vendredi 14 septembre 2012

TÉMOIGNAGE, L'appel déchirant d'une chrétienne frustrée!

L’église.  Aujourd’hui je ne suis pas dans l'église. Pourquoi est-ce que je n’y trouve pas à ma place ?
     Après plusieurs tentatives et un arrêt de 5 ans dans l'une d'entre elles, je fais l'amer constat qu'elle ne répond pas à ce que je crois et voudrais tellement vivre.
    J'ai fais un rêve, une prière à Dieu, celle de trouver l'église des apôtres de la première assemblée, de croyants en Jésus Christ.
    Beaucoup me disent : n'abandonne pas ton assemblée... Il n'y a pas d'église parfaite car personne ne l'est...
    Mais quoi, devrais-je intégrer un système religieux, dans lequel je ne me retrouve pas ? Sous prétexte que l'on me dit de faire ainsi !
    On me dira, le principal, est de suivre le pasteur, et de prendre tous les enseignements qu'il te donnera, il est l'autorité spirituelle. De quelle autorité s'agit-il ? Ma seule autorité c'est Christ.
    En effet, 10 ans de conversion et toujours le même souci, désir de plaire à Celui qui s'est révélé à moi, Jésus mon Roi, Il me connaît si bien .
    Je ne peux plus prendre que du lait, j'ai grandi, merci au pasteur de m'avoir nourrit un temps, mais maintenant, je veux exercer ma propre réflexion, discernement, don de Dieu.
    Sans aucune prétention, je ne peux plus avaler des enseignements, des réunions bibliques, des activités de l'assemblée, je veux vivre Christ, seule et avec d'autres qui vivent le même désir.

Suggestion et réflexion :

    Pourquoi n'y aurait-il pas une forme de dynamique de groupe, dans l'église, une sorte de parrainage ? Celui qui est jeune dans sa foi serait accompagné et mis sous l'aile précieuse d'un plus ancien. Cet ancien dans la foi pourrait prendre soin de lui, supporterait ses épreuves et serait un puissant soutien dans la joie et dans l'affliction.
    Il prendrait un café chez lui, l'inviterait quelques fois à manger. Il userait de cette hospitalité chère au peuple nord-africain.
    Le téléphone sonnerait chez ce plus jeune ou faible dans la foi, lorsqu'il ne donnerait pas de nouvelles, non pas pour le surveiller mais pour lui dire : « Je suis là ! »
    Le dimanche après le culte il n'irait pas saluer le club des amis, mais il irait vers celui qu'il ne connaît pas encore et qu'il voit pour la première fois. Au repas communautaire il n'irait pas s'asseoir auprès d'un ami, mais inviterait quelqu'un qu’il ne connaît pas bien à ses côtés pour mieux le connaître. Non pas le culte du dimanche, ni les réunions à l'église, non pas la fête de Noël en préparation ou l'école du dimanche. 
    
Les enfants parlons-en….
   
    Que vivent-ils ? Toute la semaine l'école et le dimanche re belote ! J'ai un fils qui a grandi dans ce système là. Aujourd'hui il ne veut plus que je le mène à l'église car, voyez-vous, ce n'est pas là qu'il s'est fait des amis. Mais lui et les autres en ont-ils réellement le temps ? Ils sont instruits une heure ou deux, c'est bien me direz-vous…
    Mais n'est-ce pas aux parents d'instruire les enfants ? C’est ce que j'ai fais personnellement avec le mien. Ne serait-il pas bon de proposer à nos enfants des moments chez une personne qui ouvrirait sa maison pour accueillir pour favoriser des moments partage, de jeux de repas ensemble et des sorties pour développer leur propre amitié en Christ ?

J'ai soif et faim d'autre chose !

    Oh Seigneur conduit moi vers cette église, celle qui est authentique dans ses rapports les uns aux autres, celle qui est capable de s'humilier, de demander pardon, celle où il n'y pas de dirigeant mais des frères et sœurs qui se soutiennent et vivent réellement Ton amour. Celle qui reconnaît qui est son prochain. Comme ce Samaritain, il connaissait qui était son prochain il savait ce dont il avait besoin. Pourquoi n'est-ce pas aussi simple, pour nous aujourd'hui, de trouver Christ en celui qui a fait comme nous l’expérience de la conversion ? Si chacun pouvait prendre un peu de son temps pour s'intéresser à celui qui est dans sa propre assemblée, alors les gens du dehors verraient ce qui unit vraiment les croyants. Je crois que nos assemblées sont trop importantes en nombre et ne peuvent pas développer ce type de groupe. Il me semble que les cellules de maison pourraient être un élément de réponse pour moi, si elles ne s'enfermaient pas avec quelqu'un à sa tête , mais chercheraient à s’exhorter les uns les autres et à tout simplement s'aimer comme Dieu nous le demande.

Avril 2011 Fadila


Aucun commentaire: