lundi 1 novembre 2010

petite méditation sur Ephésiens 5.1-2

LE PARFUM DE CHRIST

EPHESIENS 5.1-2
1 Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien–aimés ;
2 et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.

     J’aimerai m’attarder un instant sur ce verset deux, car il nous fait découvrir le cœur de Dieu à travers l’œuvre de notre merveilleux Seigneur. Pour comprendre ce que représente, pour Dieu, ce parfum de bonne odeur, il nous faut examiner les sacrifices de l’Ancienne Alliance, car : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » Lorsque je me suis intéressé aux sacrifices de l’Ancienne Alliance j’ai découvert la grandeur du sacrifice de notre Agneau.
    J’aimerai, aussi, partager ce que j’ai pu comprendre de la grandeur de notre Dieu, et de sa gloire cachée à la croix, de cet amour incommensurable dont Il nous a aimés.
   C’est pour cette raison que nous allons consulter ces ombres pour nous mener à la beauté, la gloire, la grâce, l’amour, la justice accomplie, de ce sacrifice de Christ pour le monde perdu qui est la réalité éternelle dont les ombres se trouvent dans la Loi de Moïse.
    Tous ces sacrifices que nous allons examiner représentent à eux tous, ce seul et unique sacrifice de l’Agneau de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ. Ce sacrifice est si riche qu’il est décrit sous la forme de plusieurs sacrifices. Je ne prétends pas avoir tout compris, car le sujet est immense, mais simplement partager ces versets qui m’ont tellement fait grandir dans Sa connaissance et son amour.
    Nous allons ensemble plonger nos regards dans Exode 29. C’est le chapitre dans lequel nous trouvons décrit l’investiture des sacrificateurs et le sacrifice perpétuel. Nous sommes sacrificateurs pour Dieu le Père, par l’œuvre de notre Seigneur.
    La consécration des sacrificateurs est très importante car c’est ce que nous sommes. Les premiers chapitres de cette lettre nous introduisent dans ce sacerdoce. Exode nous montre de quelle façon les sacrificateurs rentraient dans leur service. Cela nous parle, aussi, pour nous et de quelle façon nous sommes devenus ces prêtres pour notre Père céleste :

1 Voici ce que tu feras pour les sanctifier, afin qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce. Prends un jeune taureau et deux béliers sans défaut.
2 Fais, avec de la fleur de farine de froment, des pains sans levain, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain arrosées d’huile.
3 Tu les mettras dans une corbeille, en offrant le jeune taureau et les deux béliers
3 Tu les mettras dans une corbeille, en offrant le jeune taureau et les deux béliers.

    Ces éléments nous parlent de la vie et de l’œuvre de notre Seigneur. Le jeune taureau et les deux béliers sont pour le sacrifice. Il n’y a pas de difficulté à comprendre cela.
    Les pains sans levain sont en symbole la vie humaine du Seigneur (je suis le pain de vie) Les gâteaux pétris à l’huile représente sa conception dans le sein virginal de Marie, car l’huile est un des symboles du Saint-Esprit. Il a été conçu par le Saint-Esprit. Les galettes sans levain arrosées d’huile nous parle de son baptême dans le Saint-Esprit lors de son immersion dans le Jourdain. La fleur de farine est le meilleur pour la fabrication du pain.
    Dans ces éléments, nous pouvons voir, déjà, la beauté de cet Homme parfait qu’était notre Seigneur sur la terre. Nous voyons, aussi cet Homme glorifié qui est notre Médiateur devant la face du Père.

4 Tu feras avancer Aaron et ses fils vers l’entrée de la tente d’assignation, et tu les laveras avec de l’eau.
5 Tu prendras les vêtements ; tu revêtiras Aaron de la tunique, de la robe de l’éphod, de l’éphod et du pectoral, et tu mettras sur lui, la ceinture de l’éphod.
6 Tu poseras la tiare sur sa tête, et tu placeras le diadème de sainteté sur la tiare.
7 Tu prendras l’huile d’onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l’oindras.
8 Tu feras approcher ses fils, et tu les revêtiras des tuniques.
9 Tu mettras une ceinture à Aaron et à ses fils, et tu attacheras des bonnets aux fils d’Aaron. Le sacerdoce leur appartiendra par une loi perpétuelle. Tu consacreras donc Aaron et ses fils.

    Il est à remarquer que les futurs sacrificateurs ne font absolument rien. C’est Moïse qui assume sa responsabilité devant l’Eternel et qui prépare ces hommes à leur sacerdoce.
--Il les présente à l’entrée de la tente d’assignation (le Tabernacle)
--Il les lave avec de l’eau
--Il les habille, (symbole de sanctification) il les pare des habits nécessaires à leur service et le sacerdoce leur appartient. Ils n’ont absolument rien fait pour recevoir, ce rang, cette dignité que leur a donnée le Seigneur. Ils ont tout reçu sans rien faire pour cela, élus uniquement par la grâce de Dieu, et bien sûr, en obéissant à la voix de Moïse C’est très éclairant pour nous. Nous n’avons rien à faire simplement accepter que ce que l’on reçoit est gratuit, don de notre Dieu, qui a fait le pas de venir nous chercher. Nous retrouvons tout cela dans cette lettre ! Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au Nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. (1Co 6.11)
 
10 Tu amèneras le taureau devant la tente d’assignation, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du taureau.
11 Tu égorgeras le taureau devant l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation.
12 Tu prendras du sang du taureau, tu en mettras avec ton doigt sur les cornes de l’autel, et tu répandras tout le sang au pied de l’autel.
13 Tu prendras toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, et tu brûleras cela sur l’autel.
14 Mais tu brûleras au feu hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments : c’est un sacrifice pour le péché.

    Ce passage nous décrit le premier sacrifice qui est pour le péché. Il nous éclaire sur quelque point de ce que représente (pour Dieu et pour nous) ce sacrifice.
    Il faut remarquer que les sacrificateurs en imposant les mains sur le taureau du sacrifice, s’identifient entièrement à celui-ci. Ils se déclarent coupables et passibles de mort. La condamnation à mort tombe sur le taureau qui devient leur substitut, celui qui paye pour leurs péchés. Ombre dont la réalité est l’œuvre de Christ.
Le sang est mis sur les cornes de l’autel et versé au pied de l’autel qui est le socle, le fondement de cet autel, le Sang de notre divin Agneau !
    Certaines parties intérieures de l’animal sont mises et brûlés sur l’autel. Il est à remarqué que le verbe employé signifie faire fumer (Darby, Martin, Ostervald, Crampon, Rabbinat) C’est regrettable de voir traduit brûler dans Segond. Ce verbe signifie littéralement faire monter de l’encens. Même pour ce sacrifice, brûlé hors du camp, une partie infime, mais intérieure monte en louanges à l’Eternel, comme un parfum de bonne odeur.
    Tout ce qui est brûlé hors du camp est sans intérêt pour l’Eternel. Il symbolise la condamnation à mort du pécheur identifié au taureau. Le verbe brûler, ici, signifie consumer, incendier. C’est le jugement sur le péché et rien n’est agréable à l’Eternel. Nous comprenons pourquoi le Seigneur a crié à la croix ’’Mon, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’’ A ce moment, notre merveilleux Agneau était hors du camp, sans la conscience de la présence du Père à ses cotés. Il y a des trésors incroyables dans la parole de Dieu !
    Ce sacrifice est la part de Dieu pour que nous puissions nous approcher de Lui. Le cœur de Dieu est apaisé par ce sacrifice, mais le pécheur n’est pas encore dans la présence de l’Eternel. C’est la part pour Dieu. Il est apaisé par ce sacrifice. Le péché a été expié. Ce sacrifice est le jugement qui tombe sur le pécheur : la mort !

15 Tu prendras l’un des béliers, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier.
16 Tu égorgeras le bélier ; tu en prendras le sang, et tu le répandras sur l’autel tout autour.
17 Tu couperas le bélier par morceaux, et tu laveras les entrailles et les jambes, que tu mettras sur les morceaux et sur sa tête.
18 Tu brûleras (feras fumer) tout le bélier sur l’autel ; c’est un holocauste à l’Eternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.

    Nous avons un autre sacrifice qui est une nouvelle facette du sacrifice de l’Agneau : l’holocauste. A nouveau, Aaron et ses fils vont s’identifier à ce sacrifice en imposant leurs mains sur le bélier. Ils s’identifient pleinement à cet holocauste.
    A nouveau le verbe brûler est une mauvaise traduction de ce passage. Il faut lire fumer. Ce sacrifice, l’holocauste est entièrement pour Dieu, mais avec la participation des sacrificateurs. C’est le parfum de bonne odeur. Il n’est plus question du péché, mais de la beauté de l’amour du Fils pour son Père. Maintenant que leurs péchés ont été expiés, ils peuvent, en s’appropriant le bénéfice du premier sacrifice, être identifiés à ce parfum qui monte vers l’Eternel. Ils sont une louange pour Dieu, en étant identifiés à l’holocauste. Oh ! Que c’est magnifique !!
    Le verset 18 est celui du verset 2 de notre lettre. Ce parfum de Christ qui monte vers Dieu est un parfum d’apaisement et de repos pour Dieu et pour nous, car nous sommes, nous aussi, dans ce parfum. Quelle grâce ! Quel amour ! Quelle gloire pour nous ! Il faut vraiment s’arrêter et pénétrer dans cet amour incroyable que nous avons reçu de la part de notre merveilleux Seigneur !

19 Tu prendras l’autre bélier, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier.
20 Tu égorgeras le bélier ; tu prendras de son sang, tu en mettras sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et sur le lobe de l’oreille droite de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et tu répandras le sang sur l’autel tout autour.
21 Tu prendras du sang qui sera sur l’autel et de l’huile d’onction, et tu en feras l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur ses fils et sur leurs vêtements. Ainsi seront consacrés Aaron et ses vêtements, ses fils et leurs vêtements.
22 Tu prendras la graisse du bélier, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, et l’épaule droite, car c’est un bélier de consécration ;
23 tu prendras aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Eternel, un gâteau de pain, un gâteau à l’huile et une galette.
24 Tu mettras toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et tu les agiteras de côté et d’autre devant l’Eternel.
25 Tu les ôteras ensuite de leurs mains, et tu les brûleras sur l'autel, par–dessus l'holocauste ; c'est un sacrifice consumé par le feu devant l'Eternel, d'une agréable odeur à l'Eternel.
26 Tu prendras la poitrine du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron, et tu l’agiteras de côté et d’autre devant l’Eternel : ce sera ta portion.
27 Tu sanctifieras la poitrine et l’épaule du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron et de ses fils, la poitrine en l’agitant de côté et d’autre, l’épaule en la présentant par élévation.
28 Elles appartiendront à Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël, car c’est une offrande par élévation ; et, dans les sacrifices d’actions de grâces des enfants d’Israël, l’offrande par élévation sera pour l’Eternel.

    C’est toujours en type, en ombre, le sacrifice de notre Seigneur. Il est tellement riche de bénédictions que la Parole le décompose en plusieurs sacrifices pour que nous puissions apprécier pleinement ce cadeau de vie que nous a donné le Seigneur par son œuvre.
    C’est le sacrifice d’investiture, le sacrifice qui donne aux sacrificateurs la grâce de rentrer dans leur ministère. Nous ne devons pas oublier que l’œuvre de Christ à la croix a fait de nous un royaume de sacrificateurs pour Dieu, son Père ! Les sacrificateurs s’identifient, une fois de plus au sacrifice en imposant les mains sur le bélier. Ils se déclarent mort avec ce bélier et le fait de servir l’Eternel ne peut être que par la grâce de Dieu.
    Le sang est mis sur le lobe de l’oreille, sur le pouce de leur main et sur le pouce de leur pied, du côté droit. Nous savons ce que cela signifie. L’oreille étant purifiée ils peuvent entendre la voix de leur Dieu. Le pouce de la main c’est pour accomplir la volonté de Dieu et le pouce du pied pour suivre la voie du Seigneur.
    Puis nous avons l’aspersion du sang et de l’huile sur les vêtements des sacrificateurs. Le vêtement est nécessaire pour exercer leur sacrificature. Sans les vêtements exigés par le Seigneur, il leur était impossible de servir leur Dieu. Ils sont aussi aspergés par l’huile sainte qui n’était destinée qu’à cet usage. Nous savons que c’est le symbole du Saint-Esprit. Il est à remarquer que les sacrificateurs sont aspergés de cette huile après l’aspersion du sang. La Parole est très précise et très précieuse pour comprendre les choses de Dieu !
    Puis nous avons les pains, gâteaux et galettes sans levain mis dans les mains des sacrificateurs types et image de la vie sur terre du Seigneur et offerts sur l’autel, en les faisant fumer. Quand le Seigneur nous a sauvés, nous aussi, nous avons reçu l’aspersion du Sang de l’Agneau et cette onction d’huile sur notre nouvelle humanité. Nos mains ont été remplies de ces pains.
    Après tout cela, les sacrificateurs peuvent manger de ce bélier d’investiture. C’est leur part à perpétuité. La poitrine et la cuisse sont prélevés sur les sacrifices de communion qu’apportent les enfants d’Israël à leur Dieu. Tous les sacrificateurs ont cette nourriture qui est issue de l’autel. Nous sommes tous des sacrificateurs. Lorsque je loue le Seigneur dans l’assemblée, j’ai ma part de bénédictions, mais ceux qui sont avec moi peuvent ‘’se nourrir’’ de ma louange et je peux me nourrir de la leur ! Les partages et les enseignements sont, aussi, ce pain de vie.

29 Les vêtements sacrés d’Aaron seront après lui pour ses fils, qui les mettront lorsqu’on les oindra et qu’on les consacrera.
30 Ils seront portés pendant sept jours par celui de ses fils qui lui succédera dans le sacerdoce, et qui entrera dans la tente d’assignation, pour faire le service dans le sanctuaire.

     Les vêtements sacrés d’Aaron seront après lui pour ses fils. Notre Aaron est notre Seigneur Jésus-Christ. C’est Lui qui nous investit dans notre sacerdoce et qui nous revêt ou plutôt, nous a revêtus de notre nouvelle humanité pour que nous le servions jour et nuit ! Il faut se souvenir de ce qu’écrit Paul aux Galates : « vous, tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtus Christ » Notre nouvelle humanité c’est le Seigneur Lui-même !! Nous sommes aussi baptisés, c’est à dire immergés dans le Saint-Esprit, recouverts de notre vêtement pour servir Dieu et à travers Dieu, les hommes.

31 Tu prendras le bélier de consécration, et tu en feras cuire la chair dans un lieu saint.
32 Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier et le pain qui sera dans la corbeille.
33 Ils mangeront ainsi ce qui aura servi d’expiation afin qu’ils fussent consacrés et sanctifiés ; nul étranger n’en mangera, car ce sont des choses saintes.
34 S’il reste de la chair de consécration et du pain jusqu’au matin, tu brûleras dans le feu ce qui restera ; on ne le mangera point, car c’est une chose sainte.
35 Tu suivras à l’égard d’Aaron et de ses fils tous les ordres que je t’ai donnés. Tu emploieras sept jours à les consacrer.
36 Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation ; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier.
37 Pendant sept jours, tu feras des expiations sur l’autel, et tu le sanctifieras ; et l’autel sera très saint, et tout ce qui touchera l’autel sera sanctifié.

    Nous sommes dans l’intimité de la vie des sacrificateurs, par ces derniers versets. Ils se nourrissent de la chair du bélier. Ils sont dans le Tabernacle. Ils sont dans la présence de leur Dieu et se nourrissent de sa provision, le sacrifice. Combien c’est parlant pour nous !
    C’est en image l’explication de ces paroles du Seigneur, si difficiles à comprendre pour les Juifs : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » Nul étranger ne peut manger de cela, on ne peut pas non plus en garder pour le lendemain. La provision de notre Dieu est pour l’instant que nous vivons car demain ne nous appartient pas.
    Les trois derniers versets nous montrent que sept jours sont nécessaires pour la consécration des lévites au sacerdoce. C’est le chiffre de Dieu, c’est Lui seul qui qualifie un homme pour le mettre à son service. La main de l’homme n’a rien à faire dans cette consécration. Tout vient de notre Dieu.
    Par ces sept jours de sacrifices, l’autel est purifié, purifié par l’expiation. Hébreux treize nous exhorte à offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, le fruit des lèvres qui confessent son Nom. Il est précisé que c’est par Lui ( le Seigneur) que nous offrons ce sacrifice. Le Seigneur est notre Autel et Il a dû, Lui aussi être purifié des péchés qu’Il a portés sur Lui à la croix. L’Autel est TRES SAINT ! Tout ce qui touche l’autel est sanctifié. Il faut bien réfléchir à cela.
 
38 Voici ce que tu offriras sur l’autel : deux agneaux d’un an, chaque jour, à perpétuité.
39 Tu offriras l’un des agneaux le matin, et l’autre agneau entre les deux soirs.
40 Tu offriras, avec le premier agneau, un dixième d’épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile d’olives concassées, et une libation d’un quart de hin de vin.
41 Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblables à celles du matin ; c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.
42 Voilà l’holocauste perpétuel qui sera offert par vos descendants, à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Eternel : c’est là que je me rencontrerai avec vous, et que je te parlerai.
43 Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire.
44 Je sanctifierai la tente d’assignation et l’autel ; je sanctifierai Aaron et ses fils, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce.
45 J’habiterai au milieu des enfants d’Israël, et je serai leur Dieu.
46 Ils connaîtront que je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir du pays d’Egypte, pour habiter au milieu d’eux. Je suis l’Eternel, leur Dieu.

     Le sacrifice perpétuel : C’est aussi le côté divin du sacrifice de l’Agneau. Nous sommes à la fin de ce chapitre. Le Seigneur pourvoit aux conditions nécessaires pour que les sacrificateurs puissent Le servir. Dans ce passage est mentionné pour la première fois ce sacrifice perpétuel. Le but de ce sacrifice perpétuel est multiple :

--C’est là que je me rencontrerai avec vous.
--C’est là que je te parlerai
--Ce lieu sera sanctifié par ma gloire
--Je sanctifierai la tente d’assignation et l’autel (image de l’église, le nouveau tabernacle)
--Je sanctifierai Aaron et ses fils (image de Christ et l’église) pour le service
--J’habiterai au milieu des enfants d’Israël (nous sommes les enfants du véritable Israël)
--Ils connaîtront que je suis l’Eternel leur Dieu
--Je les ai fait sortir du pays d’Egypte pour habiter au milieu d’eux.

    Nous savons que toutes ces promesses sont oui en Jésus-Christ. Dieu habite au milieu de nous, lorsque nous sommes assemblés. Nous sommes libérés de notre Egypte. Il habite en nous et nous sommes ce nouveau tabernacle, ce nouveau temple. Il se rencontre avec nous, bien plus, puisqu’Il habite en nous ! Ce n’est plus une rencontre mais une communion, un cœur à cœur avec notre Dieu. Nous sommes sanctifiés par l’Esprit (1P 1.2) La gloire de Dieu, c’est-à-dire Sa Présence est au milieu de nous. Nous Le connaissons car Il nous a donné la vie éternelle. (or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ – Jean 17.3)
    La base de cette rencontre, de cette vie au milieu du peuple est l’autel et le sacrifice perpétuel. Par ce sacrifice, Dieu règne en grâce sur son peuple. C’est une ombre de la réalité que l’on trouve au sein de l’église, le peuple de Dieu, Juifs et païens confondus.
    La lettre aux Ephésiens est la concrétisation, la réalité de ce chapitre 29 du livre d’Exode. Nous sommes devenus des sacrificateurs de l’Eternel sans aucune intervention de notre part. C’est le Seigneur qui a tout accompli Lui-même et nous sommes mis au bénéfice de son amour pour nous. Notre seule participation est notre oui à son amour. Rien d’autre ! Et c’est Lui qui a provoqué ce oui en nous, par la révélation à la fois de notre cœur et du Sien pour nous ! Nous avons reçu grâce sur grâce !
    Nous avons de nombreux autres sacrifices décrits dans la Loi de Moïse. Ils sont tous une partie de la mort expiatoire de notre merveilleux Seigneur, l’Agneau de Dieu ! Nous allons survoler quelques passages du Lévitique pour encore mieux comprendre et apprécier le Don de l’Agneau de Dieu.
    Dans le Lévitique, au chapitre premier, (peut-être faut-il le lire) trois formes d’holocaustes nous sont présentés. Nous avons, en premier l’holocauste de gros bétail, puis de petit bétail, et enfin, celui des deux tourterelles ou pigeons. Tous sont un parfum d’encens pour Dieu. La différence des bêtes offertes vient du fait que certaines personnes étaient très riches, d’autres moins et certaines très pauvres. De toute façon, le parfum est agréé de Dieu sans tenir compte de la grosseur du sacrifice. Seul compte l’holocauste. Tous ces sacrifices ont le parfum de l’encens pour Dieu.
    Pour le chrétien, il en est de même. Que j’ai une grande appréciation du sacrifice de notre Seigneur, une moyenne ou une petite, mon parfum (louanges, adoration) est agréé. Ceux qui offrent les deux pigeons sont très faibles en connaissance du Seigneur, mais leur parfum a la même valeur que celui qui vient avec son bœuf ou son agneau. Il n’y a pas de grand, pas de petit. Nous sommes tous égaux devant notre Dieu
Si j’ai la capacité de présenter un bœuf et que je vienne avec deux pigeons devant la Face du Seigneur, je pense que là, mon parfum risque de ne pas monter jusqu’à Dieu. Si je n’ai que ces deux pigeons à présenter et que je ne veux pas progresser dans la connaissance e de mon Dieu, là aussi il risque d’y avoir problème pour moi.
Notre appréciation du Seigneur doit grandir avec le temps. Il m’est impossible de rester enfant ou même bébé dans ma vie spirituelle.
    Le chapitre deux du Lévitique nous détaille comment apporter sur l’autel les oblations de galette, pain, gâteau ou fleur de farine. Il s’agit, ici, d’amener quelque chose qui a été préparé à la maison pour offrir à l’Eternel sur l’autel, ainsi que l’offrande des prémices d’une récolte.
    Cela peut représenter pour nous, ce que le Seigneur nous demande de faire, ce que, Lui a déjà préparé d’avance, ces œuvres mentionnées dans Ephésiens 2.10, afin que nous les pratiquions. C’est notre part à la vie de Christ, notre vie en Lui, notre appréciation de sa Personne que nous présentons au Père
    Ici, est introduite la notion de pains ou gâteaux sans levain. Nous savons que ce pain, cette fleur de farine représente l’humanité de notre Seigneur. ‘’Tel Il est, tels nous sommes dans ce monde’’ affirme Jean dans sa première lettre. Une vie sans levain. Paul nous éclaire à ce sujet, dans sa première lettre aux Corinthiens :
 
7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

    Paul nous exhorte, car Christ, notre Pâque a été immolée, à célébrer la Fête. De quelle Fête s’agit-il, dans ce passage ? Nous savons que lorsque la Pâque était immolée, chaque année, la semaine qui suivait était une semaine pendant laquelle il était formellement interdit de manger du pain levé (cette Fête est toujours pratiquée, aujourd’hui, par les Juifs)
    Paul nous exhorte, en prenant cette image, à vivre notre vie sans ce levain. Cette semaine sans levain est le symbole de notre nouvelle vie, une vie sans levain. Christ notre Pâques nous fait entrer dans la semaine des pains sans levain, type et image de notre nouvel homme, celui créé en Christ et né pour servir Dieu.
    Le miel est aussi mentionné. Il a la même capacité de pourrir la pâte pour la faire lever. Le miel est le symbole de notre amitié, de notre préférence, avec l’autre. Ne se rencontrer qu ‘avec ceux que ‘’nous aimons bien’’ et mépriser les autres personnes, qui pourtant sont des membres du corps de Christ. On ne choisit pas sa communion fraternelle ou alors, l’église devient un endroit avec pleins de clans différents. Ce que le Seigneur ne veut pas.
La vie du Seigneur, sur la terre a été caractérisée par cet amour dont Il arrosait tous ceux qui s’approchaient de Lui, tout en connaissant leur état de pécheurs.
    Cette oblation de pains ou gâteaux peut représenter cet amour que nous donnons et devons à l’autre. Un amour sans levain, passé par le feu de l’autel, afin qu’il soit celui que Dieu peut agréer. Cet amour que nous partageons dans la vie de l’église, cet amour que nous répandons devant le Seigneur pendant nos réunions, par nos louanges et prières, est une nourriture pour l’autre. C’est le pain sans levain de la pureté et de la vérité.
    Je crois que seule notre appréciation de notre Seigneur peut donner de la joie devant la Face de Dieu et nos louanges au sein de l’assemblée peut donner cette farine que l’autre peut prendre afin qu’il puisse, lui aussi fabriquer ces pains et gâteaux qui sont pour notre Père et notre frère. Personnellement, le fait d’entendre l’amour pour le Seigneur des membres de l’église, déversé par leurs louanges, me donne la grâce de recevoir cette farine. Ma vie avec le Seigneur me donne de pouvoir fabriquer ce pain par cette farine reçue, et l’offrir à mon tour au Seigneur au sein de l’assemblée. C’est mon appréciation du Seigneur, les choses vécues avec Lui, qui me permet de faire monter ce pain vers Lui.
    Ce chapitre deux est très riche pour comprendre les choses de Dieu ! La part qui est brûlée sur l’autel est notre part personnelle. La part qui est gardée pour la nourriture des sacrificateurs est celle qui touche le cœur des membres de l’église et devient leur nourriture céleste. Nous pratiquons ainsi, ce sacerdoce royal dont nous parle Pierre dans sa première lettre. Je nourris les frères par ma louange et mes frères me nourrissent par la leur. Nous sommes ensemble assis à la table du Seigneur. Ce ne sont que des idées et des pistes, mais il y a sûrement beaucoup d’autres choses à comprendre par ce livre.
    Ces pains, galettes, gâteaux, farine, épis montent à Dieu comme un mémorial. Le mémorial ou souvenir est très important pour nous. Il nous permet de rappeler au Seigneur le bénéfice du sacrifice de Christ. Il permet de solliciter le Seigneur d’avoir une part active sur la vie de celui qui offre ce mémorial. Il rappelle au Seigneur que cette part active sur la vie de l’offrant est basée sur les promesses de l’Alliance. Il rappelle aussi à l’offrant qu’il est engagé de son côté dans le culte qu’il rend. C’est le souvenir des promesses de Dieu qui deviennent actives dans notre vie. C’est le souvenir de ce que nous sommes en Lui, afin d’avoir une vie digne de notre vocation, avec la vie de l’Esprit qui nous permet de servir.
    Mais, c’est aussi le salut pour des personnes qui ne sont pas encore entré dans ce salut merveilleux. Pour illustrer mon propos regardons quelques versets d’Actes 10 :

1 Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
3 Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille !
4 Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit : Qu'est–ce, Seigneur ? Et l'ange lui dit  : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.

    Ma bible Segond/Colombe traduit :sont montées en guise de souvenir, Darby : en guise de mémorial. Nous voilà dans la réalité dont l’ombre se trouve en Lévitique deux. Cet homme était un craignant Dieu, c’est-à-dire un prosélyte (qui n'était pas encore considéré comme converti entièrement par les Juifs donc non circoncis. Les païens circoncis étaient appelés des prosélytes de la justice) . Il était zélée et faisait beaucoup d’aumônes et priait Dieu constamment. Un prosélyte était une personne d’origine païenne et convertie au judaïsme. Ce qui est le cas de Corneille. Il craignait Dieu, mais n'est pas nommé prosélyte de la justice dans le texte. Tout ce qu’il faisait était pour le Seigneur. Ces offrandes sont montées vers le Seigneur en mémorial et Dieu s’est souvenu de cet homme et de sa famille et nous connaissons la suite !
    Je pense que ce mémorial devait être un type de la fleur de farine, car il n’avait aucune connaissance de qui était le Seigneur Jésus-Christ. Cette farine a pu être transformée en ce pain de vie !
    Que de grâces manifestées par cette bonne odeur de notre Seigneur ! Je me suis un peu éloigné de ce livre que nous étudions, (Ephésiens) mais je voulais, surtout, partager ce Pain béni qu’est notre Seigneur à travers ce verset.
Nous avons une dernière chose à regarder sur ce chapitre deux qui est très importante pour nous, dans notre service sacerdotal. Lisons le verset 13 de Lévitique 2 :

13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel.


   Le sel de l’alliance. Sur toutes les oblations le sel est nécessaire. Dans 2 Croniques 13.5, Abiya, roi de Juda, a dit à Jéroboan, roi des dix tribus du Nord, qui venait combattre contre Juda : « Ne devez-vous pas reconnaître que l’Eternel, le Dieu d’Israël, a donné pour toujours à David la royauté sur Israël, à lui et à ses fils, par une Alliance inviolable ? La traduction littérale est Alliance de sel.
   Cette Alliance inviolable, de sel, a été entièrement accomplie par la venue de notre Seigneur Jésus sur la terre. Il a été déclaré Roi des rois et Seigneurs des seigneurs. Il est le Roi éternel d’Israël promis à David par cette Alliance de sel. Il est le Roi de la nouvelle création, le nouvel Israël, composé du Juif premièrement et du païen.
    C’est un sujet qui est très important pour nous. Comment pouvons-nous avoir ce sel pour présenter nos oblations à Dieu ? Ces oblations sont notre appréciation de notre Seigneur que nous présentons au Père. Le Seigneur est à la fois notre Sacrificateur, notre Sacrifice et notre Autel. Tout ce que nous pouvons et devons apporter au Père ne peut être que ce qui est en Christ et que nous avons vécu ou compris. Mais ce sel, comment savoir, si nous en avons ou pas ? Je crois qu’il faut aller voir dans la Parole ce qu’elle nous apprend.
     La première mention du sel se trouve en Genèse 19. Ce chapitre nous décrit le jugement de l’Eternel sur Sodome et Gomorrhe. Il fit pleuvoir du souffre et du feu pour détruire les villes et sur tout le pays de la plaine. Le livre de Sophonie nous apprend que Sodome et Gomorrhe sont devenues une mine de sel (Sophonie 2.9) La femme de Lot qui a regardé en arrière, en désobéissant à l’ordre formel de l’Eternel a été changée en statue de sel.
    Les descendants des fils incestueux de Lot, Moab et Ammon, qui ont toujours combattu le peuple de Dieu reçoivent, eux aussi un jugement :
 
8 J’ai entendu les injures de Moab Et les outrages des enfants d’Ammon, Quand ils insultaient mon peuple Et s’élevaient avec arrogance contre ses frontières.
9 C’est pourquoi, je suis vivant ! dit l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d’Ammon comme Gomorrhe, Un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours ; Le reste de mon peuple les pillera, Le reste de ma nation les possédera.(Sophonie 2)

On peut dire que le sel est produit par le jugement de Dieu sur les œuvres de la chair. En effet, les deux villes ont été jugées suite à la débauche que pratiquaient les habitants. Nous savons que Moab et Ammon sont nés suite à l’inceste des deux filles de Lot. On peut dire, sans se tromper, que c’est aussi une œuvre de la chair.
Un autre exemple se trouve dans Deutéronome 29.21-27. Lisons ce texte :

22 Les générations à venir, vos enfants qui naîtront après vous et l'étranger qui viendra d'une terre lointaine, –à la vue des plaies et des maladies dont l'Eternel aura frappé ce pays,
23 à la vue du soufre, du sel, de l'embrasement de toute la contrée, où il n'y aura ni semence, ni produit, ni aucune herbe qui croisse, comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, que l'Eternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur, –
24 toutes les nations diront : Pourquoi l'Eternel a–t–il ainsi traité ce pays ? pourquoi cette ardente, cette grande colère ?
25 Et l’on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance contractée avec eux par l’Eternel, le Dieu de leurs pères, lorsqu’il les fit sortir du pays d’Egypte ;
26 c’est parce qu’ils sont allés servir d’autres dieux et se prosterner devant eux, des dieux qu’ils ne connaissaient point et que l’Eternel ne leur avait point donnés en partage.
27 Alors la colère de l’Eternel s’est enflammée contre ce pays, et il a fait venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre.


    Ce jugement envoyé par l’Eternel sur son peuple est celui sur de l’idolâtrie. L’idolâtrie est aussi une œuvre de la chair, celle que l’Eternel ne peut pas supporter. Je pense que ces exemples sont assez parlants pour établir ce que je vous partage.
    C’est le premier symbole de ce sel : un jugement de Dieu sur les œuvres de la chair. Les lieux deviennent stériles et improductifs. L’homme ne peut plus vivre dans ce pays jugé car il est devenu stérile de par le jugement de Dieu
    La deuxième mention du sel se situe dans ce livre du Lévitique que nous parcourons ensemble. L’Eternel a ordonné de mettre du sel de l’Alliance sur toutes les offrandes qui sont menées à l’autel pour être brûlées. Plus exactement, elles sont offertes pour monter vers l’Eternel comme un encens, une bonne odeur, agréable à l’Eternel.
    C’est le deuxième symbole du sel que nous rencontrons dans la Bible : le symbole de l’Alliance inviolable de l’Eternel avec l’homme. Cette Alliance inviolable est à l’origine de la venue de notre Seigneur sur la terre.
    Nous avons un autre symbole du sel dans le deuxième livre des Rois au chapitre deux :

19 Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur ; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile.
20 Il dit : Apportez–moi un plat neuf, et mettez–y du sel. Et ils le lui apportèrent.
21 Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit : Ainsi parle l’Eternel : J’assainis ces eaux ; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité.
22 Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Elisée avait prononcée.

    Nous sommes au tout début du ministère du prophète Elisée. Il arrive à Jéricho et là, les gens de la ville lui parlent de leur problème au sujet de l’eau. L’eau n’est pas bonne et dans le pays c’est la stérilité qui domine. Elisée va assainir les eaux de la ville d’une façon permanente en jetant du sel dans ces eaux. C’est le miracle permanent, car les eaux furent assainies ’’jusqu’à ce jour’’.
     Il est à remarquer que ce sel a été déposé dans un plat neuf, avant d’être jeté dans l’eau. La traduction Darby lit un vase neuf. Je crois que ce plat ou ce vase c’est nous qui avons ce sel en nous-même. Par ce sel et notre témoignage dans la ville où nous résidons nous pouvons assainir les eaux de la ville, si les personnes le demandent. Cela devient un miracle permanent. Il s’agit, ,je pense de ce que les personnes boivent pour vivre, tout ce qui n’est pas de Dieu et qui pollue leur vie.
    C’est le troisième symbole du sel. Le sel qui purifie pour donner la vie et rendre fécond. Il faut se souvenir que tout cela arrive à cause de la bonne odeur de Christ. C’est le propos de ce partage !
    Alors, le sel est le symbole du jugement de Dieu sur les œuvres de la chair. Ce jugement amène la stérilité et la malédiction. Il est celui de l’Alliance inviolable de Dieu pour la vie, une fois que le jugement est intervenu (Christ à la croix). Il est le symbole de la vie et de la fécondité pour ceux qui en ont.
    Comment avoir ce sel en nous même ? Je crois que la réponse est claire. A la lumière de l’Esprit qui habite en moi, je peux juger mes actions mauvaises et m’en détourner en les confessant. Ma vie, si elle est selon la vie de Christ en moi, va prouver que le monde est sous le jugement de Dieu. Ma vie ne peut plus s’abreuver de la source de ce monde qui est la mort et la stérilité pour mon âme. Mon eau vient de Dieu et le monde devient stérile pour moi. Je ne peux que me servir de ce qui vient de Dieu. Ma vie devient un témoignage puissant pour ceux du monde. Ma vie devient ce sel qui est le témoignage du jugement de Dieu sur les œuvres de la chair, le témoignage de l’alliance et la capacité de rendre l’eau assainie pour ceux qui le demandent.
    Nous sommes le sel de la terre, mais s’il devient fade………Le sel représente ces choses et si nous en avons, Dieu peut nous permettre de manifester sa gloire à salut par ce sel. Cette méditation est peut-être un peu dense, mais je crois que chacun pourra aller plus loin selon son cœur et son expérience propre. Le sel est produit par la sanctification ! Ce ne sont que des notes, des pistes et chacun peut aller plus loin dans cette méditation.
    Sur la base de ces sacrifices décrit dans ces deux premiers chapitres, l’homme peut s’approcher de Dieu qui devient son Père en Jésus-Christ pour communier, confesser son péché, être délivré de sa culpabilité (chapitres 3 à 7 du Lévitique)
Il y a aussi le sacrifice de communion ou prospérité. Celui pour le péché commis en cours de route, celui pour la culpabilité, du jour du grand pardon, celui de la vache rousse qui est le symbole de la provision du peuple pour sa purification, lors de sa marche dans le désert. Tout cela sur le fondement de cette bonne odeur de Christ. Le Seigneur est merveilleux !!!
    Pour finir ce partage voici ce commentaire de Spurgeon :

Mais la personne que le sacrificateur aura achetée de son argent, en mangera (des choses saintes); il en sera de même de celui qui sera né dans sa maison; ceux-là mangeront de sa viande. Lévitique 22.11.
 
    Les visiteurs, les étrangers et les serviteurs à gages ne pouvaient manger des choses saintes. Il en est encore de même pour les choses spirituelles. Mais deux classes d’hommes avaient libre accès à la table du prêtre, ceux qui étaient achetés de son argent et ceux qui étaient nés dans sa maison. Achetés et nés étaient les deux conditions donnant un droit incontestable à l’usage des choses saintes. Acheté. Notre grand Sacrificateur a « acheté à grand prix » tous ceux qui ont foi en lui. Ils sont sa propriété absolue et appartiennent entièrement à l’Eternel. - Non point à cause de leur valeur propre, mais pour l’amour de leur Rédempteur, ils sont admis aux même privilèges que ceux dont il jouit lui-même; et « ils mangeront de la même nourriture. » Il a une viande à manger que le monde ne confiait point. « Parce que vous êtes à Christ, » vous aurez votre part avec lui. Né. La naissance donne un droit aussi certain à ce privilège. Si nous sommes nés dans la maison du sacrificateur, nous avons place avec sa famille. Par la régénération nous devenons ses co-héritiers et un même corps avec lui. C’est pourquoi la paix, la joie, la gloire que le Père lui a données, Christ nous en fait part. La rédemption et la régénération nous confèrent un double droit aux avantages promis, dont jouit notre grand Sacrificateur.

    Il y a beaucoup, beaucoup d’autres perles et joyaux à découvrir au sujet de cette bonne odeur de Christ !

GLORIFIONS NOTRE SEIGNEUR ET NOTRE PÈRE PAR SON ESPRIT EN NOUS !

jcb


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