dimanche 6 janvier 2013

LES DEUX AUTELS (Exode 20)

22  L’Eternel dit à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : Vous avez vu que je vous ai parlé depuis les cieux.
23  Vous ne ferez point des dieux d’argent et des dieux d’or, pour me les associer ; vous ne vous en ferez point.
24  Tu m’élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d’actions de grâces, tes brebis et tes bœufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai.
25  Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées ; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais.
26 Tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité ne soit pas découverte.

    Nous lisons dans Exode 19.25 : ‘’Moïse descendit vers le peuple et lui parla.’’ Il a averti solennellement le peuple de ne pas monter sur le mont Sinaï et a fixé les limites au-delà desquelles il risquait de tomber sous la colère de Dieu. Tout cela parle de sanctification et personne ne peut aller vers l’Eternel sans l’appel de Celui-ci et selon les règles fixées par Lui. Notre Dieu est aussi ‘’un feu dévorant’’ ! (Deutéronome 4.24, 9.3, Hébreux 12.29)
    Dès que Moïse a fini d’avertir le peuple, il est écrit ‘’Puis Dieu prononce toutes ces paroles en disant…’’  Est-ce Moïse seul qui a entendu ces paroles ou tout le peuple avec lui ? On Ne sait pas vraiment. Il est fort possible que le peuple n’ait entendu que le tonnerre et vu les éclairs et le feu qui embrasaient la montagne. Moïse rassure le peuple (verset 20) puis il s’approche de la nuée dans laquelle se trouve Dieu.
    Les versets 22 à 26 décrivent un moment d’intimité entre l’Eternel et Moïse. Cette intimité va se prolonger. Elle est décrite dans les chapitres  20 à 32 et elle va s’achever au moment de la fabrication du veau d’or. (32.7)
    Mais, pour l’instant, le peuple se tient éloigné de la nuée d’où partaient ces éclairs et ce tonnerre. Moïse y entre pour entendre ce que Dieu veut dire à Son peuple. La crainte de l’Eternel s’est emparée de tous et seul, Moïse s’approche de Dieu. Voilà pour le contexte de ce que nous allons méditer.
   Dès que Moïse est dans Sa présence, l’Eternel le met en garde contre l’idolâtrie. Il lui demande de  ne jamais tailler des dieux d’argent, ni d’or. C’est la première interdiction formelle de Dieu et immédiatement après, c’est l’autel qui est présenté. Ce sont les deux choses principales exigées de l’Eternel pour entrer dans Sa présence : les idoles sont formellement interdites et un autel est nécessaire pour communier avec notre Dieu. La condamnation de l’idolâtrie est pour la préparation du cœur de celui qui s’approche de Dieu. L’autel est la provision de l’Eternel car Son cœur est apaisé, la justice assouvie et la porte ouverte pour la communion avec Lui.
    Cet autel doit être fabriqué avec de la terre, ‘’pour offrir tes holocaustes, tes sacrifices de communion, ton petit et ton gros bétail. ‘’ (Verset 24) La fin de ce verset est remarquable : ‘’Partout où je rappellerai mon Nom, je viendrai vers toi et je te bénirai.’’  
    Cet autel, bâti  avec de la terre, ne sert que pour les sacrifices qui sont agréables à Dieu, à savoir l’holocauste et les sacrifices de communion. (appelés aussi de prospérité, de paix, rémunératoires selon les traductions)  Il n’est pas question du sacrifice pour le péché avec cet autel de terre. Les péchés seront traités sur l’autel d’airain, d’abord dans le tabernacle, puis dans le temple bâti par Salomon. Sur cet autel seul est présenté tout ce qui est agréable à l’Eternel. Il n’est pas question du péché, traité ailleurs, c’est-à-dire sur l’autel d’airain.
    L’Eternel continue en précisant : ‘’ Si tu m’élèves un autel de pierre, tu ne le bâtiras point en pierres taillées ; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais’’  
    Il ajoute en conclusion : ‘’Tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité ne soit pas découverte’’  
    Comment comprendre ces deux autels que nous ne retrouvons nulle part ailleurs dans l’Ancien Testament ? Que veut nous enseigner notre Dieu par cet autel décrit de deux façons différentes et qui ne concerne que ce qui est agréé de Dieu par ces sacrifices ? Il n’est pas question du péché, qui est traité ailleurs dans le temple ou le tabernacle sur cet autel d’airain, image, symbole de la croix glorieuse de notre Seigneur.
    Cet autel, qui peut être bâti de deux matériaux différents (la terre ou les pierres) est le moyen prévu par Dieu pour entrer en communion avec Lui. C’est le lieu où il n’est plus question du péché, mais de l’intimité avec la Divinité. C’est le lieu de tout ce qui est agréable à Dieu, le gain acquis par le sacrifice pour le péché immolé sur l’autel d’airain. C’est le Lieu de la satisfaction de Dieu, le Lieu par excellence de la communion, car le péché n’est pas pris en compte car il a été traité et jugé ailleurs. C’est déjà, en ombre, la réalité de la croix du Seigneur. En Christ, nous sommes agréables à Dieu notre Père. Il a pris et expié notre iniquité et nous sommes au bénéfice de ce terrible jugement tombé sur Lui et qui nous était destiné. La grâce de Dieu  est magnifiée par cet autel ! Il sera toujours question de cette croix, symbolisée par ces deux autels, mais plus pour la condamnation, seulement pour la communion, l’intimité avec notre Père céleste. Pour cela, nous devons marcher dans la sanctification. C’est l’interdiction de toute forme d’idolâtrie exigée par l’Eternel. Tout ce qui prend une place plus importante dans nos cœurs que celle de notre Dieu est une forme d’idolâtrie. C’est la nécessité de prendre notre croix, celle dont le Seigneur a parlée dans les Evangiles quand il a dit :

‘’Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple’’
(Mathieu 10.34-39   Luc 14.26-27, 33)

    Cette croix que nous devons porter pour être disciple représente la mort de notre nature terrestre, clouée avec Christ sur ce bois. Elle atteste que cette vie, non conforme à la volonté de Dieu, a été jugée et condamnée avec Christ et n’a plus de prise sur nous si nous portons cette croix qui en est la preuve. La première place dans nos cœurs est celle du Seigneur ! Tout autre objet qui pourrait prendre cette place est une idolâtrie. Dans le contexte de ces versets de Mathieu et de Luc, se sont nos affections naturelles qui doivent être ‘’haïes’’ car elles peuvent prendre la première place dans nos cœurs. Dans le verset 33 de Luc c’est plus radical encore : ‘’Ainsi quiconque d’entre vous ne renonce pas  à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple !’’
    Le plus bel exemple de ce renoncement à tout ce que l’on possède se trouve dans Genèse 22, lorsque le patriarche Abraham lève son bras armé d’un couteau pour sacrifier Isaac. Nous connaissons la suite ! Son fils lui a été rendu, mais il n’était plus l’idole de son cœur. Il jouissait de toute la richesse acquise pendant sa vie, sans rien posséder !
   Cette croix c’est notre mort naturelle et elle est là pour nous inciter à faire mourir par l’Esprit, les actions du corps, contraires à la vie de Christ en nous. Elle nous donne de jouir du butin de la croix qui est la victoire sur les œuvres de la chair. La croix, qui est la porte du ciel pour notre nouvelle humanité, est l’instrument de mise à mort de notre vieille nature, sur le fondement de l’œuvre du Seigneur. 
    Cet autel de terre peut être l’homme que je suis (que nous sommes) en Christ agréable à Dieu mon (notre) Père et par lequel je peux (nous pouvons) construire, jour après jour, cette intimité avec mon (notre) Père céleste par notre Seigneur Jésus-Christ. L’holocauste qui monte comme un encens précieux vers mon (notre) Père  est l’appréciation que j’ai (que nous avons) du sacrifice de Christ à la croix pour moi (pour nous). C’est le parfum de Christ qui monte à travers et par nous mélangé avec le nôtre pour adorer notre Père. Ce sont les mérites de notre Seigneur mis à notre compte. ‘’Partout où je rappellerai mon Nom je viendrai vers toi et je te bénirai !’’ L’endroit béni où Dieu fait se souvenir Son Nom est Golgotha ! C’est l’endroit, depuis la venue du Seigneur où Dieu rappelle Son Nom pour bénir ! L’endroit de la justice de Dieu assouvie, où le péché a été expié et où est ouverte la porte des cieux. C’est cet autel décrit de ces deux façons différentes qui est le fruit de la croix. C’est l’autel du fruit de la résurrection de notre merveilleux Seigneur !
        Chaque fois que nous prenons le repas du Seigneur, nous annonçons Sa mort jusqu’à ce qu’Il vienne. (1Corinthiens 11.26) Par ce repas, nous faisons monter vers le Père, le parfum de bonne odeur, agréable à Dieu, parfum de l’holocauste. Notre appréciation de ce sacrifice merveilleux (l’holocauste) est notre parfum associé au parfum de Christ ! C’est notre adoration provoquée, générée par la révélation que nous avons de la perfection de Christ et de Son sacrifice, de cet amour impossible à qualifier ou quantifier !.
    Je crois qu’il y a de nombreux trésors à découvrir à partir de cet autel de terre. Je ne pense pas être capable de tous les découvrir ! Lisons ce verset du Psaume 139 :

15  Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre.

    Il est un peu osé de rapprocher ce texte, de la croix de Christ, de cet autel de terre dont le gain a été pour nous, cette naissance d’en Haut, issue ou fruit de l’œuvre de cet autel de terre. Pourquoi pas ? Cet Agneau immolé a été désigné d’avance, avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps. (1Pierre 1.20) Paul, de son côté, affirme par le Saint-Esprit que ’’Nous avons été élus avant la fondation du monde pour que nous soyons saints et sans défaut devant Lui.’’ Pour être saints et sans défaut, il nous faut passer par la croix ! Avec cet autel de terre a été engloutie notre humanité déchue, conséquence de la faute de nos premiers parents. Nous étions en Christ, notre vieille nature a été crucifiée avec Lui (Romains 6.6) Par la foi en cette œuvre de grâce, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. (Ephésiens 2.10) Cet autel de terre est le terreau de notre nouvelle humanité, celle que le Père agrée. Nous avons été tissés dans les profondeurs de la terre de cet autel, pourrait-on dire !
    Voilà pour ce premier autel. Que chacun puisse aller plus loin, dans la découverte des perles contenues dans la présentation de cet autel !
    Examinons, à présent ce deuxième autel. Il est lui aussi une ombre de la réalité que nous sommes en Jésus-Christ. Je pense qu’il s’agit d’après les matériaux de ce second autel, de la vie collective de l’Eglise. Cet autel est bâti avec des pierres. Par cet autel, le peuple peut faire monter vers l’Eternel tout ce qui Le glorifie, toujours sans tenir de compte du péché qui a été réglé à l’autel d’airain. C’est l’autel de la communauté, de l’Eglise, du culte commun, de la communion fraternelle.
    Il est remarquable que l’outil tranchant ne doive pas être employé pour la construction de cet autel. Le mot hébreu traduit ciseau est le même que, épée. C’est très interpellant car la pierre devait être utilisée brute, sans la main de l’homme pour la façonner. Une pierre taillée, sur laquelle la main de l’homme est passée est profanée !
    Il ne s’agit de l’autel, mais de la pierre qui est choisie pour la construction de l’autel ! Bien sûr, une pierre profanée souille l’autel et l’Eternel ne peut plus agréer ce qui y est offert, car il est construit avec des pierres profanées. La taille de ces pierres, pour en faire de ‘’belles pierres taillées,’’ pourrait exalter celui qui les prépare ainsi. Il veut perfectionner l’œuvre de Dieu, car c’est Dieu qui les a créées ainsi. Ces pierres taillées peuvent facilement devenir l’idole de celui qui les a taillées ! Je pense à ces bâtisseurs de cathédrales qui ont érigé des bâtiments de toute beauté et qui ont servi bien plus souvent à glorifier ceux qui les ont bâtis plus que Dieu.
    Ces bâtiments ont servi à établir des classes distinctes. Prier dans une cathédrale avait et a encore plus de poids devant Dieu que de prier dans une simple église de village. Il s’est établie, par l'homme, toute une hiérarchie entre ces constructions! Il y a même un lieu qui est appelé le saint-siège ! C’est l’endroit le plus saint de la terre !! L’homme peut vite dévier s’il ne suit pas les directives du Seigneur ! Il sait de quoi nous sommes faits ! 
    Cet autel est très intéressant et il peut aussi, représenter les réunions  de l’Eglise lorsque nous nous réunissons pour rendre un culte commun à notre Dieu. 
    Pierre a écrit dans sa première lettre au chapitre deux  :

4  Approchez–vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ;
5 et vous–mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez–vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus–Christ.
6 Car il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.

    La Pierre principale est, bien sûr, notre merveilleux Seigneur. Nous pouvons nous édifier avec Lui pour former ce saint sacerdoce, offrir ces victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. Notre Seigneur est cet holocauste, ce sacrifice perpétuel qui monte vers le Père en bonne odeur. Lorsque nous offrons au Père l’appréciation que nous avons de notre Seigneur, nous glorifions le Père et le parfum de notre adoration est mélangée à celui de Christ. Nous devons connaître qui est vraiment notre Seigneur Jésus-Christ, grandir dans sa grâce et sa connaissance, afin d’honorer et de glorifier le Père.
    Il ne doit pas y avoir de pierres taillées au milieu des pierres vivantes que nous sommes ! Il ne peut pas y avoir au milieu de nous des hommes qui seraient de classe supérieure afin de nous mener vers notre Père. Nous sommes tous égaux devant Dieu, avec des appels et des charismes différents. Si un frère, une sœur reçoit un service pour le Seigneur, l’homme ne doit pas brandir l’outil tranchant pour le modeler ou bien le ‘’perfectionner’’ ! La main de l’homme souillerait ce ministère reçu uniquement par la grâce de Dieu pour l’édification du corps de Christ, Son Eglise bénie. Je ne pense pas aux enseignements nécessaires pour l’accroissement du corps, mais de ces ‘’spécialistes qui forment des ministères avec leurs propres techniques tirées de cette sagesse humaine qui est folie aux yeux de Dieu. Je pense, aussi, à cette psychologie qui a envahi de nombreuses églises et ces mains qui vont fouiller l’âme des ses membres.
    La main de l’homme est une main qui devient lépreuse si elle se substitue au Saint-Esprit, main lépreuse qui ne peut que mener vers des catastrophes ! Nous connaissons des cas où cette main a fouillé des cœurs et mené des chrétiens dans des voies sans issues et  ils ont été détruits par ces mains lépreuses. Il faut parfois des années pour relever ces personnes ! Je connais un frère qui a suivi un séminaire de cette psychologie chrétienne, durant lequel le prédicateur a fait remonter à la surface tout son passé, soi-disant pour le délivrer. Ce frère a suivi scrupuleusement l’intervenant et il est reparti chez lui avec toutes ces choses dans son cœur qui le travaillaient à nouveau. Tout ce qui avait été traité et définitivement jeté au fond de la mer  (Michée 7.19) a refait surface et a perturbé ce frère. Il est tombé en dépression qui a duré deux ans. Actuellement, il va très bien !
    Je pense à Moïse quand l’Eternel lui a donné l’ordre de mettre la main dans son sein. Nous trouvons cela dans Exode 4. Lorsqu’il la retire, elle est pleine de lèpre, symbole, image du péché et de tout ce qui est contraire à Dieu. La main de Moïse a été souillée par ce qu’il y avait dans son sein, la nature adamique qui est notre première nature. Ensuite, l’Eternel dit à Moïse de remettre cette main et elle est ressortie saine. Dieu montre que tout ce qui sort de notre cœur adamique est souillé. Il ne peut rien donner de bon, uniquement la souillure du péché. Moïse apprend par ce geste à dépendre de ce que Dieu lui donnera de faire et non de ce qui peut sortir de son cœur ! Le jour où il a frappé le Rocher, au lieu de lui parler, il a agi avec la colère qui était dans son cœur. Il n’a pas suivi l’ordre formel de l’Eternel. Il a suivi sa propre voie, celle de sa nature adamique. Nous connaissons la suite….
    La deuxième fois, par la grâce de Dieu, sa main ressort purifiée, symbole de ce cœur transformé par l’œuvre de la croix.
    Il reste un dernier point à traiter : ‘’Tu ne monteras point à l’autel avec des degrés afin que ta nudité ne soit pas découverte’’ Je pense que c’est très clair. Celui ou celle qui a reçu un charisme, un service du Seigneur ne doit pas se glorifier de ce qui lui a été donné, par grâce, pour servir l’Eglise. Nous devons suivre l’exemple du sublime Serviteur, notre Seigneur qui s’est dépouillé lui-même, en prenant la forme d’esclave. Quelle grâce ! Lisons ces versets de l’Evangile de Mathieu chapitre 20 :

25  Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
26  Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ;
27  et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave.
28  C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

    C’est une belle définition de ce sacerdoce auquel le Seigneur nous a appelés ! Le service que nous devons aux autres membres de la communauté n’est pas un grade, un titre, une promotion, mais un don de service. Le plus grand est celui qui est serviteur des autres. Jésus a magistralement manifesté ce don du service, en lavant les pieds de ses disciples. Quel enseignement pratique ! Quelle beauté, quelle grandeur dans ce sublime service du Seigneur pour ses disciples ! Lui, le Maître et Seigneur a ôté Ses vêtements, s’est ceint  du linge des esclaves pour laver leurs pieds ! C’est beau ! C’est glorieux !
    En conclusion lisons quelques verses de Mathieu 23

16  Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé.
17  Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ?
18  Si quelqu'un, dites–vous encore, jure par l'autel, ce n'est rien ; mais, si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé.
19  Aveugles ! lequel est le plus grand, l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ?

    Ces paroles de notre Seigneur peuvent s’appliquer à ce que nous venons de méditer. Le temple que nous sommes, symbolisé par les pierres sanctifie l’or de nos louanges et de notre adoration. Nous formons cet autel de pierres, tous ensemble. L’autel de terre, lui aussi, sanctifie l’offrande de nos bouches, le fruit des lèvres qui confessent Son Nom ! La seule condition pour cela est un autel qui ne soit pas souillé par la main de l’homme, car cet autel est le butin de la croix de Christ ! Tout est en Christ, tout !
    Voilà quelques pistes de méditation de ce passage. Je suis sûr qu’il y a de nombreux autres trésors à découvrir !
    Que chacun puisse aller plus loin avec la grâce de Dieu pour découvrir tous les trésors de ces deux autels qui ne sont qu’un !

jcb

1 commentaire:

alain a dit…

Ce matin j'ai lu Romains 12,qui m a beaucoup interpellé, qui est une exhortation pour chaque enfant de Dieu,de ne pas se conformer à ce "monde" mais de recevoir Christ en sois,d'avoir une rupture avec ce "monde" 1 Corinthiens 6