu nous bénit, il ne faut pas croire que nous sommes des merveilles. Ce qui est merveilleux, c’est que Dieu ait quelque chose à faire avec vous et avec moi.. C’est là la vraie merveille, non pas qu’il se serve de nous, mais qu’il ait quelque chose à faire avec nous. Nous ne sommes que des pécheurs, sauvés par grâce.. qui ne méritions que d’aller en enfer.. Quel droit avons-nous de nous sentir flattés, de croire que nous sommes QUELQU’UN? Nous avons besoin de tenir le visage dans la poussière. C’est là notre place, à chacun d’entre nous...

    Saül est devenu important en lui—même, et cela a contribué à sa défaite.

    Actuellement, dans mes méditations personnelles, j’étudie le livre des CHRONIQUES, et en ce moment, les rois et leurs royaumes. Je regarde tout d’abord les rapports des rois avec Dieu pour voir dans quelle mesure ces rapports ont influencé leur règne. Et je suis étonné de ce que je découvre. Ne soyez pas surpris si, le Seigneur tardant à venir, et ma santé demeurant bonne, je reviens, un jour, étudier avec vous l’histoire de tous ces rois! peut-être en 1961! n’en soyez pas surpris.

13° Partie


    Regardons encore Saül. {1 Samuel 15:18-23}

    La volonté propre de Saül se manifeste là. Le Seigneur lui avait dit de détruire tous les Amalécites, et au lieu de cela, Saül s’est compromis. C’est très sérieux aux yeux de Dieu, et au verset 23, Dieu souligne ceci; la désobéissance de Saül était rendue, semblable à une réelle rébellion.

    J’aimerais maintenant dire quelque chose:

    Il n’est pas nécessaire que vous, frères, soyez d’accord arec moi! mais, après des années de méditation sur ce passage, et pensant de quelle façon Dieu réagit à l’égard de la désobéissance, je sens personnellement que la désobéissance vis à vis de Dieu est le plus grand de tous les péchés. Quelques-uns parmi vous pourraient, maintenant, me questionner sur la vérité de cette parole, je suis d’accord avec vous pour cela, mais j’aimerais que vous considériez quelque-chose: QU’EST CE QUE LA DÉSOBÉISSANCE  Ce que je vous dirai maintenant, je l’ai reçu de la part du Seigneur, et je vous en ai parlé l’autre jour.
   La désobéissance, c’est le rejet de la direction divine sur nos vies; au fait, tous les péchés sont une désobéissance, et voici ce qu’elle est aux yeux de Dieu (nous allons imaginer que le frère L. M. est Dieu, assis sur son trône; ce n’est, évidemment, qu’une illustration!)

    Dieu a toute autorité parce qu’il EST DIEU

    Dieu me dit maintenant de faire quelque chose. Je lui répondrai: "Non, je ne le ferai pas" -Savez-vous ce que cela veut dire? C’est comme si je portais un défit au trône de Dieu, comme si je me rebellais, et enlevais Dieu de son trône pour me mettre à sa place. Je désobéis et je fais de moi-même mon propre souverain; j’ai rejeté la souveraineté de Dieu. Voilà ce qu’est la désobéissance, nous essayons de le faire, mais Dieu ne peut le tolérer.

    Voici un autre aspect de la question.

    Pensez à Adam et Ève dans le Jardin d’Eden. Ils ont commis un péché, seulement UN péché, et à cause de ce seul péché, tout le genre humain est tombé. Je ne veux pas dire qu’Adam et Ève n’ont péché qu’une fois dans leur vie mais je veux dire que, par un seul acte, même s’ils n’ont rien fait avant, la race humaine a été entraînée dans la chute, condamnée à l’enfer éternel, à une séparation éternelle avec Dieu, tellement la désobéissance est sérieuse aux yeux de Dieu.
    Nous ne pensons pas beaucoup à la désobéissance. Nous pensons bien que c’est un péché, quoi de plus? Mais pensez au résultat d’un seul acte... Par contre, l’obéissance a une telle valeur qu’au travers de l’obéissance d’une SEULE personne, Jésus-Christ, le monde entier a été ramené à Dieu par la foi. Me blâmerez-vous de croire que la désobéissance est le plus grand des péchés? Si vous n’êtes pas entièrement d’accord avec moi, il y a une chose sur laquelle nous tombons certainement d’accord, c’est que, aux yeux de Dieu, la désobéissance est une chose terrible, et l’obéissance est excessivement importante.
    Saül s’est maintenant mis en rébellion avec le gouvernement de Dieu; vous savez très bien ce que veut dire le mot: RÉBELLION  c’est se soulever contre une institution légale. L’acte de désobéissance de Saül était donc un soulèvement contre l’autorité divine. La désobéissance, la rébellion viennent d’un esprit entêté; c’est aussi grave que l’idolâtrie, selon la pensée de Dieu.

    Il y a quelques années, je me trouvais dans l’île de CEYLAN, dans l’Océan Indien. Il y avait là une superbe statue de Bouddha; elle était énorme; il était allongé, appuyé sur son côté, comme s’il se reposait. Il était à peu près aussi grand que d’ici à ce mur. C’était une statue magnifique et les gens ce tenaient là, prosternés devant elle Ils tenaient des fleurs de lotus dans leurs mains; je ne sais depuis combien de temps ils étaient là, prosternés. Ils ne s’occupaient pas de qui pouvait les regarder. Certains d’entre eux étaient à genoux, en train de l’adorer!

    Savez-vous ce qu’est la désobéissance?

    C’est l’adoration d’un autre dieu, l’idolâtrie, Mais vous allez me demander; "Frère Beuttler, qui est l’idole? Nous n’adorons pas des idoles!" Cela dépend. Oui était l’idole dans cette désobéissance de Saül? -LUI—MÊME. -La désobéissance, c’est l’adoration de soi-même, aux yeux de Dieu. C’est comme si vous vous prosterniez devant une statue, devant votre propre image, comme si vous vous preniez pour Dieu, essayant de le détrôner et de se mettre à sa place. Voilà de quelle façon Dieu voit la désobéissance; c’est pour cela qu’il agit si sévèrement à son égard.

    Celui qui désobéit est l’idole de sa propre vie, ce fut le cas de Saül. Combien nous avons à voir ces choses comme Dieu les voit, non pas comme nous, nous les voyons!

14° Partie

    Continuons maintenant en lisant, toujours dans le chapitre 15, le verset 15: {#1Samuel 15:15}

    Remarquez maintenant le comportement de Saül, Lui et le peuple ont amené de chez les Amalécites les sacrifices; ils ont épargné les meilleures brebis. Voyez-vous ce que Saül est en train de faire? Il déplace les responsabilités, tout comme Adam, Rappelez-vous ce fait, Dieu a dit à Adam: "Adam, qu’as-tu fait?" Qu’est ce qu’Adam a répondu?: "la femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’as trompé!" Il a rendu sa femme responsable de sa faillite et non seulement, il a blâmé sa femme, mais il a aussi blâmé Dieu; "la femme que tu m’as donnée. Seigneur, c’est toi qui me l’a donnée, et si tu n’avais pas fait cela, elle ne m’aurait pas tenté; c’est elle qui n’a trompé!"

    Combien de prédicateurs ont également porté sur d’autres personnes leur propre responsabilité

   Dieu nous tient responsables, vous et moi, de tous nos actes, même si d’autres facteurs ont joué. Nous sommes tous responsables devant Dieu. Nous ne pouvons pas dire: "c’est elle qui a fait cela; c’est de sa faute, à lui; c’est le public qui est responsable," etc...
    Dieu a tenu Adam responsable, Il a tenu Saül responsable, et Il vous tiendra, vous et moi, responsables pour tous nos actes accomplis sous son regard... Dieu n’acceptera jamais, ne tolérera jamais que nous déplacions nos responsabilités, et l’un des signes de la rétrogradation, est lorsque nous jetons le blâme sur d’autres personnes au sujet de nos propres défaites.

    Sur un champ de mission particulier, dont je tairai le non, un missionnaire ne s’entendait pas avec sa femme. Il y avait dans son auditoire une très jolie demoiselle. J’y suis allé, je sais ce que je dis.

    Il a commencé à parler à cette jeune personne des ennuis qu’il avait chez lui, et elle, elle a commencé à sympathiser avec lui. Lorsque nous devenons familiers avec les jeunes filles de nos églises (vous me pardonnerez d’être si franc, mais il faut que nous parlions de ces choses) lorsque nous partageons avec elles des secrets, que nous commençons à nous confier à elles, nous sommes en train de prendre un chemin excessivement dangereux. Nous sommes sur une voie dans laquelle nous pouvons tomber dans un piège.
    Cette jeune personne a donc commencé à sympathiser avec le pasteur et il lui disait: "Vous savez, ma femme ne me comprend pas, mais je sais que, vous, vous me comprenez!" C’est là le chemin qui mène au désastre! Ils ont appris à mieux se connaître; ils ont commencé à se rencontrer là où personne ne pouvait les trouver; quelque chose a commencé à se développer, je ne sais pas jusqu’où cela est allé; en tous cas, suffisamment loin pour ruiner le ministère du missionnaire... Il a dû revenir aux Etats-Unis et j’ai rencontré cette demoiselle, loin du pays qu’elle habitait. Je suis allé dans le pays où elle était partie, et la situation était telle que je me suis dit; "Mais c’est étrange qu’elle soit ici". Lorsque je suis arrivé, j’ai soulevé la question et j’ai dit: "N’est ce pas étrange que cette jeune femme habite ici?" et alors, on n’a raconté l’histoire...
    Le missionnaire a dû revenir aux Etats—Unis en disgrâce; la jeune dame a dû partir dans un autre pays, pour un certain temps, jusqu’à ce que tout soit aplani...

    Je n’avais nullement l’intention d’entrer dans ce sujet, mais j’ai senti, là, dans mon cœur, que je devais le faire.

    Dans nos églises, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre les jeunes dames pour confidentes et si quelque chose devait arriver (et ces choses arrivent...vous le savez aussi bien que moi) nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu et accuser les circonstances, nous ne pouvons pas déplacer notre responsabilité; vous et moi sommes responsables devant Dieu, pour nos propres actes. Lorsque nous commençons à agir de la sorte, que nous blâmons les autres pour nos défauts, c’est là le signe que nous avons déjà failli, quant à nos rapports avec Dieu, et dans l’état de nos cœurs.

15° Partie


    Nous allons maintenant poursuivre notre étude sur Saül: Résumons brièvement ce que nous venons de dire.

    Nous avons remarqué qu’il ne plaçait pas Dieu à la première place de sa vie. Il a construit un autel trop tard. Il ne savait pas attendre Dieu. Il agissait indépendamment de Lui, Il est devenu suffisant, il n’était plus ni humble ni petit à ses yeux, comme au début de son ministère. Le résultat, c’est qu’il est devenu un homme avec une volonté propre, et il a jeté un défi au Seigneur. Il a affirmé sa propre autorité, et en terminant, nous avons remarqué qu’il avait déplacé sa responsabilité.
   Nous avons remarqué que Dieu n’a pas pris ses excuses en considération, et, en terminant, je vous ai averti d’éviter la tentation, en devenant trop familier avec les jeunes femmes de nos églises. Nous avons remarqué que Dieu n’a pas tenu compte des excuses, et que ce cas est un des pièges de l’adversaire pour détruire le ministère. Dans votre cœur, vous pouvez sentir que vous avez besoin de sympathie, de quelqu’un qui vous comprendrait, mais il faut éviter ces choses avec le sexe opposé; il vaut mieux ne pas commencer les confidences, qui amèneront la familiarité, et au bout, la ruine de votre ministère, le déshonneur de vos foyers. J’aimerais vous avertir de ces choses; nous sommes tous personnellement responsables envers Dieu.

    Nous allons maintenant revenir au premier Livre de SAMUEL chapitre 15, verset 19: {1 Samuel 15:19}

    Quelque chose est arrivé à Saül: il est devenu gourmand. Il est en train de convoiter; il veut amasser du butin pour lui même. Je ne sais si c’est vrai en France, "mais partout où Dieu fait prospérer son peuple, il arrive que le prédicateur devient intéressé par les avantages personnels qu’il pourra tirer du ministère, et cela, plus facilement que d’accomplir la volonté de Dieu.

    Il est dit que 3 choses peuvent ruiner un ministère la popularité, l’argent, et les femmes.

    Ce sont là, en effet, pour nous, trois causes principales de la défaite. Nous ne sommes peut—être pas tous d’accord sur ce sujet, mais vous reconnaîtrez qu’il y a beaucoup de vérité dans ce que je viens de dire, et ces vérités-là ne peuvent nous laisser indifférents...

    Saül s’est jeté sur le butin....

    Pendant quelques instants, nous nous entretiendrons de la question de l’argent. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je ne sais si ces choses sont vraies en France, mais c’est un facteur très important aux Etats-Unis. L’Amérique est un pays qui prospère, bien que le gouvernement ait une lourde dette (il doit 285 billions de dollars, c’est vrai!) Ils sont endettés parce qu’ils donnent beaucoup aux autres pays et tout ce qu’ils reçoivent en retour, c’est... qu’on ne les aime pas! cela, c’est la nature humaine. Les Américains prospèrent donc, individuellement, et l’argent a été la défaite de beaucoup de prédicateurs.

    Je pense, maintenant, à un frère évangéliste qui avait un ministère de guérison divine. J’ai travaillé avec lui pendant trois ans, les réunions étant sous la tente. Cet homme avait un merveilleux ministère dans l’Esprit. Nous pouvions travailler ensemble avec une parfaite harmonie dans le Saint-Esprit, mais, aujourd’hui, je ne pourrais plus travailler avec lui. Il prend une heure dans les réunions pour demander de l’argent à l’auditoire, et encore plus d’argent, jusqu’à ce que l’Esprit de cette réunion soit tué, et il ne lui reste plus que dix minutes pour prêcher la Parole. Oui, l’argent a tué plus d’un prédicateur... Mes frères, si la France devient prospère, un jour, et que l’argent soit une chose facile, faites attention! C’est facile de se jeter sur le butin et de servir Dieu pour des avantages personnels!

    Nous avons, aux Etats-Unis, des prédicateurs qui conduisent actuellement des voitures aussi coûteuses que celles des millionnaires. Beaucoup dépensent de 400 à 500 mille dollars pour une voiture, et tous les ans, ou tous les deux ans, ils changent de voiture. Ces choses ne peuvent pas aider car elles dérèglent le ministère. Je connais aussi des évangélistes qui, allant d’une église à une autre pour tenir des campagnes de guérison divine, apportent avec eux un poste de télévision, afin d’avoir à leur disposition, au cours des cessions, des films, des images de la télévision! Ces choses là ne peuvent pas nous aider, elles ne peuvent qu’enlever la vie de nos ministères. Dieu veut que nous demeurions simples et humbles, il ne veut pas que nous désirions être riches. Saül s’est jeté sur le butin, il voulait tirer quelque chose de cette affaire. Nous ne sommes pas dans le ministère pour en tirer quelque avantage personnel. Nous sommes dans le ministère pour apporter, pour donner tout ce que nous avons. C’est là la manière dont Jésus a servi.

    Je n’oublierai jamais lorsque Dieu m’a parlé, lorsque je suis parti pour la première fois au-delà des mers, pour accomplir mon ministère.
    J’avais à la banque quelques centaines de dollars, pour le cas où nous aurions quelques difficultés dans notre ménage, et pour faire face à une situation critique. Cette année-là Dieu m’a demandé d’aller en Amérique du Sud. Je lui ai demandé les moyens financiers pour m’y rendre. Savez-vous ce que Dieu m’a dit? "Que penserais-tu de te servir de l’argent que tu as sur ton compte, à la banque?" Je me suis dit; "c’est au cas où j’aurais un coup dur!" mais Dieu n’a pas prêté attention à cela! J’ai dit: "Seigneur, si c’est cela que tu veux, eh bien, tu peux l’avoir, mais mon épouse aura aussi quelque chose à dire concernant cet argent!"

    J’ai, comme femme, une épouse consacrée.

    Je suis allé la trouver; je lui ai dit: "Nous avons prié pour que Dieu m’envoie de l’argent pour aller en Amérique du Sud. Sais-tu ce que le Seigneur me demande? d’employer l’argent que nous avons mis de côté!"
   Elle a regardé à terre un moment; puis, elle a regardé en haut et elle a répondu; "Si Dieu le veut, prends—le" Et alors, Dieu a commencé à nous envoyer d’autre argent, et nous n’avons même pas eu besoin de nous en servir!
   Mais Dieu m’a demandé TOUT; nous devons donc garder tout ce que nous avons à la disposition de Dieu, nous ne sommes pas dans le ministère pour nous servir nous-mêmes, nous sommes dans le ministère POUR DIEU. Jésus n’est pas venu pour se servir lui—même. Il est venu pour donner, et DONNER SA VIE.

    Saül s’est jeté sur le butin...

16° Partie


    Toujours dans le chapitre 15 du premier Livre de SAMUEL, au verset onze: {1 Samuel 15:11}

    Voici quelque chose d’autre, concernant la désobéissance de Saül. Il a tourné le dos à Dieu. C’est une chose terrible. Si je peux trouver le verset auquel je pense, je vais vous le lire, c’est tiré des études que je suis en train de faire sur les Rois. C’est un verset merveilleux. Je sais bien que ces choses-là ne sont pas de l’année 1961, mais je ne puis s’empêcher de vous le donner; il se trouve dans le second Livre des CHRONIQUES au chapitre 26, verset 5: {2 Chroniques 26:5}

    "IL S’APPLIQUA À RECHERCHER DIEU..."

    Quelle pensée magnifique nous avons là! C’est là une de mes devises; et j’ai écrit ce verset dans mon bureau: "Aussi longtemps qu’il rechercha l’Eternel, Dieu le fit prospérer"

    Saül aurait dû prospérer aussi, mais au lieu de chercher Dieu, il lui a tourné le dos. Je suis persuadé que cela est vrai pour chacun de nous; aussi longtemps que vous et moi persévérons à chercher Dieu, Il nous fera prospérer dans le ministère. Je suis convaincu de cela, et si, un jour, je cessais de chercher Dieu et me détournais de ses voies, mon ministère perdrait de sa force, se réduirait de plus en plus jusqu’à ce que plus rien ne demeure, simplement, des souvenirs du passé... Je ne veux pas que cela se produise. Je veux continuer à rechercher Dieu. Je vous recommande, mes amis, de faire de ce verset votre devise, dans le ministère. Cela vous gardera de bien des expériences cela protégera votre prospérité en Dieu.

    Chercher Dieu, cela veut dire aussi: laisser Dieu œuvrer dans nos cœurs, c’est une réponse de notre cœur à Dieu dans son oeuvre, et ce principe-là sera efficace pour ceux qui continuent à rechercher Dieu. Saül ne l’a pas fait; lorsqu’il s’est élevé en puissance, il a finalement tourné le dos à Dieu. Remarquez maintenant au chapitre 16 et au verset 14, l’une des paroles les plus tragiques de toute l’Ecriture: { 1 Samuel 16:14

    J’aimerais que nous lisions hâtivement le verset 6 du chapitre premier de SOPHONIE: {Sophonie 1:6}

    Il y a 3 choses dont Dieu se plaint; de ceux qui se sont détournés de Dieu, de ceux qui ne cherchent pas Dieu, et de ceux qui ne consultent pas Dieu. Ces trois choses-là nous exhortent à nous tourner vers Dieu, à le chercher et à le consulter.

    Il y a quelques années, j’étais pasteur d’une église. Nous avons eu une grande visitation de Dieu. Nous avions, alors, des guérisons, des conversions, des baptêmes dans le Saint-Esprit, les manifestations des dons de l’Esprit. Un jour, ces dons ont cessé. La seule chose à faire dans ces cas-là, c’est de consulter Dieu pour savoir ce qui ne va pas. Si une fois, dans ma vie, j’avais joui de la bénédiction de Dieu, et qu’elle me soit ôtée, je m’inquiéterais, je consulterais Dieu. Ainsi donc, lorsque quelque chose ne va pas dans nos vies, nous sommes exhortés à nous tourner vers Dieu, de le chercher et de le consulter. Nous n’atteindrons jamais, dans notre vie, le moment où nous pourrons nous passer de Dieu.

    Nous arrivons, maintenant, à notre toute dernière pensée: 1 Samuel {1 Samuel 18:7-12}

    Il est évident que, maintenant, Saül est tourmenté par de mauvais esprits; quelque chose s’est produit dans sa vie. Dieu avait choisi un homme selon son propre cœur et il avait découvert cette personne en DAVID, Celui-ci a des victoires remarquables, et les gens du peuple le réalisent. Et ainsi, les dames ont commencé à chanter; "Saül a frappé ses mille, David a tué ses 10.000" et Saül est devenu furieux; cela lui a déplu, et depuis ce jour, il voyait David d’un mauvais œil  Il ne pouvait supporter que quelqu’un d’autre reçoive plus de louanges que lui. La jalousie est en train d’entrer dans son cœur, et elle devient un sentiment de haine, et cette haine se serait transformée en idée de meurtre, si Dieu n’était intervenu.

    Savez-vous l’idée qui ressort de ce passage? LA JALOUSIE DANS LE MINISTÈRE  Avez-vous cela en France? C’est là une chose terrible.

    Jésus a rencontré cela; les foules le suivaient et le cœur des pharisiens s’est empli d’envie; c’est la raison pour laquelle ils l’ont mis à mort. La jalousie qui pourrait naître dans nos cœurs envers des collèges dans le ministère qui reçoivent plus de bénédictions que nous, qui ont une position plus élevée, est un signe de notre pauvre état spirituel, d’un cœur charnel. Je crois que la jalousie sort de l’enfer, surtout lorsqu’elle se produit à l’égard de serviteurs. La jalousie tourne en haine, et cela, peut conduire au meurtre. Bien sûr, nous ne tirerions pas sur un collègue dans le ministère avec un fusil, nous n’emploierions pas un couteau, mais il y a des personnes qui n’hésitent pas à tuer un prédicateur avec leur langue. Pas en France, bien sûr! La jalousie est diabolique.

    Voici David, l’homme de Dieu... Saül devient tellement jaloux qu’il prend, la lance et essaie de le clouer au mur. L’épée a manqué David, à cause de l’intervention divine.

    C’est une chose terrible lorsqu’un serviteur, plein de jalousie à cause du succès d’un collègue, de sa position plus élevée, prend l’épée de la langue et essaie de détruire l’utilité de cet homme pour prendre sa place. J’ajouterai ceci: lorsque nous nous servons de notre épée contre l’oint du Seigneur, nous aurons un compte a régler avec le Dieu tout puissant. Dieu protège ceux qui marchent avec lui et il a le moyen de retourner l’épée contre celui qui s’en est servie. Mes amis, nous courons un gros risque lorsque nous cherchons à détruire l’utilité dans le ministère de celui que Dieu a oint!

    Permettez-moi de vous montrer quelque chose, ce sera notre dernière image de Saül

    1 Samuel chapitre 31 verset 4 et 8 à 10; {1 Samuel 31:4,8-10}

    Remarquez quelque chose:

    Nous avons déjà dit que Saül était jaloux. Il s’est saisi trois fois de  sa lance et il a essayé de tuer l’oint du Seigneur, mais DIEU EST SUR SON TRÔNE  Saül n’a pu atteindre son but, et le temps passe. Puis, le jour arrive où il doit rendre compte: il est vaincu dans une bataille, et c’était alors une disgrâce pour un roi d’être tué par son adversaire. Tout cela se produisait selon la volonté de Dieu, qui venge David.

    Remarquez le verset 4. Saül s’est appuyé sur son épée et a tenté de se transpercer; il a voulu se suicider avec l’épée même avec laquelle il avait voulu tuer l’oint du Seigneur. Saül retombe donc sur sa propre épée, mortellement blessé. Voyez-vous la comparaison? l’épée que nous envoyons contre l’oint du Seigneur, (LA LANGUE), dans la but de le détruire, peut se retourner contre nous, et alors elle trouve son vrai but.

    C’est pour cela que Dieu a dit: "ne VOUS VENGEZ PAS VOUS-MÊME, CAR C’EST MOI QUI VENGERAI"

    Mes frères, mes sœurs, c’est une chose terrible que de diriger notre lance contre l’oint du Seigneur. Je vous dis: "Faites attention!" Dieu n’a- t-il pas dit: "NE TOUCHEZ PAS"

    S’ils sont sur la mauvaise voie, s’ils doivent être affermis, Dieu saura le faire, ne nous en occupons pas, rappelons-nous la leçon de Saül...

    Le jeune homme a vu Saül à terre, blessé, et il ne serait pas mort avant que les Philistins arrivent, aussi voyant cet homme à ses cotés, il lui dit; "Qui es-tu?" "Je suis Amalécite" répond-il. Et Saül lui demande de le tuer, avant que ses ennemis n’arrivent. L’Amalécite prend donc l’épée et tue Saül.

    Avez-vous observé autre chose?

    Quelques années auparavant, Dieu avait parlé à Saül et lui avait dit; "Détruis les Amalécites, que pas un ne survive!" Saül n’a pas obéi, et c’est justement un Amalécite qui le tue...

    L’Amalécite, c’est ici le type de la chair et il y a là une leçon pour nous. Dans notre nature charnelle, nous avons des Amalécites (permettez-moi d’être franc, une fois de plus): c’est peut-être une convoitise pour l’argent, peut-être un faible pour le sexe opposé, un désir de plaisir, une attirance pour le monde... Quelle est la leçon de Saül à ce sujet? Si nous ne tuons pas cet Amalécite qui est en nous, si nous ne le détruisons pas en temps, nous verrons arriver le jour où c’est lui qui nous tuera -

    En plus de cela, c’était un jeune Amalécite, et non un vieillard. Il est possible que Saül ait épargné quelques-uns de ces enfants, disant: "Celui-là n’a que six mois, quel joli petit garçon; nous n’allons pas le tuer, il ne peut nous faire aucun mal!"

    Mais les petits Amalécites ont grandi, et un bébé innocent est devenu un homme de guerre.

    Mes amis, les petits Amalécites que nous tolérons dans nos vies, deviendront, un jour, de grands Amalécites et ils nous détruiront...

    Ceci, mes amis, sont les leçons que nous pouvons tirer de l’étude de la vie de Saül, et j’espère ne pas avoir gaspillé votre temps si précieux...

    Nous en avons terminé avec Saül, Que Dieu bénisse ces leçons...

    Nous allons à nouveau nous tourner vers la Parole de Dieu. Mon étude ne sera pas plus longue que d’habitude mais nous trouverons néanmoins quelques leçons profitables.


Numérisation Petrakian Yves Juillet 2005.
Nouvelle édition numérique Yves PETRAKIAN 2011
Copie autorisée pour diffusion gratuite uniquement
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