dimanche 8 février 2015

(11) ÉPHÉSIENS (Ephésiens 4:17-24) par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
RÉSUMÉ

   Bonjour et bienvenue dans notre onzième leçon sur cette merveilleuse épître aux Ephésiens. Laissez-moi vous redonner le plan du livre pour bien en saisir l'esprit. Le livre d’Éphésiens est divisé en deux parties. Les chapitres 1 à 3 décrivent nos grandes richesses en Christ; nous avons été appelés à profiter de ressources illimitées. Dans cette partie, Dieu nous rappelle encore et encore combien, de Son point de vue, nous sommes riches en Jésus Christ. Les cinq derniers mots du verset 3:8 résument tout cela: « les richesses insondables de Christ. » Les chapitres 4 à 6 nous parlent de nos responsabilités illimitées. On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné. Les chapitres 4 à 6 nous montrent que Dieu nous demande beaucoup à cause de nos richesses. Je vous rends à nouveau attentifs au fait que ce ne sont pas des responsabilités terribles, ce sont des responsabilités bénies. Elles sont bénies parce que nous ne sommes pas responsables de vivre au niveau de nos responsabilités. C'est Dieu qui le fait pour nous, en nous et par nous. 
    Et c'est parce qu'Il nous rend capables de les remplir que cela devient des responsabilités bénies. C'est pourquoi, dans la Bible, vous pouvez revendiquer chaque commandement comme une promesse. Chaque commandement est une promesse parce que tout ce que Dieu demande de faire, Il nous en rend aussi capables en nous donnant les provisions pour le faire. L'expression clé de cette partie se trouve dans le verset 4:1: « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de l'appel qui vous a été adressé. » C'est l'expression: « marcher d'une manière digne de l'appel qui vous a été adressé. » Cela décrit les chapitres 4 à 6. Il s'agit de notre marche avec Christ. Si nous croyons aux chapitres 1 à 3, alors les chapitres 4 à 6 seront automatiquement vrais dans nos vies. C'est une partie très pratique de la vie chrétienne.
    Nous avons déjà commencé à parler du chapitre 4, nos responsabilités du point de vue de Dieu. Nous avons divisé le chapitre 4 en trois sections. En effet, je pense qu'il est ainsi plus aisé de l'analyser; ces sections sont les versets: 4:1-164:17-24 et 4:25-32. Voici comment agit l'Esprit de Dieu dans ces chapitres. Bien que cela concerne une partie pratique, l'Esprit de Dieu dispose constamment des pavés sous nos pieds. Il ne veut pas que nous nous disions simplement: « Ok, maintenant que nous nous savons riches, mettons-nous au travail. Commençons à travailler pour le Seigneur, soyons actifs, voilà nos responsabilités. » Non, Il ne veut pas qu'il en soit ainsi. C'est pourquoi Il souligne une grande vérité, une grande fondation, un principe libérateur. Et lorsqu'Il l'a mis sous nos pas, Il nous montre les merveilleux résultats qui se manifestent si nous y rentrons vraiment par la foi. Si vous essayez d'accomplir vos responsabilités sans voir le fondement, vous êtes un légaliste, vous êtes esclave. Des milliers de chrétiens ont essayé d'accomplir leurs responsabilités, et se sont épuisés en essayant de plaire au Seigneur, en essayant de faire l'oeuvre de Dieu, mais ils n'ont pas trouvé de fondation sous leurs pieds. Ensuite dans les versets 4:17-24, Il fait à nouveau la même chose. Il pose une autre fondation sous forme de principe, puis nous voyons ce qui suivra si cette nouvelle fondation est vraie dans une vie. Comme Il le fait à travers toute la Bible, Il nous donne de grands principes éternels.
    La dernière fois, nous avons vu les versets 4:1-16. Nous avons posé une fondation puis nous avons vu les deux résultats qui en découlent. Cette fondation bénie peut être énoncée de la façon suivante. Dieu a promis avec serment et a garanti que chaque chrétien arriverait à maturité, pour certains dès ici bas sur cette terre, pour d'autres là-haut quand Dieu accomplira Son plein et ultime dessein. Chaque chrétien va grandir en Christ à la pleine mesure de la stature de Christ. Comment Dieu va-t-il faire cela? Grâce à Sa merveilleuse oeuvre accomplie et achevée. Il a donné des dons à chacun de Ses enfants. Chacun des enfants de Dieu a un don particulier de Dieu. Dieu ne va pas seulement utiliser les chrétiens qui travaillent « en public », ceux que nous voyons en chaire, mais chaque chrétien dans le monde peut être utilisé en tant qu'instrument, pour vous édifier, pour m'édifier et pour nous amener à la maturité. Voilà la fondation.
    On peut l'énoncer de cette façon, pour bien mettre en évidence combien c'est libérateur: arrêtez de vous inquiéter au sujet de la maturité. Cessez de vous faire du souci à propos de votre croissance en Christ, ce n'est plus un problème. C'est pourquoi Dieu commence par là. Il dit clairement dès le début: « Vous serez matures, Je m'en occupe personnellement. Je l'ai planifié. » N'en faites pas l'horizon de toute votre vie. Ne laissez pas ce sujet remplir toute votre vision. Ne vous faites pas du souci à propos de votre croissance en Christ, de votre niveau spirituel, de votre avancement avec le Seigneur. C'est Christ qui doit remplir votre champ de vision, pas la maturité. La maturité arrivera si Christ est votre Tout, si vous grandissez jour après jour dans Sa connaissance. Je me rappelle que dans ma propre vie, tout cela m'a rendu malade. J'essayais d'être mûr; je me demandais: « Est-ce que je grandis en Christ? Est-ce que je refroidis? Est-ce que je m'installe et n'avance plus? J'espère que je ne deviens pas rétrograde. J'espère que je n'ai pas perdu la communion avec Jésus. Est-ce que j'avance ou est-ce que je recule? Ou est-ce que je fais du sur place? » Je me posais de multiples questions de ce genre. La maturité, c'est Son oeuvre, pas la vôtre. Son oeuvre, pas la mienne. C'est pour cela que Dieu a posé une fondation avant de donner les responsabilités bénies.
    Et parce que c'est Lui qui a déterminé d'amener chacun de Ses enfants à la maturité, les deux choses suivantes sont vraies. Verset 4:3: la responsabilité bénie de l'unité spirituelle. Reconnaître que chaque chrétien, indépendamment, (et je le dis avec respect) du groupe « étrange » avec lequel il s'associe, indépendamment des murs qu'il peut élever, indépendamment de tout cela, dès lors qu'il est un avec Christ est un avec nous. Tous les chrétiens appartiennent les uns aux autres. Nous sommes tous un, indépendamment de nos arrière-plans ou de nos associations. Reconnaissez votre unité spirituelle. Et de même que vous n'avez pas à vous soucier de la maturité, vous n'avez pas à vous soucier si les gens marchent bien droit. Vous n'avez pas besoin de remettre qui que ce soit dans le bon chemin en les détournant de leurs drôles de doctrines. C'est Dieu qui va les remettre dans le bon chemin. Vous, reconnaissez simplement que vous êtes un en Christ.
    La seconde responsabilité décrite au verset 4:2 puis développée et illustrée dans le chapitre, c'est l'humilité. Il y a plusieurs tests dans le chapitre mais le plus important est celui-ci: si je suis réellement humble, je serai ouvert à tous les instruments que Dieu veut utiliser dans ma vie. Dieu veut utiliser tous les chrétiens dans votre vie, mais êtes-vous ouverts? Pas aux personnes mais à Dieu? Etes-vous ouverts au Seigneur pour Le laisser utiliser tous ceux qu'Il désire, pour vous édifier et vous emmener plus loin en Christ. C'est un signe d'humilité. Il en sera ainsi si vous reconnaissez que la maturité n'est pas un problème. Voilà ce que nous avons vu la dernière fois. Le monde chrétien ne serait-il pas merveilleux si ces deux responsabilités étaient embrassées dans toute leur réalité? Tout le peuple de Dieu est un, uni à sa Tête, et chaque chrétien ouvert à Dieu Lui permet d'utiliser les autres chrétiens comme des instruments puissants dans leur vie. Que Dieu puisse faire venir ce jour! Quel moment merveilleux ce serait si Dieu pouvait manifester cela au milieu de nous!
    Cela nous amène aux versets 4:17-24, où nous trouvons une seconde fondation, une seconde vérité libératrice que Dieu a posée et le principe qui en découle. Voici ce que disent les versets 4:17-24: « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

LA VIE DE DIEU

    Vous pouvez voir ce que Dieu est en train de faire dans cette section. Il met en contraste la façon par laquelle marchent les païens, étrangers à la vie de Dieu, avec celle par laquelle doivent marcher les chrétiens qui ont en eux la vie de Dieu. Les versets 4:17-19 montrent comment les hommes vivent sans Dieu. Les versets 4:20-24 montrent comment vit quelqu'un en union avec Dieu. La grande fondation que nous allons illustrer est la vie de Dieu. Toute la vérité tourne autour de la vie de Dieu. Il y a tant de doctrines qui ont été élaborées à partir de ces huit versets, aussi laissez-moi en parler un peu et vous présenter le principe afin que vous connaissiez exactement l'intention du Saint-Esprit ici.
    Certains appellent les versets 4:20-24, la doctrine du vieil homme et de l'homme nouveau. Certaines versions utilisent l'expression « l'ancien moi » au lieu du « vieil homme » et « nouveau moi » au lieu du « nouvel homme. » Je ne sais pas si vous avez fait des recherches approfondies sur ce passage, mais on remarque que les commentateurs semblent avoir quelques difficultés pour définir le « vieil homme. » Il y a une multitude d'idées sur ce qu'est le « vieil homme » et le « nouvel homme. » Laissez-moi vous suggérer, lorsque vous êtes face à cela, de demander au Seigneur de vous montrer, au milieu de toutes ces idées divergentes, un dénominateur commun car en général, le grand principe de Dieu est contenu dans un dénominateur commun. Certains disent que le « vieil homme » et le « nouvel homme » ne sont pas différents de ce que d'autres passages appellent « l'esprit » et la « chair. » Ecoutez, à ce propos, ce qu'en dit Handley C. G. Moule, que je considère comme un excellent commentateur. Il dit que le « vieil homme » et le « nouvel homme » dans Ephésiens 4 ne sont pas du tout les mêmes que la « chair » et « l'esprit » que l'on trouve dans Galates 5:16-17. Dans Galates on parle de la chair qui est en guerre avec l'esprit. Vous voyez, dans Galates 5, il semble qu'il y ait une guerre, et que la chair soit tout le temps en guerre avec l'esprit. Même si l'esprit triomphe toujours, la guerre ne finit jamais. Mais si vous regardez dans Ephésiens 4, il ne semble pas du tout qu'il y ait une guerre. D'autres sont en désaccord avec Handley C. G. Moule et disent: « Non, Dieu utilise ces mots comme des synonymes. Parfois Il utilise le vieil homme, parfois le vieux moi, parfois le vieil Adam, parfois la chair, parfois le corps, parfois le corps de cette mort, parfois l'homme naturel et parfois l'homme charnel. » Ils disent que quelle que soit l'expression que vous utilisiez, Dieu parle de la même chose.
    Voilà ce qui, je le crois, amène toute cette confusion. Nous allons essayer de régler tout ce malentendu et ensuite je pense que le principe sera clair. Dans Ephésiens, le Saint-Esprit, à travers l'apôtre Paul, parle comme si l'ancien était enlevé, que le nouveau était revêtu, et qu'il n'y avait plus jamais de lutte. Il n'y a plus de lutte, l'un est parti et l'autre est arrivé. Cela semble contredire d'autres passages, et cela semble en particulier contredire notre propre histoire, notre propre expérience dans la vie. La vie chrétienne semble être une bataille, et selon qui vous êtes, cela peut même être une guerre, une terrible lutte. Parfois vous gagnez et parfois vous perdez, mais vous luttez toujours, vous combattez toujours. Certains disent: « Nous sommes en guerre, la vie chrétienne est une bataille. »
    Quelle est l'intention du Saint-Esprit dans ce passage? Laissez-moi vous donner quelques observations au sujet de ce passage, et ensuite vous énoncer le principe qui, je le crois, est le grand fondement. Je vais prendre un peu de temps sur ce passage parce qu'il s'agit ici d'une vérité libératrice. Nous avons vu que la maturité n'est plus un problème, ne vous n'inquiétez pas de votre maturité en Christ. Mais cette autre vérité est encore plus libératrice que la précédente! Lorsque Dieu commencera à la manifester, à l'imprimer dans votre coeur, les résultats seront si naturels et si simples, et votre vie chrétienne deviendra une bénédiction.
    Il est très important de saisir d'abord le principe, avant de plonger dans le fruit et le résultat que produit le principe. Lorsque je dis « saisir », je ne parle pas d'une compréhension mentale, mais je parle de saisir de façon spirituelle par l'illumination du Saint-Esprit. Faites confiance à Dieu alors que vous lisez, pour vous illuminer et vous rendre ces choses vivantes. Il n'y a rien qui ait moins de vie qu'une philosophie de la vie chrétienne. Personnellement j'en ai assez de toutes ces différentes idées sur la façon de vivre la vie chrétienne. Sur ce sujet je ne veux pas davantage d'idées, de philosophies, de méthodes ou de formules. Je veux une révélation. Je veux savoir ce que Dieu dit à ce propos, parce que pendant au moins sept ans de ma vie chrétienne, je ne suis arrivé à rien si ce n'est à l'épuisement, alors que j'essayais de vivre victorieusement. Par conséquent nous ne voulons pas de théorie, et vous ne voulez pas mes idées. Vous désirez être ouverts à Dieu, et si ce que je partage n'est pas de Dieu, vous pouvez vous fermer à tout ce que je partage. Alors restez ouverts au Seigneur. Je crois qu'il n'y a rien de plus merveilleux que des principes qui fonctionnent, des principes qui soient pratiques dans la vie. Et la pratique découle toujours d'une bonne théologie. Alors faisons-Lui confiance pour nous dévoiler Ses secrets et voir Ses grands principes.
   Laissez-moi commencer en faisant deux remarques sur l'ensemble des versets 4:17-24. Je serai très pratique parce que vous n'avez pas besoin de quelque chose que vous ne puissiez saisir et utiliser. J'espère que vous souhaitez que cela ait une incidence sur votre vie de tous les jours. Dans ces versets, veuillez remarquer que le Saint-Esprit semble nous présenter ici un cas extrême. Voilà comment Il décrit ces païens. Ils marchent selon la vanité de leurs pensées, ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu et ils ont le coeur endurci. Ils ont perdu tout sentiment et se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. La situation pourrait-elle être pire encore? Le Saint-Esprit nous expose ici un cas extrême.
    Lorsque vous lisez cette description, à quelle sorte de chrétiens l'apôtre Paul s'adressait-il en envoyant cette lettre aux Ephésiens? Il donne cette description et ensuite il dit: « Ne soyez pas ainsi. » En 4:17 il dit: « Vous ne devez plus marcher comme les païens. » Il décrit les païens dans leurs pires conditions. Il les décrit tous comme étant exclus de la vie de Dieu, se livrant à la sensualité, pratiquant toute sorte d'ignominies. Cela ne pourrait pas être pire. Et ensuite il s'adresse à ces chrétiens victorieux, les Ephésiens, en leur disant, ne soyez pas comme cela. N'agissez pas ainsi. Les Ephésiens ont peut être pensé en lisant cela: « Quelle insulte! Il n'a pas besoin d'être aussi dur dans son langage. Il pourrait peut-être écrire ainsi à l'Eglise de Corinthe, mais nous, nous sommes dans les cieux avec Christ! Nous avons vu combien nous sommes riches dans le Seigneur. » C'est une chose de déraper et de retomber dans le péché, mais de là à être dans cette situation. C'est une chose de perdre parfois patience, de garder de la rancune, de succomber aux passions de la chair puis ensuite revenir au Seigneur, mais là on lit: « exclus de la vie de Dieu », le « coeur endurci », « ayant perdu tout sentiment » c'est tout autre chose. Cela ne pourrait vraiment pas être pire.

LE VIEIL HOMME ET LE NOUVEL HOMME

    Pourquoi le Saint-Esprit nous donne-t-Il ce cas extrême? Pourquoi utilise-t-Il cette illustration très forte? Je crois qu'Il a une raison. Je crois qu'Il a un objectif. Il essaie de nous montrer un merveilleux principe. Et pour bien montrer la gloire qui découle de ce principe, Il veut être sûr que vous ne ratiez pas le principe. Il a une merveilleuse fondation. En essayant d'identifier l'ancien moi et le nouveau moi, ou le vieil homme et le nouvel homme, Il essaie de poser une vérité très radicale et libératrice. Une vérité que des milliers de chrétiens ont encore à découvrir. Une vérité qui rend libre et vous libère de l'esclavage. Je pense que cela peut être résumé par ces mots. Laissez-moi vous donner une définition du vieil homme et du nouvel homme. Qu'est-ce que le vieil homme? Le vieil homme est la vie de l'homme sans la vie de Dieu. Voilà le vieil homme. Qu'est-ce que le nouvel homme? Le nouvel homme est la vie de Dieu sans la vie de l'homme. C'est cela le nouvel homme. Le vieil homme est la vie de l'homme sans la vie de Dieu. Le nouvel homme est la vie de Dieu sans la vie de l'homme. C'est un principe merveilleux comme vous le verrez. A quoi ressemble la vie des hommes lorsqu'ils n'ont pas la vie de Dieu? La réponse se trouve dans les versets 4:17-19. Vous voyez, le Saint-Esprit vous donne la direction de la vie des hommes, du vieil homme, de l'ancienne nature. Comment cette vie évoluerait-elle si vous enleviez Dieu, si vous la détachiez de la vie de Dieu. Ne soyez pas choqués par cette description des versets 4:17-19. Ce n'est pas la description d'une tribu cannibale, qui se dévorerait les uns les autres. C'est la description de chaque coeur, de mon coeur, de votre coeur et du coeur des païens. C'est la description d'une vie sans la vie de Dieu.
    Vous voyez, la question n'est pas: est-ce que vous faites ces choses? Mais, êtes-vous capables de faire ces choses? Si vous chassez Dieu de votre vie, vous avez tout le potentiel pour agir ainsi. Il utilise le cas extrême pour vous montrer de quel côté coule la rivière, pour vous montrer ce qui arriverait si Dieu était complètement exclu de votre vie. Lorsque la vie de Dieu est absente d'un coeur, vous devenez ainsi. Il est choquant de réaliser à quel point nous sommes réellement corrompus et dépravés, parce que nous sommes de gentils chrétiens. Ce passage nous montre un peu les potentialités de nos propres cœurs. C'est incroyable ce qui peut resurgir et les possibilités qui sont dans notre coeur. 
    Il n'y a pas si longtemps je lisais 2 Roi 8. Il y a un homme du nom Hazaël dans ce récit. Il était serviteur du Roi de Syrie. Hazaël se tenait debout devant Élisée, l'homme de Dieu et la Bible dit que l'homme de Dieu pleura. Cela surprit bien entendu Hazaël qui lui demanda: « Pourquoi pleures-tu? » Et Élisée répondit: « Parce que je sais le mal que tu feras aux enfants d'Israël. » Ensuite il commença à énumérer tout ce que cet homme allait faire: « Tu mettras le feu à leurs villes fortes, tu tueras avec l'épée leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits enfants, et tu fendras le ventre de leurs femmes enceintes. » Alors Hazaël l'arrêta et lui dit: «Mais ton serviteur est-il un chien pour faire de si grandes choses? » Puis il partit. Il ne pouvait pas croire ce qu'il y avait dans son propre coeur. L'homme de Dieu pleura parce que Dieu lui avait révélé ce qu'il y avait dans le coeur d'Hazaël. Il a nié cette possibilité pourtant il en fut ainsi, il tua le roi de Syrie, et il est lui-même devenu le roi. Et il a fait des choses bien pires que celles qu'Elisée avait décrites. Il n'y a pas de fin aux possibilités de votre vie, de ma vie, lorsqu'elle exclut Dieu. Ne pensez pas un seul instant: « Maintenant je suis un chrétien, je ne peux pas me retrouver à faire ces choses. Je ne peux pas être brûlé par le péché, parce que Dieu me garde. » Non Il ne le fait pas. Parce qu'il y a un principe, et que cela ne s'applique pas seulement aux personnes non sauvées.

VIVRE PAR SA PROPRE VIE OU PAR LA VIE DE DIEU

    Des milliers de chrétiens vivent selon le principe de leur propre vie sans la vie de Dieu, même s'ils sont « sauvés » et qu'ils vont « au ciel. » Ils ne vivent pas par la vie de Dieu, ils vivent par leur propre vie. Et lorsque vous vivez par votre propre vie, vos aptitudes à pécher sont infinies. J'aimerais vous donner un exercice pour votre âme, si vous le voulez bien. Lorsque Dieu m'a ouvert les yeux sur cette vérité, les possibilités infinies de pécher dans ma propre vie, j'ai décidé de parcourir toute la Bible, mais je ne suis jamais arrivé à la fin. En fait, je n'ai pas terminé Lévitique. J'avais décidé de lire toute la Bible et chaque fois que je lisais quelque chose au sujet d'un péché, que ce soit quelqu'un commettant un péché ou Dieu mettant en garde contre un péché, j'ai décidé de confesser ce péché si je l'avais déjà commis ou confesser la possibilité de commettre ce péché si les conditions se présentaient. Je puis vous dire que c'est allé de mal en pis.
    Lisant simplement Lévitique, j'ai fini par confesser le meurtre, l'immoralité, la perversion, l'inceste, c'était horrible. Et j'ai touché le fond quand j'ai dû confesser à Dieu, à cause d'un avertissement qu'Il donne, la possibilité dans mon coeur d'avoir des relations sexuelles avec un animal. J'ai dit: « Seigneur, est-ce possible? » Est-ce que quelqu'un peut tomber aussi bas? Et la réponse est oui, j'en suis capable. Et vous le pouvez aussi. Nous n'imaginons pas les possibilités de pécher qu'il y a dans nos cœurs sans Dieu. C'est la doctrine de la dépravation. Il parle de cela lorsqu'Il utilise l'expression « vieil homme. » C'est cela le vieil homme. Il la pousse simplement à l'extrême. C'est le vieil homme à son extrême. Et à son extrême, il est simplement rempli de l'enfer. A son extrême, c'est sale, pollué, pervers, c'est la vie sans Dieu. Si vous le comprenez, vous verrez le principe. J'essaie de vous amener à ce principe libérateur. Vous voyez, le vieil homme est simplement un principe personnifié. Il parle d'une direction que peut prendre la vie. Est-ce que le Saint-Esprit nous dit cela pour nous faire peur? Pour que nous nous sentions condamnés, mauvais et sales? Pourquoi le Saint-Esprit nous révèle-t-Il cela? Est-ce qu'Il veut dire: « Vous voyez combien la bataille va être grande, votre vieille nature pécheresse est ainsi. Vous avez une inclinaison à cela et par conséquent vous devez le vaincre. C'est pourquoi il y a tant de luttes et tant de combats. Regardez comment vous devez combattre pour rester sur le bon chemin. » Est-ce là ce qu'Il est en train de dire?

SE DÉPOUILLER DU VIEIL HOMME OU VAINCRE LE VIEIL HOMME

    Vous connaissez la réponse, mille fois NON! Ce n'est pas du tout ce qu'Il dit. La clé pour comprendre le principe est au verset 4:21, c'est l'expression « se dépouiller du vieil homme » et au verset 4:24, « revêtir l'homme nouveau. » C'est la clé, se dépouiller et se revêtir. Laissez-moi vous montrer deux choses au sujet de cette clé et ensuite je vous montrerai le principe. La première est qu'il y a une différence entre se dépouiller du vieil homme, et vaincre le vieil homme. Il y a une différence entre mettre quelque chose de côté et essayer de le soumettre. Tout chrétien honnête doit reconnaître que même s'il est sauvé, il n'en a pas encore fini avec le péché. Même si nous connaissons le Seigneur, nous trouvons encore en nous le principe du péché.         Nous sommes encore enclins à quitter le Dieu que l'on aime. Et à cause de cette tendance, certains chrétiens n'ont pas compris le plan de Dieu et la façon de faire de Dieu. Ce serait si facile, n'est-ce pas, si au moment même où nous prononçons la prière du pécheur, Dieu pouvait simplement enlever de nos corps toute inclinaison à pécher. Ne serait-ce pas merveilleux, si au moment où vous disiez oui à Dieu, vous deveniez parfait, débarrassé des passions, de l'impatience, de l'égocentrisme, de la malhonnêteté, de la fierté, des désirs de la chair, du manque de foi, des mauvaises pensées. Ne serait-ce pas magnifique?
    C'est pourquoi le chrétien est parfois confus, en voyant encore les résidus de toutes ces choses dans son coeur, son coeur purifié. Ces choses sont encore très présentes dans son coeur et il ne sait pas quoi faire. Il connaît sa destinée, il sait qu'il va au ciel, sa destinée a été changée, mais parfois il se demande pour quelle raison ses habitudes, sa conduite, et ses appétits n'ont pas été changés. Alors que peut-il faire, il a un problème. Ce qu'on lui enseigne souvent, c'est d'être un conquérant, d'être victorieux. On lui enseigne qu'il a un ennemi dans son coeur maintenant, la vieille nature mauvaise, la chair. Et cette chair combat contre l'esprit et par conséquent il doit constamment être sur ses gardes contre toute mauvaise pensée ou mauvais désir. Il est pris dans une lutte entre la vie et la mort. Il doit faire attention à tout instant, pour ne pas être surpris en train de dormir ou de n'être pas vigilent. Sinon dans ses moments de faiblesses, la chair peut venir et le renverser. C'est pourquoi on lui apprend à faire attention et à combattre. On lui explique que la vie chrétienne est une bataille entre le bien et le mal, entre ce qui juste et injuste, entre le péché et la justice, entre le vieil homme et le nouvel homme, le vieux moi et le nouveau moi, la chair et l'esprit. Et il nous faut donc rester en alerte pour empêcher le vieil homme de vivre et laisser vivre le nouvel homme.

LA CHAIR NE PEUT PAS ETRE AMÉLIORÉE, ELLE DOIT ETRE CRUCIFIÉE

    Est-ce là ce que le Saint-Esprit veut dire lorsqu'Il dit: « se dépouiller de l'ancien et revêtir le nouveau? » Laissez-moi l'illustrer. Si la chemise que je porte s'enflammait tout d'un coup d'un feu que l'on ne peut éteindre, je pourrais résoudre le problème de deux façons. Je pourrais avoir la victoire « sur » ma chemise, ce qui signifie quelque chose comme la victoire de Schadrac, Méschac et Abed Nego, lorsqu'ils étaient dans la fournaise. Le feu brûlait mais Dieu a fait un miracle afin qu'Ils ne soient pas blessés ou tués. Dans ce cas, Dieu me donnerait la victoire « sur » ma chemise. Ou alors je pourrais avoir la victoire « par rapport à » ma chemise. C'est-à-dire que je pourrais enlever ma chemise et la jeter loin de moi dans un coin et moi j'irais dans le coin opposé. Je serais sain et sauf et je laisserais le feu brûler. Il brûlerait dans son coin et moi je serais dans mon coin. Il y a une différence entre avoir la victoire « sur » et la victoire « par rapport à. » Si j'avais la victoire « sur » ma chemise, Dieu devrait faire un miracle, Il devrait me préserver de la douleur. Si j'avais la victoire « par rapport à » ma chemise, je serais séparé d'elle, et il n'y aurait plus du tout de combat, il n'y aurait plus de lutte, j'en serais entièrement séparé.
    Est-ce que Dieu nous donne la victoire « sur » notre ancienne nature pécheresse ou nous donne-t-Il la victoire « par rapport à » notre ancienne nature pécheresse? Je crois que si vous lisez ce passage mais aussi l'ensemble des Écritures, vous verrez qu'IL NOUS DONNE LA VICTOIRE PAR RAPPORT A! Oui! Il nous donne la victoire par rapport à, mais pas par rapport à nos inclinaisons ou a nos tendances. Il nous donne la victoire par rapport au MOI! JE SUIS CRUCIFIE AVEC CHRIST! C'est moi qui ai besoin de la vie de Jésus. Comme Jésus l'a dit à Nicodème, ce qui est né de la chair est chair. Toute ma vie, depuis ma naissance est chair. Il y a la chair épurée et la chair non épurée, mais les deux chairs doivent être crucifiées. Dieu ne fera jamais de la chair ce qu'elle n'est pas. Il n'améliorera pas ma chair, elle doit être crucifiée. Je dois être délivré de moi-même. Et je suis délivré de moi-même pour être à Lui. Loué soit son Nom!

DÉLIVRÉ « DANS » LA BATAILLE OU DÉLIVRÉ « DE » LA BATAILLE

    La deuxième chose pour comprendre ce sujet peut être résumée par une citation de Handley C. G. Moule que l'on trouve dans son commentaire sur l’épître aux Éphésiens. En parlant du verset 4:22 « se dépouiller du vieil homme » et du verset 4:24 « revêtir l'homme nouveau » il dit: « Je ne pense pas qu'il fasse référence à un devoir mais à un fait! C'est un infinitif aoriste qui est employé dans le grec! Se dépouiller tout comme se revêtir sont considérés comme des faits accomplis. » Que veut-il dire par là? Il veut simplement souligner la réalité de ce que nous chantons, croyons et aimons. C'est-à-dire que tout cela est une oeuvre accomplie et terminée! Il serait contradictoire de dire que Christ a tout accompli sur la croix, et de devoir encore combattre le péché. On dit que Christ a gagné la guerre, mais que l'on doit encore lutter. On dit que Christ a remporté la victoire une fois pour toutes mais que je dois la remporter à mon tour. Non! Tout cela est faux. Cela reviendrait à avoir la victoire « sur » la chemise. Nous ne sommes pas délivrés en étant « dans » la bataille, mais nous sommes délivrés « de » la bataille. Des milliers de chrétiens vivent au jour le jour en luttant contre leur ancienne nature pécheresse. Il n'y a pas de lutte! On ne peut pas combattre ou vaincre la tendance à pécher du coeur. C'est ce que j'aime dans les versets 4:20-21 qui disent: « Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruit. »

L'ANCIENNE NATURE PÉCHERESSE N'EST PLUS UN PROBLÈME

    Voici le principe, la bonne nouvelle, l’Évangile est un fait et non pas un acte. L'ancienne nature pécheresse n'est plus le problème. De même que la maturité n'est plus le problème, l'ancienne nature pécheresse n'est plus le problème. Dieu ne nous délivre pas de la défaite « dans » ou « au milieu de » la bataille, mais il nous délivre « de » la bataille elle-même. La guerre est terminée! Il est vainqueur! Il a gagné; Il a la victoire; Il est mort au péché; Il est vivant pour Dieu; Il est saint. Alors quelle est notre part? Combattre le péché? Lutter avec le vieil homme? Non! Reconnaissez que vous avez été dépouillés du vieil homme. C'est un fait accompli! Christ est triomphant. Il nous conduit dans Son triomphe; Christ est vainqueur; nous sommes vainqueurs en Lui. Il a vaincu le monde. Nous devons nous réjouir non pas parce que « nous » vaincrons le monde, mais parce que nous sommes unis à Lui et qu'Il a vaincu le monde.
    Question #1: Croyez-vous que vous possédez une justice par vous-même ou vous est-elle imputée? Question #2: Croyez-vous avoir la force par vous-même ou vous est-elle imputée? De la même façon, votre sagesse, votre sanctification, votre patience, votre amour... tout vous est imputé! Christ est amour, vous êtes accepté dans le Bien-aimé; Il est l'élu, vous êtes élu dans Son élection; Il est le Fils de Dieu, vous êtes un fils de Dieu en Lui. La victoire vous est aussi imputée. La victoire appartient à Christ... pas à vous, pas à moi, pas à nous. De manière pratique, comment cela fonctionne-t-il? Combien de fois avons-nous dit: « S'il Te plaît, Seigneur, donne-moi la victoire sur mon impatience », « Délivre-moi de cette tendance », « Donne-moi la victoire sur mon tempérament », « Donne-moi la victoire sur mon esprit critique » ou encore «Seigneur, donne-moi la puissance et vaincs ma chair; mets un frein à mon amour de l'argent et des choses matérielles, soumets mon ancienne nature pécheresse. » TOUT CELA EST FAUX!

LA VIE CHRÉTIENNE C'EST LAISSER DIEU VIVRE

    Toutes ces prières ne sont pas scripturaires. Cela n'arrivera jamais; cela ne peut jamais arriver. C'est impossible! C'est futile! Dieu n'a jamais promis de faire un jour une telle chose. Ma vie indépendante de la vie de Dieu doit être mise de côté, pas vaincue! Il faut s'en dépouiller, pas la vaincre! Elle doit être mise à mort; elle doit être crucifiée; elle ne doit pas vivre. Qu'est-ce que le nouveau moi, le nouvel homme? C'est la vie de Dieu sans la vie de l'homme. Qu'est-ce que la vie chrétienne? Ce n'est pas combattre le péché; c'est s'approprier la vie de Dieu et devenir un avec Lui. C'est Le laisser vivre! Il est victorieux; Il est saint; Il est pur; Sa vie est en communion avec Dieu. C'est la simplicité de tout cela qui rend la chose si formidable. Ce n'est pas courir après 1000 choses... ou même 1 douzaine... ou même 2 choses. C'est dans la mesure où je Le laisserai vivre que je verrai les fruits de Sa vie.

NOTRE SEULE OCCUPATION C'EST CONNAÎTRE JÉSUS

    Notre unique responsabilité est d'aller après Dieu Lui-même; nous ne devons pas essayer de mourir! Nous ne devons pas essayer de nous crucifier nous-mêmes. Dieu s'en occupera; Il manifestera toujours la mort dans nos vies. Il s'occupera des détails de nos vies pour nous amener à la fin de nous-mêmes. La bonne nouvelle est que Christ a déjà triomphé, Il a déjà vaincu, il ne me reste pas la moindre petite bataille à mener. Mon travail et ma joie à temps plein c'est de connaître Jésus... pas de témoigner... juste de connaître Jésus... pas d'avoir la communion... juste de connaître Jésus... pas de combattre le péché, Satan et le moi... juste de connaître Jésus. Il n'y a aucun effort; aucune sueur. Je n'ai pas à vaincre ma vieille nature, à abandonner mes mauvaises habitudes, à me crucifier moi-même ou à vivre une vie d'ascète.
    Pour rendre cela tout à fait pratique, permettez-moi de vous montrer ce qui découle de ces deux fondements: la maturité n'est pas le problème et l'ancienne nature pécheresse n'est pas le problème. Réalisez-vous que pas 1 chrétien sur 1000 ne serait d'accord avec cela... Le premier résultat se trouve au verset 4:25 qui dit: « C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain. » Quelle parole! Il n'y a que la vérité. C'est notre responsabilité bénie d'être vrai. Il n'y a aucune hypocrisie, pas de vie artificielle, pas de prétention d'avoir une vie paisible et libre alors que je ne l'ai pas. Je n'ai pas besoin de jouer un jeu, de jouer un rôle! Je n'ai plus jamais besoin de simuler. Certains chrétiens n'ont jamais été vrais. Ils essaient d'apprivoiser leur nature. Ils ont une chaise et un fouet en main et ils essaient de dompter ce lion qu'est leur nature. Ils sont embarrassés parce qu'il ne peut pas être apprivoisé et c'est pourquoi... ils mentent. Ils prétendent avoir une victoire qu'ils n'ont pas réellement. Ils écrivent mêmes des livres sur la façon d'avoir la victoire, la paix, la joie et la délivrance du péché, mais tout ce qu'ils ont fait en réalité c'est en supprimer les formes extérieures. Dans le lieu secret, dans la nuit... loin des regards... ils retombent encore et encore. Ils développent de mauvaises habitudes et de mauvaises pensées; et ils mentent comme n'importe qui d'autre.
    Le second résultat du verset 4:28 est la Sainteté. Les versets 4:23-24 disent: «Renouvelés dans l'esprit de votre intelligence... créé selon Dieu » Semblable à Dieu! Voici la vérité, c'est DEMEURER EN CHRIST. Je vois Jésus par la foi et je suis transformé; je partage Sa vie, indépendamment de ma vie. Nous partageons Sa victoire. Je n'essaie pas d'abandonner le péché - je poursuis Dieu. Je suis transformé. Regardez le changement qui est illustré au verset 4:28: « Que celui qui dérobait ne dérobe plus; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. » Désormais, le voleur travaille afin d'être quelqu'un qui donne plutôt que quelqu'un qui prend. C'est l'exact opposé. Imaginez que-vous soyez amer envers quelqu'un. Essayer d'avoir la victoire « sur » votre nature ressemblerait à cela: « Je le hais, je ne peux pas le supporter. Mais parce que je suis chrétien, je ne vais pas le tuer! » Cela, c'est la victoire sur votre nature.            Mais voici à quoi ressemble la victoire « par rapport à » votre nature. « Je le hais, je ne peux pas le supporter. Mais Dieu l'aime; je laisse Dieu agir. Je me soumets à la vie de Dieu. » Voyez-vous la transformation qui résulte du fait de Le voir, c'est quelque chose de profond! Non seulement il n'y a pas de destruction mais en plus en 4:29, « cela sert à l'édification. » C'est vrai pour chaque domaine, je serai transformé.
    Le troisième résultat est que Christ sera formé en moi et Sa vie coulera à travers moi. Considérez les versets suivants:
• Verset 4:32: « Comme Dieu vous a pardonné en Christ »
• Verset 5:1: « Imitateur de Dieu »
• Verset 5:1: « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église. »
    Voyez-vous pourquoi je prends tout ce temps pour vous montrer les fondements? Sinon vous pourriez penser que vous devez essayer d'être vrai et d'arrêter de pécher. Non! Appropriez-vous la vie de Dieu, indépendamment de votre propre vie, et ces choses seront aussi naturelles que de respirer!

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