dimanche 27 janvier 2013

LE NOUVEAU SACERDOCE

15  Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse.
16  Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends.
17 C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment,
18 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.
19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile,
20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 6)

      Abraham a obtenu, après avoir patiemment attendu, ce qui lui avait été promis, savoir cette promesse de Dieu : « certainement  je te bénirai et je multiplierai ta postérité » (ou ta descendance.) Cela lui a été certifié par deux choses immuables de Dieu : le serment et la promesse. Dieu tient toujours Ses promesses. Elles sont le fruit de Sa fidélité, ici, pour Abraham c’est toute sa descendance qui est bénie. Il l’a juré par Lui-même et comme Il ne ment pas, ce qu’Il a promis, a trouvé sa pleine réalisation d’abord dans sa postérité humaine par Isaac et ses descendants, puis dans sa postérité spirituelle par et en Christ. Le serment est lié avec le sacerdoce de notre Seigneur qui a reçu un sacerdoce intransmissible, celui selon l’ordre de Melchisédek. Toute la postérité d’Abraham, (celle postérieure à Christ, et celle à partir de Christ), reçoit la vie éternelle en Christ. Non seulement la postérité du patriarche est multipliée, innombrable, mais en plus elle est éternelle ! ‘’Ceux qui ont la foi sont fils d’Abraham.’’ (Galates 3.7) et aussi ‘’pour les païens, la bénédiction d’Abraham se trouve en Jésus-Christ et que par la foi, nous (Juifs et païens) nous recevions la promesse de l’Esprit.’’ (Galates 3.14)  Que c’est beau !  
   Et, comble de l’amour de Dieu, notre Père, pour nous qui sommes la descendance spirituelle d’Abraham par Christ, nous sommes tous, en Christ, sacrificateurs de cette nouvelle alliance !
   La promesse de l’Eternel pour la postérité du patriarche avait pour suprême objectif notre Seigneur Jésus-Christ ! Nous trouvons cela dans Galates 3.16. Notre Seigneur est Celui par qui la promesse s’accomplit parfaitement :

Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est–à–dire, à Christ.

    Cette postérité ne gomme pas toute la postérité filiale du patriarche car elle est la colonne vertébrale qui a permis la venue de Christ sur la terre. Toute la descendance d’Abraham avait pour but la naissance de Jésus, la postérité qui est la pleine réalisation de la promesse de Genèse 12 :’’Toutes les familles de la terre seront bénies en toi !’’ Cette promesse est aussi rappelée dans Hébreux 6.13-14 :

13  Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui–même, et dit : 
14 Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.

  Par notre Seigneur la postérité du patriarche est devenue une postérité éternelle qui ne cessera jamais. C’est la postérité du patriarche issue du sacerdoce du Seigneur, sacerdoce non transmissible  ! Ce sacerdoce a été inauguré par le sacrifice du divin Agneau, devenu le suprême sacrifice perpétuel du matin et du soir de la Loi. (Exode 29.38-43) Ce n’est plus la postérité selon la chair, car elle est mortelle et elle disparaît, mais celle issue de Christ qui est la véritable postérité du patriarche, et elle est innombrable. Nul ne peut la compter !
    Jean dans le livre de  l’Apocalypse l’a vue en vision ! C’est une postérité qui a, par la grâce de Dieu, le droit, le pouvoir se tenir devant le Trône pour glorifier Dieu, pour l’adorer ! C’est une foule immense, composée de toutes races et tribus de la terre, vêtue de robes blanches.
   En Christ, nous sommes devenus des sacrificateurs de la nouvelle Alliance, en LUI, UNIQUEMENT EN LUI, le Juif premièrement et le Grec (païen) !
  Cette postérité est issue d’une vie impérissable, la vie de résurrection ! Tous ceux qui, dans l’Ancienne Alliance, ont suivi par la foi, le sentier que l’Eternel leur avait tracé, ont reçu cette vie éternelle. C’est ce que nous lisons dans Hébreux 11.40 : Tous sont morts sans obtenir ce qui leur avait été promis, car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. La perfection est la vie impérissable, que Christ nous a acquise, par Sa mort et Sa résurrection. Ils l’ont reçue en même temps que nous : à Sa résurrection. Tous ceux qui ont vécu avant et ceux qui vivent après la résurrection ont tous, reçu cette grâce lorsque que Christ est ressuscité et s’est assis à la droite de Dieu. C’est la postérité d’Abraham !
    Lorsque nous passons par les eaux du baptême, nous sommes baptisés en Sa mort, ensevelis avec Lui et en Lui dans la mort par le baptême. Notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance.. (Romains 6)
   C’est le fruit de l’œuvre de la croix et de la résurrection de Christ qui a permis que la promesse devienne réalité pour tous ceux qui croient en Son Nom. Tous ceux de l’Ancienne Alliance qui ont vécu par la foi, ont reçu, à présent, cette vie impérissable avec nous. C’est le sacerdoce de notre Seigneur non transmissible, fruit de Son œuvre, qui devient le garant de toutes les promesses de Dieu qui sont écrites dans la Loi. Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en Lui ! (2 Corinthiens 1.20) Nous avons l’assurance que cette grâce durera à jamais car comme le certifie Hébreux 7.25 :

C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

    Il n’y a pas de plus belle définition que celle-ci du sacerdoce non transmissible de notre merveilleux Souverain Sacrificateur ! C’est par Lui et uniquement par Lui que nous pouvons nous approcher de Dieu notre Père. Il n’y a pas d’autre Porte que celle-là ! ‘’Je suis le Porte !’’ (Jean 10) Cette déclaration de notre Seigneur est bien réelle ! C’est le Sang de l’Agneau qui a ouvert la Porte et c’est Son sacerdoce intransmissible qui la tient ouverte !

11 Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, –car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, –qu'était–il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron ?
12  Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
(Hébreux 7)

    Nous arrivons à un point essentiel de cette lettre, concernant le sacerdoce lévitique comparé au sacerdoce de notre Seigneur. L’un est transmissible de père en fils, car il établit des hommes mortels pour le service, l’autre est intransmissible car le Seigneur vit à jamais.
    Le premier sacerdoce est le fondement de la Loi donnée au peuple. (Hébreux 7.11) C’est un sacerdoce qui n’a rien amené à la perfection car il était pratiqué par des hommes pécheurs, mortels, nécessitant un renouvellement constant des sacrifices sur l’autel d’airain.
    Ce sacerdoce n’a pas pu atteindre la perfection, étant exercé par des hommes faillibles. Le sacrificateur devait d’abord offrir des sacrifices pour lui-même, pour ses fautes et ensuite pour celles du peuple. Ce sacerdoce était l’ombre dont la réalité est le sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek, prévu depuis toujours par l’Eternel.
    Chaque jour, matin et soir, le sacrificateur de service immolait un agneau (Exode 29.38-42) pour maintenir par le sang de ce sacrifice, la grâce de l’Eternel sur le peuple de Dieu. Chaque année, le 10 du septième mois était célébré le grand jour des expiations. Ce sacrifice était renouvelé chaque année, ‘’mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés, car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.’’ (Hébreux 10.3)
   Ce Jour du Grand Pardon ou le Yom Kippour ‘’rappelait, chaque année, le souvenir des péchés.’’ Le sang des animaux ne pouvait ôter les péchés ! Ce sacerdoce était là en vue d’un temps de réforme et il était l’ombre dont la réalité est celui de notre Seigneur. Ces sacrifices étaient, malgré leurs imperfections, efficaces. Lorsque Balaam a prophétisé sur le peuple, pour le maudire, par l’ordre de Balaq fils de Tsippor, il n’a pas pu, mais, au contraire le peuple a été béni, car sept taureaux et sept béliers ont été immolés. L’Éternel a vu le peuple à travers le sang du sacrifice. Balaam n’a pas dit : « ll n’y a pas d’iniquité en Jacob, ni d’injustice en Israël », mais « Il (Dieu) n’aperçoit pas d’iniquité en Jacob, ni d’injustice en Israël. » Le Seigneur n’a pas vu les fautes, car le peuple était couvert par le sang du sacrifice. Mais il y avait bien de l’iniquité en Jacob et de l’injustice en Israël, invisibles aux yeux de Dieu, couverts par le sang du sacrifice.
    Mais ce sacerdoce, fondé sur la Loi, n’a rien amené à la perfection. La Loi, en effet, établit comme souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse. (Hébreux 7.28) Ce sacerdoce d’Aaron avait pour but la construction du Temple érigé par Salomon. Ce bâtiment était nécessaire pour exercer le sacerdoce d’Aaron, sacerdoce transmissible après la mort de celui-ci à sa postérité. Ce sacerdoce maintenait la grâce de Dieu, sur le peuple, par le sacrifice perpétuel des bêtes immolées à cet effet. 
   Le nouveau sacerdoce, celui de Christ, intransmissible, a eu pour but la construction de ce Temple spirituel dont a parlé le Seigneur dans Jean 2 : le Temple de son Corps ! C’est un Temple spirituel dont nous sommes à la fois les pierres vivantes et les prêtres…si nous demeurons en Christ ! Christ est le Temple et EN LUI, nous sommes ce Temple. Christ est le Souverain Sacrificateur de ce Temple et EN LUI, nous sommes sacrificateurs, sous Son gouvernement. Nous bénéficions de ce sacerdoce intransmissible, qui est celui de la louange et de l’adoration. Nous sommes sous le Sang de l’Agneau, ce sacrifice perpétuel dû à la grâce ineffable, incomparable et non mesurable de Dieu, notre Père céleste.
   Le sacerdoce d’Aaron qui était pratiqué dans le Tabernacle construit selon le modèle montré à Moïse, sur la montagne du Sinaï, a eu pour but la construction du Temple bâtiment du culte de l’Ancienne Alliance.
    Le sacerdoce du Seigneur Jésus a un but, une finalité bien plus glorieuse que ce Temple construit de mains d’homme. Son but suprême est la construction de l’Édifice Éternel qui est le Temple spirituel de Son Corps, Lui ressuscité des morts et nous, en Lui pierres vivantes. Ce Temple, sublime grâce, devient l’Épouse de Christ ! Christ et l’Eglise qui est Son Corps forment cet édifice spirituel. Quelle grâce !
    Essayons de voir combien est grand ce nouveau sacerdoce. Nous en avons un modèle dans la Bible. C’est celui exercé par Melchisédek dont il est écrit qu’il a été fait semblable au Fils de Dieu, en ce sens qu’il n’a pas de généalogie. Il est écrit qu’il n’a ni commencement ni fin de vie et que, donc, il est sacrificateur à perpétuité, exactement comme le sacerdoce du Seigneur. C’est lui qui a été rendu semblable au Fils de Dieu et non le contraire. J’ai parfois entendu que Melchisédek est une manifestation de Christ, ce qui semble être démenti par ces versets de la lettre aux Hébreux. (Hébreux 7.1.3)
    Regardons le culte selon la Loi. Il était soumis à des ordonnances charnelles, se pratiquait pour l’homme du peuple, dans le parvis, à l’autel d’airain. Seuls les prêtres avaient le pouvoir d’entrer dans le lieu saint pour la louange et l’adoration. Les adorateurs du peuple ne pouvaient se tenir que dans le parvis pour se présenter devant l’Eternel. Tout était rites, lois, ordonnances, et nul ne pouvait adorer si un prêtre n’était pas là pour offrir les sacrifices que les adorateurs portaient dans le Temple. C’était de belles cérémonies, mais tout était extérieur. Il existait une sainte hiérarchie pour l’adoration.
    En premier l’homme du peuple ne pouvait se présenter devant l’Eternel pour adorer qu’en la présence d'un prêtre pour sacrifier son offrande sur l’autel d’airain. Il ne pouvait dépasser la limite de l’autel d’airain. Seul, le prêtre officiait sur l'autel d'airain.
    En second, les sacrificateurs avaient le pouvoir de pénétrer dans le Lieu Saint pour offrir des parfums, symbole de l’adoration et des prières. Ils représentaient les adorateurs de l’autel d’airain. Mais ils étaient devant le voile qui barrait la route du Saint des Saints.
    En troisième lieu, le souverain sacrificateur avait le pouvoir d’entrer dans le Saint des Saints pour offrir le sang nécessaire qui garantissait la grâce de Dieu sur les transgressions du peuple pour la nouvelle année. Chaque fois, le sacrifice à l’autel d’airain était nécessaire pour se présenter devant l’Eternel. 

    Mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. (Hébreux 10.3)

    Tout était extérieur mais ordonné par Dieu, dans l’attente d’un temps de réforme. C’étaient des ordonnances charnelles. Elles étaient l’ombre des choses à venir et dont la réalité est  l'ultime sacrifice de l’Agneau de Dieu, notre Seigneur accompli à la croix. Il a obéi à toutes ces ordonnances charnelles sans jamais les transgresser. Il a pu se présenter devant le Père, à Golgotha comme Agneau parfait et par l’Esprit éternel s’offrir pour le salut de l’humanité. Grâce incomparable !
     Il est écrit dans Hébreux 9 :

9  C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte,
10 et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation

   Mais Paul a pu écrire dans Romains 14 :

17  Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint–Esprit.
18  Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.

    Par cette simple déclaration de Paul, ayant trait aux viandes sacrifiées aux idoles, le Saint-Esprit prouve que notre sacerdoce devient quelque chose d’intérieur qui va jaillir à l’extérieur en se traduisant par un comportement qui prend sa source dans Christ en nous. Cette déclaration de Paul montre bien la grande différence entre les rites de la première alliance concernant des interdits alimentaires, avec la nouvelle en Christ.
   Paul explique qu’une chose qui n’est pas impure en soi peut le devenir pour celui qui la perçoit de cette façon. Celui qui est libéré ne doit pas, par sa liberté, être une pierre d’achoppement pour celui qui la considère impure. Il n’est plus question de manger et de boire, mais de justice, de paix et de joie par le Saint-Esprit. C’est le nouveau culte !
    La justice de la croix appliquée à ma vie qui me donne la paix, cette paix qui se traduit par la joie immense d’être réconcilié avec le Père, par le Saint-Esprit devient mon service pour Christ ! C’est merveilleux ! Je sers Christ, je suis agréable à Dieu et approuvé des hommes ! Plus question d’ordonnances charnelles, comme il est écrit, pour vivre et plaire à Dieu, mais une vie intérieure qui donne la puissance d’une vie et des actes visibles agréables à Dieu, notre Père et issus de Christ en moi !
    Cette loi qui régissait la vie des enfants d’Israël, repose sur le sacerdoce lévitique exercé par des hommes faillibles. (Hébreux 7.11) D’autre part cette même loi établit comme souverain sacrificateur (image du véritable sacerdoce, celui de Christ) des hommes sujets à la faiblesse.(Hébreux 7.28) La loi n’a rien amené à la perfection (Hébreux 7.19) et nous le comprenons fort bien en lisant cette lettre ! ‘’Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous !’ (Romains 11.32) C’est la loi qui a enfermé tous les hommes dans cette désobéissance pour une intention merveilleuse !
    Le nouveau sacerdoce est fondé sur l’œuvre de notre merveilleux Seigneur, qui est à la fois l’Agneau du sacrifice perpétuel et le Souverain Sacrificateur de ce sacrifice. Comme l’a écrit Paul dans Romains 11.35 : ‘’Tout est de Lui, par Lui et pour Lui !’’ Pour Dieu et Son Fils !  Que nous apprend cette épître sur ce nouveau sacrificateur ?

1 En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés.
2  Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage.
3  Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple.
4  Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron.

    Nous avons la description de ce sacerdoce selon la loi. Les sacrificateurs étaient faillibles et ils devaient s’occuper de leurs péchés et transgressions avant de pouvoir aller vers celles des autres. Etant conscients de leur faiblesse, ils pouvaient être indulgents pour les autres. Quand nous voyons le comportement de ces sacrificateurs ainsi que du souverain sacrificateur devant le Seigneur avant sa crucifixion, nous pouvons nous demander où était leur indulgence !
 Seul Dieu a établi cette dignité, uniquement réservé au Fils béni!

5  Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui !
6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek.

    Pour être établi Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, notre merveilleux Seigneur a dû passer par tout un cheminement durant Son temps sur cette terre. Nul ne peut s’attribuer cet honneur car on y est appelé par Dieu ; Aaron a été appelé par Dieu. (Hébreux 5.5) Cette lettre nous décrit la formation de Jésus pour être ce Souverain Sacrificateur selon cet ordre nouveau. Lisons quelques versets du chapitre 5 :

7  C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
8  a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,
9  et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel,
10  Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.

Et aussi lisons ce qui est écrit au chapitre 4 de cette lettre :

10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.

    La vie de notre Seigneur, le nouvel Adam, a été une formation continue dans la soumission au Père pour notre salut, manifestée par cet amour non quantifiable du Père et du Fils dans la puissance de l’Esprit. Nous pensons toujours aux souffrances du Fils et c’est bien, mais je crois que le Père a aussi souffert de cette nécessité de la souffrance de Son Fils pour notre salut. Tous les deux unis dans la souffrance afin que leur amour pour l’homme, soit le moyen de notre salut ! Quelle grâce !
    Je ne veux pas aller plus loin dans cette méditation. Je ne suis que sur le rivage de cet immense océan, de l’amour de Dieu pour l’homme !
    Que chacun puisse approfondir cette merveilleuse Parole pour croître dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! (2Pierre 3.18)

jcb
   


dimanche 20 janvier 2013

COURTE MEDITATION SUR LA LUMIERE

1  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2  Elle était au commencement avec Dieu.
3  Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4  En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
6  Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
7  Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
8  Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
9  Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
10  Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
(Jean 1)

    Jean-Baptiste n’est pas la lumière, mais Dieu l’a établi pour rendre témoignage à cette Lumière qui est définie : Parole/Lumière/Vie. Le prologue de l’apôtre Jean est rempli de perles merveilleuses !
   Cet Évangile débute ainsi : ‘’Au commencement,‘’ exactement comme dans le premier verset de la Genèse. Par cette Parole, par ce nouveau commencement, Jean nous plonge avant la création du monde physique, dans l’intimité du Père et de Son Fils, ce Fils unique qui est dans le ‘’sein du Père.’’ Nous sommes introduit dans le dessein éternel de Dieu, révélé à l’apôtre par le Saint-Esprit. De toute éternité, ce Fils était destiné à se manifester dans une ‘’chair’’ comme la nôtre, ‘’chair semblable à celle du péché’’, comme Paul l’a écrit dans sa lettre aux Romains.’’ (Romains 8.3) Cela afin de réconcilier le monde avec Dieu par l’expiation de nos fautes dont Il s’est chargées afin de subir la condamnation du juste jugement de Dieu à notre place. Pierre de son côté a écrit à ce sujet :

17  Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez–vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,
18  sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères,
19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
20 prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, (1Pierre 1)

    De toute éternité, la Parole devant être ‘’faite chair’’ étant prédestinée à devenir l’Agneau de Dieu pour ôter le péché, le péché du monde. De toute éternité l’amour de Dieu se trouvait dans cette Parole/Lumière, qui sera incarnée en notre Seigneur Jésus-Christ, pour révéler de façon magistrale qui est ce Dieu paraissant si lointain. Il est notre Père ! Pour devenir notre Père, Dieu devait se réconcilier avec le monde en faisant immoler cet Agneau afin d’expier nos fautes, car Dieu ne peut pas être le Père d’hommes impies. Quelle grâce !!
    Pour devenir notre Père, ‘’Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même, sans tenir aux hommes de leurs fautes.’’ (2 Corinthiens 5.19) Quel amour ! ‘’La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ’’ en devenant cet Agneau expiant les fautes de l’humanité ! Ce sacrifice expiatoire est pour tous les hommes ! Dieu a fait sa Part, et quelle Part ! A chacun, à qui cette bonne nouvelle a été apportée, de recevoir ce ‘’si grand salut,’’ en acceptant le verdict de Dieu sur le cœur humain ! (Hébreux  2.3)

    Au commencement se trouve la Parole qui est auprès de Dieu (pour Dieu) et elle est Dieu et avec (pour) Dieu. Tout a été fait par elle, rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle est la vie.

    C’est la vie, l’éternelle, qualité de vie de Dieu. Ce n’est pas la vie biologique, c’est l’autre, celle qui ne cesse pas. C’est cette Parole/Vie/Lumière qui donne la vie à tous les hommes. A ceux qui croient en Elle, ils reçoivent cette vie d’en haut. 
    Dans Genèse 1.3, nous lisons : Dieu dit…que la lumière soit, et la lumière fut. La Parole et la Lumière sont associées comme dans Jean. La Lumière n’a pas été créée, elle est apparue sur la Parole de Dieu. Par cette Parole, dans Genèse chapitre 1, Dieu crée le monde physique, le monde que les sens peuvent voir. Cette Parole créatrice, c’est le Fils.
   Dans l’Évangile de Jean, la Lumière, qui est Christ, ne peut être vue que par le témoignage des hommes. C’est en premier Jean Baptiste qui, touché et appelé dès le sein de sa mère remplie du Sain-Esprit, (Luc 1.41) témoigne de Jésus en affirmant qu’Il est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, (Jean 1.29,35) le Fils de Dieu (verset 34.) Jean décrit cette Lumière en affirmant qu’Elle est Agneau de Dieu ainsi que Fils de Dieu. C’est la description de la Lumière qui ouvre les yeux du cœur, et c’est par les yeux du cœur que nous la voyons. Puis vient ensuite le  témoignage de ceux qui commencent à suivre Jésus comme les deux disciples dont l’un, André, va vers son frère, Simon que le Seigneur va renommer Pierre. Ensuite, Jésus, Lui-même dira à Philippe : ‘’Suis-moi !’’ C’est l’homme qui rend témoignage à cette Lumière. Elle n'est visible que par ces témoignages!
    Dans Genèse, c’est Dieu qui appelle la Lumière pour qu’Elle devienne visible. Dieu sépare la Lumière des ténèbres. C’est un vrai paradoxe, car lorsque paraît la lumière, les ténèbres disparaissent aussitôt ! Dans Genèse, il faut l’intervention de Dieu pour cette séparation. Ce n’est pas la lumière du soleil car il a été créé le quatrième jour avec la lune et les étoiles. Il est bon de se poser cette question : ‘’comment étaient ces trois premiers jours sans le soleil, car c’est par l’alternance du jour et de la nuit que sont délimitées ces 24 heures ? ’’ Était-ce des jours de 24 heures ou une période indéterminée ? Cette Lumière a éclairé le temps de la création du monde visible. Elle est bien plus que la lumière du soleil ! C’est le Fils de Dieu ! C’est cette Lumière, séparée, sanctifiée, qui va mettre en ordre la création ‘’informe et vide.’’ C’est la Parole/Lumière qui crée toutes choses par une unité parfaite entre le Père, le Fils et par la puissance de l’Esprit.
    Dans le prologue de Jean, nous voyons également cette Lumière briller dans les ténèbres, et ‘’les ténèbres ne l’ont pas accueillie ou comprise, reçue, saisie, arrêtée’’ selon les traductions. Jean dit que cette Parole a tout fait et que rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. Ensuite, par le Saint-Esprit, il définit cette Parole. En Elle est la Vie et la Vie est la Lumière des hommes. La Parole a tout fait, écrit Jean. Il n’écrit pas ‘’la Parole a tout créé’’, mais a tout fait. Paul écrira dans Ephésiens 2.10 que :

‘’nous avons été créés en Christ Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparé afin que nous y entrions’’

    La Parole nous a faits, l’œuvre de la croix de Christ nous a créés. Avant cet appel de la croix et la grâce d’avoir pris la main tendue de Dieu venue vers nous en Christ, nous étions ‘’informes et vides’’ et l’Esprit de Dieu était au-dessus de nous, comme en Genèse 1.
   Nous étions en Adam et Ève lorsque ceux-ci ont péché et avec eux, le verdict de Dieu est tombé sur nous. Cette première humanité en devenir a été souillée par la chute de nos premiers parents. La création entière, elle aussi, a été soumise, non de son plein gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, à la vanité. C’est de la nourriture du fruit, de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, que vient cette vanité. Elle a l’espérance d’être libérée de la servitude de la corruption pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. (Romains 8) …Mais, nous étions élus avant la fondation du monde en ce Fils (Ephésiens 1.4) Je ne sais pas expliquer cette vérité aussi glorieuse, mais je crois ce que dit Dieu par Paul !
    Cette Parole/Lumière/Vie ne peut devenir visible que par le témoignage de l’homme soumis à l’Esprit de Dieu. Jean n’était pas la Lumière, mais il a rendu ‘’visible’’ cette Lumière par sa prédication. Il a préparé les cœurs et ceux qui étaient touchés et qui se faisaient baptiser pour attester qu’ils s’étaient repentis. Ils devenaient aptes à recevoir la Lumière.
    Lorsque Jésus paraît  pour exercer Son ministère, les choses vont radicalement changer. Lisons ces versets que nous trouvons dans les ‘’béatitudes’’  en Mathieu :   

14  Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ;
15  et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
16  Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

    Il y a donc un changement radical. Ceux qui croient au Seigneur deviennent cette Lumière du monde. Jésus a déclaré que Jean-Baptiste était le plus grand de ‘’ceux qui sont nés de femmes.’’ Cependant le plus petit dans le royaume des cieux, est plus grand que Jean Baptiste. C'est étonnant n’est-ce pas ? Jean-Baptiste a donc été le plus grand de tous les prophètes. Il a été plus grand que Elie, Esaïe, Jérémie etc. Jésus a parlé de ceux qui sont nés de femmes, ce qui est le lot de tous les êtres humains sur la terre. Notre naissance d’en haut est spirituelle. Elle n’est pas d’origine terrestre.
    Nous lisons dans le prologue de l’apôtre Jean, au sujet de la Lumière :

11  Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.
12  Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
13  lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
 
    Tout être humain né de femme qui reçoit cette Lumière a le pouvoir ou le droit de devenir enfant de Dieu. Il devient une nouvelle création qui n’est plus né du sang, de la volonté de la chair (la nature humaine) ou de l’homme, mais de Dieu. C’est pour cette raison que Jésus emploie cette expression qui paraît assez bizarre : ‘’né de femme.’’ Celui qui a accepté cette Lumière, naît d’en haut ou de nouveau et devient enfant de Dieu ! (Jean 3.3, 7)
    Voyons un autre aspect de cette Lumière que nous trouvons dans Actes 13, passage dans lequel Paul fait référence à Esaïe 49.6 :

44  Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu.
45  Les Juifs, voyant la foule, furent remplis de jalousie, et ils s’opposaient à ce que disait Paul, en le contredisant et en l’injuriant.
46  Paul et Barnabas leur dirent avec assurance : C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous–mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens.
47  Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur : Je t’ai établi pour être la lumière des nations, Pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre.

    Nous avons un autre passage dans le prophète Esaïe au chapitre 42 qui explique bien le pouvoir de la Lumière :

 Ainsi parle Dieu, l’Eternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.
6  Moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,
7  Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.

    Dans ce passage, il s’agit prophétiquement du serviteur de l’Eternel, notre Seigneur Jésus-Christ. Cette Lumière a le pouvoir de rétablir l’homme, les nations, dans sa condition première, celle de l’homme avant la chute. C’est le salut pour toutes les nations, pas uniquement pour Israël. C’est le ministère de Christ en nous. Nous sommes porteurs de cette Lumière et nous devenons ouvriers avec Dieu dans le champ du monde.
    Esaïe 42.6 définit le ministère de notre merveilleux Seigneur en nous et à travers nous pour toutes les nations. Lisons aussi Esaïe 49.6 :

6  Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.

    Esaïe 49.6 définit notre ministère, le ministère de tous les croyants : lumière des nations afin de porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre. C’est une charge de salut, universelle, dont la puissance de cette mission se trouve être la vie de Christ en nous. C’est Lui la Lumière, c’est Lui, le salut, c’est nous qui en sommes les dépositaires.  C’est ce qui ressort de Esaïe 42.6 : Le Serviteur de l’Eternel est la Lumière et depuis l’œuvre de la croix cette Lumière habite en nous ! Quelle grâce, mais quelle responsabilité pour nous, aujourd’hui !!
    Donc, notre Seigneur a dit :

12  Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie (Jean 8.12)

et aussi dans Jean 9.5

5  Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

    Il y a bien d’autres passages qui se rapportent à cette Lumière qu’est Christ. Nous nous en tiendrons à ces deux versets. Jésus a dit, comme nous avons vu plus haut : ‘’Vous êtes la lumière du monde.’’ Nous pouvons affirmer que nous sommes lumière dans la Lumière. Si nous regardons le prologue de Jean, Lumière et Parole sont liées, sont ensemble et la Vie est en cette Lumière/Parole. Nous constatons que, dans le prologue de l’Évangile de Jean, Parole, Lumière sont intimement liés et sont la somme complète de la qualité de Vie du Seigneur.
    Si nous sommes dans la Parole, nous avons la Vie (l’éternelle, celle de Christ) et cette Vie est la Lumière pour ceux qui sont captifs, aveugles, et ceux qui sont dans les cachots. (Esaïe 42.7) La Lumière est en rapport direct avec la délivrance ou plutôt, cette Lumière qui découle de la Vie qui est dans la Parole met à découvert tout ce qui est caché dans le cœur des hommes. Ceux qui acceptent le verdict de cette Parole/Lumière/Vie ‘’ont le pouvoir de devenir enfants de Dieu, nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.’’  Par la grâce infinie de Dieu, nous avons ce dépôt pour le salut de tout homme!
    Malheureusement, il est écrit de cette Lumière : ‘’Elle est venue chez les siens et les siens ne l’ont pas reçue !’’  C’est triste, très triste. Cela est confirmé, quand nous lisons Actes 13 des versets 44 à 52. Les Juifs suscitent une persécution contre Paul et Barnabas et les font chasser de la ville…. Lorsque nous sommes réellement cette lumière du monde, il n’est pas possible que ceux qui nous entourent ne soient pas interpellés par celle-ci. Nous pourrons vivre des moments où cette lumière suscitera des oppositions, parfois même féroces ou, au contraire, des cœurs touchés demanderont à rencontrer cette Lumière qui est en nous!
    Donc, nous sommes la lumière du monde, à condition que nous vivions de cette Vie que nous a donnée la Parole. Nous sommes lumière dans la Lumière, comme nous avons vu plus haut. Christ vit en nous par son Esprit. C’est la Bible qui l’affirme. C’est à nous, par une vie sanctifiée, de laisser passer cette Lumière qui pourra toucher les cœurs. Si nous vivons dans la soumission à Christ en nous, toute notre vie, nos actes, nos paroles etc deviennent lumière et Christ peut manifester Sa gloire à salut envers ceux qui sont autour de nous. C’est notre parole qui devient Parole de salut (Jean 17.20) car c’est le Seigneur l’Esprit qui inspire ces paroles de vie, pour le salut de celui ou de ceux à qui nous les donnons.
    ‘’Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie’’ (1Jean 5.12)  Notre part est de laisser vivre le Fils en nous car Il est le seul à détenir cette Vie. C’est Lui en nous, qui agit (à travers nous) puisque c’est le seul qui sauve, mais par nous et nous sommes ouvriers avec Lui dans Sa moisson.
    Paul l’exprime bien dans Galates 2.20 lorsqu’il écrit : ‘’ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi !’’ Christ en moi sauve, guérit, touche les cœurs etc… Nous ne pouvons vivre ce qui est décrit dans les Écritures que par la foi ! Cette foi vient et vit  en nous par le Saint-Esprit et elle est le fruit de notre intimité avec le Seigneur par la lecture de Sa Parole, par notre soumission à Lui en nous, en moi. Jésus a dit :

37   Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
38  Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture.
39  Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

    Celui qui croit en moi… Oui, mais pour croire en Jésus, nous devons nous approcher de Lui et boire l’eau de la Parole, qui est la source de notre foi. C’est la foi agissante par l’amour (Galates 5.6) qui peut faire couler ces fleuves d’eau vive ! Nous sommes le lieu de la source de Dieu pour tous les hommes (inconvertis et convertis)
    Par notre vie, cette Lumière/Parole/eau vive se voit et coule à travers nous, pour éclairer, rafraîchir, sauver, consoler etc…
    Dans Apocalypse 22.1, Jean voit le fleuve d’eau de la vie qui sort du trône de Dieu et de l’Agneau, ‘’limpide comme du cristal.’’ L’origine de ce fleuve se trouve dans le sanctuaire de Dieu, le Lieu de son trône. Si Dieu, notre Père est vraiment le Seigneur de notre cœur, ce fleuve limpide comme du cristal coulera de nos cœurs, de nos seins car nous sommes ce sanctuaire, par pure grâce!!
    Disons en conclusion que, pour être cette lumière du monde, nous devons :
--avoir la foi au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
--avoir la foi dans les paroles du Seigneur Jésus.
--cette foi doit être agissante par l’amour.
--obéir à Dieu notre Père afin qu’Il soit le Seigneur de notre cœur.
--marcher dans la sanctification sans laquelle nul ne peut voir le Seigneur à travers nous. Nous avons l’exemple de Loth, juste au milieu de Sodome. Il torturait, jour après jour, son âme de juste à cause des iniquités qu’il voyait ou entendait. Il n’a pas pu détourner une seule personne de leur vie dissolue, même pas ses gendres. Il s’était trop identifié à eux et sa parole ne pouvait les atteindre car il était, extérieurement, comme eux. Nous pouvons être ce Loth torturant notre âme sans pouvoir toucher le monde car notre vie est comme celle de ce monde.   
    Ce qui peut faire la différence et nous donner la puissance de cette Vie pour la transmettre c’est : notre sanctification !
   

jcb   
    


   

dimanche 13 janvier 2013

COURTE MÉDITATION SUR LE MÉLANGE


19 Vous observerez mes lois. Tu n’accoupleras point des bestiaux de deux espèces différentes ; tu n’ensemenceras point ton champ de deux espèces de semences ; et tu ne porteras pas un vêtement tissé de deux espèces de fils. (Lévitique 19)

9  Tu ne sèmeras point dans ta vigne diverses semences, de peur que tu ne jouisses ni du produit de ce que tu auras semé ni du produit de la vigne.
10  Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble.
11 Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble ;  (Deutéronome 22)

    Le Rabbinat français traduit ce verset 9 ainsi :

N’ensemence pas ton vignoble de graines hétérogènes, si tu ne veux pas frapper d’interdit la production entière : le grain que tu auras semé et le produit du vignoble.

    D’autres, comme Darby traduit ce verset 9 exactement le contraire du Rabbinat :

Tu ne sèmeras pas ta vigne de deux espèces (de semence) de peur que la totalité de la semence que tu as semée et le rapport de ta vigne ne soient sanctifiés.

    Personnellement j’adhère à la traduction du Rabbinat car je crois qu’il s’agit du mélange et Dieu n’aime pas le mélange. Chouraqui traduit : « …pour ne pas consacrer le plein de ta semence. » Il explique en note : « pour ne pas consacrer = pour ne pas devoir interdire le fruit d’un mélange hétérogène. »  Si une chose est sanctifiée, comme cette semence hétérogène, elle n'est plus d’aucun profit car elle devient intouchable pour celui qui l'a semée. C’est peut-être ce que nous explique Chouraqui.
   Si le Seigneur ordonne ces prescriptions pour son peuple, nous devons nous demander  pourquoi ces interdits et quel en est la signification spirituelle profonde. Nous avons une explication au sujet du bœuf qui ne doit être ‘’emmuselé lorsqu’il foule le grain’’ (1Corinthiens 9.9 qui est repris de Deutéronome 22.4) dans le Nouveau Testament qui est très utile pour comprendre ces textes.
    Paul pose cette question et y répond en comparant son ministère avec le travail du bœuf :

9  Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met–il en peine des bœufs,
10  ou parle–t–il uniquement à cause de nous ? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part.

   Nous savons que, dans la Bible, le bœuf symbolise le parfait serviteur ou l’esclave fidèle. Paul explique que cette interdiction a une portée bien plus grande que le fait de ne pas emmuseler un bœuf pendant son travail. Il l’applique à son ministère et il en fait une règle spirituelle. Il peut selon ce principe user des biens de ceux à qui il porte la Parole. Il ajoute que lui et ses compagnons n’usent pas de ce droit de récolte des biens matériels afin de ne pas créer d’obstacle à l’Évangile. Nous avons donc cet interdit dans le Deutéronome et, dans le Nouveau Testament, sa signification spirituelle.
   Dans ces deux passages de la Loi, l’Eternel interdit le mélange ( deux semences, deux bêtes, deux fils textiles, pour le même ouvrage). C’est une loi fondamentale qui symbolise la sainteté de Dieu. Il a horreur du mélange. Dieu a donné ce commandement, d'abord au enfants d’Israël puis aux saints de la Nouvelle Alliance "Vous serez saints car je suis saint." (Lévitique 19.2 et 1Pierre 1.16) La sainteté exclut le mélange, un homme séparé pour Dieu par sa nouvelle naissance ne peut être quelqu'un de composite!
   Semer deux semences dans un champ, c’est semer le mélange et la confusion dans ce champ. Derrière cette interdiction se trouve une loi spirituelle fondamentale. Le mélange de deux semences produit la confusion et le désordre. Jésus a bien expliqué cela dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mathieu 13.24-30) Il s’agit du champ du monde comme Il l’explique dans la suite de cet Évangile.
    Lorsque nous témoignons de du salut aux personnes inconverties, il est essentiel de ne semer que la semence de l’Évangile dans le cœur de ces personnes, de ne pas mélanger deux semences. Il arrive parfois de mélanger la Parole de Dieu avec un peu de philosophie, de psychologie ou de bribes de toutes ces sciences ayant trait à l’être humain, la sagesse du monde. Ensemencer le cœur par un mélange composé de la Parole de Dieu avec ces choses, trouble les cœurs et ne permet pas vraiment d’amener la Vie. Il est très difficile ensuite, de séparer ce qui est divin de ce qui est profane. Cette parole n’a pas beaucoup de puissance pour toucher le cœur et mener des hommes au Seigneur pour leur salut. Cette interdiction du Lévitique a en vue la prédication de l’Évangile pour le monde, mais aussi de prodiguer un enseignement pur, sans mélange par ceux qui sont appelés à nourrir les membres de l’Eglise.
    A présent, examinons l’interdiction dans le Deutéronome. Il s’agit de ne point semer deux semences différentes dans une vigne comme nous avons vu plus haut, dans ce verset du Deutéronome, différent de Lévitique. Il s’agit de semer  sans mélanger les semences dans une vigne. La vigne est le symbole du peuple de Dieu. Le Seigneur a repris cette image en se définissant « le vrai Cep » Esaïe affirme en 5.7 que Juda est le plant que l’Eternel chérissait, mais que, au lieu de la droiture, Il a trouvé la forfaiture et au lieu de la justice, le cri du vice. 
   Nous sommes les sarments de ce Cep divin, le Juif premièrement et le païen. C’est pour cette raison que le Seigneur affirme être le vrai Cep. Il s’agit de Christ et de son Eglise. Je crois que le Seigneur met en garde les ministères en leur interdisant de semer en mélangeant la Parole avec la Loi de Moïse ou la sagesse humaine.
  Il n’est pas possible de semer cette Parole du Seigneur, la grâce de la Croix, avec les prescriptions de la Loi comme cela s’est produit chez les Galates. La confusion la plus totale régnait dans cette église et Paul leur écrit :

 Il y a des gens qui vous troublent et veulent pervertir l’Evangile du Christ. (1.7)

   C’est clair ! Nous avons vu cela dans nos méditations sur l’épître aux Galates. La Loi mélangée à la grâce de Dieu issue de l’œuvre de la Croix, pervertit l’Évangile ! Paul ira jusqu'à demander à ces Galates : "Ô Galates insensés! Qui vous a ensorcelés?..." Ailleurs, dans l’épître aux Colossiens, Paul dénonce aussi ce mélange lorsqu’il écrit :

20  Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose–t–on ces préceptes:
21  Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas !
22  préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ?
23  Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.   (chapitre 2)

     Il n’est nul besoin de commenter ce passage. Il est limpide. Paul oppose les œuvres mortes à la grâce de Dieu et la vie qui coule de l’intérieur de nos êtres vers l’extérieur. C’est cette vie qui nous délivre de tout ce qui lui est contraire à elle et nous n’avons pas de loi (ne prends pas! ne touche pas etc) qui nous maintient dans l’esclavage. C’est la vie de Christ en chacun de nous qui détruit tout ce qui s’oppose à elle!...Si nous la laissons agir en lui obéissant 

    Dans la lettre aux Hébreux, l’auteur dénonce aussi ce mélange qui commence à gagner du terrain dans le cœur et la vie de ces Hébreux convertis. Il est écrit en 13.9 :

Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés.

    L’auteur oppose la grâce à la Loi. Il s’agit de ce qui était mangé après être offert sur l’autel d’airain. C’était l’autel de la grâce de l’ancienne Alliance. On pouvait offrir des sacrifices de communion. Cet autel n'était que l'ombre des choses à venir: Christ et Son oeuvre à la croix. L’auteur continue en expliquant que nous avons un autel dont nous ne pouvons tirer notre nourriture. Il est question de l'autel de l'expiation des péchés. Cet autel n'existe plus car Christ s'est offert une seule fois pour l'expiation de nos fautes. Il n'est plus besoin de cet autel. Il ne reste que celui de la grâce. C'est l'oeuvre parfaite de notre Seigneur qui nous sert d'autel, uniquement pour la louange et l'adoration. C’est le nouvel autel, celui duquel nous pouvons tirer le secours pour le besoin du moment. Il n’y a plus de rites du culte lévitique. Le culte ancien n’a aucune place dans le nouvel ordre inauguré par notre merveilleux Seigneur ! Pas de mélange ! Pas deux semences qui mènent à la confusion !
    Nous pourrions multiplier les exemples dans le Nouveau Testament de ce danger du mélange. Voici un dernier exemple quand Paul écrit aux Corinthiens, dans sa première lettre :

Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus–Christ, et Jésus–Christ crucifié.(2.2)

   Après avoir écrit cela, Paul dénonce la sagesse humaine, folie aux yeux de Dieu, et la compare à la sagesse de Dieu, folie pour les hommes. La sagesse de Dieu c’est Christ crucifié ! Il n’y a pas pire folie pour le monde que cette sagesse-là ! Paul annonce le salut sans mélange !
    Le mélange se traduit par la ruine du témoignage et il n’y a plus aucune puissance pour le  le témoignage du salut. C’est la lumière mélangée aux ténèbres ! Il est bon de penser à cela lorsque nous témoignons de notre foi au Seigneur Jésus. Cette foi est fondée sur Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ! Nous devons donner par notre témoignage de vie ainsi et oral que le butin de ce sacrifice est la résurrection et la vie éternelle par la puissance de l’Esprit ! Pour entrer dans cette grâce, il suffit de se reconnaître pécheur et perdu, condamné à mort puis en confessant et en se repentant accepter que le Seigneur a pris sur Lui, à notre place, cette condamnation pour être sauvé.
     Il est aussi interdit de labourer avec un bœuf et un âne attelés ensemble. Je pense qu’il est question ici de notre service dans le Seigneur. Il est très difficile d’accomplir une tâche en ayant comme compagnon une personne qui n’a pas été appelé au même service ou qui n’est pas prête pour ce service. Je pense à Paul qui a refusé de prendre Marc, car il avait démissionné lors du premier voyage missionnaire avec Barnabas. Plus tard, à la fin de sa vie, Paul demande la compagnie de ce même disciple en précisant « il est fort utile pour le service. » (Timothée 4.11) Marc était devenu un disciple accompli, utile à l’œuvre du Seigneur. Nous avons besoin de discerner si nous sommes aptes au service et lequel !
    Un dernier point est à examiner : l’interdiction de mélanger deux fibres différentes pour un vêtement. Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble.
   Le vêtement est le symbole de ce que nous sommes dans notre vie, du témoignage visible. Dans la Bible le vêtement est plus qu’un habit. Il définit notre identité, notre vie, ce que nous sommes en réalité. Lorsque Jésus appelle Bartimée, cet aveugle qui mendiait sur la route de Jéricho, celui-ci se leva, jeta son manteau et vint vers Jésus. Il a jeté sa vieille vie afin de recevoir celle que va lui donner le Seigneur en le guérissant de sa cécité.
   Dans sa parabole des invités aux noces du fils d’un roi, chaque invité trouve une excuse pour refuser l’invitation. Le roi décide d’aller chercher tous ceux que les serviteurs pourraient trouver. Chacun est revêtu d’un habit de noces pour entrer dans la salle du festin. Lorsque le roi vient, il s’aperçoit qu’un invité n’est pas revêtu de l’habit. Il est aussitôt expulsé et les serviteurs le jettent dans ‘’les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents.’’ Il n’avait pas l’habit de noces !!
    Dans Apocalypse 22, nous lisons :

14  Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
15  Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !

    Heureux ceux qui lavent leurs robes (leurs vêtements) ! Le vêtement est ce qui se voit. C’est une image pour nous exhorter à avoir toujours une vie qui est le reflet de la vie de Christ en nous. Le verset 15 décrit ceux qui n’ont pas leurs robes lavées. Ils ne pourront jamais entrer par les portes de la ville, la nouvelle Jérusalem. Pour nous, qui avons été lavés par le Sang de l’Agneau, nous devons laver notre robe salies des souillures que nous contractons durant notre marche sur cette terre. Laver sa robe, c’est reconnaître nos fautes, les confesser, s’en éloigner et ‘’le Sang de Jésus nous purifie de toute iniquité’’ (1Jean 1.9) 
   D'autre part Paul dans Galates 3.27 affirme que nous avons revêtu Christ, nous tous qui avons été baptisés. C’est notre vêtement. Nous devons le tenir pur !
    C’est le premier aspect de ce vêtement sans mélange. Il y a un autre point très important qui a trait à notre sacerdoce. Lisons quelques versets dans Ezéchiel 44 dans lesquels l’Eternel donne des ordres pour le sacerdoce des fils de Tsadoq :

17  Lorsqu’ils franchiront les portes du parvis intérieur, ils revêtiront des habits de lin ; ils n’auront sur eux rien qui soit en laine, quand ils feront le service aux portes du parvis intérieur et dans la maison.
18  Ils auront des tiares de lin sur la tête, et des caleçons de lin sur leurs reins ; ils ne se ceindront point de manière à exciter la sueur.

  Lorsque ces sacrificateurs, en l’occurrence les fils de Tsadok, s’approchaient de l’Eternel pour le servir, le vêtement était strictement tissé avec du lin. La laine était prohibée. Pas de mélange de laine et de lin et pas de laine, tel est l’ordre de l’Eternel pour le servir ! Nous savons quel est la signification spirituelle du lin. Nous avons l’explication très claire dans le livre de l'Apocalypse au chapitre 15 :

7  Réjouissons–nous et soyons dans l'allégresse, et donnons–lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,
8  et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints.

    Nous savons ce qu’est le symbole du lin. De plus ces œuvres justes, celles qui nous vêtiront quand nous serons invités aux noces de l’Agneau, sont celles que le Seigneur a déjà préparées pour que nous les pratiquions. (Ephésiens 2.10) Nous devons tisser notre vêtement de lin en servant le Seigneur par les œuvres qu’Il a préparées, ici-bas, afin d’être vêtus et non pas nus quand nous serons dans sa présence.
    Le vêtement mélangé avec la laine peut  symboliser un mixage entre les œuvres déjà prêtes et ce que nous ajoutons de notre propre autorité. C’est un mélange qui ne satisfait pas le cœur de Dieu. Je pense à ces concerts de louanges aux décibels éclatants qui réjouissent ceux qui sont là, mais sûrement pas le cœur de Dieu. Les musiciens sont souvent très applaudis et le Seigneur qui doit normalement être glorifié par ces chants passe au second plan. J’ai connu un frère qui me disait ‘’s’éclater’’ pendant les cultes car la musique était super et après s’être éclaté, il reprenait sa vie habituelle qui était aux antipodes de la vie chrétienne ! La laine, qui est une fibre chaude peut représenter tout ce qui glorifie mon âme au dépend de ce que je dois au Seigneur.
    Voilà quelques pistes de méditations sur ces sujets que je trouve très important pour notre vie de disciples. Il y en a sûrement beaucoup, beaucoup d'autres !

jcb