mercredi 10 novembre 2010

Petite méditation sur le trône dans Apocalypse 4 et 5 (1)

LE TRÔNE DE LA GRÂCE

Apocalypse chapitres quatre et cinq (1)

   Nous allons essayer de méditer sur Apocalypse quatre et cinq, essayer de trouver quelques unes des richesses que renferment ces deux chapitres. Ce chapitre nous révèle la gloire et l’action de Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, mais aussi la gloire de l’Agneau. Nous avons la description du trône de la grâce dans ce chapitre. Nous découvrons les choses cachées, révélées à Jean pour l’Eglise celle de son temps et de tous les temps. Ce sont d’abord sept  lettres, une pour chaque église mentionnée dans les chapitres 1 à 3. Aussi pour toute les églises, car ces églises étaient dans de grandes tribulations.  Celles-ci devaient se réunir dans la clandestinité. Leurs membres étaient donnés en pâture aux fauves dans les arènes. Comme les membres de ces églises refusaient d’adorer les divinités qui étaient les patrons de chaque corporation de métiers (les guildes), ceux-ci se retrouvaient au chômage et en grande difficulté financière. L’apocalypse est une lettre du Seigneur adressée à Son église persécutée,  dans le but de l’encourager et de lui révéler que seul, l’Agneau règne. En connaissant la réalité du règne de l’Agneau, cette église pouvait supporter les persécutions.
    L’Eglise était persécutée par le monde dans lequel elle vivait. Les Grecs, les Romains, les Juifs et toutes les nations (là où l’Evangile avait été prêché) s’opposaient, par des persécutions de toutes sortes, aux églises engendrées par l’Evangile.
    L’Eglise avait besoin de la révélation de la gloire de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. Elle a, par cette révélation, la connaissance de sa position céleste. Ainsi, elle peut persévérer malgré toutes les épreuves dans ce chemin de Vie, car elle connaît la réalité, la vérité, ce qui est caché. Elle peut tenir dans ce chemin oh combien difficile !
     Cette Eglise devait absolument connaître, avoir la révélation du gouvernement de Christ, malgré ce qu’elle vivait, pour avoir la puissance nécessaire de vivre sa foi, et sortir vainqueur de toutes ces épreuves. Le Seigneur règne. D’ailleurs, dans Apocalypse 6, c’est l’Agneau qui ouvre les 7 sceaux. L’ouverture de ces 7 sceaux déclenche des tribulations incroyables que nous découvrons tout au long de ce livre. Tout part de la volonté de l’Agneau. Il a le contrôle absolu sur tout ce qui se passe. C’est lui et lui seul qui règne, qui permet aux 7 chevaux  de parcourir la terre et de provoquer ces situations de désolation chaque fois qu’il ouvre un de  ces sceaux. Il règne ! Nous ne devons jamais oublier cela ! Il règne !
    Je crois vraiment que ces révélations sont données à cette Eglise pour l’assurer que l’Agneau règne et c’est Lui qui tient tout entre ses mains, car il en a reçu le pouvoir.
   Nous allons essayer, ensemble de comprendre ce message qui est pour les églises de tous les temps. Comprendre, aussi, ce qu’il peut nous apporter pour notre marche dans ce monde, et que rien ne se passe sans le gouvernement de Dieu, dont le fondement est l’œuvre de cet Agneau immolé. Agneau immolé, mais Vivant aux siècles des siècles ! C’est donc une œuvre de grâce.
    Ce trône et la vie autour de celui-ci a été révélée à Jean afin d’encourager cette première Eglise persécutée, ainsi que toutes les églises de tous les temps, dans l’attente de la venue du Seigneur, et de sa manifestation en gloire.
    Tout d’abord cette vision est la suite logique à la vision précédente (on partagera en même temps ce chapitre 4), dans laquelle Dieu est adoré comme le Créateur de toutes choses (v. 11) Dans cette vision du chapitre 4 il n’est pas question de l’Agneau, bien qu’il soit présent en filigrane de ce chapitre, mais du Dieu Créateur
     Le chapitre cinq nous donne la description du Dieu Sauveur; car si, dans le chapitre 4, il est question de salut de la création (l’arc-en-ciel en est le symbole), dans celui-ci, c’est le salut de l’homme qui est présenté. C’est l’Agneau qui se tient debout sur le trône.
     Dans cette vision qui nous occupe, nous voyons Dieu assis sur un trône, puis un Agneau debout au milieu du trône qui est adoré dans la présence de Dieu, puis, à la fin du chapitre c’est Dieu et l’Agneau qui sont adorés. Mais, la gloire est donnée d’abord à l’Agneau seul, dans la présence de Dieu ! Quel honneur pour l’Agneau et donc pour nous !
     Par cette vision, nous le contemplons dans toute sa gloire, sa puissance et son autorité. Dans ce chapitre c’est le Dieu Sauveur qui est adoré. L’Agneau reçoit le même honneur que Dieu (louanges, adoration) Il est l’égal de Dieu !!! Nous voyons ainsi de quelle manière Dieu s’occupe de sa création : à partir de l’œuvre de Christ à la croix. Ainsi la justice de Dieu est accomplie et le problème du péché réglé, et, même dans les moments les plus terribles et douloureux, c’est par la grâce de la croix que le règne de Dieu se manifeste sur la terre.

   Je vous partage ce témoignage pour preuve que les moments les plus terribles qui se passent sur la terre peuvent provoquer la prédication de l’Evangile. Le salut est ainsi annoncé, après le jugement de Dieu sur une situation donnée. Voici ce témoignage, qui est Tiré d’un article du TopChrétien, (sur Internet). Il prouve que l’action du gouvernement de l’Agneau, sur le monde, par son Eglise est bien réelle.

Témoignage - Tout le monde sait qu’au nord-est de l’Océan Indien où sévit le tourisme sexuel, l’Indonésie, constituée de plus de 17.000 îles, fut le théâtre d'un tragique tremblement de terre, suivi d’un tsunami sans précédent. Ce monstre -9,3 à l’échelle de Richter- a frappé le dimanche 26 décembre 2004 à 8 heures du matin, pendant dix minutes, faisant 200.000 victimes.
Banda Aceh, la rebelle, devint la ville martyre la plus touchée : on y compta 100.000 disparus.
La communauté chrétienne de la ville d’Aceh -une infime minorité- ne fut jamais autorisée à bâtir d’églises. Quand en décembre 2004, des chrétiens courageux demandèrent officiellement à se rassembler sur la plage, pour célébrer en l’honneur de Jésus, le jour de Noël, un refus catégorique leur fut opposé. Les autorités leur accordèrent seulement, de façon dérisoire, un rassemblement sur les montagnes, à plusieurs heures de marche de la ville
Cela fut connu de la population…
Les chrétiens s’en allèrent donc passer Noël sur les hauteurs, pour célébrer le Seigneur. Quand ils redescendirent, le dimanche 26 décembre 2004, la désolation s’offrait à leurs yeux.
C’est alors qu’un travail s’opéra dans les consciences. Plusieurs habitants d’Aceh, jusque là opposés au christianisme, interprétèrent cela comme un jugement de Dieu. Beaucoup se mirent à demander pardon au Dieu des chrétiens et à avoir soif de connaître Jésus. De nombreux bénévoles (ONG, MSF…) ainsi que les églises de Java furent autorisés à venir en aide à la population, apportant soins et nourriture.
Puis il y eut un autre tsunami : dans les semaines qui suivirent, on fit état d’une explosion de témoignages de conversion ; des églises commencèrent à se dresser ; le christianisme put s’implanter dans la ville ouverte.
Aujourd’hui, les observateurs officiels vous diront qu’à Aceh, rien ne sera plus comme avant : tout a été détruit, tout est à reconstruire. Mais les chrétiens authentiques vous diront, eux aussi, que rien n’est plus comme avant : la crainte de Dieu s’est emparée des habitants et l’Evangile d’amour a étendu son royaume dans bien des cœurs…
Soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, d’arracher, d’abattre et de détruire … Et soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, de bâtir et de planter
Jérémie 18.7, 9  (texte pris sur le site internet : www.TopChretien.com    Édifiant, non ? Le Seigneur, l’Agneau, règne ! Même si tous ne se sont pas repentis, beaucoup ont trouvé le chemin du Salut à cause de ce cataclysme et surtout parce que l’église a persévéré dans sa foi et son témoignage. Le Seigneur est fidèle !! On peut rapprocher ce qu’a vécu cette église avec ceux de Philadelphie     Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira: 8  Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

    Cette porte était ouverte pour ces chrétiens de Banda Aceh ! Ils n’avaient aucune puissance, aucune structure, uniquement un amour brûlant pour le Seigneur. Ils ont obéi aux autorités qui sont mises en place par Dieu, en allant fêter Noël sur les hauteurs à plusieurs heures de marche. Cette humiliation a précédé la gloire comme le dit l’Ecriture. 
    Lisons deux versets dans Romains 13 :

1   Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2  C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux–mêmes.

    Lorsque Paul écrivait cette lettre aux Romains le César en place s’appelait Néron ! Paul, par l’Esprit de Dieu a écrit que ce César sanguinaire a reçu son autorité de Dieu. Le Seigneur a dit la même chose à Pilate qui Lui affirmait qu’il avait le pouvoir de Le relâcher ou de Le crucifier. Ce pouvoir de relâcher ou de crucifier lui a été donné d’en haut et c’est pour cela qu’il a pu donner l’ordre de crucifier le Seigneur ! Ces chrétiens ont obéi aux autorités. Ils ont obéi, en fait, au Seigneur ! Il règne ! Rien ne Lui échappe !
    Et comme il est écrit dans le chapitre onze de l’Apocalypse : A cet heure-là, il y eu un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville s’écroula. Sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel  On peut comparer cette catastrophe à ces versets de l’Apocalypse.

    Bon, regardons ce chapitre quatre  :

1 Puis, je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.
2 Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ?
3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder.
4 Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder.

En introduction, quelques pensées sur le trône du chapitre quatre :

    Celui qui est assis sur le trône est le Seigneur et Dieu (chapitre 4 v.11) Nous en avons une description très imagée. La première vision de Jean au chapitre quatre est : un trône dans le ciel. Nous savons que ce n’est qu’une image, car Dieu nous affirme que le ciel est son trône et la terre son marchepied. (Esaïe 66.1) Cet Être a l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine.
    Ces deux pierres précieuses se trouvaient sur le pectoral du souverain sacrificateur, qui était porté une fois par an pour pénétrer dans le Lieu très Saint afin d’asperger par le sang du sacrifice, au jour du Yom Kippour (grand pardon), pour l’expiation des péchés du peuple le propitiatoire (couvercle) de l’arche de l’Alliance. Sur ce pectoral il y avait douze pierres précieuses représentant chacune une tribu d’Israël. La sardoine était la première de ces pierres et le jaspe la dernière. Le sacrificateur qui entrait dans la présence de Dieu pour l’expiation portait donc sur son cœur (symboliquement) les douze tribus.
    Belle image de la réalité de Notre Souverain Sacrificateur qui nous tient perpétuellement sur son cœur devant le Père ! Dans cette vision, Dieu révèle sa gloire en resplendissant de l’éclat de  ces deux pierres, la première et la dernière du pectoral. Il rayonne de l’éclat de ces pierres qui sont le symbole du peuple de Dieu ! Ces deux pierres sont l’alpha et l’oméga des pierres du pectoral (la première et la dernière)

    La première et la dernière pierre du pectoral, formant l’Alpha et l’Oméga de la gloire divine. Le Sang, (la sardoine rouge symbole du sang) point de départ de cette gloire aboutissant à sa pleine manifestation dans le gouvernement de Dieu. (cf H. Rossier :le langage symbolique de l’Apocalypse)

    Puis nous avons cet arc-en-ciel,  symbole de paix et de l’alliance de Dieu avec l’homme, car dans cette vision c’est le salut de la création qui est en vue. Cet arc-en-ciel est vert, couleur de la vie et du renouveau du printemps. Dieu n’a pas laissé tomber la terre qu’il a créée ! Même si nous voyons le désastre absolu de ce que fait l’homme avec toute sa science, pour abîmer cette terre !!
    Nous continuons à regarder la description de ce trône, au chapitre quatre. Les éclairs, les voix, les tonnerres rappellent la manifestation du Dieu redoutable apparu à Moïse sur le Mont Sinaï. Dieu ne change pas. Il est le même, Sa nature est éternellement la même.
    Ensuite, nous avons la vision des sept lampes ardentes qui sont les sept esprits de Dieu. Nous savons par le chapitre cinq que ces sept lampes et sept yeux sont l’attribut de l’Agneau.
    Pour voir un peu plus clair, allons dans le livre de Zacharie (chapitres 3 et 4) Là, nous voyons que les sept yeux sont gravés sur une pierre qui se trouve aux pieds de Josué, avec cet oracle de l’Eternel  «j’ôterai la faute de ce pays en un seul jour » Puis dans le chapitre suivant  le symbole des sept lampes et des sept yeux est associé à l’Esprit de Dieu, et à cette parole merveilleuse « ni par puissance, ni par force, mais par mon Esprit »
     Alors, si nous récapitulons toutes ses visions, nous comprenons que, en un seul jour, la faute de ce pays a été enlevée, par l’Agneau de Dieu qui, en ce seul jour, a ôté le poids des péchés du son peuple, par son sacrifice. Il a expié les péchés de son peuple. Le verset dix de Zacharie quatre affirme que ces sept-là sont les yeux de l’Eternel qui parcourent toute la terre. Apocalypse cinq nous montre que ces yeux de l’Eternel sont les yeux de l’Agneau ! La gloire de Notre Seigneur Jésus, l’Agneau de Dieu est sans limite. Il est notre Frère, notre Premier-né et notre Dieu Sauveur. Adorons-le !!!
     Puis nous avons la mer de verre. Nous pensons de suite à la mer d’airain du Temple de Salomon qui servait à la purification des prêtres qui se lavaient dans cette mer, afin de pouvoir servir l’Eternel dans le Lieu Saint, lavés de leurs impuretés. Le verre transparent, à cette époque était très rare et valait un prix exorbitant. C’est aussi le symbole de la pureté de Dieu.
    Certains commentateurs ont vu aussi le symbole des nations, car chaque fois qu’il est question de la mer, dans ce livre, il s’agit de la mer des hommes. C’est comme si Dieu voyait sa création toujours pure à ses yeux, résultat de l’œuvre de l’Agneau. Dieu règne sur les nations. Le Psaume 104.3 nous affirme métaphoriquement que l’Eternel fixe sur les eaux ses hautes demeures.
     Pour moi, l’interprétation à retenir c’est la sainteté de Dieu symbolisée par cette mer de verre, qui rend inaccessible pour nous, le trône, sans l’œuvre rédemptrice de Notre Seigneur.

    Après cette petite visite du chapitre quatre, commençons notre méditation sur ce trône de la grâce décrit au chapitre cinq

    Le livre écrit en dedans et en dehors. Première image : ce livre scellé de sept sceaux. Nous avons plusieurs interprétations au sujet de ce livre. Ce qui est sûr, (car venant de la main droite de celui qui est assis sur le trône), c’est que ce livre contient la parole de Dieu, une parole scellée, divine. Elle est pour l’homme cette parole scellée !
     Les tables du Témoignage étaient aussi gravées des deux côtés comme nous le lisons dans Exode 32

   15 Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. 16 Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables.
    
     Ainsi, d’après ce texte, certains  commentateurs affirment que ce livre écrit en dehors et en dedans est le livre de l’Ancienne Alliance. C’est une similitude entre ce livre et les tables du Témoignage. Ils sont tous les deux écrit de chaque côté. C’est intéressant de relever ce fait. Ce livre n’est peut-être pas que l’Ancienne Alliance, Il peut être aussi :
--le plan de la rédemption, le livre de vie de l’Agneau
--le livre contenant les évènements de la fin des temps, de la grande tribulation
--un testament : la réhabilitation du règne de l’homme sur la terre, règne qui a été perdu par Adam. En effet, au temps des Romains, un testament était scellé de sept sceaux. On peut supposer que les chrétiens qui ont reçu cette lettre savaient cela.   
     Personnellement, je pense que ces interprétations vont toutes dans le même sens. Que, venant de Dieu, ce livre ne peut être que Sa Parole, pour le temps de la première Eglise et le notre aussi. Elle contient des révélations qui nous fortifient et nous permettent de rester fidèles à notre Seigneur. Si nous avons besoin de ces révélations pour servir le Seigneur, elles nous seront données lors de notre marche dans la vie chrétienne.
    Ce livre écrit en dehors et en dedans ne peut être ouvert que par l’Agneau. L’’Agneau, dont je suis dépendant, marche avec moi, comme les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs. Jésus les rejoint, et, commençant par Moïse et les prophètes, il leur expliqua dans toutes les écritures ce qui le concernait. Je crois quelque part que le Seigneur a brisé ces sceaux, afin de les éclairer sur la vraie signification de l’Ancienne Alliance, et leurs yeux se sont ouverts !!!
    C’est pareil pour vous et pour moi, le Seigneur, pendant notre marche, découvre le livre pour nous faire grandir en Lui. Mais, en même temps les cavaliers sont lâchés, et comme le dit Paul dans sa lettre à Timothée « ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3.12) Et oui ! Ces cavaliers sont aussi pour nous ! Rappelons-nous, la première Eglise : la Parole est annoncée, les personnes se convertissent, et les chevaux sont lâchés. Nous voyons Jacques tué, Etienne lapidé, les premiers chrétiens dispersés, certains étaient dans la disette, d’autres étaient jetés dans les arènes pour distraire le peuple, ils se cachaient pour leur réunion etc. 
    D’ailleurs, en observant bien, de suite après les quatre premiers cavaliers lâchés, nous avons les âmes des martyres sous l’Autel (Ap 6.9-11) Ceci est peut-être l’œuvre de ces quatre cavaliers.
    Puis avec l’ouverture du sixième sceau, nous voyons la colère de l’Agneau qui se manifeste et s’abat sur le monde. On peut voir une similitude avec ce tsunami qui a dévasté Banda Aceh. Tout est entre les mains de l’Agneau ! C’est une exhortation à persévérer quoiqu’il arrive ! L’AGNEAU RÈGNE. LUI ET LUI SEUL. GLOIRE A DIEU !!!

     Ce livre scellé est pour l’Agneau. C’est la preuve absolue de son autorité et de sa royauté : Lui et Lui seul a le droit d’ouvrir ce livre en rompant les sceaux.  C’est le prix de son sacrifice et de son élévation. Il  a reçu le pouvoir et c’est pour nous qu’Il ouvre ces sceaux !
     Si Jean pleure tant, c’est que, sans l’ouverture de ce livre, le plan de Dieu ne peut arriver à son terme. Chose impossible, bien sûr, car l’Agneau a reçu le pouvoir de l’ouvrir. Le monde entier dépend de la volonté de l’Agneau. L’Agneau est debout sur ce trône de la grâce. Il agit et tout ce qui se passe et va arriver, même les tragédies les plus dures, ne sont pas pour la destruction, mais le salut de l’homme ou hélas ! Son jugement !
    Nous nous rendons compte que malgré tous les avertissements de l’Agneau il est écrit : « ils ne se repentirent pas de leurs meurtres ni de leurs sortilèges, ni de leur inconduite, ni de leurs vols »(9.21 ;16.9 ;16.11) ils blasphèment Dieu (16.21) affirmation reprise plusieurs fois.  
    Par contre, la main du Seigneur est toujours tendue vers eux. Tout ce qui se passe sur la terre est contrôlé par l’Agneau. C’est un appel à la repentance pour le pardon des péchés, accordé à la croix pour tout homme. Les catastrophes les plus dures mènent souvent des hommes au salut, même parfois pour ceux qui ont endurci leurs cœurs. Le jugement demeure pour ceux qui refusent obstinément cette grâce.
   
5  Et l’un des anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
6  Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des anciens, un agneau qui était debout, comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.
7  Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.

     Jean est consolé par la parole d’un ancien qui lui révèle que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre. Puis, après cette description, Jean voit un Agneau, comme immolé. Jean entend d’abord, puis il voit, et aucune relation avec le lion ! Un Agneau, comme immolé ! Oui, mais quel Agneau !
     Le lion de la tribu de Juda et le rejeton de David sont deux titres messianiques. Mais il reste, aussi, l’Homme glorifié, car issu de Juda et fils de David, selon la chair. Paul l’avait bien compris quand il écrivait à Timothée : « car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ-Jésus HOMME »
    L’ange a identifié Celui qui est sur le trône, car Jean, en voyant cet Agneau avec sept cornes et sept yeux, n’aurait sûrement pas pu identifier son Seigneur.
    Il se tenait debout. Oui, bien sûr car Il est vivant : « j’étais mort et me voici vivant aux siècles des siècles » (Apocalypse 1.18) Debout, pour agir sur la terre à partir de ce trône de la grâce et de ce qui est écrit dans le livre !  Gloire à Dieu !
    Il avait sept cornes et sept yeux. Nous savons ce que cela signifie. Il n’est plus l’Agneau d’Esaïe 53.7 passif devant ceux qui le tondent. Il rentre dans la victoire de la croix en guerrier glorieux, victorieux de la bête et de ses partisans ! Devant Sa colère, les habitants de la terre veulent se réfugier dans les cavernes et les rochers, et que les montagnes tombent sur eux pour les cacher (Apocalypse 6.16). Il est vrai que nous pensons souvent à cet Agneau d’Esaïe 53 et peut-être pas assez à ce qu’il est aujourd’hui. Et, bien sûr les sept cornes sont l’image de sa puissance absolue pour accomplir tout le dessein de Dieu.
    Et tout cela, à partir de ce trône, celui de la grâce, et de cette dignité qu’Il s’est acquise par son sacrifice. Il rétribue selon la justice et la colère de Dieu ceux qui ne veulent pas de ce salut, et pardonne à ceux qui acceptent de reconnaître leur état de pécheurs  perdus.
     Comme nous avons vu plus haut ses sept yeux sont envoyés par toute la terre, et ainsi la prophétie de Zacharie s’accomplit chaque jour. L’Agneau a la puissance absolue pour mener à son terme l’œuvre de la croix. L’Eglise est engagée par pure grâce dans cette œuvre :

 car nous sommes le parfum de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent : Aux uns une odeur de mort qui mène à la mort ; aux autres une odeur de vie qui mène à la vie. (2Corinthiens 2.14-17)

    Notre responsabilité est grande et parfois, quand le parfum de Christ passe à travers nous, c’est pour la mort de celui qui refuse. Il est impossible que des réactions ne se manifestent pas quand nous marchons dans la sanctification. C’est le seul moyen de laisser la bonne odeur de Christ : notre sanctification ! Le Seigneur fait le reste !

    Nous allons examiner, maintenant, essayer de comprendre ce que sont ces quatre êtres vivants et ces anciens, qui sont au nombre de vingt-quatre (5.8)
    D’abord ces anciens, qui sont-ils ? La plupart des commentateurs les identifient aux saints de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance. L’Eglise constituée des Juifs et des païens. J’adhère à cette interprétation. Le nombre représente bien sûr, les douze tribus et les douze apôtres, et, en symbole, l’Ancienne et la nouvelle Alliance, les saints de tous les temps.
    Mais c’est aussi le nombre des vingt-quatre classes de sacrificateurs qui avaient été désignés par David pour le service dans la tente de Sion et plus tard, ils ont été maintenus pour celui dans le Temple de Salomon. C’est donc le nombre symbolisant le ministère d’adoration, de louanges et de prières que les sacrificateurs rendaient à l’Eternel. C’est, en même temps, le symbole du gouvernement de Dieu, car nous sommes dans la salle du trône. Le règne se fait à partir de l’adoration, dans une complète soumission au Seigneur.

   Il faut s’arrêter un instant sur ce sujet, car il y a des trésors superbes pour nous dans ce passage. Tout d’abord, ces vingt-quatre classes de sacrificateurs ont été instaurées par le roi David. Nous savons que David n’avait aucune autorité pour désigner ces sacrificateurs, car il est bien connu que David n’appartenait pas à la tribu de Lévi. Cette tribu était la seule désignée par Dieu pour le service dans le Tabernacle, et plus tard dans le Temple. Et pourtant cette sacrificature instaurée par David de la tribu de Juda a été agréée de Dieu, malgré le fait qu’il n’avait aucun droit pour cela. C’est, en type, la sacrificature donnée par Christ à son Eglise, car il est, Lui aussi, de la tribu de Juda. Nous rendons un culte à Dieu par notre Souverain Sacrificateur Jésus-Christ, qui n’est pas de la tribu de Lévy. L’épître aux Hébreux nous le démontre fort bien.
     D’ailleurs, lorsque nous lisons les évènements qui se sont passés pendant le transport de l’Arche, qui se trouvait dans la maison d’Abinadab, pour la déposer à Sion, (1 Chroniques 13). nous observons que l’Eternel a réagi en punissant de mort Ouzza qui voulait mettre la main sur l’Arche qui vacillait, car les bœufs qui tiraient le chariot neuf avaient glissé. L’Eternel, dans ce cas présent, n’a pas approuvé le service de David, car pour transporter l’Arche, il fallait impérativement que ce soit les fils de Qéhath, de la tribu de Lévi, les seuls désignés par l’Eternel, pour ce ministère.  David a remplacé ces Qéhatites par un chariot !!!
    
      Nous avons un enseignement très clair à travers ce chapitre de 1 Chroniques 13 pour notre service auprès du Seigneur. Si nous examinons ces évènements, nous voyons que :
 --toute l’assemblée se prononce pour que l’on ramène l’Arche, car la chose a paru   convenable à tout le peuple ( mais, hélas ! pas au Seigneur !). Le peuple avait un seul cœur pour servir le Seigneur et tous sont venus pour honorer et adorer l’Eternel                      -- il y a la présence de l’Eternel au milieu de son peuple,
 --des chants, des louanges, la joie d’un peuple dans la présence de son Dieu
    Et pourtant, Ouzza va mourir devant l’Eternel, David a craint Dieu en ce jour-là car la colère de l’Eternel s’était enflammée contre Ouzza qui voulait servir son Dieu. Pourquoi ?  
     Quelle leçon peut-on en tirer pour notre service ?  Oh ! C’est très simple. David a mis l’Arche sur un chariot neuf. David et le peuple ont remplacé le ministère des Qéhathites par ce chariot neuf.
     Pour nous, ce chariot représente la religion, tout ce que nous voulons faire pour le Seigneur, plutôt que de le servir, selon ce qui est établi par Lui pour Son service. Nous pouvons avoir des cultes sensationnels avec des chants, des louanges, des prières, dans Sa présence, sans pour cela être agréable à notre Seigneur.
    Quand nous structurons nos cultes, avec des rites bien établis, et un déroulement selon un plan bien défini, souvent le Saint-Esprit ne peut pas agir comme il aimerait le faire. Nous mourons spirituellement, parce que nous avons construit notre chariot neuf. La Parole est là pour nous empêcher de fabriquer ces chariots neufs, et voir le Seigneur agir au milieu de nous.
     Dans les chapitres onze à quatorze de 1Corinthiens nous avons les explications nécessaires pour un culte qui Lui soit agréable. Le Seigneur est toujours présent au milieu de nous. A nous de Le rencontrer sur la base de ce qu’Il a établi pour jouir de Sa présence quand nous sommes réunis pour l’adorer.
    Attention de ne pas mettre notre culte dans des règles et rites établis par l’homme, car nous allons perdre la vie de l’Esprit ! Nous fabriquons ce chariot neuf qui est notre mort spirituelle !
      Je me suis un peu éloigné de notre sujet, mais il m’a semblé bon de pouvoir partager ces choses afin de méditer dessus ensemble. A nous de choisir : chariot neuf ou Saint-Esprit ?  Revenons à notre sujet !

    (Ce qui suit a déjà été écrit dans la petite méditation sur Sion et l’église)

1Chroniques 16 dit :

1 Après qu’on eut emmené l’arche de Dieu, on la plaça au milieu de la tente que David avait dressée pour elle, et l’on offrit devant Dieu des holocaustes et des
sacrifices d’actions de grâces.
2 Quand David eut achevé d’offrir les holocaustes et les sacrifices d’actions de grâces, il bénit le peuple au nom de l’Eternel.
3  Puis il distribua à tous ceux d’Israël, hommes et femmes, à chacun un pain, une portion de viande et un gâteau de raisins.
4  Il remit à des Lévites la charge de faire le service devant l’arche de l’Eternel, d’invoquer, de louer et de célébrer l’Eternel, le Dieu d’Israël.
5  C’étaient : Asaph, le chef ; Zacharie, le second après lui, Jeïel, Schemiramoth, Jehiel, Matthithia, Eliab, Benaja, Obed–Edom et Jeïel. Ils avaient des instruments de musique, des luths et des harpes ; et Asaph faisait retentir les cymbales.
6  Les sacrificateurs Benaja et Jachaziel sonnaient continuellement des trompettes devant l’arche de l’alliance de Dieu.
 Ce fut en ce jour que David chargea pour la première fois Asaph et ses frères de célébrer les louanges de l’Eternel.

    Ces hommes de la tribu de Lévi, établis par David, étaient désignés pour le service dans la tente montée par celui-ci sur Sion, afin de recevoir l’Arche de l’Alliance qui est le Trône de Dieu (1Sa 4.4) Cette Arche se tenait habituellement dans le Lieu Très-Saint du Tabernacle et personne ne pouvait la voir, car le voile la séparait des sacrificateurs qui se tenaient dans le Lieu Saint pour leur service. L’Arche se trouvait dans le Lieu Très-Saint et hors la vue.
     Et chaque fois qu’il fallait la transporter d’un lieu à un autre, elle était couverte pour la rendre invisible, et même les Qéhatites ne pouvaient pas la regarder sous peine de mort (Nous trouvons cela dans Nombres 4.17-20) Seul, le souverain sacrificateur, une fois par an pénétrait dans ce Lieu avec le sang du sacrifice pour faire l’expiation des péchés (les siens et ceux du peuple) pour un an. Il était impossible de servir dans la présence de l’Arche et demeurer en vie (symbole du trône de Dieu). Des gens de Beth-Chéméch ont péri car ils avaient fixé leurs regards sur l’Arche, lors de son transport (1Sm 6.19)
     Par contre, à Sion, les sacrificateurs adoraient l’Eternel devant l’Arche de l’Alliance !!!
    David les a placés devant l’Arche de l’Eternel (1Ch 16.4) Ces sacrificateurs n’offraient plus de sacrifices sanglants. Ils étaient dans la présence de l’Eternel, devant son trône ! David n’avait aucune autorité pour instituer ce nouveau culte à l’Eternel. Il l’a fait, avec la bénédiction de l’Eternel, car c’était l’ombre des choses à venir. La réalité de ces choses : Christ et l’Eglise, dans son service de louanges et adoration. 

Récapitulons :
     A Sion se pratique un culte dans la présence de l’Eternel, uniquement dans la louange et l’adoration. IL n’y a pas de sacrifices sanglants, pas de voile, pas d’autels, uniquement la présence de l’Eternel. Cette présence est réelle, symbolisée par l’Arche qui était placée au centre de la Tente, Arche qui est le trône de Dieu. Les prêtres deviennent l’autel d’or qui présente à l’Eternel l’encens des louanges, prières et adoration. Ce culte a été établi par David après une seule journée de sacrifices. C’est pour Sion qu’il a établi les prêtres dans ce service d’adoration.
   
    Même chose pour l’Eglise,  un seul sacrifice nous a ouvert les cieux. Nous rendons notre culte dans la présence de l’Eternel, en communion parfaite, car le sacrifice de Christ est suffisant pour l’éternité. Il est notre sacrifice perpétuel !

    Par contre, pour que Sion existe, il était nécessaire de pratiquer le sacrifice perpétuel des deux agneaux, matin et soir, dans le Tabernacle qui se trouvait à Gabaon, à cinq kilomètres, environ, au Nord-ouest de Sion.               
   , David a établi aussi des sacrificateurs à Gabaon, justement pour ce sacrifice perpétuel

39  Il établit le sacrificateur Tsadok et les sacrificateurs, ses frères, devant le tabernacle de l’Eternel, sur le haut lieu qui était à Gabaon,
40  pour qu’ils offrissent continuellement à l’Eternel des holocaustes, matin et soir, sur l’autel des holocaustes, et qu’ils accomplissent tout ce qui est écrit dans la loi de l’Eternel, imposée par l’Eternel à Israël.
41 Auprès d’eux étaient Héman et Jeduthun, et les autres qui avaient été choisis et désignés par leurs noms pour louer l’Eternel. Car sa miséricorde dure à toujours.

     Donc, à quelques kilomètres au Nord-ouest de Sion, à Gabaon, des prêtres étaient désignés pour sacrifier à l’Eternel ce sacrifice perpétuel qui était nécessaire, pour que Sion puisse exister dans cette forme de culte. Les sacrifices se pratiquaient dans la non-présence de l’Eternel, continuellement. Il est significatif que, à Gabaon, les sacrificateurs devaient accomplir tout ce qui était écrit dans la loi que l’Eternel avait ordonnée à Israël (v.40)
      A Sion,  liberté absolue de rendre un culte dans la présence de l’Eternel, uniquement dans la louange et l’adoration. Il n’est pas ou plus question de la Loi.
     A Gabaon, au contraire, c’est la Loi, les sacrifices sanglants, et surtout pas d’Arche qui est le symbole du trône et de la présence divine. Gabaon c’est la croix et cela nous rappelle le sacrifice de l’Agneau à Golgotha, séparé du Père, la colère de Dieu se déverse sur l’Agneau, qui expie les péchés et à Sion, c’est le butin de la croix, dont nous en avons une définition dans Romains 3. Voyons ce texte

19  Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.
20  Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.
21  Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,
22  justice de Dieu par la foi en Jésus–Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction.
23  Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;
24  et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus–Christ.
25  C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis–je,
26  de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.

    Les versets 19 et 20 montrent bien que la Loi condamne, et que le sacrifice perpétuel donnait le pardon pour le pécheur, mais le péché, lui restait impuni. En effet le salaire du péché, c’est la mort selon la justice de Dieu. Il n’y a aucune alternative à ce décret. Le sacrifice des animaux  procurait le pardon des péchés à ceux qui s’identifiaient à la victime, et ainsi, les péchés étaient pardonnés parce qu’une victime innocente était morte à la place du pécheur. Mais la Loi n’était pas accomplie, et les péchés étaient toujours impunis, car c’est l’homme qui devait mourir. Le Seigneur, notre Agneau, mais aussi cet Homme parfait, a pris ces péchés impunis du temps de sa patience. (et les notre) Puis, Il est mort et les péchés commis par l’humanité adamique ont été expiés par la mort qui est tombée sur Jésus. La loi est accomplie et le règne de la grâce peut commencer..
   
    Jeduthun et Héman  et les autres louaient l’Eternel, mais sans l’Arche. Nous pouvons penser que ce qui se passait à Gabaon est l’ombre de la réalité que nous trouvons d’abord dans ce jardin à Gethsémané et ensuite à Golgotha. Les sacrifices à Gabaon étaient agréés dans la non-présence de l’Eternel et bien sûr, le sacrifice de notre Seigneur a aussi été agréé dans la non-présence du Père. Je crois que l’agonie du Seigneur durant sa Passion est symbolisée par ces louanges qui montaient à Dieu depuis le Tabernacle.
    Le Psaume 88 est un  poème d’Héman. Ce psaume est le seul dans lequel il n’y a aucun moment de grâce ou de salut. Il ne décrit que la mort et le jugement, aucune parole de compassion. C’est un psaume incroyablement dur. C’est  Gethsémané et Golgotha
     C’est vraiment la description de la souffrance du cœur du Seigneur à la croix, séparé du Père pour expier nos péchés. (Je crois qu’il sera bon de lire ce psaume et de partager les sentiments qu’il nous communique.)
    Sion n’a pu exister que sur la base du sacrifice perpétuel de Gabaon.
    L’Eglise, elle, n’existe que sur la base et le fondement de ce sacrifice perpétuel de notre adorable Seigneur. C’est merveilleux !!!
      Dans Apocalypse 14, nous voyons l’Agneau sur la montagne de Sion avec les 144000. C’est en symbole Christ et l’Eglise. Ces 144000 sont une compagnie comptée et scellée, avec le nom de son Père écrit sur leurs fronts.. Cet Agneau est debout car il accomplit visiblement l’œuvre rédemptrice de la croix, en présence du chant nouveau d’adoration de son Eglise, représentée par ces 144000. Avec l’Agneau, nous voyons son Épouse. Le chant nouveau est le cantique qui glorifie l'Agneau et Son oeuvre de rédemption.

    J’ai voulu m’attarder sur ces 24 anciens car je voulais établir, qu’ils sont en symbole, notre sacerdoce en Jésus-Christ. J’ai aussi voulu établir que la montagne de Sion, avec son nouveau culte est l’ombre dont la réalité est l’Eglise, avec son service d’adoration, dans la présence de l’Eternel. 1Pierre 2.4-10 le confirme pleinement :

4  Approchez–vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ;
5 et vous–mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez–vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus–Christ.
6  Car il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.
7  L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle,
8   Et une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale ; (2–8) ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés.
9  Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
10  vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.

    Je glorifie le Seigneur d’avoir donné à Pierre cette révélation et de nous la faire découvrir C’est une merveilleuse vérité. La pierre vivante en Sion, bien sûr, c’est notre Seigneur. Nous sommes aussi des pierres vivantes et nous nous édifions dans Sa sainte présence. Nous formons ce Temple saint dans lequel habite notre Dieu. Il peut se manifester sur la terre, à partir de cette habitation que nous sommes, si nous croyons ce que nous enseigne la Parole de Dieu et si nous obéissons !
     Nous sommes la véritable colline de Sion. C’est là qu’habite et règne le Dieu d’éternité, révélé par notre adorable Seigneur Jésus-Christ. Que dire de plus ? Pas grand chose ! A part méditer et rentrer pleinement, par la foi, dans cette vérité. Gloire à Dieu !

     Nous allons, maintenant voir la dignité de ces 24 anciens qui représentent, en symbole, l’Eglise, et donc notre ministère auprès de notre Dieu, dans Sa sainte présence. Nous retournons un instant au chapitre 4 verset 4

4  Autour du trône je vis vingt–quatre trônes, et sur ces trônes vingt–quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or.

    --Ils sont assis dans la présence de Dieu. Symbole de repos. Bien sûr, lorsqu’ils louent ou adorent, nous les voyons prosternés, mais leur dignité c’est d’être assis dans la présence de Dieu. Seule la famille d’un roi a le droit de s’asseoir en présence de celui-ci. C’est aussi le symbole de notre repos en Christ. Nous sommes dans le repos, car nos péchés sont pardonnés et expiés. Nous sommes aussi dans le service, celui-ci étant représenté par la louange et l’adoration. Notre nouveau mode de vie ne peut être qu’une vie d’adoration
    --Ils sont revêtus de vêtements blancs, symbole de pureté et de leurs œuvres justes (Ap19.8) C’est le vêtement de leur sainteté. Il est impossible de s’approcher de Dieu sans ces vêtements blancs et d’ailleurs, nous sommes exhortés à laver notre robe dans le sang de l’Agneau (Ap 21.14)
    --Ils portent des couronnes. Tu as fait d’eux un royaume de sacrificateurs pour notre Dieu et ils règneront sur la terre (Ap 5.10) Nous régnons sur la terre par notre sacerdoce. Notre règne est un règne spirituel dans le Seigneur (2Co 10.3-5 ) Voir aussi Ephésiens 6. Dans l’obéissance à l’Esprit qui nous conduit, nous régnons sur les circonstances de nos vies.  
   Cela, même, si nous rencontrons des épreuves très dures. Nous régnons et ces épreuves nous élèvent vers notre Seigneur et Dieu. Elles ne nous abattent pas, bien au contraire !!

    Nous re-voici au chapitre 5 ! Je me suis longuement attardé sur ces 24 anciens, car je crois qu’ils sont, en symbole, le ministère de la nouvelle Alliance. Nous sommes revêtus de la dignité reçue de l’œuvre de Christ à la croix. Comme à Sion, il n’y a plus l’autel des holocaustes. L’Eglise est devenue cet autel d’or qui offre cet encens à notre Dieu.
     Nous sommes pour Dieu, le parfum de Christ que nous répandons tout autour de nous durant notre vie. Nous sommes le temple du Dieu vivant, le Lieu très Saint, et cet encens se répand et glorifie notre Dieu, là où nous vivons.         
    Ce culte en Sion, introduit par David, alors qu’il n’en avait pas l’autorité, est l’ombre dont la réalité est le culte de l’Eglise. Un culte  sans contrainte et dans la présence de l’Eternel. C’était une chose impensable et impossible sous la Loi, et pourtant, il l’a fait !
    Jésus nous a aussi introduit dans ce culte, dans lequel nous sommes en communion intime avec Lui. Pour clore ce partage, je nous laisse ces versets de Zacharie, afin de les méditer

 20  En ce jour–là, il sera écrit sur les clochettes des chevaux : Sainteté à L’Eternel ! Et les chaudières dans la maison de l’Eternel Seront comme les coupes devant l’autel.
21  Toute chaudière à Jérusalem et dans Juda sera consacrée à l’Eternel des armées ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront et s’en serviront pour cuire les viandes ; et il n’y aura plus de marchands dans la maison de l’Eternel des armées,

    Nous savons que Sainteté à l’Eternel se trouvait gravé sur une lame d’or pur -ou une fleur d’or pur- selon les traductions. Le souverain-sacrificateur la portait sur le front, dans la présence de l’Eternel, pendant son service. Cette inscription permettait de rendre favorable le cœur de l’Eternel aux offrandes présentées par les Israélites (Ex 26. 36-38) De plus cette tiare était portée par le souverain sacrificateur lorsqu’il entrait dans le Lieu Très-Saint pour le jour des expiations (Lév 16)
    D’après cette prophétie de Zacharie, toutes les réalités profanes n’existeront plus. Tout sera du domaine de Dieu, même les clochettes des chevaux auront cette inscription sainte entre toutes. Ces chevaux, bien sûr, ce sont nos voitures et les chaudières, nos fourneaux dans nos maisons. Nous sommes le lieu très saint, et ce qui se pratiquait dans le Temple, se pratique, maintenant, par l’Eglise, en tous lieux, car nous sommes ce lieu très saint et notre vie est dépeinte dans ces versets de l’Apocalypse. C’est l’image céleste de notre vie ici-bas !    

jcb

Aucun commentaire: